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It's not easy facing up when your whole world is black. (Chephrën)

Cassandre O. Blackwood
Consumed by the shadows
Cassandre O. Blackwood
Administrateur
Maison/Métier : gryffindor
Célébrité : Kimmy Schram
Pseudo : Elly Âge : 28 Parchemins : 4070 Gallions : 838 Date d'inscription : 21/06/2016

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It's not easy facing up when your whole world is black.
cass & chephrën
Oh simple thing where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. So tell me when you're gonna let me in, I'm getting tired and I need somewhere to begin. And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, so why don't we go somewhere only we know?

   
Cassandre a voulu tout oublier juste le temps d'une chanson, le temps d'une éternité, le temps de se remettre de toute cette agitation. La jeune femme avait escaladé les murs du château pour se rendre jusqu'à Pré-au-Lard, en pleine nuit. Elle avait besoin de s'éloigner de toute la cohue qu'il y avait à Poudlard, des élèves étrangers qui commençaient à prendre trop de place, des fantômes du passé qui faisaient trop de bruits mais qui étaient invisibles. Elle voulait se retrouver seule un moment, pour pouvoir réfléchir aux évènements. Elle avait entendu parler de ses rumeurs sur des sorciers qui avaient eu des soucis de pouvoirs, elle avait du mal à y croire, mais elle aurait aimé être utile. Évidemment, elle n'avait aucune vision à ce sujet, et cela la rendait folle. Elle aurait aimé pouvoir être aimable et agréable avec les élèves français et slaves, mais certains lui donnaient envie de les transformer en trolls. La jeune femme avait le sang chaud, et pour ne pas exploser elle avait décidé de se rendre à Pré-au-Lard. C'était dans ce petit village qu'elle avait pour la première fois signé pour rentrer dans l'Armée de Dumbledore. Elle se souviendrait éternellement de cette réunion autour d'Harry Potter, le Survivant, et du serment qu'ils avaient tous signés pour prendre part aux cours de défense que l'Élu leur enseignerait. Elle se souvenait de cette époque froide où Dolores Ombrage était devenue directrice de l'école. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, et pourtant des années s'étaient écoulées depuis. Cassandre semblait avoir prix dix ans. La jeune femme qui s'épuisait à repousser ses limites pour déclencher ses visions pourrait se tuer un jour, et pourtant, elle était toujours là, pleine de vie.

Après quelques pas dans les rues enneigées de Pré-au-Lard, la rouquine décida de s'éloigner un peu du village pour se rendre jusqu'à la cabane hurlante. La jeune femme était chanceuse d'être l'une des seules à connaître la légende de cette maison soit-disant hantée. C'était Ron Weasley qui le lui avait raconté. Elle s'appelait ainsi, parce que Rémus Lupin qui était élève à Poudlard était un loup-garou, et il se rendait dans la cabane les soirs de pleine lune. Cassandre n'avait pas peur de cette légende, car elle savait qu'elle ne risquait pas de se retrouver avec un loup-garou désormais. Mais pourtant, la cabane ressortait toujours une ambiance effrayante, personne ne savait pourquoi. Peut-être était-ce parce que c'était là que Voldemort avait tué Severus Rogue lors de la Grande Bataille ? Alors que Cassie avait franchi les barbelés, elle pensait à ce cher professeur de potions qui avait bien caché son jeu jusqu'au bout. Elle se souvenait encore du jour où il avait tué Dumbledore. Un jour noir, un jour triste. Elle avait longtemps détesté Rogue pour cela, pour avoir tué l'espoir qu'ils avaient tous. Elle n'était pas revenue à Poudlard, et elle se sentait lâche pour cela, parce qu'elle ne voulait pas faire face à Rogue, ce traître. Mais elle se sentait désormais coupable de l'avoir mal jugé. Cassandre était complètement perdue dans ses sentiments, ses ressentiments. Elle était désormais assise contre un banc, en train de jouer avec des boules de papier qu'elle avait enflammé. Elle pleurait. Elle ferma les yeux pour oublier cette tristesse, et quand elle les ouvrit à nouveau, elle n'était plus dans la cabane hurlante. Elle se trouvait au milieu de nulle part. La neige avait disparue et laissait place à la poussière. Cassandre pensait que son imagination lui jouait des tours, elle détestait cela. Pensant que c'était encore son esprit qui créait des fausses visions, elle jeta ses boules de feu contre des murs qu'elle croyait imaginaire. Elle s'en prenait à une pauvre chaumière, jetant toute sa colère dans les flammes. Peu à peu, le feu grandissait. Elle se mit à crier, et son cri engendra une explosion. La maison n'était plus que cendres et poussières.

Elle resta là longtemps, à regarder le spectacle effrayant de cette maison qui partait en fumée. Cette maison, c'était son cœur, son pauvre cœur qui n'avait pas pu sauver ceux qu'elle aimait. Elle savait qu'elle ne pourrait pas vivre éternellement dans le passé, qu'elle devait se ressaisir. Elle était la jeune fille folle et extravertie que tout le monde aimait, elle devait reprendre du poil de la bête. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Pour se donner du courage, elle sortit sa baguette et tendit son bras droit devant elle. Elle porta alors le bout de sa baguette contre son bras, et traça un trait. Le sortilège marcha, et le sang se mit à couler. Elle venait de créer une entaille qui ne disparaîtra pas. Elle était devenue comme cela celle que tout le monde pensait sans limite, autant joyeuse que détruite, autant triste que démente. Soudain, elle sentit une présence près d'elle, elle baissa aussitôt sa manche. Le sang qui gouttait à ses pieds prouvait que c'était réel, mais elle était toujours persuadée d'être dans une vision, dans son imagination. Elle se retourna et fit face à une ombre. Un homme. La brume, les cendres et la poussière cachaient son visage, mais après quelques secondes, elle fit un pas en avant, tenant fermement sa baguette. Cassandre s'arrêta à une distance respectable, pour ne pas être trop proche de lui. Le sang coulait toujours, ses vêtements seraient inévitablement tâchés.
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Chephrën Castellucci
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Maison/Métier : après avoir suivi la voie tracé par ses parents, Chephrën trace aujourd'hui sa propre route est a été promu à la traque de mangemorts en temps qu'Auror.
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It's not easy
EXORDIUM.
L'après-midi avait été grise et froide. Les hivers anglais n'avaient rien à voir avec ceux du Caire, mais tu t'y étais habitué si vite que s'en fut ridicule. Tu t'es toujours adapté aux nouveaux environnements, les petits d'esprits diront que c'est l'instinct de survie. Que si on ne s'adapte pas, on meurt. C'est comme se débattre dans un sable mouvant. Sauf qu'en réalité on ne meurt part dans un sable mouvant. Il faudrait y plonger, et vraiment le vouloir. C'est comme rentrer dans les cases que la société te tend pour pouvoir t'y faufiler. Soit tu rentres, soit tu restes immobile. Tes parents avaient déjà assez de soucis comme ça, tu ne voulais pas en rajouter. Alors tu ne t'es jamais plaint du froid, de la neige ou de ton nez endoloris par les températures négatives. A vrai dire, tu as finis par aimer ce temps brumeux ou en quelques minutes une goutte d'eau peut se transformer en instant gelé. La neige, l'humidité, le vent mouillé. Est-ce cela que ressentait Seth, éparpillé dans le Nil ? Ensevelie sous l'eau, sans moyens d'en réchapper ? Mais, Chephrën, la différence c'est que toi, tu ne te noies pas. Et tu es entier, par la même occasion.    

D'une main vive tu tapotes l'épaule opposé pour en retirer la neige fraîchement tombée. Tu es sorti du boulot à l'heure, on n'avait pas besoin de toi ce soir. Que les derniers Mangemorts gèlent, ça te fera moins de travail. Bien que tu adorerais en trouver un recroquevillé sur lui-même, à plus savoir quoi faire de son corps et de ses membres par un tel froid. Tu t'es retrouvé à airer l'espace de quelques instants à Londres, à regarder les visages et les façades. Puis, une idée, futile. Une envie. Tu ne dirais pas non à une bierraubeure. Il ne t'en faut pas plus pour transplaner sans demander ton reste jusqu'au village adoré. Tu as toujours compris ce que les enfants, les élèves et les adultes trouvaient à cet endroit. Tu le comprenais, ce n'était pourtant pas si réciproque que ça. Au fond, tu ne pouvais t'empêcher de comparer à tes expériences passés. Mais l'Angleterre n'est pas l'Egypte et Pré-Au-Lard n'est pas Alexandrie. Comme elle pouvait te manquer parfois, ton Alexandrie.
Le pub, tu y entres, croises une connaissance, t'installes à ses côtés et commande ta consommation. Travailler au Ministère te permet de ne pas avoir à toujours te soucier des sous que tu dépenses. Ce n'est pas toujours évident, mais tu préfères ça à un régime restreint qui te rendrait bougon.

Quand tu ressors du pub, l'air à changé, la neige s'est arrêté de tomber. Tu salues d'un geste amical ta connaissance et ressert le col de ta cape d'hiver. Tes pas te mènent tu ne sais où, tu n'y prêtes pas attention. La neige colle à tes botes de saison, tu n'y prêtes pas attention, tu as connu pire. Et soudain tes narines tressaillent, tes sens s'éveillent. Du bois brûle, quelque part, près d'ici. Tu redresses la tête, mais tu es où d'ailleurs ? Ça brûle, quelque chose brûle. En hiver ? Insensé, ce ne peut être un accident. Intrigué et alerte, tu te diriges vers le brasier qui se dessine bientôt face à toi. Une maison, une battisse, elle est en flamme. Tu écarquilles les yeux et te saisis de ta baguette sans tarder. Tu cherches en toi les attributs de Sobek, de cet être d'eau, ses capacités, le don qu'il te donne de pouvoir user de sa magie. Sans lui l'eau n'obéirait à personne, sans son accord. Et soudain quelque chose apparaît dans les cendres qui volent et teintent la neige innocente. Une silhouette. C'est un signe ? Tu gardes pour toi le sort qui te permettrait d'éteindre ce brasier et attend. Tu plisses les paupières, une main un peu au-dessus de ton front pour empêcher tes yeux d'attraper les cendres et braises volantes. Il fait chaud, il fait froid, et il n'y a que toi. Toi et...une femme, une jeune femme, un peu trop âgé pour être une enfant, mais de peu. Elle a l'air perturbé, ses yeux sont perdus, et un liquide carmin teinte sa manche et la neige à ses pieds.

Tu décides que le silence n'est pas la solution, avec un peu de chance elle saura écouter. Avec un peu de chance, elle n'est pas malade.
- Je ne te veux aucun mal. S'il te plait, approches. Tu es blessée ? demandes-tu en essayant de trouver ses yeux de tes prunelles claires. Tu tiens toujours ta baguette devant toi mais ta main qui te servait de visière redescend en signe de non-agression.




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Il fait chaud, les flammes brûlent derrière elle, mais elle s’en fiche. Elle est dans un rêve, n’est-ce pas ? Elle a trop abusé de la boisson, des drogues. Elle est ailleurs, un lieu où la douleur n’existe pas. Et pourtant, son bras la pique. Le sang tache le sol recouvert de neige. Il fait froid, la neige sous ses pieds gèle ses orteils. Elle remonte le long de son corps et l’enveloppe. Le froid la perce. Elle sait qu’elle n’a rien à faire ici, mais elle ne veut pas partir. Cette maison qui brûle, c’est si beau, et si effrayant à la fois. Les flammes grandissent, et bientôt la rattraperont. Mais il y a cette silhouette face à elle. Un homme, désormais elle en est certaine. Il la regarde en plissant des yeux, lui pose une question. Il promet qu’il ne va pas lui faire du mal, mais elle ne le connait pas, sa parole n’a aucune valeur. Il lui demande d’approcher, mais Cassandre ne le fais pas, elle voit sa baguette prête à être posée contre son cou. Elle ne bouge pas. Et puis, il lui demande si elle est blessée. Elle veut crier, lui cracher au visage ce qu’elle pense, même si elle ne le connait pas. Mais après tout, c’est un rêve, n’est-ce pas ? Cassandre peut faire ce qu’elle souhaite, il n’y aura aucune conséquence. La jeune fille soupire, puis s’élance vers l’inconnu en courant. Elle veut le faire tomber en arrière, le ruer de coups, elle pense que c’est une hallucination. Mais quand elle arrive face à lui, elle trébuche et le rate de quelques centimètres. Cassandre est allongée au sol, et malgré le froid, la sueur coule sur son front. « Vous n’êtes qu’un fantôme. » Elle ferme les yeux quelques instants. Quand elle les rouvrira, elle se trouvera devant la cabane hurlante. Mais quand ses paupières s’ouvrent, elle est toujours face au grand brasier. La chaumière s’effondre désormais et les cendres lui brouillent totalement la vue. Il faudrait fuir. Comment être sûre qu’il s’agit d’un rêve ? Il fait si chaud… et si froid.

La jeune fille enlève sa cape, elle ne peut plus supporter la chaleur, et pendant ce temps, le feu prend de l’ampleur et se glisse autour d’eux. L’homme est toujours là, il ne part pas. « Je ne sais pas qui vous êtes, mais sachez que je n’ai pas peur. Vous pouvez me faire ce que vous voulez. » Cassandre est prête à subir le sort que cet homme lui réserve. Elle doit être malmenée, autant que ceux qui étaient à Poudlard l’ont été. Autant que Bella, qui a subi le couroux des Carrow. Autant que les nés-moldus qui ont été torturés. « Allez-y ! Je suis prête ! » et les larmes coulent, tout comme le sang, qui continue de filer le long de son bras.

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Chephrën Castellucci
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It's not easy
EXORDIUM.
C'est bien ta veine de tomber sur ce genre de personne et d’événement. Tu voulais juste rentrer chez toi, te planter devant ton tourne-disque et écouter un peu de musique avec la tête du chien sur tes genoux. A la base, c'était ça l'idée. Pas te retrouver face à une inconnue dans une situation où tu n'as ni l'avantage ni la connaissance. Tu ignores qui elle est, tu ignores sa santé psychologique, son état physique et ses actions passées. Est-ce que c'est elle qui a déclenché le feu qui est en train de ravager la maison ? Est-ce que c'est de sa faute ou n'est-elle ici que par pur hasard, prise en témoin d'un incident en plein hiver ? Non, l'incendie est volontaire c'est une certitude, en hiver, les incendies inopinés ne sont jamais accidentels. Donc, elle, ou quelqu'un d'autre, a mis le feu à la maison. Pourquoi ? Est-ce qu'elle contient quelque chose que personne ne veut partager ? Un secret inavouable ? Un corps caché dans une malle ? Un héritage impossible à partager ? Quoi ? Pourquoi ? Mais tu es un idiot, tu n'as pas le temps de te poser autant de questions. Tu dois agir vite ou vous allez tout les deux finir en vieux jambon braisé. Et faire parti du prochain festin des carnivores aux alentours n'est pas dans tes plans.
Tu regardes aux alentours, le feu prend de l'ampleur. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas l'éteindre tout seul. Il faudrait qu'elle t'aide, et là, clairement, elle n'est pas en position de coopération. C'est tendu, et hors des horaires de taff, tu détestes les situations tendues.  T'aurais du directement rentrer après être sorti des Trois Balais. Mais non, tu as voulu faire le mec nature et te balader. Pauvre idiot, maintenant tu te les pèles face à une gamine qui te menace en te balançant que t'es un fantôme. Elle a essayé de te foncer dessus, de te faire tomber à la renverse. Mais ses pieds se sont emmêlés, et son visage s'est enfoncé dans la neige gelé à quelques centimètres de tes pieds. Toi, t'as pas bougé. Tu l'as regardes, baguette à la main. Ouai, c'est tendu. Et vraiment insensé.

Un craquement sinistre dans ton dos t'indique que la carcasse de la cabane s'est effondré. Une vague de braises et de cendres t'entoure, toi, et la jeune fille perdue. Tu soulèves les épaules comme pour te protéger les yeux et le corps, par bonheur aucune braise ne vient s'immiscer dans tes vêtements. Il faut agir vite ou la fumée viendra bientôt faire joujou avec tes bronches. La jeune fille se relève, elle envoie sa cape au loin et elle te lance, elle crache des mots qui n'ont de sens que pour elle. Elle est prête, elle n'a pas peur. C'est cool pour elle, mais les flammes n'ont pas d'oreilles et ce sont elles qui jouent avec sa vie, pas toi. Tu réfléchis très vite, et tu baisses ta baguette.
- Je vais m'approcher de toi ! Tu bouges pas, tu t'accroches et tu fermes ton clapet jusqu'à ce qu'on soit en sécurité ! craches-tu à ton tour, assez fort pour qu'elle t'entende. Puis ton t'avances, tu l'attrapes par le coude et l'attires vers toi. Ta poigne est forte, il est hors de question que tu la lâches.
Autour il y a le feu, et tu t'efforces de te concentrer le plus efficacement possible. Le sol fuit sous tes pieds, l'air se déforme et le bruit se détraque autour de toi. De vous. Tu transplanes, les doigts toujours enroulés autour du coude de la jeune fille. Tu ignores tout d'elle, tu sais juste que fuir cet endroit c'est la seule chose qui assurera votre survie pour le moment. Mais à quel prix, qui es-tu en train de ramener chez toi ?
Sans prévenir le sol frappe à nouveau sous tes pieds et le monde redevient ce qu'il était. La chaleur du feu à disparu, l'air est dépourvu de cendres. La fumée est loin derrière vous. Vous êtes chez toi.

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Elle sait ce qu’il est en train de se dire. Il doit certainement penser qu’elle est folle. Il n’a pas tord. Depuis plusieurs années, Cassandre est devenue une vraie furie, une harpie. A force de courir après son avenir, elle a fini par se perdre. Pourquoi faut-il toujours qu’elle fasse les mauvais choix ? Le mal-être la sorcière est bien profond. Elle le cache, en se faisant passer pour une fille cool, pour une fille zen, mais elle ne l’est pas du tout à l’intérieur. Elle n’est pas celle qu’elle prétend. Et désormais, elle ignore qui elle est tout court. Vivre à fond, risquer le tout pour le tout en attendant que la mort la rattrape, qu'elle courre plus vite qu'elle et réussisse à la dépasser pour vivre entre deux, quelle idée idiote. Mais elle ne peut pas s’en empêcher. Et finalement, elle se retrouve face à un esprit après avoir couru après pendant des années. La mort la rattrape, mais est-ce la réalité, ou n’est-ce que dans sa tête ?

« Je vais m'approcher de toi ! Tu bouges pas, tu t'accroches et tu fermes ton clapet jusqu'à ce qu'on soit en sécurité ! » Le fantôme est autoritaire. Il la regarde et baisse doucement sa baguette, mais dans ses yeux, elle voit le reflet du feu, elle voit l’inquiétude. Il est très sérieux, elle, elle ne se rend pas compte du danger. Elle ignore qu’elle pourrait flamber en quelques secondes. Mais n’est-ce pas ce qu’elle cherche après tout ? De toute manière, elle ne peut pas fuir, même si elle le voulait. Les bras découverts, elle est pétrifiée par le froid. Quand le fantôme s’approche d’elle, elle ne sent pas le froid qu’on ressent habituellement quand un fantôme nous traverse. Au contraire, les mains de l’homme sont plutôt tièdes. Il s’accroche à elle, l’emprisonne avec fermeté. Elle ne peut plus fuir, et elle n’en a pas l’intention. Si il veut l’emmener à la mort, elle le suivra.

Mais quand elle ouvre les yeux, elle n’est pas dans ce couloir qu’elle imagine souvent l’emmener vers l’au-delà. Elle se trouve dans un salon ce qu’il y a de plus banal. Il y a une cheminée, le feu est éteint mais il y a encore quelques braises. Elle n’est jamais venue ici avant. Alors, inconsciemment, elle s’accroche un peu plus à l’inconnu, sans se rendre compte qu’elle est en train de tacher sa cape de sang. Elle avait oublié ses coupures. Si elle ne s’assoit pas dans la minute, elle risque de s’évanouir, elle se sent faiblir. Mais, n’est-elle pas déjà endormie ?


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It's not easy
EXORDIUM.
Ce n'est pas la première fois que tu ramènes quelqu'un chez toi, mais c'est bien une première dans ce contexte là. D'ailleurs, quelle idée pourrie que tu as eu là. Tu le réalises aussitôt que toutes les possibles catastrophes s'accumulent dans ton imagination. Et si elle était envoyé par un groupuscule de Mangemorts renégats afin de trouver les lieux de vie de ceux les traquant afin de détruire l'ennemi de l'intérieur ? Rien de mieux que de s'introduire chez un ennemi tout les jours un peu plus pour le faire devenir barge. Et les Mangemorts aiment bien rendre les gens barges. Ils n'ont jamais hésité à envoyer innocents, coupables au plus haut grade à leurs yeux, aux portes de la folie. Endoloris, Azkaban, Impero...ils étaient si proche des tortionnaires inhumains qu'aujourd'hui il est encore difficile d'imaginer que certains pouvaient éprouver autre chose que la haine et le sadisme maladif. Mais n'avaient-ils pas des enfants ? Femme, Mari, Amis ? N'étaient ils vraiment, tous, que de dangereux psychopathes prêts à tout pour hisser leur maître au rang de Manitou ? Et si cette demoiselle contre toi n'est qu'un appat ? Un vieil appât vieux de la nuit des temps ? Si ils t'observent depuis un moment, ils ont du voir que tu es incapable de rester impassible face au danger, face à quelqu'un qui risque sa vie, qui à l'air tout sauf bien...c'est facile alors de te piéger. On met une situation extrêmement dangereuse en place, on dépose une victime innocente et sans défense, et on laisse la magie opérer.

Non...non, tu secoues la tête face à tes réflexions. Tu es parano. Cette petite est malade, bien plus qu'il n'y parait. Qu'a-t-elle bien pu vivre pour finir dans cet état ? Tu la sens qui s'accroche à toi quand elle réalise qu'elle n'est plus en danger. Du moins, plus de danger visible. L'appartement n'est pas en feu mais il lui est inconnu. C'est un danger tout autre. Tu pourrais être n'importe qui. Vous pourriez être n'importe où. Tu n'es pas n'importe qui, tu es un auror. Vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes à Londres. Tout va bien, pour le moment. Et si aucun de vous deux ne semble réellement sorti d'affaire, les cendres tombant sur le parquet annonce déjà que vous êtes hors de danger. Ta respiration se calme, l'absence de bruit dans l'appartement détend ton rythme cardiaque et tu sens la sueur sur ton front et sur le reste de ton corps se refroidir. Le changement de température fut brusque. Il ne fait pas froid chez toi, mais ce n'est pas la même chose qu'une battisse en feu. Tu mentirais en affirmant que tu contrôles parfaitement la situation. Ca ne fait pas longtemps que tu es, comme ça, en charge de la sécurité. T'étais avocat toi bordel, rien d'autre.

Tu la sens tressaillir, perdre en force. Un rapide coup d'oeil t'alerte qu'elle continue de perdre du sang. Ah, oui, l'entaille. Aurait-elle essayé de mettre fin à tout ça ? Non, ce n'est pas le moment de se poser cette question. Plus tard, quand elle ne sera pas en train de s'évanouir contre toi. Tu te baisses pour passer ton bras droit sous ses genoux, tu glisses ton autre bras sous ses épaules. Tu la soulèves, elle est légère, elle est faible. Sans attendre tu quittes le salon et fait quelques pas pour rejoindre le bureau. La pièce est sombre, petite, elle ne contient qu'un petit canapé, un bureau, une chaise et une bibliothèque qui s'étend plus en hauteur qu'en largeur. A la hâte tu déposes la jeune fille sur le canapé brun, te redresse et d'un coup de baguette allume les quelques bougies présentes sur le bureau. Très vite l'obscurité laisse place à la nuit éclairé de-ci de-là. Tu ôtes ta cape de transport, la laisse tomber sur le dossier de ta chaise de bureau et te retournes. Tu sursautes. Puck est sur le seuil de la pièce et te regardes, l'air curieux et les oreilles dressées. Tu poses doucement la main sur le haut de son crâne et gratte ses oreilles. Sa queue remue en signe de bien être et tu fais quelques pas pour rejoindre la cuisine. Là tu récupères un torchon propre et un bol d'eau. Rapidement tu retournes au bureau, ton appartement n'est pas très grand, mais il est propre et fonctionnel. Accroupis près de la jeune femme, tu prend délicatement le bras blessé et remonte le tissue qui couvre la plaie. Doucement, afin de ne pas lui faire trop mal, même si dans son état tu ignores si elle ressent encore grand chose. Tu prend le torchon, le trempe dans l'eau tiède et t'attèle à nettoyer la plaie, tu en ôtes le sang, la terre, les cendres, les saletés et quand la blessure est plus propre tu te tourne pour rattraper ta baguette la pointer vers la blessure.
- Episkey dis-tu clairement. Un jet d’énergie s'échappe et vient refermer la blessure. Tu passes tes doigts sur la peau auparavant blessé afin de vérifier l'efficacité de ton sort.

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Cassandre O. Blackwood
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Cassandre O. Blackwood
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Célébrité : Kimmy Schram
Pseudo : Elly Âge : 28 Parchemins : 4070 Gallions : 838 Date d'inscription : 21/06/2016

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It's not easy facing up when your whole world is black.
cass & chephrën
Oh simple thing where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. So tell me when you're gonna let me in, I'm getting tired and I need somewhere to begin. And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, so why don't we go somewhere only we know?

   

Il parait que la véritable tragédie de la vie est ce qui meurt à l’intérieur de l'Homme alors qu'il est toujours en vie. Il est difficile d'imaginer que l'humain n'est pas seulement constitué de chair mais qu'il possède aussi cette flamme qui l'anime, cette "chose" mystérieuse susceptible de dicter une ligne de conduite à adopter : l'âme. oui. Difficile d'imaginer à quel point le mécanisme de l'Homme est complexe, façonné de telle manière qu'une seule pièce manquante peut venir détraquer celui-ci. Détraqué. Brisé. Cassé. Désarticulé. Parce qu'après tout, l'Homme n'est rien de plus qu'un jouet du sort, un jouet qui décide oui  ou non de se battre contre le destin. Parfois, il gagne d'autres fois il perd ou se résigne à subir la vie que la fatalité dans son caprice a décidé de lui octroyer. Mais l'âme dans tout ça? Comment peut-on arriver à vivre tout en ne sentant plus ce souffle parcourir son corps? Comment peut-on réussir à ne plus rien ressentir : ni peur, ni regrets, ni joie, ni bonheur. Rien. le néant. Comment peut-on se battre ou subir quoi que cela soit si on ne possède plus l'étincelle dans les yeux? Alors oui. C'est une tragédie. Vivre mais être mort. Vivre mais expirer. Cassandre s'était souvent posé cette question. L’effrontée et vivace Cassandre. Elle qui n'avait jamais abandonné son combat contre le drame. Elle qui avait combattu vaillamment contre des forces qui la poussaient sans cesse vers des gouffres de peine. Et finalement, elle avait succombé. Elle était épuisée. Et elle voulait aller toujours plus loin.

Elle sent son corps défaillir, mais on la rattrape avant qu’elle ne tombe. On la soulève. Une barbe de trois jours lui chatouille les oreilles. Les mains sont fortes, masculine. Il est toujours là. Il l’emmène à travers un couloir, mais Cassandre perd le fil. Ses paupières tombent toutes seules.

Quand elle les ouvre à nouveau, il a la main posée sur son bras. Elle veut tout de suite protester. Que veut-il lui faire ? Il l’a kidnappé. Puis, avant de s’enflammer, elle voit son bras. il est guéri. Il ne reste même pas une petite cicatrice. La plaie est refermée. Elle voit un bol d’eau posé sur une chaise, avec un chiffon. Il a pris soin d’elle, il a nettoyé sa plaie. « Merci… » souffle-t-elle. Mais au fond, elle sent que ce n’est pas vraiment ce qu’attend l’homme. Elle est encore trop faible pour se justifier. Elle ne peut que le regarder, désolée. Combien de litres a-t-elle bu ce soir ? Combien de cigarettes a-t-elle fumé ? La maison… Elle se souvient des flammes. Est-ce que c’est elle qui a mis le feu à cette chaumière ? Cassandre sent le mal de tête arriver, elle porte une de ses mains à son crâne. Ses cheveux sentent les cendres. « Où suis-je ? » demande-t-elle tout bas.


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Chephrën Castellucci
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Chephrën Castellucci
Aurors
Maison/Métier : après avoir suivi la voie tracé par ses parents, Chephrën trace aujourd'hui sa propre route est a été promu à la traque de mangemorts en temps qu'Auror.
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It's not easy
EXORDIUM.
Le feu, cet élément versatile qui réchauffe et inhume. Il est l'exemple parfait des décisions malheureuses, du naturel indomptable.  Trop peu et il s'éteint, trop et il dévore tout ce qui l'entoure. A quel moment l'être humain s'est il senti assez confiant pour se dire qu'il irait accueillir le feu jusqu'au sein de son foyer. La cheminé, modèle d'une vie stable et sans reproches. Un foyer qui devient bûcher dès lors que ça arrange l'Histoire. Ptah qui dans sa puissance a permis à l'Homme d'ériger des demeures si grandes et si gelées que seul le feu destructeur peu les habiter, les rendre viables. Le feu construit, il fait fondre les métaux, module le verre, cuit les aliments, cautérise les blessures de ceux dont la magie n'est plus présente. Le feu est indulgent quand maîtrisé. Et ce soir, il a failli vous tuer. Toi. Et elle.

Le feu, il est encore là, au sommet de ces mèches timides des nombreuses bougies du bureau. Elles n'ont pas d'odeur, tu as toujours préféré travailler avec l'odeur de la cire et de l'encre plutôt que les extraits d'ailleurs qui te font divaguer et te déconcentrent. Tu entends Puck sur le pas de la porte, tu entends sa queue qui frotte le plancher, curieux de cette interaction entre toi et elle. Elle qui est jeune, elle qui est au plus bas, elle qui semble divaguer entre réalité et délire. Qui est-elle, elle, l'aile trouée qui ne permet pas de se tenir à flot. Ô combien de plûmes perdues t'ont amenés jusqu'à cette maison, jusqu'au brasier. Elle, sur ce canapé qui n'en a pas vu beaucoup. Elle, s'est-elle infligé la coupure ? Qu'a-t-elle vu pour penser que c'était la solution ? Des âmes bouffant la poussière tu en as vu beaucoup, peut-être un peu trop. Mais tu t'es toujours dit que la magie les habitant leur donnerait la force de se relever. Les sorciers sont sacrés, ils ont en eu des poussières divines, la magie, elle est tombée du ciel et ce sont les mains divines qui ont saupoudrés leurs visages à la naissance. Comment un être doté de miracles peut venir à se dire que s'affranchir de la santé est l'étape finale ? Tu l'ignores, toi, toi qui a traversé des ouragans pour revenir plus certain que jamais que se battre pour garder la bénédiction d'Heka.

Elle s'éveille. Tu vois les sentiments paradoxaux sur son corps. La fuite. La découverte. La surprise. La méprise. Qui es-tu ? Qui est-elle ? Pourquoi t'es-tu penché sur son cas. Tu aurais pu la laisser flamber, mais la cruauté et l'indifférence ne sont pas tes traits principaux. Tu as décidé de rendre le monde magique meilleur. Utopiste, tu te serais brûlé les ailes pour pouvoir sauver une âme de plus. Tu as perdu celle de ton enfant, pas une de plus. Pas si tu peux faire quoi que ce soit. L'enfant face à toi te remercie, tu te dis que dans son souffle il y a plus que le mot prononcé. Tu te dis aussi que tu aurais aimé que ton enfant, celui qui ne naîtra pas, ai ses traits. Fins. Doux. Secrets. Elle te pose une question, de celles qui ne surprennent jamais. Un sourire en coin se dessine doucement sur ton visage, de ceux qui sont remplis de compassion et de calme.
- Chez moi. J'aurais pu te déposer à Sainte Mangouste, mais je me suis dis que tu préférerais peut-être un endroit où on ne te posera pas trop de questions. Les médicomages peuvent être les personnes les plus curieuses face à un cas comme le tiens. réponds-tu avant de te lever. Tu regardes Puck. Il te regarde. Tu fais tourner le siège de ton bureau, tu t'assois.
- Des questions comme : pourquoi étais-tu figé face à un brasier, pourquoi ais-je du refermer une plaie qui semblait n'être en rien un accident, pourquoi tu m'as foncé dessus. Mais, moi, je ne veux pas les réponses. Ce sont les tiennes, elles ne m'appartiennent pas.
Tu l'as regarde. Puis tu tends ta main droite vers elle.
- Chephrën.


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Cassandre O. Blackwood
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Elle regarde autour d’elle. Il y a une bibliothèque contre un mur, à l’intérieur, des tas de vieux livres. Cassandre parierait que la moitié d’entre eux n’ont pas été ouverts depuis des années. Elle ne peut pas blâmer l’hôte de ces lieux, elle non plus, elle n’aime pas vraiment les livres. Elle préfère apprendre dans le monde réel, et dans ceux qu’elle aime visiter, les rêves, l’au-delà… Elle soupire. Elle sent qu’elle est dans une pièce annexe de l’habitation. Un bureau. Elle est sur un canapé assez confortable, elle aurait pu tomber sur bien pire. Son sauveur est assis sur la seule chaise de la pièce, près d’elle. Il la regarde se réveiller, la laisse parler. Elle ne sait pas quoi penser. Il semble si gentil, et pourtant, elle se souvient de son regard à Halloweentown, un regard noir. L’a-t-il enlevé ? Est-ce un psychopathe ? La jeune fille est devenue paranoïaque depuis la guerre. Elle a du vivre cachée avec ses parents, car ceux-ci étaient trop précieux à l’Ordre. Grâce à leur dons, les Blackwood étaient réputés dans le monde sorcier, mais ils étaient aussi en danger. C’est pour ça qu’elle n’est pas revenue à Poudlard. C’est à cause de ça que Bell l’a accusé de l’avoir abandonné. Il la regarde comme un enfant, et elle n’aime pas ça. Elle grimace. « Chez moi. J'aurais pu te déposer à Sainte Mangouste, mais je me suis dis que tu préférerais peut-être un endroit où on ne te posera pas trop de questions. Les médicomages peuvent être les personnes les plus curieuses face à un cas comme le tiens. » Cassandre sourit, reconnaissante. Elle ne sait vraiment pas quoi penser. Cet homme a l’air de vouloir l’aider, d’être même bienveillant, et pourtant elle ne peut pas s’empêcher de trouver la situation louche. Il tourne les choses à son avantage, comme si il lui rendait service. « Des questions comme : pourquoi étais-tu figé face à un brasier, pourquoi ais-je du refermer une plaie qui semblait n'être en rien un accident, pourquoi tu m'as foncé dessus. Mais, moi, je ne veux pas les réponses. Ce sont les tiennes, elles ne m'appartiennent pas. » Cassandre baisse les yeux. Elle a l’impression de subir un interrogatoire. Elle sait à quoi ça ressemble, parce qu’elle a dû en affronter un pour rentrer dans l’Ordre. Elle soupire. « Vous êtes de la police ? » Un mot moldu, une expression qu’elle a entendu lors de ces voyages autour d’Europe l’été dernier. Un été qui lui a fait extrêmement de bien, mais qu’elle a du mal à laisser de côté. Surtout quand l’un des moldus qu’elle a rencontré lors de ces voyages est en fait un sorcier.

« Chephrën. » Le prénom est joli, elle n’en a jamais entendu de tel. Cassandre accepte la main qu’il lui tend et elle ose enfin dire son propre prénom. Mais seulement le prénom. Elle ne veut pas être reconnue. « Cassandre. » Elle se redresse un peu. Elle a un peu mal à la tête, mais le reste des douleurs a disparu. Son avant-bras est totalement guéri, il ne reste plus qu’une faible rougeur qui disparaîtra après quelques temps. Jusqu’à ce qu’elle recommence. Se faire du mal, c’est ce qu’elle sait faire de mieux. C’est ce qui l’aidera à atteindre son but. « C’est joli le feu, non ? » Cassandre s’arrête. Elle se rend compte qu’elle peut paraître totalement folle à dire ce genre de choses. « Je vous ai pris pour un fantôme. » Il va vraiment s’inquiéter de sa santé mentale. Mais Cassandre s’en fiche, si il tente quoi que ce soit, elle n’hésitera pas à se défendre. « Où est ma baguette ? » demande-t-elle, angélique. Elle ne veut pas élever les soupçons, mais tant qu’elle n’est pas certaine d’être en sécurité, elle préfère prendre ses précautions.



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