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why do we fall ? ( liopale)

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Why do we fall ?
Lionel & Opale
J’ai compris qu’on n’est rien sur terre, en une seconde, tout peut s’écrouler, rien n’est jamais acquis… J’ai compris que sans patience, courage, volonté, on n’arrive à rien… Et qu’il ne faut pas se fier à l’apparence, car j’ai compris que l’important c’est ce qu’il y a dans le coeur.

Sombre. Tout est sombre et les ténèbres t’entourent. Tu entends quelqu’un se retourner à droite, à gauche, quelqu’un est plongé dans un profond sommeil. Mais tu es incapable de rejoindre Morphée aussi facilement que tes camarades. Pourtant, tu te forces. Tu essaies de ne penser à rien. De faire abstraction de toute pensée négative. Tu as pourtant tout essayé. De la tisane à la camomille, aux potions. Rien. Aucun remède à tes maux. Rien pour te soulager du poids que tu sens en toi. Ce point qui te fait courber l’échine, qui te fait sentir encore plus misérable qu’avant. La douleur n’est pas physique, elle est morale. Elle n’est pas extérieure, elle vient du plus profond de tes abîmes. Et, comme chaque soir, quand tu es sûr le point de te laisser bercer par de doux rêves, tes cauchemars réapparaissent. Cela commence généralement par cette voix. Ce « incendio » qui a tout déclenché. Mais tu ne peux pas voir les flammes. Tu fermes bien trop les yeux pour cela. Tu pourrais presque sentir l’odeur de la toile de tente brûlée. Tu sais que tu es en sécurité à Poudlard, mais ta peur paralyse tes pensées, faisant en sorte que tu ne puisses réfléchir convenablement. L’apothéose de ta paranoïa est quand tu entends sa voix. Elliott. Il crie encore et toujours ton nom. C’en est trop. Bien trop, comme à chaque fois. Tu devrais être habituée à force. Mais, au moment où sa voix résonna dans ton crâne, tu te redresses vivement. Tu sens ton cœur battre à tout rompre. Pourtant, tu es habituée. Tu connais par cœur cette sensation de mal-être, de gêne extrême. Enfilant doucement ton peignoir, tu sors de ton dortoir. Tes pieds collent sur parterre froid, te faisant frissonner. En guise de pyjama, tu as juste un short en satin ainsi qu’un tee-shirt trop grand pour toi appartenant à Judikael, sous ton peignoir. Tu as besoin de ce tee-shirt pour te calmer. De sentir son odeur rien qu’une dernière fois, avant que la tienne ne prenne place sur ledit tee-shirt. Tu ne savais pas si cela calmait tes angoisses ou justement si cela les ravivait de plus belle. Qu’importe. Tu en as juste besoin pour l’instant. Arrivant dans la salle commune, tu hésites un instant. Qu’es-tu réellement venue faire ici ? Opale… Tu frisonnes de plus belle. Ils sont là. Tu le sens. Ils sont juste derrière toi. Ils t’appellent, de leur voix glaciale d’outre-tombe. Tu fermes les yeux. Ils ne sont pas réels, ils ne sont pas en vie. Ils sont morts, Opale. Mort par ta faute. Soudainement, tu te sens nauséeuse. Le sol commence légèrement à tanguer. Tu respires un bon coup, ouvrant doucement tes yeux.

Ce n’est pas réel. Ce n’est pas réel. Ce n’est pas réel.

Une fois ton souffle revenue, tu te diriges vers le dortoir des hommes. Car il y en avait un là-bas, dont tu avais besoin maintenant. Tu sais qu’il est tard. Tu sais qu’il doit certainement être en train de dormir. Cette pensée te tire un léger sourire triste. Certains ont bien de la chance. Oh, que tu envies Lionel. Tu l’envies d’être aussi fort. Tu aimerais l’être aussi. Mais tu es bien trop détruite pour cela. Tu es cet objet qui marche encore, mais cela se voit qu’il est très endommagé. Celui qui est sur le point de rendre l’âme. Lionel lui, est cet objet qui n’en finit pas de durer. Il a été celui qui ne t’a jamais quitté ? Vous vous l’êtes promis. Vous vous l’êtes jurer. Un pacte. Vous étiez enfant, certes. Vous étiez encore dans cet orphelinat, dans cet enfer quand vous vous êtes promis de ne jamais vous séparez. Et cela a réussi. Ils ont essayer pourtant. Lionel avait été adopté par une famille aimante et toi, tu étais restée dans cette prison qu’était l’orphelinat.

On ne nous séparera jamais.

Cela te fait plus largement sourire. Ils ont essayé de vous séparer, vous vous êtes quand même retrouvé. À Beauxbâtons. Et rien n’a jamais été plus beau que de rendre la peluche à ce petit garçon qui a tant grandi. Il avait sa peluche de lion, tu avais ton collier d’Opale. Il s’appelait maintenant Lionel Lemaire et toi, Opale de Broglie. Vous avez grandi et pourtant, le pacte est toujours le même. Même la Grande Bataille n’a pas pu vous séparer. Tu ne crois pas au destin. Tu l’emmerdes le destin, même. Pourtant, tu es presque sûre que c’est le destin qui fait que toi et Lionel, vous vous êtes toujours retrouvé. Même ici, à Poudlard. Dans la même maison. Dans le même cursus. Tu ne penses plus aux coïncidences entre vous. Il y en a beaucoup trop.
Tu rentres discrètement dans l’antre des hommes. Ils dorment tous à poings fermés. Tous ? Le lit de Lionel est pourtant bien vide. Tu restes ainsi figé, dans ce lit vide. Et tu ne sais plus quoi faire. Sans aucun doute est-il sorti. Faire quoi ? Mille idées toutes aussi farfelues, les unes que les autres te traversent l’esprit. Les premières sont les plus affolantes. Peut-être est-il en danger. Peut-être a-t-il besoin d’aide. Non, Lionel est bien trop fort pour avoir besoin de ton aide. Et puis, à quoi lui serviras-tu ? Tu n’es qu’un boulet à ses pieds. Pourtant, tu t’avances sur la pointe des pieds vers son lit, comme pour te conforter à l’idée que ce soir, Lionel ne sera pas là pour te serrer dans ses gras et te dire ces mots qui te font tant de bien. Tu t’assois sur son lit, caressant du bout des doigts le linge blanc. Où a-t-il bien pu aller ? Plongée dans tes pensées, tu ne sens pas tout de suite cette sensation de froid sur tes pieds. Une fois que tes capteurs sensoriels aient enfin communiqué avec ton cerveau, tu te recroquevilles vivement, levant les jambes comme pour éviter qu’une main sortie de sous le lit n’attrape ton pied pour te dévorer vivante. Ton cœur se calma quelque peu quand tu aperçus Bretka, la couleuvre de Lionel. Quand tu étais petite, tu te méfiais beaucoup des serpents. Le peu que tu en as vu, ils avaient l’air froid et presque mort au zoo. Mais, depuis que tu connais Lionel, ta vision des choses a quelque peu changé. Lionel étant fourchelang, il se balade rarement sans Bretka. C’est justement cette pensée qui te dérange quelque peu. Pourquoi Lionel est-il sorti sans Bretka ? Cela ne lui ressemble assez peu. Peut-être est-il allé rejoindre en douce Adélaïde ? Non, il l’aurait tout de même emmené avec lui. Doucement, tu prends la couleuvre dans tes mains et la passe autour de ton cou, sur tes épaules. Entourant son collier de tes doigts, tu fais en sorte d’être en face du serpent. « Seule ? ». Voilà un moment que tu essaies d’apprendre le fourchelang. Plus facile à dire qu’à faire. Cette langue est une véritable boucherie pour toutes syllabes autres que le –s, ou le –ch. En réalité, tu as l’impression qu’il n’en existe pas d’autre en fourchelang. Tu ne peux dire de longues phrases complexes comme Lionel, mais tu te débrouilles assez pour te faire comprendre de la couleuvre. Comprenant que la couleuvre est bel et bien seule et, de surcroît, en colère de cela, tu te diriges avec elle dans la salle commune et allumes le feu. Au même instant, le portrait de la grosse dame s’ouvre, laissant rentrer Lionel. Tu souris en le voyant rentré. Sa présence suffit à éloigner tes démons. Gardant Bretka autour de ton cou, tu caresses doucement sa tête, du bout de ton index « Pas bien ». Cette langue était votre petit secret. Vous seuls peuvent le comprendre. Alors, vous l’utilisez pour parler juste entre vous, quand vous êtes en public. Alors, tu t’assois sur le canapé en face du feu et continues à caresser Bretka tout en fixant Lionel. « Il doit faire froid dehors, viens te réchauffer ! ». Lionel a toujours été là pour toi, veillant sur toi à chaque instant. Tu as toujours voulu lui rendre le pareil, sans pour autant y arriver. Tu avais bien plus besoin de lui qu’il n’avait besoin de toi. . « Alors, que faisais-tu dehors ? » Tu espérais que le récit des péripéties de Lionel puisse te changer les idées afin de pouvoir dormir quelques heures au moins avant le matin. En voulant te déplacer un peu pour laisser de la place à Lionel, tu le remarques alors. Il est dissimulé, mais tu peux quand même le voir. Un autre serpent. Tu crois reconnaitre une vipère, mais tu n’en es pas sûre. Pourquoi ramène-t-il une vipère avec lui ? Il n’était donc pas avec Adélaïde, comme tu l’espérais fortement. Ceci te troubla légèrement, mais tu n’en laissas rien apparaître. Tu lui souris alors, d’un petit sourire que tu sers à tout le monde quand tu tentes de cacher ce que tu penses. « Tu as ramené un nouveau compagnon pour Bretka ? ». Oui, cela était fortement possible. La pauvre couleuvre devait se sentir bien seule ici. Et puis, Lionel a peut-être juste trouvé cette vipère blessée quelque part. Mille théories traversent ton petit cerveau, pendant que tu attends patiemment, un sourire collé aux lèvres, la réponse de ton ami.
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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Why do we fall ?
Lionel & Opale
J'ai pris la poudre d'escampette, j'ai jamais dit où j'allais. J’ai pris goût à disparaître, je sais même pas où j'm'en vais. Ça peut pas être pire qu'ici, ici je meurs à petits cris. Ça peut pas être plus mauvais. J'irai là ou il fait moins laid. Tout seul, je m'en vais tout seul. Sans peur, j'avance sans peur. Ailleurs, j'irai ailleurs, mais j'ai menti parce qu'au fond j'ai peur, j'ai tellement peur.

Clair. Tout est clair sans même que le jeune homme n’ait besoin de sortir sa baguette pour discerner les ombres autour de lui ; comme s’il en avait toujours fait partie, il se fondait parmi celles-ci. La manière dont il marche, dont il relève la tête, dont le serpent se love autour de son cou, pendant un moment, pendant un bref instant, on aurait pu reconnaître son héritage, celui dont on ne parle pas, celui qui ne vient pas de l’orphelinat. Lionel, il portait le nom des maires, mais dans le creux de ses veines se cache un autre secret, celui des mages noirs, celui des premiers qui ont su apprivoiser le serpent, qui ont contribué à la légende même de son don.

Il ne voit rien, il n’utilise ni sa baguette, ni la moindre torche, il ne veut pas se faire repérer. À vrai dire, il a tellement utilisé son don pendant la soirée que pendant un moment, il comprend comment voient les serpents. Au travers de tout son corps, de tout son être, le lion ressent les vibrations magiques, il marche, mais il sait qu’il ne pourra se tromper. Dans tous les cas, il a la carte des maraudeurs qui le préviendra quand une personne s’approchera de lui, et Lionel, il changera alors de chemin. Il n’a pas envie de se faire repérer, pas avec sa nouvelle camarade.

La vipère est autour de son cou, mais il n’a pas peur ; il venait de s’en faire une alliée. Avec elle, avec tous les serpents autour du lac, il avait réussi à mener son attaque contre Thanatos. Ce dernier avait semblé pris au dépourvu, il avait tenté de se défendre vaillamment, mais malheureusement, la puissance de la mort n’était rien comparativement à la force de la nature. Lionel portait le nom du roi des animaux, il avait passé toute sa vie en leur compagnie ; la Forêt était son champ de prédilection. La confrontation lui avait tout de même valu certaines blessures, des petites lacérations un peu partout, de la terre sur les joues, des ecchymoses qui commençaient à se former sur ses bras, mais il ne ressentait pas la moindre douleur, encore habité par l’ivresse des représailles.

« La Chambre des secrets. » répète-t-il. Lionel a un sourire à la mention du nom. Si c’était un endroit où on pouvait baiser sans que sa copine ne soit au courant, il était bien partant pour aller à sa recherche. Cependant, la vipère lui explique tout le récit, toute la légende, toute l’histoire selon laquelle cet endroit aurait été l’antre d’un ancien monstre que Salazar Serpentard avait laissé pour éradiquer les gens qui n’étaient pas dignes d’étudier dans leur institution. Lionel croise le regard du reptile un moment. « Peu importe si le Basilic est mort ou non. » lâche-t-il. « Si nous tombons, ce n’est que pour mieux nous relever. Sauf dans son cas à lui. J’espère que Thanatos ne se relèvera pas. » Qu’il crève comme un chien.

Lionel monte les étages afin de regagner le septième étage. Il se dirige vers la salle commune où la Grosse Dame, heureusement, ne semble pas encore dormir. Comme habituellement, elle commençait à lui parler de l’opéra, de la France, elle s’apprêtait lui montrer un nouveau numéro quand Lionel lui explique qu’il avait besoin de dormir pour être en forme pour le lendemain. Une chance pour lui, le portrait semblait l’avoir pris en affection. Il fallait dire qu’avec sa mâchoire angulaire, ses cheveux bruns, ses yeux verts, sa petite moue boudeuse qui trônait en permanence sur son visage, il avait l’air du petit Français typique.

Même s’il n’était pas sûr de venir de la France.

Néanmoins, ça lui donnait un passe-droit avantageux avec la Grosse Dame. Selon les rumeurs, elle avait un petit faible pour lui. Les joues roses, la femme lui ouvre finalement la porte. Lui souhaitant une bonne nuit en français, faisant glousser le portrait, le jeune homme entre dans la salle commune. Ajustant sa cape pour cacher la vipère, il constate avoir été attendu.

Le feu de la cheminée crépitait. Opale était assise sur le canapé avec Bretka autour de son cou. À la couleuvre, Lionel jette un regard noir comme le ferait un enfant qui venait de se disputer avec son meilleur ami. Cette dernière et lui avaient eu une violente altercation plus tôt, dans la soirée, quand elle avait tenté de le convaincre que Thanatos était moins mauvais qu’il ne paraissait. À voir la manière dont elle était enlacée autour d’Opale, Lionel savait qu’il allait passer un mauvais quart d’heure.

Décidément, il détestait les filles.

Opale caresse la couleuvre avant de le regarder dans les yeux. Du bout de sa langue, elle susurre les mots dans le langage du serpent, lui soufflant que ce n’était pas bien. Lionel, il ne savait pas de quoi elle parlait, il ne savait pas si elle parlait de son attaque ou simplement de son retour tardif. Dans les deux cas, il ne doit rien laisser paraître, il supporte le regard, c’est tout ce qui compte. Opale était une des seules qui pouvait le comprendre.

Opale, c’était l’amoureuse de ses trois ans, quand elle et lui étaient encore Lionel et Opale de Saint-Cyr, renommés à partir d’un lion en peluche et d’un simple collier. « Tu peux parler français, tu sais. » lui dit-il. « Ce n’est pas comme si un de ces connards d’Anglais pourrait comprendre. » Il fallait dire que les Français maîtrisaient mieux l’anglais que les Anglais ne maîtrisaient le français. Lionel en avait souvent joué au début de l’année, en insultant tout le monde dans sa langue maternelle, jusqu’au jour où il s’était fait prendre par le professeur Martell, qui avait compris l’entièreté de ses jurons. Depuis ce temps-là, il faisait un peu plus attention.

Opale, néanmoins, était ce qu’il avait de plus précieux à Poudlard. Au fond de lui, il savait qu’il ne serait rien sans elle ; à Beauxbâtons, c’était elle qui lui avait appris à aimer les créatures magiques, lui qui avait été si têtu, qui refusait de voir la moindre beauté dans la sorcellerie. Écoutant la demoiselle, il s’approche du feu. Il n’avait même pas porté attention à la température ; il fallait dire qu’il avait pensé à autre chose durant sa sortie. S’assoyant, il dépose son dos contre le dossier. La brune jette un regard en sa direction, lui demande si elle avait ramené un nouveau compagnon pour Bretka.

Comprenant qu’il ne peut rien cacher, en souriant, le jeune homme retire sa cape. À la manière des grands fauconniers, il laisse la vipère s’enrouler autour de son bras avant de la déposer sur le sol. Le serpent va rejoindre la chaleur du feu. S’enroulant devant celui-ci, il se repose paresseusement. Lionel a un petit sourire sur les lèvres ; quels qu’ils soient, il adorait les animaux.

Tendant le bras pour prendre son sac sur la table, le jeune homme répond évasivement à la question sur ce qu’il avait fait de sa soirée.  « Je suis allé voir un vieil ami. » Ce n’était pas le mot le plus approprié. Thanatos était son pire ennemi. Thanatos l’avait empoisonné. À cause de lui, il avait dû passer deux semaines à l’infirmerie sans pouvoir s’entraîner au Quidditch, prenant en plus du retard dans ses matières scolaires (comme si la vie de redoublant n’était pas assez compliquée). Cela n’aurait pas été si pire si Adélaïde n’avait pas eu ce faible pour ce dit Thanatos ; tout cela le mettait en rogne.

Lionel hausse les épaules. « Mais tu sais ce qui arrive quand un vieil ami rencontre un nouvel ami : il n’a pas paru apprécier. » Les mots ne sont que superficiels ; bien évidemment que Thanatos n’avait pas apprécié la vipère. Il avait eu la chienne. Le voir aussi apeuré, aussi désespéré, cela avait comblé Lionel. Cherchant dans son sac, le jeune homme en sort des oisillons morts. Habituellement, il avait ses principes, mais le serpent méritait bien une récompense. La vipère ouvre sa gueule, dévore d’une traite les petits oiseaux, sans égard aux os, aux organes, à la chair. Lionel ne détourne pas les yeux de la scène. Il a beau être végétarien, il respectait le cycle de la nature. Il continue, les coudes sur les genoux, il se retourne vers Opale. « Toi, comment trouves-tu Dryope ? Ils formeraient un joli couple, Bretka et lui, tu ne trouves pas ? Bon, je le conçois, c’est une vipère, mais comme on dit, les opposés s’attirent. » Lionel avait son sourire de gamin, celui qui rêvait de frères, de sœurs, celui qui aimait ses animaux, qui voulaient ses propres serpents.  En même temps, il avait lancé une menace voilée contre la couleuvre, comme pour lui dire qu’il s’était rapproché de la vipère, que bientôt il l’abandonnerait.

Adélaïde l’avait bien abandonné.

Lui aussi, il pourrait abandonner le monde.  

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