Keir ϟ Your body is no more than an ancient shipwreck

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa huitième année au collège. Il est né à Inverness en Ecosse en ce beau jour qu'était le 17 février 1980 en tant que né moldu ; il vit toujours à Inverness. Il est plutôt créatif, ingénieux, responsable, persévérant, vif, affectueux, patient mais aussi curieux, inquiet, étourdi, distrait, et depuis peu nerveux, méfiant, plein de doutes, découragé. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être moyen, presque mauvais depuis la rentrée 1999. Il y a quelques années maintenant, il s'est procuré une baguette faite en bois de noisetier, mesurant vingt-cinq centimètres quatre et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un chien-loup de Saarloos. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : sa famille et lui dans son ancienne maison. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. La Mort dans sa forme la plus répandue, faux à la main, ses longs doigts osseux tendus dans sa direction, dans son cas.

ϟ Que pense-t-il de l'échange européen inter-écoles ? Avec le temps, il a découvert que même ceux en qui il pensait pouvoir avoir confiance ne méritaient pas forcément celle-ci. Même ceux qu'il connaissait depuis des années. Alors avec tout ce nouveau monde, venant de différents pays, se propageant dans le château parfois comme s'ils étaient chez eux, il ne peut empêcher ces frissons qui lui parcourent le dos. Il ne sait pas à quoi s'attendre, à qui il a affaire, et a du mal à le gérer.

ϟ Que faisait-il lors de la Grande Bataille ?  Il ne peut pas avoir l'honneur de dire qu'il s'est battu. Lui était planqué, aussi loin que possible de tout ça, effrayé à chaque instant que sa vie touche à sa fin dans les secondes qui suivraient. Si certains souffrent désormais des séquelles du combat, lui souffre encore de son angoisse, cette angoisse qui lui a serré les côtes, le cœur, les poumons, les tripes, le rendant encore parfois paniqué sans raison apparente.

ϟ A-t-il peur de perdre ses pouvoirs ? Pourquoi ?  Sur le principe, oui. En réalité, il s'est plus d'une fois dit quand sans tout ça, rien ne serait arrivé. Sans ses pouvoirs, sa famille n'aurait pas été mise en danger. Il n'aurait pas fui, ne se serait pas caché, n'aurait pas craint la mort à chaque respiration. Officiellement, il vous dira qu'il y tient vraiment. Officieusement, il a l'impression que sa vie serait plus simple s'ils disparaissaient.

ϟ Quelle est sa réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de lui ?  Avant le désastre de la Grande Bataille, il était connu comme cet étudiant calme, qu'on trouve souvent à gribouiller, qui peine en cours mais ne lâche pas l'affaire, tentant encore et encore de comprendre ce qui lui échappe. Depuis son retour à Poudlard, certaines facettes de son caractère ont changé et il semble avoir abandonné, son niveau toujours moyen, mais il ne cherche plus à s'améliorer. Il n'arrive plus à se motiver, et il semble constamment sur ses gardes, même lorsqu'il est tout sourire. Il n'a jamais été très populaire, mais jamais détesté non plus, et cette vision de lui n'a pas évolué.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard : La poussière le fait éternuer et, alors qu'il tente de faire le moins de bruit possible, il ne peut s'empêcher de tout arrêter, tout mouvement, toute respiration, pendant quelques secondes avant de finalement respirer. Il n'ose bouger que lorsqu'il est certain que tout va bien. Paranoïaque, il l'est peut-être un peu devenu. Ils le sont tous un peu devenu, à vrai dire. Jamais plus d'un mois au même endroit. Dans la même ville. Le même pays. Il a trop peur de retourner chez lui. Ils ont trop peur de retourner en Angleterre. Ils ont même trop peur de traverser la rue le matin. Keir se dirige lentement vers son lit, ce lit qu'il ne verra plus que pour deux jours, ce lit qui lui ruine le dos, les ressorts détendus et tordus. Voilà bien huit mois qu'ils ont fui. Distraitement, il prend sa baguette entre ses doigts. Il l'observe, ses émotions conflictuelles. Ce dont il était si fier, dont toute sa famille était si fière, les pousse aujourd'hui à courir de pays en pays pour tenter d'échapper à la mort. D'un geste rageur, il l'envoie voler à travers la pièce, enfouissant ensuite sa tête entre ses bras. Il entend la baguette heurter le mur puis tomber sur le plancher. Il commence à chantonner, doucement, la voix pas trop haute, quelques tâches de couleur apparaissant devant ses paupières fermées. Poudlard. Il se demande s'il y retournera un jour. Il n'est pas certain de le vouloir.

ϟ Ton pseudo : Zire. ϟ Ton âge : 23 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Je vous aime très très très très fort ϟ Le mot de la fin : J'espère que celui-là vous plaira aussi =D

Il observe de ses grands yeux clairs frangés de longs cils noirs la bouille de son petit frère né quelques jours plus tôt. Il regarde avec attention la taille de ses doigts qui agrippent son index, son torse qui se soulève avec chaque inspiration, sa bouche légèrement entrouverte dans son sommeil. Lachlan. Du haut de ses quatre ans, il a du mal à lâcher le nourrisson, fasciné. Fasciné comme il l'est pas les nombreux jeux que son père lui a fait découvrir, fasciné comme par ces dessins animés qu'il regarde régulièrement, assis sur les genoux de l'homme qui lui a tout montré, qui lui a ouvert son univers sans une once d'hésitation malgré les remarques préventives de sa grand-mère. Il a déjà joué, avec peine, à des jeux sortis l'année de sa naissance, comme si la chose était à marquer, comme si c'était un passage obligatoire. Il a déjà eu entre les mains le premier Game & Watch adapté aux enfants. Il a déjà pu fixer son père pendant qu'il tentait de battre le record du premier Donkey Kong, et a déjà perdu plus d'une vie sur Frogger. Et il sait que ce rituel, Lachlan y aura droit aussi. Il est tiré de ses pensées quand son cadet gémit, son cœur paniquant dans sa frêle poitrine avant de réaliser que ça n'est rien qui ne soit lié à son sommeil.

Lachlan ! Tout se passe vite, très vite. Trop vite. Et en même temps, avec une lenteur terrible. Un câble tiré par accident, la télé en équilibre sur le meuble -bon sang, que faisait-elle en équilibre ?!-. Le bruit des genoux de son frère qui heurtent le sol. Le bruit du plastique qui racle contre le bois juste avant de tomber. Tout se déroule devant ses yeux au ralenti, mais tout s'enchaîne sans qu'il ait vraiment le temps de comprendre quoi que ce soit. En quelques centièmes de seconde, le verre de l'écran explose contre le mur, à peine deux mètres plus loin. Le silence est complet dans la pièce et seules les larmes d'émotion du plus jeune viennent le briser, leur mère se ruant à ses côtés pour le consoler. Keir sent la main de son père sur son épaule et il ne comprend rien. Mais ils ont tous vu ce qui vient de se passer. Et s'il s'attend à se faire disputer pour avoir détruit leur télévision, sa surprise le submerge quand son père et son frère se mettent à encenser son exploit, le comparant à un super-héro, à l'un de ces personnages, de l'un de ces jeux indépendants auxquels ils ont joué quelques mois plus tôt. Il voit le regard de sa mère, droite, debout, loin, qui le fixe avec un mélange qu'il ne parviendra à définir que bien des jours plus tard, alors même que tout trace de tout ça a disparu de ses pupilles : un mélange de choc, de surprise, de peur. Quand elle lui demande de garder tout ça chez eux, de ne pas en parler à l'extérieur, il accepte sans une seconde d'hésitation même s'il a du mal à comprendre pourquoi. Tout plutôt que de revoir ça dans ses yeux.

Keir ! Tu as du courrier ! Il descend les escaliers en trombe, son ukulele toujours à la main, le bois manquant de heurter quelques fois le mur durant sa course. Il le pose sur le fauteuil dans l'entrée pour attraper des deux mains la lettre que sa mère lui tend et observe avec curiosité la cire qui scelle l'enveloppe. Quand il l'ouvre, Keir en tire avec délicatesse un papier jauni marqué d'un sceau, lisant les mots avec une attention toute particulière, repassant sur certaines phrases à trois, quatre reprises. Il relève les yeux vers sa mère, lui tend le tout. Elle lit à voix haute. Plus elle parle et plus sa voix tremble, et c'est son père qui prend le relais. Poudlard. Ecole de sorcellerie. Les mots lui paraissent dingues et pourtant... Pourtant.

Il est là depuis des heures et il sait que la bibliothèque va bientôt fermer, mais il refuse d’abandonner. Il ne peut pas se laisser aller, se contenter de cette note plus que moyenne qu'il vient d'avoir en Histoire de la Magie. Quelques minutes plus tôt, il avait encore une camarade avec lui, mais elle est partie retrouver ses amies et il est là, seul au milieu des livres, tentant de combler comme il le peut ses lacunes. Il préférerait bien sûr être en cours de Vol ou avec les Créatures Magiques, mais il ne peut pas négliger le reste. Il sait bien qu'il n'est pas le plus brillant des élèves, mais il refuse de ne pas faire d'effort. Cette école, c'est une chance. Il ne peut pas la laisser passer.

L'annonce de la mort de Dumbledore lui coupe la respiration et c'est la main de son ami qui l'empêche de tomber, la vision troublée. Par le choc, par les larmes. Il se met à pleurer sans vraiment le réaliser. Il perd toute notion du temps, semble subitement apathique. Et tout s'enchaîne comme dans une blague de mauvais goût. Avec l'annonce de la commission d'enregistrement des nés moldus, les Lowe abandonnent le domicile familial et quittent le pays, laissant tout derrière eux à l'exception de deux valises chacun et de sa baguette à lui. Il ne sait même pas pourquoi il l'emporte avec lui, puisqu'elle semble complètement ingérable depuis quelques temps. Mais il la garde tout contre lui, en permanence. Chaque heure, chaque minute, chaque seconde, ils vivent un enfer, dans la peur que les Rafleurs les trouvent. Il sent la panique nouer ses tripes à longueur de journée et le moindre bruit le fait sursauter. Les jours, les semaines passent et l'envie de briser sa baguette commence à le gagner. Si seulement il n'était pas sorcier. Si seulement il n'avait jamais fait partie de ce monde. Alors ils ne risqueraient rien. Ils n'auraient pas à se terrer comme des rats, effrayés à longueur de journée à l'idée que la Mort vienne les chercher. Bon sang, si seulement il était moldu.

La Grande Bataille est déjà loin derrière eux. Voilà des mois que la nouvelle a monopolisé les journaux des différents pays et pourtant les Lowe sont longtemps restés loin du Royaume-Uni. Comme si c'était un piège, comme si à l'instant où ils poseraient un pied sur l'île, tout serait fini. Il faut une rumeur selon laquelle Pourdlard va rouvrir pour qu'ils osent enfin retourner à Inverness, déménageant dans une maison à l'opposé de la ville par rapport à leur ancienne demeure. Lentement, ils retrouvent leurs habitudes, ne perdant pas celles qu'ils ont adoptées pendant plus d'un an. Leur esprit n'est jamais réellement tranquille, leur corps jamais complètement détendu. Et tout ça le rend malade.

Il ne réalise pas. Il ne réalise pas qu'on vient de lui offrir ses ASPIC, qu'on lui propose de continuer dans la nouvelle formation de Poudlard. Il ne réalise pas que lui, né-moldu, chassé, pourchassé pendant un an, a la possibilité de réintégrer l'école. Oh, il réalise qu'il n'est pas certain d'en avoir envie. Qu'il pourrait prétendre être comme tout son entourage. Non sorcier. Il réalise que rien, absolument rien, ne le force à continuer. Mais il réalise aussi que ses parents voudraient qu'il en profite, malgré tout. Ils ont vécu un enfer, et ils souhaitent quand même qu'il continue sur cette voie... Alors il accepte, décidant de se tourner vers la zoomagie. La formation semble plus pratique que théorique et il se dit qu'il a peut-être une chance là-dedans, malgré ses faiblesses. Quand il est seul ce soir-là, il se tourne et retourne toute la nuit, incertain. Peut-être bien qu'il fait une erreur, qu'il aurait dû s'arrêter là. Et cette incertitude reste comme ancrée dans sa peau chaque jour qui suit cette décision.

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.

N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres sorcier de mumblemumps. Tu trouveras tout ça dans le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables ! Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
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Cordialement,
Le Choixpeau Magique