Ok, je devais avouer que tout n’était pas rose dans l’idée de laisser notre vie derrière nous, à Salem, mais l’effervescence de la Coupe du Monde de Quidditch c’était quelque chose ! J’avais jamais vu un truc pareil ! Alors que bon, de base, quand mon géniteur ambassadeur m’avait dit qu’on ne faisait que passer dans la nouvelle maison, le temps de prendre nos marques avant d’aller faire du camping à Pré-au-Lard, qu’en plus il allait falloir faire bonne impression bla-bla-bla pas faire de vagues bla-bla-bla, qu’il n’y avait même pas de matchs tout de suite, que l’équipe d’Espagne n’avait pas pu venir à cause de balais défectueux (Heureusement que les USA étaient là hein !), qu’il ne savait pas tellement combien de temps on allait rester, j’étais pas des plus jouasses… Vraiment… Mais alors l’arrivée dans le célèbre petit boui-boui transformé en foire médiévale pour l’occasion avec tout un tas de bidules-chouettes à regarder, de gens dans tous les sens, d’activités en tous genres, c’était la chose la plus cool que j’avais vu ! Ou en tout cas depuis un moment. Ca grouillait de partout et mes petits yeux curieux ne savaient plus où se poser. Peut-être sur les quintuplés hyper étranges qui parlaient un dialecte inconnu où les ‘r’ se roulaient mais qui n’avait rien à voir avec l’espagnol ? Ou bien sur ce qui ressemblait vaguement à des boîtes à musique et que chaque client tentait d’ouvrir sans jamais réussir ? (Perso, j’avais bien deux/trois idées sur la façon de déclencher le mécanisme secret qui devait ouvrir l’objet et en dévoiler son contenu mirifique mais bon, j’allais pas gâcher la mise en scène de l’artisan qui tenait le stand. Le pauvre, il avait certainement mis tout son argent et toute sa vie dans un fermoir original…) Ou encore sur les mille et unes gourmandises qui me tendaient bâtons et papiers en criant dans un dialecte sourd pour le commun des mortels : « MANGE-MOI ALICE ! » (ce dont ce bon vieux Lewis aurait été super fier, vous croyez pas ?)
Et dire que j’avais certainement pas vu la moitié du quart de tout ce qui se trouvait ici pour l’occasion. Si seulement j’avais une bonne excuse pour que ma mère accepte de me lâcher gentiment la grappe… >.> Ce serait tellement chouette de pouvoir se balader, flâner entre les stands, sans s’arrêter toutes les cinq minutes pour que mon père entame une discussion parfaitement inintéressante avec je-ne-sais-quel sorcier important, présentant sa femme radieuse et sa petite princesse polie. J’étais même parfois obligée d’échanger deux/trois mots avec d’autres enfants de bonne famille qui s’ennuyaient au moins autant que moi. C’était comme si on me tenait en laisse et qu’à seulement quelques centimètres de l’endroit où le mou me permettait d’aller se trouvaient des merveilles. J’avais beau être super sociable, je me sentais pas mal frustrée et je crois que ma manière de parler aux gens commençait à s’en ressentir vu les quelques regards auxquels j’avais eu le droit de la part de la Grande-Duchesse Douairière, aussi connue sous le nom de Maman. Ca sentait mauvais pour mon matricule tout ça… Mais soudain, un homme providentiel se permit une petite remarque.
Et qu’est-ce que cette grande fille fait pendue à ses parents avec autant de choses à voir à Pré-au-Lard? La réponse de ma mère fut aussi immédiate qu’inintéressante et négative, mais j’en profitais pour faire mes plus beaux yeux implorants, larmoyants, suppliants à mon père. … Oh ! Mais c’était un petit air hésitant que je voyais là non… ? Non ? Alleeeeez steuplaiiiiiiiit !!! Vous avez raison. Tu peux faire un tour Alice, mais ne va pas trop loin, d’accord ?
J’eus juste le temps d’entr’apercevoir le regard que lança furtivement ma mère avant de lâcher un ‘merci’ hâtif et de m’enfuir dans un mélange, qui se voulait contrôlé mais qui ne l’était pas tout à fait, d’excitation et d’opportunisme. Jsavais bien que mon père allait lui aussi avoir le droit à un sacré savon pour m’avoir laissée partir comme ça sans même demander l’avis de ma mère, mais bon vu comment elle me couvait, j’allais finir nonne moldue avant de voir un seul couloir de Poudlard si ça continuait…
Mes déambulations m’amenèrent d’abord devant un étalage où étaient proposées au moins des milliards de petites graines d’autres milliards de couleurs différentes qui pouvaient certainement faire pousser des milliards de plantes de toutes sortes. Si le vendeur tourne la tête… Ok c’est bon, j’en glisse une petite toute ocre en forme de pépin dans ma poche, ni vue ni connue, comme ça je commence bien ma carrière anglaise ! En même temps, c’était pas une graine qui allait ruiner le moustachu qui tenait le stand hein. Et dans une attitude tout ce qui avait de moins naturel au monde, je me dirigeai vers un coin de terre un peu tranquille entre deux maisonnettes pour commencer à creuser un trou. Bah oui quoi ! Il fallait bien voir ce qu’elle allait donner cette petite plante. Si ça se trouve, c’est une rose ! *.* De toute façon, vu le temps qu’on allait rester ici, j’allais bien finir par le savoir !
Niall O'Spéir
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
L'effervescence causée par la Coupe du Monde ne manque pas de réjouir Niall, surtout suite à cette étrange année passée à Poudlard. Si sa grand-mère n'a pu faire le chemin pour venir jusqu'à l'événement, il est bien heureux d'être avec ses amis et d'enfin pouvoir se promener en toute liberté. Pour un hyperactif comme lui, les règles strictes instaurées au château avaient étées plutôt difficiles à vivre. Désormais, il se trouve entouré d'encore plus d'étrangers qu'autre fois ; des sorciers venus du monde entier pour célébrer la même chose que lui : le Quidditch. Nul besoin d'en dire plus, Niall a déjà prévu faire toutes les activités possibles, passez ses soirées à la fête foraine ou à déambuler dans les rues de Pré-au-lard. Ses yeux brillent devant toute l'agitation. Il ne s'agit pas de sa première Coupe du Monde, mais celle-ci lui semble particulièrement magique. Peut-être est-ce parce qu'elle s'annonce bien, parce qu'elle porte un vent de renouveau. Peut-être parce que, contrairement à la dernière, les Mangemorts ne sont plus là pour tout gâcher.
Si l'on s'attend à voir l'irlandais courir dans tous les sens, on le retrouve toutefois immobile et silencieux, adossé à la boutique de sport où il vient de passer un long moment à s'informer à propos du Méduvent 15 qu'il souhaite très bientôt se procurer. Il observe le monde, sans s'imposer. Il est rare de le voir ainsi effacé, et pourtant, il apprécie le moment. Il est curieux, mais se délecte du chaos qui se déroule devant lui. Les stands remplissent les rues déjà étroites du village tandis que les sorciers se marchent sur les pieds. De nombreuses couleurs décorent les rues, toutes à l'image des différentes équipes de Quidditch. Niall ne fait pas exception à la règle, portant un haut aux couleurs de l'équipe d'Irlande. Un des élèves étrangers passe devant lui, arborant les couleurs de l'équipe de Bulgarie. Ce dernier l'ignore alors que lui décroche un sourire. Il aime bien l'équipe bulgare. La dernière fois, leurs mascottent étaient des vélanes, chose qu'il n'avait pas manqué d'apprécier. Est-ce encore le cas cette année, ou avaient-ils dû changer suite aux plaintes de certaines personnes qui criaient à la triche ? Ridicule. Niall ne voit en aucun cas comment la présence de ces demoiselles aurait bien pu être de la triche, sauf que Niall est plutôt naïf à ce sujet. Après tout, il ne vit pas l'ensorcellement que les vélanes provoquent sur les humains, qui forment la majorité de la société sorcière. L'hybride se perd dans ses prorpes pensées, se rapellant sa mère. Un pincement accroche son coeur. Cela fait de nombreuses années qu'il ne l'a pas vue, qu'il n'a eu aucune nouvelle d'elle ou de ses soeurs. S'il adore sa Grand-mère humaine plus que tout, il lui arrive de ressentir le manque de sa mère, de la vie qu'il menait avec les vélanes. Il lui arrive parfois de se demander comment aurait été sa vie, s'il était resté auprès d'elle. Aurait-il été à Poudlard ? Probablement, il était sorcier après tout. Vivrait-il encore dans la forêt, comme ses semblables ? Peut-être bien. Mais aurait-il connu Leilah ? La simple idée de ne jamais l'avoir connue briserait le coeur de Niall encore plus que sa mort.
Alors qu'il s'apprête à sombrer dans une mélancolie soudaine, quelque chose attire l'attention du vélane. Une odeur bien particulière, qu'il ne connait pas et qui pourtant, lui semble si familière. Cette dernière s'harmonise parfaitement avec l'odeur humaine qui s'y mèle, comme si elles n'étaient qu'une. Il relève les yeux pour voir passer devant lui une jeune sorcière, dont il ne voit point le visage. Serait-ce plutôt une créature quelconque ? Après tout, il ne les connait pas toutes, et elle avait une démarche plutôt étrange. Cette dernière disparait derrière un coin de maison. Sans trop se demander pourquoi, il décide de la suivre. Il ne voit personne près d'elle et croit qu'elle est peut-être perdue. Il ne faudrait pas la laisser se perdre encore plus... et surtout, Niall est curieux. Comme si elle avait également senti la demoiselle, sa rate sort le museau de sa poche, mais se résigne aussitôt, comme si elle n'avait pas aimé ce qu'elle avait senti. L'irlandais lui caressa la tête avant de porter son attention à nouveau vers la demoiselle. En tournant le coin, il voit la petite fille en train de creuser pour enterrer ce qui semble être une petite graine. Niall sourit. Elle doit avoir dans les dix ans, peut-être onze. Il s'assure de faire de bruit afin d'attirer son attention sans lui faire peur. Après tout, l'arrivée de Niall passe rarement inapperçue vue son habituelle énergie.
« Tu crois vraiment que c'est le bon endroit où enterrer ça ? Tu n'as pas peur qu'elle soit gâchée par tous ceux qui pourraient s'aventurer ici, ou bien que les propriétaires du terrain s'en débarasse ? Ou bien tu vis ici... ah oui tu dois probablement vivre ici ! »
Il sourit toujours. Quelque chose chez la demoiselle attise sa curiosité, et une telle chose le rend heureux. Découvrir, quelle joie.
« Moi c'est Niall... et toi ? Au fait, qu'est-ce que tu es en train d'enterrer ? C'est une plante magique ou une simple fleur ? J'adore les fleurs, si tu veux, je pourrai t'aider à la faire pousser plus rapidement ! Même, si tu veux, je peux t'en faire pousser une tout de suite, j'ai mon petit truc juste à moi. »
Niall s'emporte sur le sujet des fleurs, lâche son flot de paroles et oublie de poser la question qui ne le lâchait portant pas quelques secondes plus tôt. Qui es-tu ?
Alice Thears P.
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
On va pas se mentir, entre créature on se sent. Et j’avais senti que quelque chose s’approchait de moi un peu avant d’entendre le bruit qu’il avait fait. J’m’étais un peu raidie, mais rien de bien méchant hein, juste de quoi me tenir sur mes gardes au cas où un chien me sautait dessus ou un ours qui n’avait pas mangé depuis plusieurs semaines. Bon après un ours au milieu de Pré-au-Lard, il y avait de grandes chances pour que tout le monde crie. Bon après un ours dans une rue remplie, il aurait eue de quoi manger au lieu de sauter sur une gamine. Bon après un ours se baladant tranquillou-bilou comme ça, y’avait peu de chances. Bon après… Euh, au fait ? Y’avait des ours dans le coin ? Tu crois vraiment que c'est le bon endroit où enterrer ça ? Tu n'as pas peur qu'elle soit gâchée par tous ceux qui pourraient s'aventurer ici, ou bien que les propriétaires du terrain s'en débarasse ? Ou bien tu vis ici... ah oui tu dois probablement vivre ici ! Ah oui, la créature… Il sentait pas le carnassier d’ailleurs, ça devait pas être un loup-garou comme celui que j’avais rencontré au Massachusetts… Du coup je lui offre un grand sourire un peu exagéré peut-être, histoire d’être sympa et tout. En tout cas, si c’était un ours, il avait le visage étrangement doux. Un petit quelque chose de bizarre qui donnait envie de le regarder. Bah soit t’as une meilleure idée d’endroit et auquel cas jte suivrais partout, soit … Bah rien du tout en fait. Et non jvis pas ici non, jconnais même pas les proprios. Mais du coup, s’il croyait que je vivais ici, il m’avait pas vu voler ? Non parce que c’était surtout ça le fin mot de l’histoire ! Parce que bon si ça venait à l’oreille de mes parents, même juste une petite graine, un vol ça représentait certainement une interdiction de se balader seule jusqu’à mon entrée à Poudlard hein !
D’ailleurs, il y avait l’odeur d’une autre bestiole en plus de celle que j’avais déjà sentie sur lui. Ca sentait le rongeur. Il était mi-humain mi-souris peut-être ? Ca pouvait donner des hybrides un accouplement entre une souris et un humain ? Après ça pouvait être un animagus mais normalement, en forme humaine, y’avait aucune raison pour que je puisse le sentir. Il était bizarre quand même le ptit gars ! (Comment ça il était plus âgé que moi ?) Moi c'est Niall... et toi ? Au fait, qu'est-ce que tu es en train d'enterrer ? C'est une plante magique ou une simple fleur ? J'adore les fleurs, si tu veux, je pourrai t'aider à la faire pousser plus rapidement ! Même, si tu veux, je peux t'en faire pousser une tout de suite, j'ai mon petit truc juste à moi. Wouah ! Il était bavard lui aussi hein ! Et après ça parlait de moi ! Non mais franchement ! Mais… Il avait dit qu’il pouvait faire pousser des fleurs sur commande ou je venais de rêver ? *.* Avec des yeux tout brillants, je lui demandai donc. Tu sais faire pousser des roses ? Ou non, des orchidées ou mieux des iris ! Oui des iris ! Tu sais les faire pousser ? Genre les blancs avec les bords bleus là ? Ils sont vraiment trop mignons ! Un peu trop d’enthousiasme ? Euh, oui peut-être… Allez Lili, on se modère, d’ailleurs il avait demandé mon nom, non ?
Au fait, moi c’est Alice. Alice Faustine Thears Presa, avec les deux noms c’est important pour ma mère, et désolé si jte fais peur, je fais souvent cet effet-là, t’en fais pas. En tout cas, pour la graine, jsais pas du tout c’que c’est, à vrai dire, j’ai oublié de demander au marchand, j’étais un peu pressée de l’enterrer. Comment ça, c’était un gros mensonge ? Non mais j’allais pas raconter mes secrets à un mi-homme mi-lapin comme ça hein. Si tu veux, on passe un marché, tu m’aides à trouver un meilleur endroit, tu me montres tes talents de paysagiste magique et jte dis un poème sur les fleurs que je connais ! Bah oui, chacun sa spécialité, alors mi-homme mi-chinchilla, marché conclu ?
Niall O'Spéir
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
La gamine lui sourit, ce qui rend le blaireau heureux. Elle semble bien enjouée et ça ne manque pas lui faire plaisir. Si elle a une odeur bien particulière, ça ne semble pas lui poser de soucis. De simple vue, la demoiselle semble des plus normales. Serait-elle également une hybride d'une créature exotique ? Lui qu crpyait connaitre si bien les créatures magiques, surtout celles qui peuvent s'associer aux humains, il se retrouve pris au dépourvu. Peut-être n'est-ce en fait qu'une humaine au parfum particulier. Peut-être se trompe-t-il. Cela n'empêche pas le blond d'observer la demoiselle de haut en bas, comme pour trouver une réponse. Celle-ci ne tarde pas à lui répondre qu'elle ne connait pas les propriétaires de ce lieu. Bon, après tout, il s'agit d'un recoin plutôt petit, où les propriétaires ne doivent pas souvent se rendre. Dans le meilleur des cas, la petite pourra voir sa pousse grandir tout au long de l'été. De l'année peut-être même ? Habite-t-elle Pré-au-lard. Elle semble assez âgée pour être à Poudlard, sauf qu'elle n'y est pas. Entrera-t-elle en première année ? Il pense à trop de choses en même temps, l'irlandais. Il pense à toutes ces choses sans même prendre le temps de s'arrêter sur l'une de ses questions pour l'énonce à voix haute. Après tout, ce sont des questions plutôt personnelles et il est trop tôt pour les poser. De toute façon, la petit semble obnubilée par la simple idée qu'il puisse faire apparaitre des fleurs aussi facilement, ce qui lui éclairci le regard encore plus. C'était une de ses choses favorite, offrir une des ses créations aux autres, pour les rendre heureux. Alors un tel enthousiasme ne pouvait que le combler.
« Me faire peur ? Mais voyons, je ne vois pas pourquoi tu me ferais peur. Tu n'es pas comme les autres filles, je le sens bien, mais moi non plus, je ne suis pas comme les autres. Et c'est pour ça que je peux faire pousser des fleurs si facilement. Ma mère me l'a appris quand j'étais encore tout jeune, alors que je venais tout juste de faire mes premières démonstrations de magie.... Je ne suis pas encore capable de faire toutes les fleurs, et elles ne peuvent pas survivre bien longtemps si on ne les plante pas au bon endroit... Une iris bleue... c'est quelque chose de bien particulier que tu me demandes là ! »
La demoiselle ne manque pas de lui dire qu'elle n'a aucune idée de ce qui va sortir de cette graine, ce qui lui esquisse un sourire rieur. Elle devrait faire attention à ce qu'elle cultive, la demoiselle. Peut-être serait-il mieux de s'informer, avant de laisser la plante prendre vie. Les plantes, qu'elles soient magiques ou non, ne peuvent pas être utilisées aussi aléatoirement. Trop pressée ? Qu'est-ce qui peut être si pressant pour une jeune fille de son âge ? Il fronce les sourcils. A-t-elle acheté cette graine elle-même ? « Si tu veux, on passe un marché, tu m’aides à trouver un meilleur endroit, tu me montres tes talents de paysagiste magique et jte dis un poème sur les fleurs que je connais !» Alors, quelle idée qu'elle a là ! Elle est allumée la peut-être-hybride-d'on-ne-sait-quoi. L'irlandais lui fait un large sourire alors qu'il lui tend la main, prêt à faire cet engagement.
« Marché conclu ! J'ai bien envie d'entendre ce que tu me réserves... » Niall s'accroupi puis ferme les mains. « Je vais commencer par en faire une que je connais bien avant de te faire une Iris, okay ? Parce que je ne suis pas assez habituée et je ne voudrais pas que tu m'en crois incapable ! »
Il lui offre in clin d'oeil joueur avant de fermer les mains. Une petite lumière blanche se laisse voir entre ses doigts, avant qu'il ne relève les yeux vers la demoiselle. Il garde les mains fermées. Une odeur florale et délicate trace son chemin jusqu'à ses narines.
« Tu me dis un de tes poèmes et je te montre ensuite. Tu crois que tu peux deviner ce que j'ai fais ? »
Pour le moment, la fleur est toute petite, dissimulée entre ses deux paumes. Lorsqu'il ouvrira les mains, elle grandira, assez pour qu'il puisse la placer dans les cheveux de la petite Alice.
Alice Thears P.
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
Alors que le Père Castor des fleurs me contait mille histoires et réagissait aux miennes, je remarquais bien son regard brillant et ses grands sourires, il avait vraiment l’air super cool et… bizarre… Bah ouais pourquoi je m’attarde sur son sourire, moi ? Jmen fous pas mal, non ? Ou bien c’était un pouvoir spécifique aux humanis rodentibus (parce qu’un peu de latin, ça mange pas de pain), en plus d’avoir des incisives capables de modeler, découper, trancher, ils pouvaient peut-être attirer le regard. Bon, en tout cas, c’était ma curiosité qu’il réussissait à attirer avec tout ça et il allait falloir clairement que je fasse deux-trois recherches assez vite sur cette espèce mi-marmotte mi-jeune homme.
Me faire peur ? Mais voyons, je ne vois pas pourquoi tu me ferais peur. Tu n'es pas comme les autres filles, je le sens bien, mais moi non plus, je ne suis pas comme les autres. Et c'est pour ça que je peux faire pousser des fleurs si facilement. Ma mère me l'a appris quand j'étais encore tout jeune, alors que je venais tout juste de faire mes premières démonstrations de magie.... Je ne suis pas encore capable de faire toutes les fleurs, et elles ne peuvent pas survivre bien longtemps si on ne les plante pas au bon endroit... Une iris bleue... c'est quelque chose de bien particulier que tu me demandes là ! Oh ! Oh… Ok donc on pouvait déjà dresser un bilan de base : charme attirant – capacité à faire pousser des fleurs – incisives qui rongent. C’était marrant parce qu’à une caractéristique près, ça ressemblait quand même vachement aux créatures bizarres là, les vegan ou jsais plus trop quoi… J’avais lu ça y’a pas mal de temps mais j’en avais jamais croisé au Massachusetts. De toute façon, ça faisait certainement partie des espèces disparues ou qu’on trouvait plus qu’en Australie. Bah ouais, non mais franchement, une île avec autant de bêtes si bizarres, même les moldus devaient se douter qu’y’avait un truc pas net là-bas… Ah au fait… Bah en fait jparlais plus de ma tendance à être très bavarde… En tout cas si ta mère donne des cours, je suis preneuse hein ! Bon c’était une blague hein, jme doutais bien qu’il y avait deux trois raisons pour lesquelles eux ils pouvaient faire ça et pas moi. C’était comme la vraie chose qui m’avait mise au monde hein, elle m’avait filé deux trois trucs que les autres ne pouvaient pas trop faire.
Et en parlant de ça justement… Et qu’est-ce que t’entends par ‘pas comme les autres filles’ ? Bon, il était clair qu’il avait du sentir aussi que j’étais une créature un poil différente des petits sorciers qui perlaient partout dans les rues du ptit village de campagne, ou même une hybride si son odorat était assez développé, mais bon, je voulais savoir s’il savait ce que j’étais ou si je pouvais l’embobiner un peu. Pas que c’était un plaisir hein, mais bon ‘cache tes pouvoirs, n’en parle pas, fais attention, le secret survivra’, on connaît la chanson, les gars ! Bon en tout cas, quand le jeune créateur-créature s’accroupit après avoir accepté mon contrat sans engagement taux 0, je sentis clairement que l’odeur de rongeur n’était pas la sienne, mais celle de quelque chose qui était proche de lui, très proche… Et lui… Lui il sentait vraiment un truc bizarre, une odeur toute humaine et une autre que j’avais jamais senti avant. Je vais commencer par en faire une que je connais bien avant de te faire une Iris, okay ? Parce que je ne suis pas assez habituée et je ne voudrais pas que tu m'en crois incapable ! Ahlala l’ego… Bon qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse comme dirait ce bon vieux Alfred ! Et jparle pas du majordome de Batman hein, un peu de culture les enfants, voyons ! En fait jdevais avouer que j’étais tellement excitée à l’idée de voir ce qu’il allait faire apparaître entre ses mains que je répondis même pas et je fis que secouer la tête de haut en bas comme un marmot de quatre ans incapable de communiquer autrement que par une série de gestes exagérés tellement son enthousiasme est palpable.
Wouah ses mains s’illuminaient carrément et jpouvais déjà sentir l’odeur de la fleur. *.* C’était vraiment trop beau ! En vrai, jdevais avouer que j’étais un peu jalouse tellement c’était beau. Il voulait pas échanger ? Moi jlui donne les deux petites ailes inutiles et il me file son don de créateur botaniste, ok ? Tu me dis un de tes poèmes et je te montre ensuite. Tu crois que tu peux deviner ce que j'ai fais ? .*.* Ok ! J’en ai un parfait pour aller avec la graine de tout à l’heure stu veux ! Et me tenant droite, jouant avec le ton et les expressions de ma petite figure pour coller aux mots, je me mis à la tâche Parfois un enfant trouve une petite graine / Et tout d'abord, charmé de ses vives couleurs, / Pour la planter il prend un pot de porcelaine / Orné de dragons bleus et de bizarres fleurs. / Il s'en va. La racine en couleuvres s'allonge, / Sort de terre, fleurit et devient arbrisseau ; / Chaque jour, plus avant, son pied chevelu plonge, / Tant qu'il fasse éclater le ventre du vaisseau. Petite pause de circonstance, histoire de sortir de la tirade. La suite après ! Alors euh… Laisse-moi deviner… A l’odeur, je dirais… Une rose !!! Et pour la bestiole qui t’accompagne, je parie sur un rongeur ! Je crois que j’avais dis ça un peu au pif, du moins pour la fleur, et puis aussi parce que j’espérais un peu que ce soit une rose vu que c’était pas l’irys tant désiré. Alors, alors, j’avais raison ou pas ?
Niall O'Spéir
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
Bavarde ? Peut-être bien. Niall n'a pas l'habitude de trouver les gens bavards, et encore moins dérangeant quand ils le sont ! Au contraire, c'est normalement lui qui s'attire les réprimandes à trop parler, et ça ne l'a pourtant jamais arrêté. Il sourit à cette remarque. Tant mieux si elle l'est, elle ne sera pas réticente à lui parler. Apparement, elle n'a pas peur de discuter avec des inconnus, ce qui est une bonne chose pour Niall et sa curiosité. « Et qu’est-ce que t’entends par ‘pas comme les autres filles ?» L'irlandais se gratte la tête, un peu gêné. Il espère ne pas l'avoir vexée sans s'en être rendu compte. Souvent il parle, il dit tout ce qui lui passe par la tête sans se demander comment les autres vont réagir.
« Je ne sais pas trop, à vrai dire, mais tu me semble différente des autres, tu ne sens pas comme une humaine, du moins pas complètement. Je me trompe peut-être aussi, c'est peut-être un parfum que tu portes ou des vêtements faits dans un matériel particulier qui me donne cette impression. Ou peut-être t'es-tu aventuré un peu trop loin dans la forêt. Tu as quelque chose d'animal, jeune demoiselle ! »
Le blond lâche un petit rire amusé. Ainsi, il laisse voir qu'il s'agit là d'une bonne chose, à ses yeux, d'une sorte de compliment. Lui-même n'est pas humain, bien qu'on ne considère pas son espèce comme étant "animale". Seulement, il a cette grande affinité avec les animaux et créature que, pour lui, ce terme est plutôt flatteur. Il n'en demande toutefois pas plus. Elle lui dira bien elle-même ce qu'elle est, si elle le souhaite. Après tout, peut-être se pose-t-elle la même question à son propos. Si elle est hybride de quelque chose, elle remarque probablement quelque chose chez lui. En fait, la majorité des sorciers, même ceux entièrement humains, le remarquent. Les moldus également, mais eux appellent ça simplement "un fort charisme", inconscients de ce qu'il est réellement.
Niall est heureux. Il est heureux lorsqu'il voit les yeux de la jeune fille s'illuminer face à sa magie. Qu'est-ce qu'il pourrait demander de plus, que le bonheur de ceux qu'il croise ? Il écoute avec attention le poème de la demoiselle. Il est beau, et surtout, elle le récite sans mal. Éduquée, donc, Niall se sent prévilégié d'avoir une telle démonstration. Bien que lui-même plutôt cultivé à force de dévorer tous les livres qui lui passent sous le nez, la poésie est loin d'être son domaine de prédilection. Il ne connait pas ces vers qu'elle lui récite. Il lui demandera. Mais avant, elle veut la fleur, elle veut ce qu'il cache dans ses mains. Comme un jeu, une échange entre deux personnes qui ne se font pas confiance, il ouvre les mains, pour confirmer ce qu'elle disait : une rose. Seulement, elle n'est pas d'un rouge comme on peut s'y attendre. Celle-ci est d'un blanc légèrement cassé, dévoilant une subtile brillance dorée. La fleur s'agrandit jusqu'à ce que la tige soit plus longue que la main du vélane. D'un mouvement délicat, pour ne pas effrayer la petite, il tend la fleur pour qu'elle la prenne. Après tout, il serait un peu risqué de la mettre directement dans ses cheveux, vus les épines qui s'y trouvent.
« Tu es perspicace dis-donc ! La rose est l'une des fleur que j'aime le plus faire, elle est belle et forte à la fois. On l'admire, mais il faut savoir la manipuler pour ne pas s'y blesser. C'est une beauté de la nature. »
Pour Niall, les roses sont comme les femmes (les plus âgées comme les plus jeunes demoiselles), et il les admire énormément. Il ne l'exprime pas à voix haute, car il s'est déjà fait reprocher de sonner comme un dragueur, bien que ça ne soit jamais le cas. L'hybride glisse sa main dans sa poche pour caresser Leilah avant de la prendre et la sortir. Il la sent légèrement stressée et tente de la calmer. Une fois hors de la poche, la rate noire agite son nez en direction de la demoiselle, avant de grimper rapidement sur Niall pour se loger dans son cou.
« Je te présentes Leilah. Elle est gentille, mais je crois qu'elle a un peu peur de toi, elle... Il faut lui laisser un peu de temps, elle s'habituera. En attendant, tu peux bien me donner la suite de ce poème, non ? Je tenterai de te faire une iris par la suite, mais ne me juge pas si je n'y arrives pas ! »
Alice Thears P.
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
Oh voilà que le petit chat qui avait l’air trop sympa à me parler trop gentiment, à me sourire tout le temps et tout et tout se retrouvait gêné. Bah oui quelqu’un qui se gratte la tête avec un sourire un peu forcé, je reconnaissais bien là ce que j’avais provoqué et c’était à mon tour de m’en vouloir. Je ne sais pas trop, à vrai dire, mais tu me semble différente des autres, tu ne sens pas comme une humaine, du moins pas complètement. Je me trompe peut-être aussi, c'est peut-être un parfum que tu portes ou des vêtements faits dans un matériel particulier qui me donne cette impression. Ou peut-être t'es-tu aventuré un peu trop loin dans la forêt. Tu as quelque chose d'animal, jeune demoiselle ! Bon au moins il riait de bon cœur maintenant ! J’adorais ce type de personne qui parait toujours content, doux, qui ne se semble pas susceptible ! C’était vraiment trop bien ! Comme quoi, ma mère me disait toujours ‘parle pas aux inconnus’ ‘un jour tu vas tomber sur quelqu’un de méchant bla-bla-bla’, bah franchement si jpouvais lui amener Miall… Euh Niall, au moins ça lui clouerait le bec hein ! Il était pas comme tous ces gens importants là à qui jdevais dire bonjour et qui me regardaient de haut sans même pouvoir se mettre à ma hauteur ! En plus, jsuis sure, y’en a pas la moitié qui connaissent Aragon dans le lot. Ca se donne des airs d’autoroute mais c’est incapable de retenir deux vers. Au fait... Pourtant ma dernière douche ne remonte pas à si loin hein ! Humour magnifique Lili, tu t’étonneras toujours. En tout cas, je peux te retourner le compliment, tu ne sens pas comme les autres sorciers, mais je suis désolée, je n’ai rien droit de dire… Ce n’était pas par gaieté de cœur, mais bon ça faisait partie de mon histoire tout ça, et même s’il avait l’air d’être le garçon le plus gentil du monde, je ne le connaissais que depuis quelques minutes, hein !
En tout cas, pour ce qui était de la fleur, de savoir ou pas quelle créature magique il était, ça changeait rien, c’était franchement le truc le plus cool du monde. Non mais c’est vrai quoi ! Faire apparaître des fleurs dans ses mains ! Comme ça. *.* J’arrivais pas à m’en remettre. En plus, il avait l’air tellement content de me montrer ses talents, j’allais pas lui faire une tête de déterrée (Jeu de mot floral ma caille) alors que j’étais la petite fille la plus enthousiaste du monde rien que quand on me proposait une glace que j’avais jamais goûté. Ah ! AH ! Il se décide à ouvrir les mains et… c’est… une rose… UNE ROSE !!! *.* Ouiiii une roooose ! J’avais deviné !! J’étais vraiment trop forte franchement ! Tu es perspicace dis-donc ! La rose est l'une des fleur que j'aime le plus faire, elle est belle et forte à la fois. On l'admire, mais il faut savoir la manipuler pour ne pas s'y blesser. C'est une beauté de la nature. .*.* Un peu comme les femmes. C’est ma mère qui dit ça hein, ou Ronsard, Mignonne allons voir si la rose toussah toussah, même si bon la comparaison est un peu plus pessimiste pour le coup. Bah oui, ça restait une espèce de mise en garde pour une jeune fille belle parce qu’en gros la vieillesse ça rend moche. Donc Ronsard n’aimait pas les vieilles marquises, et franchement c’est pas hyper sympa de sa part je trouve…
Bref, je récupérai précautionneusement la rose que me tendait Niall histoire de pas me piquer, et parce que bon même si j’étais un peu brute, je savais aussi la jouer en finesse et j’en profitai pour admirer sa belle couleur nacrée et ses reflets dorés, sorte de parure chryséléphantine. (Et ouais j’avais beau n’être qu’une gamine, j’en avais du vocabulaire ehoh !) Et c’est le moment que choisit HybrideMan pour glisser sa main dans sa poche et en sortir une petite bestiole trop mignonne type rat qui flippait sa maman. Bon, en même temps, c’était pas la première fois que des bêtes me craignaient. Après tout, les harpies ça restait des carnassiers, et même si je n’étais qu’une demi, ça suffisait à faire régner la terreur, même si, il fallait l’avouer, j’étais hyper mignonne moi aussi. Je te présentes Leilah. Elle est gentille, mais je crois qu'elle a un peu peur de toi, elle... Il faut lui laisser un peu de temps, elle s'habituera. En attendant, tu peux bien me donner la suite de ce poème, non ? Je tenterai de te faire une iris par la suite, mais ne me juge pas si je n'y arrives pas ! .*.* Bonjour Leilah. Promis, je ne vais pas te manger, j’ai plus trop faim pour aujourd’hui ! Au moins, lui il n’avait pas peur de moi, c’était déjà ça. Allez on se concentre… J’en étais où au fait… Alors… Euh… Bla-bla-bla… Ah oui - Tant qu’il fasse éclater le ventre du vaisseau. / L’enfant revient ; surpris, il voit la plante grasse / Sur les débris du pot brandir ses verts poignards ; / Il la veut arracher, mais la tige est tenace ; / Il s’obstine, mais ses doigts s’ensanglantent aux dards. / Ainsi germa l’amour dans mon âme surprise ; / Je croyais ne semer qu’une fleur de printemps ; / C’est un blan- Euh… Désolé … C’est un grand aloès dont la racine brise / Le pot de porcelaine aux dessins éclatants.
Je m’étais à nouveau mise droite, parce que bon il y avait une tenue à avoir quand on récitait des poèmes, même si bon, fallait avouer que quand je m’étais trompée, j’avais un peu lâché prise au niveau du maintien. C’était pas super de se tromper quand on récitait hein. J’allais devoir le réapprendre à nouveau cui-là, histoire de plus jamais me tromper. Avec une petite mine défaite j’annonçai alors, avant de sourire de nouveau hein, fallait pas déconner non plus ! Désolé pour l’erreur, c’est pas bien… Et c’est Le pot de fleurs de Théophile Gautier, un français du XIXe, type Baudelaire quoi ! Bon… C’est parti pour l’iris ? Bah oui jperdais pas le nord jeune botaniste qui portait les couleurs de l’Irlande ! D’ailleurs il allait falloir que je lui en touche un mot à un moment. En attendant l’iris, je tournais la rose entre mes doigts, en faisant bien attention d’éviter les épines.
Niall O'Spéir
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Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
Elle ne lui dit rien, elle garde le secret comme elle dit, mais elle donne toutefois raison au vélane. Du moins, il croit bien qu'elle vient de lui donner raison. Elle est différente, mais en quoi ? Qu'est-ce qu'elle est ? S'il est extrêmement curieux et qu'elle a entièrement piqué sa curiosité, la demoiselle. Sil est curieux, il reste respectueux et comprend bien qu'elle ne souhaite pas lui en dire plus. Un secret qu'elle a choisi de garder ou qu'on a forcé sur elle. Au moins, elle ne semble pas trop malheureuse de ce secret, il n'y a donc rien à s'inquiéter. Toutefois, le blond comprend qu'il n'aura pas de réponse à sa principale question. Dommage. Il la reverra probablement, et avec le temps peut-être aura-t-il gagné sa confiance. Pour l'instant, il va se contenter de la faire sourire, comme elle l'a fait en s'exclamant face à la rose qu'il vient de créer. Niall ne peut s'empêcher de sourire en retour. Les réactions du genre ont toujours été la raison pour laquelle il le faisait. Les plus jeunes, en plus, sont facilement impressionnables, même lorsque sorcières. Les nées-moldues, pour leur part, sont les plus émerveillées par cette magie. L'irlandais se rappelle encore la première rencontre avec sa cousine, où il lui avait montré ce truc. Ce fût dans la même année qu'il compris que c'était un truc bien particulier chez lui. Oui, avec un certain entrainement, les humains peuvent y arriver, mais jamais avec autant de facilité que les créatures de la forêt comme lui. « Un peu comme les femmes [...]» Elle lit dans les pensées, peut-être ? Serait-elle une sorte de créature télépathe, ou simplement l'âme poète comme elle a si bien sû le démontrer ? Niall opte pour la deuxième option. À sa connaissance, aucune créature magique ne sait réellement lire dans les pensées. Légilimencie ? Bien trop avancé pour une aussi jeune demoiselle ! Qu'elle soit simplement tombée sur la même analogie que lui, ça ne serait pas si surprenant. Il sourit encore. Il sourit facilement, le blond, mais jamais faussement. Cette honnêteté avec laquelle il exprime sa joie est digne d'un blaireau.
D'une oreille attentive, il écoute les paroles d'Alice, qui récite le poème avec un aise déconcertante, malgré la petite erreur - que Niall n'aurait jamais remarqué vu son ignorance vis-à-vis de cette oeuvre. Elle se tient bien, elle démontre une bonne présence pour une petite. À vue de nez, elle est probablement une fille de famille riche ou noble, ou les deux. Son nom, pourtant, ne lui est pas familier. Est-ce une famille que l'on étudie en histoire de la magie ou non ? Aucune idée.
« Alors là, tu m'impressionnes. Je lis beaucoup et je connais plusieurs choses, mais je ne saurais pas réciter aussi facilement un poème, surtout long comme celui-ci. Il est magnifique d'ailleurs. Et il n'y a rien de grave dans faire des erreurs voyons. Le meilleur moyen de s'en sortir, c'est de faire comme si ce n'en était pas une. N'hésite pas, fois toi confiance et fais comme si c'était tous les autres qui avaient tort ! Si tu as assez confiance, ils te croiront. »
Il lui fait un petit clin d'oeil comme s'il venait de lui révéler un de ses secrets, qui n'en est réellement pas un. Lui a tendance à se perdre dans ses idées, se mêler dans ses mots tellement il pense à vitesse double. Il a l'habitude de se tromper, de faire des erreurs mais de passer à la suite sans en faire de cas. Il ne faut pas se prendre la tête non plus quand même.
« C'est parti pour l'iris... Sauf que celle-là je ne la ferai pas directement dans mes mains, parce que c'est plus difficile, mais aussi parce que tu pourras la déterrer et aller la mettre dans un pot et la garder vivante plus longtemps. »
Sans attendre, l'hybride s'agenouille au sol pour y poser ses mains, formant une sorte de dôme. Leilah referme ses petites griffes dans le cou de Niall pour ne pas tomber. Il ferme les yeux pour se concentrer. Ça peut sembler ridicule, mais pour lui il s'agit d'un des meilleurs moyens de le calmer lorsqu'il perd la carte. C'est un moment paisible. Entre ses doigts, une petite lueur bleue se fait voir. Il croit qu'il saura faire exactement ce qu'elle souhaite. Au bout de quelques secondes, il sent des pétales lui chatouiller les paumes. Il ouvre donc ses yeux, puis ses mains, pour enfin découvrir la fleur : Il s'agit bien d'une iris, sauf qu'elle n'est pas parfaitement bleue, comme il l'aurait souhaité. Le bout de ses pétales colorées sont plutôt violettes claires. Un peu moins de rouge et un peu plus de brillance auraient étés nécessaires, mais ce n'était pas mal.
« Bon.... ce n'est pas parfait mais j'espère qu'elle te plait quand même...Je vais me pratiquer tout l'été, et si on se revoit, je t'en ferai une bleue ! »
Alice Thears P.
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
Bon, au moins, quand j’avais répondu que je pouvais rien dire, il n’avait pas insisté. Et ça c’était plutôt cool en vrai. Non ? … Oui c’est vrai, j’avais tellement de fois envie de tout lâcher comme pour désamorcer la bombe qui menaçait d’imploser à force de faire attention à tout, d’être sans cesse rappelée à l’ordre, mais alors je me rappelais ce que ma mère avait fait pour moi, l’impact que ça pourrait avoir sur la réputation de ma famille, sur le travail de mon père… Du coup, on se tait, on passe à autre chose. De toute façon, ça t’empêche pas de vivre Lili, non ? Bon. Alors on profite, il a pas insisté, on passe à autre chose, encore une victoire de canard. De toute façon, avec toutes ces histoires de fleurs et son côté tellement choupi-nounours qu’on dirait une peluche licorne colorée qu’on a envie de serrer et agiter en criant ‘Elle est trop géééééniale !!’, y’avait pas le temps de se poser plus de questions. Il souriait et riait tout le temps et franchement y’avait pas mieux pour passer un moment trop bien. En vrai, jsuis sure qu’il serait partant si je lui proposais un truc un peu fou comme - jsais pas moi - manger toutes les saveurs chez le marchand de glace ou faire un concours de qui allait le plus haut avec des balançoires ! … Euh… C’était ptet plus de son âge ceci dit… Valait ptet mieux que jgarde ça pour Hattie. Ou que jcommence à grandir hein parce que c’est rien bête d’avoir bientôt douze ans et de me comporter comme une toute petite fille.
Bref, après ma ptite erreur, Niall se comportait encore comme un gentleman. Alors là, tu m'impressionnes. Je lis beaucoup et je connais plusieurs choses, mais je ne saurais pas réciter aussi facilement un poème, surtout long comme celui-ci. Il est magnifique d'ailleurs. Et il n'y a rien de grave dans faire des erreurs voyons. Le meilleur moyen de s'en sortir, c'est de faire comme si ce n'en était pas une. N'hésite pas, fois toi confiance et fais comme si c'était tous les autres qui avaient tort ! Si tu as assez confiance, ils te croiront. C’était pas tout à fait faux, même si jdevais avouer qu’accepter de faire des erreurs, c’était pas mon fort hein, j’avais plutôt tendance à aller jusqu’au bout, à tenter d’approcher quelque chose de parfait ou en tout cas qui trouvait grâce à mes yeux (que j’avais très beaux d’ailleurs pour rien gâcher). Un grand sourire enjoué face au clin d’œil, j’avais l’impression d’avoir accès à une info confidentielle et ça c’était trop cool franchement ! *.* J’avais même envie de faire un check à la musaraigne apeurée pour fêter ça mais bon, à mon avis, c’était pas trop son délire. Jsuis pas sure de réussir mais jretiens le conseil. Jsuis plutôt du genre à refaire cent cinquante fois une chose pour réussir parfaitement. C’est pour ça que j’connais autant de poèmes, j’adore la poésie, du coup, je les apprends par cœur en les répétant tout l’temps. Et puis en les disant à haute voix, on les entend sonner, c’est beau. Et là, j’avais même pas besoin d’un miroir pour savoir que je souriais un peu béate. J’aimais tellement ça que j’avais tendance à en parler avec un sourire niais, et à en parler beaucoup. Beaucoup beaucoup beaucoup.
C'est parti pour l'iris... Sauf que celle-là je ne la ferai pas directement dans mes mains, parce que c'est plus difficile, mais aussi parce que tu pourras la déterrer et aller la mettre dans un pot et la garder vivante plus longtemps. Chic chic chic ! *.* Je fis un grand oui répétitif avec ma tête et un grand sourire. C’était vraiment trop bien ! Si ça se trouve, jpourrais lui donner un nom et l’amener à Poudlard et tout. Je le mettrais près de mon lit et chaque nuit avant de me coucher, jlui dirais ‘Allez bonne nuit Ebenezer ! Fais de beaux rêves avec du soleil, de l’eau et des copains/copines fleurs !’. Et la journée, avant de partir en cours, je le laisserais à côté d’une fenêtre et tout ! *.* … Mais au fait… Y’avait le droit à des plantes de compagnie au château ? Ah… C’est le grand moment… Je me baisse pour me mettre à sa hauteur et rien manquer de l’exploit du grand distributeur de plantes humain. C’est marrant, quand il ferme les yeux, il a l’air mega-serein. Ptet que c’était une forme de méditation. Et du coup, ptet que pour faire des iris, il fallait méditer. En tout cas, si ça rendait si tranquille, jsuis sure que ma mère serait super heureuse si j’en prenais de la graine. (jeu de mot floral bis repetita) Oh ! Au fait ! Y’avait du bleu là entre ses mains, non ? *.* En vrai, même la deuxième fois, c’était trop beau à voir. Oh ça y est ! C’était l’iris tant attendu ! O.O C’était. Juste. Trop. Beau. *.* J’avais comme une espèce de marsupilami qui faisait des bonds dans tous les sens entre ma poitrine et mon crâne tellement j’étais excitée, contente, impressionnée. Bon.... ce n'est pas parfait mais j'espère qu'elle te plait quand même...Je vais me pratiquer tout l'été, et si on se revoit, je t'en ferai une bleue ! .*.* C’est trop génial ! Franchement, jtenvie trop, merci merci merci !! Je lui sautai au cou pour le remercier manquant peut-être de lui faire perdre l’équilibre, ou de faire tomber Leilah Castor Junior, mais bon c’était mon côté un peu brutal… … Euh, au fait, c’était pas très digne ça. Très Alice, mais pas très digne. Du coup, on se replace aussi brutalement et on se calme Mademoiselle Thears Presa. Merci vraiment, c’est trop bien, j’aurais préféré mille fois savoir faire ça que… Enfin bon bref. En tout cas je la garderais précieusement. Et si ça se trouve, on se verra à Poudlard ! J’entre en première année là, j’ai un peu beaucoup hâte. Préféré mille fois ça plutôt que des ailes rachitiques, des ongles qui n’arrêtent jamais de pousser et un goût certain pour la viande crue par exemple ? Oui clairement oui, mais bon encore une fois c’était peut-être pas la meilleure chose à dire.
Niall O'Spéir
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Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
Définitivement, la petite fait tout pour le faire sourire. Son émerveillement, tout comme sa passion pour les jolies choses - particulièrement les fleurs - sait fait plaisir au vélane. À Poudlard, plus personne n'est émerveillé parce genre de magie, en plus de ne pas toujours être reconnaissant des petites attentions du genre. Non pas que Niall s'en rende vraiment compte, mais reste que l'enthousiame d'Alice lui fait chaud au coeur. Le climat d'après-guerre est encore bien présent dans le monde magique, bien que tous guérissent peu à peu de leurs blessures. La Coupe du Monde sait bien apporter du bonheur, changer les idées, mais cette jeunesse, cet enthousiasme que les petits sorciers et sorcières savent apporter vaut de l'or. S'il pouvait tous les acceuillir auprès de lui, Niall le ferait. Pour l'instant, il se concentre sur l'américaine qui lui fait face. Cette dernière, après s'être brièvement jetée sur lui, se reprend en main. Niall pose rapidement sa main sur Leilah pour s'assurer qu'elle n'est pas trop secouée. Tout va bien, elle a simplement décidé d'aller se loger dans sa poche. Heureusement, sous la peur la petite rate aurait pu mordre Alice. Valait mieux éviter. L'irlandais laisse tomber une gâterie au fond de la dite poche, pour la récompenser ainsi que la réconforter.
« Toi et Leilah, vous allez devoir faire meilleure connaissance un jour, sinon elle restera traumatisée à vie ! » Le blond sourit pour démontrer qu'il ne fait que blaguer. « Si tu aimes les plantes et les fleurs comme ça, tu dois probablement aimer les animaux aussi... quoi que certaines personnes qui aiment les animaux détestent la botanique. Sérieusement je ne comprends pas, les deux sont des beautés de la nature, faut savoir les aprécier. »
Oui, encore perdu dans ses propres réflexion, Niall met un moment à se taire, pour finalement écouter la jeune demoiselle. « Merci vraiment, c’est trop bien, j’aurais préféré mille fois savoir faire ça que… Enfin bon bref. En tout cas je la garderais précieusement. Et si ça se trouve, on se verra à Poudlard ! J’entre en première année là, j’ai un peu beaucoup hâte.» Alors c'est pour ça qu'elle est ici ! Pas seulement pour la Coupe, mais aussi pour venir étudier. Mais comment ça ? N'ont-ils pas d'école en Amérique ? Mais bien-sûr qu'ils en ont... Bon, ça doit être un autre des nombreux secrets que cache la petite. Après tout, l'hybride ne peut pas lui en vouloir, elle vient tout juste de le rencontrer et elle connait à peine ce qui l'entoure (ou est-elle sur ces terres depuis longtemps ?).
« Oh tu viens à Poudlard ! Tu vas voir tu va adorer ! Ne t'inquiète pas, tu vas apprendre à faire des choses comme ça... tu ne seras juste pas aussi douée que moi. » Légèrement moqueur, il est toutefois sans mauvaise pensée. « Ça fait trois ans que je suis à Poudlard. Si j'ai bien passé mes examens, je vais entrer en quatrième. Je sais c'est un peu bizarre parce que je devrais être bien plus avancé, mais avec tout ce qui s'est passé ici dans les dernière années j'ai manqué deux ans, que je dois reprendre. » Il se tait un instant, réalisant qu'il aborde un sujet bien triste et peu approprié à la discussion. Il se reprend après avoir mordu sa lèvre inférieure. « Ouais... um... Poudlard ! Alors, moi je porte le jaune, j'aimerais bien t'y retrouver aussi. Quoi que de ce que j'ai vu tu me semble plutôt être une bleue. Qui sait, je pourrais peut-être me tromper. Tu pourrais me surprendre chez les rouges ou les verts ! Personnellement j'aurais aimé être chez les Serdaigles, mais le Choixpeau a décidé autrement. Mais j'aime ma maison, et tous ceux qui y sont. J'espère que tu aimeras la tienne.»
C'est toujours triste, lorsque quelqu'un n'aime pas sa maison. Ces gens doivent certainement vivre dans une obstination incroyable, à nier qui ils sont vraiment. Car après tout, le Choixpeau ne se trompe pas, seulement les jeunes sorciers qui insistent pour se retrouver dans la maison de leur choix se trompent. Niall ose espérer qu'Alice ne sera pas de ce genre. Si elle ne connait pas trop les maisons, ce sera pour le mieux en fait, elle ne pourra pas avoir une idée faite d'avance sur ces dernières et se retrouvera tout simplement là où elle doit être. D'une manière ou d'une autre, peu importe la couleur qu'elle allait porter, le Poufsouffle applaudirait lors de sa répartition. Il irait la voir et lui offrira cette fleur parfaite, pour lui souhaiter la bienvenue.
Alice Thears P.
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
Après lui avoir sauté dessus de manière tout à fait subtile, jremarque bien les gestes qu’il fait pour rassurer le ptit rongeur type femelle qui venait de se réfugier dans sa poche. >.> Ouais comme d’hab, Alice, tu savais bien t’en sortir quand il s’agissait d’être brusque. En plus quand y’avait pas maman pour me surveiller et me réfréner, j’avais tendance à me lâcher un brin plus. A croire qu’il allait falloir faire un peu gaffe en entrant à Poudlard, histoire d’éviter la réputation bulldozer. ‘Fin c’était ptet trop moldu pour Poudlard, disons : Lili princesse dragon ! Ouais plus logique… Toi et Leilah, vous allez devoir faire meilleure connaissance un jour, sinon elle restera traumatisée à vie ! Jpeux pas empêcher un ptit rire amusé à sa blague, mais jme reprends vite. Elle va bien au moins j’espère ? Bah oui, jmen voudrais quand même d’avoir fait du mal à un pauvre petit être sans défense. U.U Ptit chat, c’était comme si un mastodonte lui était tombée sur le lard de manière aussi rapide que violente, fallait la comprendre aussi, hein ! Si tu aimes les plantes et les fleurs comme ça, tu dois probablement aimer les animaux aussi... quoi que certaines personnes qui aiment les animaux détestent la botanique. Sérieusement je ne comprends pas, les deux sont des beautés de la nature, faut savoir les aprécier. Ah mais ça j’étais 100% d’accord avec lui. Si t’aimais l’un, t’aimais l’autre. Après, j’avais beau les apprécier esthétiquement parlant, les étudier avec passion, les trouver choupi-trognons, eux avaient la plupart du temps plus de mal avec moi. Jsuppose que c’était logique après tout, entre ceux qui devaient songer que j’allais les maquer et les autres qui me prenaient pour une concurrente potentielle dans la recherche de victuailles, difficile de se faire des amis du côté des carnivores hein. On vit plus entre congénères. Et encore ! Ca dépendait les espèces. Pourtant, moi, j’avais pas envie de les manger quand je les voyais, même si bon, clairement, j’avais plus d’appétit pour une viande saignante que pour des brocolis… Mais bon, c’était tellement dégueu les brocolis ! >.> J’adore les bêtes comme les fleurs, même si elles me le rendent clairement pas souvent, hein, mais promis j’essayerais d’amadouer Leilah pour qu’on devienne copine !! Pas sure que ça marche, mais Niall était tellement cool lui, pour sur Leilah devait lui ressembler au moins un peu ! *.* Et du coup elle finirait pas comprendre que j’allais pas la becqueter, non ? Non ? oO
Bref, on vient vite au sujet de Poudlard, parce que bon faut avouer que jtourne pas mal autour de ça tellement j’ai hâte, hâte, hâte !! Oh tu viens à Poudlard ! Tu vas voir tu va adorer ! Ne t'inquiète pas, tu vas apprendre à faire des choses comme ça... tu ne seras juste pas aussi douée que moi. *.* Mes yeux brillent comme jamais. Ce serait trop cool ! Jprenais pas mal la petite moquerie gentillette parce que c’était clair que c’était un don particulier que j’aurais jamais. En vrai, j’espérais juste pas que ma magie disons ‘déficiente’ m’empêche de faire ce genre de trucs. Ah ça oui, faire des fleurs et des ‘lumos’ pour pouvoir lire le soir, c’étaient les deux meilleures choses au monde, le reste jle laissais aux vrais sorciers pas cassés d’une hybridité défaillante. Ça fait trois ans que je suis à Poudlard. Si j'ai bien passé mes examens, je vais entrer en quatrième. Je sais c'est un peu bizarre parce que je devrais être bien plus avancé, mais avec tout ce qui s'est passé ici dans les dernière années j'ai manqué deux ans, que je dois reprendre. Oh oui évidemment, les évènements britanniques, oui oui. Sale histoire les gars, sale histoire. C’est vrai que de loin, j’avais du mal à imaginer comment ça avait pu tous les affecter ici. Oui bon, on avait été touché aussi hein, mais quand on est pas à côté, c’est pas pareil. Bon y’avait bien les Shaw, Hattie partie en Australie avec sa famille, mais jlavais vu, moi, c’était pas idem. Non clairement jpouvais pas voir ce que ça leur avait fait exactement. Et puis rater des années, c’était pas glop. Moi déjà rentrer une année après ceux de mon âge, je trouvais ça damn injuste, alors bon ! Au moins, la bonne nouvelle c’est que j’étais dans la même année qu’Hattie ! *.* Pour elle, ça valait le coup d’avoir attendu un an de plus ! En tout cas, ça avait l’air de l’affecter, et du coup, moi aussi j’étais un peu triste pour lui.
Ouais... um... Poudlard ! Alors, moi je porte le jaune, j'aimerais bien t'y retrouver aussi. Quoi que de ce que j'ai vu tu me semble plutôt être une bleue. Qui sait, je pourrais peut-être me tromper. Tu pourrais me surprendre chez les rouges ou les verts ! Personnellement j'aurais aimé être chez les Serdaigles, mais le Choixpeau a décidé autrement. Mais j'aime ma maison, et tous ceux qui y sont. J'espère que tu aimeras la tienne. Hm… Rapide rappel dans ma mémoire pour associer les couleurs aux noms. Oui oui j’avais étudié l’Histoire de Poudlard et son fonctionnement avant de venir. A défaut de pouvoir visiter l’école, fallait bien amasser quelques trucs histoire de pas arriver totalement à l’aveuglette. Surtout que bon, la plupart des premières années, elles, avaient un ou deux de leurs parents qui y étaient allés. Donc bon, ils pouvaient d’avance leur donner des ptits tricks pour s’en sortir ! D’ailleurs, j’avais clairement hâte de voir à quoi ressemblait ce fameux Choixpeau magique… Owiii j’ai tellement tellement hâte si tu savais ! Alors… Hm… Le bleu c’est Serdaigle donc tu me vois dans la maison où tu as voulu aller, les réfléchis ou un truc du genre. Ça me va ! J’aimais tellement apprendre, c’était parfait ! *.* Et toi tu es donc chez les Poufsouffles ! Les loyaux, les constants ! Ouais ça te va bien, aussi ! Les rouges c’est Gryffondor et les verts Serpentard, j’ai tout bon ? Oh et en parlant de couleurs, tu s’rais pas un peu irlandais sur les bords, toi ? Sherlock au rapport. Quelle détective ! Non parce que clairement avec les couleurs qu’il portait, c’était hyper difficile à deviner. Après bon, il pouvait juste supporter l’équipe, hein. En tout cas, Serdaigle ou pas, j’espère que j’arriverais à me faire des amis, jsuis pas née ici moi, les autres ont une longueur d’avance… Réflexion mi-pour lui mi-pour moi, avec une moue pensive. En vrai, j’avais jamais eu de mal à me faire des amis parce que j’allais rapidement vers les gens, même si parfois j’en faisais flipper certains avec ma tendance à trop parler, à porter des lunettes de soleil pour protéger mes yeux fragiles, ou à me limer tout le temps les ongles pour calmer les ardeurs de mes serres… D’ailleurs encore un truc qui faisait flipper ma paranoïaque et magnifique maman. Au moins, j’étais sure que jfaisais pas flipper Hattie, y’aurait Abi aussi, et maintenant Niall. Ça va, j’étais plus si perdue finalement…
Niall O'Spéir
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
Bien-sûr, Niall n'a pas pensé que la petite ne connait pas encore Poudlard, qu'elle a un accent qui laisse entendre qu'elle n'est pas du coin. Heureusement, elle n'est pas née-moldue (sinon que ferait-elle à Pré-au-lard avant le début de l'école ?) et donc probablement pas entièrement perdue. Le vélane avait toujours connu le monde sorcier britannique, du moins sur papier. Il avait lu beaucoup sur Poudlard et ses environs avant d'arriver. C'était sa grand-mère qui lui avait obligé. Sa maman ne lui en avait jamais parlé, car elle n'y était jamais allée. Seuls les humains et hybrides partiellement humains s'y rendaient. Ils sont si prétentieux, à croire que leur magie est plus importante que celle des autres, disait-elle. Elle n'aimait pas trop les humains, la vélane. Niall, pour sa part, a une certaine vanité naïve face à son sang vélane, mais n'a aucune haine contre les humains. Au contraire, il aime tout le monde, ou presque. Et si la petite n'est pas entièrement humaine aussi ? Elle sent quelque chose de différent, justement. Peut-être a-t-elle étée élevée comme lui, loin de tout ce monde magique ? Eh bien non, Alice semble s'y connaitre un peu. « Owiii j’ai tellement tellement hâte si tu savais ! Alors… Hm… Le bleu c’est Serdaigle donc tu me vois dans la maison où tu as voulu aller, les réfléchis ou un truc du genre. Ça me va !» Au moins, elle est d'accord avec son choix ! Tant mieux, elle ne tentera pas d'influencer le choixpeau s'il en décide ainsi. « Et toi tu es donc chez les Poufsouffles ! Les loyaux, les constants ! Ouais ça te va bien, aussi ! Les rouges c’est Gryffondor et les verts Serpentard, j’ai tout bon ? Oh et en parlant de couleurs, tu s’rais pas un peu irlandais sur les bords, toi ? » Le blond ne peut s'empêcher de sourire à la remarque de l'enfant. Il baisse les yeux pour regarder ses vêtements qui affichent fièrement sa nationalité. Un livre grand ouvert, bien entendu. Il pend une seconde pour se rappeler que, si elle lui a donné son nom de famille, lui ne lui a rien dit à ce propos. Elle aurait rapidement compris, vu son nom typiquement irlandais. Comme si cela changerait réellement les choses, rien de ceci est un secret.
« Oui, et fier de l'être! Je suis né en Irlande, mais je crois que je ne suis pas entièrement irlandais. Ma mère vivait dans ce coin là mais je ne sais pas vraiment d'où elle venait en fait... je ne lui ai jamais demandé. Normalement, elle devrait être Bulgare, mais qui sait, peut-être pas. Elle parlait anglais, mais je ne me souviens plus de son accent. Mon père, lui, était un irlandais pur, tout comme ma grand-mère. C'est elle qui m'a appris un peu de gaélique ! »
Dévoiler sa vie en entier est tout naturel pour Niall, surtout lorsque l'on parle de ses origines. Ces histoires, elles sont faciles à raconter, contrairement aux histoires de guerre. L'irlandais oubliait parfois que de perdre sa mère avait été difficile, que de si peu connaitre son père est considéré comme anormal, problématique. Et qu'en est-il du reste ? « En tout cas, Serdaigle ou pas, j’espère que j’arriverais à me faire des amis, jsuis pas née ici moi, les autres ont une longueur d’avance…» Le reste, c'est ça. Niall non plus, s'est retrouvé dans un endroit inconnu lorsqu'il est arrivé à Poudlard. Il ne connaissait personne d'autre que sa famille, à l'époque. Pourtant, toout s'était très bien déroulé pour lui. Il ne doute pas une seconde qu'Alice se sentira comme chez elle, ou encore mieux.
« Oh ne t'inquiète pas, tu te feras plein d'amis. J'ai vécu isolé du reste du monde jusqu'à mes onze ans, et tout a bien été. Les maisons, c'est un peu à ça qu'elles servent aussi, à trouver des gens qui te ressemblent, avec qui tu vas passer tout ton temps. Et si tu n'y arrives pas, je t'aiderai. Tu sais, les humains sont faciles à amadouer, je te donnerai quelques trucs. »
Parce que oui, le Blaireau est encore convaincu qu'Alice n'est pas entièrement humaine. Ça le dérange de ne pas savior, l'idée ne cesse de lui revenir en tête. Et de même, il ne se cache pas sa propre hybridité, mais s'amuse bien à voir si la petite finira par deviner ce qu'il est. Cultivée comme elle l'est, elle devrait s'y retrouver rapidement. Ou elle irait demander à sa famille, peut-être. D'ailleurs, elle n'est pas accompagnée ?
« Dis, tu es ici avec tes parents, non ? Parce qu'ils vont se demander où tu es. Je peux t'accompagner jusqu'à eux si tu as besoin. Où tu préfère les fuir encore un peu ? »
Si Niall ne souhaite pas nécessairement terminer cette conversation, il sait ce que c'est, l'inquiétude pour ceux qu'on aime. Et puis, s'il voit les parents de l'hybride-qui-ne-veut-pas-l'avouer, peut-être saura-t-il découvrir ce qu'elle est.
Alice Thears P.
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Maison/Métier : Première année à Serdaigle Célébrité : Maisie la choupi Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017
Poudlard, Poudlard, Poudlard, du coup j’aurais jamais vu l’école qu’on avait à Salem, ou plutôt Ilvermony pour les intimes, mais bon vu que les fondateurs américains étaient un peu des fanboys de l’école écossaise, autant aller dans l’originale et pas la copy-pasta hein ! Et puis qu’est-ce qu’y pouvait m’arriver ici, hein ! J’étais en sécurité. Harry Potter, le célèbre cicatrisé, venait de faire le ménage. Plus de vilains. Plus de personnes avec des idées extrêmes. Plus de danger. Ouais ouais ok Salem c’était une vie bien tranquille aussi, mais bon hein, parfois c’était trop tranquille. Ptet que justement ça bougerait un peu plus en Ecosse. En tout cas, l’été fleurait bon le mouvement avec toute cette foule pour le mondial, donc bon si c’était pas de l’annonce pour une année du tonnerre, ça ! Et c’est pas pour me répéter Professeur X, mais y’a Hattie HATTIE quoi ! C’était auto-suffisant comme argument ! *.* Bon pour en revenir à Niall, on abordait ses origines irlandaises très, mais alors vraiment très très, bien cachées. Oui, et fier de l'être! Je suis né en Irlande, mais je crois que je ne suis pas entièrement irlandais. Comment ça se faisait qu’il en était pas sur ? oO Aaaah peut-être son hybridité… Ceci dit, jsavais pas d’où venait ma vraie mère non plus mais dans tous les cas, j’étais une salemite fière de ma ville, du Massachusetts, de la Nouvelle-Angleterre et même des USA au complet, hein ! C’était important d’aimer son pays, non ? Ma mère vivait dans ce coin là mais je ne sais pas vraiment d'où elle venait en fait... je ne lui ai jamais demandé. J’hésitais deux secondes à lui demander le fin mot de l’histoire sur sa maman, mais comme moi je disais rien, c’était pas trop du jeu… Donc Lili, abstiens-toi… Pour le moment en tout cas… Normalement, elle devrait être Bulgare, mais qui sait, peut-être pas. Elle parlait anglais, mais je ne me souviens plus de son accent. Il ne se souvenait plus de la voix de sa mère ? ‘Fin de son accent ? U.U Je trouvais ça d’une tristesse, j’en avais eu comme une boule d’un coup dans la poitrine, une sorte de truc qui m’avait enserrée. Bizarre… Mon père, lui, était un irlandais pur, tout comme ma grand-mère. C'est elle qui m'a appris un peu de gaélique ! Oooooh ça jconnaissais pas du tout comme langue, ça devait être hyper intéressant. Les langues avec le moins de locuteurs étaient toujours les plus intéressantes à étudier d’t’façon ! J’avais noté au passage qu’il avait dit que sa mère était certainement bulgare, une piste à creuser pour savoir d’où venait ce jeune homme plein de charme. Oh j’aimerais trop t’entendre parler gaélique un jour, j’ai jamais entendu !! Ouais j’étais mega enthousiaste mais en même temps, c’était toujours trop bien d’entendre une langue qu’on connaissait pas, non ? Ma mère vient d’Euskadie, le pays basque espagnol, et jsais dire deux/trois trucs, avec un accent assez mauvais mais bon... Si tu veux, on s’entraîne et quand on se revoit, en plus d’une nouvelle fleur et d’un nouveau poème, on se parlera un peu gaélique et un peu basque. Marché conclu ? De l’art et des mots ? Ça lui allait ? Non parce que pour moi c’était un carburant plus puissant que le pétrole ou la fission nucléaire pour les moldus. *.*
Bon et sinon les amis, on s’en fait à Poudlard ? Oh ne t'inquiète pas, tu te feras plein d'amis. J'ai vécu isolé du reste du monde jusqu'à mes onze ans, et tout a bien été. Ah bah tiens, ça correspondait plutôt bien à l’ambiance de la Nouvelle-Angleterre l’isolement… Même si bon, j’abusais un peu parce que Salem n’était pas la ville où y’avait le moins de sorciers quand même hein… Même si bon (deuxième du nom), j’avais passé la plupart du temps de mon enfance entre deux cours et deux bouquins, hein, c’est ptet d’ailleurs pour ça que j’adorais parler, j’en avais ptet besoin, hein. Les maisons, c'est un peu à ça qu'elles servent aussi, à trouver des gens qui te ressemblent, avec qui tu vas passer tout ton temps. C’était pas du communautarisme un peu sectaire de penser comme ça ? C’était pas hyper chelou de ma part de penser à des trucs comme ça à mon âge surtout ? oO Et si tu n'y arrives pas, je t'aiderai. Tu sais, les humains sont faciles à amadouer, je te donnerai quelques trucs. J’explose de rire en entendant la dernière phrase. Jpeux pas m’empêcher d’être d’accord avec lui en vrai. Bah oui, r’gardez-moi, ‘suffisait que je fasse la petite princesse bien élevée en société, et on m’appréciait, et du côté des enfants, fallait juste sauter dans tous les sens et proposer des jeux plus funs les uns que les autres, et ils étaient conquis. Non vraiment, les relations sociales, c’était du gâteau en vrai ! Ça c’est clair ! Suffit de jouer le bon rôle au bon moment et tout le monde est content ! Mais tu me rassures, merci, j’espère que jserai tout comme toi alors, t’es tellement chou ! Je t’appellerais à l’aide si besoin, promis ! Bon j’avais pas caché non plus qu’j’étais hybride parce que ça servait trop à rien, vu qu’il m’avait clairement cramé depuis le début. Et donc Niall avait vécu isolé, il avait quelque chose d’un charme particulier, il faisait apparaître des fleurs, sa mère avait certainement des origines bulgares, donc peut-être les créatures venaient de là… Mon enquête prenait ses formes, mais rien ne me venait sur le moment, j’étais sur plein de trucs à la fois entre le rongeur, son hybridité, Poudlard, le gaélique et les irlandais, Salem, mes parents ?
Dis, tu es ici avec tes parents, non ? Parce qu'ils vont se demander où tu es. Je peux t'accompagner jusqu'à eux si tu as besoin. Où tu préfère les fuir encore un peu ? Oh tiens, je les avais oubliés, eux ! J’imaginais clairement ma mère en train de se ronger les ongles jusqu’au sang en se demandant où j’avais bien pu passer depuis tout ce temps, surtout qu’elle avait pas l’air très jouasse à l’idée de me laisser faire un tour, au départ, donc bon, c’était ptet pas une bonne idée de tirer sur la corde trop longtemps, hein, de peur qu’elle ne cède. C’est tellement rare que jsois tranquille toute seule que je préférerais rester un peu plus ici à jaser ! Surtout vu comment il était hypra cool Niall *.* Mais après c’est pas sérieux-sérieux hein, j’en connais une qui va s’inquiéter et qui serait capable d’alerter tous les aurors présents à Pré-au-Lard. Et puis bon, on va avoir plein d’occasions de se revoir, non ? On avait fait des deals, non ? Il allait pas me laisser tomber hein ? Et t’en fais pas, je crois savoir où ils sont… A moins qu’il veuille m’accompagner pour rencontrer mes parents. Jlui avais dit qu’on était américain ? C’est ptet ça, en fait ils voulaient rencontrer des américains depuis sa toute jeunesse et moi jlui fermais des portes comme ça, sans autre forme de procès, c’était rien vilain quand même Lili hein… Ah ! Euh… Sauf si tu veux voir des américains en vrai hein… C’est rien bizarre comme personnage mais on s’y habitue vite, regarde tu t’es vite habitué à moi ! Petit rire. Sourire. J’l’aimais bien ce ptit Niall. (Ouais ouais jsais il était pas du tout petit par rapport à moi ouais…)
Niall O'Spéir
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Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année Célébrité : Thomas Brodie-Sangster Pseudo : Hess Âge : 29 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017
La langue de son pays, bien que partie intégrante de sa vie, ne fait pas de lui quelqu'un qu'il considère "billingue". Beaucoup diraient le contraire, sachant qu'il parle normalement anglais, mais qu'il parle le gaélique à son domicile. Il lit parfois des oeuvres dans cette langue. En fait, il sait très bien le parler, mais sa famille, sachant qu'il aurait un jour à s'intégrer dans le monde sorcier où l'anglais prédomine, lui ont principalement inculqué cette langue. Aussi ouvert qu'il l'est, parler l'irlandais devant d'autres personnes est une des rares choses qui le gênent. Voilà pourquoi il ne prétend pas bien connaitre la langue - ce qui est faux. « Oh j’aimerais trop t’entendre parler gaélique un jour, j’ai jamais entendu !!» Léger sourire embarassé. Il en a peut-être un peu trop dit pour son propre confort, chose qui lui arrive parfois. « On verra bien. »
Au fil de la conversation, Niall en apprend un peu plus sur les origines de la petite, sans toutefois savoir ce qu'elle a de spécial. Elle a bien fini par indirectement l'avouer, sans plus. Une chose est certaine, c'est que le vélane va rapidement se plonger le nez dans les livres pour trouver sa réponse dès son retour à l'école, car cette envie d'avoir une réponse ne le lâchera pas. Il faut avouer qu'il va être déçu, sachant qu'Alice n'est pas une hybride de celles qui sont habituelles - et donc proprement documentées. Avec tout ce qu'elle prévoit déjà - les poèmes, les fleurs, le partage des langues - a-t-elle prévu lui dévoiler ce qu'elle est, ou sera-t-il toujours un curieux insatisfait ? Seul le temps le dira. Pour le moment, le temps s'étire et Niall se doute que ses parents doivent la chercher ou s'inquiéter. La petite semble croire le contraire. « C’est tellement rare que jsois tranquille toute seule que je préférerais rester un peu plus ici à jaser !» Et donc, il est officielle que la demoiselle va revenir vers lui, probablement un peu pendant l'été et surtout lors de la rentrée. Le blond va certainement l'accueillir à bras ouverts. « Mais après c’est pas sérieux-sérieux hein, j’en connais une qui va s’inquiéter et qui serait capable d’alerter tous les aurors présents à Pré-au-Lard. Et puis bon, on va avoir plein d’occasions de se revoir, non ?» Okay, au final elle sait bien que rester trop longtemps loin de ses parents, à son âge dans un endroit comme celui-ci n'est peut-être pas la chose qu'ils préfèrent.
« Bien-sûr qu'on va se revoir ! Poudlard est grand, mais pas si grand non plus. Si on ne se voit pas d'ici la fin de l'été, je te verrai au bnaquet, avec un chapeau parlant sur la tête ! »
Niall rit légèrement. Se la répartition est une tradition, quelque chose que l'on prend pour acquis et normal, voire banal, il n'en reste pas moins absurde que ce soit un chapeau qui décide de l'avenir d'un jeune sorcier. Bon, c'est peut-être un peu poussé de dire "avenir", mais il n'en reste pas faux qu'à être dans une certaine maison, on développe certains traits qui lui sont associés, ça fait du sens. Pour sa part, l'irlandais avait même l'impression que chaque première année qui passait sous le chapeau pourrait se faire dévorer par celui-ci. Pour en revenir aux parents d'Alice...« Ah ! Euh… Sauf si tu veux voir des américains en vrai hein… C’est rien bizarre comme personnage mais on s’y habitue vite, regarde tu t’es vite habitué à moi ! ». Par ces paroles, le blond comprend que s'il rencontre ses parents, il n'en saura pas plus sur ce qu'elle est, car elle ne lui aurait pas offert d'aller les rencontrer si tel était le cas. Cela ne l'empêche pas vouloir garder un oeil sur elle.
« Bah tu es américaine toi, non ? Et je t'ai rencontré en vrai... à moins que tu ne sois pas vraie ! » Il lui offre un léger regard soupçonneux, en blague bien entendu. « Bon, allez je te ramène à tes parents question qu'ils ne croient pas que tu as volé cette fleur quelque part ! »
Si seulement il savait qu'en fait, sa recontre avec elle a justement débuté alors qu'elle était en flagrant délit. Sur ces mots, il accompagne Alice jusqu'à ses parents, avec qui il ne s'attarde toutefois pas trop avant de retourner au magasin de balai pour officiellement se procurer le Méduvent 15 qu'il veut tant.
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Parfois un enfant trouve une petite graine *.*. Niall