Speed Dating (Aliénor, Oktavia et Mikhaïl)

Oktavia était actuellement dans son lit, elle essayait vainement de dormir mais malgré tout elle ne cessait de songer à tout ce qui s’était passé dans sa vie, comment cela pouvait s’arranger maintenant ? Elle ne comprenait pas comment Teo pouvait prendre le parti de cette « fille », pour rester poli… Il était SON ami et pas le sien, décidemment elle ne faisait que de lui gâcher la vie, après avoir détruit sa famille, il fallait, en plus de cela qu’elle lui « vole » son ami d’enfance… Enfin à force de maugréer elle n’arrivait pas ou plus à dormir, de ce fait elle se décida à descendre dans la salle commune. Ici, elle trouva un jeune homme, qu’elle avait déjà vu quelque part, sûrement à Durmstrang ainsi qu’une jeune fille. La rouquine ne s’était pas vraiment fait beaucoup d’amis, Teodor en était un évidemment, mais elle s’éloignait un peu de celui-ci à cause du fait que lui s’était rapproché de Mila. A vrai dire, auparavant Teodor n’était pas seulement qu’un ami pour elle, mais bon passons sur cette histoire. Et il y avait Alexandra, ou plutôt Lou, l’amie qu’elle avait perdu de vue mais maintenant qu’elle l’avait retrouvé, elle ne la lâcherait plus, loin de là cette idée. Enfin pour le moment, elle était partie dans sa vendetta contre cette fille, peut-être à tort, mais pour le moment elle n’y pensait pas.

Bref, la voici dans la salle commune où elle salua d’un mouvement de tête les personnes qui se trouvaient ici avant de s’asseoir dans un canapé où son regard se braqua ensuite le feu de la cheminée et ses pensées continuaient alors de l’envahir, puis un bruit se fit entendre et cela fit sursauter la jeune fille qui était partie bien trop loin dans ses songes. La jeune fille qui se trouvait non loin d’elle leur affirma que cela venait de dehors. Effectivement, Oktavia l’avait elle aussi bien entendu. Elle savait également que le bruit ne provenait pas des dortoirs. Celle-ci n’attendit pas leur réponse pour s’éclipser en dehors de la salle commune pour aller voir ce qui se tramait. La rouquine n’attendit pas non plus très longtemps pour sortir, sur les talons de la brune pour savoir ce qui était à l’origine de ce bruit. Elle vit donc la jeune fille puis ensuite la chaussure qui se trouvait toute seule au sol, et le bruit ne s’arrêtait pas, d’ailleurs, il devenait presque plus assourdissant.

« Mieux vaut ne pas s’approcher. C’est sans doute Peeves », s’était exclamée la brune. Pourtant Oktavia ressentait une certaine « excitation » malsaine, l’envie d’y aller et de découvrir ce qu’il se passait. De ce fait, la rouquine la regarda avec un air de défis.

- Pourquoi ? Tu as peur de ce que tu pourrais découvrir ici ?

Puis elle détourna le regard pour le poser sur le garçon qui se trouvait ici en espérant qu’il partage son envie de découverte.

- Et toi, qu’en dis-tu ?

La tête pleine d'idées noires, je me tenais recroquevillé dans un coin. Le vent battait doucement mes cheveux tandis que mon esprit tortueux commençait sa lente mélodie. Les visions d'horreur transperçaient mon esprit. Elles s'animaient comme des petites chandelles. J'observais mon corps qui s’animait de la plus étrange des manières. Cela aurait pu être une crise d'épilepsie, mais j'étais bien conscient de mon état. J'entendis soudain du bruit. Je rampais tel le serpent vers un coin de la pièce pour mieux observer qui venait. Mon torse nu se confondait entre sueur et traces de griffures. Des griffures que je m'étais infligé pour m'apaiser l'esprit.

J'observais le sang sur mes mains avant de les essuyer sur mon torse, laissant de longue traînée rougeâtre sur le corps. J'observais les deux filles. J'avais réussi à taire les bruits de mon être et je m'étais lové d'une telle manière qu'on aurait pu me voir. Ce bruit, je l'entendais. C'était quelque chose d'étonnant et de fascinant comme si les dieux tentaient de nous envoyer un message. Je me levais doucement, tirant ma baguette dans une main. Je m'approchais du petit duo laissant mes yeux vagabonder pour apprécier la situation. Je fixais sans vraiment les entendre mes deux compagnons avant d'observer la porte. Soudain, je fus piqué au vif par la remarque de ma camarade de Serpentard. Si elle pensait que j'avais peur. J'avais vu des choses bien plus sombre que cette petite école dans ma vie.

« Si tu crois que ce genre de chose me fait peur, c'est que tu ne me connais pas. » J'avançais mon bras d'une manière sûre vers la porte. Je m'avançais parce que je n'avais aucune peur. Un guerrier n'a pas peur sinon, c'est un lâche et j'allais devenir le sorcier le plus puissant qu'on ait vu. Je le voulais et je le serai. Je posais ma main et je poussais doucement avant de lancer de me précipiter dans un rugissement de carnage dans le couloir, brandissant ma baguette pour lancer un sort et fermant mon poing au cas où la chose ou l'être serait trop proche. « Je vais réduire en poussière ! »