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Do what is uncommon; do it in the uncommon way. (Kata & Teo)

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Do what is uncommon;
do it in the uncommon way.


Chronologie - 08 Août 2000.

D’ordinaire, Katarina ne mettrait jamais les pieds dans des entrepôts de contrebande. Elle s’y refusait avec beaucoup de colère. Mais elle n’avait pas vraiment eu le choix, malheureusement, surtout depuis ce qui était arrivé à Skye. En voulant mettre un terme à sa malédiction, cet idiot s’était lancé dans le vaudou avec son abruti fini de meilleur ami, sans se douter une seule seconde que le vaudou flirtait de manière intime avec la magie noire. En comprenant dans quoi il s’était embarqué, il avait tout arrêté, mais arrêter un envoûtement en cours de route n’était jamais une bonne idée. Depuis, tout ce qu’il mangeait prenait le goût acre et métallique du sang. Que ce soit du pain, du vin, de la viande ou des légumes, tout goûtait le sang. Toujours. Ça le rendait agressif, versatile et changeant. Extrêmement dangereux, en réalité. Il s’en était pris à Thomas, qui lui en avait touché deux mots, mais elle en avait pris la pleine conscience en passant un peu de temps avec Skye et en le voyant changer en quelques minutes. La magie noire lui pourrissait la vie. Et elle avait décidé de l’aider, sans lui en parler. Il lui aurait probablement dit que c’était beaucoup trop dangereux et qu’il ne voulait pas qu’elle risque sa vie pour lui. Gryffondor stupide.

« Le goût du sang, vous dites ? »
« Oui. Toujours. On a essayé des potions, des sorts, rien n’y fait. »
« J’avais jamais entendu parler de ça… Comment vous avez fait votre affaire ? »
« Un sortilège vaudou interrompu en plein milieu. Vous avez quelque chose pour moi ou pas ? »

Le sorcier tira une caisse de bois pour fouiller dedans, et la blonde attrapa le bout de son capuchon pour le replacer sur sa tête. Elle se fondait dans la masse. Tous ceux qui étaient ici portaient un capuchon pour empêcher qui que ce soit de les reconnaître. Bien sûr, certains étaient aisément reconnaissables. D’autres non. Mais tous étaient froidement accueillis par les vendeurs à la sauvette, jusqu’à ce qu’ils prouvent qu’ils avaient de quoi payer. Or, Katarina avait clairement de quoi payer, aussi le vendeur acceptait-il de répondre à ses questions, tentant, entre deux, de lui refourguer des colliers maudits ou une main desséchée qui moisissait sous un bocal de verre. Cent gallions ; une affaire ! Elle avait refusé d’un simple mouvement de tête. Elle ne savait pas à quoi ce machin servait, mais il était assez clair que ça devait être interdit dans plusieurs pays, Poudlard compris. Elle ne voulait pas s’attirer d’ennuis. Elle voulait juste une potion, ou quelque chose pouvant aider Skye.

« Je ne pense pas avoir ce qu’il vous faut. C’est la première fois que j’entends parler d’un effet secondaire de magie noire comme ça. » L’homme passa la main sous son capuchon pour se frotter la tête. « Si vous êtes patiente, il y a un vendeur qui passe de temps en temps. Un vampire. Il vend des fioles de sang et des trucs un peu dégueu. Peut-être qu’il aura un truc pour vous. »
« Il n’est pas là en ce moment ? »
« J’en sais rien, j’ai mon étal à surveiller. » Il poussa la main desséchée vers elle. « Vous voulez vraiment pas une Main de la Gloire ? Seulement cent gallions ! »
« Nan. Merci quand même. »

Elle tourna les talons et s’éloigna, se faufilant dans la foule pour trouver ce qu’elle cherchait. Il y avait du monde. C’était un avantage, et un inconvénient. Un avantage, puisqu’avec la Coupe du Monde, de nouveaux vendeurs s’étaient temporairement installés. Un inconvénient, puisque l’affluence était grande, et qu’une grande affluence attirait toujours la police. Elle aurait du mal à expliquer ce qu’elle faisait là sans mettre Skye dans l’embarras. Sa famille aurait de gros ennuis. Et elle pouvait tirer un trait sur Poudlard, aussi. Il fallait qu’elle reste attentive. La Coupe du Monde rimait avec sécurité, et un certain nombre d’Aurors étaient mobilisés pendant ces deux mois. Qu’est-ce qui empêchait ces derniers de faire une descente dans des lieux de contrebande dont l’emplacement était connu de tous ? Rien. Absolument rien. Raison pour laquelle ils le firent.

« Aurors ! Aurors ! »

A peine l’alerte était-elle lancée que les sorciers se dispersèrent. La blonde fut ballotée quelques secondes, et elle se retrouva dehors, bousculée par un grand échalas pressé de sortir avant l’arrivée de la police. Mais trop tard, ils étaient déjà là. Heureusement, la blonde avait un avantage : la proximité de la forêt. Si elle réussissait à filer, la renarde disparaîtrait avant qu’ils n’aient eu le temps de la repérer. Sans réfléchir, elle se mit à courir vers la forêt, alors que tout le monde se précipitait vers les ruelles adjacentes. Elle n’avait que quelques mètres à faire. Le lieu de contrebande était un vieil entrepôt à bois, et la forêt était très proche. Mais personne n’avait jamais l’idée de courir vers le bois. C’était la forêt interdite. Dangereuse, sombre, pleine de créatures magiques qui n’appréciaient pas les intrus. Personne n’osait aller plus loin que la lisière. Personne sauf les animaux. La renarde y serait en sécurité et pourrait retourner au campement sans se faire voir.

« Police, plus un geste, vous êtes cernés ! »

La peur agit comme un coup de fouet, et elle accéléra. Cependant, ce n’était pas à elle que l’on parlait, mais à un jeune garçon, plus grand qu’elle, à côté duquel elle passa en courant. Elle n’eut que le temps de voir ses yeux hétérochromes se tourner vers l’Auror tandis qu’il levait sa baguette. Un œil brun, un œil bleu. La blonde pila d’un coup, musela la renarde qui lui hurlait de fuir, et elle se tourna vers son frère, aux prises avec un Auror. Teodor ne l’emporterait pas. D’un mouvement souple, sa baguette glissa de sa manche, tomba dans sa main gauche, et fut pointée vers l’Auror qui s’apprêtait à lancer un sortilège immobilisant sur son frère à terre.

« Stupéfix ! »

Son sortilège frappa l’Auror en pleine poitrine, le décollant du sol et l’envoyant valser un peu plus loin. En quelques pas, la blonde fut sur son frère, qu’elle releva d’une bourrade brutale pour l’entraîner vers la forêt. Trop tard. D’autres Aurors, arrivés entre-temps, lui coupaient la route. Elle avait laissé passer sa chance. Jurant abondamment en russe, elle poussa son aîné dans une ruelle attenante et se mit à courir. La colère lui brouillait la vue. Qu’est-ce qu’il faisait ici ?! Non, elle devrait s’en douter. Il n’avait pas abandonné la magie noire. C’était clair maintenant. Il préférait ses sombres rêves de puissance à l’amour lumineux de sa petite sœur.  C’était un coup au cœur, d’autant plus qu’elle venait de lui sauver la vie. Il en aurait fait de même pour elle. Mais elle était tellement en colère ! Au bout de ce qui sembla être une éternité de course, ils finirent par s’arrêter, à bout de souffle. La Gryffondor s’appuya sur ses genoux pour reprendre son souffle, laissant quelques mèches blondes tomber de son capuchon. Puis elle se redressa, abaissant sa capuche sombre dans un même mouvement, puis leva son regard furieux vers son frère aîné.

« Bon sang Teo, mais qu’est-ce que tu foutais là-dedans ?! »
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Teodor
&
Katarina
La Coupe du Monde de Quidditch, une véritable aubaine pour le passionné de Quidditch qu’était l’Azarov. Mais également une excellente occasion pour lui de rencontrer de nombreux sorciers vendant maints objets, potions, livres interdis, de contrebande, qui attiraient son côté obscur. Car oui, il était clair que depuis qu’il était à Poudlard il n’avait eu de cesse de s’enfoncer de plus en plus dans les méandres de la magie noir. Certes, il avait toujours eu l’habitude de l’utiliser lorsqu’il était à Durmstrang, et c’était d’ailleurs dans son ancienne école qu’il avait commencé à apprécier cette magie obscure. Mais à Poudlard c’était différent, c’était comme si avec tout ce qui avait pu se passer sur ces terres, la magie noir qui coulait dans ses veines semblait vouloir prendre contrôle de son corps et de son esprit. Alors il sombrait jour après jour encore plus en compagnie d’Atos, son partenaire d’obscurité. Et les deux diables dansaient sur leur monde qui semblait brûler toujours plus. Puisqu’effectivement le monde de Teodor était quelque peu parti en éclat depuis avril lorsqu’il s’était retrouvé à l’infirmerie à la suite de sa sortie dans la forêt interdite avec Ielena pour lui apprendre à se défendre. A partir de ce fameux jour, sa petite sœur, son soleil, avait tout simplement cessé de lui parler car elle lui en avait voulu d’avoir cherché à entraîner une amie à elle dans ses ténèbres. Et c’était comme si ce qu’elle lui avait envoyé par courir ne cessait de tourner dans son esprit depuis lors. « Si je lui ai facilement pardonné son moment d'égarement, il me faudra plus de temps pour te pardonner, à toi, ce que tu as fait en toute connaissance de cause. » Et bien évidemment, Teodor avait tout à fait compris la raison de sa colère. Elle lui avait dit maintes et maintes fois qu’il fallait que son addiction cesse, qu’il fallait qu’il retrouve le droit chemin au risque de la perdre, elle. Et il n’avait pas réussi, il s’était juste enfoncé encore plus. Quant à Ielena, elle s’était également éloignée de lui. Et il l’avait laissé faire, car après tout sa sœur lui avait demandé de ne plus s’approcher de sa lionne et de ne plus la pervertir avec sa magie noir. Or au lieu de tout faire pour récupérer ces deux êtres chers à ses yeux, par esprit de contradiction, ou peut-être aussi parce qu’il avait vu son monde partir en lambeau, il avait continué à s’enfoncer dans les ténèbres qui enserraient son cœur. Toujours plus loin…

Voilà pourquoi aujourd’hui, en ce 8 août, il se trouvait là, dans ce marché de contrebande vêtu tout de noir et plus particulièrement d’une cape noir rabattue sur son visage qui empêchait ainsi tout risque de se faire reconnaitre. Certes, une personne qui le connaissait véritablement ne saurait se faire prendre par une simple cape, mais en tout cas, les vendeurs ou dans le pire des cas les aurors, n’arriveraient pas à discerner ses traits. Et c’est ainsi qu’il se baladait entre les étales des différents vendeurs, observant chaque objets, tous plus interdits les uns que les autres, et étrangement il adorait ce spectacle. C’était comme si tous les affres de sa passion se retrouvait en un même endroit et autant dire que cela le faisait esquisser un bien large sourire, car il voyait toutes les possibilités qui s’offraient à lui s’il pouvait les posséder. Mais il n’était pas là que pour lui, il était là pour repérer, voir même acheter, ce qui pourrait leur servir à Atos et lui dans leurs futurs essais autour de la magie noir. C’est ainsi qu’il en vient à acheter une bague qui représentait un dragon s’enroulant autour de lui-même, avec des yeux fait en émeraude. Une bague qui étrangement lui évoquait la symbiose entre son ancienne école et cette nouvelle année. Car oui le dragon représentait la fratrie dans laquelle il était, et l’émeraude, couleur verte, s’apparentait très bien aux couleurs de sa maison. Mais même si cette bague faisait ressurgir en lui cette image de symbiose, ce n’était pas que pour cela qu’il l’avait choisi. En effet, elle permettait de canaliser la magie noir lors de certains rituels et donc de pouvoir en garder en quelque sorte toujours auprès de lui. A porté de son doigt. Et c’est ainsi qu’il la mise directement à son index gauche. Puis il poursuivi son chemin et il en vient à un autre vendeur et là son regard fut attiré par un livre décrivant de nombreux rituels obscurs et particulièrement dangereux qui sauraient attiser le désir du duo de comprendre tout des affres de la magie noir. Il le voulait. Et il l’observait sous tous les angles en discutant avec le vendeur. Et c’est alors qu’il entendit les mots synonymes de fuite express. « Aurors ! Aurors ! » Sans même réfléchir un seul instant qu’il avait encore le livre entre ses mains, Teodor parti en courant comme toutes les autres personnes présentes.

Il fallait qu’il rejoigne le campement discrètement, mais par où passer ? La forêt ? Cela semblait être la meilleure solution, car le simple fait qu’elle soit interdite pourrait freiner quelques aurors, alors il se mit à courir, tout en voulant récupérer sa baguette dans sa poche. Mais il n’avait pas été assez rapide car il tomba soudain au sol, dû à un sortilège, un auror à quelques pas de lui  « Police, plus un geste, vous êtes cernés ! » Tellement concentré par l’auror dont la baguette était dirigée vers lui que Teo n’avait pas fait attention à la jeune femme qui était passé à côté de lui. Il se voyait déjà emmené par les aurors, devant expliquer ce qu’il avait fait dans ce marché et plus encore ce qu’il faisait en possession de deux objets interdits. Et c’est alors qu’une voix féminine lui sauva la mise. « Stupéfix ! » L’auror tomba alors et avant même de pouvoir remercier sa sauveuse, celle-ci le releva et l’entraîna vers la forêt sans le moindre mot. Mais ils ne pouvaient plus y aller, d’autres aurors bloquaient le passage alors ils bifurquèrent dans une ruelle pour finalement se mettre à courir. Ils courraient tous les deux à en perdre l’haleine jusqu’à finalement trouver un coin où ils pouvaient enfin s’arrêter, loin de la cohue et des sortilèges qui fusaient. Ils étaient hors d’atteinte pour le moment. Il se tourna alors vers celle qui lui avait bien sauvé la mise, s’attendant à tout sauf… A reconnaitre sa petite sœur lorsque celle-ci abaissa sa capuche. Ses yeux se transformèrent en soucoupe tandis qu’il observait Katarina le regarder furieux « Bon sang Teo, mais qu’est-ce que tu foutais là-dedans ?! » Il mis quelque temps à se ressaisir, car pour tout dire il s’était attendu à tout, vraiment à tout, sauf à voir sa petite sœur dans une contrebande. Il esquissa alors un sourire en coin, légèrement amusé par le périple et également par la question, car ce n’était pas comme si c’était évident. Que faire dans un entrepôt de contrebande. « J’achetais une bague et des friandises bien sûr, ils en font des incroyables là bas ! Tu savais pas ? » Et il secoua sa tête, retirant au passage sa capuche, en souriant. Puis finalement lorsqu’il reposa ses yeux sur elle, il se retrouvait être totalement sérieux. « Non mais sérieusement Kat, c’est à moi que tu poses la question alors que ma présence là bas est beaucoup plus logique que ta présence à toi ? Non mais! Comment ça se fait que toi qui prêche contre la magie noir te soit retrouvé en plein dedans ? C'est l’hôpital qui se fout de la charité là ... »

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Elle était furieuse, la blonde. Vraiment furieuse. Depuis qu’elle s’était pris le bec avec son frère, et l’avait incendié de traîner son amie Lena dans sa connerie de magie noire, elle ne lui avait plus adressé la parole, allant jusqu’à l’ignorer sous la tente en présence de leurs parents. Ces derniers n’avaient pas fait le moindre commentaire. Sans doute savaient-ils très bien pourquoi ils étaient en froid. Katarina n’avait jamais caché sa répugnance pour la magie noire, et Teodor, lui, plongeait dedans à corps perdu. Pourquoi ? Il était en train de tout perdre. Sa scolarité s’était cassé la gueule. Il y perdait sa petite sœur. La magie noire n’attirait rien de bon. Et il n’avait pas arrêté ! Au contraire, que sa sœur lui tourne le dos semblait ne rien lui faire, puisqu’il persistait obstinément. « J’achetais une bague et des friandises bien sûr, ils en font des incroyables là bas ! Tu savais pas ? » Extrêmement déçue, elle grinça des dents, se retenant de lui en coller une pour lui rabattre le caquet.

« Non mais sérieusement Kat, c’est à moi que tu poses la question alors que ma présence là bas est beaucoup plus logique que ta présence à toi ? Non mais ! Comment ça se fait que toi qui prêche contre la magie noire te soit retrouvée en plein dedans ? C'est l’hôpital qui se fout de la charité là... » Evidemment, il ne savait pas. Il ne savait pas que son petit ami avait de gros problèmes liés à la magie noire et qu’elle faisait tout pour l’aider, même tourner le dos à ses principes les plus fondamentaux pour trouver une solution. Savait-il au moins qu’elle avait un petit ami ? Pour être franche, elle en doutait fortement. Et son ton paternaliste ne lui plaisait pas beaucoup. Elle avait assez d’ennuis comme ça, sans devoir y rajouter son imbécile de frère et sa passion immodérée pour la magie interdite qui finirait soit par le détruire, soit par l’envoyer au cimetière.

« Je cherchais une bague et des friandises, ils en font des incroyables là-bas ! » Elle leva les yeux au ciel. « Non mais sérieusement… »

Ses sens de renarde étaient aux aguets, prête à lui ordonner de fuir si un Auror approchait. Fuir les Aurors. Sérieusement. Elle se sentait sale rien que d’y penser. Et dire qu’elle avait stupéfixé un Auror pour protéger son frère ! Il en aurait fait de même pour elle, bien entendu, il l’avait prouvé à de multiples reprises. Mais elle détestait cette sensation, celle d’être une criminelle en cavale, d’autant plus qu’elle n’avait rien acheté, rien embarqué… A la différence de son frère. La bague à son doigt le prouvait bien. C’était une jolie bague, mais les yeux du dragon brillaient d’un éclat mauvais, qui ne lui plaisait pas du tout. Il avait un bouquin dans les mains, aussi. La couverture noire avait l’air ancienne, et que la tranche soit décorée de runes ne l’étonna même pas. Ce qui l’étonna, c’est qu’elle n’arrivait pas à les lire. Elle préférait ne pas savoir ce qu’il y avait d’écrit dedans, par ailleurs, des fois que ce bouquin aspire son âme et ne la fasse faire n’importe quoi. Dans la tour des Gryffondor, on lui avait raconté que c’était un bouquin qui avait rouvert la Chambre des Secrets. Un bout d’âme du Seigneur des Ténèbres qui s’était emparé d’une gamine pour lui faire faire ses noirs desseins.

« Je veux juste aider un ami. Une personne qui m’est très chère s’est retrouvée embarquée dans de la magie noire sans le savoir, et en interrompant le sortilège, elle s’est retrouvée affligée d'effets secondaires désastreux. Agressivité prononcée et éclats de violence passagers. Avec la nourriture et la boisson qui prennent le goût du sang, et ce quoi qu'il mange, aussi. »

Pourquoi elle lui racontait tout ça ? C’était risqué. Il risquait de découvrir de qui elle parlait. Mais oserait-il faire du tort à sa petite sœur ? Elle espérait que non. Que leurs relations ne s’étaient pas dégradées à ce point. D’un geste prudent, elle passa la tête derrière le mur pour regarder si les Aurors approcher. Mais non, ce n’était qu’un chat, dont le bruit feutré de son bond sur une poubelle avait alerté ses instincts de renarde. Elle retourna alors à son frère, et au livre qu’il tenait toujours dans la main. Elle abhorrait toujours autant la magie noire, mais elle ne cessait de baigner dedans. Son père s’en fascinait, son frère s’y noyait, son copain en était marqué, et il ne faisait pas de doute que la famille de pseudo fiancé la pratiquait également. Le patriarche, tout du moins. Kamen… Elle n’en savait rien.

Elle était déçue. Tellement, tellement déçue. Mais il n’était plus temps de parler. La renarde s’agitait, lui signalant du mouvement. Il fallait qu’ils bougent. Faisant signe à son frère de la suivre, elle fila dans les ruelles, sans savoir s’ils s’éloignaient ou se rapprochaient de leur campement. Le principal, pour le moment, était de mettre de la distance entre les Aurors et eux. Heureusement, elle avait un avantage : la renarde la guidait. Elle entendait les Aurors et lui faisait prendre des chemins détournés pour leur échapper. Si seulement Teo n’avait pas ce bouquin et cette bague ! Ils pourraient s’en aller sans problème, et sans preuves de leur présence sur les lieux de contrebande, les Aurors ne pourraient pas les retenir ! Mais c’était inutile de penser à ça maintenant. Ils avaient apparemment trouvé un coin tranquille au bout de quelques minutes à tourner dans les ruelles, et finalement, la blonde se retourna vers son aîné, jetant un coup d’œil distant au livre qu’il avait toujours en main.

« J’espère au moins que ça valait la peine de prendre le risque de finir à Nurmengard. »
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Teodor
&
Katarina
Toute la colère de sa petite sœur à son égard, Teodor le ressentait. En même temps ce n’était pas très compliqué à voir, car elle ne le cachait absolument pas. Son regard semblait même lancer des éclairs et sa bouche formait une moue grimaçante tandis qu’il répondait à sa question de manière totalement légère. Bien évidemment qu’il n’était pas allé dans une contrebande pour acheter des guimauves, il y avait été pour faire tout le contraire de ce qu’elle lui avait demandé. Oui… Il y avait été pour continuer à sombrer d’autant plus dans la magie noire. Encore une erreur de sa part. A croire qu’il enchaînait les erreurs depuis avril. S’enfonçant toujours plus. Mais là n’était pas la question. La question c’était ce qu’elle-même faisait là bas. Après tout, elle était totalement opposée à la magie noire, alors pourquoi être dans un endroit qui condensait absolument tout ce qu’elle détestait ? « Je cherchais une bague et des friandises, ils en font des incroyables là-bas ! Non mais sérieusement… » En reprenant les mêmes propos que Teo, ce dernier fut légèrement surpris et ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire en coin. Sa petite sœur, son humour, tout ça lui avait manqué pendant ces quatre mois… Et même si à cet instant elle était en colère contre lui, il ne pouvait s’empêcher d’être content d’être auprès d’elle. Il remarqua d’ailleurs le regard de cette dernière se poser sur la bague qu’il arborait désormais à son doigt. Et une petite pensée vers la bague en question, qui avait comme une identité à elle seule, suffit à faire ternir l’éclat mauvais qu’elle avait. Les pierres sur les yeux devinrent alors de simple onyx, presque terne. Ainsi personne ne pourrait penser qu’elle était une œuvre de magie noire. Oui… Elle passait presque pour une bague familiale. Et il dirait si on venait à lui poser la question que c’était le cas.

Après un silence pesant où elle avait observé ses achats, elle fini par répondre à sa question. Réponse qui lui sembla bien plus complète que ce qu’il s’était imaginé. Après tout, cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas parlé plus qu’une simple phrase. « Je veux juste aider un ami. Une personne qui m’est très chère s’est retrouvée embarquée dans de la magie noire sans le savoir, et en interrompant le sortilège, elle s’est retrouvée affligée d'effets secondaires désastreux. Agressivité prononcée et éclats de violence passagers. Avec la nourriture et la boisson qui prennent le goût du sang, et ce quoi qu'il mange, aussi. » L’Azarov ne comprenait que trop bien, car il avait lu dans de nombreux livres les risques que pouvait entraîner l’interruption en plein sortilège de magie noire. C’était risqué très risqué de faire cela, car les forces obscures ne supportent pas d’être interrompu. Voilà pourquoi lorsqu’il se lançait dans un sortilège il s’assurait toujours de réfléchir à deux fois avant de le lancer, et plus encore, il faisait toujours en sorte de le boucler, pour ne pas risquer de tels effets secondaires. La noirceur que l’ami de Kat n’avait pas mis dans la finalité de son sortilège était entré en lui pour finalement créer toute cette agressivité, et cette sensation que tout avait le goût de sang. De ce fait il ne comprenait que trop bien ce qui s’était passé pour lui, car il avait entendu parler de nombres cas d’effets secondaires, certes pas précisément de celui où tout prenait le goût de sang, mais en tout cas des effets secondaires si. Il y avait forcément quelque chose dans les livres qu’il avait qui lui permettrait d’aider l’ami de sa petite sœur. Après tout, autant que pour une fois ses connaissances sur la magie noire servent à quelque chose de bien, non ? « Je pense que je pourrais… vous aider. Tout du moins si tu acceptes mon aide à ce sujet. »

Mais avant qu’elle ne le lui réponde, elle lui fit signe de se déplacer. Alors il la suivi entre les ruelles comme son ombre, pour finalement s’arrêter lorsqu’elle décida qu’ils étaient assez éloignés des Aurors. « J’espère au moins que ça valait la peine de prendre le risque de finir à Nurmengard. » Il savait qu’elle parlait du livre qu’il tenait encore entre ses mains, elle l’avait regardé en se tournant vers lui. D’ailleurs il valait mieux qu’elle ignore le fait qu’il ne l’avait pas vraiment réglé… Posant son regard sur ce dernier, il haussa les épaules pour finalement le ranger dans une poche intérieure de sa cape. « Disons qu’il pourra m’apporter certaines connaissances intéressantes. Mais est-ce que ça en valait la peine ? Je ne le saurai que lorsque je l’aurai déchiffré. Mais sinon pour en revenir à ce que tu me racontais avant quant à ta présence sur ce marché noir, est-ce que tu as trouvé quelque chose pouvant aider ton ami ? Car j’ai déjà entendu parler de cas, pas identique, mais dont la cause était identique à la sienne, donc je pourrais certainement retrouver ce qu’ils avaient dû faire pour s’en sortir. Qu’en penses-tu ? » Il savait très bien qu’elle pourrait l’envoyer bouler avec une réelle facilité, mais il était sincère à cet instant. Il voulait l’aider. Peut être que cela lui permettrait alors de se racheter en parti.

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La bague de Teo ne lui plaisait pas du tout. Elle brillait d’un éclat mauvais, et le fait qu’il ait réussi à canaliser sa magie dedans pour que les yeux perdent leur brillance et ressemblent à deux onyx ternes lui faisait courir un frisson glacial dans le dos. Cependant, elle ne pouvait pas lui enlever le fait que, même si elle le détestait vraiment pour ça, il s’y connaissait en magie noire. Cet idiot avait passé tellement de temps le nez dans ses livres sombres qu’il avait fini par délaisser le reste. Ses notes étaient en chute libre, et dans la tente des Azarov, ça avait gueulé quand le patriarche s’était rendu compte que son fils se laissait clairement aller vers la médiocrité. Mais s’il y avait eu une matière ou une option magie noire, il aurait pu avoir un Optimal les yeux fermés. Ce fut ce qui vint à bout de la résistance de la jeune lionne. Skye avait des ennuis, et si elle avait été capable de traîner dans des entrepôts de contrebande et d’attaquer un Auror dans le dos pour s’en sortir, elle pouvait bien raconter ce qu’elle faisait là au pratiquant des arts sombres qu’était devenu son frère aîné.

Elle ne prononça cependant pas le nom de Skye. Teodor n’avait pas besoin de savoir de qui elle parlait, et elle savait qu’il ne creuserait pas, parce qu’elle était concernée et qu’elle ne le lui pardonnerait pas. Cependant, avec ses recherches et ses lectures, peut-être que lui aurait une solution au problème. Skye s’était retrouvé coincé dans un sortilège de magie noire, dont il n’avait compris la nature qu’au dernier moment. Alors il s’était rétracté, mais trop tard. La magie noire, une fois lancée, ne pouvait être défaite par une simple rétractation. Il fallait aller au bout du sortilège, ou trouver quelque chose de suffisamment puissant pour que les effets disparaissent. Teodor pouvait-il être ce quelque chose ? Quelque part, elle en doutait. Soigner le feu par le feu n’était jamais la solution, mais peut-être aurait-il des pistes, quelque chose qui pourrait l’orienter. « Je pense que je pourrais… vous aider. Tout du moins si tu acceptes mon aide à ce sujet. » La blonde leva les yeux, en se demandant s’il faisait ça pour lui montrer que la magie noire ne faisait pas que le mal, ou s’il voulait vraiment l’aider. Elle ne put cependant pas lui répondre de suite : des Aurors arrivaient.

Les deux Azarov s’éloignèrent assez rapidement des représentants de la loi. C’était nouveau, pour elle, de fuir les Aurors. Elle avait plutôt tendance à les regarder avec admiration, en règle générale, et à accepter de bonne grâce les éventuels contrôles aléatoires qui avaient lieu tout au long de la Coupe du Monde. Et voilà que maintenant, elle les fuyait ! Elle détestait vraiment être du mauvais côté de la loi. Elle n’aimait pas du tout cette impression d’avoir des choses à se reprocher. Seule, elle s’en serait sortie. Mais avec Teodor ? Il avait sa bague et son bouquin, et elle pouvait toujours rêver pour qu’il les abandonne dans un coin, ce qui leur aurait permis de rentrer en toute sécurité à la tente. Elle n’avait même pas besoin de lui demander. Elle savait que la réponse serait négative. Le cas contraire, il l’aurait fait de lui-même, sans avoir besoin qu’elle le lui demande. « Disons qu’il pourra m’apporter certaines connaissances intéressantes. Mais est-ce que ça en valait la peine ? Je ne le saurai que lorsque je l’aurai déchiffré. » Une ombre de déception passa dans le regard chocolat de la Gryffondor. Est-ce qu’il préférait sa magie noire à elle ? Honnêtement, elle n’était pas loin de croire que oui.

« Mais sinon pour en revenir à ce que tu me racontais avant quant à ta présence sur ce marché noir, est-ce que tu as trouvé quelque chose pouvant aider ton ami ? » Avec une moue agacée, la blonde dut bien reconnaître que non, et elle hocha la tête en conséquence, n’arrivant pas à cacher sa frustration. Elle tournait en rond depuis plusieurs semaines, et ça l’agaçait. « Car j’ai déjà entendu parler de cas, pas identique, mais dont la cause était identique à la sienne, donc je pourrais certainement retrouver ce qu’ils avaient dû faire pour s’en sortir. » Katarina releva les yeux, un peu méfiante. Il lui proposait vraiment son aide. Elle comprenait pourquoi : ça lui permettait de faire d’une pierre deux coups en lui montrant qu’il était toujours là pour elle, et que la magie noire n’était pas si mauvaise qu’on pouvait le croire si cela lui permettait de sauver son petit copain. « Qu’en penses-tu ? » La blonde prit quelques instants de réflexion. En réalité, elle était un peu coincée. Teodor était plus avancé qu’elle au niveau de la magie noire, et si elle lui avait tout raconté, c’est qu’elle espérait qu’il puisse l’aider.

« Ok, ça marche. Peut-être qu’à nous deux, on pourra sauver l’imbécile qui me sert de petit ami. »

Elle avait fini par lui révéler l’identité dudit ami. Skye, tout simplement. Teodor l’avait sans doute déjà compris, cela étant. Cependant, leur conversation avait détourné leur attention, et quand, enfin, la renarde put lui signaler qu’ils avaient été suivis, il était déjà trop tard. La blonde, proie la plus facile des deux, se sentit tirée en arrière. Un bras puissant lui coinça la gorge, l’empêchant de bouger la tête au risque de s’étrangler en quelques secondes. Elle n’eut même pas le temps d’attraper sa baguette ou de prévenir son frère qu’elle était déjà hors d’état de nuire. Ce n’était pas un Auror, en tout cas. Les Aurors attaquaient rarement au corps à corps. Un vendeur de l’entrepôt alors ? La Gryffondor se contraignit au calme, et elle resta parfaitement immobile tandis que son agresseur prenait la parole d’un ton torve.

« Alors comme ça, on profite de la confusion pour me voler ? Et tu pensais que je verrai pas qu’il me manquait des trucs ? »
« Je ne vous ai rien volé. »
« C’est pas à toi que je parle, chérie. »

Sous le choc, la russe passa sur l’utilisation du mot chérie, assez inapproprié selon elle, et son regard se vrilla sur son aîné. Il avait volé un marchand. Il avait osé. Que ce soit de la contrebande n’excusait rien ; c’était même encore pire, puisque ces objets étaient dangereux, et que par conséquent, leurs vendeurs étaient plus que déterminés à les récupérer. Cependant, elle ne tentait pas de se défendre, et cette soumission apparente sembla leurrer le vendeur, qui desserra doucement la pression sur sa gorge, lui permettant de tourner la tête. Son regard commença alors à changer, s’effilant lentement. Il lui fallait se contrôler. Elle voulait une transformation partielle, pas totale. Les crocs. Elle voulait les crocs de la renarde.

« Alors maintenant tu vas gentiment me rendre mon bouquin, sinon ta petite copine risque fort de – »

D’un geste brusque, la blonde avait attrapé le bras de l’homme pour le repousser de quelques centimètres. Il lui résista, mais elle pouvait bouger la tête, et d’un coup, elle le mordit. Un geste qui aurait pu faire rire, si les crocs de la renarde n’avaient pas remplacé ses dents plates… Il s’apprêtait à rire. Il hurla de douleur et la lâcha tout à fait. Elle le relâcha aussi, luttant contre l’envie très humaine de cracher le sang qu’elle avait été forcée de récupérer. Le sortilège de Teodor frappa le vendeur dans le ventre, l’envoyant valser contre un mur, où il tomba, hors d’état de nuire. En quelques pas, la Gryffondor dépassa le Serpentard pour s'engager dans une ruelle adjacente sans regarder si son frère la suivait. Elle savait qu'il le faisait. Elle aurait préféré qu'il ne le fasse pas. Vraiment pas.

« Alors t’es un voleur maintenant ? C’est ça que t’es devenu, en quelques mois ? Un vulgaire voleur qui laisse tout tomber pour quelques miettes de pouvoir en plus ? »

Elle se retourna vers lui, furieuse. Sa gorge lui faisait encore mal, sa respiration était sifflante, et elle avait eu extrêmement peur d’y passer. Et tout ça, c’était de la faute de son frère, et de son obsession maladive pour les arts sombres. Mais ils avaient atteint sa limite. Là, c’était elle qui avait été mise en danger à cause de lui. Elle était tellement furieuse que ses mains tremblaient, et que son regard ne parvenait pas à redevenir totalement humain, oscillant entre l’humaine et la renarde, cette dernière n’attendant que son signal pour se transformer et s’enfuir vers la forêt.

« Ça t’a pas servi de leçon, l’infirmerie ? Ça t’a pas servi de leçon, Lena ? Maintenant, c’est moi que ton obsession à la con a mis en danger ! T’aurais pu jeter ce bouquin, t’aurais pu jeter cette bague, on aurait pu rentrer au campement, mais non ! Tu préfères tellement ton putain de pouvoir à la sécurité de ta sœur que ça t’a pas effleuré l’esprit ! »

Peut-être était-elle injuste. Mais dans sa situation, c’est le premier truc qu’elle aurait fait. Se débarrasser de tout ce qui était magie noire pour que les Aurors n’aient rien à leur reprocher, et qu’ils puissent rentrer sans s’attirer d’ennuis s’ils tombaient sur une patrouille. C’était la raison pour laquelle elle lui en voulait. Et cette agression-là était une chose qu’elle ne lui pardonnerait probablement jamais.
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