La journée a été éprouvante. C’est le moins qu’on puisse dire. Les cours étaient particulièrement intenses, et nombreux, la somme de devoir est insensée, et moi je suis épuisée. Heureusement pour moi, c’est le week-end qui commence, ce qui signifie que je peux profiter un peu de ma soirée et aller me coucher tôt, j’ai deux jours pour travailler tranquille. Après tout, il faut bien s’accorder des pauses de temps en temps si on veut être efficace. De toute façon, c’est pas dans cet état que je vais réussir à faire quelque chose de cohérent. En plus, je pense que je commence à être malade, histoire d’en rajouter une couche. Joie. Bref, il est temps d’aller se poser dans la salle commune, bien au chaud. Parce que j’ai rien contre l’hiver, mais dans un château aussi grand, on a vite froid. Et la salle commune est l’endroit parfait pour se détendre. C’est là que je me sens chez moi. Je vais m’installer dans un bon fauteuil, et je vais lire, ou rêvasser, je sais pas bien encore. Pas longtemps, de toute manière, je tombe de fatigue, je ne ferais pas de vieux os ce soir.
Par contre, il y a une chose que je n’avais pas calculée, je m’en rends compte en entrant dans la salle. D’autres ont eu la même idée que moi, et je crains que toutes les places soient prises. Ce serait bien le comble de la journée. Ah non, je crois que j’ai de la chance. Il y’en a un dans un coin, encore vide. Il y a un gars que je connais pas dans celui à côté, mais peu importe, je suis pas là pour faire la causette de toute façon. Je dis pas que je l’enverrais promener s’il m’adresse la parole, mais moi je ne vais pas lancer la conversation. Je suis même pas certaine de pouvoir aligner trois mots dans le bon ordre. Je savais que la sixième année allait être compliquée, mais je pensais quand même pas qu’elle m’épuiserait autant. Il va peut-être falloir que je revoie un peu mon organisation si je veux finir l’année vivante. M’affalant sur le fauteuil avec un manque de grâce qui ne m’est pas familier, je sors le roman moldu que je trimballe dans mon sac depuis cet été, et que je n’ai toujours par réussi à terminer. Parti comme je suis, avant l’été prochain je n’y arriverais pas. Et encore. Par contre, j’ai la forte impression que le gars à côté me regarde, c’est un peu perturbant.
Code by Sleepy
Invité
Consumed by the shadows
Mar 24 Jan - 22:49
J'avais l'habitude de me placé à l'écart des autres, mais aujourd'hui c'était totalement impossible. Pas dans la salle commune en tout cas ! Je me mis dans un coin de la pièce peu fréquenté et au fil du temps, la masse de Poufsouffle que nous étions se rapprocha de moi. Une fois que tout le monde fût installé, il ne resta qu'une place : la place voisine à moi. J'étais satisfait. Soudainement je vis ma plus grande crainte entrer dans la pièce. Il s'agissait de Élinor. Elle, elle n'était pas comme les autres du moins pas pour moi. Pour sur elle n'était pas la meilleur de sa classe à ce qu'on disait, mais c'était à mes yeux la plus belle de l'école. Sa manière de sourire, de rire et même son regard d'une intensité particulière me rendait victime de ses charmes naturels.
Alors que je la regardais du coin de l'oeil, je remarquai que j'étais démasqué. Je rougis immédiatement, mais très légèrement parce que... ce n'était pas dans ma nature de rougir énormément voilà tout. Sinon j'aurais surement imité la couleur des tomates. Je vis que mon regard sur elle la dérangeait quelque peu alors je regardai ailleurs. Je ne voulais pas la déranger après tout.
-Désolé Éli... je crois que je vais te laisser. Tu sembles... fatiguée. Jolie comme à ton habitude, mais fatiguée. Repose toi bien.Je m'éloignai silencieusement sans dire un mot. Bien sur, il n'y avait plus la moindre autre place, mais je me mis dos à un mur et à même le sol. Je n'étais pas le genre de personne à être sensible au froid. Je passais mes hiver habillé étonnamment léger alors je savais bien que ce n'était pas le fait de m'asseoir à même le sol qui allait me faire attraper un rhume ou quelque chose du genre. Soudainement je me rappela de ces quelques mots échangé avec Élinor. Je l'avais appelé Éli de manière familière alors que nous nous étions jamais vraiment croisé,ni même parlé.
Cela m'avait fait plaisir d'offrir à Éli cette place de divant afin qu'elle se repose. Ce n'était pas un lit certes mais sommeil ou non elle allait avoir droit à tout le confort qu'elle pouvait souhaiter. Éli était plutôt petit à mes yeux. Il fallait dire que je mesurais près de 2 mètres avec mon 1m90 alors la plupart des gens me paraissaient petit. Élinor tant qu'à elle m'apparaissait comme un bijoux : Je ne la connaissais pas certes, mais il me faisait plaisir de prendre soin d'elle. Du moins autant qu'elle allait me le permettre