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"I Put a Spell on You" [Mereath +18]

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"I Put a Spell on You"
Heathcliff A. Lovecraft & Mérope V. Greengrass

ϟ 8 Mars 2000 - Chez Heathcliff  

You have eyes that lead me on and a body that shows me death
Your lips look like they were made
For something else but they just suck my breath
You're so sudden and sweet
Fuck me 'til we know it's unsafe
And we'll paint Over the evidence

Il sent ses cuisses entourer possessivement sa taille et se nouer dans son dos, faisant discrètement onduler le serpent d'encre magique. Ses bras rejoignent sa nuque, ses mains se perdent dans les mèches corbeau humides et il frissonne quand elle approfondit le baiser avec le désir qui brûle au creux de ses entrailles. Il la perçoit se tendre contre lui, appréhender et pourtant se jeter à corps et coeur perdus dans cette étreinte. Ils s'enlacent, s'apprivoisant avec une franchise nouvelle, une sincérité presque candide et cette envie fiévreuse de ne faire plus qu'un. Il se contrôle, se mesure, anticipe chaque soubresaut de son âme se pliant à l'impétuosité charnelle de son désir. Il ne pense à rien d'autres qu'à son visage qui se livre, à son corps qui se rend et à sa fougue répondant à la sienne dans ce brasier qui les consume tout deux. Elle échappe un souffle, un gémissement qui tord ses entrailles et le force à refréner ses impulsions. La prise de ses paumes sur ses cuisses se fait pourtant plus forte, s'agrippant à la chair pâle et fine qui marque de rouge l'empreinte de ses doigts. Il voudrait entrer dans sa peau, ne faire qu'un avec elle, que rien ne puisse séparer leur étreinte mais il sait qu'il lui doit davantage qu'une extase brutale et rapide. Il lui doit un rêve éveillée, un voyage pas à pas pour apprivoiser son plaisir, leur plaisir et apprendre à s'aimer.

C'est elle qui finalement répond à sa supplique muette, proposant de rester pour la nuit. Il n'a pas besoin de répondre pour qu'elle sache qu'il accepte. Il laisse doucement glisser le corps de sa belle entre ses bras, la moiteur entre ses cuisses effleurant chaque parcelle de lui avant qu'elle ne touche terre. Le marbre du fond de la baignoire, l'eau devenue froide tant leur étreinte est brûlante, la vapeur d'eau s'échappant de leurs deux corps en fusion leur brouillant encore la vie. Heathcliff reprend finalement pied avec la réalité. Il avise le tas de vêtements gisant sur le sol au pied d'une colonne et son regard lubrique se pose à nouveau sur elle. Il prend tendrement sa main et la guide hors de la baignoire. D'un coup de baguette, il vide la baignoire et efface les marques de leur péché tandis qu'il revêt péniblement son pantalon de cuir. A Valentine, il offre son peignoir de satin pour qu'elle s'y enroule et dissimule sa longue chevelure sous le capuchon. Cette image lui rappelle leur escapade à la clairière et le papillon sur sa clavicule frémit distraitement d'un battement d'aile. Encore ruisselant, Heathcliff glisse une paume dans ses cheveux pour les remettre en arrière, sans dénouer ses doigts d'avec les siens.

Son appartement n'est pas loin, mais ils doivent traverser un morceau de couloir avant d'y parvenir. Il indique d'un signe la porte qui est la sienne à Valentine, croisant son regard obscurcit par le désir. Ses yeux ont mille façon de virer plus foncés, et c'est cette façon qu'il préfère. Il sourit en déposant un baiser chaste sur ses lèvres rougies d'avoir été malmenées par ses dents, appréciant la marque pourpre sur sa gorge tuméfiée avec la satisfaction d'un adolescent. Il va y aller le premier, laissant Valentine se dissimuler derrière l'une des nombreuses tentures du couloir. Il a ramassé son uniforme et elle est nue sous le tissu beaucoup trop long qui la laisse presque invisible dans l'obscurité. Il lâche à regret sa main et rejoint nonchalamment son appartement d'un pas leste, plus léger que lorsqu'il porte ses habituelles chaussures à plateforme. Avec satisfaction, il constate que ni Johannes ni Salem ne semblent s'être invité pour une soirée improvisée entre potes, ni Ophélia pour un énième manège de succube. Il vérifie tout de même sous le lit pour s'assurer que le chat noir ne s'y est pas endormi. Soulagé, il sort la tête par la porte et hoche doucement le menton pour indiquer à son élève que la voie est libre.

Il la regarde amoureusement clopiner jusqu'à lui, le pas léger mais hésitant, méfiante de ne pas se faire surprendre, enroulée dans le satin trop grand pour elle qui traîne largement à ses pieds. Pourtant, Heathcliff apprécie la blancheur sacrale de ses jambes qu'il entrevoit brièvement à chacun de ses pas quand le tissu les dévoile. Son coeur bat frénétiquement la chamade et il garde son pantalon en cuir déboutonné, incapable de le refermer dans son état. La matière sensuel colle à sa propre chair comme si elles ne faisaient qu'un et ce contact l'électrise déjà. Il regarde autour de lui. Le sofa de velours amarante qui trône au milieu du salon, son propre fauteuil de cuir sur mesure, le guéridon où quelques bouteilles vides côtoient leurs homologues pleines. Derrière, un meuble d'ébène brut, à l'ouvrage victorien, fermé à clef. Son lit prend une bonne partie de l'espace de la pièce, un baldaquin aux mensurations de l'alchimiste, aux draps de soie noire, peuplé d'innombrable coussin de velours et de brocard. Les voilages transparents se mêlent aux tentures plus épaisses pour créer l'illusion d'un havre suspendu hors du temps, le support charnel de tant d'étreintes chimériques, mais d'une seule qui comptera vraiment.

Ses pieds nus foule la fourrure duveteuse d'un immense tapis, ses orteils s'enfonçant dans les fibres comme pour se sentir ancrer dans le sol. Valentine apparaît enfin dans l'encadrement de la porte, poussant timidement mais résolument le battant. Heathcliff fait volt-face, à mi-chemin entre l'élue de son coeur et la couche qu'ils partageront cette nuit. Il ne l'invite pas à le rejoindre, ne dit un mot car le regard qu'il pose sur elle à cet instant est plus explicite qu'un millier de mots articulés péniblement de sa voix éraillée. D'un mouvement du poignet, il verrouille la porte derrière elle, les habituels sortilèges de confidentialité se déclenchent spontanément à sa fermeture. Lentement, il dénoue son étui à baguette qu'il laisse dépose sur sa table de chevet, offrant un instant son dos où le serpent semble s'impatienter, au regard torve de son élève. Lorsqu'il se retourne à nouveau, elle est là. Il n'a qu'un pas à faire pour la rejoindre, un pas qu'elle fera pour lui. Pour eux, car cette nuit sera la leur.
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I Put a Spell on You

ft Heathcliff Lovecraft


Appuyée contre l’encadrement en pierre froide de la porte elle le regarde s’enfoncer dans la nuit. Le couloir est désert et plongé dans la pénombre de l’heure tardive en cette nuit de toutes les surprises. Seuls les rayons spectraux de la lune à travers les larges vitraux le long du couloir donnent la possibilité d’entre apercevoir ou est-ce qu’on met les pieds sans grande précision cependant. Longuement elle le suit du regard pour repérer où se trouve la porte devant laquelle il s’arrête avant de disparaître à l’intérieur de ses appartements. Elle peine à voir dans l’obscurité du renfoncement et plisse les yeux, silencieuse.

Un laps de temps s’écoule avant qu’il ne lui fasse signe qu’elle puisse le rejoindre en toute sécurité ou presque. Enveloppée dans le peignoir en satin noir du professeur elle reste dans l’ombre de l’arche de pierre au-dessus d’elle. Insciemment elle se sent en sécurité à demi dans l’antre qui a vu naitre ses premiers pas en tant que femme pourtant un instant elle hésite lorsqu’il lui fait signe. La peur au fond de son ventre nu la possède à nouveau et elle se fige, posant à plat sa paume sur son nombril comme si la douleur allait disparaître. Sa respiration s’accélère progressivement alors qu’elle fixe le coin d’ombre dans lequel il s’est évanoui. Ses pupilles azur assombries sondent le silence comme à la recherche d’une réponse rassurante à ses propres angoisses. Subitement elle entreprend un premier pas avant de se raviser presque aussitôt, dos à la porte de bois brut.

Ses angoisses remontent du Tartare de son esprit où elles les avaient condamnées à l’enfermement. Elles s’échappent tel un nuage de fumé entre ses doigts blancs et toutes ses convictions fondent. Un instant elle pense à sa mère, à ses promesses de mariage avec les Nott et son cœur se tord d’un malaise incompréhensible. Elle n’aime pas cet homme, elle ne l’aimera jamais pourtant son image remonte en elle tous les regrets inavoués de n’avoir jamais été la fille que sa mère avait tellement désirée.

Une seconde fois son regard se pose en direction de la porte entre ouverte derrière laquelle l’attendait tout ce qu’elle avait toujours voulu. Il était tout ce dont elle avait toujours rêvé et pourtant les solides ruines de son éducation au fond d’elle lui donnaient encore des limites et la faisaient douter à chaque pas vers lui.

Les secondes d’hésitations lui paraissent interminables pourtant elle ne saute toujours pas le pas. Comme figée dans un état statique. Son cœur tambourine si fort dans ses oreilles qu’elle a l’impression que quiconque pourrait l’entendre raisonner entre les murs du château. Un courant d’air à travers les pièces vient traverser le fin tissu qui recouvre sa peau nue. Il s’infiltre en elle faisant trembler son corps frêle telle une brindille sous les bourrasques hivernales. Instinctivement elle renveloppe soigneusement son corps dans l’étoffe de tissu. Le contact de la soie contre sa peau la ramène aux caresses du professeur tandis que l’air agité par ses mouvements se chargent de porter à ses narines les effluves de musc et de santal qui la transportent avec elles. Ses sens s’éveillent à nouveau et l’enivrent.

Prenant une profonde inspiration elle rabat le capuchon du vêtement sur ses boucles blondes avant de franchir le pas décisif. Les autres sont moins difficiles qu’elle ne l’aurait imaginé et elle presse le pas dans l’ombre alors qu’elle entend les pas de la veille de nuit arriver dans sa direction. Sans réfléchir d’avantage elle franchit la porte des appartements de l’alchimiste, le souffle court.

La pièce est plongée dans l’obscurité tant et si bien que dans un premier temps ses yeux ne distinguent presque rien à part des formes plus ou moins précises. Seule la silhouette gigantesque du professeur tranche la lumière qui vient de dehors, le rendant encore plus imposant. La Serdaigle entame quelque pas à travers la pièce alors que sa vue s’ajuste à la pénombre autour d’elle. Elle distingue alors plus clairement l’immensité des meubles qui l’entourent et un instant elle se sent comme une poupée miniature dans une maison de géants. Lentement elle contourne le canapé et en suit la ligne du bout des doigts « Me voilà ainsi dans l’antre de la bête » Murmure t-elle d’un ton amusé. Elle lève les yeux sur lui, il lui tourne le dos et le serpent s’agite avec impatience comme pour lui faire signe d’approcher. Elle dépasse le fauteuil et s’approche du l’immense lit devant lequel il se tient. Lentement elle s’immisce dans son dos et glisse son index avec douceur le long du serpent qui s’étale avec docilité de toute sa longueur sous sa caresse. « C’est presque comme je l’avais imaginé.. »


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Elle avait mis du temps à venir. Le temps nécessaire à sauter un pas qu'elle avait pourtant demandé à franchir à ses côtés. Un pas qui aurait un impact incommensurable sur toute son existence. Ce qui n'est qu'un détail pour beaucoup, prend une proportion beaucoup plus importante pour les sang-purs, élevés dans le respect de la tradition de l'aristocratie sorcière. Rosier, Greengrass, autant de patronymes associant renommée, réputation et fortune qui laissent planer sur chaque héritier la même menace latente. Préserver le sang, perpétrer la lignée, conserver la pureté du nom. Il avait grandi avec les mêmes principes, les mêmes volontés de son grand-père de le voir marier une fille de belle naissance. Et si tout n'avait volé en éclat lors de la révélation du crime de son grand-père paternel, sans doute sa vie ressemblerait-elle aujourd'hui au dessein que sa famille avait voulu pour lui. Il pense à Valentine, à cette même pression pesant sur ses frêles épaules. Bien qu'elle veuille la pulvériser pour vivre sa propre vie comme elle l'entend, elle ne peut ignorer en une étreinte et un chapelet de baisers aussi torrides soient-ils, toute une vie de principes obstinément ancrés dans son crâne par ses ascendants.

La fierté de motiver cette rébellion en elle est pourtant sans égale. Heathcliff sent son corps dans son dos alors qu'elle n'a pas fait le moindre bruit, son pas léger comme celui d'une nymphe dont les plantes de pied effleurent à peine le sol. Elle est là, toute proche, son parfum enivrant presque masqué par ses propres effluves qui l'enveloppent comme le satin du peignoir qui tombe sur ses épaules. Il a un sourire lorsqu'il sent sa paume flatter le serpent dans son dos. Le frémissement du reptile l'électrise un instant alors qu'il se retourne lentement. Il n'y a aucune lumière, et l'homme de ténèbres n'est guère soucieux d'en apporter davantage. Il apprécie l'obscurité qui partage avec la mort une sorte de repos éternel apaisant. Pourtant, d'un informulé, il allume une unique chandelle, au loin sur la table basse, dont la flamme tremblante projette des ombres étranges sur le mur d'en face. Il laisse son regard asymétrique s'y perdre un instant, appréciant l'ondulation lascive et flamboyante de la mèche enflammée. Ses pupilles glissent finalement sur Valentine. Sa phrase l'amuse et il esquisse un rire rauque qui sort comme un simple grognement. Ainsi donc sa douce élève s'est-elle déjà imaginée sa demeure. Il s'en sent flatté, pris d'un certain orgueil à laisser son esprit fabuler sur le contenu des pensées de la Serdaigle.

"Presque ? Qu'y a-t-il donc qui diffère de tes songes ?"

Sa voix est brûlante comme la bougie qui se consume avec la même avidité que le désir au creux de lui. Il se retourne complètement, dévoilant son torse glabre et blanc, chaque sillon dessiné par les reliefs de ses os jusqu'à la naissance de son bassin à peine dissimulé par le cuir du pantalon entrouvert. Il ne dissimule pas la proéminence largement visible qui bombe le tissu, s'approchant comme un prédateur qui attrape sa proie entre ses griffes. Ses bras trouvent avec une délicatesse déliquescente le creux de ses reins qu'il enlace avec possessivité. Il lui semble que leur dernière étreinte est si lointaine alors qu'il n'y a que quelques minutes qu'ils ont quitté l'immense baignoire de marbre. Il se retient de promener ses paumes plus en de-ça, se limitant à plaquer ses larges mains à la naissance de sa cambrure. Il peut presque entourer complètement a taille ainsi, elle est si fine, si étroite entre ses bras. Une poupée de porcelaine dans son écrin de satin qu'il ne désire qu'effeuiller à nouveau. Mais il veut prendre son temps, celui qu'ils n'ont pas vraiment eu alors que la vapeur et l'eau brûlante les pressaient comme l'impétuosité de leur dispute, de leurs révélations et de leur réconciliation.

"Je suis très curieux de savoir ce que tu as bien pu imaginer faire ici ..."

Il se fait volontairement plus insistant, plus carnassier aussi dans son sourire dévoilant ses dents pointues. Il garde pourtant cette distance entre eux qui ne permet pas à leur corps de s'embraser complètement, ce pas qu'elle n'a qu'à franchir quand elle sera prête. Il appuie davantage la pression de ses doigts sur les os de ses hanches, brûlant de se glisser sous le tissu pour retrouver le velouté de pêche de sa chair de vierge. L'appel de son corps se fait plus fort à chaque seconde, son coeur cognant violemment dans sa poitrine alors que ses yeux asymétriques reflètent chacun différemment la lueur de la chandelle qui fait dos à Valentine. Le jeux des ombres de leurs silhouettes sur le mur est ténu, vacillant, encore timide, mais tel le ciel d'orage annonçant l'inévitable maelström qui déchaînera leurs eaux, il ne faiblit pas.

"Qui sait, ça pourrait bien me donner des idées que je n'ai pas encore eu ..."
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« Presque ? Qu'y a-t-il donc qui diffère de tes songes ? » Ses songes. Tant de fois ils étaient venus perturber son sommeil. Tant de fois ils avaient immiscé au plus profond dans son subconscient les pensées plus secrètes qu’elle pouvait renfermer en elle, les désirs les plus interdits. Tant de fois elle avait rêvé de l’érotisme de cette scène dont elle n’avait touché que le maigre espoir qu’elle se réalise un jour. Pourtant les détails lui revenaient avec la précision d’un souvenir ineffaçable comme ancré fermement et à jamais dans son esprit.

Alors qu’elle dessine toujours la cambrure de son dos finement dessiné par le flamboiement de la bougie, la lumière de celle-ci décrit une danse sensuelle et envoutante avec le serpent qui glisse sous ses doigts et qui semble à certains moments vouloir quitter la peau de l’alchimiste pour venir enrouler le corps de la Serdaigle : Glissant lentement le long de son bras et partant de sa clavicule il se serait étendu au travers de son son dos jusqu’à contourner sa hanche, de passer juste au-dessus de son nombril avant de finir sa course et de poser sa tête sur le haut de sa cuisse en repassant par la cambrure de ses reins dans une étreinte aussi protectrice que possessive.

Il serait le gardien de son corps, l’agile protecteur d’une jeune fleur à peine éclose et dont la fragilité nécessite une surveillance de tous les instants. En l’absence de l’alchimiste il serait ses yeux sur elle, ses bras encerclant ses hanches, son omniprésence auprès et au creux de la Serdaigle.  

Il se retourne doucement face à elle et la danse continue en compagnie de ses autres ancrages. Ses prunelles bicolores se plantent dans celles de Mérope tandis qu’il glisse ses mains au creux de ses reins au-dessus du tissu qui la couvre encore. Elle connait tout de cette scène qu’elle n’a jamais vécu, la ramenant aux plus intimes de ses propres divagations. Les images lui reviennent par flash et elle frémit. Le poids de ses mains serrés sur ses hanches, ses yeux prêts à exploser de cette faim maladive qu’il a de se repaitre de son corps à la pureté immaculée, cette tension entre eux lorsqu’il dépose l’un de ses mains sur sa gorge fine et offerte, la serre presque doucement entre ses doigts osseux alors qu’il savoure sa victoire sur elle, alors que la proie se laisse enfin posséder entre les griffes de son prédateur assoiffé par la chasse obsessionnelle qu’il vient de livrer pour elle. Elle est sa récompense, la plus douce des sucreries entre ses lugubres desseins.

Sans rien dire elle le laisse se délecter de ses formes sous ses paumes avides de toujours plus d’elle. Il s’impatiente et elle en joue tant qu’elle peut. Il meurt d’envie de connaitre à quel point elle a rêvé de lui, à quel point son inconscient la forçait à le désirer, à le chercher avec toujours plus de d’insistance la rendant presque esclave de sa volonté à la torturer. Lentement son index reprend son périple sur le corps de l’alchimiste, partant de ses clavicules qu’elle dessine avec précision avant de glisser vers le bas sur son thorax, suivant la ligne naturelle de son tronc entre ses pectoraux, à la naissance de ses abdominaux. Elle s’arrête lentement en relevant le regard vers lui « Je doutes que mes songes soient aussi.. Complets que les tiens. » Elle marque un arrêt, juste le temps de sentir le cœur du professeur au bord de l’implosion « Mais je peux te montrer si c’est ce que tu désirs..  Pour ça il va falloir fermer les yeux. » Sans appréhension il s’exécute et le cœur de la Serdaigle ne fait qu’un bon dans sa poitrine. Elle repense à leur fuite dans la clairière. Cette fois-ci c’est elle qui l’entrainait à l’aveugle dans un monde qu’elle était la seule à connaitre, prête à partager avec lui le secret de ses divagations les plus indicibles et dans l’espoir de faire de ce secret le havre scellé de leurs mutuelles trahisons. Personne ne saurait sauf eux.

Elle se recule lentement de son étreinte jusqu’à ce qu’il ne puisse plus la toucher. Elle sent qu’il ne triche pas et l’obscurité autour d’eux l’encourage à prendre son courage à deux mains. Le tissu de satin noir glisse sur ses épaules, frôle son corps et s’écrase au sol alors qu’elle replace ses cheveux autour de ses épaules nues. Elle fait un pas presque inaudible vers lui et lui prend les mains avant d’enlacer ses doigts entre les siens « Sens comme si tu voyais..  Et tu saura ce dont j’ai tellement rêvé. .» Doucement elle glisse les mains du professeur sur ses boucles blondes et presque sèches. Elle effleure son propre visage, ses joues et lorsqu’elle passe sur ses lèvres nacrées elle ne peut s’empêcher d’embrasser le bout de ses doigts. Elle poursuit sur sa gorge, la pression sanguine manquant de faire exploser ses veines au passage de ses mains. Elle descend en desserrant légèrement ses doigts des siens pour qu’il puisse profiter un peu mieux du contact avec la chaleur de sa peau. Guidées par la seule volonté les paumes de l’alchimiste glissent sur les seins de la Serdaigle avec la douceur d’un souffle. Elle sent qu’il se tend pourtant sa prise ne se fait guère plus insistante. Elle entraine ses mains plus bas sur ses côtés et autour de ses fines hanches, elle pose à plat une de ses mains à même son bas ventre alors que la seconde vrille dans son dos jusqu’à l’une de ses fesses. Légèrement elle se rapproche jusqu’à blottir son corps complètement contre le sien, gardant leur mains l’une contre l’autre entre eux « Alors, que vois -tu maintenant ? »


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