*.*. Alice Thears Presa .*.* Petite américaine (avec de minuscules ailes >.<)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit des Etats-Unis d’Amérique pour entamer sa première année au collège. Elle est née à Salem - Massachusetts (officiellement) en ce beau jour qu'était le dix-neuf novembre 1988 en tant que née sang pur (officiellement) ; à présent elle vit à Londres. Elle est plutôt sympathique, gourmande, sociable, très cultivée pour son âge, habile à l’oral et a un humour très… personnel mais est aussi trop franche et trop curieuse, parfois pessimiste et lunatique avec une forte tendance à monter des scénarios improbables et à faire une montagne d’une petite chose, sans oublier un côté sombre refoulé devant les autres. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être inexistant vu que c’est sa première année mais quelques précepteurs ont su la pousser vers les chemins de la connaissance avec plus ou moins de réussite, elle montre tout de même une certaine inclination pour les lettres et surtout pour la poésie qu’elle apprend souvent par cœur. Cette année, elle s'est procurée une baguette faite en bois de cyprès, mesurant vingt quatre centimètres et contenant un crin de licorne (It’s so fluuuuffy). Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus – peut-être est-elle trop jeune ou trop mauvaise sorcière ? La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : cela semblerait être une image d’elle-même, le dos nu, sans ailes rachitiques. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. (une glace sans chantilly *out*) une guêpe géante (en plus d’être inutiles, ces bêtes sont affreuses !), dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Bon déjà, apparemment, si j’ai bien tout compris (jsuis pas bête hein, mais bon je suis à la fois sur le point d’intégrer Poudlard pour la première fois, et en plus je suis étrangère alors bon), ça fait déjà un an et ils ont tous au moins quinze ans, mais bon, dans un sens, c’est cool parce que je ne serai pas la seule à venir d’ailleurs, et en plus j’ai une longueur d’avance sur eux : moi je parle anglais ! Et puis bon je suis curieuse de voir le choc des cultures avec ceux qui viennent de Durmstrang et les français. Vu que déjà les anglais sont pas mal différents des américains, j’imagine même pas la rudesse russe face au flegme britannique. (Comment ça ce sont des clichés tout ça ?! On m’aurait donc mentie ? oO)

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Sans mentir, je devais être en train de lire Vie et Destin de Vassili Grossman dans le texte. Non mais franchement ! J’avais même pas dix ans alors autant dire que je devais être absorbée par un jeu tout à fait prenant ou par un des nombreux cours qui ont parsemé mon éducation d’enfant de riche. Par contre, je n’ai pas tardé à en entendre parler à la maison. Même si mon père ne travaillait plus au journal à ce moment-là, ses nouvelles fonctions au gouvernement et le bruit seul d’un tel évènement avait déferlé même outre-Atlantique. Autant dire que chacun suivait le destin du survivant à Salem, car on flippait pas mal de voir le monde magique entier commandé par Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Et même si j’étais et je suis encore une gamine, j’ai une trop grande tendance à me mêler de tout, et même de ce qui ne me regarde pas.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Bah évidement ! Comme tout bon sorcier, non ? Non ? Bon d’accord, au fond je me demande un peu ce que ça ferait sur mon… état secret. Est-ce que ça me permettrait de plus devoir me limer constamment les ongles ? Est-ce que je perdrais les deux choses inutiles dans mon dos là ? Tout me pousse à croire que non parce que bon, c’est plus une nature que des pouvoirs, mais après tout, être sorcier, c’est une nature aussi, non ? Je suis un peu curieuse de voir ça, même si l’espoir est très très mince, même si ça me priverait de mes pouvoirs, même si je risque de tout regretter si ça m’arrive aussi. De toute façon, je n’ai que vaguement entendu parler de ça en laissant traîner une oreille ou deux, entre deux murs…

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Alors, vu que j’entre dans ma première année, ça va être compliqué de répondre à cette question, mais en règle générale, mes amis-enfants (qui n’étaient pas des plus nombreux parce que j’ai toujours adoré traîner dans les pattes des plus grands que moi), semblent me considérer comme la bonne copine, celle qui est toujours de bonne humeur, qui a toujours des idées de trucs à faire, qui parle beaucoup, peut-être un peu trop. Même si parfois, je sais pas trop pourquoi, certains m’en voulaient quand je leur disais des choses que je pensais vraiment, mais bon pour moi quand c’est la vérité, c’est toujours bon à dire. Bref on verra bien comment les apprentis sorciers anglais, français et … euh… les russes, bulgares ou jsais pas quoi me considéreront.

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages / Dans la nuit éternelle emportés sans retour / Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges / Jeter l’ancre un seul jour ?

Et ouais ça claque dans la bouche d’une gamine de onze ans, hein ?! Mais bon fallait dire que la poésie, ça me bottait un peu. Parce que fallait comprendre que j’avais eu le droit à plein de cours particuliers pour faire de moi une petite fille de la bonne société (Comment ça, ça changeait rien à ma manière de parler ? Jvous permets pas !), que papa adorait quand je citais des vers par cœur, et parce qu’au bout d’un moment ça avait fini par me plaire à moi aussi ces petits trucs rythmés. Bon après, j’avais sorti ça dans un français approximatif et phonétique mais je savais ce que ça voulait dire et puis ça sonnait bien. Et c’était pas ça l’essence de la poésie ? Le son ?

Eh bien jeune fille, je n’avais guère vu de personne de ton âge citer des vers jusqu’ici… Sais-tu également qui en est l’auteur ?

… Wow… J’étais tellement absorbée par la vue de la mer que j’avais même pas remarqué le vieux monsieur à côté de moi. Mon regard le scruta quelques secondes. Il devait bien avoir plus de cent ans avec toutes ces rides ! O.O Et il savait pas qui avait écrit ça ?! oO Et il avait jamais vu de gamines les dire ? oO Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire… Si ça se trouve, c’était un agent secret venu là pour enlever la fille du futur ambassadeur… Et c’était moi cette fille !!! Par Merlin ! Il me fallait une esquive ! … … Ouais enfin vu son âge avancé, il suffisait de le pousser et de courir. Même à une vitesse modeste, il ne pourrait jamais rattraper une furette comme moi.

C’est Lamartine et si vous voulez mon avis, c’est ultra beau mais souvent un poil trop triste. Je crois qu’il devait pas trop être heureux ce mec, ça le rend un peu chiant parfois.

D’un coup, le regard bienveillant de papi-bizarre avait disparu quand j’avais commencé à parler. Quoi ?! Ca ne lui plaisait pas à lui non plus ? Oui parce que bon j’avais bien l’habitude des sous-entendus et autres regards torves quand j’utilisais un langage… très libre pour une petite bourge. Oui oui, je savais bien parler, bien me tenir et tout et tout mais déjà que j'étais obligée quand mes parents me montraient à la bonne société américaine, j’allais pas le faire tout le temps non plus ! Mais ouais j’aurais ptet mieux fait de faire bonne figure. Après tout on devait passer plusieurs jours sur ce bateau avant d’arriver en Angleterre et j’étais peut-être amenée à le revoir. Et pire encore : avec mes parents ! Et s’il leur faisait la moindre réflexion sur leur petite fille au langage châtié, j’allais encore avoir le droit à force remontrances et blablabla ‘faut bien présenter’ blablabla ‘fait honneur à ta famille’. Comme si dire ‘chiant’ aller jeter l’opprobre sur dix générations. Non mais franchement. Bon on allait tenter de rattraper un peu ça, quand même…

Ceci dit, ce qu’il écrit est vraiment magnifique : Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, / Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, / Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes / Sur ses pieds adorés. Un peu comme les vagues contre le bas du bateau, vous ne pensez pas ?

Le français, même phonétique, ça faisait toujours son petit effet.

Oui, c’est très exact jeune fille.

Son regard mima à nouveau un contentement mêlé d’étonnement. Comme quoi, il en fallait vraiment peu aux adultes pour qu’ils croient à mon statut de petite princesse de la haute-bourgeoisie américaine. Allez un de plus ! J’allais enfin pouvoir scruter la mer tranquille pour essayer de voir des dauphins ! *.* C’est trop beau les dauphins ! Et puis penser à tout ce que j’allais pouvoir faire et voir pendant la Coupe du Monde de Quidditch et imaginer Poudlard, ses profs, ses élèves, sa biblio, ses desserts ! *.* Y’avaient tellement de trucs qui m’attendaient de l’autre côté de l’Atlantique que j’en oubliais peu à peu la tristesse que j’avais eue pendant qu’on s’éloignait de plus en plus de notre chez nous. Tiens, ils sont un peu longs mes ongles, non ? Il fallait que je lime un peu tout ça parce que le voyage était encore long…

ϟ Ton pseudo : Manu ϟ Ton âge : Trop avancé pour le dire, trop jeune pour l’oublier. (De toute façon, c’est facile de le savoir) ϟ Ton avis sur mumblemumps : Un concept génial, une boule d’amour et de bienveillance et un fourmillement de choses à découvrir. (En plus, Cassandre est géniale !) ϟ Le mot de la fin : Je suis parfois un peu rouillée mais je me soigne.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire l’histoire d’Alice, il convient de faire un rapide point sur les deux familles dont elle descend, parce qu’un peu de contexte ne fait jamais de mal. La lignée des Thears, branche paternelle, pour commencer, est une famille américaine de haut-bourgeois, comme s’en sont construites de nombreuses au fil de l’histoire du pays. N’allez pas croire que leur richesse soit basée sur quelques activités d’esclavage ou de commerce illégal, mais plus simplement sur l’édification d’un journal et sur son essor rapide. Famille sorcière de sang-purs –enfin selon la version officielle, les aïeux profitèrent du boum de la presse pour fonder le Salem Daily News, après s’être installés dans la ville du même nom au Massachusetts. Dans les premiers temps, le quotidien se concentrait sur la ville célèbre pour son école de sorcellerie et ses alentours, mais très vite sa liberté de ton et la qualité de son contenu lui ouvrirent en grand les ailes. Il prit peu à peu de l’ampleur avant de devenir un journal national de référence pour toute la société magique américaine. Quelques censures gouvernementales finirent d’ancrer le SD News dans le cœur de tous les sorciers du pays, comme l’image d’un contre-pouvoir sans cesse présent. La famille Thears resta toujours à la tête du journal et s’enracina dans la bonne société bourgeoise de la ville de Salem, jusqu’à en assimiler les traits autrefois critiqués. De là naquit également la légende d’un sang sorcier pur, certainement plus idéalisé que réel. Quant à la famille Presa, branche maternelle, l’histoire en est un peu moins débordante d’intérêt. Petits bourgeois sorciers espagnols originaires d’Euskadie, et plus particulièrement de Bilbao, au sang garanti pur, ils ont bâti leur richesse sur le commerce portuaire, qui a toujours souri à la ville. Fiers de leur statut, de leurs racines pures mais aussi et surtout de leur région, on peut facilement comprendre que la décision de la petite dernière ne fut pas accueillie avec enchantement.

Maria Soledad Presa Rubio, ou plus simplement Sole, en effet, prête à conjurer le sort que son prénom lui vouait, avait soif d’aventures, de changement et de rencontres avec d’autres cultures. Bravant les volontés paternelles et l’amour régional basque, elle s’envola pour les Etats-Unis après des études brillantes en journalisme. Ces dernières lui ouvrirent les portes du SD News, guidée dans ses premiers jours par le fils du patron : Alexander Thears. Ils se tournèrent vite autour, mais l’envie de s’imposer par elle-même dans le métier, sans être taxée de favoritisme, obligea Sole à garder ses distances avec celui qui trouvait toutes les excuses possibles, même les plus ridicules, pour la convoquer régulièrement dans son bureau. Après deux ans d’essais infructueux d’Alexander et d’œillades échangées, Sole céda et le couple ne tarda pas à s’installer et se marier. Et deux ans encore après la petite Alice vint agrandir le cocon familial pour le plus grand bonheur de ses parents.

Enfin… Ceci est la version officielle, car la naissance de l’enfant ne fut pas sans rebondissements qui furent ensuite gardés secrets. En effet, vous connaissez tous la doxa selon laquelle les familles bourgeoises américaines dissimulent avec brio leurs travers à leurs voisins (Spéciale dédicace à Desperate Housewives !), eh bien cela s’avère parfois totalement vraie. Amoureux d’équitation, Alexander Thears avait pour habitude les balades en forêt sur le dos de son cheval, or une chute violente aux abords de Salem le laissa dans un piteux état, si bien qu’il se vit déjà mort. Mais ce ne fut pas la faucheuse qui prit soin de l’emporter sinon une harpie qui l’amena dans son nid faufilé au sein d’une grotte perchée au flan d’une montagne. Le pauvre homme avait peu de notions sur les créatures magiques, mais il savait néanmoins que les harpies étaient considérées comme des charognards, profitant de la moindre occasion de faiblesse pour dévorer de la chair fraîche, avec une inclination certaine pour les enfants. Sa fin était donc proche, mais c’était sans compter la nette tendance de ces bestioles à s’accoupler avec les mâles sorciers ou moldus qu’elles trouvaient…

De son côté, Sole attendit quelques jours avec espoir puis, après le rapport de la brigade sorcière concluant en une disparition sans retour, elle s’arrangea avec le frère d’Alexander pour lui laisser les rennes du journal et s’enferma chez elle, noyant sa déprime dans les livres et ne recevant personne. La harpie, elle, garda Alexander vivant, lui amenant de quoi se nourrir, mais sans jamais le laisser partir. L’accouchement laissant ces créatures dans un état de faiblesse, elle comptait bien garder un tel repas, une fois qu’il serait remplumé, pour le moment propice où il faudrait se ragaillardir. Elle ne savait encore si elle devrait garder l’enfant ou le dévorer également quand il aurait pris un peu de gras. Ne pouvant s’enfuir, Alexander ne pouvait qu’occuper son temps à contempler la face horrifique de la bête : Sorte d’humanoïde, la harpie avait de grandes ailes décharnées, des griffes acérées et le visage humain sans pour autant l'être totalement. D’un certain côté, il était heureux que ces ‘choses’ restaient la plupart du temps à l’écart de la société magique…

Le jour J arriva, mais rien ne se passa comme prévu. Affaiblie par l’accouchement imminent, la harpie essuya l’attaque de créatures rivales de son espèce, et bien qu’elle la repoussa, mettre au monde la petite hybride finit de l’achever. Alexander sauta sur l’occasion inespérée pour s’enfuir mais rebroussa très vite chemin, ses pensées uniquement tournées vers le petit être laissé sans défenses, et qui, après tout, était fait de son sang. En s’approchant d’elle il constata qu’elle avait toute l’allure d’un bébé normal, hormis deux excroissances ridicules dans son dos. Au retour dans sa demeure depuis presque un an quittée, il trouva une Sole abasourdie d’émotion. Malgré cela, il n’était pas question pour elle d’abandonner cette pauvre enfant à son sort. Sa vie recluse durant l’absence de son mari permit la supercherie et la petite Alice Faustine Thears Presa, aux deux noms comme le veut la tradition ibérique, aux deux nationalités américaine et espagnole, fut déclarée comme l’enfant officiel d’Alexander Thears et de Sole Presa, avec la complicité du médicomage de famille et dans la stupeur générale. Des rumeurs dirent que l’enfant n’était pas d’Alexander, mais les dates coïncidaient avec les jours entourant sa disparition, donc la conception avait pu tout à fait se faire avant celle-ci.

Alice grandit, sachant depuis toute petite que Sole n’était pas sa mère, connaissant sa véritable nature, et, surtout, avec l’habitude de cacher tout cela à chaque instant. Une demi-harpie faisait tache dans la bonne société de Salem et ces créatures étaient très mal vues en règle générale de toute façon. A part ses deux petites ailes inutilisables et des ongles qui poussaient très rapidement, et que sa mère prenait soin de couper et de limer en permanence, elle avait l’apparence d’une petite fille comme les autres. Certes, son odorat et son ouïe s’avéraient plus développés. Certes, elle montrait une certaine inclination pour le sang et la viande crue. Certes, la rencontre avec un lycanthrope avait amené celui-ci à sentir son animale nature. Mais mis à part cela, tout semblait se passer sans encombres. En somme, les avantages étaient pauvres et on pouvait ajouter un bonus à l’esquive et une rapidité plus élevée que la moyenne. Outre les inconvénients déjà cités, le médicomage indiqua aux parents que ces hybrides se révélaient être des sorciers de moindre qualité et que leur vue était assez mauvaise, comme les harpies, craignant particulièrement le soleil ou les trop fortes lumières, puisqu’elles sont censées se guider grâce aux autres sens. Limes et coupe-ongle, tenues cachant le dos, lunettes et autres lentilles sorcières furent donc le lot de la petite Alice pour tenir clos un secret bien trop lourd à révéler. (C’est pas le scénario de la Reine des Neiges ça ?!)

Le couple Thears-Presa se démenait pour donner une éducation très (trop ?) complète à leur fille, à coups de cours particuliers de danse classique (particuliers parce que ça évitait le port réglementaire du tutu, trop moulant et donc dessinant parfaitement les formes des ridicules petites ailes), de langues (anglais littéraire, espagnol, français –qu’elle ne connaît que phonétiquement), de solfège, de harpe et de piano, de lettres, d’histoire de la magie, d’histoire des arts…etc. A défaut de pouvoir être une sorcière de très bonne qualité, les deux époux voulaient lui offrir des clés de savoirs transversaux qui l’aideraient à contrebalancer ses faiblesses. Seule l’équitation, si chère à son père, fut totalement oubliée. Au premier cours, le cheval s’emballa, semblant craindre la moindre approche de la petite fille. Malgré cela, Alice s’épanouissait dans un monde de culture où sa curiosité sans bornes était assouvie. Véritable coqueluche du Salem Daily News, elle passait la plupart de son temps libre à la rédaction à jouer au bilboquet avec les journalistes (Spéciale dédicace à Bel Ami), à se mêler des conversations d’adultes et des sujets brûlants de l’actualité. Pour pallier à l’échec que fut le premier cours d’équitation, son père lui apprit à voler sur un balai assez jeune : Pas question qu’un sorcier portant le nom de Thears ne sache pas chevaucher, qu’importe la monture !

La brillante carrière journalistique d’Alexander Thears lui ouvrit les portes de nouvelles fonctions dans la politique. Proche du nouveau gouvernement, il laissa la direction du journal à sa femme et s’affirma très vite dans des dossiers compliqués, avant d’être amené à diriger le dossier du Ministère américain au sujet des premiers cas de perte de pouvoir sur le sol des USA. Les questions étaient nombreuses tandis que les réponses étaient souvent minces voire inexistantes. En parallèle, Alice vit les quelques amis de son âge partir pour l’Institut de sorcellerie de Salem. Née en fin d’année, elle devait attendre un an encore avant de pouvoir voir s’ouvrir les portes du sésame tant attendu. C’était sans compter la nouvelle proposition d’emploi qui devait bouleverser à nouveau leurs vies. Envoyé comme ambassadeur du gouvernement magique américain auprès du Ministre de la Magie britannique, amenant avec lui les rapports de son pays sur les pertes de pouvoir, son père obligeait par là toute sa famille à changer de pays. Il n’était pas question pour Sole de laisser partir seul son mari, et d’être privé de lui une fois de plus. Elle s’arrangea de nouveau avec le frère d’Alexander pour gérer les affaires sur place et garda un poste de direction à distance. Ils décidèrent de déménager durant l’été, arrivant ainsi à temps pour profiter de la Coupe du Monde de Quidditch organisée cette année à Pré-Au-Lard, ce qui aiguisa une envie qui s’avérait jusqu’alors mince de la part d’Alice de débarquer le plus vite possible en perfide Albion !

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Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

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Cordialement,
Le Choixpeau Magique