oilà des semaines qu'il la surveillait dans l'ombre... Il ne passait pas tout son temps à l'épier mais, il ne pouvait pas s'en empêcher lorsqu'il savait qu'elle ne se trouvait pas loin... Adélaïde... Celle qui semblait passer finalement, pas mal de temps avec celui qu'il détestait le plus... Etrangement Atos avait le don de se retrouver proche de celles que Dimka pourrait qualifier d'amies... Un terme assez nouveau pour lui parce qu'habituellement ce n'était pas ce genre de lien qu'il entretenait avec les filles... Mais Poudlard avait l'air de changer bien des choses... Cependant Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'en plus d'être ami avec lui, fallait qu'elle le soit aussi avec l’anglais ? Ne pouvait-elles pas se contenter soit de l'un ou soit de l’autre ? Le slave était certain que celui qu'il considérait comme son ennemi devait à chaque fois se délecter de la situation... Dimka en avait assez et trouvait qu'à présent, c'était à son tour de jouer... Il avait alors remarqué que la petite poufsouffle avait eu l'air de gagné l'intérêt de Leiden. Pourquoi ? Encore une fois, il n'en savait rien mais, il s'en fichait, il tenait enfin sa vengeance !
Oh il ne comptait pas faire de mal à Adélaïde bien au contraire, son but était de l'approcher, de gagner sa confiance afin de se rapprocher d'elle, être assez proche pour rendre fou l'anglais... Il s'était alors mis à épier la jeune fille afin de connaître ses habitudes, essayer d'en savoir plus sur elle, de connaître ses goûts, au moins un minimum, savoir s'il pouvait trouver un terrain d'entente sur lequel il pourrait engager la situation. Evidemment, Dimka avait très vite compris qu'ils avaient un point commun, l'art, et même plus précisément la musique, même si Dimka ne voulait plus toucher un seul violon de sa vie, cela n'empêchait pas qu'il maitrisait parfaitement son sujet. La jolie Poufsouffle était enfin seule, Dimka savait qu'il la trouverait ici à cette-heure-là, pas mal d'élève s'y rendait pourtant le slave y mettait rarement les pieds ... A qui aurait-il pu écrire ? Ses parents se trouvaient tous les deux à Azkaban ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour recevoir du courrier et de toute façon qu'aurait-il eu à leur dire ? Pour Dimka c'était plutôt un soulagement de ne pas avoir à leur donner de nouvelle. S'approchant de la jeune femme qu'il surveillait, une bourrasque de vent s'engouffrait de la volière venant faire s'envoler les feuilles dont elle semblait avoir besoin. C'était maintenant ou jamais, sortant son plus beau sourire Dimka accélérait le pas afin de venir en aide à la jeune femme. Une fois les papiers ramassés, il se relevait et les lui tendait.
"Adélaïde c'est ça ?" Demandait-il même s'il savait très bien son prénom, il s'installait en face d'elle sans vraiment demander la permission après tout s'il dérangeait elle saurait le lui dire n'est-ce pas ? A la place il reprenait la parole afin de faire connaissance. "Tu es l'une des pianistes qui jouait l'autre fois pendant la représentation dans la grande salle n'est-ce pas ?" Demandait-il tout en sachant encore une fois que la réponse serait positive, cependant il ne pouvait pas lui dire qu'il savait déjà tout ça, il n'était pas certains qu'elle serait ravie de savoir qu'il s'était renseignée sur elle afin de se rapprocher de cette dernière et rendre Atos jaloux... "Cela fait longtemps que tu joues ?" Enfin une vraie question, une qui n'était prévue, une dont il ne connaissait pas la réponse et qui l’intéressait vraiment. Dimka se montrait plus sociable et plus aimable que jamais ne laissant apparaître uniquement son côté gentleman, dans un premier temps son but n'était pas forcément de la séduire, simplement de devenir son ami, d'avoir sa confiance et de pouvoir se montrer proche d'elle afin d'obtenir cette petite vengeance dont il rêvait temps... Alors au passage pourquoi ne pas essayer de réellement s'intéresser à la jeune femme ?
AVENGEDINCHAINS
Colombe A. Devereaux
Consumed by the shadows
Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
ela faisait maintenant presque trois mois qu'elle était arrivée à Poudlard, qu'elle avait quitté sa prison pour voler de ses propres ailes et jouir d'une liberté qui lui avait été si longtemps interdite. Colombe avait encore du mal à s'habituer à toute cette agitation, aux cours, aux éléments magiques qu'elle découvrait de toute pièce, un univers dont elle avait été éloignée pendant de longues années. La cracmole n'aurait jamais pensé sortir de sa chambre en France, celle où ses parents la tenaient prisonnière, comme une princesse coincée dans sa tour. Jusqu'à maintenant, ils la considéraient comme morte, elle avait même eu le droit à un véritable faux enterrement, auquel beaucoup avait cru. Elle avait passé de longues années à simplement avoir pour amis les quelques servants mis dans la confidence, la musique, les livres et les oiseaux qui venaient se poser à sa fenêtre. Mais en quelques mois, tout avait changé. Il y avait eu la Grande Bataille, et Adélaïde, sa cousine, était revenue blessée de cette guerre contre le plus grand Mage Noir que le monde magique ait connu. L'état de sa cousine s'aggravait, et sans qu'elle ne puisse dire son opinion, Colombe se retrouva à Poudlard, prenant la place d'Adélaïde pour garder l'honneur de sa famille. Désormais, deux missions l'attendaient, répondre et effectuer les tests que les médicomages avaient besoin de faire sur elle, dans les laboratoires dans les cachots, prendre la place d'Adélaïde, et secrètement, trouver l'origine du mal de sa cousine pour le compte de ses parents. Tout cela était beaucoup trop lourd à porter pour la jolie blonde qui s'extasiait pour un simple envol de papillons.
Les premières semaines avaient été à la fois catastrophiques et incroyables pour la jeune Poufsouffle. Elle était pleine de ressource, de joie, d'excentricité, et d'un autre côté, elle avait peur de beaucoup de choses. Il lui avait fallut du temps pour comprendre que le repas arrivait tout seul dans la Très Grande Salle et que les plats se remplissaient au fur et à mesure qu'ils se vidaient. Elle en avait fait une intoxication le premier soir, ayant trop mangé, de peur qu'il y ait trop de restes. La petite française s'habituait peu à peu à la magie de Poudlard, aux sorciers et sorcières, et surtout, aux douleurs causés par les tests. La première fois, il lui avait fallu trois jours pour se rétablir. Les murs froids du laboratoire lui faisaient peur, mais ils étaient petit à petit devenus sa deuxième maison. Colombe apprenait à être une véritable sorcière, et surtout à vivre. Elle qui n'a jamais connu l'amour, elle a rencontré Lionel, le petit-ami d'Adélaïde, et elle a commencé à vivre un conte de fée avec lui. Évidemment, elle ne pouvait pas éprouver de sentiments pour le français, le lion qui appartenait à sa cousine, mais il était si charmant, que parfois, elle croyait qu'il s'adressait réellement à elle quand il lui déclarait son cœur. Mais Lionel appartenait à Adélaïde, et Colombe n'avait pas le droit de rêver à son sujet. L'amour ne lui était pas autorisé. Pourtant, elle avait rencontré un autre garçon, un Serpentard, qui l'avait troublé. Il était si charmant, si gentil, si mystérieux... C'était son petit secret, celui-là, elle n'irait pas le raconter à ses parents.
En effet, chaque fin de semaine, Colombe se devait d'écrire un rapport à ses parents concernant sa semaine, ses cours, ses tests, ses fréquentations et ses recherches. Elle n'écrivait jamais ses lettres avant de les envoyer, de peur que quelqu'un ne tombe dessus, elle se contentait d'emmener ses parchemins et plumes avec elle jusqu'à la volière. Elle aimait se rendre dans cette tour, même si l'odeur n'était pas terrible, et qu'il était presque impossible d'y être au calme, la tour lui rappelait un peu sa prison en France. Cette fois-ci, Colombe tenait à raconter comment se déroulait les vacances de noël à Poudlard. Même si ses parents se fichaient pas mal d'avoir de ses nouvelles, et qu'ils s'intéressaient simplement au bon déroulement de la mission de Colombe, celle-ci croyait encore à leur bonté. Elle était naïve la petite française. Soudain, alors qu'elle était en train de plier ses feuilles pour les glisser dans une enveloppe, il y eut une bourrasque de vent. Un charmant jeune homme apparut alors, était-il là depuis longtemps ? Colombe essaya de sauter en l'air pour récupérer ses feuilles qui s'envolaient, mais le garçon fut plus adroit et il les lui tendit d'un geste gracieux. « Adélaïde c'est ça ? » Celle-ci hocha la tête. Comment connaissait-il son prénom ? Elle l'ignorait, surtout qu'il avait un accent slave qui ne disait rien à Colombe. La jeune française n'avait pas beaucoup d'amis de Durmstrang, peut-être parce qu'elle avait entendu que ce n'étaient que des brutes. Cependant, Adélaïde était connue de beaucoup de sorciers, populaire, un exemple pour les gens de son âge, Colombe avait du faire face à son petit fan club à son arrivée à Poudlard. « Tu es l'une des pianistes qui jouait l'autre fois pendant la représentation dans la grande salle n'est-ce pas ? » Colombe se détendit aussitôt, et hocha la tête une nouvelle fois, en souriant cette fois. Elle entreprit de ranger sa lettre, pour la donner à son hbou plus tard. Ce jeune garçon l'intriguait, où était-ce lui qui était intrigué par elle ? En quelques mois, Colombe avait compris qu'on ne venait que rarement discuté sans raison. « Cela fait longtemps que tu joues ? » Pour tout avouer, Colombe ne s'était pas attendue à cette question. Du plus loin qu'elle se souvienne, la musique a toujours fait partie de sa vie. Une fois qu'elle fut morte aux yeux de sa famille, ses parents ont toutefois autorisés qu'un piano soit installé dans sa chambre. Ils avaient honte de leur fille, mais il faudrait qu'elle soit éduquée dans les formes tout de même. « Depuis que je suis toute petite... » répondit-elle avec un peu de nostalgie. Après quelques secondes, elle se rendit compte qu'elle rêvassait et que c'était impoli, alors elle se mit à rougir et s'excusa brièvement. « Mais... qui es-tu ? » demanda-t-elle doucement. Pour ne pas rester immobile, Colombe alla se poster près d'un des perchoirs où se trouvait une magnifique chouette blanche. Elle tendit son bras pour que l'oiseau s'y pose, elle avait quelques graines dans la main, et l'oiseau se laissa caresser, tout en picorant les friandises que lui présentait la française. Elle a toujours su s'y prendre avec les animaux. « Elle est magnifique n'est-ce pas ? » souffla-t-elle plus à elle-même qu'à l'autre personne qui se trouvait dans la volière.
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Dimka Dimitrov
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Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
l fallait croire que Dimka s'y était pris de la bonne manière puisqu'elle acceptait apparemment de lui répondre et de faire connaissance avec lui... Ce qui n'était pas si rare que cela, les filles qui lui résistait, Dimka pouvait presque les compter sur les doigts de la main... Cependant celle-ci il ne voulait pas forcément la mettre dans son lit, son but premier était de rendre fou son ennemi, le reste ne serait que du bonus. Il avait posé cette question qui lui permettait de rentrer dans le vif du sujet, de leur trouver de près ou de loin un point commun et où la réponse l'intéressait un minimum pour ne pas être obligée de feindre qu'il était intéressé. Le sourire de Dimka s'élargissait devant sa réponse, cela ne l'étonnait pas tellement... Il se rappelait l'avoir écouté et avoir réellement apprécier ce qu'elle avait joué. Dimka ne voulait plus toucher un seul violon de sa vie mais, il n'en restait pas moins un musicien, c'était quelque chose qui était en lui, gravé à jamais et sa manière de jouer l'avait touché... Et tandis qu'il commençait à se perdre dans ses pensées, la jeune femme le ramenait dans la réalité, lui rappelant en même temps qu'il manquait à tous ses devoirs... Dimka pris son air alors le plus charmeur remplie d'espièglerie...
"Dimka Dimitrov." Se présentait-il, maintenant c'était le moment où elle partait en courant ou non, si elle connaissait la réputation de leur famille, si Andreï l'avait déjà approché ou peut-être son frère ? Dimka la suivait du regard sans comprendre où est-ce qu'elle allait, finalement elle arriva près d'une grand chouette toute blanche... Dimka pouvait alors remarquer qu'elle semblait avoir un lien avec les animaux, peut-être aurait-elle pu aller en Zoomagie ? Mais comme le jeune homme s'était renseigné sur elle, il savait qu'il n'en était rien... Il ne savait pas quoi répondre à sa question, prit de court, il regardait l'animal qui, comme si elle pouvait comprendre ce que la poufsouffle avait dit, attendait le verdict du jeune garçon... Magnifique ? Pour le peu qu'il en savait, c’était une chouette, elles étaient toutes belles non ? Peut-être d'autre plus que certaines, m'enfin ce n'était pas vraiment le genre de question que le slave se posait en voyant un animal... Il préférait reluquer les filles... Son regard se posait alors sur Adélaïde, la détaillant un instant de haut en bas, la sondant tandis qu'un petit sourire en coin apparaissait aux coins des lèvres...
"Effectivement..." Disait-il en marquant une pause avant de reprendre... "Elle est plutôt jolie..." Son regard revenait sur la chouette feignant le fait qu'il ne parlait uniquement de cette dernière alors qu'il n'en était rien... Mais Dimka ne se voyait dire à une chouette qu'elle était magnifique, les animaux ce n'était pas spécialement son truc... Non son truc à lui, c'était plus la jeune fille qui tenait l'animal en question... Véritable charmeur, il aimait les faire toutes craquées et trouvait cela bien plus passionnant... Se levant à son tour il se dirigeait vers elle, lui piquait quelques friandises et les mettaient dans sa main, les tendant à l'oiseau qui se tenait droite, fière... Sauf qu'elle ne toucha pas à ce qu'il avait dans la main et se contentait seulement de le pincer... Juste légèrement puisque le slave avait retiré sa main au bon moment... "Comme tu peux le voir, je n'ai pas vraiment un bon feeling avec les animaux..." Disait-il en jouant une mine désolée, avant de se mettre à rire doucement, légèrement. "Je m'entends un peu mieux avec les gens..." Disait-il en continuant de rire, son ton était taquin, il n'y avait rien de calculé il tentait seulement de la faire rire et de lui donner le sourire.
"Tu écrivais à ta famille ?" Finissait-il par lui demander, désignant alors l'enveloppe dans laquelle elle avait rangé ses papiers... Tentant une nouvelle fois de faire connaissance avec elle, d'en apprendre plus pour elle afin de s'en rapprocher assez rapidement. Dimka s'éloignait de l'oiseau, il sentait bien qu'il n'était pas vraiment le bienvenu auprès de l'animal et qu'il allait finir par avoir des ennuis s'il restait là, il retournait alors s'asseoir sur l'une des bordures de la volière puis regardait Adélaïde attendant une réponse. Il n'était qu'aisance et bienveillance, voulant lui montrer qu'elle ne risquait rien avec lui, qu'il n'était là que pour faire connaissance ce qui dans un sens était tout simplement la vérité, il oubliait seulement de nommé Atos et le fait que cette relation avec elle pouvait l'amener à sa vengeance tant désirée...
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Colombe A. Devereaux
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Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
ans sa bulle invisible, Colombe n'avait pas grand monde à qui parler. La servante de la famille, l'elfe de maison qui s'occupait de lui apporter à manger, et seulement quelques fois son père. Même sa mère avait renoncé à venir la voir, à discuter avec elle, à la considérer comme sa fille. Elle était une abomination, et elle ne méritait pas l'attention des Devereaux. On le lui avait dit, qu'ils auraient préférés qu'elle soit vraiment morte. Mais tout avait changé le jour où Adélaïde était tombée malade. Tout avait changé, parce que ce jour là, Colombe avait vu une lueur dans les yeux de son père, une lueur qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps, l'espoir. Et cette faible lueur avait suffit pour que la jolie blonde espère elle aussi retrouver une place dans sa famille. C'était pour cela qu'elle appréciait venir écrire les lettres, même si elle savait que ce n'était pas le rendez-vous tant attendu de ses parents. Elle s'imaginait être une fille normale, aimée de ses parents, et ça lui suffisait. « Dimka Dimitrov. » Perdue dans ses pensées, elle en avait presque oublié la présence du slave. Quand elle l'entendit se présenter, elle se figea, elle avait déjà entendu parler des Dimitrov, mais elle ignorait si c'était en bien ou en mal, elle n'arrivait plus à se souvenir. Elle préféra ne pas s'attarder sur ce détail, et elle continua de nourrir l'animal. Puis, Dimka s'approcha un peu plus près. « Elle est plutôt jolie... » Pendant une seconde, Colombe eut l'impression que la température avait augmentée dans la volière. Elle mit cela sur le compte du slave, ceux-ci avaient la faculté de réchauffer ou refroidir les pièces où ils entraient, c'était très étrange. Enfin, c'était ce qu'elle pensait, en vérité, ils n'avaient pas le pouvoir de contrôler la météo. Il passa devant elle, pour nourrir lui aussi la chouette. Il piqua quelques friandises, mais ses mouvements étaient trop brusques, trop rapides, et la chouette n'apprécia pas ce nouveau venu. Il retira sa main alors qu'elle allait le pincer, puis s'éloigna. « Comme tu peux le voir, je n'ai pas vraiment un bon feeling avec les animaux... Je m'entends un peu mieux avec les gens... » Colombe se mit à rire. Elle, c'était le contraire. Elle arrivait à mieux communiquer avec les animaux qu'avec les gens. Elle pouvait réussir à apprivoiser n'importe quel animal, même si certains lui faisaient peur. « Tu écrivais à ta famille ? » Colombe acquiesça mais elle refusa d'en dire plus. Comment pourrait-elle parler de sa famille, alors qu'elle était sensée être morte ? Comment pourrait-elle parler de ses origines, alors qu'elle avait pris la place de sa cousine dans l'école ? Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était répondre gentiment quand on lui posait une question. Ça, c'était dans ses cordes.
La cracmolle s'arrêta de nourrir l'oiseau qui était déjà bien repu, lui attacha sa lettre aux griffes, puis le laissa s'envoler. Elle reporta son attention sur l'étranger. Il était beau, réellement. Il avait des yeux intenses, un regard malin, et les traits de son visage étaient marqués. Et comme tous les slaves, il avait une musculature fine et élancée, il avait du en faire craquer plus d'une. « Et toi ? Tu n'as pas une lettre à envoyer à ta famille ? J'imagine que tu n'es pas venu ici pour compter les hiboux ! » Il n'avait aucune enveloppe dans la main, aucun parchemin, c'était comme si il n'avait pas prévu d'écrire. Alors pourquoi se trouvait-il au milieu de la volière, si il n'avait pas de courrier à envoyer ? Il n'avait pas l'air d'apprécier les oiseaux, donc ce n'était sûrement pas pour profiter de leur compagnie. Colombe pencha la tête, amusée.
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Dimka Dimitrov
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Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
orsqu'il avait vu la jeune femme se raidir lorsqu'il donna son nom, Dimka s'attendait alors à n'importe quelle réaction, finalement peut-être allait-elle s'enfuir en courant ? Il avait pourtant cru qu'elle ne serait pas du genre à juger sans savoir, cependant non, rien ne se passait, les secondes défilaient et elle était toujours présente, occupée à nourrir cet animal avec lequel le slave n'avait pas vraiment un bon feeling ce qu'il ne tardait pas à lui prouver lui arrachant alors un rire, Dimka savait alors à ce moment même que la machine était en marche. Faire rire, lui sourire, lui parler, Dimka savait plaire, savait séduire au besoin, il savait comment être pour paraître tel un gentleman qu'il n'était pas du tout au fond... Il décidait alors de s'intéresser un peu à elle, quitte à vouloir être son ami, il tentait de réellement apprendre des choses sur elle, dans un sens il se renseignait et dans l'autre... Et bien c'était quelque chose qui l'intéressait vraiment. Sauf qu'elle se contentait alors de hocher la tête...
Dimka comprenait alors que ce n'était pas un sujet qu'elle souhaitait aborder, pas avec lui en tout cas, secret ? Source de peine ? Les questions lui brûlaient les lèvres mais, il n'en posait aucune, il lui fallait d'abord gagner sa confiance, il était évident qu'elle n'allait pas se confier du jour au lendemain, même lui ne se confiait à personne en dehors de son cousin... Il suivait les gestes de la jolie blonde qui accrochait la lettre à l'oiseau et le fit alors s'envoler avant que finalement elle en retourne son attention sur lui, un sourire étirait les lèvres du slave, il avait déjà vue ces nombreux regards, il savait très bien ce qu'elle était en train de faire il allait presque lui demander si la vue lui plaisait mais, elle prit la parole avant lui, lui coupant l'herbe sous le pied. Il était vrai qu'il n'avait pas de lettre, il s'était précipité et en avait oublié de se fabriquer un alibi... De plus il venait de lui dévoiler son amour pour les animaux, il ne pouvait donc plus jouer cette carte là... Il en sortait alors une nouvelle de sous sa manche, l'honnêter, elle payait toujours et lui ferait alors peut-être moins poser de question ? Il regardait la jeune femme, se frottant l'arrière du crâne comme s'il était désolé d'avoir été pris sur le fait alors qu'il n'en était rien.
"En fait je... Ça faisait un moment que je voulais t'adresser la parole... Je t'ai vue toute seule alors je... Je me suis lancé." Finissait-il par dire donnant l'impression qu'il cherchait ses mots alors que ce n'était pas le cas. Il n'était pas le plus doué pour calculer ses coups, Andreï le battait à plate couture mais, bon il avait été à la bonne école. "La volière n'est qu'une coïncidence." Expliquait-il finalement ce qui était totalement vrai, elle aurait été ailleurs, cela aurait été la même chose du moment qu'elle était seule, il espérait tout de même que ces aveux ne lui feraient pas peur, encore une fois si elle connaissait sa réputation elle pourrait avoir peur de rester seule avec lui, cependant il n'avait jamais forcé qui que ce soit. Il lui rendait son sourire amusé. "Est-ce que… Tu veux qu'on aille ailleurs ?" Demandait-il soudain en lui montrant la direction de la porte de la volière après tout elle avait envoyé la lettre et cet endroit n'était peut-être pas le plus propice à la discussion... A l'extérieur le soleil était timide mais, il venait tout de même vous réchauffer la peau, ce qui changeait au slave car dans sa belle Russie la chaleur n'arrive que bien plus tard... Attentif, il attendait de savoir ce qu'elle voudrait, sans doute lui poserait-elle des questions sur le pourquoi il avait voulu lui parler et Dimka préparait déjà ses réponses... Il cherchait aussi puisque les questions sur sa famille semblaient la bloquer, un autre sujet sur lequel la questionner... Il voulait apprendre à la connaître, obtenir sa confiance, s'approcher d'elle pour atteindre Atos, pour le rendre fou et se délecter de ce qu'il verra dans ses yeux, la vengeance est un doux plat qui se mange glacé...
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Colombe A. Devereaux
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Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
e jeune slave ne sembla pas vouloir lui répondre tout de suite. Lui aussi ne voulait peut-être pas parler de sa famille, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Colombe commençait tout juste à s’habituer à la socialisation, à rencontrer de nouvelles personnes, et elle n’avait pas encore acquis les règles de base. Même si dans le laboratoire, on lui avait dit dernièrement qu’il ne fallait pas poser trop de questions, la jeune femme n’appliquait pas encore cette règle avec rigueur. Elle en avait tellement des questions. Elle avait envie de tout savoir sur le monde magique, elle était tellement heureuse de pouvoir suivre quelques cours. Malgré sa maladresse, ceux de botanique étaient ses préférés, ainsi que ceux concernant les créatures magiques. Malheureusement, avec les tests qu’elle subissait, et la fatigue, elle ne pouvait pas tellement étudier. Sa mission était de faire bonne figure, pas de devenir une encyclopédie magique, et ça elle l’avait bien compris. Elle regarda le jeune sorcier se gratter la tête, il avait un peu l’air idiot tout un coup, et elle souriait, amusée. Puis, finalement, il lui répondit : « En fait je... Ça faisait un moment que je voulais t'adresser la parole... Je t'ai vue toute seule alors je... Je me suis lancé. » Colombe écarquilla les yeux, elle n’y croyait pas. Ce garçon se moquait-il d’elle ? Colombe n’était pas la fille que l’on remarquait dans les couloirs, bien qu’elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à Adélaïde, elle n’était pas encore assez à l’aise pour imiter sa cousine et déambuler dans le parc du château comme une princesse avec sa cour. Pour l’instant, elle découvrait le monde, et elle le découvrait discrètement. Elle ne comprenait donc pas comment ce jeune slave pouvait l’avoir repéré. Après tout il avait l’embarras du choix pour adresser la parole aux filles, il y en avait de très jolies chez les russes. « La volière n’est qu’une coincidence. » Colombe ne releva pas, elle ne s’était pas du tout mise en tête qu’il pouvait être un danger. La française n’avait pas encore eu l’habitude de se méfier des gens, elle était douce et naïve, et pour elle, il était impensable qu’on puisse lui vouloir du mal. « Est-ce que… Tu veux qu'on aille ailleurs ? » Colombe souriait toujours, et sans réfléchir, elle commença à suivre la direction que lui montrait le Serdaigle. L’ingénue ne s’imaginait pas qu’il pourrait avoir de mauvaises intentions, qu’il pourrait ressembler à son cousin dont les rumeurs courraient dans le château.
Puis, en descendant les escaliers, elle s’arrêta net dans ses retranchements, curieuse de savoir ce que lui voulait Dimka. « Mais… que me veux-tu ? » demanda-t-elle en penchant un peu la tête sur le côté. Elle se rendit compte alors que ce n’était peut-être pas correct de se rapprocher ainsi d’un garçon et de le suivre sans savoir où aller. Elle était sensée être en couple, du moins Adélaide l’était. Avec Lionel Lemaire, un français envoyé chez Gryffondor. Ce garçon était très charmant d’ailleurs et Colombe comprenait pourquoi sa cousine avait craqué pour lui. « Je dois être honnête avec toi… Je ne peux pas te suivre, ou… plutôt tu ne peux pas me suivre. Je suis déjà avec quelqu’un et… Je ne veux pas de problème. » Dimka l’intimidait, vraiment. Elle ignorait pourquoi, mais son charme ne la laissait pas insensible. En même temps, depuis qu’elle était petite, elle ne tombait amoureuse que dans les livres, alors que pouvait-elle connaître de l’amour et de tous ses sentiments. « Si tu as quelque chose à me dire, tu peux le faire maintenant, il n’y a personne qui peut nous voir. » souffle-t-elle, sans se rendre compte qu’en s’inquiétant d’être vu, elle créé elle-même l’inquiétude.
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Dimka Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
imka avait jouer la carte de l'honnêteté tout en sachant que cela serait à double tranchant car cela pousserait forcément le jolie poufsouffle à se poser des questions... Il voyait bien sa réaction, sa surprise se lisait sur ses traits... Etait-il si difficile à croire qu'il veuille juste faire sa connaissance ? Ils étaient dans une école, se faire des amis étaient une chose assez courante tout de même... Il ne tardait pas pour reprendre la parole, il tentait de lui faire penser à autre chose, qu'elle ne se pose pas trop de question et finissait même par lui proposer d'aller ailleurs car la volière au final ne permettait pas grand-chose et il commençait à se sentir à l'étroit entouré de tous ces hiboux, chouettes etc... Il lui désignait l'extérieur et un sourire satisfait se fit alors sur ses lèvres quand il vit qu'elle en prenait la direction, peut-être que ce serait facile finalement... Il la suivait et sortait à son tour se sentant bien mieux à l'extérieur qu'à l'intérieur, il voulait commencer par lui poser une question mais, au final elle s'arrêtait net dans les escaliers, Dimka relevait un sourcil, se demandant quelle mouche lui piquait.
Finalement cela n'allait peut-être pas être si facile que cela, elle ne se laissait pas guider sans poser la moindre question ce qui aurait été plus simple... Dimka se grattait l'arrière du crâne se demandant quoi répondre lorsque finalement elle reprenait déjà la parole. Il voyait bien qu'elle réfléchissait, il pouvait presque voir les rouages de son cerveau arriver à ébullition, lorsqu'il l'entendait, il se demandait ce qu'il avait fait... Lui avait-il fait du rentre dedans ? Dimka était un véritable charmeur, pourtant il avait été correct avec elle non ? A moins que séduire soit tellement devenu une seconde nature qu'il ne s'en rendait même plus compte ? Il la laissait finir finalement, croisant ses bras sur son torse la regardant légèrement amusé... Lorsqu'elle eut fini, il lui souriait avant de lui répondre.
"Trésor, tu es adorable, tu es mignonne certes mais..." Commençait-il en cherchant ses mots, son but n'était pas de la froisser. "Cela te parait improbable qu'on puisse s'intéresser à toi sans forcément avoir d'arrières pensées ?" Demandait-il en plongeant son regard dans le sien. "J'ai eu envie de te connaître il est vrai mais, je ne suis pas obligé de t'emmener dans le creux de mon lit pour ça pas vrai ?" Demandait-il de nouveau tandis que son regard se faisait plus grand. Il ne cherchait pas à séduire la jeune femme, il voulait seulement se rapprocher d'elle, assez pour rendre fou Atos qui semblait beaucoup s'intéresser à elle... Est-ce que c'était de lui dont elle parlait en disant qu'elle était déjà avec quelqu'un ? "Tu as quelqu'un, d'accord..." Disait-il, finalement il décroisait ses bras et se rapprochait d'elle, assez près, encore plus près, il ne lui restait qu'un pas à faire et il serait collé à elle mais cela irait à l'encontre du discours qu'il lui tenait. "Te reste-t-il une place pour un ami ?" Demandait-il finalement en toute sincérité. Il attendait sa réponse, il attendait sa réaction. Il ne bougeait pas, regard s'ancrait dans celui de la française. Il était convainquant il le savait et surtout si cela ne fonctionnait pas cette fois, il reviendrait... Ce n'était pas forcément la patience qui qualifiait l'aiglons mais, il savait en faire preuve quand il en avait besoin... N'y tenant plus finalement il reprit tout de même la parole.
"Promis ces ceux-là resteront dans mes poches." Lâchait-il avec un sourire en coin qui le rendait attendrissant tandis qu'il lui montrait ses deux mains. Cherchant à la faire rire, cherchant à lui faire baisser ses barrières, à gagner sa confiance, dans le fond à Adélaïde il ne lui ferait aucun mal, elle ne risquait rien, il se servait uniquement d'elle pour atteindre sa vengeance...
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Colombe A. Devereaux
Consumed by the shadows
Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
l la regardait d’un sourire amusé, comme si Colombe avait raconté une blague. Pourtant, elle n’avait pas eu l’impression d’être drôle, elle n’avait pas voulu l’être en tout cas. Elle n’arrivait pas encore à se faire à la notion d’humeur, c’était très délicat, surtout que celui-ci était différent selon les nationalités. L’humeur anglais faisait partie des plus perturbants, mais la jeune femme essayait de ne pas trop juger les différences. Après tout, elle avait été jugée toute sa vie à cause de sa différence, elle était mal placée pour donner des leçons ou faire des commentaires. En tout cas, Dimka la regardait d’un air malin, et elle ignorait pourquoi. Peut-être avait-elle un morceau de salade coincé entre les dents ? « Trésor, tu es adorable, tu es mignonne certes mais... » Le surnom la fit frissonner. Elle ne s’était pas trompée, il avait bien l’intention de la draguer. Son cœur fit des bonds dans sa poitrine, il était charmant, attirant, mais elle ne pouvait pas laisser cours à son imagination avec lui. Il était difficile de résister à de tels garçons. Et elle avait déjà assez de soucis à se faire avec la gente masculine. Un serpentard faisait déjà battre son cœur malgré elle, hors de questions de s’ajouter des problèmes. « Cela te parait improbable qu'on puisse s'intéresser à toi sans forcément avoir d'arrières pensées ? J'ai eu envie de te connaître il est vrai mais, je ne suis pas obligé de t'emmener dans le creux de mon lit pour ça pas vrai ? » Aussitôt, Colombe se sentit stupide. Le jeune slave n’avait rien voulu d’autre qu’une simple amitié.
Pourquoi voyait-elle le mal partout quand il ne fallait pas, alors qu’elle devrait se méfier dans d’autres situations ? La jeune cracmolle se mit à rougir et devint écarlate, une nouvelle raison pour que le slave se moque. Mais il n’en fit rien. Elle attendait les rires, quand il se mit à se rapprocher un peu plus. Intimidée, elle baissa les yeux. Il la dépassait de plusieurs têtes, et diminuait la distance qu’il y avait entre eux, en descendant jusqu’à la même marche. Il la dépassait encore, mais moins, mais cela n’enleva rien à l’intimidation qu’il avait sur elle. « Tu as quelqu'un, d'accord.. Te reste-t-il une place pour un ami ? » Colombe voulait hocher la tête, mais les paroles du jeune homme n’allaient pas avec ce qu’il faisait. La façon de se rapprocher d’elle était beaucoup trop engagée. Elle ne comprenait pas. Peu à peu, la tête commençait à lui tourner à cause de cette atmosphère trop pesante. Elle avait besoin d’air, alors qu’elle se trouvait déjà à l’extérieur. « Promis ces deux-là resteront dans mes poches. » Mais une fois ne fut pas coutume, l’humeur l’acheva. Elle oublia ses inquiétudes et se mit à rire alors que Dimka lui montrait qu’il allait ranger sagement ses mains. Tous les doutes se dissipèrent et elle hocha la tête, amusée. « Evidemment, il y a toujours de la place pour des amis ! » Un nouvel ami ce n’était pas négligeable. Rassurée, Colombe reprit son rôle au sérieux, et se mit à marcher comme Adélaïde, avec grâce. Enfin, elle essaya, après tout, elle n’était pas très douée et plutôt maladroite, mais elle apprenait vite. « Tu pourras m’apprendre quelques mots de russe et moi je t’apprendrai du français ! » proposa-t-elle quand elle arriva en bas des escaliers. Ils allaient faire le chemin ensemble jusqu’au château, et Colombe oublia aussitôt la pression de ses parents. Elle avait encore tant de choses à découvrir, à commencer par les coutumes des autres pays. Et ce nouvel ami serait d’une grande aide pour ce genre de découvertes. Heureuse et épanouie, elle commença à sautiller dans l’herbe. Pour être plus légère, elle enleva ses chaussures, et les tendit à Dimka. « Cela ne te dérange pas ? Je me sens tellement mieux quand mes pieds touchent le sol ! » Ne faire qu’un avec la nature… La première chose qu’elle avait faite en sortant de sa prison, c’était d’aller sentir le sable sur ses doigts de pied. Si elle pouvait, elle marcherait sans chaussures, ce serait tellement plus pratique. Ça lui éviterait de les perdre.
AVENGEDINCHAINS
Dimka Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
e rouge sur les joues de la française, Dimka n'aurait raté ça pour rien au monde, il était vrai qu'il avait une réputation de charmeur mais, ça manipulation n'allait pas jusque-là. Il voulait se servir de la jeune fille pour rendre fou celui qu'il détestait le plus au monde, il ne voulait pas jouer aux dépends d'Adélaïde. Evidemment elle était jolie, il aurait sans doute été facile de la faire succomber et de la mettre dans son lit... Cependant Dimka était peut-être encore plus sournois que cela, il voulait être plus important qu'un coup d'un soir pour elle, il voulait faire partie de sa vie, qu'elle soit proche de lui, qu'elle n'hésite pas à se confier à lui... Il en était certains cela rendrait sûrement fou Leiden, sûrement bien plus que de la mettre dans son lit, quoique si une fois qu'il aurait obtenu sa vengeance il pouvait lui planter un dernier petit couteau dans le dos, Dimka ne dirait peut-être pas non... Mais il n'en était pas encore là et pour le moment c'était la confiance de la petite blonde devant lui qu'il désirait par-dessus tout. Il faisait alors de son mieux pour la convaincre qu'il ne désirait rien de plus que son amitié, même si son côté séducteur ne pouvait pas s'arrêter de jouer, au final savait-il seulement ce qu'était l'amitié ? C'était un joli défi qu'il s'était mis là, lui qui ne savait que se glisser entre les cuisses des filles... Voilà qu'il voulait être ami avec l'une d'elle, y parviendrait-il seulement ? Lorsqu'elle se mit à rire, Dimka affichait alors un sourire sur son visage se disant qu'au moins il avait réussi à la convaincre. Tandis qu'ils reprenaient leur route la requête de la jeune fille faisait hausser les sourcils du slave...
"Tu veux savoir quoi ? Des gros mots ? Ou alors des mots cochons ?" Disait-il avant de lui glisser un clin d’œil, la taquinant ouvertement puis lorsqu'ils arrivèrent en bas des marches, une chouette prenait alors son envole et Dimka tendait la main vers elle. "филин" Prononçait-il afin de lui apprendre son premier mot en russe, il ne l'avait pas choisi au hasard puisqu'ils s'étaient parlé pour la première fois dans la volière, cet animal resterait alors un symbole du début de leur amitié... "En français ?" Demandait-il à son tour pour lui montrer qu'il n'avait fait que plaisanter et ne comptait pas réellement lui apprendre et vouloir apprendre des mots pas vraiment catholique. Et puis finalement ils arrivaient enfin dehors, l'air venait doucement faire virevolter les cheveux de la poufsouffle tandis qu'ils avançaient sans vraiment savoir leur destination... Dimka réfléchissait un instant mais s'arrêtait au moment où il voyait sa nouvelle amie sauter dans l'herbe, il haussait un sourcil en la voyant faire ne comprenant pas vraiment ce qui lui arrivait et alors qu'elle enleva ses chaussures il fût perplexe, le pire se fût quand elle lui tandis, il est alors rester stoïque, droit comme un i sans comprendre ce qu'elle désirait... Et puis finalement elle le lui demandait à voix haute. Quoi ? Vraiment ? Elle voulait qu'il lui tienne ses chaussures ? Non d'un petit russe personne ne lui avait encore faite celle-là ! Dimka Dimitrov ? Tenir les chaussures d'une femme ? Vraiment ? Avait-il la tête d'un larbin ? Son regard plongeait dans celui de la française, il n'y voyait qu'innocence et bienveillance et finalement, se donnant l'air d'un parfait crétin, il prit ses chaussures dans ses mains, priant pour qu'aucun de ses camarades Slave de passe par ici, sa réputation en prendrait sûrement un sacré coup. Il la regardait alors marcher sans ses chaussures foulant la terre et l'herbe de ses pieds nus...
"Qu'est-ce que ça fait ?" Ne put-il s'empêcher de lui demander sans comprendre ce qu'elle pouvait ressentir, se demandant quel plaisir elle retirait du simple fait de marcher nu dans l'herbe ? Non là il ne comprenait vraiment pas mais, il était réellement curieux de savoir, de comprendre il ne jouait pas, d'ailleurs son visage qui d'habitude ne laissait que paraitre une impassibilité à toute épreuve devait cette fois-ci refléter son étonnement et son incompréhension... Si on pouvait au moins reconnaître une chose à la jeune fille c'est qu'elle avait eu le don de le surprendre...
AVENGEDINCHAINS
Colombe A. Devereaux
Consumed by the shadows
Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
La tête de Dimka lui donna envie de rire. La française se rendit compte que demander à ce pauvre garçon de porter ses chaussures n’était peut-être pas une bonne idée. Il ne ressemblait plus à cet homme charmeur et taquin qui venait de lui apprendre un joli mot en slave, d’ailleurs elle serait incapable de le prononcer à nouveau. Mais elle avait compris qu'il s'agissait de l'animal de la volière. Elle avait alors articulé le bon mot en français, pour décrire le même animal. C'était agréable d'échanger ainsi, cela montrait à Colombe qu'elle avait tant à découvrir sur les cultures étrangères, sur le monde. Non, il n’avait plus rien de cet homme-là. Au contraire, il paraissait maladroit, presque inquiet. Il s’était figé et il regardait ses chaussures comme si celles-ci venaient d’un autre monde. Colombe se retient de rire, mais elle le regarde toujours avec bonne humeur. Elle craint qu’il ne la rejette, mais finalement, il prend ses chaussures et les porte bras tendus. Il est perplexe. Mais Colombe est déjà repartie, sautillant dans l’herbe fraîche, sentant à ses pieds la verdure et la nature. Quelque chose d’indéfinissable pour elle. Elle est restée si longtemps enfermer dans sa cave, que sentir ses pieds toucher autre chose que la dalle relève du miracle pour elle, encore aujourd’hui, alors qu’elle est libre. « Qu'est-ce que ça fait ? » Colombe se retourne mais ne s’arrête pas, elle continue de marcher, de glisser sur l’herbe, en reculant. Elle se teste la petite, elle sait à quel point elle est maladroite, mais aujourd’hui, elle se sent pousser des ailes. « C’est comme si je volais. Comme si je sentais tous les éléments en moi. Comme si je pouvais faire tout ce que je souhaitais… Comme si… » La jeune blonde ne termine pas sa phrase, elle trébuche et tombe en arrière. Elle explose de rire, attendant que Dimka la rejoigne. Quand il arrive à son niveau, elle lui lance « Tu devrais essayer. » Mais elle sait que le jeune homme n’a pas besoin de cela pour savoir voler, pour se sentir libre. Lui, il a la magie. Et c’est encore plus précieux que n’importe quelle paire de chaussure.
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