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I confessed my need to be free •• Nathan

Hope E. Scott
Consumed by the shadows
Hope E. Scott
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle
Célébrité : Katherine McNamara
Pseudo : Aurore Âge : 35 Parchemins : 1330 Gallions : 651 Date d'inscription : 13/03/2017

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Nathan & Hope

You confessed your love
Undying devotion , I confessed my need to be free

- Avril 2000 -

Il y a des rencontres dans la vie qui nous bouleversent tout au fond de notre cœur et viennent chambouler tout ce que l'on croyait, toutes ces vérités qui nous construisent depuis nos premiers pas dans la vie. Il aurait suffit d'une seule personne pour faire voler en éclats toutes mes certitudes et laisser dans mon âme torturée et mon cœur tourmenté un goût de cendres. Ces yeux là... cette voix... ces mots... tout est venu se graver en moi et je ne peux plus en chasser le souvenir même s'il fait mal, même si je voudrais l'effacer de mon esprit. Je rêve de pouvoir jeter un voile noir sur ce qui a pu se produire car chaque fois que j'y repense, une pointe douloureuse me rappelle la manière dont j'ai tout gâché de ce moment unique. Mon cœur se serre une fois de plus et j'ai l'impression qu'on y plante un couteau aiguisé. Je ne veux pas souffrir plus, je n'arrive pas à supporter cette douleur qui chaque jour m'enlève un peu plus le goût de vivre. Je ne suis pas du genre à baisser les bras mais disons que je ne songe qu'à me cacher dans mon trou un peu plus. Je suis fermée et je dresse un mur entre les autres et moi car je ne suis pas encore prête à mettre des mots sur ce qui a pu se produire. Me croirez-vous si je vous dis que ça a été un véritable coup de foudre? Qu'il ne m'a pas pas fallu plus de quelques minutes pour que mon cœur se retrouve dangereusement exposé? C'est totalement fou et inexpliqué mais c'est le reflet d'une triste réalité. J'ai laissé mon cœur sans défense et le temps d'un battement de cils, il s'est fracassé contre un mur infranchissable. Je ne prends goût à rien depuis cette fameuse rencontre et les jours qui s'écoulent n'apaisent rien de rien. Je me soumets à une routine assez stricte : ma cacher aussi longtemps que possible au fond du lit, aller en cours, manger un peu et me cacher à la bibliothèque. Je ne me plains pas car au fond, les livres et l'école sont mes raisons d'être dans la vie. Alors au fond, je me complais assez dans cette routine même si le cœur y est un peu moins.

Je voudrais dire que l'esprit occupé, je parviens à ne plus songer encore et encore à ce moment de perdition mais ce serait un mensonge éhonté. Elle est dans mes pensées à chaque seconde de jour jusque dans les rêves... Je repense à mon monstrueux égoïsme qui m'a rendue si aveugle que je suis venue blâmée un être qui souffrait déjà énormément. Aveugle à sa détresse, je suis venue en rajouter et sans doute le blesser profondément au point où il doit aujourd’hui, être soulagé de ne pas devoir me supporter dans sa vie. Je lui ai dit des mots durs, tellement durs alors qu'il pleurait, que les larmes coulaient sur ses joues signe de son désespoir. Je me suis tenue derrière lui pendant de longues minutes sans rien comprendre comme une pauvre idiote. Non j'étais trop centrée sur moi, ma propre souffrance pour voir combien elle était ridicule en comparaison de la sienne et depuis je ne peux m'empêcher de douter qu'il existe de la bonté et de la compassion en moi. Je n'ai pas vu ses jointures blanchies d'avoir trop serré l'arbre pour pouvoir s'accrocher à une réalité trop douloureuse, pour ne pas sombrer totalement. Je comprends ce besoin de se tenir à quelque chose de concret, ce besoin aussi de ressentir la douleur. Je connais ces sentiments sombres qui peuvent gagner dans un accès d'angoisse et pourtant, aveugle j'étais et je suis restée. Insensible à ces démons qui rongent son âme. Je me suis contentée de débiter ce flot de conneries sans songer un instant de m'enquérir de comment lui allait.

Les jambes ramenées contre moi, je forme une boule dans mon lit me berçant un peu alors que des larmes ruissellent sur mes joues. Je ne veux pas me souvenir mais malgré moi, ils reviennent encore et encore pour torturer mon esprit qui ne semble plus pouvoir trouver la paix. Je voudrais hurler en ce moment présent, pousser un cri libérateur qui exprimerait toute la force du désespoir qui habite mon esprit depuis de trop nombreux jours. Mais je me mords vivement la lèvre pour le retenir et l'enfouir au fond de moi, hurler en silence tout au fond de son être sans que rien d'autre qu'un silence empli de tristesse ne puisse nous envelopper. Je voudrais frapper, briser ce qui me tombe sous la main mais je ne suis pas ce genre de fille. Je me dois de rester discrète alors que je suis encore et toujours dans la retenue. Je ne laisse pas cette colère sortir, s'exprimer et je me contente de serrer le poing et enfoncer mes ongles dans la chaire tendre de mes paumes. Je sens une certaine humidité, chaude et visqueuse et je ne peux que déglutir. Je me blesse mais tout ce flot d'émotions en moi se déchaîne et devient rapidement incontrôlable. Je suis juste démunie, incapable de mettre des mots et de trouver comment exorciser mes sombres démons. Je suis hantée par le reflet d'un garçon en perdition, d'une souffrance pure et dure qui aurait mérité bien plus de considération. Il était pourtant tellement beau alors qu'il me regardant avec une telle souffrance. Il m'a laissée sans voix, le souffle tout simplement coupé. Je me souviens d'avoir été totalement pétrifiée et que malgré tout ce qu'il a pu me confier, je n'ai rien su dire. Je l'ai simplement laissé parlé puis partir sans rien tenter ou ne rien dire. J'en étais incapable alors que j'ai eu tant de mal à m'imprégner de tout ce qui venait de se passer. Je crois qu'en fait, je n'ai même pas réussi à comprendre ce qu'il disait qu'en me repassant le flot de la discussion par la suite. J'étais trop sous le choc de ce que je voyais à ce moment là pour pouvoir réagir.

Je repense à certains de ses mots mais surtout à son regard quand il les a prononcés. Il y avait un vide intérieur qui laissait entrevoir une âme meurtrie et peut-être même détruite. Il y avait un appel à l'aide et des cris, des SOS que je ne pouvais entendre mais que je ressentais dans l'air qui m'entoure. Chacune de ces demandes d'aide silencieuses flottent autour de moi me heurtant de plein fouet, ne laissant aucune trace visible mais venant blesser mon être tout entier. Je veux me tendre vers lui pour venir le serrer contre moi et combler une à une chaque faille, guérir chaque blessure et effacer chaque cicatrice. Tout en moi veut encore et encore m'approcher de lui même s'il représente pour moi le feu qui va embraser mon cœur ou le froid glaciaire qui va laisser mon corps meurtri et mon cœur gelé. Il est dangereux pour moi et je ne pourrais le nier même si je le voulais car je sens les signes précurseurs d'une crise d'angoisse s'enraciner dans mon corps. Il pourrait complètement m'anéantir s'il le désirait mais mue par un instinct très certainement masochiste, je suis prête à prendre le risque et encore plus en lisant au fond de ses yeux un tel besoin d'être aidé et soutenir mais aussi la peur panique que je provoque chez lui. Je suis une menace à ses yeux et cela me fait terriblement la peine. J'ouvre les yeux que peu importe combien je pourrais le vouloir il n'acceptera pas de se saisir de ma main pour me laisser affronter avec lui les ténèbres qui rongent son âme.

Non il n'a pas été égoïste et je ne peux pas lui en vouloir car je comprends pourquoi il a éprouvé ce besoin. Je ne l'ai pas compris quand soudain il a fui laissant toute ma personne dans un profond désarroi mais maintenant que ses mots sont comme des lames de rasoir sur ma peau me jetant à la face mon propre égoïsme. Je lui fais peur car avec moi il ne peut pas garder cette barrière protectrice qui lui permet de faire face au pire. Il a parlé de lui-même avec moi et ça lui a rappelé combien il peut être dangereux de laisser s'exprimer certaines émotions. Elles peuvent nous rappeler oh combien nous frêles humains nous sommes fragiles. Il n'était pas prêt... Et il ne l'est toujours pas... J'aurais voulu lui dire que nous aurions pu y aller lentement ou encore mieux que j'aurais pu l'attendre. Ce n'est de toute façon pas comme si je pouvais me vanter qu'il y a foule de personnes qui me trouvent digne du moindre intérêt. Je dois dire que personnellement je ne me trouve pas la moindre qualité qui puisse donner envie que l'on ne perde son temps avec moi sans que ce soit une ruine.

Puis ses mots étaient devenus miel, miel qui adoucit tous les maux. Ils avaient apaise le feu qui consumait mon cœur et su me rendre un tant soit peu d'espoir. Mais si sur le moment, je m'y étais accrochée fermement pour retenir les nombreuses larmes qui menaçaient, leur effet avait vite pris fin. Ils étaient un baume apaisant sur les fissures dans mon apparente force mais au fond ce n'était que poudre aux yeux. Je pensais réussir à m'accrocher à la véracité de ses mots doux et de ses promesses implicitement formulées. Je m'étais bercée de l'illusion qu'au fond, j'en valais peut-être la peine m'efforçant de ne pas perdre ma faculté de rire ou ce petit froncement de nez caractéristique, la douceur et ce petit goût fruité sur mes lèvres grâce à mon lipstick. Je voulais qu'il puisse retrouver ce qu'il avait aimé chez moi mais l'ombre flottait à nouveau dans mon regard et je n'étais qu'un désert intérieur incapable de rire ou sourire. Mes lèvres étaient asséchées à force d'être triturée et du sel de mes larmes. Je n'avais pas su m'accrocher à cette bouffée d'air pur dans ma vie. J'étais redevenue le fantôme de moi-même et je ne pouvais lutter contre cet élan du corps et de l'esprit unifié, de ce corps qui crie à l'unisson exprimant ce besoin de se faire souffrir lui-même pour se rappeler qu'avant tout je suis vivante. Je n’avais rien pu contre la force de mes propres démons qui me rappellent qu'être vivant c'est avoir mal et que le mal m'emportera en enfer, un enfer personnel que je ne peux pas me permettre de connaître. Oui pendant un instant, nous étions deux êtres vivants et je voudrais que tu viennes rallumer la flamme avant qu'elle ne s'éteigne.

Mais quand il s'est approché de moi, quand ses lèvres ont touchée ma joue, alors tout mon être s'était évaporé et il avait finalement creusé un vide en moi. Je n'avais rien pu faire, ma main dans la sienne et ses mots. Ils ouvraient des blessures et je ne sais pas si j'aurais préféré qu'il continue ou se taise. Je ne sais toujours pas ce que j'ai ressenti quand finalement, la solitude est redevenue ma plus fidèle compagne. J'ai pleuré, perdu mes forces... j'ai peut-être même hurlé... puis je me suis relevée comme une automate et j'ai enfoui tout cela au plus profond de moi. Je me suis couchée en me disant que je pouvais garder espoir. Je me suis interrogée sur le sens de tout cela, le sens de ma propre existence. En pleine crise existentielle, je me demande ce que je sais de la vie.

La douleur, je la connais à peine. Je sais qu'elle fait partie de notre monde mais puis-je réellement affirmer que je sais ce que ça fait de souffrir. Je ne pense pas qu'elle se soit déjà imprimée dans mon corps au point de me laisser marquée à jamais. Je ne porte aucune sacrifice, du moins en extérieur. Mais parfois je me pose des questions et je me demande si cela n'est pas pire de souffrir intérieurement dans un rappel constant de l'inutilité de notre propre existence. Ce rappel que notre naissance n'était pas désirée, couplé au souvenir de la fuite d'une mère dont on a brisé l'existence, c'est mon enfer personnel. Mais si encore, c'était la seule source de douleur, la vie pourrait être moins déprimante. La souffrance, elle oui, je peux affirmer que je ne la connais pas mais je redoute le jour où quelqu'un me plongera dans un abîme de souffrance où mon âme ira s'étioler. Je ne dois pas rêver, tôt ou tard, on paie de sa personne pour ses crimes et il n'y a aucune raison que je fasse exception. Et pourtant, je la redoute tellement car je ne veux pas avoir mal, je ne veux pas ressentir la brûlure au fer brûlant du mal qui s'imprime dans notre âme. Si je fuis au maximum les autres, je ne connaîtrais pas cette souffrance que je redoute et je ne finirai jamais comme mon père : une loque que la vie rejette.

Jamais personne ne m'entendra dire à voix haute que je crains un jour de ressembler à ce père qui me dégoûte et dont le comportement me hante. Je ne veux pas avouer que je me dis que ce mal qui le ronge a un côté héréditaire et que je suis susceptible d'en souffrir un jour prochain. Je ne veux pas devenir comme lui alors je ne dois laisser personne entrer dans mon cœur Si je ne connais jamais la grande désillusion d'être abandonné par un être que je chéris, je ne vais pas sombrer dans les ténèbres de la boisson. Je ne deviendrais pas une personne rongée aux joues creusées et aux yeux vitreux. Je ne serai pas hantée par les horreurs que je fais subir aux autres.

Je ne connais pas vraiment la douleur mais est-ce que je connais réellement le bonheur? À nouveau, je suis face à un constant d'une parfaite platitude car je n'y connais rien non plus. Je n'ai pas vraiment de repère sur ce à quoi ça ressemble d'être aimé. Je n'ai pas reçu énormément d'amour de la part de ma mère, je ne me souviens même pas d'elle en fait. Dans tous mes souvenirs, je ne distingue qu'une silhouette qui me surveille de loin avant de partir sans même un regard en arrière. Je ne peux pas me dire que le confort de ses bras apaisait mes bobos d'enfant, que sa douceur mettait de la gaieté dans mon cœur enfantin. Et mon père? Il fut une époque lointaine où je me souviens qu'il me soulevait dans ses bras, qu'il n'offrait tout l'amour dont son cœur empli encore d'espoir était capable. Il était là pour graver dans ma mémoire les plus beaux souvenirs de mon existence et m'apprendre ce que signifie le mot bonheur. Mais ce ne fut qu'éphémère et il y a de longues années qu'il n'est plus mon tatoueur de bons moments. Trop jeune pour me souvenir, j'oublie de plus en plus ce que cela fait d'être juste heureux. Je n'ai plus connu cette sensation et si j'ai cru un jour en approcher, ce ne fut que passager. Un moment fugace où je me suis bercée de l'illusion que mon cœur était apaisé. Mais finalement, je me suis rendue compte de mon erreur et le tir a pu être rectifié. Je suis revenue les deux pieds droit dans la réalité qui ne me permet pas de réellement savoir décrire cette sensation de bonheur. Enfin, c'était juste avant que je ne me retrouver contre le corps d'un parfait inconnu qui m'a fait me sentir tellement bien au point d'en oublier tout le reste et surtout le monde tout autour. Dans ces bras là, je me suis sentie pleinement exister avec la sensation de flotter par dessus le monde.

Pour la première fois, j'ai éprouvé la sensation que mon nom pourrait qui sait bien m'aller et me représenter. Malgré son départ et malgré l'incertitude, j'avais décidé de garder espoir. Malgré ma confiance en moi détruite et mon sentiment de culpabilité exacerbé, j'avais décidé d'espérer que oui la vie nous remettrait sur le même chemin. L'espoir, je l'ai entretenu fermement jusqu'au moment où je les ai vu. Elle si verte et argent, lui si jaune et noir... eux si proches. Je les ai aperçus au détour d'un couloir liés par une complicité qui n'est pas de la poudre aux yeux ou une illusion. Mon cœur a cessé de battre et mon esprit a rejeté une réalité douloureuse. Il s'était foutu de ma gueule de A à Z. Il flirtait avec cette fille comme si de rien n'était une semaine à peine après ce qui s'était produit. Il avait son bras autour de ses épaules et leur sourire respirait d'une complicité que j'enviais. Instantanément, j'ai éprouvé jalousie, colère et haine. Je leur en ai voulu. Elle est devenue l'incarnation même de sentiments négatifs et j'ai nourri une infinie colère pour cette fille. Et si éventuellement, j'avais rêvé toute cette histoire. Ou pire, aurais-je pu souffrir d'une insolation qui m'aurait fait divaguer et amenée à m'inventer cette douce romance qui n'aura exister que dans mon esprit détraqué. Si ce n'était qu'une illusion alimentée par mon besoin de me sentir exister et d'éprouver de l'amour? Par un besoin de combler la solitude d'un cœur malmené par la vie? J'aurais pu inventer cette histoire de tout pièce.

Le doute tel un serpent s'était insinué dans mon esprit et avait contaminé mon être tout entier alors que je me convainquais que rien n'était réel. Bercée par mon mensonge, j'avais erré dans Poudlard comme une somnambule qui voudrait revivre son doux rêve, son doux songe d'une journée douce de printemps. Je me sauvais dans les livres et trouvais refuse dans mon petit sanctuaire. Perdue dans les allées en ce samedi, je feuilletais une multitude de bouquins en sélectionnant certains. Les bras surchargés, j'allais m’installer à ma petite table personnelle dans le fond, déserte à cette heure. J'y pose une première pile avant d'aller en chercher une seconde mais en me retournant je heurte un corps, vacille avant d'échapper mes livres sur les pieds de l'obstacle. Je me retrouve les fesses au sol avant de balbutier rapidement en me penchant pour rassembler mes précieux.

« Je suis désolée... J'aurais du faire attention au lieu d'avancer sans regarder comme une pauvre idiote... T'ai-je fait mal? »

Aucun doute que vu la vitesse de mon geste et le nombre de livres assez imposants que je tenais, il a du en prendre un sacré choc et qu'il doit en avoir mal. Je suis vraiment une cruche à la maladresse déplorable. Je relève les yeux et je croise le regard de celui qui fait s'affoler mon cœur Je reste soudain sans voix à genoux devant lui comme une brave soumise. Je le fixe le cœur empli d'espoir mais mon regard s'assombrit quand j'aperçois plus loin une chevelure que je connais maintenant, qui s'éloigne mais qui devait être là peu avant. Je baisse le regard en une position encore plus soumise.

« Je ne voulais pas chercher à me faire remarquer de toi je te rassure... Tu as l'air en forme, c'est bien... Je suis désolée pour l'autre jour. Je sais que tout est de ma faute... Tout, vraiment tout... Pardonne-moi... »

Je me mords la lèvre pour retenir une larme de m'échapper et laisser entrevoir comment il est devenu mon enfer personnel avec son rejet. Je ne veux pas attirer sa pitié ou le faire se sentir mal. Je souris avant de le regarder et dit beaucoup plus doucement songeant que je me devais de rapidement fuir.

« Je ne veux pas te déranger... Et désolée de t'être rentrée dedans, il y a mieux pour attirer l'attention. »

Mais soudain je blémis avant de poser la main sur ma bouche. Je le fixe incrédule et pourtant je ne fais un geste me contentant de le regarder sous le choc avec de grands yeux avant de paniquer légèrement mais je reste au moins deux terribles longues minutes au sol sans avoir une quelconque réaction avant de me redresser rapidement. Je fouille dans mon sac échappant au passage quelques trucs mais je finis par trouver un mouchoir en tissu et me penche vers lui.

« Je suis désolée, j'ai du te foncer dedans avec force. Tu saignes. Faut aller à l'infirmerie. Je dois t'avoir cassé le nez comme c'est là... Pardon... Je t'accompagne... »

Je lui tends un mouchoir avant de passer mon bras sous le sien et de l'entraîner rapidement mais je crains qu'il ne défaille projetant sur lui ma propre angoisse du sang et je passe mon bras autour de lui pour le soutenir. Oui je suis d'une naîveté à faire peur car imaginez vous qu'avec mes 68 kilos tout mouillés je puisse réellement le porter s'il devait perdre conscience? Mais bon, ça me rassure et je le guide ralentissant un peu le pas.

« Comment tu te sens? »
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Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -



Il y a des choses dans la vie que l'on ne contrôle la. Des choses hors de notre contrôle, qui parfois tourne mal et d'autres fois au contraire tourne bien. Je vais dire un truc, je ne contrôle rien de ma vie. Si j'ai décider d'être une tout autre personne cette année, essayer au fond D'être réellement quelqu'un et non juste un corps, une enveloppe vide, et bien j'ai la sensation de ne pas du tout réussir mon coup. Je ne sais pas si je préférais ma vie d'avant, celle où j'avais l'impression de simplement me laisser aller par le gré du vent là où le vent voulait me pousser, ou si je préfère celle-ci ou j'essaie de mettre un pied devant l'autre mais qui ne cesse de trébucher pour finalement ne pas avancer du tout. Parce que c'est précisément ce que je ressens, de ne pas avancer. Je ne pense pas en aimer une plus que l'autre. Je crois plutôt, que je me sens comme un enfant.. et j'espère qu'au moins, j'arriverai un jour à avancer pour finalement courir...

Je ne sais pas ce que je ressens des dernières épreuves mis sur ma route dernièrement. Non seulement je n'arrive toujours pas à tenir tête à personne, et croyez moi que l'âge adulte ne stop pas certains d'entre nous dans leur désir d'intimidation, mais de plus, j'ai l'impression d'avoir le cœur dans un étau. Il n'y a pas une seule journée ou je ne pense pas à ce fameux jour, à ce qui s'est passé près du lac noir, ce qui restera a gravé à jamais dans mon cœur comme étant le plus beau moment de ma vie, tout en étant celui duquel j'ai le plus honte de moi-même. Je ne regrette pas, j'ai honte. Honte d'avoir été aussi stupide, honte d'avoir été moi... Je lui ai fait de la peine, tellement de peine...

Après ce jour, je l'ai croisé. Enfin façon de parler. Chaque fois que je la voyais, je me dissimulais dans un coin, oui, je suis bon pour me cacher c'est l'une de mes spécialité de ne pas me faire remarqué. Mais je ne la lâchais pas du regard... j'essayais de voir si elle allait bien, si je n'avais pas été un trop grand chamboulement dans sa vie. Mais je la croisais entre les cours, principalement, et je dois être aveuglé par mes propres sentiments parce que même en étant un très grand observateur à l'habitude, je n'arrivais tout simplement pas à déterminer ce que ses traits dégageaient, sauf peut-être un peu de fatigue... Est-ce qu'elle dort bien? A-t-elle du mal avec ses cours? Beaucoup de travaux...? Je ressens une violente angoise, une inquiétude pour elle... Mais je n'ose toujours pas l'approcher. En même temps, elle ne voudrait sans aucun doute plus me voir alors à quoi bon?

J'ai donc fait profil bas, comme d'habitude, et elle finira par m'oublier au fond... Mais le pourrait-elle? Elle m'a avoué le fait que j'étais son premier baiser, on n'oublie pas notre premier baiser... elle aura ce moment à jamais graver dans sa mémoire. Et de nouveau je culpabilise et j'ai honte. C'est comme une grande roue dans un cirque qui ne s'arrête jamais et tourne tellement vite qu'elle ne te donne aucune chance de sauter pour en descendre. Je suis destiné à vivre ces sentiments encore et toujours.

J'ai donc tenté de continuer ma route, me concentrant sur mes cours, et depuis un moment, de m'occuper de Lou, qui a sincèrement besoin d'amour. Et quand je dis amour, j'inclus aussi l'amour d'amitié. Mon amie ne va pas bien et je déteste ça, donc j'essaie au mieux de lui changer les idées, de l'occuper, de lui redonner le sourire. Et la majorité du temps, ne me demandez pas comment je fais, mais j'y arrive. J'arrive à la faire sourire, j'ai l'impression qu'elle arrive à penser à autre chose et à profiter du moment présent. Je ne sais pas pourquoi avec elle j'y arrive. Je dois admettre que ça fait du bien à ma confiance. Vraiment du bien. Ça me démontre que je ne suis pas un cas irrécupérable...

Je quitte justement Lou, après un moment à la bibliothèque elle et moi, alors que je l'ai aidé avec l'un de ses devoirs où le prof complètement disjoncté lui a donner une recherche à faire carrément insensé. Au moins, on a bien bossé et il ne pourra pas s'en prendre à elle pour avoir bâcler son travail. Je me suis levé, m'éloignant, et jette un dernier coup d'oeil derrière pour voir si elle va toujours bien même si je la laisse seule lorsque je percute violemment quelque chose. Plutôt quelqu'un. Ça fait un bruit horrible, j'entends le bibliothécaire lâcher son Chuuuuuuuuuuuuuut agressif mais c'est bien ici le cadet de mes soucis! Non seulement ça a fait un boucan, mais dans ma tête j'ai entendu un bruit trop peu agréable d'os qui craque, et une douleur fulgurante me traverser le cœur. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal présentement entre mes pieds et ma tête. Bordel ça fait mal des bouquins! Mais après une toute petite seconde d'hésitation venant de mon système nerveux, mon corps se recule d'un pas pour se protéger et je me met une main sur le nez. J'essaie d'ouvrir les yeux mais la douleur m'en empêche pendant quelques secondes. Et quand elle se met à parler, je me demande si réellement c'est une bonne idée que j'ouvre les yeux... fallait, évidemment, que ce soit sur elle que je rentre solide...

Mais mon instinct protecteur plus développer que celui de prendre soin de moi, je me force finalement à ouvrir les yeux et tenter de voir si elle n'est pas blessé. Je la vois au sol, déboussolé et réellement mal à l'aise, mais elle ne semble pas blessé. J'essaie de respirer mais je réprime à temps un gémissement de douleur et ouvre la bouche, dans lequel je goûte ce goût si particulier du sang, ce goût ferreux qui me donne la nausée. Nos regards ce croisent et pendant un temps, j'ai l'impression que tout ce qui nous entourent n'a plus aucune importance. Que je n'ai pas mal, qu'elle n'est pas au sol, juste qu'il y a elle et moi. Mais ce fut de courte durée, quand elle baisse le regard, honteuse, sans doute dégouté de voir qu'il a fallu que ce soit moi... Je ferme les yeux, la tête qui tourne sous le tourbillon de douleur et d'émotion et me retiens à l'étagère de livre. Elle balbutie quelques mots, s'excusant, qu'elle ne cherchais pas mon attention. Bon si c'était réellement le cas, j’admets que pour le coup il y avait mieux. Mais j'arrive à murmurer.

-Ce n'est rien...

Non ce n'est rien. Ce n'est qu'un accident. Qu'un bête accident. Rien de plus. Je pensais depuis le temps qe je finirais par être plus tolérant à la douleur, que celle-ci me ferais de moins en moins mal au fur et à mesure que je la subissais mais je peux vous affirmer, là, maintenant, que c'est loin d'être le cas. Le dos appuyer contre l'étagère j'essaie de respirer le plus calmement possible mais c'est dégoutant avec le sang qui me coule dans la bouche. J'essaie de ne pas tousser, de ne pas cracher. Et pour le coup, d'ébiter son regard, parce que je ne veux pas voir aucune souffrance, qu'elle soit causé par le fait que ce soit moi, tout simplement, ou causer par une possible culpabilité. J'essaie donc de reprendre.

-C'est juste un accident... je... ne regardais pas où.. j'allais...

Je suis aussi responsable qu'elle, sinon plus, je n'avais pas plusieurs livres dans les bras qui pouvait me cacher la vue. Après un temps, elle se lève en vitesse, et me tends un mouchoir, que j'hésite mais que je fini par prendre lentement, pour essayer de ne pas mettre de sang partout. D'une certaine façon, heureusement sa coule d'avantage à l'intérieur que l'extérieur. Ce qui suit ce passe rapidement, je n'ai pas entièrement conscience de ce qui se passe, mais l'instant d'après on se trouve dans les couloirs qui heureusement sont plutôt déserts. J'aurais pas voulu aucune remarque... parce que c'est clair que si on croise quelqu'un qui m'a comme cible, je vais en baver. Mais surtout, je réalise qu'elle a passé un bras autour de moi... Je continue de respirer par la bouche, ce qui est pas très joli, mais je fais comme je peux.

-Ca va... j'ai connu pire. Mais tu pourras te venter d'être la première à me casser le nez...

J'essaie de faire de la rigolade, mais je m'en veux dès que mes mots ont traverser ma bouche. J'espère qu'elle ne culpabilisera pas, ce n'étais pas du tout un reproche...c'est sortie tout seul. J'essaie de récupérer le tir. On dirais qu'avec elle je suis destiné à être con. Tout simplement.

-C'était qu'un bête accident. On va.. me réparer ça en moins de deux, et ça ne paraîtra même plus le jour de mes noces...

J'essaie de me concentrer à mettre un pas devant moi. Aujourd'hui je ne tombe pas, c'est déjà un progrès en soi. J'essaie à nouveau de trouver un moyen d'alléger l'atmosphère, cependant en faisant le coin j'ai l'impression que l'on tourne trop vite et je pose une main sur le mur.

-Pause... faisons une pause...


J'appuie le mouchoir sur mon nez mais c'est une mauvaise idée et je lâche un gémissement plaintif en fermant les yeux, m'appuyant contre le mur pour reprendre mon souffle. Puis je la regarde un peu et prends quelques secondes pour l'admirer. Oui, je l'admire... avant de déglutir et lâche comme un con.

-J'espère que tu ne désirais pas récupérer ton mouchoir...


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Undying devotion , I confessed my need to be free

- Avril 2000 -

Je ne saurais comment décrire les émotions qui se succèdent dans mon esprit quand je prends conscience combien la situation est risible par son côté mélodramatique. Imaginez bien la scène. La fille assise en train de rêvasser à celui qui lui a volé son premier baiser avant de s'évaporer soudainement. Perdue dans ses pensées, elle lui rentre soudain dessus et lui casse le nez? Vous imaginez le côté pathétique de ce genre de scène? Du genre à susciter en vous le désir d'aller vous enterrer dans un petit trou et de ne plus jamais oser pointer le bout de son nez dehors. Je voudrais pouvoir me terrer pendant des lustres dans le confort douillet de ma couette. Je suis plus que certaine d'une chose : je voudrais être partout ailleurs sauf ici à devoir faire face au garçon qui a fait s'affoler mon cœur avant de le briser dans son élan pour déployer ses ailes. Je voudrais pouvoir remonter le temps et éviter qu'il ne finisse le nez en sang. Je me sens terriblement cruche, une maladresse ambulante et je ne comprends même pas comment j'ai pu le percuter avec autant de violence.

« Ne dis pas que ce n'est rien... Je suis une catastrophe ambulante. »

Mais sa façon de rejeter la faute sur lui-même me fait l'effet d'une douche froide alors que je me mure dans un silence pour éviter de lui dire que c'est moi la sombre idiote maladroite. Merde je réalise qu'en prime, j'ai oublié mes affaires à la bibliothèque et j'espère les y retrouver à mon retour. Je ne suis qu'une calamité qui n'a pas sa place dans ce monde. Je ne sais pas d'où vient ce profond malaise mais je ne me sens simplement plus à ma place dans l'école. Je me demande ce qui me retient réellement ici? Puis je réalise que je ne veux pas rentrer chez moi. Je ne veux pas retrouver un monde terne et empli de solitude où je dois cacher qui je suis au plus profond de moi-même. Je devrais retrouver une maison où je ne me sens pas chez moi. J'aurais un toit sur la tête mais ma vie serait désertique. Je vivrais dans le chaos absolu et dans un vide perpétuel qui me blesse chaque fois un peu plus. Non je ne veux pas risquer de subir davantage le poids d'une réalité qui heurte mon cœur y enfonçant chaque fois plus profondément les épines du destin qui semble ne pas vouloir de moi. Je ne saurais décrire cette sensation qui me gagne mais je crois de plus en plus souvent que l'absence de ma mère à mes côtés n'a rien d'une coïncidence mais ce n'était qu'un signe précurseur. Le mal être que j'éprouve semble vouer à grandir et ronger mon cœur pour l'entourer de noirceur sauf si son amour pouvait réussir à me sauver de ces monstres et rétablir la lumière dans mon petit cœur trop meurtri par la vie.

Mais ces mots, ils viennent rajouter à cette sensation de dégoût de la vie qui peut m'habiter par instant. Je sens des larmes piquer mes yeux mais l'orgueil comme la culpabilité me font vite fait ravaler celles-ci. Il est tout bonnement hors de question que je craque et libère le flot de larmes cristalline, salées et pures qui pourraient trahir le désarroi que je ressens et constater que sous les sourires, sous les apparences, se cache une jeune femme très sombre. Je me force à respirer le plus calmement possible et à chasser de mon esprit sa remarque ou plutôt à en rire même si le cœur n'y est pas vraiment.

« Je ne crois pas que je vais ajouter cela sur mon curriculum personnel au risque de faire fuir quiconque voudra m'approcher. Je risquerais d'être perçue comme dangereuse alors que je ne suis pas vraiment une violente... »

Je ne garde le silence que quelques secondes me forçant à continuer avec cette petite voix légère qui ne trahit pas une seule seconde l'état émotionnel dans lequel je suis. Je ne laisse rien transparaître.

« Le jour de tes noces? Oui heureusement, tu seras tout beau pour ta promise. Elle pourra se vanter d'avoir un fiancé superbe et avec un nez bien en place. »

Je voudrais m'enterrer vivante pour deux raisons. Je viens vraiment de dire qu'il est superbe? Je viens vraiment de trahir la manière dont il fait battre mon cœur à chaque fois que je l'aperçois comme si maintenant que mes yeux se sont enfin posés sur lui, je ne pouvais plus jamais les en détacher. Comme si enfin je voyais clair et ne pouvais que l'aimer de loin comme un rêve inaccessible. Coup de cœur, cœur de foudre, coup d'amour... Je suis prise au piège, empatouillée dans une toile d'araignée. Je ne pourrais plus jamais supporter de devoir détourner les yeux sans que mon cœur ne soit totalement brisé auparavant. Mais la deuxième raison pour laquelle, je voudrais m'enfoncer sous terre dans un gouffre profond duquel on ne sort pas, c'est cette putin de jalousie que je ressens. Je crève littéralement sous l,effet d'une possessivité pourtant grièvement attaquée par la perspective de lui qui se mariera un jour avec une charmante demoiselle. Une fille qui ne sera pas moi. Une fille qui saura lui donner confiance. Une fille qui aura une chance inouïe. Une fille qu'il aimera de tout son cœur Et moi, je mourrai à petit feu sous l'effet de ce manque d'amour, de cette jalousie et de cette sensation d'être passée à côté de ma vie.

À ses mots, je m'arrête et je le regarde un peu. Je ressens une vive inquiétude en le voyant si amoché et je me culpabilise avec une intensité assez forte. J'allais m'excuser à nouveau mais je le regarde soudainement fascinée. Mon regard croise le sien et tout mon monde s'effondre. Le temps s'arrête avant de repartir à une vitesse folle. Tout semble figé alors que je me sens faiblir sous ses yeux qui se posent sur moi avec intensité. Je perds mes moyens et la capacité de parler. Je ne sais même plus où je suis. Son gémissement plaintif... il résonne dans ma tête et vient toucher mon cœur Je ne peux résister à la tentation de lentement venir caresser sa joue et prendre délicatement le mouchoir pour constater l'étendue des dégâts.

« Non ne t'en fais pas, je ne comptais pas le récupérer. Mais je ne t'ai pas raté... Pardon. Je voudrais effacer la douleur. »

Un petit côté femme-enfant que je me découvre soudainement, à ma plus grande surprise fait naître une idée en moi alors que je dis d'une voix plus timide, moins assurée mais aussi moins torturée. J'ai la sensation qu'avoir croisé son regard a apaisé en moi toutes mes inquiétudes. Je ne saurais définir ce qui se passe dans mon être tout entier mais cela commence par une douce chaleur qui naît au creux de mon ventre et qui gagne lentement tout mon corps. Je me sens tremblante mais aussi terriblement assurée et forte comme si je pouvais conquérir le monde dans son ensemble par la seule force de ma volonté. Je ressens un frisson qui parcourt mon échine comme si une décharge électrique venant de me faire réagir d'un coup. Je sens les vagues dans mon regard s'adoucir pour laisser la place à une mer calme. Je ressens un profond apaisement oubliant tout ce qui peut me faire peur et me terroriser. Je me sens brave et courageuse me disant que je ne peux pas vraiment me blesser à essayer. Je vois la vie comme une lutte où il y a plus à gagner qu'à perdre pour une des rares fois de ma vie. Cette sensation est étrange, perturbante mais je pourrais y prendre goût.

« Quand j'étais enfant, mon institutrice me répétait souvent qu'un bisou magique faisait s'envoler la douleur. »

Mais nous ne sommes plus des enfants alors je me dois de m'adapter. Je sais que cette proposition doit lui sembler étrange mais elle est venue spontanément face à sa souffrance qui me meurtrit. Avec une note d'enfance, de naïveté et de tendresse, je viens délicatement effleurer ses lèvres des miennes mais sans m'attarder. Un baiser chaste et posé pour lui prouver que je voudrais sincèrement pouvoir calmer sa douleur. Je souris avant de le regarder doucement comme si de rien n'était me détachant finalement avant de dire la voix tremblante sous le poids de mon manque d’assurance mais aussi de ma peur d'être à nouveau repoussée conscience que mon estime risquerait d'avoir du mal à s'en remettre. Je ne suis pas prête à prendre le risque de ressentir une profonde douleur à nouveau. Je ne suis pas certaine de pouvoir faire face à une nouvelle fuite. Je suis l'ombre de moi-même hantée par des souvenirs qui me torturent autant qu'ils me donnent l'envie de les vivre à nouveau. Si c'est cela l'amour, je dois vous avouer que je trouve cela effrayant mais aussi atrocement compliqué. Je me demande un instant si le jeu en vaut la chandelle mais il me suffit de caresser ma lèvre du bout du doigt pour avoir une réponse plus qu'évidente ''Oh oui ça en vaut la peine''. Je voudrais pouvoir l'en convaincre mais je ne trouve pas les mots donc je préfère revenir sur un terrain moins dangereux. Je préfère déblatérer une platitude pour ne pas risquer de lui dire tout simplement que je crois être tombée amoureuse de lui et que je ne parviens pas à contrôler l'affolement de mon âme qui valse dangereusement avec les limites entre la raison et la folie.

« Désolée... Prends le temps dont tu as besoin! Je reste avec toi de toute façon! »
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Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -


Parfois il serait sans doute plus simple de ce taire. Je ferais peut être moins d’erreur dans la vie si j’avais cette faculté de me fermer la gueule quand la situation  l'exige. Et pourtant, malgré les erreurs qui se suivent et se ressemble je suis encore la a parler pour dire des stupidités qui se suivent elle aussi inlassablement. Vous n’avez aucune idée a quel point cela me décourage.pourquoi je n'apprend pas ? Pourquoi je n’arrive simplement pas à apprendre de mes erreurs ? Quand j’y repense ma vie serait tellement plus simple si je pouvais devenir muet. Je devrais le demander, cela doit ce faire c’est comme rien, Je devrais demander à l’infirmière en même temps que me faire soigner le nez. Oui voilà. Me faire soigner le nez et enlever la langue. De toute façon je ne m’en sert pas. Enfin si une fois. Mais on ne commencera pas à essayer de penser à ça , Sa n’arrivera sans doute jamais. Nathan Metcalf, jeune homme muet et vierge. Tadaaaan!

Je ne peux d’abord que hocher négativement la tête à ses mots . Ce n’était qu'un accident, nous ne sommes pas plus responsable l’un que l’autre . Avez-vous entendu ça ?? Moi qui pour une fois ne culpabilise pas ? Cela relate presque du miracle il faut inscrire une croix sur le calendrier. Je ne culpabilise pas !! Je dois être trop assommer en fait. Oui voilà c’est ca. Trop ébranler pour raisonner a mon habitude. Mais voilà il faut tenter d’oublier ca parce que de toute façon demain je ne m’en rappellerai sans doute pas.

Même si elle tente de camoufler ses émotions, malgré la douleur flagrante qui me fait fermer les yeux, je suis tout de même d’avis la, maintenant, que j’arrive tout de même à rester l’être observateur que j’ai toujours été. C’est presque imperceptible, mais je suis généralement un pro dans la dissimulation d’émotion. Vous avez vue j’ai bien dit généralement donc interdiction de faire de remarque ! Mais voilà.  Son regard fuyant légèrement brillant , ses épaules un peu vouter et encore er toujours ce petit plis sur son nez que je trouve terriblement craquant la trahis mais je ne le lui dirai pas. Elle met tous ses efforts pour que cela ne ce vois pas, je ne ferai pas en sorte qu’elle soit déçu d’elle-même. Je fais des progrès je trouve. J’aurais eenvie de lui dire que j’ai dit ça sans réfléchir, je constatait juste à voix haute que c’était la première fois qu’on me cassais le nez et à mes yeux c’est tout de même surprenant. C’est lune des choses les plus facile à casser et des plus accessible. J’ai eu le poignet, des côtes, une épaule déplacer, même le femur imaginer …. Mais pas le nez. Pas de commotion ni de fracture au niveau de la tête. J’ai de la chance dans ma malchance je trouve. Il faut voir le positif dans la vie… j’ai cependant parfois du mal à comprendre moi-même comment je peux encore l'être. Mais je le suis malgré tout et c’est tout ce qui compte.

-non je … je disais ca… plus pour moi en fait… commentaire complètement stupide de ma part, Tu es mieux de ne pas m’écouter tu sais déjà a quelle point… je peux dire des conneries…

Je m’appuie un peu sur le mur pour poser mon regard sur elle, me mordant la lèvre et tente d’inspirer profondément avant de murmurer, ne sachant pas si je le fais davantage pour moi que pour elle.

-Pas violente non… la douceur même . ..

Mais elle reprends la parole tout aussi vite ce qui me fais espérer qu’au fond elle ne mai pas entendu. Je passe mon temps à passer d’un pied à l’autre, et la je parle de l’expression métaphorique parce que si je me balançait ainsi physiquement pas sur que je serais capable de résister à l’envie de vomir … c’est définitif, je n’aime pas le goût du sang. Ça a un goût métallique assez désagréable merci ! Mais j’essaie de ne pas y penser, ce n’est pas le temps, ce n’est pas le plus important pour le moment, loin de là. Elle reprends donc comme je dis plus vite que ce que j’ai personnellement pu m’exprimer ce qui me rassure d’une certaine façon sur le fait qu’elle n’a pas du entendre ma remarque. Je ne sais pas pourquoi j’ai mentionner ‘le jour de mes noces’ je crois que c’est une expression que j’ai depuis l’une de mes familles d’accueil. C’est une façon de dire qu’a long terme ça n’allait pas paraître de toute façon alors il ne faut pas s’en faire tout simplement. J’inspire un peu le mieux que je peux en l’écoutant… mais hoche lentement la tête.

-Je ne crois pas non… avec la chance que j’ai, je finirai seul avec 15 chats… Quoi que…. je pense pas aimer les chats donc je serais encore plus mal foutu…

Je préfère ne pas y penser en fait. Je préfère me dire que ce jour-là je n’aurai conscience de rien, trop absorber dans mon boulot pour m’en faire sur ma vie privé. C’est un peu pour cette raison que je veux m’en aller en médecine magique en fait. Non seulement parce que je ne déteste personne, n’ai généralement aucun préjugés et saurai m’occuper de quiconque le demande sans refus, parce que je veux que le bien des gens et avoir l’impression d’être un minimum utile,, mais je souhaite également trouver un environnement qui me permettra de rester occuper en dehors des moments ou j’aurai besoin de manger et de dormir… Ainsi, je ne verrai pas ma vie sociale et familiale défiler, enfin défiler est un grand mot puisque je ne risque pas d’en avoir. Mais je n’aurai sans doute ainsi pas le temps de la regretter, si je passe mon temps à l’hôpital pour soigner les gens… Ce fut donc un choix pleinement réfléchis, au dela du fait que la matière m’intéresse un temps soit peu.

Sa main est fraiche sur ma joue que je sens bouillante sous l’afflut de sang qui remonte. J’ai l’impression que je ne cesse pas de saigner, je ne pensais pas que cela pouvait faire autant de dégâts sincèrement. Je ferme cependant les yeux, non pas de douleur, mais d’apaisement que je ne lui avouerai pas sous son geste doux et délicat. J’ai dit plutôt qu’elle était la douceur même non? Je ne reviens pas sur mes paroles, je le crois encore plus qu’au moment ou je l’ai dit. Je la laisse reprendre son mouchoir, après tout il lui appartient, puis je me mords la lèvre. Je suis soulagée qu’elle dise ne pas compter le reprendre. De un parce que je m’en serait voulu si elle avait pour ce tissus un attachement quelconque, mais aussi parce que cela aurait un peu pu faire d’elle l’image parfaite d’une psychopathe et j’ai quelques difficultés à croire qu’elle pourrait en être une d’une quelconque façon. J’ai peut-être une image d’elle plus belle que ce qu’elle n’est réellement, mais laissez-moi rêver en paix s’il vous plait.

Puis, nos regards ce croisent à nouveau, nous plongeant dans une sorte d’univers parallèles que je ne saurais décrire, alors que j’ai encore une fois l’impression d’être emprisonné dans une bulle dans laquelle il n’y a que nous, elle et moi, sans plus rien pour nous déranger, sans plus rien pour nous distraire. Je ne sais pas ce qui se passe dans ces moments-là, mais je sais qu’il n’y a qu’avec elle que j’ai eu cette sensation dans toute ma vie. Comme si le temps s’arrêtait et que tous le reste n’avait aucune importance. Cela m’enlève presque même mon mal de nez… oui, j’arrive a complètement oublier dans quel état je suis, et juste me concentrer sur ses cheveux roux flamboyant, son regard intense et son petit nez que j’affectionne tout particulièrement.  Je comprends le sens de ses paroles même si je ne l’es entends que vaguement, et j’ai l’impression de rêver quand elle se relève un peu sur ses pieds pour atteindre ma hauteur et venir glisser ses lèvres dans un geste de douceur incarné sur les miennes. Cela dur trop peu de temps, mais il éveille en moi quelque chose que je tentais de faire taire depuis des jours maintenant… mon désir de revivre encore et encore ce genre de moment… avec elle…

Je la vois relever la main sur sa bouche, caresser ses lèvres, comme si elle ne réalisait pas ce qu’elle venait de faire, un peu comme j’ai eu du mal a le réaliser quand je l’ai tout bonnement embrassé près du lac noir. il y a des choses dans la vie que l’on ne contrôle pas, et bien ça je ne l’ai pas contrôler, et visiblement cette fois elle a suivit surtout son instinct plutôt que sa conscience. ahh le contrôle… Etonnemment, je n’ai plus autant la tête qui tourne. J’arrive a me redresser, j’arrive même a oublier le gout du sang dans ma bouche.

-On dirait bien que ça fonctionne… c’est magique…

Bon magique c’est un grand mot. Mais le cœur qui s’emballe, on aurait l’impression de savoir voler si on le pouvait. j’aurais presque envie d’essayer même, mais je me retiens. Je lui attrape sa main pour refuser qu’elle s’éloigne et murmure.

-Oui… reste avec moi s’il te plait…

Je lui souris un peu timidement, j’aurais pas du dire ça mais je ne le regrette pas, c’est un bon début non? je reprends ma marche finalement jusqu’à l’infirmerie ou on me prends en charge, puis je dois attendre, assis sur le lit, mais je n’ai jamais relâcher sa main. Je dois donner l’impression d’être un gamin qui a besoin de sa mèere, mais au fond je n’en ai jamais réellement eu donc je ne peux pas comparé. Je dirais plutôt que je suis un garçon qui a besoin d’être accompagner par celle qui le rends plus léger… qui voit la vie sans tracas.

-Je suis heureux qu’on se soit rentré dedans… enfin… qu’on se soit revu… après l’autre jour… j’ai…. pas arrêter de penser à toi…

à te voir partout, à rêver de toi, à dessiner ton nom dans mon cahier de note… mais non, je vais tenter de ne pas avoir l’air du mec complètement taré et désespérer …. je lui souris timide…. je suis déjà ce mec au fond…



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- Avril 2000 -

Je voudrais le faire taire en posant mes lèvres longuement sur les siennes. Je voudrais pouvoir lui couper la parole pour lui éviter de se rabaisser car cette idée est douloureuse pour mon cœur qui bat à nouveau avec force depuis que ses yeux se sont posés sur moi. Là où le froid glacial de la banquise régnait sur mon cœur, une douce chaleur de feu de camp réchauffe désormais l'organe vital malmené par l'existence. Il a su me donner la sensation de vivre et non plus survivre en étant simplement proche de moi et je me sens grisée. J'ai la sensation de planer à des milles au-dessus de ce monde sinistre, j'ai l'impression de valser avec les anges dès qu'il est dans mon champ de vision. Je viens de m'injecter une dose importante de cocaïne sauf que ce n'est pas de la drogue ou plutôt si en fait mais la drogue de l'amour. Je suis shootée, complètement dépendante et je ne veux jamais me sevrer de lui. Je veux pouvoir savourer encore et encore l'ivre de ses lèvres contre les miennes, je veux expérimenter nos corps l'un contre l'autre, nos souffles qui se mélangent. Je veux tester l'amour de la lettre A à la lettre Z avec lui en expérimentant toutes les lettres de l’alphabet comme autant de positions d'amour, le kama sutra des sentiments. Cette image est jolie et poétique pour décrire la manière dont je veux expérimenter les montagnes russes de l'amour en sa compagnie. Je désirerais ne pas avoir besoin de prononcer le moindre mot pour qu'il saisisse combien je pourrais être sa meilleure amie, sa partenaire, sa complice. Je voudrais qu'un seul de mes regards lui permettent de saisir la puissance de sentiments inavoués, de sentiments que je n'avouerai probablement jamais car je ne suis que moi, qu'une pauvre fille qui n'a pas le droit à l'amour.

Dans l'ombre, je rêve de pouvoir continuer de veiller sur lui. Je voudrais le protéger de la douleur et lui offrir un refuge quand les démons viennent grignoter son cœur et le faire souffrir. Je ressens que la vie lui a fait enduré son lot de douleurs et de blessures. Je peux deviner les traces de coups et les cicatrices qu'il en garde sur son cœur qui n'arrive pas à décoller. Un seul regard partagé m'a permis de comprendre que l'on partage des peines et des failles qui nous font nous ressembler même s'il n'y parait pas. Je peux deviner que nos âmes sont sœurs et donc destinées à se lier l'une à l'autre mais je n'ose pas m'avancer car ce serait d'une mièvrerie assez effrayante. Je me contente donc de vouloir le regarder évoluer de loin. Je veux le voir grandir et finir par croire en lui. Je veux taire les mots qu'il a pour se rabaisser. Je veux poser mon doigt sur ses lèvres et susurrer « Chut, tu ne devrais pas dire ces choses de toi. Tu es bien mieux. » Mais pourtant, je le laisse me dire qu'il a l'habitude de dire des conneries secouant la tête pour dire que je ne suis pas d'accord et riant avec douceur, avec complicité. Je ne suis pas de son avis mais nous savons tous les deux que nous avons le don de parler plus vite que nous ne pensons et que le résultat peut être assez amusant.

Mais je reste surprise. La douceur même... Il vient réellement de me dire cela. Je n'en reviens pas. Je rougis mais je ne sais pas quoi répondre sans que mon cœur ne flanche. Je suis la douceur incarnée? Je n'y crois tellement pas car on voudrait chérir une personne qui soit la douceur personnifiée mais personne ne veut réellement me chérir. Ou en tant cas, jusqu'à il y a peu, personne ne m'avait donné le sentiment de compter assez dans sa vie pour que je pense que les compliments puissent être sincères. Deux cœurs qui résonnent en écho. Je peux ressentir une vérité que j'avais toujours cru en application pour moi seule dans ses mots. Je voudrais lui dire que moi aussi je finirai tout simplement seule. Je voudrais dire que par contre j'adore les chats mais eux ne m'aiment pas vraiment. Je voudrais lui dire que je me retrouve en lui. Je voudrais qu'il sache que je refuse de penser que ce destin puisse être le sienne. Il sied à une personne comme moi mais pas une personne aussi douce que lui, aussi attentionnée et attachante. Il n'est pas de ceux qui restent sur le bord de la route en voyant défiler les autres qui vont droit au devant d'un bonheur plus grand. Je ne peux pas y croire une seule seconde mais mes paroles seraient sans doute vaines alors je me contente de dire la voix un peu moqueuse.

« Moi c'est les chats qui m'aiment pas. Donc quand personne n'aura voulu de nous, plutôt que de se morfondre seul ou d'adopter un animal pour faire genre, on aura qu'à s'adopter mutuellement... enfin... plutôt une collocation pour tromper l'ennui de notre destin et tromper la fatalité.!

Et qui sait ce qui pourra se passer? Peut-être que finalement tu me laisseras atteindre ton cœur et te prouver que tu mérites de te marier et de te présenter à l'autel au bras d'une fille superbe. Je te présenterai toutes des créatures plus douces et jolies pour tenir ta main et te mener vers la lumière tout en espérant secrètement qu'un jour, ton regard se pose sur moi pour me donner une chance à moi d'être cette promise que tu chéris. Je te regarderai embrasser d'autres filles. Je t'entendrai gémir de plaisir dans d'autres bras que les miens. Je verrai ton sourire en lisant les messages d'une autre. Je sourirai de te voir heureux et je me dirai que ça aurait pu être moi. Parfois, j'essaierai une nouvelle tenue plus affriolante en espérant que tu me voies enfin comme une femme et non comme l'amie que j'aurai su devenir. Je vais t'aimer de loin en espérant qu'un jour, tu te glisses entre mes draps, tu parcours ma peau de baisers, tu sois mien autant que je serai tienne.

« On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »

Je vais peut-être souffrir. Mon cœur va peut-être se briser par ta faute. Je vais y perdre sans doute mon sourire certaines nuits tout comme le sommeil. Mais jamais je ne vais regretter d'avoir su te donner mon cœur et mon amour dans toute sa fraîcheur et son innocence, sa virginité cristalline d'un cœur qui n'avait jamais appartenu totalement à personne avant. Je suis surprise de me sentir comme une super héroïne en le voyant se redresser et se tenir debout tout en chancelant moins sous l'effet de mon baiser. Je me sens soudain puissante comme si j'étais finalement celle capable de teinter de lumière son univers et de faire naître dans ces yeux une lumière qui n'y était pas. Je rougis sous l'effet de ses mots en réalisant que je suis une forme de magie différente. Je peux faire vivre des sensations fortes comme dans un manège dans un parc d'attraction moldu. Je peux produire cette forme de bien être artificielle d'un simple baiser et mon cœur se gonfle de joie. Sa main vient saisir la mienne alors que ses mots font éclater des petites bulles de bonheur dans mon ventre qui semble soudain se tordre dans tous les sens.

« Je t'accompagnerai où tu veux... Je me dois de pouvoir te dispenser ma magie si tu devais encore avoir mal. Il suffit de demander et j'apaiserai tes mots. »

Je n'arrive pas à lui dire que j'aimerais tout simplement recommencer et pouvoir continuer de l'embrasser à en perdre le souffle mais sans jamais m'arrêter pour autant. Je veux connaître la mort la plus douce qui soit « asphyxiée d'avoir trop embrassé ». Je me balade dans les couloirs oubliant presque qu'il a le nez en sang pensant un instant que je suis juste une fille en couple qui se promène avec son petit ami. C'est la seule pensée qu'il y aie dans mon esprit mais je reviens sur terre en entrant dans l'infirmerie. Je serre plus fort sa main rassurante. Je m'installe à ses côtés et l'infirmière vient tendre une potion peu ragoutante à Nathan « Buvez jusqu.à la dernière goutte Monsieur Metcalf. Ça devrait agir instantanément mais pour éviter les rechutes, je viendrai évaluer d'ici une heure. Reposez-vous en attendant. » Je grimace un peu lâchant sa main que quelques secondes pour tirer le rideau nous isolant des autres malades.

« J'espère que le goût de cette potion ne va pas te faire regretter ce que tu viens de dire. Mais moi aussi je suis profondément heureuse de pouvoir te voir. Je rêvais d'avoir une chance de... je ne sais pas... mais j'ai pensé à toi et tu me manquais. J'avais le profond désir de pouvoir passer du temps avec toi. Je n'osais juste pas t'approcher de peur de t'ennuyer. S'il te plaît, tu veux bien qu'on essaie de... se connaître? »

Ma voix supplie alors que poussée par un instinct inconnu j'entrelace mes doigts aux siens et je viens m'asseoir à ses côtés, ma jambe touche la sienne. Je sens soudain une chaleur qui vient envelopper tout mon corps et je me sens bizarre, comme fiévreuse mais sans que je ne sois en train de tomber malade. Je me sens toute molle et j'ai l'impression que je vais m'effondrer d'une seconde à l'autre. Mais étonnement, je me sens aussi divinement bien de sentir son contact. Je crois que je ressentirai un vide et un froid énorme quand on devra reprendre nos distances. Je penche un peu la tête comme pour poser ma joue sur son épaule mais me ravise avant de l'avoir atteinte. Je ne peux pas envahir son espace ainsi, je le fais déjà bien assez.

« As-tu mal? Tu m'aimes bien? Tu sens que la potion fait effet? »

Me croirez-vous si je vous dis que ce garçon est en train de m'embrouiller l'esprit et me faire perdre touts mes moyens sans exception. Je suis peut-être finalement en train de tomber malade à la réflexion. Ou c'est peut-être l'effet d'un charme ou d'une potion. Mais je me mens car j'ai peur de m'avouer que je commence de plus en plus à croire au coup de foudre, celui que l'on retrouve dans les livres. Il est soudain et vous prend par surprise à une période de votre vie où vous n'y croyiez tout simplement plus.
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Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -

La vie est bizarrement fait. Des fois, on se retrouve à un endroit au mauvais moment. Des fois plutôt on aurait envie d'être à un endroit à un moment précis. Quand je repense s notre première rencontre près du lac noir, j'ai la sensation que ce fut un moment où j'étais là où je me le devais mais que je n'ai pas su pleinement en profiter. Du moins pas comment je l'aurais du. Je ne sais pas ce qui m'a pris de l'embrasser, jamais je n'aurais su être capable de faire une chose pareil et pourtant je l'ai fait. Même dans mes rêves les plus fou ou je m'imagine être quelqu'un qui a pleinement confiance en moi et qui deviens quelqu'un que je ne pourrais sans doute jamais réellement être dans une vie réelle, j'aurais pu imaginer un jour embrasser une parfaite inconnue. Je ne le regrette pas, oh que non. Même que cette expérience restera à jamais gravé en ma mémoire comme étant un dès moment les plus magique mais également les plus important de ma vie. Le jour où j'ai su être un homme. Hope sera sans doute pour longtemps la seule femme que j embrasserai par désir. Je l'ai dit, je me serais nullement surpris de me retrouver seul même d'ici vingt ans. Je n'ai rien à apporter dans la vie de quelqu'un qui soit suffisamment intéressant pour être apprécier et désirer. J'apporterai peut être un peu le sourire aux patients malades alors que je me tournerai encore et toujours en ridicule mais ce sera le mieux que je saurai en faire. Je ne doute pas de ma capacité à les soignés mais je ne gagnerai jamais le prix Nobel pour l'homme le plus social de l'hôpital.

J'ai envie de lui dire qu'elle n'a pas à s'en faire. Qu'elle ne doit pas s'en vouloir mais je ne peux pas. J'ai l'impression que si je le fais j'aurais encore de mauvais mots, de mauvaise expression et que je vais seulement me planter encore et encore dans ce que je ne veux qu'être une façon de l'empêcher de culpabiliser ... Mais moi qui pensais qui était un minimum doué pour jouer les confident et les gars rassurant c'est rater. Je ne sais pas si c'est parce que je considère que c'est réellement important, mais quoi qu'il en soit j'arrête pas de me planter. Et visiblement aujourd'hui ce n'est pas différent de la dernière fois ...

Des chats. Je ne sais pas pourquoi on associe les chats au vieilles filles. C'est une expression sans doute moldu, mais pour être honnête moi quand j'imagine une vielle mégère qui nous chasse et qui pu la litière ... Mais quand Hope m'avoue finir sans doute ainsi elle aussi, je n'arrive tout simplement pas à imaginer qu'elle puisse un jour avoir la tête des critères que j'imagine ... Impossible. Elle est trop belle et elle sens trop bon. Heureusement cette fois mes mots n'ont pas été plus vite que ma penser parce que j'aurais pu moi même creuser ma tombe .. Je me retrouve présentement donc assis sur le lit de l'infirmerie et cette affreuse infirmière (elle elle pourrais avoir 15 chats que j'en serais aucunement surpris ...) m'offre une boisson que évidement je dois boire en entier d'un coup. Mais pour être honnête malgré le goût horrible je crois que je préfère et de loin ce goût plutôt que celui du sang qui me laisse toujours cet arrière goût de fer qui me répugne au plus haut point. Je tourne lentement la tête vers elle alors qu'elle reprends la parole, et je sourit faiblement. Oh que non. Oh que non, ça ne me fais aucunement regretter ce que je viens de dire. J'ai parler avec mon cœur, je lui ai laisser un peu de place, un peu la chance de m'exprimer avec ces simples mots. C'est vrai que j'ai penser s elle. Ce n'est peut être pas réciproque mais j'ose imaginer que ce genre de rencontre ne s'oublie pas dans un claquement de doigt. A moins bien sûr que ce soit quelque chose qu'elle vit tous les jours, qu'un inconnu l'embrasse comme ça sans raison simplement parce qu'elle est belle. Elle doit avoir eu plusieurs courtisation, je ne sais même pas si sa se dit mais l'important c'est qu elle comprenne ... Enfin que je me comprenne parce qu'au fond elle n'est pas dans ma tête et heureusement d'ailleurs ! Oh que ça ne serais pas joli sinon ...

Je repose lentement le gobelet sur la table et inspire doucement avant de tourner la tête vers elle pour écouter ce qu'elle a à dire de plus. Elle aussi elle est contente de me voir ? Je suis vraiment surpris et malgré moi j'affiche un sourire. Avez vous déjà vue un raton laveur sourire ? Dites vous qu'avec le halo noir autour des yeux, il ne me manque que le nez fin et les oreilles pour le lui ressembler ! Cependant, quelle m'admettre le fait qu'elle avait rêver d'avoir une chance , peu importe de quelle chance elle a voulu parler, j'ouvre grand les yeux, encore plus surpris. Une chance ... De me voir... Je ne m'y attendait pas du tout je dois l'admettre. Pourquoi ne pas être venue me voir plutôt alors ...? Pourquoi ne pas être venu vers moi pour m'adresser la parole ? Je fais si peur que ça ? Je suis si intimidant ? Pourtant je suis loin de l'être il me semble... Mais il est vrai que comment je l'ai laisser la dernière fois cela ne fais pas nécessairement des plus invitant à tenter de revenir ... Et en y repensant, elle n'est pas venue probablement pour les mêmes raisons qui m'ait empêcher de revenir moi aussi vers elle. Là timides, le malaise, l'incertitude ... L'imagination quoi. Cette foutu peur a la con...

Elle réponds au final à ma question silencieuse et je perd un peu mon sourire. M'ennuyer ? Vraiment j'ai pu lui donner l'impression qu'elle pourrait m'ennuyer ? Je me mords la lèvre un peu et cherche dans mon esprit comment répondre à ça. Heureusement je n'ai pas hurler un non, parce que du coup j'aurais dit non à sa proposition de ce connaître un peu plus, de prendre le temps, et j'aurais été alors plus con que con... Mais sa me fais de la peine qu'elle puisse croire qu'elle, elle m'ennuierais ... J'ai du lui donner cette impression la dernière fois, qu'elle ne m'intéressais pas, alors qu'au contraire ce qui s'est passé, l'éclat dans mon regard quand on a discuter et que je me suis senti accepter, compris, écouter, je n'avais pas ressenti ça avec personne avant elle donc ... Je me mords à nouveau la lèvre et je cherche toujours comment lui dire quelque chose de sensée qui ne lui fera pas de peine, sans que je ne le veuille parce que n'oubliez pas que je suis assez doué pour ça...

Mon regard s'abaisse sur nos mains toujours liés alors que je ne pouvais la relâcher de peur qu'elle ne disparaisse ... Je suis surpris de son geste mais celui ci vient créer une chaleur rassurante dans mon cœur, un baume, une doudoune chaude en jour froid d'hivers .... N'inspire longuement, comme si un étau de bien être venait de m'enserrer fortement et je n'ai plus envie que cela me lâché même si je sais qu'à long terme cela pourrait me faire beaucoup plus de mal que de bien ... Parce que si je lui fais trop confiance, et qu'il arrive ne serait ce qu'un petit truc minime qui me touche, j'en serai détruit.... Détruit parce que pour la première fois je n'aurai dévoiler a quelqu'un, pour la première fois j'aurai senti que je pouvais être bien et je lui aurai donner toute ma confiance aveuglément chose que je n'ai jamais fais pour me protéger ... Je suis en train de me sceller dans un piège douloureux, j'en ai conscience ... Cette fille pourrait devenir mon antre de paix, mon bonheur à la source ... Mais elle pourra aussi détruite le peu ce que je suis dans un claquement de doigt comme on peut briser une allumette en la serrant trop fort ... Ou en me brûlant à petit feu ...

-je ne rêve que de ça ...

Je suis incapable de la regarder ceci dit, je fixe toujours nos mains avec ces doigts entrelacer tel un lien plus fort que jamais. Je suis incapable de la regarder parce que j'ai peur... J'ai encore peur qu'elle puisse voir le tréfonds de mon âme ... J'ai encore peur de faire confiance parce que je sais que je suis faible et sans défense... Mais je fais des progrès, je ne fuis pas .... Ça vaut pour beaucoup dans mon monde à moi ... J'ai subit de nombreuses douleurs physique, certaine me faisant plus de mal que d'autres, mais il n'y a rien de plus douloureux que la solitude... Je l'a dit mon amie, celle la plus présente dans ma vie, celle qui est toujours là pour moi, une amante même... Mais au contraire, c'est ma prison intérieur ... Je crois que pendant un moment, j'ai dû souffrir du syndrome de stockholm, ce que je pouvait l'aimer ma solitude ... Mais depuis quelques temps je réalise à quelle point elle peut me faire souffrir sans que je ne m'en rende compte ... J'ai peut être envie cette fois de m'éloigner d'elle .. De ne plus être seul...

Je la sens venir prendre place à côté de moi et j'attends presque ce geste qui ne vient cependant pas... Je ne saurais expliquer ce que sa créer en moi, mais j'arrive à me dire qu'elle n'en ai seulement pas la. On ne se connais pas assez pour ce geste plus personnel. J'inspire un peu mais j'oublie que j'ai mal au nez du coup cela m'arrache une grimace. J'arrivais à oublier la douleur, c'est que ce qui se passe est puissant ! Unis elle reprends la parole et cela m'arrache un léger sourire... Je me retrouve un peu en elle, et sa me fais du bien ... Je serre un peu plus sa main en venant les poser toute les deux autant sur sa jambe que la mienne, ce qui fais que sans le réaliser la mienne est sur sa cuisse et la sienne sur la mienne.

-J'ai encore mal mais j'arrive à ne pas y penser, à détourner mon attention ... Et pour le moment outre des brulements d'estomac je ne sens pas vraiment l'effet, quoi que je n'ai plus le goût du sang dans la bouche j'ai sans doute du arrêter de saigner ... J'attends le craquement qui le replacera  ...

Oui, celui là je le redoute ... Ça risque de faire un mal de chien je vous le jure ! Plus mal encore que me le faire casser. Mon pouce vient doucement effleurer le sien, mon regard toujours porter sur nos mains et je reprends d'une voix moins assurer, plutôt timide  ...

-j'ai peur de faire une gaffe monumentale, de te faire de la peine en essayant de me protéger, ou de ne plus savoir me protéger et me faire moi même de la peine, parce que ce que tu créer en moi me fais un bien fou mais pourrais aussi ..

Me détruire ... Complètement... Mais sa ne sert à rien de le lui dire sauf peut être lui faire peur, ou mettre trop de sincérité, trop m'ouvrir ... Je continue instinctivement de caresser son pouce du mien, puis prenant mon courage à deux mains je relève la tête vers elle pour plonger mon regard dans le sien, comme si j'y cherchais le droit de parler ... De lui dire ce que je m'apprête à dire ...

-je n'ai pas ... Passé une nuit sans... Rêver de toi... Ça doit vouloir dire que o...

Mais évidement c'est là que mon nez décidé lui que non j'ai pas le droit de le lui dire et crac! Malgré mes efforts je relâche sa main sous la douleur en échappant un gémissement plaintif et ferme les yeux. J'ai du mal à trouver mon air tellement ça fait mal, me tenant le nez à deux main et  grognant de douleur ... N'importe qui aurait jurer dans ma situation, mais je ne m'en donne pas le droit. Je ne jure pas. Mais ça fait terriblement mal... J'arrive à respirer un peu le cœur battant et papillonne des yeux de mon mieux alors que très lentement la douleur se dissipe un peu ...

-je... Désolé...


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Hope E. Scott
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- Avril 2000 -

Je ne sais plus qui je suis ni où je suis alors qu'une petite voix me susurre au creux de l'oreille que je ne dois pas avoir peur. Je l'entends m'envelopper pour me murmurer que si je lâche prise, après alors, tout ira bien. J'entends sa promesse alors qu'elle me murmure de lui faire confiance. J'entends ses je t'aime et je ressens ses caresses rassurantes. Elle est douceur et miel sur les peines de mon petit cœur Elle m'entraîne avec elle dans un abysse de bien être alors que ses bras enserrent mes frêles épaules. Elle est l'amour même, la douceur même et elle veut m'envelopper toute entière pour que je relâche mes maigres défenses. Elle a des yeux doux en me fixant tentant de me convaincre oh combien tout en elle est d'une pureté cristalline. Elle cherche à amadouer mes vieilles rancunes pour que je lui confie mes mains qui se retiennent au bord pour ne pas sombrer tête la première dans une mer de bonne volonté et de foi en la nature humaine. Je résiste, une partie de moi me dit de ne pas faire confiance mais j'écoute la petite voix qui me dit encore combien elle m'aime et combien après tout mon monde sera plus beau. Elle me dit que je pourrai voler, que je pourrai avoir chaud tout le temps. Elle me susurre à l'oreille que tout sera paradisiaque pour moi et qu'il me suffit de lui faire confiance. Alors je lâche prise et je la laisse m'entraîner.

La lumière est douce, la chaleur est là mais pourquoi soudainement, tout change. Le froid se faufile sous mes vêtements et vient me glacer jusqu'aux os. J'étais dans la douce quiétude de ses bras mais maintenant mon corps fait mal. Je sens ma poitrine qui s'écrase sous le poids constant de ses mains qui maintenant me compressent. J'ai l'impression que mon cœur va tout simplement exploser tant la douleur va en s'intensifiant. La confiance s'est muée en une terreur profonde et sourde qui prend possession de l'âme toute entière. Je suis impuissante quand les ténèbres viennent grignoter mon esprit pour n'y laisser qu'un gouffre profond et incandescent. La lave de la colère y brûle mais surtout le désespoir enfume tout mon être. Je suffoque alors que l'air s'envole hors de mon corps pour me laisser là à la surface me noyant dans l'amertume d'un rêve brisé. Je ne suis plus qu'une silhouette qui s'enfonce sous l'eau alors que son cœur se brise sous la réalité que l'amour fait mal. L’amour peut vous détruire et vous briser aussi simplement qu'un battement de col et un océan de bonnes volontés. La confiance se morcelle sous la certitude que rares sont ceux qui la mériteront réellement et qui ne la trahiront pas. Ils sont même inexistant ceux dignes de recevoir le cadeau d'un cœur, l'offrande d'une plein confiance sans briser celui qui généreusement donne tout de lui pour rester à nu. Je me noie quand j'ai voulu aimer plus que l'impossible, croire plus que l'acceptable.

Je sursaute quand les sensations qui l'espace d'un instant ont envahi mon esprit se dissipent. Je ressens soudain une peur panique à l'idée de pouvoir lui offrir mon cœur Si lui aussi décidait de me trahir, mon cœur saignerait et je ne crois pas que je serais en mesure de le guérir cette fois. Je suis terrorisée à l'idée de pouvoir lui faire confiance parce que je sais que si un jour, je me suis retrouvée la tête sous l'eau c'est à cause de ce genre de sentiments. J'ai soudain envie de prendre mes jambes à mon cœur et de fuir très loin pour ne pas risquer d'avoir mal. Je me suis déjà blessée moi-même. J'ai déjà été blessée mais ce n'était pas une personne qui pourrait avoir un réel pouvoir sur moi comme lui peut. J'ai l’impression que ma gorge se serre et que mes tripes me remontent dans la gorge. J'ai envie à la fois de hurler et de pleurer car ces souvenirs là ravivent la douleur profondément enracinée en moi. Je suis très très mal. Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens mais c'est tellement dur et je suis si faible. Je ne me sens pas la force de prendre le risque d'un jour subir une nouvelle déception aussi forte que celle que j'ai éprouvé quand j'ai compris ce que mon père m'avait caché durant toute ma vie. Je me souviens de cette sensation qui se glisse dans les veines pour faire taire la flamme de vie et enlever toute sensation d'espoir. J'ai eu l’impression de me noyer à nouveau face à la vérité mais j'ai fait comme si je ne savais rien. J'ai fait comme si rien n'était jamais arrivé mais la peur est maintenant ancrée en moi comme un fidèle soldat attendant le bon moment pour finalement obtenir ma destruction. « Nathan seras-tu mon sauveur ou mon destructeur? » Je ne peux pas décider si rapidement même si je rêve de pouvoir te croire, qu'un seul regard efface tous mes doutes.

Même si le contact entre nous se maintient depuis qu'il a saisi ma main, je souffre soudainement de l'absence de ses yeux sur moi. Il ne me regarde pas et ne peut pas réchauffer mon cœur qui se gèle alors que la peur finit par prendre toute la place en moi. Je m'accroche à cette main pour me maintenir la tête hors de l'eau. Je veux croire qu'il ne va jamais me faire le moindre mal et que je peux tenter de ne pas laisser de vieux schémas se reproduire. Je voudrais lui avouer combien je suis effrayée mais aussi combien j'ai besoin de croire que lui pourra être mon roc, mon encre. Je voudrais tant avoir la force pour exprimer des choses que je ressens mais je suis prise au piège de mon mutisme exprimant de telles banalités. Je devrais parler de ce battement de cœur soudainement plus haut que tous les autres qui coupent le souffle. Je voudrais parler de la simplicité d'un regard qui permet de saisir la force de l'amour qui explose comme une pluie de confettis. Je voudrais parler de ce coup de foudre littéral tandis que je ressens une décharge dans mon corps à chaque inspiration en réalisant que nos mains se touchent. Je voudrais dire que j'ai la sensation que nos cœur battent à l'unisson mais suis-je une éternelle romantique qui rêvasse et se raconte des histoires ou est-ce le reflet d'une réalité que je n'ai pas encore vraiment comprise. Se pourrait-il sincèrement que ses sentiments soient réciproques? Je n'ose même pas y croire.

Il me dit qu'il ne sent plus l'effet du goût du sang et je ressens un certain soulagement. Lentement, il semblerait que la potion fasse effet. Je souris un peu et je me raconte une nouvelle histoire. Je me dis que s'il ne ressent pas les affres de la douleur c'est peut-être grâce à moi. Je suis à ses côtés et il peut ressentir mon amour qui l'enveloppe pour adoucir toute cette réalité douloureuse. Je me mets à rêver que mon baiser a eu l'effet d'un filtre ou d'un antidouleur. Je devrais peut-être publier une théorie sur les bisous et leur magie. Comment soigner quelqu'un en dix étapes grâce à la force de notre tendresse. Je me targue d'un mérite que je n'ai probablement pas mais se dire que l'on a certaines qualités et le pouvoir de rendre les autres heureux... c'est quelque chose qui me permet de me sentir tellement plus vivante. Je me dis que je ne suis peut-être pas un cas perdu d'avance mais que je pourrais avoir quelque chose à apporter à quelqu'un. J'inspire profondément tentant de me concentrer sur cette sensation de bonheur qui soudainement gonfle en moi chassant tous mes démons. Je mérite le bonheur. Une partie de moi me souffle à l'oreille de le supplier de me permettre d'y croire. Je voudrais qu'il me permette de rêver un peu, de croire pour une fois que le merveilleux peut devenir une réalité terrestre. Je voudrais que sous son affluence, je ne sois plus une fille qui pense ne pas mériter d'être pleinement aimée. Je veux croire que je peux avoir la première place pour quelqu'un et compter au point de faire fondre la neige des glaciers et imposer la paix dans le monde. Je veux rêver plus fort qu'il n'est possible de croire. Je veux rêver si fort que plus jamais rien ne viendra éteindre les étoiles qui brillent dans mes yeux ou faire faner le sourire sur mes lèvres. Lentement je redresse la tête pour la tourner vers lui avec une dose d'assurance qui n'y était pas auparavant.

Son aveu empli de sincérité me donne envie de le faire taire et de lui dire que l'on peut avoir peur ensemble. Moi aussi je redoute ma capacité à être avec lui mais si deux être brisés se trouvent, ne peuvent-ils se recoller ensemble, trouver un terrain d'entente qui va leur permettre de tout surmonter parce qu'au lieu d'être seul, ils seront enfin deux. Je pourrais finir sa phrase sans même devoir réfléchir mais je me contente de hocher la tête avant de puiser tout au fond de mon cœur la force de dire à quel point, je peux être encore aujourd'hui cette petite fille rejetée par la vie. Je dois trouver l'énergie de ne pas briser notre histoire naissante par un silence qui ne prouverait pas combien je peux comprendre ce qu'il ressent. Accepter de montrer la faille et alors... alors il saura lui aussi combien je suis terreur.

« Nathan, je sais que je te rends aussi plus vulnérable et que tu as peur des sentiments que je pourrais te faire éprouver. Je suis terrorisée car si je te fais confiance, tu pourrais m'amener vers un gouffre dont je ne suis pas certaine de pouvoir sortir si j'y sombrais. J'ai tellement peur. Mais la peur ne peut pas dicter nos vies. Elle a déjà assez tracé ma route et si je... c'est la plus belle chose... que j'ai vécu depuis une éternité. Je... allons y doucement... faisons nous de la peine mais apprenons à guérir la peine de l'autre... »

Je ne pense pas que nous pourrons vivre notre histoire en effaçant totalement la souffrance qui va avec la vie. Mais si nous apprenons à nous tenir la main, nous pourrons affronter vents et marées, tempêtes et catastrophes. Je veux qu'il nous donne une chance. Je ne sais pas si j'ai su trouver les bons mots mais j'ai parlé avec mon cœur Comme lui qui m'avoue qu'il rêve de moi. Je sens venir une grande révélation mais... Quoi?? Ça doit vouloir dire quoi?? Il ne peut pas continuer sous l'effet de la douleur et je le regarde échappant une larme alors que j'éprouve la sensation d'avoir mal pour lui. Je ressens sa douleur comme si elle était mienne et ça me fait pleurer. J'ai les joues rouges, tout comme les yeux quand je le fixe alors que la douleur le laisse enfin tranquille. Doucement, je relâche sa main pour le serrer contre moi.

« Je suis désolée pour cette douleur... toute cette douleur... Pardon Nathan. »

Je ne m'excuse pas que pour ce coup dans le nez mais pour tellement plus sans oser le dire. Je le tiens contre moi et je voudrais pouvoir recoller tous les morceaux collés en lui par cette simple étreinte. Je ferme les yeux et je savoure simplement la sensation apaisante d'avoir trouvé un être avec qui partager ma propre solitude.

« Tu as hanté mes nuits... Dis moi ce que tu crois que ça signifie...? »
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Nathan Metcalf a écrit:
Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -

Dans la vie tout n'est pas simplement blanc ou noir. Les choses ne sont pas si simple. Tu ne peux pas simplement être gentil ou méchant, tu ne peux pas être tout ou rien. c'est la même chose pour ce qui se passe dans nos vie en générale. Cest le cas dans nos actions, dans les répercussions de celles ci, c'est aussi le cas dans nos émotions. On ne peux pas qu'aimer à cent pour cent une personne ou entièrement la détester. On ne ressens simplement pas qu'une émotion à la fois c'est impossible et je suis bien placé pour le dire. Quand je ressens une émotions, elle est toujours accompagner de d'autres. Je ne ressens pas seulement de la peine. Je ressens de la peine, du désespoir, souvent accompagner d'incompréhension et de douleur... D'un manque d'estime personnel, de culpabilité aussi. Quand je suis en colère, c'est souvent à cause d'un sentiment de peine, d'incompréhension qui reviens, mais aussi de jalousie, d'agacement, de possessivité, de sens de la justice .... Je peux continuer ainsi à vous expliquer comment je peux ressentir les émotions les plus tristes ou les plus négatives qui nous assaillent mais essayons de voir si je peux en faire de même avec les émotions positives...

Ce que je ressens présentement avec elle à mes côtés, c'est du soulagement. Du soulagement de ne pas avoir été trop idiot la dernière fois. Du soulagement de ne pas l'avoir trop blessée au point qu'elle m'en veuille ou refuse simplement de me revoir. C'est une bonne chose. Pour moi. Pour elle aussi au fond. Je suis soulagé et heureux, heureux de savoir que ce que je peux ressentir depuis ces derniers jours voir semaines se trouve à être réciproque. Heureux et surpris, surpris agréablement. Comment puis je apporter ce genre de sentiment chez elle en ayant fuis la majorité du temps ? Elle comprends visiblement que j'ai pu être effrayer, que j'ai eu peur ... Peur, peiner, effrayer, et sa continue... Rien de tout blanc ou tout noir, mais gris... Parfois plus pâle parfois plus foncé...

J'ai été perturber toute la semaine par les rêves de plus en plus intense que j'ai fais sur elle... Parce que oui, je n'ai pas cesser de rêver à elle, mais cette semaine s été plus intense encore. J'ai eu de quoi me changer les idées, dans le sens où j'ai été la pour Lou qui avait besoin de compagnie, mais sinon ... Le temps où je ne pensais pas à Hope dans le jour me rattrapait dans les rêves, m'offrant des images plus vrai que nature, cependant dans les rêves je sais exactement quoi dire quand le dire. J'ai confiance en moi, je ne cherche pas mes mots, je sais précisément quoi faire et tout va bien ... Je suis loin de cette réalité je le sais, mais qui sait elle sera peut être charmer par mon idiotie, mon côté maladroit .... Tant qu'elle ne me prends pas pour un grand frère ... Quoi que je n'en serais pas surpris et qui sait... Je l'accepterais, tant que j'ai cette petite rouquine dans ma vie.

Je n'arrive cependant pas à croire que j'ai osé ouvrir mon cœur, que j'ai parler avec autant de sincérité en laissant mon armure à l'entrée de l'infirmerie. Non elle l'a plutôt fait tomber à la bibliothèque et je l'ai laisser la .. Sincèrement je ne pensais pas que je pourrais ainsi lui parler à cœur ouvert... Je n'ai pas dis précisément jusqu'où le faire pourrais me détruire, mais c'est déjà un très bon début... Un début qui sera peut être une fin, puisqu'elle aura toute les capacités de me détruire. Mais j'ai envie d'avoir espoir, espoir en Hope... Quelle jeu de mot, je sais, mais c'est tout de même le cas. Je me met à nu devant elle, elle a maintenant tout les droit sur ma capacités d'avancer encore, ou de mettre fin s mes efforts.

Elle prends la parole, et elle exprime beaucoup mieux que moi exactement ce que je voulais dire. Nous approcher d'un gouffre duquel nous ne sortirions peut être pas si... Jhoche lentement la tête à ses mots... C'est exactement ça, elle a simplement eu plus de courage que moi pour l'avouer à voix haute... C'est fou s qu'elle point elle me comprends ... À quelle point nous semblons exactement sur la même longueur d'onde... J'aimerais avoir son courage, sincèrement ... Elle pourrait peut être m'apprendre...

Mais la douleur ne fut pas de mon côté, alors qu'elle est apparu d'un coup au pire moment. Bon on devait s'en attendre, après tout c'est pour cette raison que nous somme ici, pour me réparer le nez, mais ça ne veux pas dire que c'est nécessairement la maintenant que j'aurais voulu que sa se passe. Sa aurait au moins pu attendre que je termine ma phrase,nous savez me laisser m'exprimer pour une fois. Je m'exprime quand faut pas et on me bloque quand je le dois c'est vraiment debile la vie... Je ne comprends pas tout as fait comment sa se passe mais je me retrouve finalement dans ses bras alors qu'elle semble s'en vouloir pour ce qui se passe et j'aimerais tant qu'elle ne culpabilise pas... Je déteste qu'elle s'en veuille... Sa me sert le cœur. D'une manière que je n'avais jusqu'à maintenant jamais ressenti ...

Je n'arrive cependant pas à répondre. Je savoure plutôt d'être dans les bras de quelqu'un pour la première fois depuis longtemps... En fait, quand j'y repense, la seule fois où j'ai été assez faible pour me laisser ainsi approcher sans que je ne me braque, ce fut avec Alexis il y a trois ans déjà ... Juste avant cette bataille, elle avait découvert mon secret, elle m'avait retrouver seul dans un couloir, recroqueviller, dans un état de choc plus psychologique que physique, qu'elle m'avais amener dans une classe vide et m'avait simplement laisser pleurer dans ses bras .... Ce jour là j'en ai eu besoin. Des bras un peu maternelle que je n'ai jamais réellement eu... C'est la seule depuis qui sait réellement ce qu'implique ma vie ... La seule chez qui je peux frapper si sa va pas, qui me laisse parfois même veiller dans ses quartiers quand je n'ai pas envie d'affronter le monde ... Même que l'été dernier, elle m'a proposer de m'héberger pour l'été ... Ça été ... Mon plus bel été si je peux me le permettre ...

Mais cette fois, les bras de Hope c'est entièrement différent... C'est un nouveau souffle, une chance d'une vie plus belle. J'ai du mal à croire que je la mérite, mais j'ai envie de la saisir avant qu'elle ne m'échappe, au cas où la chance ne se représente jamais ... J'ai envie d'essayer d'y croire, de croire que pour une fois la vie veut bien être douce avec moi, qu'après tout ce que j'ai traverser, aujourd'hui c'est les efforts de ma patience qui sont récompenser. Je veux croire que je ne me réveillerai pas bientôt , que tout ceci est vraiment réel... Que Hope veut bel et bien tenter de me connaître ...

Cependant, il y a une chose qui m'inquiète.. Et si finalement elle réalise que je suis qu'un minable qui n'a finalement rien d'intéressant ? Mais il faut que j'arrête de vivre dans la peur, elle a raison, ce sentiment à guider ma route beaucoup trop souvent ... Croyant maintenant que mon nez allait me laisser tranquille, n'inspire doucement ... J'aurais aimer savoir... Beaucoup de chose en fait. Beaucoup de chose, soit pour être plus confiant, soit pour comprendre ... J'aurais aussi aimer savoir soutenir son regard, relever la tête et la regarder en disant ses mots, mais malheureusement, une chose s la fois. Peut être avec du temps et ce sentiment de bien être qu'elle me procure, j'aurai la confiance d'être un homme ... Différent pour elle.

-je n'ai jamais eu ce genre de rêve... Où tu m'est d'abord apparu de temps en temps... Mais ces derniers jours... Mes rêves qui n'ont jamais été très beau ont été apaiser par ta présence... Ils ont été doux... Ils m'ont fait du bien ...

Je ne sais même pas si ce que je dis fait du sens. Mais aller Nathan, un peu de courage ! Je redresse finalement la tête pour la regarder... Je n'ose pas trop me détacher, j'ai pas envie de briser ce contact tout de suite ... J'aurais aimer qu'elle me garde dans ses bras jusqu'à m'endormir, ou pour la première fois je n'aurais pas eu peur de baisser ma garde pour m'endormir ...

-ça doit vouloir dire... Que j'ai .. Vraiment envie de prendre ce temps pour ce connaître ...

Je me mords la lèvre et serre vient reprendre sa main doucement, sur laquelle je pose mon regard ... C'est plus facile comme ça. C'est moins intimidant... Je sais que c'est lâche de ma part.... Mais lentement, j'y arriverai ... Promis...

-Oui... Je t'aime bien... Et... J'ai besoin ... Enfin j'ai envie qu'on prenne ce temps...


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Nathan & Hope

You confessed your love
Undying devotion , I confessed my need to be free

- Avril 2000 -

Les relations humaines sont un domaine où je me sens terriblement novices. Je me sens parfois comme un éléphant dans un magasin de porcelaine avec les autres où je suis incapable d'exprimer les bonnes émotions au bon moment. Vous imaginez la scène du gros mammifère qui déambule dans les allées exiguës d'un magasin à la marchandise précieuse et qui à chaque pas fait valser les artefacts et trembler le sol à en briser toute la porcelaine. Vous imaginez ensuite le carnage que c'est où c'est une chance infinie si un simple objet a pu échapper à l'intrus dévastateur. Bah moi je suis comme ça avec les gens ou en tout cas, c'est la sensation que je me donne. Je ne me sens pas particulièrement excellé dans l'art de tisser des relations sans que ma maladresse légendaire ne me fasse dire ce qu'il ne faut pas ou ne m'amène tout simplement à fuir. Je n'ai pas toujours été un cas si catastrophique jusqu'à ce jour où j'ai appris la nouvelle qui m'a mise à terre. La noirceur a pris place dans mon cœur et la peur m'a bêtement poussée à fuir tout un chacun. J'ai mis des océans entre les autres et moi. Je ne dis pas que je me suis totalement isolée car je n'ai pas su tous les repousser mais rares sont ceux à avoir échappés à mon grand nettoyage de printemps en automne dans le cercle amical. Je n'ai quasi plus aucune amie dans ma propre maison. Elles étaient bien trop proches pour que je sache garder mes distances sans me trahir, sans succomber alors je les ai éjectées tout simplement. Supprimés de ma vie comme s'ils n'avaient jamais existé, ces amis pas assez intimes pour s'accrocher mais suffisamment importants pour que j'en pleure. Mais bon presque tous ce n'est pas tous heureusement car cela me prouve qu'il y a de l'espoir pour moi.

Et cet espoir, c'est ce qu'il me reste de plus précieux en cet instant précis. Je veux que mon nom ne signifie enfin quelque chose pour quelqu'un. Mon père l'avait choisi en nourrissant le secret espoir que ma mère ne soit touchée par la grâce de ma peau, la chaleur de ma chevelure et la douceur de mon regard rieur. Mon père voulait croire que son cœur fondrait sous mes lèvres joliment colorées qui s'étirent en un sourire sincère. Oh de l'espoir il en avait à revendre mais cela n'a jamais suffi et la sentence est tombée comme un couperet qui coupe la tête du pêcheur. Mais j'ai beau vouloir rejeter l'espoir, j'en suis tout simplement incapable quand je sens son souffle qui chatouille ma peau. Je ne peux pas continuer à me voiler la face et refuser ostensiblement le contact avec les autres, avec tous ceux qui n'avaient pas fait leurs preuves avant pour la simple raison que j'ai peur du mal qu'ils pourraient me faire. Je dois accepter de croire et il est le premier à me procurer un sentiment aussi fort d'avoir espoir en un autre que moi-même pour prendre soin de moi. C'est le sentiment que j'ai de plus fort pour pouvoir m'accrocher à la certitude que tout ce qui m'attend n'est pas un champ désertique et pauvre où la solitude prédomine. Poudlard est un endroit tellement rassurant. Ici, je ne suis jamais réellement seule car il y a toujours foule de personnes autour. Je suis toujours entourée même si je crée autour de moi une bulle d'isolement. J'y ai des personnes ressources mais quand mes études prendront fin, je redoute la solitude qui risque de prendre le pas sur mon existence. J'aurai des collègues de travail mais est-ce que je parviendrai à tisser des liens? Pas si je continue à m'enfoncer dans ma petite bulle. Alors il est sans doute temps de saisir la main qui se tend et de sortir de mon œuf pour renaître finalement. Je dois laisser les sentiments envahir totalement la vie et apprendre à suivre mon cœur plutôt que ma peur. Je sais où m'emmène ma peur mais où m'emmènera mon cœur? Je ne peux pas le savoir car je ne l'ai jamais expérimenté mais il est temps de prendre un autre chemin et de prendre des risques car je finirai par le regretter si je ne le fais pas.

Je pourrais me demander comment j'en suis arrivée là? Mais qu'est-ce donc que ce là me direz-vous? J'en suis à la croisée des chemins. Je suis précisément à un moment où je décide de me mettre en danger pour trouver tellement mieux. Je me métamorphose intérieurement sous l'effet d'une étrange impulsion qui vient du plus profond de mes entrailles. Mais ce « là » c'est aussi un moment à serrer dans mes bras un garçon et pas n'importe lequel. Je tiens tout contre mon cœur celui qu'il n'y a pas si longtemps me donnait mon premier baiser. Je le serre contre moi mais j'ai aussi la sensation de m'accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage. Je cherche mon salut en lui comme un pêcheur le cherche dans la foi. Il est ma religion, celle que j'adopte et que je veux porter comme un flambeau pour le reste de ma vie. Je n'ai aucune réelle idée de comment j'ai fait pour en être là mais en même temps, j'en suis terriblement consciente. Je suis écrasée par le poids de cette réalité qui me mène lentement vers les sommets. Je sais ce qui s'est passé et je pourrai me repasser en boucle le film de ces précieux instants. Je me souviens de chaque geste depuis que j'ai levé les yeux sur lui jusqu'au sang qui ruisselle, à ce chemin, ce baiser léger, cette main dans la mienne, l'infirmerie. Je me souviens de tout avec une précision impressionnante et tous ces petits événements isolés ont culminés pour mener à ce moment précis où son souffle sur ma peau me chatouille et me font frémir surtout quand il prend la parole. L'expulsion de l'air qu'il respire vient effleurer ma peau et j'ai l'impression qu'il me caresse faisant naître une myriade de sensations dans tout mon corps. Je ne peux retenir un frisson d'agiter mon corps alors qu'un sourire niais flotte sur mes lèvres.

Mais ses mots, ils font naître en moi une vive émotion qui me noue la gorge. Je suis submergée et des larmes menacent de couler mais je les refoule en moi. Je suis sous le choc, positivement sous le choc, de me rendre compte que ma présence dans ses rêves a pu les rendre plus beaux mais au-delà de cela, je me rends compte que la vie a dû s'acharner sur lui pour qu'il soit incapable de rêver sans que la souffrance ne s'y installe. J'en ai le cœur serré et les émotions dans la gorge mais je ne dis rien. Je me contente de refouler ces larmes et de sourire un peu plus sincèrement. Essayons de voir la beauté de cet instant, de cet aveu et plus tard, oui plus tard, il sera encore bien assez temps pour laisser les douleurs du passé qui nous hante venir serrer nos cœur dans un étau. Je me concentre uniquement sur cette perspective de moi qui viens hanter ses rêves pour y apporter un profond bien être. Je voudrais protester un peu quand il s'éloigne de moi alors que je redoute qu'il ne rompe complètement le contact mais ses yeux sont dans les miens et je souris un peu ne pouvant m'empêcher de rougir. Je ressens la profondeur et la beauté du moment. J'ai le cœur qui bat la chamade mais je hoche lentement la tête. Ces mots sont comme du miel qui vient tout adoucir sur son passage. Ma voix est chargée d'émotions quand je parviens finalement à m'exprimer sur ce que je ressens.

« J'ai vraiment envie que l'on apprenne à se connaître aussi... Je... n'ai pour ainsi dire jamais rien ressenti de tel. Tu rends les choses plus faciles même quand ma maladresse me fait dire n'importe quoi. Je veux à la fois me bailloner mais étonnement je récidive et j'ai l'impression de faire un peu mieux... J'ai besoin d'espérer... j'ai besoin de cet espoir que tu m'apportes. »

Ouh là mais ça pourrait vraiment lui faire peur ce que je dis. Je dois passer pour la fille terriblement collante qui vient de commencer un délire obsessionnel sur le gars qu'elle voit pour la seconde fois de sa vie. Enfin non ce n'est pas la seconde fois que je le vois mais bien la seconde fois que je lui parle, c'est toute une nuance car depuis la dernière fois je le vois partout et je veux le voir partout surtout. Je ne veux pas lui faire peur et risquer qu'il ne prenne ses jambes à son cou. J'inspire profondément avant de murmurer doucement, presque timide.

« Raconte moi ces rêves où j'étais et je te raconterai un des miens ensuite. Essayons de nous découvrir mutuellement puis on décidera si l'on veut être plus. »

La peur est toujours tapie là quelque part tout au fond de mon cœur Je veux prendre le temps et ne pas brûler les étapes. Je ne suis pas prête à nous coller une étiquette car il pourrait se rendre compte demain quelle fille ennuyeuse et insipide je suis. Il pourrait découvrir les imperfections de ma peau et les défauts dont la nature m'a affublée. Il pourrait se rendre compte que je ne suis pas la fille qu'il avait imaginée et avec qui il aurait pu rêver de partager un moment précieux. Il pourrait soudainement ouvrir les yeux et décider que je n'en vaux pas la peine mais si je lui ai offert mon cœur même pour vingt-quatre heures, je crois que ça pourrait me dévaster avec une telle intensité que j'en serais meurtrie. Je ne veux pas risquer d'avoir le cœur brisé si peu de temps après m'être aperçue qu'il pouvait battre plus fort et à l'unisson avec un autre cœur. Je veux lui dire que s'il me veut toujours dans une semaine, on pourrait peut-être envisager de transformer ce petit plus entre nous en autre chose mais je n'arrive pas à me dire qu'en une semaine je ne l'aurai pas totalement lassé alors je préfère envisager un jour après l'autre et prier de tout mon cœur tous les dieux de l'univers pour que cette magie entre nous ne nous enveloppe et ne nous préserve.
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Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -

Quelqu'un m'a dit un jour qu'il faut parfois fermer les yeux et laisser la vie nous guider plutôt que de se casser la tête à tenter de faire au mieux, suivre son cœur et son instinct donne des résultats plus important généralement. Même que lorsque on le fait, on a tendance également à avoir moins de regrets parce qu'au fond on aura fait çe dont on avait réellement envie plutôt que de se demander si c'est une bonne chose s faire ... Quand on tente de réfléchir et que l'on change d'avis, qu'est çe qui nous vient en tête la majorité du temps ? Pourquoi j'ai pas fait ça plutôt ? Oh j'aurais dû faire ça à la place ... Nous vivons avec des regrets constants ... Je vis avec des regrets constants c'est vrai. Juste à repenser à notre courte histoire à Hope et moi, j'ai déjà quelques regrets. Cependant, s'il y a bien une chose que je ne regrette pas, c'est de l'avoir embrasser ... Et ce fut seulement mon cœur qui m'a dicter la voie, j'ai agis sans réfléchir, j'ai simplement agis. Je devrais apprendre à arrêter de m'en faire, laisser mon instinct me dicter ce que je dois faire, peut être que je pourrai alors dire que j'ai une vie pas trop mal finalement ... Çe n'est pas les autres qui nous pourrissent la vie, c'est nous même la grande majorité du temps, au vue de l'importance de ce que l'on accorde aux gestes et aux mots des autres. Si on ne se jugeait pas aussi durement, si on arrivait à mettre tout sa de côté, ce dire : je m'en fou, I don't care, et juste continuer notre chemin sans s'en faire, peut être qu'on aurait une vie dont on est fier, j'aurais peut être une vie moins sombre pour laquelle j'ai envie de me battre ...

Cependant, quand je vois ses yeux briller, quelque chose en moi se produit. Je ne saurait réellement expliquer quoi. C'est comme si mon cœur se tordait dans ma poitrine, comme un fil qui doit se plier parce qu'il manque d'espace là où l'on veut l'insérer. Ça fais un peu mal, mais sa va au delà de la douleur ... C'est comme si tout mon monde se chamboulait. Je déteste voir une fille pleurer, et la ce n'est pas n'importe quelle fille, et en plus c'est en partie ma faute... Je sais que ce sont des larmes d'émotions, sans doute plus positive que négative, du moins je l'espère. Mais je ne veux pas qu'elle pleure à cause de moi... Je veux la faire sourire, je veux la faire rire et je veux voir son petit nez se retrousser quand elle est timide mais pas la faire pleurer... Je serre sa main, heureusement à mon soulagement, le sourire vient avec les yeux brillants, ce qui m'empêche de trop culpabiliser pour le coup. Ça me rassure, sa détord mon cœur, sa le gonfle de joie, et peut être même un peu de fierté ... C'est bien la première fois que je peux ressentir ça pour une action que je fais ... Mais je ne peux m'empêcher de lui sourire pour le coup.. Merci Hope... Merci d'être toi, merci d'être là... Regarde dans mon regard ouvert, tu peux voir mon âme, qui brille grâce à toi ....

Ça voix me fait frémir quand elle reprends la parole, alors que j'ai l'impression que chacune des émotions qu'elle peut ressentir vient créer dans celle ci une douce mélodie, tel le chant d'un rossignol. C'est doux à mes oreilles, c'est apaisant. Je l'écoute attentivement, avec respect et désir, je ne l'interrompt pas. Je suis également entièrement d'accord avec tout ce qu'elle me dit. Tout comme elle, je n'ai jamais ressenti rien de tel, tout comme elle je sens qu'elle apporte à ma vie un côté beaucoup plus facile, sans soucis, sans jugement. Nous avons tous les deux la sensation de parfois parler pour ne rien dire, ou de dire des banalités les pires les unes que les autres, mais comme nous laissons chacun la chance à l'autre, sa nous permet de nous reprendre, d'apprendre de nos erreurs, avoir envie d'être meilleur ...

Je sens mon cœur louper un battement quand elle me parle d'espoir... C'est exactement ça... J'ai besoin de cet espoir, j'ai besoin d'elle... Je suis tellement troubler qu'elle dise exactement ce que je ressens, c'est comme si je me reflétait en elle ... A-t-elle vécue une vie sensiblement comme la mienne ...? A-t-elle vécu cette misère ? Je vous en prie dite moi que non... Qu'elle ne vie pas cet enfer jour après jour... Si oui, donnez moi son malheur et laissez la être heureuse ... Je ne vous amis jamais rien demander, mais cette fois je vois en supplie ... Offrez lui le bonheur ... Et donnez moi son malheur, je saurai le gérer ...

-je suis la..

Dis je en caressant un peu sa joue, puis je réfléchis à comment mettre les choses clairs dans mon esprit pour tenter de lui expliquer mes rêves. Ils ont été à mon avis plus vrai que nature, mais je ne veux pas non plus sembler comme étant le mec trop intense qui à espérer beaucoup trop en silence .. Je sais qu'elle s'ouvre et est sincère avec moi, et je suis loin de trouver ça trop, mais j'ai quand même peur d'être trop intense ... Bon Nathan tu t'es dis d'arrêter d'avoir peur ... Suis ton cœur pour une fois ...

-Si au début je rêvais d'une scène en particulier qui s'est passé, qui venait apaiser mes rêves, j'ai fini par... Imaginer plus... Enfin. Pas juste revivre la scène... Une balade près du lac, un match de quidditch à deux, étude à la bibliothèque ...

Je marque une pause... J'hésite ... Mais maintenant que je suis lancée....

- j'ai toujours ta main dans la mienne .... C'est... C'est qui empêche quiconque s'en prendre à moi... Si je l'a lâche... Sa recommence ....

Je n'ai pas envie cependant de me plonger là dedans ... Je n'ai pas envie d'en parler. Je lui en parlerai oui, je sens que je le ferai, que j'aurai assez confiance en elle et qu'au moment opportun j'en aurai besoin et je sens qu'elle sera la pour m'écouter, mais la... J'en ai assez dit. Je ne veux pas assombrir ce moment. Je ne veux voir que son sourire aujourd'hui. Pas sa compassion ... Même si un jour j'en aurai besoin.

-Parle moi des tiens .... Raconte moi tes rêves où j'ai prit vie....

J'ai besoin de me sentir vivant... Et je sais que je le peux grâce à elle... Ma dose d'espoir ...


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- Avril 2000 -

Savez-vous quel effet peuvent produire trois minuscules mots mais prononcés avec sincérité? Ils peuvent créer une sensation si intense qu'elle se propage dans tout votre corps pour soudain lui donner une réalité différente. J'ai chaud, chaud partout sans la moindre exception à ses mots. Je ne me rappelle pas ce que l'on ressent vraiment de savoir que la personne qui prononce ces trois petits mots les pense réellement. « Je suis là ». Je voudrais fondre en larmes en proie à une joie profonde et intense en l'entendant me dire cela. Je me sens soudainement comprise dans un besoin profond que je ne savais pas comment exprimer. J'ai l'impression qu'il perçoit mon désir d'avoir une main à tenir pour affronter chaque jour de la vie, pour affronter souffrances et douleurs, les épreuves qui se dressent sur notre chamsin à chaque coin de couloir. Mais je veux aussi serrer sa main dans la mienne pour partager les petits bonheurs du quotidien, pour laisser la joie éclater et se répandre comme une pluie de paillettes à la nouvelle année. Je veux partager le bon et le bon, le pire et le meilleur. Cela ressemble étrangement à un serment de mariage mais heureusement pour moi, il ne peut pas lire dans mes pensées. Il ne peut pas savoir tout ce que ça représente réellement pour elle ces quelques mots si banaux mais qui sont ce qui l'empêchera de se noyer quand la réalité l'écrasera.

La douceur de ses doigts sur ma joue est accueillie avec le même bonheur que la brise lors des chaudes journées d'été. Cela vous donne la sensation d'être plus vivant et bien mieux. Je me sens soudainement bien mieux et je me berce de cette voluptueuse caresse. Ma peau me picote légèrement là où ses doigts se sont posés. Je me sens chancelante, vacillante mais heureusement je suis assise sur le lit et je ne risque donc rien. Mais je crois que même debout, je ne me serais pas vraiment effondrée car au fond tout se passe uniquement dans ma tête. C'est mon esprit qui semble soudain touché et visiblement gravement atteint. Je me sens fiévreuse, j'ai froid et chaud en même temps. Je me sens dans un état assez particulier, voir étrange. Je ne saurais expliquer concrètement le mal dont je suis soudainement la victime mais une chose est certaine, je ne veux pas vraiment en guérir car je dois dire que ça me donne l'impression d'être enfin une fille comme toutes les autres, d'être une adolescente tellement banale. Mais étonnement ma banalité me fait énormément de bien dans ce contexte ci. Je dois dire que je voudrais le crier sur tous les toits que je suis finalement une adolescente normale. Mais je me force à taire ces mots pour juste murmurer.

« Je suis là aussi. »

J'espère qu'ils lui feront autant de bien qu'ils m'en ont fait à moi. Je ressens encore plus fort ce besoin quand j'entends ses mots sur ses rêves. Je ressens qu'au-delà du bien être que rêver de ma main dans la sienne lui fait, il y a des blessures qui semblent enracinées si profondément dans son âme. Je peux deviner que le sort l'a plus d'une fois heurté de sa faux qui enlève tout sentiment de bonheur du jour au lendemain. Je devine les non-dits qui se cachent derrière ce qu'il avoue et il me broie le cœur me ramenant soudain très durement et fixement les deux pieds sur terre. Je voudrais connaître la formule magique pour effacer la douleur du cœur des gens, pour pouvoir prendre la sienne. Je voudrais savoir comment lui assurer qu'il ne souffre plus jamais dans l'avenir. Je ne peux malheureusement pas grand chose à mon niveau et cela provoque en moi une profonde détresse voire tristesse. Je ne peux pas le sauver des démons qui viendront encore hanter ses rêves et sa vie. Je suis totalement impuissante à mon grand désarroi et je me jure à cet instant précis de tout faire pour un jour devenir suffisamment puissante, pour pouvoir protéger ceux qui ont besoin de l'être. Je ne sais pas encore quel emploi je choisirai d'exercer plus tard mais je veux pouvoir venir secourir ceux que la vie maltraite, je veux devenir une sorte de super-héroine des temps modernes et apporter du rêve à ceux qui les perdent chaque jour un peu plus. Je trouverai quoi faire de ma petite vie pour qu'elle aie un jour un intérêt quelconque pour les autres. Je sais que même si les années doivent faire se perdre cet instant dans les méandres des souvenirs, je... je ne pourrai oublier le côté décisif de cette rencontre qui a su raviver la flamme pour me permettre de croire que je mérite plus que le destin d'un agent blasé au Ministère.

« Je ne vais pas lâcher ta main Nathan, tant et aussi longtemps que tu voudras de ma main, je la tiendrai dans la mienne. »

Mais je savais que mon tour viendrait de raconter mes rêves. J'ai un peu peur mais je ne vais pas me dégonfler. Oh ça non. J'ai lancé le sujet, à moi de l'assumer. Je prends mon courage à demain mais mon regard se perd au loin.

« C’est toujours la même scène... Je suis un peu cucul la praline. Nous sommes à la campagne, la petite maison est entourée de champs. Il y a des petites fleurs des champs et des pissenlits, quelques coquelicots aussi. Le soleil est doux et chaud. Il y a un pommier au fond du jardin, il est immense. On se balade, se prélasse au soleil. On goûte aux fruits savoureux et juteux de l'arbre au tronc duquel pend un pneu suspendu par une grosse corde. Le rêve finit toujours sur ce passage où tu me pousses, où je sens l'air fouette mon visage et je ne peux retenir mes rires. »

Je ne me réveille pas vraiment à ce moment mais le rêve prend toujours cette teinte plus sombre après. Je ressens toujours son regard sur moi, aiguisé et acéré qui me guette attendant le moment de fondre sur moi sa petite proie. Je sais qu'elle va me dévorer et j'ai beau m'accrocher fermement, pas une seule fois, je n'arrive à éviter la chute et alors tout s'envole en fumées. Je me réveille en sursaut le cœur battant et la douleur ancrée dans mon cœur. Je me demande si un jour, je peux espérer changer ce destin qui s’acharne. Je rêve de pouvoir échapper à cette fin brutale qui me rappelle que l'on ne peut jamais fuir le passé, qu'il est là tapi attendant le bon moment pour venir annihiler tous nos efforts pour nous relever. Il vient nous remettre à terre quand nous espérions enfin l'avoir vaincus. Je ne veux pas croire que l'histoire soit écrite d'avance. Je sais qu'elle est toujours là quelque part rêvant de me détruire définitivement, pour me rappeler que le bonheur n'est pas un droit pour moi. Mais je vais lutter de toutes mes forces pour que jamais elle ne me prenne celui-ci. Je vais effacer son regard qui me fixe de mes souvenirs. Je vais effacer son nom qui me vient chaque fois que je me réveille dans une supplique. Elle ne méritera jamais mon pardon mais je ne la laisserai pas me briser définitivement et m'enlever ce que je parviens difficilement à construire. Fragile, ma voix vient rompre le silence qui s'était installé après mon aveu pour supplier faiblement.

« Sauve-moi du réveil, permets-moi de rêver que la douceur de cet instant peut envahir mon existence. »

Je me demande s'il devinera que la vie m'a déjà fait souffrir et que nos meurtrissures respectives trouvent écho en l'autre. Je me demande s'il saura que pour avoir moi-même souffert, je ne peux que savoir ce que l'on ressent. Je veux qu'il sache qu'il ne devra jamais redouter mon incompréhension car à ma manière aussi j'ai souffert dans la vie. Je ne sais pas qu'il est orphelin mais il ne sait pas non plus qu'à ma manière je le suis aussi. Je ne peux pas vraiment me vanter d'avoir des parents. Les miens sont vivants mais je crois que cela me fait davantage mal que de bien. Mon père m'a abandonné quand j'avais besoin de lui. Je peux le comprendre réellement. Doucement, je pose mon front sur le sien alors que mon corps le supplie de faire disparaître la douleur, que cette fois c'est moi qui a mal même si je n'ai aucune blessure physique qu'une potion puisse guérir.
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Hope & Nathan
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- Avril 2000 -
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti des sentiments plutôt négative envers la vie. Que ce soit la peur, la peine, l'incompréhension. Tous les souvenirs que j'ai de mon enfance sont loin d'être joyeux. Ils sont loin d'être apaisant, calme, serein. Je n'ai pas la chance d'essayer de me souvenir de quelque chose de bon pour me calmer, je ne peux pas me dire que ça a déjà été mieux donc que ça peut redevenir mieux. En fait, je n'en ai qu'un. Qu'un seul souvenir. D'avant les pensionnats et les orphelinats. Oh il est vrai qu'à Sunrise j'ai été bien traiter, c'est vrai. C'est le seul endroit où je me suis sentie apprécier, aimer même. Mais le souvenir auquel parfois j'essaie de m'accrocher remonte d'avant ça... Avec ma mère. Elle avait de longs cheveux bruns légèrement bouclées. Ses yeux avait une couleur particulière, ni bleu ni vert, je pourrais aujourd'hui dire qu'ils étaient paires, mais a l'épique je me souviens l'avoir fixée longtemps de me demandant d'où elle venait... Je crois que j'avais un imagination assez fertile pour un petit garçon de trois ans. Elle ma dans ses bras, on fête quelque chose mais je ne me souviens plus de ce qu'il s'agit en fait. Il y a des gens autour, je vois des silhouette mais elles sont toutes flous, je n'arrive à distinguer aucun des traits des gens présents. Ni même la couleur de leur peau ou de leur cheveux. Je ne vois que des masses difforme. Mais quand je regarde ma mère, je la vois, dans toute sa splendeur. C'était une belle femme. Je ne suis peut être pas très objectif sur le sujet mais je trouve qu'elle était belle. Et elle affichait un sourire qui me faisais croire qu'elle était heureuse. Je devais donc être heureux aussi. Ce que je ressentais, je ne saurais l'expliquer, j'étais sans doute trop jeune pour bien définir mes émotions, et aujourd'hui je n'ai pas la capacité de les reconnaître, mais je m'accroche au fait que si elle, elle l'était, je devait l'être aussi ...

L'incendie qui a tuer mes parents et ma offert la vie que j'ai aujourd'hui me laisse toujours un peu perplexe. On en a dit des choses sur les causes possibles, mais au fond l'affaire n'a jamais réellement été classé. Personne ne le sais vraiment, est ce accidentelle, criminelle ? Est ce que quelqu'un leur en voulait à ce point ? Pourtant, de ce que j'en sais, mes parents étaient des gens aimés... Mais il est vrai que les apparences peuvent être trompeuse, et je n'ai que ça, des apparences, pour savoir. Je ne connais personne qui les as connu, je ne sais même pas si j'ai de la famille quelque part et pour être honnête je ne veux pas le savoir, et ce, pour deux raisons. La première, j'ai peur d'être déçu, ou d'être blessé. Et la seconde, personne n'est venu me recueillir quand j'en aurais eu besoin, aucune famille ne s'est déclarer la pour moi alors que j'étais seul et sans défense. Je crois, que pour la première fois de ma vie, si je croisais un membre de ma famille, je pourrais ressentir de la colère envers quelqu'un ... De la colère de m'avoir tout simplement laisser tomber ...

C'est un peu ce qui me fait peur la, maintenant... Quelle réalise à quelle point je suis un être empli de banalité, qui n'a rien de bien particulier, et pas grand chose d'autre que mon temps et mon cœur à long terme à offrir... Ais je dit mon cœur ...? Je ne pensais jamais arriver à dire ça un jour, et surtout pas aussi vite... Il y a pourtant peu de temps de déblatérais que la médecine allait occuper tout mon temps parce que je savais que je finirais seul.... Et la, dans ses bras, j'ai envie de croire au contraire... Je dois être malade, j'ai trop bu de sang voilà. Tu rêve en couleur mon grand... Vraiment... Même si un jour tu lui offrais ton cœur, ce ne serait pas suffisant... Elle mérite beaucoup plus que ton organe meurti ....

Ses mots, ses simples mots, comme quoi elle est là elle aussi, et qu'elle n'a pas l'intention de me lâcher la main tant que je voudrai de la sienne me fond un effet monstre... J'ai peur, mais pour la première fois je ressens un sentiment de puissance, de force et de confiance que je n'avais jamais ressenti avant. Je sens qu'avec elle je peux avancer, je peux y croire... Je sens que nous pouvons faire quelque chose de bien, si nous avançons ensemble dans la même direction, main dans la main... Elle me rendra meilleur, elle me ferait devenir un tout autre Nathan... C'est ma résolution de cette année non? C'est peut être une façon qu'à la vie de me montrer qu'elle m'accompagne dans cette voie...

Je la regarde donc un moment, après avoir demander ce qu'elle, elle rêvais... Je n'ai pas vraiment donnée de détail en soit, que voulez vous je suis un grand timide qui n'est pas prêt de changer, malgré mes efforts.. Quoi qu'avec elle, elle me fais faire, dire et vivre des choses que je n'aurais pas cru possible alors... Qui sait. Je n'ai pas relâcher sa main, je caresse toujours son pouce du miens d'un geste que je ne réalise même pas. Mon regard n'est pas lourd, je l'encourage mais je ne la force pas à me parler, elle n'en a pas l'obligation si elle ne s'en sens pas prête. Mais elle prends la parole, regardant ailleurs, se perdant dans le souvenir de ses rêves et j'en profite, tout en l'écoutant, pour l'admirer un peu... Son petit nez droit de profil, ses yeux d'un bleu vert éclatant ... Plus prononcer encore que ce que ma mère pouvait avoir. Plus pigmenter. Sa peau, ou de toute légères tâches prennent place sur ses joues, et ses lèvres rosées pour lesquels j'ai une affection particulière alors que leur goûts planent encore dans ma mémoire ... Je me mords la lèvre mais me reconcentre sur ce qu'elle raconte plutôt... C'est une image très particulière... Un peu comme un projet futur... Une maison à la campagne, un immense terrain, le grand pommier ... Ça semble être un paradis sur terre... Je sourit doucement quand elle raconte le bout de la balançoire pneu, j'ai eu la chance une fois dans ma vie de tenter l'expérience... Je ne dirai pas comment j'ai fini, mais j'imagine très bien la scène qu'elle me raconte, la joie qui peut en découler, son sourire... Son sourire et les cheveux au vent... Je sourit tendrement, hochant lentement la tête.

-c'est ... Un magnifique rêve ... Peut être ... Peut être qu'un jour on trouvera le moyen de... Le rendre concret ...

Je n'ose pas trop me projeter dans l'avenir, après tout je suis convaincu qu'elle se lassera de moi rapidement. Mais lui donner un peu d'espoir, parce qu'au fond si elle en a envie, j'en ai envie aussi. Envie de croire que ça peut être possible ... Je serre un peu plus sa main, il y a un léger silence qui prends place, mais je ne le trouve pas lourds. Cependant, je peux voir l'éclat de son regard fondre comme neige au soleil. Elle semble perdre la joie qui la hantait quelques secondes plus tôt... Je fronce un peu les sourcils, puis viens glisser mes doigts sur sa joue pour qu'elle tourne la tête vers moi ... C'était un beau moment, elle ne doit pas retourner vers les ténèbres... Parce que oui, je ne suis pas dupe, je souffre mais elle souffre aussi. A nôtres façon, bien différents ans doute, mais sa n'enlève rien. Je ne considère pas sa souffrance pire ou moins pire que la mienne. On n'a pas à juger de ça. Elle souffre, et sa me fais de la peine... Elle est hanter par des Demons, j'aimerais savoir les chasser ... Refaire revenir cet éclat magnifique dans ses yeux clairs ...

- Je ne connais pas... D'endroit avec une balançoire pneu ... Ni de champ avec de petites fleurs magnifiques mais... Je trouverai le moyen de recréer tes rêves ... Et ... Et tu verras sa sera encore mieux ...

Je ne veux pas faire de fausses promesses ... Mais je veux y arriver. Je veux rendre cette scène possible. La faire se sentir bien. La faire réaliser que ça peut être réelle et encore mieux ... Je me mords la lèvre , puis baisse le regard sur nos mains, et sans réfléchir je viens lentement embrasser ses doigts, avant de reprendre la tête basse.

- Je ne suis pas .. Le plus fort, ou le plus confiant. Je ne suis pas le plus populaire ou le plus admirer... Je... Je ne suis pas grand chose en fait. Mais je suis quelqu'un de parole... Et je te promet que je ferai de mon mieux..

Je fini par relever timidement les yeux sur elle, me perdant un moment dans son regard dans lequel je pourrais facilement me noyer, un regard qui peut m'amener au paradis comme en enfer d'un simple battement de cil... Tout dépendra de comment elle me regardera quand elle réalisera l'être trop simpliste que je suis ..

- Je donnerai.... Tout ce que j'ai pour mériter la chance que tu m'offre ...


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Hope E. Scott
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- Avril 2000 -

Ses mots emplis de douceur et de confiance me front peur. J'ai l'impression de subir la douche froide et je regrette d'avoir partagé mon rêve avec lui car je redoute qu'il n'y parvienne. Pourrais-je vivre ce rêve avec lui sans la terreur de mes réveils, la crainte de la fin où tout finit chaque fois par ma destruction pure et simple. Je lui ai raconté la meilleure partie de mes nuits mais saura-t-il éloigner les ténèbres qui menacent et permettre à cette réalité de rester douce. J'ai peur qu'un jour, je ne me retrouve exactement à cet endroit et que le cauchemar que je vis inlassablement ne devienne à nouveau réalité. Je crains une fin douloureuse à ce moment qui devrait pourtant symboliser le bonheur dans toute sa splendeur. Je ne sais pas pourquoi je lui ai donné autant de détails. Je me suis souvent demandé pourquoi cette scène précisément est gravée avec une précision déconcertante dans mon esprit. Je ne me souviens pas vraiment des traits de ma mères, ils se sont tous estompés dans ma mémoire au fil des années. Je dois dire que j'en ai longtemps éprouvé un soulagement mais depuis que j'ai découvert ce qui s'est produit ce jour là, je peux me souvenir de la précision de ses traits, de la dureté de son regard avec une netteté qui m'effraie au plus haut point. Je rêve de pouvoir à nouveau l'oublier mais j'en suis tout bonnement incapable.

Le destin est cruel car j'ai passé ma vie à rêver de retrouver ma mère pour lui demander pourquoi elle m'a abandonnée. J'ai finalement trouvé mes réponses mais j'aurais préféré ne jamais avoir eu à les connaître finalement. Passer sa vie entière à chercher une vérité et au moment où elle s'impose à nous se rendre compte que c'était une lamentable erreur. Je donnerais tout ce que j'ai pour replonger dans l'ignorance car elle a distillé dans mon esprit un poison qui brûle un à un toutes les sensations de bonheur. Je me demande combien de temps avant qu'elle ne vienne contaminer de son acidité morbide cet amour naissant. La peur m'habite car je craigne qu'un jour, elle ne vienne parachever son œuvre, qu'elle ne vienne finir ce qu'elle n'a pu faire à l'époque. Il paraît qu'elle va mieux et que sa haine s'est dissipée. Il paraîtrait même qu'elle regrette. J'ai entendu parler de ses progrès comme des exploits mais quand j'ai plongé mon regard dans le sien, j'ai vu combien sa haine était tenace et profondément enracinée. J'ai aussi vu cette lueur assassine même si elle n'a pas dit un seul mot. Elle ne m'a offert qu'un silence qui laissait entrevoir combien elle n'avait rien à me dire malgré son geste et le poids des années. Ils m'ont proposé de m'aider à assimiler cette réalité, à comprendre mais comprendre quoi? Il voulait m'aider à la comprendre mais c'était moi qui souffrait, moi qui hurlait à l'intérieur sous le poids d'une douleur trop intense. Je me suis demandée pourquoi personne ne devinait qu'à l'intérieur j'étais en train de me fracasser, de m'effondrer. Mon père a feint ne s'être rendu compte de rien. Personne n'a semblé deviner la destruction intérieure que c'était. Le destin est un monstre mais je ne veux pas laisser mon monstre détruire tout ce qu'il y a de beau à construire. Je souris doucement renvoyant au placard tous ces souvenirs là.

« Peut-être un jour ou alors on en construira des autres qui viendront envahir mes rêves. Je veux me baigner avec toi. Je veux expérimenter de nouvelles choses. J'ai envie de donner un nouveau sens à ma vie et d'oser juste sourire et le montrer au monde entier. Je veux mettre de la vie dans mes jours et oublier les fantômes du passé. Le passé ne nous appartient plus vraiment à l'instant où il devient passé mais le futur est tout à nous donc on pourrait regarder vers l'avant ensemble. Tu en penses quoi de cette suggestion? Elle est peut-être ridicule ceci dit... »

Je parle un peu trop. Je pourrais aller de A jusque C en passant par B mais je choisis de faire l'alphabet en sens inverse car avouons le que la vie serait bien moins drôle si on se la compliquait pas un tant soit peu. Je suis la reine pour me complexifier la vie alors que je me sens en permanence maladroite. Si seulement, je pouvais apprendre à apprécier les petits moments de la vie tout simplement. Si je pouvais éviter de me prendre la tête à tout bout de champ en essayant de spéculer sur un avenir que peut-être je ne verrai jamais. Je ne peux pas garantir combien de temps il me reste à vivre ou si demain je ne me réveillerai pas en ayant tout oublier. Je pourrais disparaître dans un battement de cils. Je ne m'en rends pas compte encore mais je suis déjà sur la pente vertigineuse qui risque de me conduire vers l’oubli éternel de tout ce qui fait mon monde. Je risque du jour au lendemain de me réveiller sans même savoir qu'un jour, j'ai été une sorcière. Je pourrais y succomber. Je pourrais ne plus être personne par un beau matin ensoleillé. Je n'ai pas conscience du mal qui en silence me ronge mais il est bel et bien présent, attendant le moment pour me terrasser. Il progresse en sourdine et je ne m'en rends même pas encore vraiment compte. Je vais oublier un jour le seul garçon à avoir jamais fait battre mon cœur car Poudlard disparaîtra de mon âme. Je peux simplement espérer que la solution miracle, le remède ne soit découvert avant que tout ne devienne que néant dans mon esprit. Mais je ne peux même pas encore avoir peur car je ne me sais même pas encore malade, heureusement car je ne suis pas certaine de pouvoir gérer un problème de plus dans mon existence.

« Je ne suis pas une fille facile à suivre... tu es certain de vouloir t'engager sur ce terrain avec moi? »

Je plaisante bien évidemment mais j'ai besoin de le mettre en garde pour le protéger d'une éventuelle déception. Mais j'ai aussi un besoin irrépressible de le rassurer alors que ses mots résonnent en écho dans ma tête. Je ne peux pas lui dire de se taire mais je peux essayer de le rassurer sur le fait qu'il n'a nullement à redouter mon jugement car je ne suis pas réellement mieux que lui. Je suis capable de faire des gaffes moi. Je ne suis pas un ange, bien du contraire, même s'il semble le penser.

« Tu la mérites déjà. Je me contente peut-être de peu mais je sais que... je me sens bien avec toi... Ne dis pas que tu n'es pas grand chose. Tu sais je ne suis pas la fille que l'on a le plus envie de côtoyer, bien au contraire. Je suis plutôt assez ennuyante, j'ai une vie sociale plutôt nulle. Je ne suis pas super jolie, pas super amusante. Je suis assez lâche même au fond. Je ne suis pas vraiment une fille très bien. Mais je crois que je peux devenir meilleure donc je voudrais me dire que ce qui importe tout au fond, c'est qui on est ensemble. J'ai découvert un garçon sensible, drôle, mignon, prévenant, attentif. Je te trouve assez intéressant en fait. »

Je rougis en réalisant ce que je viens de dire mais je ne regrette pas une seule seconde. Je le fixe un moment et je me concentre sur la caresse de son pouce, je le détaille avec une fascination non feinte et tous mes beaux discours s'envolent instantanément alors que je n'ai plus envie de prendre mon temps. Je ne veux plus m'imposer une lenteur qui vole en éclat quand je me permets d'écouter ce que mon cœur me crie. Il me hurle de lui accorder pleinement ma confiance. Il me hurle de me déclarer avant que quiconque ne puisse me le voler. Je dois me faire violence pour garder pour moi ces quelques mots mais je ne résiste pas et mes lèvres s'écrasent à nouveau sur les siennes. Je ferme les yeux mais je me recule de quelques millimètres avant de murmurer.

« Je ne peux pas résister à la tentation d'un autre baiser, repousse-moi s'il te plaît. »

Je suis un paradoxe totalement car je suis celle qui viens capturer ses lèvres mais aussi celle qui le supplie de me repousser. Je ne sais pas pourquoi je formule cette requête, sans doute la partie craintive en moi qui prend le dessus mais je l'assume totalement. J'ai peur de commettre une erreur mais aussi de le contraindre à en faire une lui aussi. Je ne veux pas qu'il se sente obligé de décider maintenant du chemin que nous prendrons. Je ne suis pas prête à m’engager mais je ne peux pas me dire que je ne saisis pas l’occasion. Je veux profiter de cette ambiguïté quitte à être la fille paradoxale ou folle ou indécise. Peu importe, mais je veux l'embrasser donc si lui ne me repousse pas, je ne vais pas m'en priver. Je sens que ce que je ne connaissais pas il y a si peu de temps pourrait rapidement créer une dépendance en moi mais je ne suis pas certaine de vouloir refuser d'expérimenter un peu plus. Je veux des premières fois avec lui, beaucoup de premières fois.
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Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -

Nous avons tous des rêves. Nous avons tous des moments que nous désirerions, une vision de l'avenir, une vision de ce que nous désirons, parfois de manière réelle, et d'autre chose dans un monde entièrement imaginaire. Parfois ce sont des choses réalistes, on s'imagine dans dix ou vingt ans avoir une maison, ou une famille, un boulot qui nous fais envie, des projets d'avenir normal quoi. Mais d'autres fois, on imagine des choses ou, sans un minimum de chance, c'est ça si impossible... Ceux qui s'imagine être président, roi du monde, riche alors qu'ils n'auraient aucun effort à faire... Je n'y crois pas. Je ne suis pas ce rêveur de vie au delà de mes moyens,met admettez que je n'ai pas les moyens de rêver à plus. Je suis quelqu'un de plutôt réaliste et je préfère continuer ainsi.

Cependant en écoutant les souvenirs de la jeune femme qui raconte ses rêves j'ai envie de croire moi aussi. J'ai envie de croire que nous pouvons espérer un avenir meilleur, des jours plus beau, emplis de couleur. Je veux pouvoir continuer de l'imaginer en train de rire, d'être remplie de joie et de croire à minimum que cela pourrait être grâce a moi. Mais il met impossible quand j'y repense de pouvoir penser à l'avenir alors que j'ai du mal à vivre mon présent. J'aimerais tellement pouvoir me projeter dans l'avenir mais j'en suis incapable. Serrèrent pas un côté réalisable ils n'ont rien de trop gros et j'aimerais vraiment pouvoir respecter ma parole en lui disant que j'ai envie de faire de ses rêves une réalité. Mais combien de temps puis-je avoir, pour tenter de la convaincre que je peux être quelqu'un d'assez bien pour qu'elle puisse continuer de rêver et qu'un jour je puisse faire réaliser ses rêves?

Elle me tire de mes pensées alors qu'elle reprend la parole se disant que peut-être il serait mieux de créer d'autres sortes de rêve. Je suis surpris lorsqu'elle propose L'idée de se baigner, de se créer des souvenirs plutôt que des rêves. Quand j'y repense je vais peut-être être six ou sept ans parce que je me suis baigné pour la dernière fois. Je n'en garde pas un mauvais souvenirs mais je ne crois pas être capable de nager aujourd'hui. Bon de toute façon je ne vais pas me baigner aujourd'hui il fait beaucoup trop froid encore dehors. Oui je suis encore une petite nature que voulez-vous. Cependant pour des raisons qui me sont propre je tolère très peu l'eau froide... De ce que j'ai pu comprendre avec les informations que je détiens de mon passé ce serait du à la greffe de peau que j'ai reçu lorsque j'étais plus jeune. Ceci étant du à l'incendie qui a tué mes parents... Je soupire un peu ce n'est pas le moment de penser au passé de toute façon il ne me regardait pas je m'en rappelle même plus. Pensons plutôt au présent puisque le miens s'avère plus beau que ce a quoi je ne m'attendais.

Ses mots me font penser qu'elle a elle aussi un passé qu'elle préfère peut-être oublié. Ça je crois que je pourrais être en mesure de le faire. Je crois que je pourrais l'aider à oublier ses démons tout en oubliant les miens. Je n'ai jamais eu autant confiance en moi mais sa main dans la mienne me donne l'impression d'être plus fort, d'être meilleur.

- cette idée me convient très bien. À vrai dire, elle me rassure même. Je doute un peu de mes capacités à recréer exactement tes rêves cependant, je suis persuadé d'être capable de créer des souvenirs dont tu te rappelleras toute ta vie...

Je ne précise pas par contre la nature de ses souvenirs, alors qu'ils peuvent être autant positif que négatif. Après tout si elle est prête à m'offrir ma chance cela ne veut pas dire que notre première rencontre a été que positive dans son esprit. Je lui souris faiblement serrant toujours sa main alors que mon regard se pose sur celle-ci. Si il y a une chose dans la vie ou plutôt à Poudlard, qui me surprend c'est que j'ai du mal à imaginer que je puisse tomber malade. Je suis quelqu'un d'intimider, de persécuter , mais je n'arrive pas à m'imaginer Clouez au lit à cause d'une grippe ou d'une maladie quelconque. Ce qui se passe présentement à l'école, ses gens qui tombe malade sans raison aucune cela ne m'inquiète pas. Je suis sans doute con mais je trouve que je souffre déjà suffisamment dans la vie pour être atteint de maladie. Ce serait à mon avis le comble. Je suis sans doute inconscient avec mais ma vision des choses je réalise alors que je ne pense même pas que la jeune femme à mes côtés en puisse être atteint.

Elle m'a dit que je mérite ma chance et pourtant j'arrête pas de me dire le contraire. Après tout la dernière fois que l'on s'est vu je l'ai fait pleurer. J'en ai rêvé aussi dans les jours qui ont suivi. Également, je me refuse de lui raconter à quel point notre rencontre m'a troublé au soir. À quel point j'étais perdu et déstabilisé ... à quel point j'en ai souffert... Ce n'est pas de sa faute et c'est exactement pour cette raison que je refuse de lui en parler... Je ne veux pas qu'elle culpabilise pour une souffrance qui n'est pas de sa faute. Je ne me sens simplement pas méritant de cette chance qu'elle m offre. Cette fois c'est à son tour de se rabaisser en disant qu'elle est ennuyeuse et je hoche la tete de gauche à droite. Je suis mal placé pour lui dire de ne pas se rabaisser ainsi donc je reste silencieux mais ma main serre la sienne plus fort. Et lorsqu'elle continue je crois que je suis heureux d'avoir les yeux noirs comme un raton. Parce que je suis convaincu qu'elle aurait remarqué que je rougis tous ces compliments. Je n'ai pas l'habitude qu'on me parle de manière positive et qu'on relève de moi des compliments ici et je crois que j'en suis touché mais également mal À l'aise.

-c'est gentil de me dire tout ça, sincèrement ça me touche beaucoup...Et pour être honnête ça me soulage aussi... Au moins je n'ai pas tout perdu mes points avec toi ... J'ai encore des chances de me rattraper.

Je dis tout cela avec un sourire je veux qu'elle voit que j'ai un peu confiance en nous malgré tout. Je dis malgré tout parce que je parle ici de mon manque de confiance en moi. Je me passe une main dans les cheveux puis inspire profondément. Mais ce qui m'attend pour la suite ne peut que gonfler mon cœur de bonheur. Je sens mon souffle s'accélérer et mon cœur bat très fort dans ma poitrine. Je la laisse approcher ... Elle me demande d'arrêter mais j'en suis incapable. Incapable de le stopper parce que tout en moi me cri qu'il n'attends que ça. Je veux son goût sur mes lèvres, je veux cette douceur sur ma peau. Je veux me sentir vivant à nouveau, et il n'y a qu'elle qui à ce pouvoir sur moi. Et si un peu plus tôt je n'ai pas su en profiter convenablement, cette fois je ne vais pas en perdre une seule seconde. Je me contente donc te murmurer avant que ses lèvres ne touche les miennes.

-je n'en ai aucune envie...

Ses lèvres se pose alors sur les miennes à mon plus grand bonheur et je soupire contre celles-ci avant de glisser une main dans son cou et lui rendre son baiser. Je n'ai pas envie de fuir cette fois, je n'ai pas envie de me détacher, je n'en ai pas l'intention... Si son petit bisou magique ma sembler me faire du bien, cette fois c'est le comble. Je me sens tellement bien, tellement à ma place pour la première fois de ma vie... Cependant, toute bonne chose à une fin de ce que l'on dit, j'aurais juste aimer avoir droit au bon plus longtemps. L'infirmière est de retour et nous regarde d'un regard un peu dur après s'être racler la gorge.

- Infirmerie ne rime pas avec hôtels jeune gens

Je rougis, mais en même temps quelque chose ce passe en moi. Elle pousse le bouchon un peu loin avec sa comparaison, on ne faisais que s'embrasser on se friquotait pas ... Je regarde Hope un peu désolé de la mettre dans cette situation malaisante, puis je laisse l'infirmière m'osculter.

- vous aurez les yeux au beurre noirs quelques jours mais le nez est replacé. Vous pouvez partir.

J'acquiesce d un signe de tete et me relève sur pied. Tout va bien, ma tete ne tourne plus. Bon signe. Je suis sûr que c'est grâce au bisou magique ... J'en veux d'autre. Je remercie l'infirmière et sort mais je n'ai toujours pas relâcher la main de la jeune femme... Je l'entraîne en dehors de l'infirmerie puis me tourne vers elle.

- je... Suis moi

Ça fait très louche là où je vais mais voilà.. S'afficher en publique c'est pas trop mon truc, du moins pas maintenant. Une chose à la fois, un pas à la fois. Je regarde autour de nous puis d'un coup, l'entraîne derrière une porte. Bonjour placard à balais qui m'a sauver à quelques reprises dans les dernières années... J'entre le premier jusqu'au fond et l'entraîne en fermant la porte. Oui, c'est exiguë, et oui il fait noir ... Jai le souffle court, je ne vois rien, et je ne bouge pas. Le silence plane un moment, je me mords la lèvre... J'attends de voir si elle va sortir, ou dire quelque chose .. Mais ce n'est que nos souffle qui se mêle qui me fais frémir... Et je murmure.

- je voulais ... Un autre bisou magique ....

Avant de lever ma main ... Je me doute que son visage est à peu près la, je caresse sa joue du bout des doigts... Puis lentement je me penche et reviens prendre ses lèvres ... Je me sens bien, j'ai l'impression d'avoir plus de courage dans le noir ... Tant mieux. Cela fait que je passe mes bras autour d'elle pour l'attirer à moi ... Jai le cœur qui hurle de bonheur et les jambes qui flageolent .... Mais j'en veux encore.


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- Avril 2000 -

Je crois que mes sentiments sont mêlés et mélangeants dans toute cette histoire. Je ne sais pas bien dire exactement ce que je ressens trop partagée entre le chaud et le froid, le positif et le négatif. Je ne peux pas me dire que soit tout est beau, soit tout est néant. En fait, c'est juste extrêmement compliqué et je sais que nos hésitations respectives, notre manque de confiance, nos doutes et nos peurs. Je sais que nous sommes sans doute les deux pires personnes à mettre ensemble car nous sommes trop semblables et nous serions capables de foutre en l'air une histoire qui commence si bien juste parce que nous n'arrivons pas à mettre de côté ce passé qui nous hante et que nous le reproduisons. D'une certaine manière, nous lui donnons raison et le laissons déterminer ce que nous sommes alors que nous devrions être les seuls maîtres de notre destin. Nous devrions être en mesure de nous lancer dans l'avenir sans croire que ce dernier est en quelque sorte voué à l'échec, ou à suivre le même chemin de perdition. J'ai peur de lui faire confiance car je sais que la confiance peut être destructrice. Je crois que nous avons tous les deux un obstacle de taille à vaincre pour que nous puissions construire quelque chose de beau, durable, fort. Cette obstacle n'est autre que nous-même.

Pourrais-je dépasser mes propres limites pour donner vie, une raison d'être à l'un de ces moments de rêve? Puis-je encore mieux réaliser nos rêves pour en faire notre réalité? Je veux croire que finalement, les hésitations, la dualité, les paradoxes innombrables ne deviendront que du vent à l'instant où nos cœur oseront entrer en communion, dans une sorte de résonance pour laisser s’exprimer la pureté de sentiments aussi profonds que la nature ne les a créés à l'origine. Je veux croire que ce chemin hésitant où l'on tremble un peu sera terriblement court. Je veux croire que cette fragilité de la foi en nous qui domine pour l'instant ne tardera pas à être terrassée par une vérité plus profonde. Je veux penser que mes sentiments deviendront plus forts et plus assurés. Je veux penser que si je suis aussi peu certaine en ce moment précis, ce n'est qu'un effet momentané. Je rêve en cet instant précis d'avoir quelqu'un dans ma vie pour me guider et m'expliquer c'est quoi d'aimer. Je voudrais avoir un modèle féminin qui sache ce que l'on éprouve dans la vie quand on tombe amoureux pour la première fois. Je ne connais personne qui en sache réellement quelque chose et qui pourrait me conseiller. Je n'ai pas de grande sœur, pas de tante, pas d'amie proche et expérimentée. Mon entourage est vraiment pauvre de personnes plus expérimentées qui puissent être de vrais guides. J'ai toujours avancé plus ou moins seule dans la vie, j'ai appris à me débrouiller et j'ai toujours eu le sentiment de m'en sortir sauf que là je n'en suis pas très certaine. Je ressens un profond manque car personne ne peut me dire si c'est normal ou non.

Je me plains d'être seule mais au fond sait-on jamais réellement c'est quoi l'amour? Sait-on dire concrètement c'est quoi être amoureux parce que l'on l'a expérimenté pour un temps plus ou moins loin? Chaque amour est différent et l'on aime sans doute pas de la même manière à quinze, vingt ou trente ans, même à quarante, cinquante ou soixante ans. Le premier amour ne nous fait sans doute pas ressentir la même chose que le troisième ou dixième amour. Chaque fois est totalement différente mais on apprend à reconnaître les signes qui pourront nous prouver que la personne face à nous est différente et peut faire battre notre cœur tellement plus vite. Je pense aussi que quand on a déjà aimé, on apprend à savoir comment être, comment préserver la relation des aléas de la vie et cela devient donc même effrayant. Mais serons-nous un jour capable de définir avec des mots justes et universels ce que cela signifie l'amour. Il y a tant de similitudes mais aussi tant de différences dans l'amour car nous sommes tous différents, uniques à notre façon. L'amour est unique, particulier. L'Amour ou les amours, l'amour ou les amoureux, aimer ou être en amour, passion ou désir, baiser ou caresses, être amour ou adorer... tant de mots pour qualifier un seul et même concept. Vous voulez mon avis? Cela signifie que même avec un million d'années d’expérience, nous ne savons pas comment maîtriser pleinement ce concept alors on en est toujours à se donner, à y mettre tout notre cœur pour en faire une vérité universelle qui supplante toutes les autres sans jamais pouvoir être réellement mise dans une case.

Mais ses mots m'amènent un froncement de sourcils alors que je me demande en quoi il aurait pu avoir perdu ses point avec moi. Je ne pensais jamais qu'il pourrait penser que je lui en veuille ou que je désire le priver de sa chance avec moi. J'ai du mal à suivre alors que je pensais être celle qui avait tout fait foirer la dernière fois. Je pensais lui avoir donné envie de me fuir et cela pour toujours mais visiblement, je crois que j'ai fait fausse route dans mes hypothèses. Ou alors, on en revient à ce que je disais sur le fait que nous sommes nos propres ennemis dans cette histoire, spéculant à tort sur ce que doit penser l'autre ou ce qu'il en viendra à penser de nous.

« Tu sais, tu n'as pas besoin de te rattraper pour rien du tout. Je pense que l'on a eu du mal à se comprendre sur le moment la dernière fois mais tu n'as pas perdu de point tu sais... Je me suis sentie idiote après coup... J'ai réalisé que je n'avais pas été très adroite et que j'avais eu tort dans ce que j'ai dit... Je n'ai pas pu m’excuser mais si quelqu'un devait avoir perdu tous ses points, ce serait sans doute moi. Mais je préfère penser aux souvenirs multiples à créer, des heureux, des amusants, des doux... de ceux que l'on ne veut jamais oublier... »

J'ai encore tellement de choses à lui dire, tellement d'explications et d'excuses à formuler mais le fil de mes pensées est soudainement réduit à néant. Tout devient secondaire, inutile car la seule et unique chose qui compte c'est la douceur de ses lèvres, l'ivresse de ce baiser qui provoque une cavalcade dans mon cœur, qui fait que tout s'affole pour moi. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi libérée alors que le monde autour ne devient plus qu'un brouhaha indistinct.J'ai même oublié où nous nous trouvions et pourquoi. Toute ma réalité se limite à cet homme là qui est en train de m'embrasser avec toute la douceur du monde alors que mon cœur danse la macarena. Mais je sursaute avant de rougir sous la honte vu comment nous nous faisons interrompre. C'est brutal et ma gêne est démesurée mais j'ai envie de disparaître là tout de suite alors que je garde la tête baissée. Je n'ose pas dire le moindre mot et je le laisse complètement maître de mon corps. Je suis juste tétanisée sous les mots qui résonnent en boucle dans mon esprit. « Un hôtel. » Je rougis un peu plus encore si c'est possible rien qu'en pensant à cela alors que je me demande ce que nous ferions dans une chambre d'hôtel. Bon cette question était purement rhétorique et la réponse apportée par mon cerveau me fait hoqueter de surprise au même moment où il m'entraîne à sa suite.

« Je te suis où tu veux jusqu'à l'hôtel même. »

J'ai l'esprit confus que voulez-vous et c'est sorti tout seul. Je ne réalise rien du tout alors que nous nous retrouvons hors de l'infirmerie. Je ne vois rien des couloirs. Je n'entends rien. Sont-ils déserts ou d'autres élèves nous fixent? Je n'ai pas la moindre idée du lieu où il m’emmène et mon cerveau est décidément en pause. Je n'arrive pas à parler, pas à réagir. Il ouvre une porte. Il nous fait entrer. Il referme la porte. Il fait totalement noir et je suis soudainement privée de ma capacité à discerner la moindre chose. Je n'ai pas la moindre idée d'où nous sommes mais ses mots me font sourire et mon cœur bat à nouveau la chamade. Je suis un peu plus courageuse et je souris contre ses lèvres. Je l'embrasse avec passion, une passion que je ne me souviens pas de n'avoir jamais ressentie. Je passe mes bras autour de lui et je le rapproche de moi caressant son dos. J'inverse un peu les rôles mais on s'en fout en cet instant précis. Je murmure en reprenant un peu mon souffle.

« Embrasse-moi comme si ta vie en dépendait, comme si j'étais la plus belle chose au monde. Embrasse-moi jusqu'à ce que mon cœur explose de bonheur. Je veux avoir les jambes tremblantes, que tu sois celui qui me touche comme si j'étais précieuse. »
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Hope & Nathan
Si seulement j'arrivais à te dire simplement ce que je devrais, ce que tu voudrais entendre...

- Avril 2000 -
Et s’il vous tombait dessus , comme ça , sans prévenir ? De quoi je parle ? Mais du coup de foudre , bien sûr ! Vous avez peur ? Il n’y a pas de quoi , pourtant !

Certes , vous êtes plutôt habituée aux petites histoires bien "planplan " , celles qui ne dérangent ni vos habitudes ni votre quotidien.Pas la place pour une grande histoire ?
C’est parce-que vous ne savez pas , vous ne connaissez pas , vous n’avez jamais été vraiment été amoureux. Et surtout , vous n’avez jamais été frappée par un coup de foudre.Ce mot là , il est mis un peu à toutes les sauces , mais bien peu savent de quoi il s’agit.Moi , je sais ! Je peux vous en parler pendant des heures , s’il le faut. Oui je le sais, parce qu'à force d'y réfléchir, jai finalement réaliser.... C'est exactement ce que j'ai vécu...

Quand il vous frappe , vous devenez une petite chose toute molle.Vous perdez toute notion du temps et de tout ce qui vous entoure.C’est tout juste si vous vous souvenez comment vous vous appelez , vos propos deviennent incohérents , bref , vous êtes devenue complètement gaga ! Et je le suis devenu non? Je suis devenu plus que Gaga même ... Je suis devenu le pire des idiots, à dire tout et n'importe quoi. Vous allez me dire que pourtant ce n'est pas une première, oui bon daccord peut être ... Mais j'ai été pire que pire cette fois. C'était beaucoup plus intense que ça... Beaucoup plus profond.

Le coup de foudre vous met dans un état second.Il suffit d’un regard ( mais quel regard ! ) pour que vous sentiez le sol se dérober sous vos pas. Et ce n’est pas qu’une image ! Bien réelle , cette sensation ! Comme un merveilleux vertige ! Un vertige que je n'ai pas su à ce moment là bien gérer, j'ai paniquer, j'ai pris peur, mais si j'avais prit le temps d'écouter la vie, j'aurais compris que c'était quelque chose d'agréable au fond...

Incapable alors d’avoir le moindre discernement , d’apprécier la véritable personnalité du " fautif " , vous êtes capable des pires folies parce-que plus rien ni personne n’a d’importance, hormis cette personne... Comme ces derniers jours où je n'ai penser qu'à elle... Où j'écrivais son nom dans mes cahiers de note... Alors qu'elle hantais mes rêves ...

Lorsque nos regards se sont croisés , et il s’est passé en moi , un truc jamais ressenti auparavant.J’étais comme " scotchée" à son regard si bleu , tremblant de la tête aux pieds ( et pourtant , j’étais assis ...). Mais à partir de la, Hope a complètement changer ce que je ressentais pour moi... Pour la vie... Elle ma donner l'espoir ...

Et l'avoir, la dans mes bras, dans ce placard sombre et exigu, jai du mal à croire à ma chance, je ne serais même pas surpris de me réveiller, encore... Oui, si dabord jai rêver à des rencontres plus banales, ces derniers temps les rêves ont été très ... Très. Bon pas tant très, mais l'embrasser ? Encore et encore ? Oh que oui... Jai pas envie de me réveiller. Je n'en ai jamais eu envie, mais là je crois que ce serait pire qu'un saut d'eau glacer si je réalisais que ce n'étais pas réel...

Je n'ai pas répondu à ses mots, à ses excuses, à sa charade rassurante. Je n'ai pas perdu de point? J'en ai perdu à mes yeux. Quel genre d'homme agis pour ensuite fuir ? Je suis un lâché et pour ca, je m'en veux et j'ai honte de moi. J'ai honte de ce que je suis. Mais les mots de Alexis me reviennent en tête alors qu'elle m'a dit d'avoir confiance, de ne plus fuir devant elle ... Je vais le faire. Je veux changer, je veux être meilleur, je veux prouver que je le peux, que je peux être un jeune homme digne d'elle ... Je n'ai donc pas répondu, j'ai davantage voulu montrer qu'au contraire elle n'a rien perdu du tout. Je ne veux pas me tromper dans mon choix de mot. Vaut mieux agir, et nous voilà...

J'ai l'impression de vivre un seconds souffle... Jai la sensation d'être pris d'une nouvelle combativité, d'une nouvelle personnalité... Je suis un nouveau Nathan. Mieux que ca, je suis LE nouveau Nathan que je voulais devenir cette année. Et c'est grâce à elle. Grâce à cette jeune femme magnifique, cette rouquine mignonne et tellement belle... Je sais, ce sont tous des mots qui se ressembles, mais elle me fait perdre la tête. Je ne sais pas si sa durera, je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais même si sa devait durer qu'une journée, je veux vivre la plus belle journée de ma vie.

Lorsque mes levres se détachent des siennes, je n'ouvre pas les yeux. Au fond ça ne change absolument rien, de toute façon il fait noir, mais c'est comme si en gardant les yeux clos, j'arrivais à sentir encore la sensation de ses levres sur les miennes, comme si j'arrivais mieux à en assimiler le goût pour ne pas l'oublier. Son souffle se mêle au miens et me fait frémir, Jai l'impression d'être pris de frisson sur ma nuque, sa chatouille mais c'est aussi agréable... Je ressens réellement pour la première fois les joies du plaisir... Les frissons, les papillons, les jambes tremblantes...

Elle prends la parole, elle me supplie d'une voix douce, qui viens me chercher jusqu'au plus profond de mon cœur... Mais elle est la plus belle fille à mes yeux... Elle est une chose précieuse, sans doute la plus précieuse de ma vie, même si elle n'en a pas conscience... J'ouvre finalement les yeux, je distingue seulement sa silhouette dans la pénombre grâce à la petite lumière qui passe sous la porte du placard ... Je suis prit alors d'un regain que je n'ai jamais connu, d'un courage qui m'anime pour la première fois et je prends son visage en coupe pour revenir l'embrasser, la plaquant contre la porte. Le baiser se fait plus passionné, plus intense encore, alors que mes levres embrasse les siennes au point d'en connaître leur empreinte, puis mes mains viennent se poser sur ses hanches, que jaggripe doucement pour la coller à moi.... Je ne sais pas d'où me vient l'idée, mais ma langue vient glisser doucement sur sa lèvre inférieur, en lâchant un léger grognement. Jai le cœur qui bat tellement vite que sa m'en donne le tourni... Ou c'est l'air qui me manque va savoir .... Son corps contre le mien, je la sens petite, fragile, mais elle me rends plus fort, et J’ai la certitude que dans mes bras elle ne risque rien. C'est une sensation tellement grisante ...

- Comme ca....?


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Hope E. Scott
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Hope E. Scott
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Nathan & Hope

You confessed your love
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Le cœur est un organe tellement fragile, tellement vulnérable. Il peut se briser à rien. Un mot, un geste, une désillusion et il est le premier atteint, foudroyé en plein dans le vif et parfois freiné dans son envolée. Il peut s'éteindre et battre moins fort si la vie lui rappelle combien la souffrance et la cruauté sont monnaie courant. Mais un sourire, un baiser et il se recolle. Il se reconstruit et redevient cet organe vaillant et chaleureux capable d'encaisser les coups. Il rassemble ses morceaux brisés et même s'il en garde des cicatrices, il bat à nouveau très fort, avec fierté. Je me suis souvent demandée si un jour je trouverais celui qui peut réparer tous les morceaux brisés de mon cœur, qui peut lui rendre sa force. Je me demandais si les douleurs finiraient par avoir raison et m'amener à mourir de désespoir. J'attendais le jour où le jugement final tomberait. Il semblerait que mon cœur téméraire se soit décidé à guérir et renaître encore plus fort. Il s'affole dans ma poitrine, s'agite avec une frénésie propulsant dans mon corps un vent de renouveau.

Tout mon corps semble vivifié et le rouge me monte aux yeux. Je prends conscience de mon corps avec une telle vivacité d'esprit que ça fait un bien fou. Je sens mes cheveux qui volent sous mon souffle. Je peux sentir l'air qui est en constant mouvement autour de mon corps. Je perçois le déplacement d'air occasionné par un simple battement de cils. Je suis consciente de son souffle qui voyage dans l'espace. Je suis hypersensible alors que rien ne semble pouvoir m'échapper. Je ne saurais décrire cette palpitation, cet élan du corps qui perçoit jusqu'au craquement du bois de la porte à laquelle je suis appuyée. Je peux sentir les traces d'usure là où le temps a fait son œuvre. Je ne saurais dire ce que je ressens mais une douce chaleur vient enflammer mes joues exactement là où ses mains sont posées. Je le sens si proche de moi, mais cette proximité ne m'effraie pas. Elle a quelque chose de particulier et donne la sensation de nous plonger dans un secret qui m'excite au plus haut point. Je souris doucement contre ses lèvres.

Nos soufflent se mêlent, se mélangent, ne font plus qu'un et ça me retourne de l'intérieur. Je perds la tête totalement quand il m'embrasse. J'ai le corps tremblant et bon dieu il fait une chaleur tellement étouffante dans ce placard. Attendez... Quoi? Un placard? Je réalise seulement maintenant combien c'est incongru et particulier. Je pourrais paniquer pour au moins deux raisons mais je suis simplement fébrile. Mais c'est un peu louche si on y regarde de plus près. Un garçon vous entraîner dans un placard, endroit exigu, sombre pour vous embrasser avec fièvre alors que personne ne sait où vous êtes. Il pourrait vous faire n'importe quoi sans que vous ne puissiez vraiment manifester la moindre résistance. Et qui vous croirait quand vous prétendrez que vous ne vouliez rien de tel? Mais je lui fais pleinement confiance et cette idée ne naît même pas dans mon esprit. Par contre, je redoute un peu qu'un professeur ne vienne nous surprendre. On serait un peu mal pris et il y aurait de grandes chances que nous soyons vivement réprimandés. Je devrais lui dire d'arrêter et de nous trouver un endroit où nous avons le droit d'être mais je n'en ai pas envie. Je veux savourer le goût de ses lèvres contre les miennes encore et encore. Je ne veux pas que cela cesse même si je sais que nous risquons gros, c'est un risque que je suis prête à prendre.

Je reprends mon souffle péniblement quand ses lèvres quittent les miennes. Je respire comme je peux alors que je ne peux plus nier les raisons exactes qui m'ont amenée ici dans ce placard. Je retrace lentement le fil et son audace me ferait rire en d'autres circonstances. L'excitation qui palpite en moi ne me laisse aucune chance de rire car je ressens que le moment est tellement plus sérieux que cela. Mais il a fait preuve d'un tel courage, d'un tel désir pour ma petite personne que je m'en sens bouleversée. Je sais que je suis plus fragile avec lui, plus vulnérable que jamais et cela me fait frémir. Je me sens précieuse quand il fait preuve de douceur avec moi comme s'il avait conscience que je mérite que l'on prenne soin de moi. Je me sens plus belle, surtout vu l'obscurité qui règne et dissimule tous mes petits défauts que je voudrais pouvoir effacer. Je me sens moins timide quand il ne peut pas lire dans mon regard ma crainte de me planter, de faire ce qu'il ne faut pas.

Mais le baiser devient plus passionné, plus intense et je me sens fondre. Ses mains sur mes hanches me rendent toute chose et j'ai l'impression que mes jambes sont de la guimauve. Il m'attire contre lui et je le laisse faire. Il fait naître en moi un besoin tout nouveau. Je me sens flamme sous son baiser. Mais sa langue qui vient glisser sur ma lèvre... C'est tout nouveau cela... Et je ne saurais décrire ce que je ressens alors que j'ai l'impression que quelque chose se passe plus bas... Je ne pourrais décrire ce que c'est mais quelque chose naît en moi et me submerge avec une telle violence que j'en suis sans voix. Mais le son qui m'échappe me surprend. Du plus profond de ma gorge monte un gémissement, plaintif et satisfait à la fois. Trop vite, il se détache et je bats des cils en le regardant. Je ne vois pas grand chose mais suffisamment pour savoir où il se trouve.

« Oui... c'est tellement parfait. Je découvre des sensations inconnues dans tout mon corps. Je n'avais jamais rien ressenti de tel. Je... J'en veux encore. »

Je me demande comment j'ai pu passer ma vie sans jamais rien vivre de tel. Je glisse timidement ma main dans son cou et je reviens chercher ses lèvres. Je laisse doucement ma langue caresser sa lèvre avant de succomber à un désir qui me vient de je ne sais où et mordille sa lèvre doucement. Je gémis légèrement alors je me presse un peu plus contre lui. Je ne sais pas d'où me vient une telle audace mais j'oublie tout avec lui et je suis assez fière de moi. Je me donne totalement à lui avant de demander hésitante.

« Ça ne va pas trop vite pour toi? Rassure-moi et dis-moi que je ne te force pas à brûler les étapes. Je veux être... ce que tu désires et comme tu le désires. Je suis à ta disposition... Enfin, je veux dire... tu peux prendre tout ce que tu veux... »

Bon je m'enfonce toute seule et je ferai bien mieux de me taire. Je le laisse méditer ces quelques paroles car je sens que je pourrais juste faire pire à essayer de me rattraper. Je ne suis pas douée pour mettre des mots avec lui. Je suis bonne oratrice quand on me donne un sujet scolaire, un truc que je maîtrise mais mon inexpérience dans la vie est assez impressionnante. Je peux parler pendant des heures sans bafouiller de métamorphose mais mettez moi en présence d'un garçon mignon qui fait battre mon cœur et je perds tous mes moyens. Je ne maîtrise même plus le langage. Je suis confuse et je ne suis pas certaine de ressentir un réel malaise de laisses m'exprimer mon cerveau sans chercher à le dompter, à le discipliner pour que tout ce que je dise reste politique correct. Je lui offre une version non améliorée de moi, juste la pure et simple vérité sur moi.
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