JEREMY ▬ Tous les chemins mènent à la dignité

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa huitième année au collège. Il est né à Bayeux, en Normandie (France) en ce beau jour qu'était le treize mai mille neuf cent quatre-vingt en tant que sang pur ; à présent il vit à Londres. Il est plutôt intelligent, drôle, cultivé, attractif, combatif, sociable mais aussi séducteur, fêtard, caractériel, méfiant, désinvolte, grande gueule. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. Il y a quelques années maintenant, il s'est procuré une baguette faite en bois d'acajou, flexible, mesurant vingt-huit virgule trois centimètres et contenant un crin de sombral. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un cheval. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : lui et sa soeur jumelle au sommet de la société et heureux. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Une espèce de boite close et étroite dans laquelle il se retrouve enfermé, dans son cas, dû à sa claustrophobie.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Etant moi-même très attiré par les voyages et la découverte de nouvelles cultures, j'ai tout de suite adhéré à cette idée. J'en fais d'ailleurs plus ou moins l'expérience vu que j'ai initialement commencé ma scolarité à Beaubâtons avant de venir à Poudlard pour mes ASPICs. A l'époque déjà j'avais été très emballé par le Tournois des Trois Sorcier, bien que j'étais trop jeune pour essayer d'y participer. Et ce fut pour moi une évidence de venir poursuivre ma scolarité à Poudlard avec ma soeur. Aujourd'hui, je m'enrichis de cet échange de culture en accueillant mes anciens camarades de Beaubâtons et ceux de Durmstrang, bien que cela signifie d'accueillir un large cercle de population, sang de bourbe compris

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  J'étais sur les lieux à Poudlard puisqu'en septième année d'étude, à défendre ma vie et celle de ma soeur. Mais j'ai échoué. J'avais des idées bien fondées avant tout ça, j'avais... des convictions. Si je n'étais pas ouvertement pour le clan de Vous-Savez-Qui de par ses actes nocifs et barbares, ma famille m'a toujours inculqué la valeur du sang. Aujourd'hui... je ne sais plus. Ma jumelle est partie.. Et moi je suis brisé.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Je dois avouer que oui, ça fait quand même pas mal flipper. Ce qu'on pensait être des cas isolés commence à se transformer en espèce d'épidémie, même si j'ai l'impression qu'on essaie d'étouffer l'affaire. Déjà douze cas à Poudlard et je n'ai clairement pas envie d'être le prochain. Ça serait me séparer d'une part de moi, de mon identité. Je pense que je me sentirai diminué si ça devait m'arriver.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  On va pas se mentir, je sais très bien quels genres de trucs on peut dire sur moi. J'ai une réputation de coureur de jupons, c'est un fait. Et en même temps, je ne fais pas grand chose pour démentir. Je suis aussi ce mec cool dont les gens ont envie de se rapprocher, qu'on a envie d'avoir dans sa bande de pote, malgré ma tête de con. Certains savent aussi qu'il faut se tourner vers moi si ils veulent se procurer des substances illicites, sans que je ne me sois jamais fait chopper. C'est un art, faut pas croire. J'suis ce mec dépravé qu'on reconnaît pour ses penchants de fêtard, qu'on prend d'ailleurs pour le petit rigolo de la classe, avant d'être étonné en voyant qu'au final, j'en ai dans le crâne.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard : Je suis arrivé l'année où Rogue était passé directeur, puisque avant ça, j'étais à l'école de Beaubâton en France. Et si je n'ai pas été à Poudlard les années précédentes, j'ai tout de même remarqué l’immense fossé par rapport à l'époque où avait eu lieu le Tournois des Trois Sorciers. Il était évident pour moi de soutenir un homme tel que Severus Rogue. Il avait pris le pouvoir, tout simplement. Pour autant.. je n'ai jamais apprécié les Carrow. Qui ne m'appréciaient pas non plus, d'ailleurs, vu que je ramenais bien trop ma fraise pour eux. Et je sais au fond que seul la pureté de mon sang à permis de me préserver de leur cruauté. Ce fut réellement une période compliquée pour moi car au final.. je ne savais plus vraiment où me positionner par rapport à tout ça.

ϟ Ton pseudo : Lullaby. ϟ Ton âge : 23 ans, bientôt 24 . ϟ Ton avis sur mumblemumps : Je trouve le forum vraiment magnifique. Le design est canon, le codage également. Quand au forum lui même, c'est un réel coup de coeur   J'aime beaucoup toutes les innovations que vous proposez, tout en conservant réellement l'univers HP. Bref, je suis déjà fan    ϟ Le mot de la fin : j'espère m'éclater parmi vous    

Mai 1990.
Debout face au long miroir d'époque qui trônait dans un coin de ma chambre, j'ajustais le nœud de ma toute nouvelle robe de sorcier, jetant un regard sévère au reflet qui me faisait face. Je n'aimais pas vraiment ce modèle. Il me donnait un air guindé que ma mère elle affectionnait tant, contrairement à moi. Mais à tout juste dix ans, c'était encore elle qui choisissait la manière dont je devais m'habiller. Comme à peu près tout. Je soupirais légèrement, la mine boudeuse en tirant sur la ficelle de ma cape, quand soudain Camille débarqua dans ma chambre dtel un ouragan. « Jeremy ! Regarde ma jolie robe ! » s'exclama ma jumelle en faisant plusieurs tours sur elle-même, apparemment bien plus ravie que moi. Fêter notre anniversaire avait toujours été le meilleur événement de l'année à ses yeux. Mais sa seule vision parvenait à me rendre immédiatement le sourire, comme à chaque fois. « Elle est belle ! Alors que moi j'ai l'air d'un clown » commentai-je, ce qui me valu un de ses sourires amusés et compatissant à la fois. Ce genre de petites choses que je savais au fond de moi, je n'oublierais jamais. Le sourire de Camille. Son rire lorsque je faisais l'imbécile. « Mais si elle est chouette cette cape ! » Mouais. Enfin, si elle le disait. Je détournais bien vite l'attention de mon reflet pour regarder ma soeur avec cet air de malice qu'elle connaissait tant. « Je sais faire un nouveau truc. Je te montre ? » Rien qu'à son expression, je savais qu'elle était déjà impatiente de découvrir ma dernière trouvaille. Alors qu'elle s'asseyait sur mon lit sombre en chêne, j'ouvrais la porte donnant sur le palier dans un grincement pour aller chercher le balais dans le placard de la bonne, que je ramenai bien vite dans ma chambre. « Regarde » dis-je en posant le balais contre le mur. Je me concentrais, fronçant même les sourcils pendant un instant.. quand soudain, le balais sembla s'animer, deux bras lui poussant comme par magie. Et c'était le cas de le dire. « Oooh » s'exclama ma soeur, toujours aussi bon public. Le balais se redressa, et commença tout naturellement à ranger ma chambre, provoquant les éclats de rire de Camille, bien vite interrompus par la voix de ma mère. « Les enfants on vous attend ! » Un regard échangés, et nous nous précipitions à l'étage inférieur où toute la noble famille De Feuardent nous attendaient, sous le regard réprobateur de notre père qui n'avait pas l'air de trouver aussi amusant que nous le fait de courir dans les escaliers. Je baissais rapidement les yeux, craignant les remontrances de mon père bien plus qu'autre chose. S'en suivi l'un de ces longs dîners interminables organisés à notre honneur, mais où nous étions rapidement mis à l'écart. Les discussions allaient bon train, notamment au sujet de notre future entrée à Beaubâtons l'année prochaine, notre mère déplorant la quantité de Sang-de-Bourbes qui semblait augmenter chaque année un peu plus au fil du temps. « Ce n'est plus ce que c'était » concluait-elle d'un air entendu, alors que je commençai à m'inquiéter du fait qu'on puisse nous envoyer dans une mauvaise école. Et alors que je m'apprêtais à en parler avec Camille, un grand fracas se fit entendre à l'étage supérieur, me figeant sur place. Oups. Le balais enchanté.. « Qu'est-ce que c'est ? » Malheureusement, nous découvrîmes bien rapidement les dégâts causés en découvrant le balais enchanté en train de mettre la salle de bain sans dessus dessous, dans une odeur écœurante des parfums de luxe de ma mère brisés au sol sous son cri affolé. L'air froid et irrité, notre père fit disparaître le balais en un mouvement de baguette magique, puis rangea la pièce tout aussi vite dans un autre mouvement. « C'est ma faute » commençai-je d'une petite voix. « Il était simplement censé ranger ma ch.. » La gifle qu'il me décolla me coupa au beau milieu de ma phrase, ne sachant à cet instant qui de ma joue ou mon ego était le plus blessé. « Il serait temps que vous grandissiez, jeune homme. »

Mars 1996.
Planqué derrière les écuries de Beaubâtons, j'étais en train de fumer l'une de ces herbes magique dont je venais de faire l'acquisition, perdu dans mes pensées. Plus tôt dans la journée, j'avais reçu une lettre de mon père par son Hiboux Grand Duc. Et comme chaque fois que j'avais de ses nouvelles, j'avais ouvert son courrier avec cette appréhension au ventre, et cette crainte inévitable. Il me parlait d'affaires. Encore et toujours. Si il y avait bien une chose qu'on ne pouvait lui enlever, c'était son sens du business. Fabriquant de baguette magique de père en fils depuis des années, la réputation de la boutique De Feuardent n'était plus à faire en Normandie. Ainsi que partout en France, puisque les sorciers se bousculaient pour venir y procurer leur baguette. En tant que fils De Feuardent à mon tour, mon avenir était déjà tout tracé. Et toutes ces certitudes parvenaient encore à me bercer d'illusions sur ce qu'était le monde. J'avais seize ans, bientôt la majorité, et étais persuadé de déjà tout savoir de la vie. J'avais des amis, un compte en banque plein de Gallions, un futur métier, et toutes les filles que je voulais à mes pieds. Je vivais ma jeunesse à deux cent pour cent, me perdant dans des vices de plus en plus ancrés malgré moi, qui m'aidaient à oublier toute la pression que je pouvais avoir sur mes épaules, et les démons qui faisaient rage en moi. Mais lorsque j'avais lu les mots de mon père, je n'avais pensé qu'à une chose: fumer. Et réfléchir. Tirant sur ma clope, je réagissais à peine en entendant les bruits de pas qui se rapprochaient de moi, sachant sans même lever les yeux de qui il s'agissait. « Tu fumes encore cette merde ? » soupira Camille, exaspérée, enlevant l'objet du délit de mes lèvres pour l'écraser par terre avant de s'asseoir face à moi. Je ne réagissais pas, bien trop habitué à me faire remonter les bretelles par ma soeur pour ce genre de trucs. « Tu voulais qu'on parle ? » demanda-t-elle sur un ton plus doux. « C'était qui ce gars tout à l'heure ? » enchaînai-je directement, en me rappelant de ce fou qui avait osé poser sa main sur l'épaule de ma soeur juste sous mes yeux un peu plus tôt dans l'après-midi. Dire que j'étais possessif avec ma jumelle était loin d'être exagéré. Elle était mon tout, mon âme soeur. La seule et unique femme de ma vie. Les années n'avaient fait que nous rapprocher davantage, et nous rendre de plus en plus fusionnels. J'étais excessivement possessif en ce qui la concernait, et voyait clairement d'un mauvais oeil tout homme qui s'approchait un peu trop d'elle.. et qui aurait pu prendre ma place dans son coeur. « Personne. Un Sang-de-bourbe un peu trop collant » dit-elle avec ce mépris que je lui connaissais si bien. Si notre éducation nous avait enseigné la valeur du sang et de la noblesse, mais soeur restait bien plus virulente que moi à ce sujet. D'une beauté indéniable, elle passait son temps à amadouer les gens autour d'elle pour obtenir ce qu'elle voulait, arrivant toujours à ses fins. Et c'était un atout que j'admirais chez elle. Elle était parfaite. « Alors ? » demanda-t-elle à nouveau, passant sa main dans mes mèches brunes. Je lui souriais, attendri, avant de finalement lâcher un soupir. « Père m'a écrit. Il veut que j'aille finir ma scolarité à Poudlard l'an prochain, pour me.. familiariser avec l'Angleterre, pour implanter une de nos boutiques là bas par la suite. Et concurrencer Olivanders. » Ma soeur accueilli ces mots d'un froncement de sourcil. Elle connaissait notre père aussi bien que moi, et savait qu'il était impossible de lui enlever une idée de la tête lorsqu'elle y était implantée. Tout comme le fait que j'étais incapable de lui dire non. « Quand partons nous ? »

2 Mai 1998.
J'étouffais. En voyant ces gens qui s'étreignaient, en voyant ces visages défaits. En voyant le soleil qui perçait au travers des immenses fenêtres de la Grande Salle, brisées par endroit. Je voyais, mais je ne voyais plus. Pourquoi est-ce que le monde continuai de tourner ? Pourquoi est-ce que les gens bougeaient autour de moi ? Pourquoi est-ce que je sentais mon coeur battre au creux de ma poitrine, alors que tout en moi était mort ? J'avais envie qu'il se taise. Qu'il cesse de se manifester, de me rappeler à chaque seconde que j'étais en vie. Je voulais disparaître. Plus rien d'autre ne m'habitait à par le vide. Comment vivre quand on vous a arraché une part de vous ? Ne restait plus que ce plaie immense au fond de mon âme. Et cette réalité qui me paraissait insurmontable. Camille était morte. Morte. Plus jamais elle me sourirait. Plus jamais je n'entendrais son rire cristallin. Plus jamais je n'irai me réfugier dans ses bras quand tout allait mal. Plus jamais elle ne serait là, à côté de moi. Elle était morte. Et moi aussi j'étais mort.

Septembre 1999.
Sac sur l'épaule, je regagnais ma salle commune après ma première journée de cours, entouré de quelques potes qui parlaient avec entrain de la première soirée organisée le lendemain pour la rentrée. On y était. C'était la grande reprise. Et pourtant, tout semblait tellement différent.. J'étais retourné chez mes parents après la mort de ma soeur, en France. Mais bien vite, l’atmosphère pesante de ce foyer déchiré et les souvenirs bien trop présents avaient été insupportables. J'étais reparti pour l'Angleterre, seul dans cet appartement que mes parents m'avaient loué sur le Chemin de Traverse et dans lequel je m'étais reconstruit, petit à petit. Du moins en partie. La vie semblait reprendre son cours, bien plus calme et sereine. Mais plus fade, aussi.

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.  

   N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves.  Tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables !  Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.

   Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier.    Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.  

   Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

   

N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM !

   Cordialement,
   Le Choixpeau Magique