Les gobelins de Mumblemumps Le staff à votre service |
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques, de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse, les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
|
|
| Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis || Dimitri Silaïev | InvitéConsumed by the shadows | Mer 18 Jan - 11:19 |
| Dimitri Anatoli Silaïev avec Avatar. Simaumauune Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa première année de Gisis au collège. Ilest né à Moscou en ce beau jour qu'était le dix huit février mille neuf cent-quatre-vingt en tant que sorcier de sang pur ; à présent il vit à Londres. Il est plutôt du genre déterminé, ce genre qu'on apprécie quand il ne s'agit pas d'une opiniâtreté maladive ou d'un entêtement forcené. Ce genre qui nous fait dire qu'il ne sera pas du genre à nous lâcher en chemin et qui, d'une certaine façon, nous permet – un peu plus – de croire en cette loyauté qu'il n'a pas peur d'exprimer. Sans être suiveur, il ne s'est pourtant pas amorcer la situation comme un leader, à bien des égards il est de ces autres qui savent penser et tout autant jouer des coudes. Il est, en quelques sortes, le couteau Suisse de la situation désespérée, mais ne lui en faite jamais la remarque car il aura tôt fait de se montrer aussi inutile qu'une pierre au bout d'un fil. et c'est pourquoi on lui reconnait aussi maint défauts. S'il pourrait se montrer sous son plus beau jour, il préfère davantage la crainte à la sympathie qu'il peut inspirer. Jeune homme discipliné, il se montre néanmoins outrageusement indécent quand il s'agit de s'imposer comme un tyran. S'il n'éprouve qu'un plaisir mesuré à la souffrance des autres, il se permet néanmoins d'avoir recours à la torture pour mieux obtenir ce qu'il souhaite. Faisant fi des convenances, il se complait dans cette simple maxime qui lui chatouille la langue quand il se trouve à défaut d'arguments. Tous les coups sont permis. Le garçon, encore enfant capricieux sur bien des bords, se permet alors d'être le diablotin que l'on craint, l'infant que l'on fuit, et d'un sourire innocent il abat le couperet de ses envies imparfaites pour faire savoir qu'il se voudrait bien être maître. . Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent, tout du moins était-ce le cas à Durmstrang. Il s'est avéré qu'il revêtait un caractère moyennement correcte à son arrivé à Poudlard. En effet, il semblerait que les matières dans lesquelles il excellait à l'Est ne sont pas dispensées à l'Ouest, et c'est – à son sens – une véritable gageure qui lui aura fait perdre du temps. Il y a quelques années maintenant, ils'est procurée une baguette faite en bois de vigne tortueux, mesurant vingt-neuf centimètres et contenant une écaille de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un grand et majestueux animal que l'on ne retrouve qu'en Russie. Le Pygargue Empereur. L'un des plus grands rapaces de ce monde. . La vision qu'il a eu face au miroir du risèd n'a rien de secret, et quiconque le connait ne serait-ce qu'un peu saura qu'il ne s'agit rien de plus qu'une vision d'un passé décomposée. Famille heureuse sous l'égide de Dieu le père marqué par l'absence d'un élément perturbateur qu'il honnit encore. . Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards et, aussi surprenant que cela puisse paraître, le sien n'a strictement rien à voir avec sa famille. Aussi inimaginable que puissent être ses choses, elles sont pourtant vraies, et celle qui d'entre toutes l'effraie le plus n'est rien de plus que l'eau. L'eau assombrie qui se glace au-dessus de sa tête et ne laisse bientôt plus passer que la lumière tamisée d'une lune pleine d'espoir. Il se brise sous le givre qui le retient, se meurt sous l'echo d'un souffle qui lui manque. L'air se perd, la vie se noie, déjà il n'est plus. Voila ce qui est le plus effrayant dans son cas. We have more questions... ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Mon avis n'intéressa, à propos de ce sujet précis, aucunement mon père, mais assurément s'il m'eut demandé mon avis j'aurais eu la légèreté de lui rétorquer que cet échange me semblait d'ors et déjà caduc. On propulsait ainsi nombres d'enfants et d'adolescents hors de leurs frontières pour mieux les mêler à un monde au moins aussi austère qu'affranchies des lois les moins barbares. On faisait fi de la maladie rampante qui s'en prenait à tout un chacun pour mieux s'offrir l'espoir, vain et à rebours, d'un remède. Sans être altruiste, et à peine plus défaitiste, j'ose me demander si cette fuite en avant, ce simple prétexte dont on usa et abuse encore est encore porteur d'un véritable sens. Certains, les plus naïfs, pourront songer à ce besoin nécessaire qui consiste à facilité la satisfaction de quelques curiosités et tout autant d'ouvertures d'esprits. Bien loin de moi, l'idée de les contredire et grand bien leur fasse de penser ainsi, néanmoins je viens à douter de l'utilité de cette résolution aux heures les plus noire du monde sorcier. ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Vous dire exactement ce que je faisais, je ne le saurais pas. Seulement, j'imagine qu'au regard de la clarté des pensées que j'eus en cette instant, j'ose penser qu'une seule idée m'obsédait. S'il ne nous fut pas donnée l'occasion de nous rendre à cette bataille, et si l'envie d'y faire irruption ne fut pas fulgurent pour moi, je dois avouer avoir été plus que rassurer de savoir ma fratrie à l'abri de cette rixe au sein de notre demeure. Bien sûr, il n'en fut qu'une pour échapper à cet ordre paternel, et ce ne fut pas pour me déplaire. Je me souviens dès lors avoir espéré ne plus jamais avoir à faire à elle, j'ai pensé si fort à sa mort, à son assassinat, que j'ai presque senti l'odeur du champ de bataille, entendant assurément les cris et les éclats qui s'en faisaient l'écho. Je n'imaginais pas un seul instant la revoir ailleurs qu'entre quatre planches, le regard vide et le visage livide ; dès lors qu'elle ne fut pas ma déception en découvrant que cette bataille n’eut pas raison d'elle. ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? J'imagine que pour tout sorcier l'idée même de perdre ses pouvoir fait office de cauchemars. Comment vivre sans ce qui a fait, durant tant d'années, le fondement de votre existence, de votre éducation, et plus encore la base de vos envies ? Je pense qu'il est difficile d'être un moldu, bien plus compliqué encore d'être un cracmol, mais qu'en est-il d'un sorcier qui aura perdu ses pouvoirs ? Peut-on vraiment se remettre d'une terre situation ? Peut on, un jour se dire que ce n'était, peut être, pas si grave que ça et se reconstruire sans plus jamais avoir à user de la sorcellerie ? Je ne sais pas. Néanmoins, j'imagine que pour moi il s'agirait d'une sorte d'amputation, et qu'à l'instar de ces autres qui ont perdu quelques membres j'aurais l'impression d'être toujours en possession de ma magie, d'un résidu informe et inutile qui reviendrait sans cesse me hanter jusqu'à ce que folie s'en suive. Je n'ai désormais plus qu'à espérer que jamais je ne sois toucher par cette maladie, ou au moins que je me trompe sur mon devenir si cela devait advenir. ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Je n'ai jamais été quelqu'un de vraiment apprécié, ni vraiment détesté non plus. Je ne peux pas me targuer d'être en possession d'un charisme étouffant et, grand bien m'en fasse, j'ai toujours pensé qu'il était bon de dominer mais, à force de temps, je me suis rendue compte qu'il valait mieux le faire à visage caché plutôt qu'à découvert. C'est pour ça, j'imagine, que la relation que j'entretiens avec les élèves de Poudlard est différente de celle que j'entretenais avec les élèves de Durmstrang, mais qu'elle n'en est pas forcement meilleure. Les rumeurs ont eu tôt fait de nous classer comme une famille traînant quelques casseroles, notre sang nous aura fait passer pour de bien vilains mages, et les préjugés sur les Russes auront fait le reste. J'imagine, dès lors, que les sourires que l'on me renvoi ne sont que le reflet de l'hypocrisie ambiante qui peut régner en ces lieux, et que les regards fuyants sont le fruit des événements passés. Pour ma part, je pense susciter une grande part d'indifférence pour la plupart des élèves ; néanmoins je dois avouer que pour quelques autres que j'aurais pris en grippe j'imagine avoir revêtu l'imagerie même du sinistros. Rares sont ceux qui peuvent se targuer de m'avoir extirper un quelconque intérêt, une amitié brève, une bonne parole, ou ne serait-ce qu'un air autre que l'indifférence. Je dois avouer ne pas m'être beaucoup ouvert, et rester sur une réserve quelque peu hautaine. The best day of my life... Pour les élèves de Beaubâtons et Durmstrang :« Vous partez pour Poudlard. » , avait-il dit de son ton le plus tranchant, et cela n'avait suscité aucun soupir réprobation, et à peine plus de volonté de négations. Ce que disait leur père et, ce, depuis leurs plus tendres enfances avaient toujours eu une notion de fatalité, d'irrévocabilité. Le temps leur avait, aussi, démontré que leur mère, tout autant qu'eux, n'avait pas la moindre prise sur les décisions que pouvaient prendre leur père. Ce qu'il décidait, ce qu'il scandait, n'était rien de plus qu'un ordre qu'il se fallait de suivre ou d'établir. Bien sûr, les enfants Silaïev purent penser, à un instant ou un autre, qu'ils n'étaient pas franchement heureux de quitter leur bonne vieille mère patrie pour un pays qui n'avait, à leur yeux, rien de très attrayant. Tous du moins était-ce ce que Dimitri pensait. Lui, peut être plus que tous les autres, voyait ce changement d'air comme une fuite en avant, et le fait qu'il s'agissait là d'une échappatoire résonnait, quelque peu, en son esprit comme quelque chose de dégradant. S'il ne disait rien, il n'en pensait pas moins et laissait se mettre en marche les rouages incertains de son esprit plein de réprobations. Son père, déjà tombé de son piédestal, continuait ainsi à creuser la tombe des croyances qu'il avait enseigné à chacun de ses enfants, et si Dimitri ne voulait pas encore abandonner la foi qu'il plaçait en lui c'était bien parce qu'il se trouvait encore être aveuglé par cette foi en laquelle il croyait. Cependant, il avait grincé des dents à l'idée de se retrouver dans la même école que celle qu'il avait pris l'habitude de nommer, sans gène, la bâtarde. Il n'appréciait pas sa présence au sein de son existence, et avait toujours l'impression de suffoquer de colère quand ils se trouvaient être obligés de partager le même air. Il n'en serrait pas moins les dents et les poings pour mieux fait fi de ce vent de révolte que cette simple idée avait pu suscitée. S'il avait jusqu'alors réussit à vivre correctement, tout en l'oubliant la plupart du temps, il serait désormais bien plus difficile de l'ignorer tout en sachant qu'elle se trouverait autrement plus proche qu'à l'accoutumé. Elle ne serait plus là uniquement lors des vacances d'été, elle serait là constamment, à jamais en train de bafouer leurs familles, leurs idées, mais surtout leur mode de vie entier. L'arrivée dans l'école pour sorciers anglais fut néanmoins bien pire que ce qu'il avait jusqu'alors imaginé. Il se trouvait être face à une école ravagée contenant des élèves qui s'étaient, pour certains, battus entre eux parce qu'ils ne soutenaient pas les mêmes idéaux, ou tout simplement parce qu'il était désormais de notoriété publique que leurs parents se trouvaient être des mages noirs. Tout était fait de faux semblants et le tout était recouvert d'une fine couche d'hypocrisie. Parfaitement détestable. Il trouvait qui plus est cette école en tout point ennuyeuse avec son protocole un peu trop anglo-saxon, ses cours qui ne l’intéressaient en rien ou qui, sans aucune mesure, n'avaient rien à voir avec l'enseignement qu'il avait choisi de suivre en Russie. De fait, sans y avoir passé trop de temps, il se rendait compte sans trop de difficultés que cette idée d'échange scolaire et plus encore l'idée même de leur père de les envoyer en Angleterre ne se trouvait pas être faite pour tout le monde. Lui, qui était un jeune homme de prêt de vingt ans, se trouvait être dans la même classe que sa cadette alors qu'il aurait dû être dans une classe supérieur. Oui, en tout point, quelque chose clochait, et laissait entrevoir les limites les plus affligeantes du système. Il en levait, la plupart du temps, les yeux au ciel et se persuadait que ce n'était là qu'une mauvaise passe qu'il lui faudrait supporter. Et, assurément, tout cela lui aurait paru supportable s'il n'y avait eu son horrible bâtarde de demi-soeur qui, par sa toute nouvelle assurance, lui faisait part de son indifférence. ϟ Ton pseudo : Simaumauune ϟ Ton âge : Vingt-sept ans tout fraichement fêté, prête pour la trentaine qui arrive à grand pas! ϟ Ton avis sur mumblemumps : Et bien je l'aime beaucoup, et j'ai longtemps hésité à venir, mais Andy m'a fait venir avec ses appâts laiteux (oui, il en a croyez moi). ϟ Le mot de la fin : Pouet pouet! FIN écrire ici. Mumblemumps ϟ Tous droits réservés. |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Mer 18 Jan - 11:20 |
| Oh, oh, it's magic, you know... La volonté du Père On God We Trust Il ne fut fait aucun cas de la naissance des autres enfants de la famille Silaïev, et si, bien sûr, ils furent accueillis comme ils se devaient de l'être – en grandes pompes – ils ne furent jamais autant choyés que leur aîné. Enfant premier, et descendant le plus direct d'un paternel à l'avenir grandissant, il ne faisait aucun doute que son avenir s'en trouverait tout tracé. Nombreuses furent les planifications faites en vu d'un avenir qu'on lui souhaitait au moins aussi florissant que grandiose, et s'il en fut possible on espérait qu'il puisse être au moins aussi heureux. Sans le moindre doute, on pariait sur le devenir de l'enfant. Sans la moindre hésitation, on se disait qu'il suivrait le chemin particulièrement envié de ses aînés, et les dits ascendants ne furent en aucun cas sourds à cette demande. Tous, de l'enfant aîné au dernier de la fratrie, furent élevés dans un idéal tout fait d'excellence et de réussites, leur inculquant à tout un chacun l'art de vaincre. Les murmures insidieux osaient ainsi dire qu'on leur ordonnait d’exécrer les perdants, ou tout du moins ceux qui se faisaient porteur d'une devise quelconque mettant en exergue le fait de participer plutôt que de gagner. La victoire n'était, ainsi, pas un de ces vices dont on s’enorgueillissait sans vergogne, mais une nécessité qu'il leur fallait atteindre pour mieux pouvoir briller. Lui, peut être, plus que tout autre possédait au creux de ces entrailles ce besoin de vivre au travers de ses victoires. Petites, grandes, insignifiantes parfois, peu lui important la grandeur des batailles qu'il avait à mener si la récompense s'en voyait être acquise. Il n'attendait, ainsi, que ce moment étrange où, dans les yeux d'un père, il pouvait lire l'approbation et plus encore les encouragements. Il aimait sentir, tout autour de lui, cette étrange fierté qui pouvait émaner d'un père, et qui pouvait, étrangement, le rendre plus léger le temps d'un instant. Il se régalait avec frugalité de tous ces délicats instants qu'il aimait tant qu'il n'en partageait jamais rien. Vaincre, toujours vaincre. Ne jamais se laisser traîner au dernier rang, toujours porter aux nus cette place primale, primaire, première qui lui revenait de droit. Petit enfant roi à la tête d'une fratrie, il cherchait et chercherait encore – à jamais – l'approbation d'un père-dieu en qui toute confiance était fondée. Hors, même les Dieux peuvent avoir des failles, et ainsi furent dévoilées celles de Monsieur Yvan Silaïev. Rares auraient pu être ceux qui lui auraient outrageusement inventé quelques liaisons tant il semblait épris de son épouse, et de fait bien nombreux furent ceux qui s'étonnèrent d'en apprendre l'existence. Il fut d'autant plus fâcheux de découvrir que cette union ne fut pas sans fruit et que le fruit des entrailles de l'outrageante maîtresse se retrouvait désormais aux prises avec une existence faite d'errance. Tombée non loin de son arbre, elle fut malheureusement contrainte de voir celui-ci s'effondrer malencontreusement face aux vicissitudes de la vie. Il ne fut dès lors que normal – si la normalité existe dans ce genre de cas – qu'elle soit ainsi placée sous l'égide d'un père. Assurément, le dit père se serait bien passé d'un tel scandale, et lui qui avait, durant treize années, réussit à cacher cette naissance bâtarde au restant du monde n'en fut que plus projeté sous les feus de sa propre lâcheté. On lui reprocha autant son infidélité, sa traîtrise, que l'indigence dans laquelle il avait laissé sa maîtresse et cette enfant qu'il avait refusé de reconnaître comme sienne. On lui reprocha bien d'autres choses, mais la décence veut que les raisons évoquées soient tues. Il tenta, néanmoins, de rattraper cette erreur vieille de treize années en rapportant chez lui, non pas un couffin gazouillant, mais bien une jeune adolescente qu'il fallu tant bien que mal intégrer à une famille fortement réticente. N'eut été les apparences, et les nombreuses voix de couloirs, la pauvre enfant aurait disparu aussi sec, perdue dans les limbes d'un empire soviétique au combien terrible et impénétrable. Et si les apparences ne s'étaient avérées aussi trompeuses, aussi assurément le couple Silaïev aurait volé en éclats sous les œillades persistantes du monde qui les entourait. Au lieu de cela, sous le couvert de quelques pardons, et d'un droit à l'erreur offert à Dieu le père, il fut dit et, de trop nombreuses fois, déclarés que leur amour était bien trop grand pour pouvoir succomber face aux vices de l'humanité. Mensonges ? Seuls les deux comparses de cette farce en sauraient les derniers mots, mais aux yeux de l'aîné de leurs enfants, le mal était de toute façon déjà fait. La fatalité. Toujours cette même fatalité. Celle qui venait chatouiller la constance d'un quotidien pour satisfaire la vilénie du destin. Eut-il était utile de dire que la nouvelle arrivée allait passer de bien terribles année? Absolument. Il aurait été dommage de passer outre ces années d'infamies où elle servit, elle pauvre infante à moitié orphelines, de souffres douleurs à ces nouveaux frères et sœurs. Forcé de constater que la demoiselle fut, néanmoins, bien plus pourchassée par l'assiduité malintentionnée de l'ainé de la fratrie que par les autres qui, bientôt, furent bien moins intéressés. Lui, plus que tous les autres, faisait parti de ces êtres qui ne reconnaissaient leur opiniâtreté que dans la douleur, intense, d'un instant funestes. Rigolard de la douleur des autres, il se gausserait sans fin de cette souffrance qu'il n'aurait de cesse de lui infliger. Comme un devoir qu'il se donnait, comme une mission qu'il s'offrait pour n'avoir à souffrir de cette évidence qui les marquerait tous. Dieu le père avait chuté et dans sa chute les avait tous entrainé. La charmante fratrie n'était désormais plus qu'un ilot brinquebalée par les eaux furieuses d'une fatalité qui leur échappait. Frères et sœurs étaient désormais de ces égarés qui titubaient entre les mondes sans savoir, jamais, s'y accrocher. Ils soupiraient des angoisses qu'ils n'auraient jamais dû connaître et, sans aucun mal, reconnaissaient en l'infante bâtarde la mesure démesurée de l’échec offert à leur existence. Il leur fallait un coupable et en sa présence se cristallisée toutes les raisons, même irraisonnée, de leurs malheurs actuels. Dimitri, peut être plus que les autres, lui trouvaient tous les défauts du monde. Incapable de voir en elle que l'insupportable gamine qui avait brisé le moule idyllique de son existence, il la dépeignait comme une enfant ingrate, une scélératesse, une souillon, et par bien des points la rabaissée plus bas que terre. Il n'hésitait jamais à agir sur elle à force de coup bas, et souriait aimablement à son père quand celui-ci haussait les sourcils en surprenant quelques uns de ces actes. Il s'était, à force d'y croire, persuadé que c'était bien là ce que son père souhaitait qu'il fasse à cette créature invasive. Et, sans vouloir l'excuser, il aurait été difficile pour un adolescent blessé de croire autre chose au regard de la pauvre, et quasi inexistante, attention que portait leur père à celle qui restait, malgré tout, la chair de sa chair. D'une certaine façon, Dimitri avait l'approbation de son dieu, et comme tout fanatique démesurément croyant, il agissait en s'en persuadant un peu plus. Il clamait à chacune de ses incursions malsaines qu'il s'agissait de la "volonté de père". Il fallut, néanmoins, apprendre qu'en ce monde rien n'était acquis et que les habitudes se voyaient être chamboulées quand les temps s'assombrissaient. Nul ne pouvait se targuer d'échapper à cette évidence, et nul n'aurait su se défaire de la menace qui venait à la rencontre de tous les sorciers. On pouvait cacher l'évidence, amenuiser la portée de ce qui en découlait, mais bientôt il ne serait plus possible d'en cacher les tourments les plus terribles. Bientôt, Durmstrang fermerait ses portes pour mieux laisser sur le carreau les enfants, adolescent, adultes touchés par cette épidémie venue de nul part. Il y avait, pour beaucoup – tout du moins pour ceux qui voulaient bien y croire – comme un fond de malédiction plutôt que de maladie. Punition qui, sans être divine, leur rappeler la fragilité de leur condition, rappelant presque à ceux qui se voulaient si supérieurs qu'ils n'étaient plus rien sans leur pouvoir. Rien de plus que des cracmols, des moldus en devenir. La fuite en avant fut dès lors de mise. L'école fermée, et les décrets désormais publiés, obligeaient les enfant à fuir leurs anciennes demeures pour investir quelques lieux de l'ordre de l'inconnu. Poudlard pour certains. Beauxbatons pour d'autres. Le destin des enfants Silaïev fut de migrer vers la grise et morose Londres. Cette décision fut longuement controversée par l'envie très mitigée de la fratrie de s'en aller vers d'autres terres que celles de leur mère patrie, mais surtout par le virulent refus maternel de s'y installer. Elle voyait, et il aurait été difficile de lui reprocher le contraire, en ces terres quelque chose de démoniaque et d'envoutant pour cet homme qui lui servait d'époux. Elle lui reprochait ainsi de vouloir y retourner pour retrouver quelques unes de ces maîtresses qu'il aurait délaisser et, peut être même, ces autres enfants bâtards qu'il aurait abandonné. Les mots furent tous forgés de douceurs et d'amours, autant que de rancœurs et de violences, tous étant destinés à poignarder un peu plus l'égo meurtri d'un couple asservi des apparences. Ce qui en suivit ne fut pas d'un rose poudré, et les envies les plus sommaires de quelques bonheurs furent détruits par quelques coups du sort relativement ingrat. Si Dimitri continua à entretenir des relations amicales avec sa fratrie – celle qui lui était cher bien évidemment –, il fut bien vite contraint de remarquer que l'existence à l'Ouest n'avait rien à envier à celle qu'il pouvait avoir dans son grand Est. Il ne fut, bien sûr, pas transpercé par quelques mélancolies, mais il lui venait parfois d'un instant de nostalgie. La cause n'en était pas un manque inconstant du pays, mais bien le fait que la bâtarde en retrouvant ses terres semblait s'être bien vite remise des violences de son traitement. En bonne et vaillante souffre-douleur qu'elle pouvait être, elle semblait faire bonne figure et endurer les durs labeurs qu'il lui infligeait. Il en était outré. A bien des égards, il s'était, jusqu'alors, trouvé trop bon de ne point lui faire trop de mal, mais il se sentait désormais que trop idiot que de l'avoir laisser prendre ses marques au travers de ses largesses. C'était bien là les torts qui affluait dans son esprit, et il s'en rongeait les sangs de cette vindicte qui l'assaillait jusqu'à le rendre tragiquement indolent. Il préférait de loin s'offrir la disgrâce de ces pairs plutôt que de la voir ainsi marcher dignement au travers de ces autres. La fille de la putain, cette bâtarde, à ses yeux n'avait aucun droit au bonheur tant elle avait été la cause de leur chute. Sa chute. Elle avait bafoué toute son existence, rendue caduc tous les plans qu'il avait, jadis, pu dessiner, et dans sa bonhomie horripilante elle continuait à se jouer de lui. Qu'il aurait été bon de pouvoir assaillir son coup de ses grandes mains. Qu'il aurait été grisant de la voir expirer tout en cherchant de son regard de biche apeurée une aide inespérée. Grand mal lui fut d'apprendre qu'il n'était point un meurtrier. Bourreau certes, mais jamais il ne s'était jusqu'alors décidé à peindre ses mains du sang de cette sœur qu'il reniait. Jamais encore l'idée ne l'avait obsédé. Seulement, les choses, d'un coup de vent du destin ou de la fatalité, pouvaient bien vite changer. Qui perd, parfois, gagne sans le savoir. Nul, encore, ne savait qui gagnerait cette partie depuis déjà longtemps commencée. Mumblemumps ϟ Tous droits réservés. |
| | | Kamen YordanovConsumed by the shadows Maison/Métier : slytherin Célébrité : Ash Stymest Pseudo : Elly Âge : 28 Parchemins : 2732 Gallions : 915 Date d'inscription : 01/10/2016
| | | | InvitéConsumed by the shadows | Mer 18 Jan - 11:28 |
| Nicolas Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
| | | Willa LundgrenConsumed by the shadows Maison/Métier : Première année de GISIS, en Sciences Occultes. Anciennement en Médecine Magique. Célébrité : Aurora Aksnes Pseudo : from the morgue Âge : 25 Parchemins : 1250 Gallions : 1029 Date d'inscription : 01/12/2016
| Mer 18 Jan - 12:01 |
| Ahhhh, quel avatar. Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche ! Si tu as un souci, mes MPs sont grands ouverts. |
| | | Pandore L. HeatherConsumed by the shadows Maison/Métier : Gryffondor, 1ère année GISIS médecine magique Célébrité : Gabriella Wilde Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2850 Gallions : 591 Date d'inscription : 23/10/2016
| Mer 18 Jan - 12:17 |
| Super choix de famille c'est cool *-* Bienvenue sur le forum, hâte de découvrir ton personnage Bonne chance pour ta fiche et n'hésite pas à mpotter le staff si besoin |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Mer 18 Jan - 12:33 |
| Bienvenue sur le forum ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche, j'espère que tu te plairas bien ici ! |
| | | Zoya M. KrushnicConsumed by the shadows Maison/Métier : Serpentard, Septième année Célébrité : Kaya Scodelario Pseudo : Hessnellia Âge : 28 Parchemins : 907 Gallions : 400 Date d'inscription : 12/12/2016
| Mer 18 Jan - 20:15 |
| Ooooh, rien qu'à lire ton profil j'étais vendue, j'ai hâte de lire cette fiche Bon courage et bienvenue parmi nous ! |
| | | Mila V. SilaïevaConsumed by the shadows Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
| Jeu 19 Jan - 18:33 |
| Bienvenue sur MUM mon très cher frère Le début de ta fiche est très prometteur, j'ai hate de voir la suite |
| | | Andreï DimitrovConsumed by the shadows Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
| Jeu 19 Jan - 23:00 |
| Simaumauune Tellement contente que tu aies ramené tes fesses par ici ! Et puis tu te fais pas chier ! Un Silaïev avec mon Nicolas Simoes Hâte d'en voir plus Bienvenue par ici en tout cas |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Jeu 19 Jan - 23:54 |
| Merci tout le monde!
Mina: T'inquiète petite sœur, ce sera un plaisir de te faire morfler à l'avenir! muhuhuhu
Andreï: C'est pour mieux te faire regretter de ne pas vouloir abuser de moi! Qui a dit que j'étais la tentation incarnée? Moi? Ok... XD |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Ven 20 Jan - 21:09 |
| Bienvenue parmi nous !!
Bonne chance pour ta fiche :) |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Mer 25 Jan - 9:42 |
| Merci à tout le monde, et désolée pour mon retard! Je crois que je suis pas au mieux de ma forme, je me traine pas mal ces derniers temps! Mais je vais tâcher de rattraper mon retard! |
| | | Colombe A. DevereauxConsumed by the shadows Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
| Mer 25 Jan - 11:11 |
| Pas de soucis mon chou |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Ven 27 Jan - 22:39 |
| Du coup je demande un petit délais! Je tâcherais de finir ça demain ou dimanche! Merci les petits chats!
|
| | | InvitéConsumed by the shadows | Sam 28 Jan - 21:14 |
| NICOLAS PUTAIN BORDEL Bienvenue parmi nous et mon dieu sois sûr que je vais venir te demander un lien : |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Dim 29 Jan - 3:01 |
| Je ne connaissais point ce monsieur, mais il m'a l'air, ma foi, fort charmant Vous avez donc tous mes compliments, mon cher, et je vous souhaite une bien belle venue! |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Dim 29 Jan - 10:20 |
| Merci à tous les deux!
Bertie, ça sera un plaisir pour la demande de lien! Je l'attendrais impatiemment! |
| | | Kamen YordanovConsumed by the shadows Maison/Métier : slytherin Célébrité : Ash Stymest Pseudo : Elly Âge : 28 Parchemins : 2732 Gallions : 915 Date d'inscription : 01/10/2016
| Dim 29 Jan - 18:42 |
| Tu as un petit délai jusqu'au 1er février mon chou Bon courage pour finir ta fiche |
| | | InvitéConsumed by the shadows | Mar 31 Jan - 20:16 |
| Wow *0*
Ce vava, cette plume .. Je veux un lien, môssieur ! :D ♥ |
| | | Mila V. SilaïevaConsumed by the shadows Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
| | | | Andreï DimitrovConsumed by the shadows Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique Célébrité : Stephen James Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016
| Mar 31 Jan - 23:09 |
| J'ai tout simplement dévoré ta fiche Un plaisir de lecture. Ton histoire est vraiment bien écrite et détaillée. J'ai vraiment hâte de voir Dimitri en RP. Je te valide avec grand plaisir (tu me devras de la tune en échange, ou un coup de reins au choix ) Une adminette passera te mettre ta jolie couleur Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.
N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves. Tu trouveras tout ça dans le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables ! Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier. Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.
Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.
N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM ! Cordialement, Le Choixpeau Magique Mumblemumps ϟ Tous droits réservés. |
| | | Contenu sponsoriséConsumed by the shadows | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
| |