Matthew Joseph Lynch Ϟ Emperor's new clothes

La normalité, qu'est-ce que c'est pour vous ? Naître dans une famille, avec un papa et une maman. Avoir un frère ou une sœur. Grandir entouré d'amours, de ces petites joies du quotidien qui forme des souvenirs que l'on aime se rappeler aux repas de famille. De réussir à l'école, avoir de bonnes notes et son diplôme. Se marier et avoir des enfants à son tour, recréant ainsi ce cycle que l'on appelle la vie. Eh bien, effacez tout et l'on recommence. Je m’appelle Matthew Joseph Lynch Junior, Fils de Matthew Lynch et Millie Jugson, tous deux mangemort. Alors pour ce qui est de l’amour est la joie, je crois que c’était loupé pour moi dès mes premiers cris. Le peu d’amour que j’ai connu vient de ma mère, qui a essayé de m’élever comme un enfant normal, mais tout en m’apprenant les bases pour devenir un parfait petit soldat au service de Voldemort. C’est donc dans la magie noire que j’ai grandie, et pour seule compagnie ma nourrice, car j’ai la chance d’être fils unique. Une chance, car je ne supporterais pas que mon frère ou ma sœur vive dans cette famille, et en même temps, une malédiction, car j’aurais aimé tromper la solitude et l’ennuie avec un membre de ma famille. À la place, je trompe ma solitude avec ma nourrice, qui m’a beaucoup appris, les échecs par exemple, ou l’acceptation de soi. Car depuis tout jeune, j’ai su qu’un truc n’allait pas avec moi.
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1981 - À 11 ans, j’ai reçu ma lettre pour poudlard. J’ai ressenti un vent de liberté, une renaissance, j’allais enfin quitter cet endroit qui m’a vu grandir. J’allais enfin vivre loin de mon père. Ce dernier a vite compris que j’étais différent des autres enfants et que devenir un Mangemort n’allait pas être ma voie. Sauf que pour sauver la lignée des Lynch, il faut que je devienne à mon tour un Mangemort, quand l’heure sera venue. Mais j’ai vite compris le mal dans lequel mes parents baignés, et mon père a bien compris que je ne suivrais pas la destinée qu’il a tracée pour moi depuis la naissance. J’ai eu le droit aux pires punitions, à coup d’endoloris quand je ne lui tenais tête. Car malgré mon jeune âge, j’avais un sacré caractère. Et ma mère assistée a tout cela sans pouvoir faire quoi que ce soit. Elle pansait les blessures du mieux qu’elle le pouvait et rien que pour ça, je la remercierais jamais assez. Poudlard est donc pour moi, mon échappatoire, ma chance de fuir et de vivre ma vie sans crainte.
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Sans surprise, une fois arrivé à l’école, j’ai eu ce sentiment de renaissance, de liberté. Le choixpeau m’a envoyé chez les verts, rassurant mes parents. Au moins de ce côté-là, mon père n’aura rien à redire. D’ailleurs, le fait que je sois à Serpentard, l'a fortement calmé les premières années de ma scolarité. Il était presque un père normal… Mais je suis resté sur mes gardes. J’avais de bonnes notes, quelques amis, mais il me manquait quelque chose. J’ai mis du temps à comprendre, c’est en tombant sous le charme d’un ami en quatrième année que j’ai compris. Et j’ai décidé de tout cacher, à mes amis à une exception, à mes professeurs, et à ma famille… Surtout ma famille. J’ai commencé à aller aux réunions avec mon père à ce moment-là. J’ai tout fait pour m’intégrait, mais ce n’était pas moi, je ne pas faire de mal à une mouche ! J’ai donc fait semblant encore une fois, pour éviter la colère de mon père, et de ne pas faire honte à ma famille. C’est un an plus tard que j’ai su ce que je voulais faire de ma vie. Devenir Auror, combattre le mal qui règne dans ce monde. Et cette année-là, j’ai rencontré quelqu’un, j’ai rencontré la personne qui a changé ma vision du monde et retourné le mien. J’ai rencontré Arès.

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1991 -
Mon Cher A.

Je t’écris pour te dire que j’ai fui, j’ai fui le pays, car mon père est tombé sur nos échanges et a appris que j’étais devenu Auror. Il l’a appris juste après ma première mission, que j’ai réussie au passage. J’ai reçu un hibou paniqué de ma mère qui m’a dit de fuir, de me cacher, car il cherche à me détruire. Je serais là pour ton mariage mon amour, je te le promets. Fait moi parvenir un parchemin avec la date et l’heure ainsi que l’endroit où je dois me rendre. Promis je serais à tes côtés. Si te plaît, après m’avoir envoyé ce dernier hibou ne me contacte plus, pour ta sécurité, et ne t’inquiète pas, je ne suis pas en danger pour le moment. Je suis dans un lieu sécurisé, à l’abri de mon père. Ta voix me manque, tes sourires, tes étreintes…
On se revoit bientôt mon tendre amour, je te le promets et tu sais que je ne mens jamais.

Affectueusement.

M.

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Fin 1998 – Comme on dit, j’arrive après la guerre. J’ai réussi à me cacher au sud du pays, pendant tout ce temps. Sept années où j’ai travaillé dans la peur et la crainte d’être envoyé sur le front. Par miracle, j’ai su éviter ça. J’ai continué d’enquêter au sud, loin de tout ça. Mais j’en ai eu marre de fuir, car j’ai appris de source sûre que mon père a trouvé la mort pendant cette guerre. Je n’ai jamais été aussi soulagé d’entendre ça, mon pire cauchemar est mort. J’ai donc demandé à retrouver à pré au lard de façon permanente. J’avais envie de retrouver une stabilité dans ma vie et ne plus courir dans tous les sens sans avoir un point de repère ou me reposer. Donc me voit fraîchement arriver dans ce petit village que j’ai tant de fois visité pendant mon adolescence et où tous mes démons me hantent. Le seul moyen que j'ai trouvé pour les faire taire, c'est le rhum, qui m'apaise et me console...