Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez

first night. first meeting. (Alec)

Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
first night. first meeting. (Alec) Empty

first night. first meeting.

Alors, c'était çà Poudlard ? Droite dans ses bottines, le regard s'élevant vers les hautes voûtes de l'entrée, Anastasiya observait l'architecture de l'école anglaise. Elle semblait imposante vis-à-vis de Durmstrang. Il fallait dire qu'ils n'avaient pas le même nombre d'élèves, dû à leur intolérance envers tous ceux n'étant pas de sang-pur. En acceptant sang-mêlé et né-moldu, les anglais s'étaient assurés de rentabiliser l'accès à leur école et l'apport financier considérable que cela devait engendrer. Mais également les turbulences. Attirée par un bruit, elle dévia son regard qui tomba sur un groupe d'élèves bruyants rejoignant les étages. L'exemple du banquet était une preuve irréfutable : les jeunes sorciers se permettaient des imbécillités qu'elle n'aurait surement pas vu à Durmstrang. Le directeur y aurait veillé et les perturbateurs n'auraient guère supporter les cachots et les tortures mentales et corporelles leurs servant de punition. Si elle avait toujours estimé que leurs méthodes étaient trop violentes et archaïques, elle ne pouvait nier que celles d'Angleterre semblaient trop légères. Restez à voir comment se passeraient les retenues de James Martell à leur encontre. Mais tout de même, une bataille de nourriture géante en un moment pareil. L'Angleterre n'avait pas fait une bonne impression et elle comprenait mieux désormais pourquoi le ministre avait "insisté" pour qu'elle observe l'échange dans son intégralité. Les élèves de Durmstrang et de Beau-Bâton avaient été légèrement humiliés, sans parler de son collège bulgare. Elle devrait d'ailleurs sûrement tenter de trouver ses appartements pour savoir comment il allait... et surtout savoir ce qui s'était réellement passé. Si l'épidémie se répandait ici et touchait désormais les adultes, le drame serait terrible.

" Pavlov ! " interpella-t-elle le jeune bulgare qui passait devant elle, en grande conversation avec une jeune demoiselle blonde. Ayant déjà repris le sorcier avant leur arrivée en Angleterre, il lui était plus facile de l'interpeller pour le reprendre sur sa conduite. " Il me semble que vos nouveaux appartements se trouvent au sous-sol, contrairement à cette jeune demoiselle. Non, dans les étages. " Sa phrase sortit dans un anglais impeccable, étonnant la jeune femme qui n'avait guère l'habitude de parler cette langue étrangère. Son accent était toujours présent, rendant les mots aussi secs qu'harmonieux. Étrange mélange des genres. Le dénommé Pavlov regarda son professeur quelques instants avant de finalement capituler, non sans avoir maugréé au passage. Quittant sa compagne du soir, il se dirigea d'un pas énervé vers les escaliers inverses. Anya retint un léger sourire, fière d'avoir réussi à instaurer son autorité. Il fallait dire qu'être auror et être professeur était deux choses bien différentes. Elle soupçonnait les parents de ne pas apprécier ni être en accord avec ses méthodes brusques d'auror. Elle allait devoir se tempérer, comme en bonne société. Or, même si elle se basait sur l'éducation qu'elle avait reçu à Durmstrang, Poudlard paraissait bien plus laxiste. Une légère boule d'anxiété se forma dans sa gorge, qu'elle chassa rapidement en soufflant. Elle n'allait pas commencer à s'angoisser avant de commencer. Ressortant le parchemin de son arrivée, elle retrouva l'inscription annonçant sa salle de classe et finalement son propre dortoir. Aile Est, second étage. Cela ne paraissait pas si compliqué. 


(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
first night. first meeting. (Alec) Empty


and it was a first time
to everything
~~~


Cette rentrée était plutôt particulière. La toute première en date d'Alec, certes, mais quelque chose clochait. Depuis quand, par exemple, une rentrée et son banquet se faisait sans son directeur ? Encore heureux qu'il l'ait rencontré lors de son entretien d'embauche, il pourrait penser à une énorme mascarade sans cela. Lorsque l'autorité suprême est absente, les boursouflets dansent, n'est-ce pas ? Ils finissent par se balancer de la purée à la figure, des cacahuètes ou encore des parts de tarte à la citrouille. Et les professeurs doivent hausser la voix et s'imposer, dès ce premier jour de rentrée. Ils sont dans l'obligation d'enlever des points et de distribuer des punitions alors que l'année n'a même pas commencé. Pour toute personne étrangère et nouvelle à Poudlard, c'était assez déroutant, il fallait l'avouer. Alec n'avait jamais mis les pieds à Poudlard avant son entretien d'embauche. Lors de la Grande Bataille, il resta principalement à l'extérieur et l'état du château ne laissait en rien la possibilité de se projeter et imaginer sa véritable nature.
Il avait tant entendu parlé de Poudlard de façon positive, que cette soirée le laissait perplexe. Tout n'était pas négatif. La nourriture était très bonne, les autres professeurs avaient l'air d'avoir la tête sur les épaules. Il ne pouvait pas vraiment en vouloir aux élèves car lui-même se serait pris à la bataille de nourriture s'il avait été étudiant, mais le fond du problème, c'était surement combien les choses avaient trop rapidement dérapé. Cela ne serait jamais arrivé avec le directeur présent au banquet, encore moins avec Albus Dumbledore.
Alec parcourait les couloirs de Poudlard, le ventre remplit. Une main sur le ventre, une autre passant sur son visage, il soupira. Il n'avait qu'une envie : se coucher. Malheureusement, bien qu'on lui ait indiqué où se trouvaient ses appartements et son chat, il avait un peu de mal à se rappeler de ce qu'on avait bien pu lui dire. Il paraîtrait que ce soit derrière un tableau, mais à quel étage, il ne savait plus. Il revenait sur ses pas en allant vers l'endroit dont il se rappelait le plus sa localisation et il s'avança dans le grand Hall d'entrée du château.
Alec aimait admirer ses vieilles pierres, ses bougies donnant une ambiance tout à fait particulière au lieu. Mais ce que ses yeux ne pouvaient pas louper, c'était bien le petit bout de femme à quelques pas de lui. Les mains dans les poches, il s'avança, ne se privant pas de détailler son visage maintenant qu'il pouvait le voir de face et non de profil.
Un sourire avenant sur les lèvres, il se permit d'entamer une conversation. « Bonsoir. » Oui, bonsoir. C'était tout ce que tu avais à dire Alec ? Allez, un peu de nerd espèce de scrout à pétard. Alec se passa une main dans les cheveux, se rendant compte de sa stupidité à venir la saluer et ne rien dire après. Ses yeux chocolats le fixait et ils avaient le don en cet instant même de le faire à la fois vibrer et éprouver un certain stress. « Hum, excusez-moi mais c'est bien au troisième étage les appartements des professeurs ? » Il fronça légèrement les sourcils, entendant son propre accent français dans cette langue de shakespeare qu'il aimait tant. Il lui tendit la main d'un rapide mouvement, franc. « Alexander Eagles, Professeur de Métamorphose et.. terriblement désolé pour ce bout de part de tarte à la citrouille, qui avait l'air pourtant si bonne, sur votre visage. » Un sourire désolé sur les lèvres, il espérait ne pas se recevoir un sortilège de chauve-souris à l'instant-même. Un drôle de pressentiment agissait en lui, comme si il comprenait déjà qu'elle avait un sacré caractère la petite brune.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
first night. first meeting. (Alec) Empty

first night. first meeting.

Deuxième étage. Deuxième étage. Plissant les yeux tout en redressant le nez, la petite slave tentait de se remémorer ce que James avait pû lui dire lors de leurs retrouvailles. Quelque chose à propos du fait que tous les professeurs avaient leur appartement au même endroit, ainsi il serait plus aisé de se croiser pour converser des élèves. Était-ce réellement au deuxième étage pour le coup ? Remarquant que quelqu'un s'approchait, elle détendit son visage tout en rangeant prestement son parchemin dans sa poche. Cela n'allait pas être si moldu de demander son chemin. Du cran, Vladoska. Mais le destin aime surement jouer les capricieux car au fur et à mesure que le sorcier approchait, elle le reconnut. L'opportun à la tarte de citrouille. Sa langue claque dans son palet alors que ses prunelles noisettes furent attirées par un bruit au-dessus de leurs têtes. Quelques mètres plus haut, un fantôme semblait être enclin à accueillir les nouveaux arrivants en venant déranger les tableaux, créant assez d'altercations entre les personnages pour que leurs voix ne parviennent jusqu'à leurs oreilles.

Sa tête baissa de quelques centimètres lorsqu'elle entendit un " Bonsoir. lui être destiné. Interloquée par sa grande taille, elle cligna des paupières sans rien dire. Attendant poliment qu'il n'en vienne aux faits. Par Grindelwald qu'il était grand. Avait-il des gênes de géant ? Quoiqu'en y repensant, ses cousins ne donnaient pas leur part du dragon non plus. Après tout, son propre père avait été déçu de constater que son enfant ne grandirait pas plus, atteignant la même taille que sa femme. Une tare lorsqu'il chercherait à la marier plus tard, les hommes n'aimant guère les petites femmes pouvant passer inaperçues. Pas à côté des russes à la crinière aussi blonde que plantureuse. Ce dont elle se targuait bien. " Bonsoir." répondit-elle enfin sans se laisser apeurer, plantant ses prunelles dans les siennes en attendant la suite. L'encourageant même d'un signe de tête inquisiteur. Mais il semblait être pris de mutisme, interloquant la slave qui pencha légèrement la tête pour en chercher l'origine. Devait-elle s’inquiéter d'un quelconque maléfice ? Fort heureusement pour eux, il reprit voix au chapitre. « Hum, excusez-moi mais c'est bien au troisième étage les appartements des professeurs ? » Elle comprit plus rapidement à son accent qu'à sa question qu'il n'était pas d'ici. Ses lèvres s'écartèrent en un léger sourire. Le troisième étage. Voilà, c'était bien ce que lui avait dit James. Finalement, il tombait bien ce frenchie. " Absolument. " répondit-elle du tac-au-tac avec assurance, symptôme d'une impulsivité en voie de guérison. Même si elle n'avait eu la confirmation que de la bouche du jeune homme, il était hors de question qu'elle ne lui avoue avoir douter quelques instants plus tôt. Question de principe. Question d'orgueil. " Vous devez prendre l'escalier sur votre gauche et continuez à grimper. " continua-t-elle en tournant la tête en direction de l'immense escalier en marbre qui surplombait l'entrée. Tel un guide touristique, elle lui donnait son chemin accompagnant ses dires d'un sourire avenant pouvant annoncer la clôture de la discussion. L'homme à la tarte de citrouille semblait un brin bavard. Bien plus que son voisin de table en tout cas. Mais il se présenta en tendant une main dans sa direction. « Alexander Eagles, Professeur de Métamorphose et.. terriblement désolé pour ce bout de part de tarte à la citrouille, qui avait l'air pourtant si bonne, sur votre visage. » L'excuse qui s'en suivit fit lever lentement le sourcil gauche de la slave tandis que son menton se relève fièrement. Il avouait être responsable de sa déconfiture. Qui aurait pu être certes plus terrible si elle n'avait pas eu le réflexe de positionner sa main. Ses yeux se plissèrent alors qu'elle reprit sa respiration, l'air mi-figue mi-raisin. " Si bonne sur mon visage ? " répéta-t-elle en prenant soin de prononcer chaque syllabe pour être certaine d'être comprise. " Vous avez une drôle de façon de vous excuser, professeur Eagles. Le charme à la française, je présume. " clama-t-elle, son visage restant de marbre mais un amusement pointant le reflet de ses iris. Il était courant de dire que les français étaient plus... libérés sur leurs manières d'être et donc surement de parler. Rien que le fait de s'embrasser pour se dire bonjour était perturbant pour la slave, n'ayant guère l'habitude du contact physique. Pourtant, son nom était anglais, ce qui ne lui échappa pas. Habitude professionnelle. " Vladoska. Professeur d'Occlumencie et responsable du club de duels. " finit-elle par répondre en serrant brièvement mais avec poigne sa main. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle lui pardonnait pour autant son geste et surtout sa volonté flagrante de vouloir rejoindre la foule d'élèves dans cette festive bataille de nourriture. Les élèves de Durmstrang avaient été en partis humiliés, Anya repensant à son pauvre cousin quittant la salle couvert d'une substance non identifiée.
Elle le laissa finalement choir sur place après avoir pris soin de le regarder une dernière fois. Diantre qu'il avait l'air mal à l'aise. Ce qui était un brin amusant, il fallait le reconnaître. Intriguant, également. D'un signe de tête, elle prit congé en se dirigeant vers les escaliers pour gravir quelques marches. Au bout de trois, elle se rendit compte qu'il ne la suivait pas. Dérangeant. " Savez-vous derrière quel tableau ou statue l'entrée repose, professeur Eagles ? " Car elle n'avait aucunement l'intention de passer la nuit dehors, même si sa première idée avait été de visiter les locaux de sa salle de classe afin de partir se coucher.



(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
first night. first meeting. (Alec) Empty

" Bonsoir." avait-elle répondu au bout de quelques instants. Alec essayait de remettre les pieds sur terre. A part la vieille Mme Harspook, sa voisine à Londres depuis maintenant bien cinq ans, il ne parlait guère aux femmes. Il y avait Lyra, mais elle était sa demie-sœur, c'était bien différent à ses yeux. Avait-il déjà essayé de draguer ne serait-ce qu'une demoiselle dans toute sa courte vie ? Alec savait très bien que non, les évènements avaient fait que jamais il n'en avait eu l'occasion ou même l'idée. Alors pourquoi, oh oui pourquoi Alec, pensais-tu à ça à cet instant-même ? La jeune sorcière dévisageait presque le brun, son menton légèrement relevé et un petit signe l'invitant à continuer. Décidément, il ne savait plus où se mettre et le meilleur dans tout cela, c'est qu'il ne faisait que penser à la vieille harpie qu'était sa voisine et à sa capacité à draguer ou parler aux femmes. Alors il se reprit, tant bien que mal. Il la questionna sans détour sur l'étage réservé aux appartements des professeurs. Ce n'était pas qu'Alec avait une mauvaise mémoire, c'était plutôt que tout comme bien d'autres élèves, il faisait lui aussi sa rentrée. Et qui dit rentrée et nouveau environnement, dit à coup sûr un nombre incalculable de nouvelles informations à garder précieusement. Oh, il se souvenait où se situait l'étage accueillant sa salle de classe de métamorphose, il savait aussi où était la Grande Salle où il viendrait manger tous les jours mais surtout, il avait retenu l'endroit précis des cuisines de Poudlard. Et ça, il en était même plutôt fier. Mais loin de lui de l'afficher, surtout pas à cette jeune femme. Celle-ci le confirma dans l'idée que leurs appartements étaient au troisième étage et il fut soulagé, un instant. Le français ne put s'empêcher de noter quelques sympathiques nuances slaves dans la voix de sa collègue et un fin sourire ne cessait d'étirer ses lèvres. Il n'était donc pas le seul professeur à faire sa rentrée. " Vous devez prendre l'escalier sur votre gauche et continuez à grimper. " Alec tourna la tête vers l'escalier en même temps qu'elle, prenant bien soin de noter tout ce qu'elle pouvait lui dire. « Très bien, merci. » Il n'en ajouta pas plus, cela serait surement simple de monter les trois étages jusqu'aux appartements depuis cet escalier. Mais, maintenant qu'il se souvenait, ne lui avait-on pas dit qu'à Poudlard il y avait des escaliers mouvants ? De quoi s'amuser certainement. Avant de s’éclipser, Alec préféra se présenter et lui présenter ses excuses en passant. Il était curieux, tout simplement avide de savoir qui elle était. Rien qu'un prénom lui suffirait. Mais rien ne se passa comme prévu. Lui qui avait cru bon de s'excuser, il se rendit compte par la suite qu'il l'avait mal fait. Du moins, la jeune femme ne comprit pas sa prosodie et mal-interpréta ses propos. " Vous avez une drôle de façon de vous excuser, professeur Eagles. Le charme à la française, je présume. " Les yeux ronds, Alec ouvrit la bouche, puis la referma. Un vrai poisson. Le voilà qui était de nouveau confronter à cette idée de charme à la française, de drague. Loin de lui cette idée pourtant, il n'avait fait que mal tourner sa phrase. Pensant qu'elle pourrait tout aussi s'amuser de lui, il crut quand même bon de se justifier. « Je vous assure, je ne faisais que dire que la tarte avait l'air 'si bonne'. Jamais je ne me serais permis de faire ce genre d'allusion.. » Il maitrisait la langue de Shakespeare depuis son plus jeune âge. Il en avait l'obligation, ne serait-ce que pour comprendre son père lorsqu'il passait les voir. Et jamais il n'avait eu de soucis avec sa prosodie, c'était bien une première. Alec se confondait dans sa gêne sous le regard de cette jeune femme qu'il peinait à discerner les vraies intentions. Mais il fut très vite soulagé de voir qu'elle passait rapidement à autre chose. La main tendue, elle vint la lui serrer dans un bref mouvement. " Vladoska. Professeur d'Occlumencie et responsable du club de duels. " Alec acquiesça. Ce genre de présentation laissait place à un certain respect. Pour en avoir été curieux un temps, Alec savait combien l'art de l'Occlumencie pouvait être à la fois passionnant, dangereux et difficile. Qu'elle soit également responsable du club de duels laissait tout autant cette impression qu'en face de lui, il n'avait pas affaire avec n'importe qui. Elle était surement douée et pleine de ressources. Le français comprenait alors que derrière cette attitude qu'elle avait eu depuis le début de leur conversation, une jeune femme au caractère bien affermi devait avoir lieu. Petite, mais coriace, comme on dit. « Enchanté. » se permit-il d'ajouter, un air sérieux sur le visage. Elle avait la carrure pour être Auror, il le comprenait. Pourquoi donc venait-elle à Poudlard et dans la branche de l'enseignement ? Venait-elle d'arriver avec la délégation russe ? Sans nulle doute. Il repensa au banquet. Les élèves étrangers avaient peut-être vécu cette bataille de nourriture comme une insulte, un accueil vraiment médiocre. Le pensait-elle aussi ? Alec se demanda si pour le coup, elle ne le détestait pas à cause de la triste affaire de tarte à la citrouille.
Il était tendu et à la fois dans ses pensées, comme cela lui arrivait souvent, sans s'en rendre compte, il ratait certaines choses. Et pourtant, son regard avait suivi la silhouette de la jeune femme. Elle venait de gravir quelques marches lorsqu'elle se retourna en sa direction. " Savez-vous derrière quel tableau ou statue l'entrée repose, professeur Eagles ? " Il planta son regard chocolat dans le sien, surpris le temps d'un instant. N'avait-elle pas laissé entendre qu'elle savait où se trouvait leurs appartements ? Alec réfléchit longuement et alors qu'il la rejoignait en l'espace de seulement quelques pas, il affirma : « Oui, je vais vous y amener. » Aucun sourire cette fois-ci, seulement un air confiant cachant en réalité le doute. Lui avait-on dit que c'était derrière un tableau d'une petite sorcière rondelette ou d'une sirène coiffant ses longs cheveux ? A dire vrai, on lui avait parlé de deux tableaux depuis son arrivée, l'un pour leurs appartements, l'autre pour la salle-de-bain des préfets. Il n'avait pas intérêt à se tromper devant cette professeur Vladoska et son léger air 'je-sais-tout'.
Alors qu'ils grimpaient les premières marches, ils arrivèrent au point central des escaliers. Certains se mouvaient déjà au dessus de leur tête, mais sans paraître embêté, Alec commença la montée d'un de ces escaliers. Alors qu'ils étaient tous deux sur le point d'arriver au second étage, les marches décidèrent d'être capricieuses et se mirent à bouger. Sa main attrapa fermement mais avec aisance l'un des rebords et il soupira. « Aviez-vous déjà mis les pieds au château avant la rentrée, Mme.. Vladoska ? » Il avait hésité à utiliser un mademoiselle ou un madame, mais jugeant qu'elle préférerait le corriger sur un madame qu'un mademoiselle, il préféra faire ainsi. Les escaliers les amenèrent au quatrième étage et ils descendirent une dernière fois quelques marches. En passant sous l'arche amenant à ce fameux troisième étage, ils aperçurent deux statues de part et d'autre, montant la garde. Annonçant la couleur, elles ne bougèrent d'un pouce lorsqu'ils passèrent entre elles pour arriver dans un long couloir où des copies parfaites de ces statues étaient établies en rangées contre les murs. Alec leur jeta quelques coups d’œils furtifs, s'attendant à tout moment à ce que l'une d'elles ne bouge. Il savait que trop bien combien la magie aimait se matérialiser et être vivante et il était certain que si l'idée lui prenait de relever le heaume de l'une d'entre elles, il se ferait poursuivre jusqu'au grand lac. Alec avançait à travers ce long couloir, jusqu'à la bifurcation d'une aile adjacente où de nombreux tableaux tapissaient les murs. Fallait-il encore trouver LE bon tableau. Aucune sirène à l'horizon parmi toutes ces peintures se mouvant, il s'activait alors sérieusement à rechercher cette petite femme rondelette. « Nous cherchons une petite femme, aux jolies rondeurs, voulez-vous bien nous aider ? » s'adressa t'il à un vieil homme lisant un journal dans son propre tableau. Alec se tourna rapidement vers sa collègue et lui murmura. « Elle ne doit pas être si compliquée à trouver, cette petite femme. Il paraitrait qu'elle est un peu ronde et pas très gâtée par la nature, assez aigrie aussi. » Il fronça les sourcils et se gratta l'arrête du nez. « Ça ne doit pas être si difficile de trouver ce profil là.. » Il savait combien les tableaux pouvaient être susceptibles alors il avait préféré lui en parler en douce. Et pourtant, autre chose le tracassait un peu. Il ne savait pas s'il venait de faire une gaffe ou s'il devait en rester là pour ne pas en faire une justement. Il aurait du se taire, oui, il aurait du. Mais la professeur à ces côtés était de petite taille, très petite même vis à vis de la grande perche qu'il était et il ne put s'empêcher d'ajouter : « Enfin, tout ce qui est petit n'est pas forcément "non-gâté" par la nature, enfin moche, ou rond. Au contraire, euhm.. » Sa main vint passer dans ses cheveux bruns alors qu'il n'avait qu'une envie : se gifler pour se faire taire. « Les personnes de petite taille peuvent avoir un délicieux charme et.. » Il baissa le regard quelques instants et soupira. Puis ses prunelles vinrent de nouveau rencontrer les siennes et il préféra abdiquer à toute tentative de rattrapage. Il était une cause perdue, c'était bien clair. « Bon, je vais chercher de l'autre côté de la pièce, il vaut mieux. » Lui qui ne cherchait pas à se faire voir pour ce premier jour de rentrée, il empilait gaffes sur gaffes avec la plus jolie (et surement l'une des plus intéressantes) des professeurs qu'il avait pour collègue. Il n'y avait que lui pour réussir à faire cela, que lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
first night. first meeting. (Alec) Empty

first night. first meeting.

Elle crut qu'il ne répondrait jamais mais sa voix finit par parvenir jusqu'à ses oreilles. Grave aux tintements chantants. " Oui, je vais vous y amener."  Aussi serviable que remis, le sorcier finit par la rejoindre comme tiré de longs conflits intérieurs. Tout cela à cause d'un bout de tarte ? Par la corne argentée d'une licorne, elle ne l'espérait pas. Son sérieux semblait être revenu et s'imposait dans sa prestance soudaine. Ce qui surprit autant que complus la slave. Elle se laissa mener docilement, satisfaite de ne pas avoir à s’égarer et reconnaître un quelconque manquement de préparation à son installation. Le second étage ne fut pas si aisé d'accès puisque les escaliers décidèrent de prolonger leur voyage sans crier gare. L'étonnement passé, elle faillit agripper le bras de son compagnon pour pouvoir retenir son basculement mais arrêta brusquement sa main avant qu'elle n'entre en contact avec la robe de sorcier, son équilibre revenant. Un sourire gêné sous une attitude fière alors qu'elle déposait sa main droite sur la rampe de l'escalier, serrant cette dernière comme pour exprimer son mécontentement. Stupide escalier.   « Aviez-vous déjà mis les pieds au château avant la rentrée, Mme.. Vladoska ? » Elle nota l'hésitation mais ne la releva pas. Tout en surveillant les escaliers du regard, elle se permit de répondre ouvertement à sa question, n'y voyant aucune gêne. " Jamais. Pas plus qu'en Angleterre. Mes premiers pas se font aujourd'hui, même." confirma-t-elle alors que les escaliers s'arrêtèrent au quatrième étage sans douceur. " ... malgré les détours." ne pût-elle s'empêcher d'ajouter en donnant un coup de main sur sa jupe pour la déplisser, geste mécanique d'exaspération. Les escaliers de Poudlard lui avaient déjà déclaré la guerre un peu plus tôt dans la journée et elle sentait que la bataille allait être rude. "Et vous ?" Autant par politesse que curiosité.


Le chemin fut d'autant plus long mais instructif, les laissant découvrir des couloirs étonnants où rimait magnificence et accumulation. Le couloirs des statues ne lui fit ni chaud ni froid, habituée à autant d'austérité à Durmstrang. Seule l'immensité des lieux lui donnait le tournis. Au final, ils terminèrent leur voyage au milieu des tableaux. Leur nombre illimité lui faisait tourner la tête alors qu'Eagles annonçait la couleur. « Nous cherchons une petite femme, aux jolies rondeurs, voulez-vous bien nous aider ? » Le laissant mener la danse, elle se permit de laisser son regard flâner aux alentours, remarquant le nombre impressionnant de tableaux pouvant grimper à des hauteurs inatteignables. Petite taille ou non. Au final, Poudlard affichait un nombre impressionnant d’occupants, tant vivant que fantomatique, ce qui pouvait être aussi troublant qu’épatant. « Elle ne doit pas être si compliquée à trouver, cette petite femme. Il paraitrait qu'elle est un peu ronde et pas très gâtée par la nature, assez aigrie aussi. » La proximité soudaine du sorcier frappa la slave autant que son commentaire. Clignant plusieurs fois des paupières, l’information avait du mal à passer et ses lèvres s’entrouvrirent sans qu’aucun son ne sorte. Comme si elle attendait le dénouement final où un énorme « je plaisante » ou autre dérivé n’intervienne. Inconsciemment, elle fit glisser ses doigts contre ses hanches pour vérifier qu’elles n’avaient pas enflé entre-temps, complexe féminin international.  Pourtant, ce ne fut pas le cas et elle resta telle une biche interdite prenant la mouche alors que sa bouche se tordit en moue désobligée et que son menton se relevait en sa direction, comme si elle pouvait grandir en l’instant pour affirmer sa présence… et non sa petite taille.  « Ça ne doit pas être si difficile de trouver ce profil-là... » Ses épaules s’abaissaient alors que son air outré revenait sur le devant de la scène, impulsif sentiment d’être critiquée ouvertement tellement ressenti durant ses jeunes années jusqu’à sa titularisation qu’il n’en devenait une habitude néfaste. «  Oh je suis certaine que non. Petit, ronde et non gâtée… une véritable injure pour les yeux. » reprit-elle de façon acerbe et ironique avant de laisser sa langue glisser sur sa canine pour l’empêcher d’exploser de susceptibilité et d'énervement. Le français avait un toupet sans borne pour renfoncer la baguette avec autant de désinvolture. Elle l'aurait giflé si elle ne devait pas faire bonne figure, au moins devant ces nombreux spectateurs chuchotant entre eux tout en lorgnant dans leur direction sans grande discrétion. Mais il finit par s'en rendre compte et se reprit, non sans gêne. « Enfin, tout ce qui est petit n'est pas forcément "non-gâté" par la nature, enfin moche, ou rond. Au contraire, euhm.. » Moche ou rond... la reprise s'annonçait au final aussi irritante que la première version, grinçant au creux de son oreille et lui laissant échapper un soupir d'exaspération alors que ses yeux perçants commencèrent à se tourner vers lui, se plissant dans l'attention du couperet final. Oh, elle ne devait sans doute pas l'aider à se sentir plus à l'aise en le fixant ainsi mais elle n'en avait aucunement l'intention, blessée dans un orgueil démesurément grand et féminin. « Les personnes de petite taille peuvent avoir un délicieux charme et.. » Sans broncher ni bouger, elle attendait la sentence finale d'un air fermé à la limite hautain. Face à elle, le sorcier perdait toute sa prestance confiante, déglutissant et rosissant à vue d’œil. Elle en aurait été limite satisfaite s'il ne tentait pas de se reprendre pour mieux faire comprendre ses dires. Or, si le début laissait présager un léger rebondissement, il se défila bien rapidement. « Bon, je vais chercher de l'autre côté de la pièce, il vaut mieux. » se détournant pour s'éloigner de quelques pas. Ce qui ne calma pas l'irritabilité de la sorcière.

Le laissant chercher dans son coin, elle fit mine de s'atteler à leur tâche de recherche sans grand résultat. Les paroles du brun repassaient dans sa tête et par de fins coups d’œil dans sa direction, elle devina qu'il devait se morfondre dans son coin. Croisant les bras sur sa poitrine, elle laissa ses pieds glisser sur les dalles en prêtant attention aux tableaux qui semblaient tout autant curieux qu'eux. Ses doigts tapotèrent son bras alors que sa conscience se bataillait silencieusement en elle, insinuant qu'au bout de dix minutes de compagnie, les mots du français avaient été dévié de sa volonté, exprimant le contraire de ses intentions. Vérité ou mise en scène ? A première vue, il ne semblait pas être le plus dangereux des sorciers malgré sa haute stature et ses lapsus vocaux. Qu'à cela ne tienne, ne venait-il pas de l'insulter en l'estimant non gâtée par la nature. Les critiques avaient toujours fais partie de son quotidien, notamment à cause de sa petite taille. Beaucoup la prenaient pour une enfant. Une gamine n'ayant sa place qu'au foyer, à jouer avec ses poupées. Même les élèves étaient aussi grands, voire plus grands qu'elle dans les couloirs. Et ils n'étaient qu'en cinquième année. De longues secondes finirent par s'écouler avant qu'elle ne prenne la parole, cassant l'étouffant silence de plomb et coupant les murmures inlassants des occupants des tableaux qui reprirent leur respiration. " Dites-moi, professeur Eagles..." commença-t-elle tout en faisant glisser ses prunelles sur toute sa stature sans vergogne. "... vous n'avez jamais parler à une femme avant, non ?" terminant sa question en plantant son regard assuré dans le sien, elle était déjà convaincue de la réponse. Ou en tout cas, prier silencieusement pour qu'une négation ne pointe sans quoi elle craignait pour la survie du professeur. Énerver une sorcière est un fait. Mais énerver une dizaine de sorcières relève du suicide. " Je ne sais pas si votre compagne apprécie votre franche maladresse mais il y a certaines choses que les sorcières n'aiment guère entendre. Pensées ou non." Discourant tout en continuant de chercher des yeux le fameux tableau, Anastasiya se perdait elle-même dans ses élucubrations se mettant à penser que malgré ses dires, sa franche maladresse était réellement touchante.

" Bonsoir Madame, charmante soirée, n'est-ce pas ?" Face à elle, une petite blonde plantureuse terminait de filer un travail de laine, assise au bord d'un petit chemin menant jusqu'aux montagnes. Elle lui sourit d'une mine radieuse, ignorant tout de la conversation. " Excellente même, si on plisse le nez, on peut encore sentir le ragoût des elfes. Un délice." Pétillante et souriante, elle était des plus radieuses malgré sa petite taille et ses formes, ce qu'Anya se surprise à regarder alors, happée par les mots qu'elle avait échangé avec le professeur Eagles. Voilà qu'elle s'interrogeait maintenant sur son physique et le regard qu'autrui pouvait avoir. Chassant aussi rapidement ses pensées que sa prise de conscience, elle rendit son sourire à la tisseuse avant de reprendre poliment. " Serait-il possible de pouvoir rejoindre nos appartements respectifs ?" Elle acquiesça après avoir vérifié leurs identités sur le parchemin que le directeur lui avait donné. Toujours aussi joyeuse et guillerette avant que le passage ne s'ouvre, comme si le chemin continuait réellement depuis le tableau.

Anya tourna le visage en direction de son collègue avant de lui lancer un léger sourire aussi vainqueur que satisfait. "Rassurez-vous, professeur Eagles : tout le monde n'est pas non plus fan des géants de deux mètres aux cheveux bouclés comme Dogoda. Ce n'est qu'une question de goût et surement... d'affinité" Si son ton n'avait pas pour vocation de heurter les sentiments du sorcier, une revanche pouvait aisément se sentir et se voir dans ses prunelles ardentes et fières. " L'équivalent de Cupidon." ajouta-t-elle afin d'être certaine d'être comprise, cherchant quelques secondes l'équivalent bouclé du dieu pacifique. Elle ne pouvait pas nier que le français avait un charme certain, accentué même par ses maladresses touchantes une fois la couche de la susceptibilité passée, l'amusant même, mais son orgueil refusait de rester ébaubi sans avoir dit le dernier mot ni même reconnaître l'évidence. Perfide orgueilleuse aimant avoir le dernier mot. " Au passage..." entonna-t-elle tout en ne pouvant s'empêcher de lever un doigt comme pour avoir son attention. " C'est miss Vladoska. Vous ne pouvez pas me confondre avec ma mère, elle est plus grande que moi." amusement teint derrière ses prunelles chocolatées et son sourire mal dissimulé derrière ses lippes retroussées en coin. Sentiment d'avoir remporter une petite joute qui n'eut pas lieu. Mais surtout, fierté de ne pas être mariée et de s'être déjà sortie une fois de ce guet-append digne du moyen-âge. "Bonne nuit, professeur Eagles. " le salua-t-elle avant de s'engouffrer, à la recherche de sa porte où son nom scintillait légèrement.



TERMINE


HJ : Il me semble qu'on avait dit de courtes rencontres au départ pour faire avancer les choses. J'ai laissé la possibilité de poursuivre quand même, donnant une chance à Alec de rétorquer  first night. first meeting. (Alec) 3993244919



(c) chaotic evil
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Consumed by the shadows
first night. first meeting. (Alec) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
first night. first meeting. (Alec)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (S+D) meeting again
» Meeting under the stars ♠︎ (Philomène N.)
» Midnight meeting ϟ Mikhaïl
» Keys of understanding is a mystery for the eyes (Alec)
» Evening meeting - Michael & Elinor

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mumblemumps :: Gobstones :: obliviate :: SAISON 1-
Sauter vers: