This is how you remind me •• Delilah

Belle et peut-être encore jeune femme qui travaille comme professeur de soins aux créatures magiques depuis maintenant près de un an et demi ans. Elle est née à Glasgow en ce beau jour qu'était le 15 mars 1968 en tant que sang mêlée ; à présent elle vit à Inverness. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était bon. Elle est plutôt calme, souriante, minutieuse, sociable, patiente mais aussi bornée, orgueilleuse, solitaire, craintive. Lorsque les dinosaures vivaient encore, elle s'est procurée une baguette faite en bois de frêne, mesurant vingt-six centimètres et contenant un crin de sombral. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un lièvre. La vision qu'il/elle a eu face au miroir du risèd : son père en parfaite santé. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Son père décédé, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Je trouve la situation déplorable. Tous ses gens qui perdent leurs pouvoirs doivent se sentir dépouillés de tout ce qui fait d’eux ce qu’ils sont. Je dois avouer que ça me rend aussi plutôt nerveuse. Je sais bien que je n’ai malheureusement aucun contrôle sur ce qui va se produire ou non dans mon cas, mais je n’ose pas imaginer ce que je ferais sans mes pouvoirs. Malgré tout ça, c’est la gestion de cette épidémie qui est le plus épouvantable. La quarantaine était une catastrophe et on a géré les gens comme s’ils étaient du bétail. Je ne traite même pas mes créatures de cette façon. C’était franchement honteux de voir ces gens attendre de cette façon. J’ai franchement eu de la peine. J’essaie de comprendre ce qui se passe, mais ça m’échappe complètement. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qui va se produire avec des pauvres sorciers, autant les adultes que les élèves. Que va-t-il advenir d’eux? C’est ce qui me dérange le plus dans tout ça, cette incertitude face à l’avenir. Je suis plutôt du genre à laisser-aller normalement, mais ça c’est tout autre chose.  

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Je ne trouve pas que rester enfermé dans son bureau est une bonne façon de bien gérer une situation de crise. Je dirais même plus, ce n’est pas une façon de gérer une école. Comment peut-il espérer gagner le respect des élèves et du personnel en restant dans l’ombre comme il le fait? Ce n’est absolument pas logique. Même le dernier des crétins peut se rendre compte de ça. Sa décision de faire une quarantaine, si c’est bel et bien son idée, n’était pas des plus judicieuses vu les circonstances. L’idée à la base est logique. Par contre, donner un peu de conforts aux sorciers enfermés aurait montré un minimum d’humanité et de savoir-vivre. C’est le genre de qualité qu’on recherche chez un directeur d’école. Un vrai meneur se faire voir par son équipage. Je me souviens que je voyais Dumbledore dans les couloirs. Nous le connaissions un minimum. Maintenant, mis à part le son de sa voix, le directeur est un parfait inconnu et ça ne m’inspire pas confiance.  

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Dans un autre contexte, j’aurais dit que oui. Quelle meilleure façon de faire découvrir le monde aux jeunes, de leur ouvrir l’esprit, de leur faire apprendre de nouvelles langues? Il n’y en a pas. Je le sais, je l’ai fait. Cependant, avec cette épidémie, ça ne peut que rendre la situation pire qu’elle ne l’est déjà. Les voyages entre les pays ne font que rendre la situation plus difficile à gérer et les gens sont plus à risque d’être malade. Je ne comprends pas ce que cette décision cache, mais ce n’est pas net. Aucun sorcier avec un peu de sens n’a pu se dire que dans un contexte de maladie, un échange entre les grandes écoles d’Europe était sécuritaire.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Je n'étais pas dans le pays lors des évènements. Par contre, j'aurais été du côté du phénix. Je me trouvais en Roumanie pour faire une étude sur les dragons. Si seulement j'avais été présente...si seulement.

Pour les professeurs : Je tenais à avoir ce poste. Je voulais me rapprocher de mon père, je devais me rapprocher de lui. Aller à l'extérieur m'avait coûté pas mal. Mon style de vie avait fait un temps, mais je devais passer à autre chose. Je me suis donc présentée à l'entretien sans trop savoir qui allait être devant moi. Je ne l'ai tout de même pas su plus tard, j'ai vu des lèvres serrées, quelques traits tirés, mais rien de plus. Alors mademoiselle Clifford, que nous vaut votre visite ? Je vois sur votre C.V. que vous n'êtes jamais vraiment restée sur place. Pourquoi ce changement ? Ce sorcier avait le mérite d'être clair et direct. Effectivement, je m'étais toujours promenée autour du globe, depuis ma sortie de Poudlard, pour faire de la recherche, étudier les créatures magiques dans leur environnement. J'avais énormément voyager, mais maintenant j'avais besoin d'autre chose. Comment lui expliquer ça ? Eh bien, en voyageant j'ai accumulé énormément de savoirs. J'ai publié deux livres, mas je crois que la meilleure façon de partager mes connaissances serait en enseignant. Et puis, il y a longtemps que je n'ai pas eu de vrai chez moi. Ça va me faire du bien de me poser quelque part. C'était la plus pure vérité . J'avais bonne réputation dans mon domaine, j'avais énormément voyagé et j'avis des connaissances sur les créatures magiques  en écrire des dizaines de bouquins. Je n'en avais écrit que deux : un sur le comportement des sombrals et leur caractéristiques et un sur les êtres de l'eau. À mon avis, celui sur les sombrals était nécessaire vu leur réputation, mais ça c'est une autre histoire. Malgré toutes les connaissances auxquelles vous faites allusion, pensez-vous pouvoir les adapter à une jeune clientèle ? Bien sûr que je le pouvais. C'était un désir profond que j'avais. Tout à fait. L'environnement ici est très riche et les sujets pourraient être multiples. Quand on est vraiment passionné, les savoirs ne peuvent que se transmettre. On fait tout pour se faire comprendre dans ces conditions. Je n'avais jamais expérimenté l'enseignement en tant que tel. J'avais mon brevet et tout, mais je n'avais pas encore exercé. J'avais préféré approfondir mes connaissances, réellement connaître les créatures dont j'allais parler au lieu de seulement me fier à ce qui se trouvait dans les bouquins. Je voulais pouvoir connecter avec elles, les comprendre et me faire comprendre. Sans ça, je ne croyais pas pouvoir bien faire mon travail. Les animaux terrorisés en classe ne faisaient pas bon ménage avec des jeunes sorciers hyperactifs et peut-être eux aussi effrayés. Côté créatures...avez-vous des idées en tête pour ce que vous voulez faire ? Facile celle-là. Eh bien, je tiens à leur parler des sombrals, surtout qu'il y en a des apprivoisés ici, c'est une occasion en or. Même chose pour les êtres de l'eau. Ces sujets sont bien-sûr pour les élèves un peu plus vieux. Il y a aussi les billywigs, les botrucs, les strangulots...j'ai plusieurs idées en tête. Il y avait tellement de possibilités. La question aurait plutôt dpu être ce que je ne veux pas faire. Je me suis adossée à ma chaise et ai observé l'homme devant moi. Pourquoi restait-il dans l'ombre ? Je trouvais ça étrange et ça me mettait mal à l'aise. C'était peur-être son but pour ce que j'en savais. Vous êtes une sorcière très intéressante mademoiselle Clifford, je crois que vous seriez un bon atout pour l'école. Nous vous enverrons les informations sur la rentrée durant l'été. C'était tout ?  Merci monsieur le directeur.  J'ai tendu la main vers le sorcier, mais il a tout de suite retourné sa chaise vers le mur derrière lui pour m'indiquer que l'entretien était terminé. Plus ça allait, moins j'appréciais l'homme. Travailler avec lui allait être inconfortable...au moins je ne passerais pas mes journées avec lui. J'ai ramassé mon sac et suis sortie du bureau avec l'esprit tranquille. Je revenais aux sources enfin.

ϟ Ton pseudo : Delilove ϟ Ton âge : 25 ans ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Qui ne le connaît pas . ϟ Ton avis sur mumblemumps : C'est le plus beau. ϟ Le mot de la fin : J'ai un peu moins la trouille maintenant.

Il était une fois, moi. Il n'y a rien de bien digne de mention durant mes premières années. Ma mère était sorcière, mon père un moldu très ouvert d'esprit. Il est tombé sous le charme de ma mère vers la fin de l'adolescence et ils ne se sont plus jamais quittés. Quand je dis charme, je parle de sa personnalité incroyable et son physique à tomber par terre, pas un vrai charme. De toute façon. Elle n'en avait pas besoin. Une chose en entrainant une autre, j'ai fini par arriver dans le décor. Ainsi donc, je suis née il y a de ça 33 ans, le 15 mars 1968 à Glasgow, en Écosse. Ma mère se nommait Millicent et mon père Baxter. Ce jour-là, mon père tenait la main de ma mère de toutes ses forces et était plus en état de panique qu'elle. Que voulez-vous, c'est souvent ce qui arrive malheureusement. Les femmes sont beaucoup plus zen face à un accouchement que les hommes. Les hommes pataugent dans l'inconnu alors que les femmes...eh bien les femmes savent d'instinct ce qu'elles doivent généralement faire. De toute manière, le docteur était là pour les guider. J'ai été le premier enfant de ce couple qui fut des plus heureux.

Mon père était vétérinaire. Ceci étant, j'ai grandi entourée d'animaux, nous avions deux chiens et un chat, et je passais beaucoup de temps à la clinique de mon père. J'allais à l'école moldu, pour la forme. Disons que dans le quartier où nous vivions, si une gamine n'allait pas à l'école ce n'était pas normal. J'avais de bonnes notes, mon père m'aidait à m'appliquer dans mes devoirs, en sachant très bien que je ne suivrais pas un cursus normal dans mes études, j'allais aller à Poudlard, comme ma mère. Mis à part aller à l’école, nous passions souvent du temps avec le frère de ma mère et sa famille. J’aimais beaucoup mon oncle Jack et sa femme. J’aimais surtout voir mon cousin James. Nous passions les grandes fêtes ensemble, Noel, Pâques…tout ça. Ils habitaient loin, mais leurs visites étaient toujours festives. Entre temps, en période sombre est arrivée. C’était la panique un peu partout dans le monde magique. Ma mère espérait que nous passions inaperçus dans le quartier moldu où nous habitions. Je ne me souviens pas vraiment de cette période, j’étais si petite. C’est mon père qui m’a raconté. Le temps passant, c’est comme prévu que j'ai reçu, à onze ans, ma lettre m'invitant à aller étudier dans cette école de magie. Ma mère m'avait préparée à ce moment et mon père était fier et triste de me voir partir au loin. Le grand moment est finalement arrivé et j'ai pris le train vers mon futur.

Arrivée à la cérémonie de répartition, je repensais à ce que ma mère m'avait dit à propos des maisons. Chacune représentait des spécificités des élèves qui y entraient. Je me sentais beaucoup plus interpelée par Poufsouffle. La maison des gens justes et loyaux, qui aiment travailler et qui sont patients. Je me retrouvais dans cette description. Comme je l'espérais, je me suis fait envoyer, par le Choixpeau, dans cette maison. J'étais dans ma nouvelle famille. J'ai grandi et je me suis épanouie à travers ces gens qui, comme moi, prônaient les mêmes valeurs, à peu de choses près du moins. Nous nous acceptions comme nous étions. Il y a toujours quelques moutons noirs dans les troupeaux, mais on ne peut rien y faire donc bon. Je devenais une sorcière performante et appréciée de tous.  

J’ai vécu ma vie rondement à Poudlard et mon cousin James y était en plus. Disons que ça m’a beaucoup aidée à me familiariser avec les lieux. Sans dire que j’étais asociale, j’étais plutôt timide et discrète alors avoir James de mon côté m’a plutôt aidée à rencontrer des gens. J'ai continué ma vie à Poudlard. Je me suis concentrée dans mes études, performant à mes B.U.S.E. et en me rapprochant de mon enseignant de soins aux créatures magiques. Cette femme était merveilleuse, calme et douce, toutes les créatures vivant dans les environs l'aimaient. C'est là que j'ai su que je voulais faire comme elle et elle-même se doutait de mes projets. Je venais l'aider régulièrement et je me rendais compte qu'elle me transmettait un peu son savoir pour qu'éventuellement je puisse moi-même l’utiliser. Qu'en sais-je ? J'ai donc fini ma scolarité concentrée sur mes études, avec mes copines de l'époque et avec une passion grandissante pour ma vocation qui m'apparaissait de plus en plus clairement.

J'ai fini ma scolarité avec les honneurs et je devais quitter ma deuxième famille, ce qui me rendait assez nostalgique des années que j'avais passé là. Par contre, il fallait que j’aille de l'avant. Je savais ce que je voulais faire de ma vie. Après ma scolarité, j'ai un peu bossé avec mon père à sa clinique pour ma familiariser avec les créatures non magiques et ensuite je suis partie visiter le monde.  Je suis allée voir des dresseurs de dragon en Roumanie dans la grande réserve qui y est située. Je suis aussi allée aux Pays de Galle pour voir les Verts Gallois et au Pérou pour y voir les dents de vipère, en Suède pour les Suédois à museau court, en Espagne pour le Boutefeu et au Portugal pour les Portugais à museau court. Je suis aussi allée voir des licornes en Grand-Bretagne et j’ai vu des sombrals dans leur habitat naturel. Cette créature était vraiment fascinante. Je l’ai tellement aimée que j’ai décidé d’écrire un livre sur elles. Mais avant d’en dire plus, vous allez surement me demander : Mais Delilah, il faut avoir vu la mort pour voir les sombrals. Moi de vous répondre, eh oui tout bon. J’allais chez ma grand-mère moldue et je suis entrée chez elle à toute vitesse, mes parents me suivant quelques pas derrière moi. Ma grand-mère était décédée sur le sofa.  

Ceci étant dit, je ne ferai pas un compte rendu détailler de mes voyages, j'en aurais pour des jours entiers à tout raconte. J'ai voyagé d'un endroit à l'autre durant plusieurs années, en apprenant plus sur ces créatures qui me fascinaient. Entre temps je revenais toujours voir mes parents et j'aidais mon père à sa clinique vétérinaire pour comprendre aussi les animaux. Elles ne sont pas si différentes après tout. J'étais très bohème, je me promenais au gré de mes envies, transplanant à ma convenance, prenant l'avion de temps en temps pour essayer, pourquoi pas. J'avais pensé continuer encore un moment à explorer comme. J'aimais être sans attache, ne pas avoir d'attente. Cependant, j'ai dû arrêter mes voyages. Ma mère contactée un jour pour me dire que mon père était malade. Je me trouvais en Ouganda à ce moment-là. J'ai pris de la poudre de cheminette pour rentrer chez moi le plus rapidement possible. C'était assez, je devais aider ma mère à s'occuper de mon père et je voulais passer le plus de temps possible avec mon père avant son décès. Le cancer des os est assez fulgurant. La fin pouvait arriver rapidement. Je devais abandonner mon style de vie. Ça ne serait probablement pas facile de rester toujours au même endroit, mais pour mon père je ferais n'importe quoi.

C'est donc à 32 ans que je suis allée à Poudlard poser ma candidature pour y travailler. Je comptais profiter de la réouverture de l'école pour m'y faufiler, si c'était possible. J'étais plutôt chanceuse, encore une fois, parce que je connaissais un membre du personnel. James était présent et ça me faisait plaisir. Nous nous étions rapprochés lors du décès de sa mère. Ma mère a pris soin de lui et nos familles se sont beaucoup rapprochées à ce moment. Avec mes voyages et ses voyages, nous avions perdu un peu le contact, mais nous allions pouvoir reprendre nos vies comme avant. Je le considérais plus comme mon frère que comme un simple cousin. Ma vie d'enseignant stable avait commencé au beau fixe et j'espérais pouvoir continuer encore. Je ne bougeais plus autant qu'avant, mais j'appréciais la proximité de ma famille.

Je suis allée me présenter aux centaures qui vivaient dans la forêt interdite et ils se sont révélés être merveilleux pour parler sérieusement, quand ils vous acceptent à tout le moins. Ils m'avaient acceptée. J'ai pu me rapprocher des licornes de la forêt interdite  J'ai appris à connaitre la plupart des créatures qui vivaient dans les alentours du château et je peux dire que je me sentais complètement à ma place parmi celles-ci. Elles ne demandent qu'à vivre paisiblement leur petite vie, tout comme moi.