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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
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Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
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Mise au point [Thomas]

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Mise au point
“Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ?.”
La silhouette se détachait de la grande porte de Poudlard. Rabattant sa capuche sur sa tête, elle laissa son regard perçant aller de droite à gauche. Elle ne pouvait se permettre d'être suivie. Parce que cela voudrait dire qu'elle allait devoir semer l'importun, lui inventer une histoire pour qu'il lui lâche la grappe. De toute façon, elle avait quelques récits en stock, au cas où on lui demanderait où elle allait. Personne n'irait vérifier, après tout. Au pire des cas, elle réussirait à mener les choses comme bon lui semblait. Si importun il y avait, elle serait en retard pour la mission qu'elle s'était fixée. Pour une fois, le Ministère ne s'était pas immiscé dans ses petites affaires. Elle avait été envoyée à Poudlard pour résoudre une affaire qu'on lui avait attribué. Mais celle-là, celle qu'elle s'apprêtait à faire, n'était en aucun cas l'apanage de Kingsley Shacklebolt et de ses sbires.
Il n'y avait aucun importun aux alentours. Juste quelques animaux qui voletaient ou quelques lapins qui s'égaraient dans le parc. A quelques pas de là, le saule cogneur laissait ses branches onduler doucement sous l'effet d'une petite brise nocturne. Par les quelques fenêtres ouvertes transperçaient la lumière et des éclats de voix ou de rire. De temps à autre, un hibou venait s'engouffrer dans une des ouvertures illuminée pour en ressortir quelques secondes plus tard. Lenora observait ce bal si commun de la vie et se sentait rassurée de ne pas en faire totalement partie. Pas ce soir en tout cas. Vu qu'ils semblaient tous si occupés, elle esquissa quelques pas et s'engagea sur le chemin la menant au portail de l'école. Rapidement, elle mit de la distance entre elle et le Château, jusqu'à l'avoir dans le dos et deviner le chemin la menant à Pré-au-Lard devant elle.
Au bout de quelques minutes, marcher dans le noir commençait à l'étouffer un peu. Elle avait l'impression qu'un monstre rampant aller venir lui attraper la cheville, comme lorsqu'elle était emmitouflée dans sa couette quand elle était petite et que son pied dépassait de ses draps. Elle entendait des bruits étranges autour d'elle. Pourtant, elle savait très bien qu'il ne s'agissait que d'animaux. C'était monnaie courante après tout. Déjà, quand elle était petite, et qu'elle se levait en pleine nuit pour aller dans le jardin, ou quand elle était en camping en pleine campagne, souvent, elle sortait au-dehors, respirer la nature endormie, profiter de ces quelques instants volés à la barbe de ceux qui roupillaient tranquillement. Ils ignoraient tellement de choses, des choses qu'elle, elle savait. Elle avait tant de fois aperçu des yeux brillants dans l'obscurité, vu tant de lapins insouciants détaler lorsqu'elle tentait de s'approcher d'eux, observé tant de chevreuils traverser innocemment les champs derrière la maison. En plein jour, tout ça se tapissait entre les arbres, sous la terre, invisibles aux yeux du commun des mortels. Alors, Lenora se rappela de ces nuits où elle s'était sentie si puissante face à cette autre vie, si sereine, si détendue. Et toutes ces petites peurs nocturnes s'étaient évaporées.
Néanmoins, le bout de sa baguette s'illumina faiblement. Elle avisa les murets de pierre bordant le chemin menant au village sorcier et s'assit sur le bord. De nouveau, elle laissa son regard fureter autour d'elle. Un coup d’œil à la montre, nouveau furetage visuel. Non, il n'était pas encore là. Et ce n'était pas tout à fait l'heure non plus. Tant mieux, elle saurait le prendre sur le fait. Alors, patiemment, elle se redressa et se tint aussi droite qu'une statue. Quiconque passerait ici l'aurait probablement ignorée. Les quelques autres l'auraient prise pour un clochard et le reste aurait sûrement pensé qu'il s'agissait d'un assassin sous couverture.
Après de longues minutes, une silhouette se dessina au bout du chemin. Lentement mais sûrement, les yeux clair de Lenora suivirent sa lente progression. Voilà qu'il arrivait. Il était temps. Un semblant de sourire s'afficha sur ses lèvres et elle revint à sa position initiale. Lorsque la silhouette arriva à sa hauteur, elle osa enfin parler.
« J'ai cru que tu n'allais jamais arriver, Thomas. »
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❝Mise au point❞
Lenora & Thomas
Une fois de plus. Tu as désormais cessé de les compter. Peut-être ne vaut-il mieux pas. As-tu seulement raté ne serait-ce qu’une occasion de te rendre au Pré-Au-Lard et de risquer vos économies ? Probablement pas. Le jeu est un mal qui te ronge depuis déjà bien des semaines et tu y es désormais engouffré jusqu’au cou. Toi-même tu te surprends parfois à te retrouver devant l’entrée des Trois Balais. Il t’arrive de temps à autre de ne pas te souvenir à quel moment tu as quitté le château, les pas que tu as fait pour parvenir jusqu’à la table. Il y a quelques jours tu as même repris réellement conscience une fois que ta main droite s’est mise à jeter trois gallions au milieu des autres joueurs invétérés. C’est devenu une habitude, une part de ton quotidien, un automatisme et il est fort probable que te ne puisses jamais t’en défaire. Oui, le jeu est comme une drogue, un geste que tu fais désormais non pas parce qu’il continue de t’apporter les sensations que tu éprouvais lors des premiers jours mais que tu réalises parce qu’il fait partie intégrante de ce que tu es. Ce soir était l’un de ces moments. Tu viens seulement de réaliser que tu es au Pré-Au-Lard, ignores totalement quelles routes tu as pris pour y mettre les pieds ; et si une voix ne t’avait pas stoppé dans ton cheminement, tu te serais certainement réveillé une fois que la chaleur ambiante du bar ait réchauffé les rares parcelles de ton corps qui sont découvertes.

Tu ne t’es pas arrêté parce que tu as entendu ton nom. Non. Ce qui t’a interpellé est l’intonation, le timbre de la personne qui s’est adressée à toi. Tu as beau ne pas l’avoir entendu depuis près d’un an et demi, les syllabes ont immédiatement résonnées en toi, comme un signal d’alarme. Lenora. Tu as envie de faire comme si tu ne l’avais pas entendue ni remarquée, de continuer sur ta lancée. Une attitude puérile que tu n’aurais pas même eue à Poudlard. Tu fais partie de ces personnes qui ne cherchent généralement pas à éviter les conflits. Tu préfères, sans mauvais jeu de mot avec ta destination, poser cartes sur table, dire les choses et tourner la page. Mais ici c’est différent. Avec Lenora tu préfères fuir. Tu l’as soigneusement évitée depuis la rentrée, quitte certaines fois à te rendre dans ton logement de fonction et avoir une prise de bec phénoménale avec ta femme. S’en est arrivé à cette extrémité. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu crains l’avenir. Tu n’es pas prêt à lui adresser la parole sans que celle-ci ne dépasse tes pensées et tu pourrais anéantir une amitié qui dure depuis presque vingt-cinq ans. Tu n’as pourtant jamais été quelqu’un de très rancunier et t’évertues depuis ton plus jeune âge à être compréhensif, ouvert d’esprit. Mais en cet instant il t’est difficile de te rappeler que tu as un jour été comme ceci. Une douzaine de mots et te voilà déjà empli d’antipathie, de haine, de rage. Tu as envie de lui déverser tout ce que tu as sur le cœur depuis la bataille de Poudlard, tout ce que tu as gardé pour toi afin de préserver le faible fil qui vous lie encore.

Bien évidemment tu ne peux pas prétendre qu’elle n’est pas là. Pas après l’avoir regardée sans dire mot pendant environ deux minutes. Tu devines ton visage être impassible, ton regard être froid, à l’image de ton âme. Tu la contemples et tentes de retrouver la sorcière avec laquelle tu as passé la majorité de tes soirées durant ta scolarité. Tu recherches la camarade de Serdaigle avec laquelle tu as parfois ri en t’en péter les côtes. Tu recherches la grande amie, qui, malgré un an de relation ne t’en a jamais voulu de l’avoir quittée pour une autre. Elle te l’a prouvé par des milliers de choses, par des centaines de mots, des dizaines de regards. Elle tient à toi. Tu tiens à elle. Deux assertions dont tu n’as pas douté une seule fois. Pas avant l’an passé, pas avant qu’à tes yeux elle ne trahisse de par son pacifisme. Y-a-t’il seulement quelque chose qui puisse changer cela ? Tu en doutes et tu n’es pas certain d’être prêt à l’entendre de toute manière. « Tu m’attendais pour quoi ? Je crois que je suis assez transparent non ? Je n’ai pas envie de te parler, je n’ai pas envie de t’entendre te justifier. Quelle excuse est suffisamment bonne pour que tu ne viennes pas nous prêter main forte de toute manière ? La peur ? Tes fonctions de langue-de-plomb ? » Tu essayes de respirer un grand coup, de ne pas laisser toute ta rancœur t’échapper mais la revoir est comme un déclic et les souvenirs se bousculent dans ton crâne. « Bon dieu Lenora ! On a tous failli y passer. Et au final, si ça avait été le cas hein ? Tu crois que ta neutralité t’aurait été utile ? Tu crois que ça valait le coup ? Ne me répond pas, je n’ai pas envie de savoir. » Ce qui est probablement un mensonge. Bien sûr tu veux comprendre, mais la difficulté est de savoir si tu es prêt pour cela. Si tu seras capable de suffisamment t’ouvrir pour accepter ce qu’elle va te dire. Au fond de toi tu sais que la réponse à tendance à pencher pour le négatif. Malheureusement tu viens de te lancer dans cette conversation et tu as la sensation que votre amitié va finalement se jouer maintenant. A moins que tu ne puisses éviter le conflit. T’échapper d’une manière comme d’une autre. « Et puis comment sais-tu que je me rends ici ? ». Tu crains de connaitre la réponse et cela t’énerve déjà au plus haut point.




© Pando
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Mise au point
“Alors c’est ça être adulte, avoir un compteur qui affiche 210 et ne jamais dépasser le 60 ?.”
Lenora aurait tout aussi bien pu se confronter à un mur de granit, l'effet aurait été le même. Thomas s'érigeait en homme qu'il n'était pas ; enfin, dans tous les cas, elle ne l'avait pas connu comme ça. Il était loin du portrait que l'on brossait de lui. Il n'était plus cet homme jovial, amical, que l'on connaissait tant. Elle avait l'impression de se retrouver face à un parfait inconnu et ça l'attristait. Et tout ça, c'était en partie de sa faute. Si elle n'était pas devenue Langue-de-Plomb… Si elle n'était pas devenue Langue-de-Plomb, ils n'en seraient pas là. Elle se serait battue aux côtés de Thomas lors de la Bataille, elle aurait peut-être pu sauver son fils. Elle aurait peut-être pu sauver de nombreux inconnus. Dans l'ensemble, l'issue aurait été semblable. Mais si on se focalisait sur Lenora et Thomas… Leur amitié battait de l'aile depuis quelques années déjà.
Et les pots cassés ne peuvent jamais vraiment se réparer. Ils continuent de fuir.
Et Leno savait très bien que Thomas n'était pas du genre à oublier pour sauver une amitié. Oh non, au contraire, il avait cette tendance rancunière au fond de lui. Elle ne pouvait que le comprendre. Elle aurait été aussi dans son cas, si on était venu à lui tourner le dos à un moment fatidique. Mais ce qu'elle n'assumait pas, c'est qu'il rejetait sur elle la faute du décès d'Alan. Ou, tout du moins, c'est comme ça qu'elle le ressentait. Elle voulait bien accuser les autres maux, mais pas ça. Oh non. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle se serait sacrifiée pour sauver le jeune homme. Son soutien le plus précieux, son plus grand allié, n'existait plus. Tout ça par sa faute, s'en était allé.
« Tu n'es qu'un crétin, Miller. Tu penses sincèrement que j'aurais fui devant ça, que la peur m'aurait poussé à me cacher dans un coin et faire dans ma culotte ? Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Auquel cas tu aurais su que j'aurais largement préféré venir me battre à tes côtés plutôt que de devoir travailler pour le Ministère. »
Elle n'avait pas prévu de réagir de la sorte. Peut-être était-ce le coup tiré dans le pied, elle s'en fichait, à vrai dire. Thomas persistait à croire que c'était de sa faute si Alan était mort. Elle avait maintes fois tourné dans sa tête toutes les façons de lui dire qu'elle n'y était pour rien. Le résultat était toujours le même. Ça lui faisait mal. Horriblement mal. Alors, elle repensait à ses petites fioles de pensine, cachées dans une de ses valises, fermée à double tour, elle-même enfermée dans une armoire. Un jour, quand tout cela sera terminé… Thomas accepterait-il de la suivre, de les voir ? Comprendrait-il enfin son absence brillante lors de la grande Bataille ? Sincèrement, elle en doutait. Depuis le décès de son fils, il était plongé dans une dépression si profonde qu'elle-même ne le reconnaissait plus. Il noyait son désespoir dans des choses qui le dépassaient. Et elle, Lenora, était impuissante pour l'aider à s'en sortir.
« Bon sang, Thomas, tu crois que je serais partie sans dire au revoir si j'avais eu le choix ? Tu penses que ? Non en fait, tu sais quoi ? Tu as raison. Vas-y, pars, je ne te retiens pas. »
Elle s'assit en tailleur sur le muret, malgré l'inconfort évident de la chose. Elle s'apprêtait à l'ignorer, mais le fait est qu'il était là, devant elle et qu'elle ne pouvait ignorer sa présence. Elle ne pourrait jamais l'ignorer. Thomas était une part de sa vie aussi importante qu'un frère ou une sœur. Ses yeux se fermèrent tandis qu'elle essayait de calquer les battements de son cœur sur sa respiration. Quand enfin, la danse frénétique dans sa poitrine se fut calmée, elle rouvrit les paupières et fixa Thomas.
« Viens t'asseoir, Thomas. On doit parler. »
© Mister Hyde


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