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A lasting birthday ప Millers

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❝A lasting birthday❞
Poppy & Thomas


Cela fait déjà trois mois que vous êtes en résidence temporaire à Poudlard et contrairement à ce que tu espérais rien n’a changé. Tu as toujours pensé que continuer vivre dans la maison dans laquelle vous aviez élevé Alan n’était pas sain. Tu as passé un bon nombre de tes nuits à dormir sur le canapé du rez-de-chaussée pour avoir à éviter de passer devant sa chambre, tu insistais pour prendre vos dîners dans la cuisine plutôt que dans le salon, sa place vide te nouant l’estomac plus que de raisons. Pour toi arpenter les couloirs dans lequel tu l’avais d’abord vu ramper, puis tanguer et enfin courir, au grand désespoir de Poppy,  te rendait malade, presque fou. Tu n’arrivais définitivement pas à ne serait-ce que songer à être heureux entre ces murs et ta morosité, ton enfermement rongeait ton couple. Alors oui, tu pensais qu’obtenir tous les deux un poste dans l’école, passer le plus clair de votre temps dans un endroit où vous n’aviez pas réellement vu évoluer votre fils allait vous aider. Allait t’aider pour être plus exact. Mais ça n’a pas été le cas. Vous retrouver dans un petit espace confiné ne vous a pas rapproché, cela ne t’a peut-être même fait que fuir d’avantage.

Aujourd’hui tu es bien décidé à faire changer cela. Tu veux essayer de redécouvrir ta femme, lui prouver que malgré tes silences, tes absences, tes secrets, tu l’aimes toujours. Tu as bien conscience qu’il ne s’agira que d’un simple, d’un faible pas vers la guérison de votre relation. Vous avez bien des choses à surmonter mais tu es enfin décidé à le faire ensemble et non seul dans ton coin. Du moins tu sais que c’est ce qu’il faut que tu fasses. Tu n’es bien évidemment pas prêt à lui dire où tu passes tes nuits et encore moins à lui avouer que tu égrènes petit à petit votre compte à Gringotts mais chaque chose en son temps. Il vous faut réapprendre à marcher et pour cela il est préférable de ne pas poser de trop grosses marches à surmonter sur votre chemin.
Au grand désespoir d’Ilia, ton assistante tu as décidé qu’en ce vendredi du 10 décembre vous vous octroyiez une journée de repos. Du moins en ce qui concerne votre travail ministériel. Depuis une semaine tu travailles d’arrache-pied sur cette soirée, tu y as même consacré tellement de temps qu’il t’est arrivé de t’assoupir dans la bibliothèque et d’envoyer un simple patronus à ton épouse pour lui indiquer que tu ne rentrerais pas dormir dans votre logement. Le plan de cette nuit est simple. Revivre vos moments les plus intenses lorsque vous étiez élèves dans l’école, de jeunes adultes. Créer quatre espaces pour les quatre moments du dîner dont les décors allaient s’apparenter à vous souvenirs. Des moments heureux. Tu espères qu’à travers cela tu redécouvriras tes premiers sentiments pour ton épouse, la façon dont ils sont nés, se sont développés, que ton cœur battra à nouveau pour elle comme d’antan et donnera raison à ta tête qui est certaine que vous avez encore une chance de vous en sortir. Tu espères pouvoir ressentir plutôt que rationnellement savoir.

Tu attends devant la porte d’une des salles de GISIS que vous n’avez pas encore achevé avec Ilia, l’avantage qu’elles offrent étant leur espace suffisamment conséquent pour créer les quatre univers que tu as en tête. Ta tenue ? Une réplique de ton costume de mariage, le mariage moldu que vous avez fait pour tes oncles, tantes et cousins. Tu entends des pas précipités arriver au bout de couloir et te raidis instantanément. Peut-être anxieux que le but que tu cherches à achever ce soir ne soit qu’un fiasco total, qu’au contraire tu ne retrouves aucune magie. « Par ici Mme Miller, c’est là qu’elle est tombée ! » La voix du jeune deuxième année que tu as payé afin qu’il ramène ton épouse là où tu le souhaitais se fait de plus en plus proche et avec cela ton estomac se noue de plus en plus violemment. Poppy apparait enfin dans ton champ de vision, paniquée à cause du bobard que lui as raconté le sorcier, peut-être perturbée en te voyant. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Avant tu parvenais à lire en elle comme dans un livre ouvert mais aujourd’hui cela relève presque de l’impossible. Tu t’approches d’elle et lui prend les mains. « Joyeux anniversaire ? » Ta voix est incertaine, tu ignores de quelle façon elle va réagir. Tu réalises à cet instant que cela doit bien faire deux jours entiers que tu ne l’as même pas ne serait-ce qu'aperçue et ça ne risque pas de jouer en ta faveur.


©️ Pando


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thomas & poppy

Baby I'm too lost in you
Caught in you
Lost in everything about you
So deep I can't sleep, I can't think
I just think about the things you do
I'm just too lost in you

Un instant, Poppy resta là, seule. Elle prit sa tête entre ses mains et se força à respirer doucement, évacuant la pression accumulée depuis des heures. Cauchemar. Il n'y avait que ce mot pour définir cette journée. Une journée éreintante, épuisante comme rarement Poppy en avait vécu depuis qu'elle exerçait ce poste d'infirmière. Elle avait enchainé les opérations, passant d'une explosion en salle de potions des le premier cours du matin à une morsure d'un doxy durant le cours de soins aux créatures magiques, en passant par un jeune poufsouffle de troisième année qui avait vu son visage se recouvrir de pustules violettes suite à un sortilège raté. Elle n'avait cessé de courir dans tous les recoins de Poudlard, était tellement sur les nerfs qu'elle avait violemment remballé son ami James qui avait juste tenté de lui fêter son anniversaire. Dés le matin, alors qu'elle s'était réveillée seule, Poppy avait su que cette journée serait des plus désagréables, et pour cause, elle fêtait aujourd'hui son trente-sixième anniversaire. Une année de plus à vivre en retenant son souffle, rongée par l'absence du fils tant aimé. Depuis la mort d'Alan, Poppy n'aimait plus vraiment fêter son anniversaire. Et pour cause, alors qu'autrefois ces journée n'était que joie exacerbée et rires entremêlés, depuis ce jour funeste tout n'était que silence et amertume. Une journée sous le signe des faux semblants et des sourires de facade. Une journée à ressasser un passé envolé. Brisé. Poppy poussa un soupir, lançant un regard vers le miroir qui trônait sur le mur de la salle de bain attenante à l'infirmerie ou elle s'était enfermée pour souffler un instant, pourtant ce fut l'image de son fils qu'elle vit sur devant elle.

Alan. A sa simple pensée, Poppy sentit son coeur s'accélérer et les larmes monter. Plus que la douleur de la perte, c'était toute sa vie qui s'était écroulée ce jour là. Ses rêves. Ses joies. Sa vie. La jeune infirmière souffla un instant, allumant le robinet pour se passer une gerbe d'eau sur le visage. La journée touchait enfin à son terme, elle allait rejoindre ses appartements et tenter de dormir pour oublier. Un sourire dur étira ses lèvres. Autrefois, jamais elle n'aurait pensé passer sa soirée d'anniversaire sous la couette. Thomas et elle avaient l'habitude de passer ces soirées ensemble, riant comme des enfants en voyant les années s'envoler, se traiter de vieux en imaginant le futur. Leur futur. Polly tiqua, détournant les yeux de son reflet pour retourner dans l'infirmerie. Ces moments appartenaient au passé, elle devait l'accepter. « J'y vais, Zirwya, à demain ! »  « A demain Poppy, amuse toi bien ce soir ! » S'amuser ? Poppy leva les yeux au ciel. Cela faisait presqu'une semaine que Thomas n'avait pas passé la soirée avec elle, elle doutait bien qu'aujourd'hui ne ferait pas exception. « M'dame Miller, M'dame Miller !!!! » Un deuxième année venait de traverser le couloir en courant pour la rejoindre, l'air complètement paniqué. « C'est Miranda !!! Elle est tombée dans l'un des escaliers, je crois que c'est grave ! Venez s'il vous plait !!! » « Tout de suite, Ted ! Je te suis !» Poppy suivit l'adolescent en courant, traversant le dédale des couloirs en bousculant tout le monde sur son passage. Elle courut telle une forcenée jusqu'à une des salle du sixième étage. Poppy pénétra dans la pièce comme une furie, le coeur battant dans la panique, puis se stoppa brutalement.

Elle ne se trouvait non pas dans une salle de classe mais sur les quais de la gare de King Cross, sur la voie 9 3/4. Tout était si réèl qu'elle pouvait presque voir les élèves se bousculer sur le suai, entendre les voix entremêlées comme un écho lointain. Un écho survenu de son passé. « Qu'est ce que ... ? » Devant elle, se tenait Thomas, seul, qui s'approcha doucement d'elle pour lui prendre les mains. « Joyeux anniversaire ? » Poppy resta un instant sans répondre, le souffle court. « Joyeux anni ... Quoi ? » La jeune infirmière balaya la pièce du regard. Aucune trace d'une gamine blessée, ni même du jeune élève qui l'avait menée jusqu'ici. Juste elle et lui. Et ce lieu venu de ses souvenirs. La vérité du coup monté sauta alors aux yeux de Poppy. Espèce de ... » Elle n'acheva pas sa phrase, se tournant vers son époux. Là, elle remarqua avec surprise qu'il était vêtu d'un costume qu'elle aurait reconnu entre mille. Le quai. Le costume. Images fugaces d'un passé parti en fumée. Un passé empli de joie. De rires. D'amour et de sourires. Une époque ou ils étaient encore jeunes, insouciants. Unis par des sentiments plus forts que tout. Un passé  oublié, brisé par les non dits et la douleur. « A quoi tu joues ?» demanda-elle d'un ton sec, en plongeant son regard directement dans le sien. Elle recula, dégageant doucement ses mains de celles de son époux. « Pourquoi tu m'as menée ici ? » Sa voix avait été sèche, surement plus qu'elle ne l'avait voulu.



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Made by Neon Demon
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❝A lasting birthday❞
Poppy & Thomas


Tu es immédiatement happé par les iris bleutées qui te fixent, ce regard qui t’avais ensorcelé dès que tu l’avais aperçu il y a vingt-cinq ans de cela. « Joyeux anni ... Quoi ? » Tu ne réponds pas, laissant les informations arriver jusqu’à elle. Le temps semble être figé et l’attente te devient rapidement insupportable. Le silence est mordant, te déchire mais tu ne t’imagines pas le briser. Tu tentes de te faire aussi discret que possible, prends même le soin de ne pas respirer trop bruyamment. C’est comme si en intervenant tu allais faire écrouler toute la magie que tu t’es tué à créer toute la semaine. Tu as déjà conscience de tenir sur un fil d’une extrême finesse et tu ne veux pas toi-même être la brise qui risque de te faire tomber du mauvais côté. Tout ce que tu peux donc faire est l’observer, tenter de deviner ce qu’il se passe dans sa tête alors que son regard balaye le premier espace, le quai 9 ¾. Pour toi il s’agissait d’un des plus beaux moments de ton existence, celui où d’un même coup vous avez réconcilié votre amitié et avez enfin admis l’un et l’autre que vous étiez fait pour être ensemble. Tu baisses tes yeux et fixes ses mains qui sont toujours dans les tiennes. Un contact qui te parait presque intime comparé à toutes les interactions que vous avez pu avoir depuis que votre vie ne se résume plus qu’à vous deux. Bien sûr, tu l’admets, c’est de ta faute, depuis ce moment à l’infirmerie tu n’as plus pris ta femme dans tes bras, ne lui as plus montré une quelconque preuve d’affection physique. Cela n’a rien à voir avec le désir physique. Malgré votre tragédie, malgré vos heures de sommeils volées par le chagrin et malgré son teint devenu plus pâle qu’auparavant elle reste à tes yeux la seule et unique sorcière qui t’attire. Pourtant tu ne peux te résoudre à agir comme auparavant. Tu brûles toujours de la prendre dans tes bras, de la serrer contre toi, de l’embrasser parce que tu l’aimes, encore et toujours mais tu ne t’exécutes pas. Probablement parce cela t’apportait autrefois du bonheur et que tu ne veux pas t’autoriser à être heureux. Ou alors parce que tu crains que désormais vos embrassades seront ternies par votre douleur commune, qu’en vous tenant proches l’un de l’autre ça ne fera que gâcher ce que vous aviez. Enfin elle réagit. « Espèce de ... » Et enfin elle semble réaliser ce que tu as essayé de mettre en place. Tu remarques son regard t’étudier de haut en bas et tu essaies de lui sourire. En vain. Ce que tu craignais s’avère être vrai. Elle ne semble pas le moins charmer par ta mise en scène, un pressentiment qui se trouve confirmé par son ton sec et le vide qu'elle laisse entre tes doigts lorsqu'elle retire ses mains. Tu as immédiatement envie de les ressaisir. Ce qui n’est pas une bonne idée. Tu en as conscience.  « Pourquoi tu m'as menée ici ? »

Parce qu’enfin tu étais décidé à arrêter d’être un imbécile, parce qu’enfin tu voulais reprendre ta vie en main, avec elle. Parce que tu voyais cette soirée d’anniversaire comme ta seule et unique opportunité de sauver votre couple. Enfin tu étais prêt à te battre pour ne pas que votre union ne finisse en morceaux trop petits pour qu’ils puissent être recollés. Mais bien entendu, ce changement catégorique avec ton attitude distante des derniers mois ne tenait pas la route et tu ne pouvais pas lui dire que pour toi c’était aujourd’hui ou jamais. Tu ne pouvais pas mettre ce genre de pression sur ses épaules. Tu plies tes phalanges avec lenteur, comme si ton corps venait seulement de réaliser que tes mains n’avaient plus rien à tenir et tu retiens le soupir qui menace de s’échapper de tes lèvres. Tu la regardes quelques instants avant de désigner la table dressée au milieu de la pièce. Sur celle-ci se trouve une bouteille de champagne, deux coupes et quelques canapés. « Pour marquer le coup. Pour essayer de modifier le quotidien dans lequel nous sommes englués, pour nous changer les idées. Je ne sais pas Poppy, tu choisis. » Ta voix est bien plus lasse que ce que tu ne le voudrais et est loin d’aller dans le sens du plan que tu as voulu mettre en place. Ce soir tu es sensé reconquérir ta femme, lui montrer que le sorcier qu’elle a accepté dans sa vie, bien avant tout ce qu’il s’est passé est là, quelque part. Une partie loin d’être gagnée. Tu hésites quelques instants avant de poser tes mains sur ses bras et de la déplacer de quelques mètres, à proximité de la représentation du Poudlard Express puis de toi-même reculer de plusieurs pas. « Notre rentrée en septième année. Tu es là, sur le quai et tu m’attends. Je t’ai écrit ce roman pendant l’été pour m’excuser, te dire que je t’aime depuis déjà bien des années. Je ne sais pas encore si tu vas me briser le cœur ou non et j’ai peur. Peur que tu me rejettes, que tu ne fasses plus partie de ma vie, mais en même temps je suis heureux de te voir, qu'importe ce qui va se passer. Je m’avance vers toi, tu ne me vois pas encore… » Tu accompagnes les gestes à la parole et fais deux enjambées vers elle. Il est étrange de ramener à toi ce moment et de ne pas le ressentir de la même façon. « Et là tu tournes ta tête. Mon cœur a explosé en cet instant et je me suis dit que quitte à te perdre autant que je fasse ce dont j’ai toujours rêvé. Dès le moment où j’ai ma première poussée de testostérone. » Une fois de plus tu essaies de lui faire revivre cet instant. « Non c’est pas vrai. Je savais au fond de moi que tu étais d’accord. Que nous allions enfin nous donner une chance. » Tu poses ta main sur sa joue et la caresses du pouce. Oui c’est étrange. Ce jour-là si elle t’avait repoussé tu aurais cru que le monde venait d’exploser, que tu n’avais plus de raison de vivre. Aujourd’hui tu n’es pas certain que ça aurait le même impact. Pourquoi, tu n’arrives pas réellement à mettre le doigt dessus, mais tu n’aimes pas cela et tu espères que tu n'auras pas à le découvrir.


©️ Pando


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