The soul's escaping, through this hole that it's gaping. This world is mine for the taking. Make me king, as we move toward a, new world order.
Le verre s’échoua à terre et explosa en mille morceaux. Le rire sombre d’Andreï résonna un instant dans l’antre des sous-sols du château. Il marmonna quelques brides de mots en Russe avant que son regard ne glisse sur le corps dénudé du jeune Serdaigle qui lui avait tenu compagnie durant ces dernières heures. Il titubait lui aussi légèrement tout en revêtant ses habits. Leur tenu ne laissait aucun doute sur ce qu’il s’était passé entre eux. Andreï se dirigea à son tour vers son uniforme qui était à présent légèrement froissé. S’il parvint à enfiler la plupart, il ne remit pas la main sur sa cravate. Dans un haussement d’épaules, il abandonna rapidement l’idée de la retrouver, surtout lorsque ses iris se posèrent sur un bien autrement plus important : une bouteille de Vodka. Il se tourna un instant vers sa conquête de la soirée. Il le saisit à la nuque et posa brusquement ses lèvres aux siennes. Un instant il chercha à se souvenir de son prénom mais lorsqu’une main vint s’occuper de son entrejambe, ce détail s’évinça rapidement de son esprit. Toutefois, il s’éloigna de lui : « Désolé mon coeur, mais c’était pas assez mémorable. Jamais deux fois, c’est la règle. » Il se pencha vers lui afin de l’embrasser à nouveau alors que l’autre le repoussait brusquement de la paume de ses mains percutant sa poitrine. Andreï partit dans un éclat de rire et s’éloigna tout en se saisissant de la bouteille de vodka. Il porta le goulot à ses lèvres tout en quittant la pièce rien encore à moitié.
La brulure de l’alcool glissa lentement le long de sa gorge jusqu’à atteindre son sternum. Plaisir délectable alors que les néfastes de l’alcool s’insufflait dans toute sa carcasse. Ses pas le guidèrent à travers les dédales des cachots. L’alcool sillonnait ses veines tel un intrus en manque d’espace. Ses doigts se faisaient engourdis tout autant que les jambes qui le transportaient. Son bien s’échappa alors d’entre ses doigts et se brisa en percutant le sol. Le liquide vint caresser le bout de ses chaussures. Andreï prit alors appui son dos contre un mur humide. Il fixa un instant ses pieds. Il sortit sa baguette avec l’idée de sécher le tout d’un simple sortilège. Seulement, l’alcool faisait déjà quelques ravages sans sa condition sans compter ses légers troubles qu’il rencontrait dernièrement.
Au début, cela ne l’avait pas perturbé plus cela. Il était certainement fatigué. Peut-être avait-il simplement été sujet à de l’inattention. Puis cela se répéta. Pas souvent. Cela frappait à sa porte de temps à autre. Mais il lui semblait que sa magie se faisait plus indomptable. Comme s’il devait davantage se concentrer. C’est une chose qu’il avait remarqué peut-être trois ou quatre fois ces dernières semaines et s’il n’y avait pas prêté attention, ce soir, alors que l’alcool imbibait ses émotions et contrôlait sans aucun vergogne ses sentiments, il s’irritait de voir un simple sortilège lui résister et un parvenir qu’au bout de la troisième tentative.
Un cri guttural s’échappa d’entre ses lippes alors que la colère montait en lui. Il secoua toute sa carcasse et anima chacun des nerfs de sa chair irradiant de toute part le long de son échine. D’une pulsion qu’il ne parvint pas à contrôler, son assassine se resserrât en un poing et vint percutées le mur à plusieurs reprises. La douleur remonta seulement au bout de la troisième fois, lorsqu’il réalisa que sa peau s’était arrachée et que le sang perlait le long de son poignet. Crispé, ses doigts ne se dénouèrent pas alors qu’il ressentait à présent et malgré l’ivresse, la douleur pulser au creux la paume de sa main. Il posa ses avants bras sur le mur et appuya sa tête contre ce dernier. Sa respiration sifflante perçait le silence des lieux. Son pied partit tout seul et d’un geste rageur il cogna la pierre. « Putain de merde ! » se mit-il à hurler dans sa langue maternelle. Il n’était pas rare de voir le Slave s’énerver en Russe lorsqu’il perdait le contrôle.
Ce furent de bruits de pas qui détournèrent soudainement son attention. Sa silhouette fit volteface pour voir qui venait. En cet instant, il était prêt à bondir sur le premier venu. Passer ses nerfs sur la personne qui croiserait son chemin en cet instant. Pourtant lorsque ses prunelles s’attardèrent sur les courbes qui se présentèrent devant lui, un sourire étira doucement ses lippes. « Lou… » Sa voix rauque d’avoir hurlé quelques minutes. Il sentit son regard lourd de sous-entendu s’appuyer sur lui. Elle avait du l’entendre. Elle le connaissait mieux que quiconque dans ce putain de château. Alors entre sa chemise à moitié détachée à cause de ses derniers ébats, les éclats de verres à ses pieds et sa main en sang… elle n’avait pas besoin d’un dessin pour comprendre que Slave n’était pas dans son état normal. Un rictus s’installa sur la bouche d’Andreï. Il se redressa de toute sa stature et s’appuya contre le mur pour la toiser. « Le plus beau dans tout ça, c’est que j’arrive quand même à bander. » Il se mit à fouiller dans ses poches à la recherche de son paquet de cigarettes. Le doute s’immisça alors qu’il ne trouvait pas de briquet. S’il ne parvenait même pas à l’allumer ? Sa main couverte de plaies se crispa dessus et réduisit la clope en miettes… La colère le rongeait. Et même pour sa meilleure amie, le choque risquait d’être dur à encaisser.
azar, le petit marmouset de Lou s'était encore une fois amusé à prendre des choses qui ne lui appartenait pas, sous prétexte que ça lui plaisait à lui... Lou soupirait en regardant le petit singe qui n'était pas plus grand que son propre pouce et la regardait avec cet air qui ferait sans doute craquer n'importe qui. "Tu avais vraiment besoin de tout ça?" Demandait-elle en voyant le tas d'objet qui s'était accumulé sans doute depuis des semaines jusqu'à ce qu'elle découvre le tout caché derrière l'un des livres de la bibliothèque qu'il y avait dans la chambre. Elle ne savait même pas à qui ils pouvaient appartenir. Lazar se contentait seulement de pencher la tête en la regardant comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle était en train de lui dire, alors qu'en réalité, il le savait très bien et la jeune russe ne se laissait plus avoir par ce joli minois. "Tout, tu m'entends? Tu vas devoir tout ramener, on est d'accord?" L'animal s'approchait alors du tas et pris un objet dans le tas, c'était une petite bague, un anneau plutôt simple mais qui brillait à la lumière, Lou savait pourquoi il avait plus à l'animal. "Non, je ne te demande pas de m'en donner un..." Soupirait-elle tout en se disant que c'était peine perdu à vrai dire ce singe était une vrai tête de mule, pire qu'elle et cela n'était pas peu dire. Finissant d'arranger sa cape de sorcier, l'animal pris cela comme le top départ et sautait déjà sur l'épaule de sa maîtresse près à partir avec elle. Lou le pris aussitôt dans sa main.
"Non pas cette fois, tu vas rester sagement ici..." Disait-elle en lui accordant une caresse sur la tête avant de sortir de son dortoir. L'heure du repas n'allait pas tarder et elle ne voulait pas se retrouver la dernière à arriver, elle aimait bien pouvoir choisir sa place et ne pas se retrouver tout au bout loin des autres... Elle saluait les élèves qu'elle connaissait et qu'elle appréciait tandis qu'elle allait prendre les escaliers pour remonter à la grande salle... Du moins jusqu'à ce qu'un bruit attire son attention, bizarrement, elle se retrouvait toute seule et en se retournant vers le bruit elle se demandait-même si elle n'avait pas rêvé, jusqu'à ce qu'elle entende jurer en russe... Une voix qu'elle semblait reconnaître sans en être sûr à cause de l'éloignement et le fait que cette dernière soit coupé à cause de la porte qui menait jusqu'aux cachots. Lou n'aimait pas y aller... Surtout en sachant le genre de chose qui s'y passait, elle savait seulement ce qu'elle avait pu entendre, n'étant jamais aller vérifier si les ragots étaient vrais. Cependant cette fois elle y entrait, avançant lentement, elle ne m'y pas longtemps pour trouver à qui appartenait cette voix familière qu'elle avait entendu, ce à quoi elle ne s'était pas attendu cependant, c'était l'état dans lequel elle le trouvait... Pourtant il lui en avait déjà fait voir, il ne fallait qu'un simple regard de haut en bas pour savoir que quelque chose n'allait pas et sa façon de se cacher sous cet air comme si rien ne pouvait l'atteindre pas même elle, venait appuyer cette appréhension qu'elle avait, elle s'était simplement appuyée sur le mur en face du sien sans rien dire quelques instants, afin d'être certaines qu'il n'allait rien ajouter.
"Alors ce n'est pas aussi grave que ça en à l'air je suppose." Lâchait-elle sur le même ton que le sien, plongeant ses prunelles dans les siennes afin de lui faire comprendre qu'il pouvait faire son petit numéro s'il le voulait, elle ne marcherait pas. Elle se redressait finalement et venait doucement vers lui. Ses yeux se posaient sur sa main où le sang coulait, avant de revenir dans les siens. Elle était petite, beaucoup plus petite que lui, il faisait bien plus d'une tête qu'elle et pourtant lui tenir tête ne lui faisait vraiment pas peur. "Ne prend pas cet air là avec moi." Lâchait-elle. "Ce n'est pas la peine." Ajoutait-elle d'une voix plus douce. Sa main venait se poser sur sa joue sans crainte. "Vient, on va nettoyer tout ça, je vais soigner ta main et tu vas me raconter ce qui t'arrive." Elle ne lui demandait pas s'il était d'accord, à vrai dire, elle ne lui laissait pas vraiment le choix. "Essaie quand même d'un peu mieux t'habiller le temps de regagner ton dortoir." Disait-elle en sachant très bien ce qu'il avait fait dans ce cachot, mais elle ne demanderait jamais avec qui, cela n'était pas ses oignons. Non ce qui l'inquiétait c'était son état en ce moment, autant physique, que psychologique...
AVENGEDINCHAINS
Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
The soul's escaping, through this hole that it's gaping. This world is mine for the taking. Make me king, as we move toward a, new world order.
Tes yeux assombris par tes pupilles dilatées virevoltèrent sur Lou avec que sa silhouette s’approchait lentement de ta carcasse. Vos prunelles s’entrechoquèrent avec prudence sans s’éviter. Douce litanie au fond de ton être. Lente agonie alors que tes paroles agressent et mordent, l’ironie les berçant de ses bras affables. Même elle, en cet instant où tout vacille tu as envie de lui rentrer dedans. Alors tu laisses ton venin acérée se glisser entre tes lippes et piquer la douce Russe qui t’accompagne pourtant depuis si longtemps. Sautes d’humeur qui t’assaillent sans prévenir, excès de violence qui s’empare de tes entrailles pour fendre les airs.
Petite tsarine, qui se redresse fièrement et qui fait face à ta carcasse nauséabonde. Si elle connaissait la moitié de tes vices, des tes caprices. Hideux fils du mensonge lorsque tu es en sa compagnie. Tout ça pour cacher ce que tu es. Ce qui t’amine. Rare parmi les créatures du péché qui anime pourtant en toi le respect alors que tu pues de l’intérieur. Ignoble personnage qui se joue de tout. Qui prend le plaisir là où le vice se répand, là où le maitre des vices s’agitent avec les fils de ses marionnettes. Tu en viens parfois à t’écoeurer et plus plus t’enfonces, plus tu broies du noir. Plus tu t’enfonces et plus tu jubiles sur ce chemin où les méandres de ton passé ignoble t’enlisent. Tu étouffes. Tu souffres. C’est ce qui te fait sentir vivant.
Un frisson ondule le long de ton échine, sillonne un chemin entre tes reins alors que tu te laisses aller quelques secondes à la caresse de sa main sur ta joue. Tes paupières se ferment, le noir absorbe, éphémère, tes humeurs. Vif sursaut, geste brusque de sa main dont le liquide vermeille s’échappe qui rejette cet élan d’affection quitte à la souiller. Regard brulant enlaçant alors ton amie. Tu éructes. « Je ne veux pas de ta pitié Alexandra. » Rejet brutal. Autre prénom que tu brandies tel un étendard afin de mettre de la distance entre vous. Une limite à ce lien indéfectible qui les unit. Ce n’est pas elle qui doit prendre soin de lui. C’est l’inverse. Ce n’est pas son rôle. Ce n’est pas le rôle d’une femme. Qu’importe le respect que tu lui portes. Qu’importe sa place dans la société. Pour le moment, ton esprit est ailleurs, il s’énerve, s’enlise, s’éclipse. Il ne fait même plus la part des choses. La colère qui t’amine embrase tes sentiments et détruit presque toute cohérence. Tu voudrais faire taire se démon qui t’amine mais l’alcool qui coule dans tes veines ne t’y aide pas. Elle envenime et irradie. Quitte à éclabousser ceux que tu aimes.
Soudain, elle te demande de t’habiller correctement. Ce sont les mots qui te font basculer. Tu te redresse de toute ta carrure comme une menace qui gronde, qui sommeille. De ta stature tu la domines. D’habitude bienveillante, elle n’est qu’une masse exécrable en cet instant. Tes assassines s’agitent sur le tissu encore immaculé de ta chemise. Tirent dessus avec provocation. Tes iris la toisent avec provocation. Etre amie avec toi n’a jamais été une chose aisée. Etre lunatique et possessif, tu ne lui fais pas toujours de cadeau. Pourtant, elle sait qu’elle peut compter sur toi. Toujours. Mais dans ces moments là, c’est le pire qui s’échappe et qui se manifeste. « Quoi, je te fais honte ? » A moitié tremblante, tes mains s’attardent sur les boutons de ta chemise et au lieu de les ajuster, elles détachent ceux qui sont encore associés à leurs boutonnière. Avec une hargne et une impatience. Vivement ta chair se dévoile, arborant l’encre noire qui l’imbibe. Masque sur ta peau provocateur. Et une fois la tâche accomplie, tu lui jettes le tissus à la figure. Puis t’impose, lentement, la forçant à reculer contre le mur de pierre qui limite les cachots. Ton souffle fouette sa nuque, s’insinue dans son espace. S’immisce sans honte, sans vergogne. Un murmure. « Allons-y… » Et tu commences à déambuler, sans la moindre trace de pudeur imprégnant les traits de ton visage. Tu la devances légèrement, jettes un regard par dessus ton épaule comme pour voir sa réaction. Va-t-elle te suivre ? Bien d’autres auraient déjà jeter l’éponge face à ton caractère de merde. Car il faut bien l’avouer, tu en deviendrais ridicule.
i Lou avait bien compris une chose en cet instant c'était qu'elle devait se bâtir un mur et ne pas prendre pour argent comptant la moindre chose qui allait sortir de la bouche de son meilleur ami à partir de maintenant. Lou connaissait bien la colère d'Andreï, elle était très rarement dirigée contre elle, elle savait cependant que peu de personne était épargné lorsqu'il se trouvait dans un état semblable à celui dans lequel il se trouvait en ce moment. Lou n'avait pas l'air comme ça, mais elle pouvait encaisser beaucoup, elle avait cette capacité à mettre de la distance quand il le fallait et à ne pas se sentir visée chaque fois qu'il ouvrait la bouche, elle refusait littéralement de le laisser lui faire du mal, il n'avait pas le droit, il ne pouvait pas gâcher ce qu'il y avait entre eux. Elle ne baissait les yeux à aucun moment pas même lorsqu'il s'était presque collé à elle, mais elle ne le défiait pas non plus, le but n'était pas de le mettre encore plus en colère qu'il ne l'était. Juste de lui montrer qu'il pouvait s'évertuer à la rejeter, elle serait là. Quoiqu'il dise, quoiqu'il fasse elle ne le laisserait pas ainsi, elle en était tout bonnement incapable. Elle le regardait tandis qu'il s'éloignait commençant à marcher regardant tout de même vers elle, par défis de le suivre? Pour être sûr qu'elle suive? Elle ne saurait le dire, en tout cas elle tenait sa chemise dans sa main et elle avançait d'un pas déterminé avant de soupirer lorsqu'elle se trouvait à ses côtés.
"Ce que tu peux être con parfois tu sais!" Lâchait-elle sans pour autant être en colère, elle était juste las qu'il essait de l'éloigner alors qu'il n'y avait aucune chance que cela fonctionne. "Balade toi à poile si ça te chante, personnellement j'en ai rien à faire." Elle haussait les épaules, elle n'allait pas non plus l'obliger à faire ce qu'il ne voulait pas, elle savait que cela en servait à rien d'insisté, elle préférait ignorer ses piques, comme s'il allait lui faire honte. Elle avait beau ne pas être en pâmoison devant lui, elle pouvait facilement reconnaître qu'il était sans doute l'un des plus beaux garçons de l'école, ils étaient juste trop proche pour qu'elle puisse penser à lui d'une autre manière que comme un ami et puis elle n'avait d'yeux que pour un autre... Elle avait essayé de s'oublier dans les bras des autres parfois rien y faisait et pour finir elle se faisait encore plus de mal ainsi... Il n'y avait qu'à voir comment cela c'était fini avec Teodor et maintenant? Ils s'ignoraient et parfois leur complicité lui manquait... Elle avançait en silence, du moment qu'il suivait c'était tout ce qu'elle voulait, qu'elle puisse s'occuper de lui même s'il ne le voulait pas, elle voulait savoir ce qui pouvait le mettre dans cet état, elle voulait comprendre ce qui se tramait dans sa tête car il n'était pas du genre à craquer de cette façon... D'un autre côté, il gardait sûrement tellement de chose pour lui, qu'un jour il allait bien finir par exploser, était-ce arrivé? Lou se dirigeait vers les dortoirs, encore une fois heureusement que les filles pouvaient sans problème aller ans celui des garçons. Quand ils arrivaient dans le sien, elle ne pipait pas un mot, elle se dirigeait directement dans la salle de bain à la recherche de coton et d'un peu d'eau, elle revenait ensuite avec le tout qu'elle posait avant de se pointer devant lui.
"Je vais m'occuper de ta main." Disait-elle d'une voix qui transpirait la détermination et ne lui laissait aucun choix. Elle reprenait même la parole sans lui laisser en placer une. "Je vais m'occuper de ta main Andreï et pas par pitié! Simplement par amitié, parce que je suis là et que tu peux compter sur moi, alors tu t'assois et tu me laisse faire!" Ce n'était en rien une question, elle ne lui laissait pas le choix elle savait très bien comment il était, elle croisait ses bras et attendait qu'il veuille bien s'asseoir et lui tendre sa main. Son regard ce fit plus doux tandis qu'elle cherchait le sien, elle cherchait à l'atteindre. "Dis-moi ce qui ne va pas... Tu sais bien que tu peux tout me dire, je ne te jugerais pas, je ne t'ai jamais jugé." Sa voix aussi était plus douce, elle voulait le faire parler, qu'il se livre, lui dise le mal qui le ronge, qu'elle vienne éponger sa plaie comme elle allait le faire pour sa main, penser ses blessures, être l'épaule sur laquelle il pourrait se reposer... Il voulait que pour une fois, il laisse tomber le masque, que pour une fois ce soit elle qui s'occupe de lui et pas l'inverse, pour elle c'était comme ça une amitié, une vraie amitié...
AVENGEDINCHAINS
Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
The soul's escaping, through this hole that it's gaping. This world is mine for the taking. Make me king, as we move toward a, new world order.
Lorsqu’elle le ‘con’ fusa dans les airs alors que tu avançais dans les couloirs humides, ton regard acidulé se posa sur Lou. Une pointe d’amusement traversa tes iris et un rire cynique s’échappa de tes lippes. Il n’y avait pas à dire. C’était bien la seule qui se permettait de te parler comme ça. La seule femme. Toutes les autres auraient déjà subi ton courroux en retour, en guise de châtiment. Avec elle, c’était différent. Tu l’avais prise sous ton elle, comme la soeur que tu n’avais jamais su accepter. Lou avait pris sa place depuis longtemps dans ton palpitant et même dans ta chair. Ielena devait certainement ressentir une pointe de jalousie à son encontre. Ce qui était d’autant plus délectable. "Balade toi à poile si ça te chante, personnellement j'en ai rien à faire." Tu t’arrêtais dans ton cheminement presque abruptement pour lui faire face. Tu la dépassais facilement d’une tête et ton regard se vrilla au sien. Avec une dureté brute, avec provocation. « Je n’appelle pas ça être à poil. Mais je peux te faire une démonstration si tu veux ? » L’alcool continuait de sillonné tes veines, la colère décuplait ses effets. Chez toi, l’abus de boisson n’avait jamais été un bon résultat. Si au début tu étais rieur, prompt aux conneries, plus le whisky s’insinuait dans tes veines, plus il devenait hargneux. Parce qu’au départ tu étais déjà d’une humeur de chien. L’ensemble associé était alors pire que tout. Tu soupirais réalisant que tes propos étaient idiots et déplacés avant de lui tourner à nouveau le dos et de poursuivre ta route.
Qu’importe qui croisait ta route, tu étais d’humeur exécrable et malheureusement pour Lou, elle allait en subir les foudres. Quelque part, c’était aussi pour ça qu’elle était celle que tu qualifiais de meilleure amie. Car derrière ses allures douces et frêles, elle avait les épaules et le caractère assez solide pour te supporter. Les bons comme les mauvais jours. Le reste du chemin se passa en silence et lorsque vos pas gagnèrent les dortoirs, tu compris que Lou ne semblait pas vouloir t’abandonner. Bien au contraire, elle fila dans ton antre et disparu dans la salle de bain t’abandonnant un instant dans la pièce. De ta main encore valide te tu frottas les yeux comme pour faire partir la migraine qui menaçait de percer ton crâne. Lorsqu’elle revint, tu étais resté planté là, au milieu de la pièce. Tu l’observas un instant. Sa silhouette gracile, son air effronté et les cotons à la main. Lorsqu’elle se planta devant toi avec entêtement, tu te redressas volontairement pour lui faire ressentir votre différence de taille. Voila qu’elle te donnait des ordres à présent. Un rire rauque de nouveau s’échappa devant sa détermination.
Tu secouas légèrement la tête et finis par abdiquer. Tu t’installas sur le rebord du lit et lui tendis ta main douloureuse. Le liquide vermeille avait commencé à sécher sur tes cartilages. Tu parvenais encore à plier tes phalanges. Rien de casser visiblement. Seule la chair à vif laissait une marque de la violence dont tu avais fait preuve. Un instant tu te demandas si l’encre de tes tatouages allaient survivre à cette vite attaque… Ton regard s’était échappé à observer le vague au loin. Perdu au lieu de tes pensées, la voix douce de Lou te ramena à elle. "Dis-moi ce qui ne va pas... Tu sais bien que tu peux tout me dire, je ne te jugerais pas, je ne t'ai jamais jugé. » Ton visage se redressa lentement et tes yeux se firent moins durs. Tu laissais tomber petit à petit cette carapace que tu t’étais construite. Elevée dans la colère et ton dégoût de toi même en cet instant. De ton autre main, tu caressas doucement sa joue pour lui montrer ton affection que tu avais toujours été incapable d’exprimer. Tu étais un cailloux. Une pierre brute et froide qui éprouvait un éventail de sentiments limités. Tu ne faisais jamais dans la nuance. Passant d’un extrême à l’autre. Ton assassine se glissa sur sa nuque, l’obligeant doucement à se pencher vers toi. Tes lippes se posèrent sur sa tempe. Subrepticement. Baiser fugace et léger. Geste si rare que tu te demandais si un jour tu lui avais déjà démontrer une telle marque d’affection. « T’as raison. Je suis un con. » Le murmure s’échappa de ta bouche alors que tu observais ses prunelles. Tu relâchas la pression que tu exerçais sur sa nuque afin de la libérer puis t’obstinais à observer ses doigts agiles qui s’occupaient de tes soigner. Tu réfléchissais. Trop peut-être. Te muais à nouveau dans un silence pesant ne sachant si tu avais envie d’avouer ce qui troublait tes pensées, tes nuits. « Je… » Tu inspirais. C’était complètement con. Etait-ce réellement possible que tu perdre ta magie ? Que tu deviennes un cracmol ? Ta mâchoire se crispa à nouveau. Mais tu cherchas à contrôler cette vague de colère qui montant à nouveau. « J’ai l’impression que ma magie déconne. » Ca y est, tu avais lâché le morceau. Avec difficulté, comme si ta fierté en prenait un sacré coup. « Y’a des moments, je dois m’y reprendre à plusieurs fois. »
ou n'était pas du genre à se laisser faire et surtout pas avec Andreï, elle le connaissait, plutôt bien d'ailleurs et connaissait ses bon jours comme les mauvais, elle savait comment le supporter et dans ses moments-là, elle ne laissait rien l'atteindre, c'était comme si elle enfilait un imperméable invisible et alors il pouvait dire tout ce qu'il voulait, elle savait qu'il n'en pensait pas le moindre mot et cela glissait sur elle, comme la pluie pouvait le faire si jamais ils se trouveraient en dessous. De plus elle avait l'impression que lui-même se rendait compte à quel point il pouvait être ridicule au moment où il s'était approché vers elle... Comme si Lou avait envie de le voir tout nu? Elle n'avait pas ce genre de pensée envers lui, il était bien trop proche d'elle, elle pouvait lui dire plein de chose, elle l'aimait, oui elle l'aimait mais comme un membre de sa famille, cela n'avait rien à voir avec les sentiments qu'elle nourrissait pour Kamen... Elle savait que la plupart des filles feraient n'importe quoi pour une nuit avec son meilleur ami mais, pas elle... A croire qu'elle était hermétique, ou plutôt ses pensées étaient bien trop tournées vers une seule personne pour qu'elle arrive à s'en intéresser à une autre... Pourtant elle avait essayé, elle en avait eu des petits copains, rien de bien sérieux et sans jamais aller très loin... Le seul, le seul pour qui elle avait eu une réelle tendresse sans que cela ne soit aussi fort que ce qu'elle ressentait pour Kamen, c'était Teodor, le seul à qui elle s'était donnée d'ailleurs, le seul en dehors du Yordanov qui était dans son cœur, qu'elle ne pourrait pas oublier.
Lorsqu'enfin il abdiqua et s'installa sur son lit, Lou se sentait soulagée tout de même. Elle n'avait rien montré, aucune peur ni rien, parce qu'elle avait confiance en lui et savait que même dans cet état il ne lui ferait rien mais, elle n'avait pas été sur à cent pour cent d'obtenir gain de cause et qu'elle puisse le soigner. C'était surtout du sang à nettoyer et Lou pouvait se rendre compte au fur et à mesure que les blessures apparaissaient plus nette qu'il n'y aurait pas besoin de l'emmener à l'infirmerie, tout n'était que superficiel même s'il avait dû tout de même ce faire mal. Ce à quoi elle ne s'attendait pas? C'était cette brève étreinte à laquelle elle venait d'avoir le droit. Ce qui était parfois dur chez les slaves qui l'entouraient? C'était cette façon de ne jamais montrer ce qu'on ressent, pas de geste envers l'autre et ces moments de tendresse, Lou en avait besoin bien plus qu'Andreï pouvait l'imaginer, elle s'était accroché à lui le peu de temps que cela avait duré... Etait-ce déjà arriver rien qu'une fois venant de lui? Elle n'en était même pas certaine. Elle avait retenu sa respiration avec la sienne lorsqu'enfin il se lançait à lui parler. Andreï n'avouait jamais ses faiblesses, oui jamais, pas même à elle... Il était rare qu'il lui parle, de toute façon il était rare tout court de le voir dans cet état... Il avait cette facilité à se cacher derrière un masque et Lou chérissait chaque moment où il pouvait tomber. Elle posait sa main sur sa joue, sans aucune peur d'être repoussée cette fois-ci... Elle avait commencé à entendre des choses, des murmures dans les couloirs, ont parlaient de personne qui perdait leur pouvoir, on commençait à dire que c’était pour cela qu'il y avait eu le partenariat entre les écoles, il y avait des choses étranges qui se passait, même Lou en avait été témoin lors de certains cours...
"Je serais là, je serais toujours là, même si ta magie déconne vraiment tu sais? Ça changera rien pour moi, tu seras toujours le même. Mais... Ne devrais-tu pas en parler à la médicomage de l'école? Es-tu sûr que ça pourrait être lié avec les bruits qui court?" Il n'y avait aucun jugement dans la voix de Lou, ni même dans son regard. Elle le voyait toujours de la même façon comme si ce qu'il lui avait avoué n'était rien d'autre qu'une de ses nombreuses conquêtes? S'il perdait sa magie, elle se doutait que cela serait dur pour lui et comme elle venait de le dire, elle serait toujours là, elle ne le laisserait pas tombé. Elle ferait ce qu'il voudrait, s'il voulait en parler, elle serait capable d'y aller avec lui, s'il voulait garder cela secret alors, elle serait muette comme une tombe... Elle avait posé ce qui lui avait servi pour le soigner et elle s'était assise à côté de lui, elle ne savait pas quoi dire de plus, parfois il n'y avait pas besoin de parole, juste du réconfort et Lou posait sa tête contre son épaule, bien plus petite que lui, elle ne pouvait de toute façon pas arriver plus haut. "Ça va aller..." Murmurait-elle, était-ce pour le rassurer lui? Ou se rassurer elle-même? Elle n'osait répondre à cette question qu'elle se posait intérieurement. Et si cela lui arrivait à elle? Comment réagirait-elle? Elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander si cela ferait disparaître le monstre qu'elle avait en elle? Peut-être que ce serait la solution? "Promets-moi de ne pas te remettre dans un état pareil..." Demandait-elle tout en se demandant si c'était réellement possible? Mais elle ne voulait pas avoir à s'inquiéter pour une seconde personne... Elle avait déjà Kamen qui s'autodétruisait à coup de poison, elle n'avait vraiment pas besoin que celui qu'elle considérait comme son meilleur ami s'y mette aussi même si ce n'était pas de la même façon... C'était-elle qu'ils allaient finir par détruire à force de se faire autant de mal...
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Andreï Dimitrov
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The soul's escaping, through this hole that it's gaping. This world is mine for the taking. Make me king, as we move toward a, new world order.
Ta main s’était glissée sur sa nuque. Tes lippes avait frôlé sa tempe. Tu l’avais senti étonnée de ce contact. Gestes si rares, si fugaces. Tant qu’elle s’était accrochée à toi l’espace de ces quelques secondes. Profitant de cet instant éphémère qui ne se reproduirait pas avant bien longtemps. Tu n’avais pas été élevé dans la profusion de sentiments. Loin de toi les effusions. C’était comme un interdit. Dur et brusque. La violence t’avait bercé depuis ta plus tendre enfance. Le vice avait été ton tuteur alors que ton innocence s’était enfuie lorsque tu avais vu le sang filer de la nuque de ta mère. Ton géniteur ne faisait qu’encourager tes élans de violence. Une colère permanente grandissait dans tes veines. Tu te sentais supérieur à tous car tu pensais avoir vécu des choses que personne ne pouvait comprendre. Tu avais vu la vie s’en aller. Tu avais vu la morte prendre place. Le désastre des Dimitrov étaient une toile tissée de mensonges, de violence, de haine. Personne d’autres que ton sang ne pouvait réellement comprendre. Dimka était le mieux placé. Seulement, les grandes familles russes étaient souvent pleines de secrets et de fureur. Alors d’autres personnes vivaient des choses similaires et alors il était possible de trouver en l’autre un complément.
Tu observais les doigts fins et agiles de Lou s’évertuer autour de ta main. Elle cherchait à panser les plaies. Qu’elles soient charnelles ou mentales. Les cicatrices, quant à elles, restaient. Toujours. Comme une trace indélébile de souvenirs troubles pour se rappeler à toi dans tous les moments de ta vie. Tu finis par lâcher le morceau. Ces pensées si nauséabondes qui te tourmentent à présent depuis plusieurs jours. « Je serais là, je serais toujours là, même si ta magie déconne vraiment tu sais? Ça changera rien pour moi, tu seras toujours le même. Mais... Ne devrais-tu pas en parler à la médicomage de l'école? Es-tu sûr que ça pourrait être lié avec les bruits qui court? » Tu te laissais tomber en arrière sur le lit, laissant retomber ta mai blesser sur les draps.Tes yeux fixèrent le plafond sans qu’une parole ne s’échappe de ta bouche. Tu n’en avais absolument aucune idée. Comment pouvais-tu en avoir une ? Les bruits de couloir devenaient de plus en plus important. Et tout ce que tu avais entendu était en train de t’arriver. A toi. Un sang-pur. Comment pouvais-tu perdre ta magie alors qu’il n’y avait qu’elle qui avait coulé dans les veines de toute les générations de ta famille ? Seule ta soeur était une batarde sortie d’une relation hors mariage. Tu ne comprenais pas comment cela pouvait te tomber dessus. Ca va aller, disait-elle.Tu hochais le visage lentement de droite à gauche. Non cela n’irait pas. Tu étais l’ainé d’une famille pro sang-pur. Qu’adviendrait-il de toi s’il venait à apprendre ce qui t’arrivait ? Si tu perdais réellement tout tes pouvoirs, te réduisant à l’état d’un simple cracmol ? Tes paupières se fermèrent. Comme pour tenter d’arrêter le cheminement de tes pensées sombres. Tu ne t’imaginais pas sans magie. Perdre l’essence qui fait que tu es ce que tu es. Comment affronter le monde sans elle ? Non. Tu ne pouvais même pas l’envisage. L’imaginer était une sombre torture. Douleur hideuse se glissant dans ton échine avec le vice d’une liane en lierre qui s’accroche et qui détruit tout sur son passage. Tu passas alors tes mains sur ton visage. « Lou… tu crois que mon père va réagir comment s’il apprend que je n’ai plus de magie ? » Le ton de ta voix était agressif. « Ca n’irait pas bien, Lou. Arrête de te voiler la face. » Tu pris une inspiration. Tu te redressais. Tu était tellement en colère que tu t’en prenais à elle sans le vouloir. « Excuse moi… Je crois que c’est la première fois que je ressens ça. » Ca. Sentiment d’impuissance. De perdre de contrôle. De peur. Voila ce qui se cachait derrière le ça. La crainte, la peur de l’inconnu. Et si cela commençait par une perte de pouvoir, qu’est-ce qu’il pouvait advenir ensuite. Une chose était certaine, il ne resterait pas passif. Non. Clairement, il ferait ce qu’il pourrait pour comprendre ce qui lui arrivait. Et il ne resterait pas sans magie. Il préférait mourir que de terminer comme une loque sans pouvoir. « Putain, je crois que je flippe. » Il se mit à rire. Un rire amer et trouble tant il avait du mal à l’admettre, mais c’était pourtant bien la peur qui le contrôlait. « J’en ai parlé à personne. » Tu savais que tu pouvais compter sur elle pour ne rien délivrer. Elle était une tombe gardant soigneusement tous tes secrets. Et elle en savait énormément sur toit. Mais celui-ci était peut-être l’un des plus lourd que tu avais posé sur ses fragiles épaules. Tu pris une profonde inspiration. Non ça n’irait pas bien. Et ce n’était que le début.
ou se sentait en cet instant tellement désespérée pour son meilleur ami et impuissante... Il pouvait être si dur, parfois injuste, prétentieux ou même arrogant quand il s'y mettait et jamais, non jamais elle n'aurait pu croire qu'elle pourrait le voir craquer ainsi... Andreï était l'un de ses repères parce qu'elle s'était imaginé que jamais il ne pourrait craquer ainsi, qu'il ne pourrait jamais rien lui arriver et qu'il ne laisserait jamais rien arriver à Lou... Pourtant il venait de lui avouer qu'il avait peur... Lui Andreï Dimitrov que rien ne pouvait effrayer, perdre ses pouvoirs semblait être l'exception finalement. Lou ne s'offusquait pas du ton qu'il prenait envers elle, pouvait-elle finalement comprendre? Ils étaient tous les deux fils et fille de ministre de la magie russe, la seule différence c'était que sa famille à elle était totalement dissoute, elle était l'unique héritière... Pourtant le poids qu'elle avait sur les épaules ne lui semblait pas aussi lourd que ce que pouvait porter son ami... Si les choses avaient été différentes, si sa famille était toujours en vie, si son propre père était encore ministre, serait-elle dans le même état qu'Andreï? Le père de ce dernier ne serait pas encore ministre d'ailleurs est-ce que cela aurait changé la vie du garçon? Tellement de choses auraient pu être différente mais, le destin avait voulu que ça se passe ainsi, Andreï connaissait la vie qui avait été arrachée à Lou et elle se demandait si ses épaules frêles auraient pu supporter ce que lui endurait depuis tout petit... Lou ne savait pas quoi dire, comment rassurer le garçon qui ne montrait jamais aucune faiblesse? La jeune fille n'était pas préparée à cela, pourtant elle ne pouvait pas le laisser ainsi, elle ne supportait pas de le voir dans cet état... Elle n'hésitait qu'un seul instant avant de venir s'allonger à côté de lui, elle se mordillait la lèvre un moment sans être sûr de savoir réellement s'y prendre. Elle se penchait vers lui, sa main venant se poser sous sa nuque à lui afin de l'attirer vers elle.
"Viens-là..." Murmurait-elle tandis qu'elle plaçait sa tête à lui dans son cou, ses petits bras venaient alors l'entourer glissant sur son dos, bien entendu elle n'en faisait même pas le tour mais, cela suffisait. "Je ne dirais rien." Elle savait qu'il devait le savoir mais, elle cherchait à le tranquilliser, ce n'était vraiment pas le moment pour qu'il pète les plombs... Lou ne disait plus rien, devenant totalement muette elle ne faisait que tracer des symboles au hasard sur son dos afin de l'apaiser, de faire taire cette peur qui semblait le terroriser. Elle ne savait pas vraiment qui s'accrochait à l'autre car dans la peur qu'il la repousse ses bras se tenaient tout de même assez fermement à lui... Parfois il n'y avait pas besoin de parole, juste du réconfort... Elle ne savait pas combien de temps ils restèrent ainsi, peut-être même qu'Andreï c'était endormi mais, elle ne pouvait pas le savoir, elle restait ainsi, autant de temps qu'il aurait besoin d'elle, besoin de son soutient, parce qu'elle était ainsi Lou et qu'elle ne pouvait pas le laisser souffrir de cette façon... Son cerveau ne cessait de tourner de virer cherchant une solution sans en trouver... Elle espérait au fond d'elle qu'il se soit trompé, que sa magie ne réponde pas pour une autre raison que le fait qu'il soit contaminé, pas parce qu'elle le verrait différemment non mais, parce que cela avait tellement l'air de lui tenir à cœur... Et il n'avait pas tort sa famille n'allait très certainement pas voir tout ça d'un bon œil... Quoiqu'il en soit elle serait là Lou, quoiqu'il lui arrive elle ne lui tournerait pas le dos.
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