Poison in my veins, blood in my breathe ~ g.c.

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa huitième année au collège. Il est né à Bristol en ce beau jour qu'était le 23 janvier 1981 en tant que sang-mêlé ; à présent il vit à The Mumbles, ville paumée. Il est plutôt loyal, téméraire, audacieux mais aussi impulsif, rancunier, impétueux. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être moyen, Garrick ne faisant des efforts que dans les matières appréciables. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de nom de l'arbre, mesurant nombre en lettres centimètres et contenant nom de l'élément. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus - le sien prenait la forme de/d'un(e) animal. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : La vision de son père se dessine, debout, souriant bien qu'amoché mais en vie. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. En quelques mots, l'apparence de l'épouvantard, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? " A vrai dire, je m'en balance comme d'une doxy " Ce qui est vrai, croyez-le. Autrefois, Garrick aurait trouvé cette idée sympathique et plaisante du fait de l'arrivée de nouvelles connaissances, surtout qu'on dit que les françaises sont jolies et les russes douées. Mais cette année, cet échange ne lui permet que d'avoir de fugaces distractions en observant et participant aux uses et coutumes de chacun qui n'arrive pas à apaiser son âme et lui changer l'esprit. Français, italiens, russes, bulgares, hongrois, il s'en tamponne la citrouille fortement, ne remarquant que très peu les différences de chacun ou faisant comme tel. Il se demande bien quelle idée a pu avoir ce nouveau directeur de tenter de divertir les pauvres erses qu'il avait récolté. Inutile. Dérisoire. Au fond, cet échange touche l'anglais mais sa fonction de distraction le perturbe, ce qui fait qu'il le rejette au loin.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  La rage au ventre, l'esprit embrumé, il était présent. Aveuglément, il s'est lancé dans cette bataille démesurée et inégale avec pour seul objectif : massacrer le plus d'opposants possibles. Ayant sombré quelques mois auparavant après la mise en terre de son paternel, c'était comme une flamme nouvelle qui avait jailli dans son regard pour mieux l'obscurcir. Il se fichait des convictions et des tentatives de supplications des pauvres erses recouverts de capuches noires, endoctrinées ou volontaires. Il voulait une justice qu'on n'était pas en mesure de lui offrir. Alors, il prenait la sienne, aveuglée par sa douleur et sa peine. Il était loin le petit garçon de douze ans qui prônait la justice. Il avait perdu sa flamme. En attendant, il réussit à blesser plusieurs mangemorts mais celui qu'il tua ne fut qu'un accident : un troll adversaire lui avait donné un coup de massue alors qu'il le faisait éjecter dans les airs. Un véritable souaffle vivant. Il ne s'en acquitte pas le mérite mais trouve une satisfaction nouvelle qui l'effraye autant qu'elle ne le contente.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Etant le fils d'un sorcier né-moldu et d'une moldue, Garrick n'est pas effrayé à l'idée de pouvoir perdre ses pouvoirs. Seuls la façon dont il pourrait les perdre l'inquiéterait, ne sachant déjà pas comment certains êtres humains peuvent en avoir et d'autres, non. Par contre, la vie à Poudlard risque d'être mouvementée si la magie venait à disparaître.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Bon vivant, Garrick a toujours eu une bonne réputation auprès des élèves. Toujours celui qui a le mot pour détendre l'atmosphère en cours, quitte à se prendre remarque et retenue par le professeur - notamment par Rogue. Le mot pour rire. La main amicale qui soutient pour aider à se relever, quitte parfois à prendre les coups à la place. Le sourire fier et arrogant d'une tête brûlée qui délaisse complètement ses études, sauf les matières qu'il aime (McGo si tu nous reçois). L'impulsif qui se jette au coeur d'une bagarre avant même de réfléchir. Tantôt apprécié, tantôt décrié. Tout dépend qui se trouvait en face de lui. Tenant plus du né-moldu que du sang-mêlé de part sa naissance et son mode de vie d'enfance, il était pris en grippe très tôt par certains enfants au sang-pur... jusqu'à ce qu'il ne riposte avec l'adolescence, laissant une réputation de nounours au grand cœur bourrin mais bagarreur. Il avait la vie devant lui et il avait décidé de la passer en s'amusant, goûtant la joie de vivre au quotidien, se laissant dans tous les défis hardieux à la con qu'ils pouvaient se lancer entre amis.  Mais maintenant, tout changea. Depuis l'enterrement. Depuis la bataille. Peu d'entre eux arrivent à reconnaître l'ancien Garrick sous les ravages de la guerre sur son âme. S'il reste bourrin, impulsif et bagarreur, toute notion de justice a disparu de ses lèvres. Comme son sourire s'est envolé. Les plaisanteries sont rares ou souvent teintés de sarcasmes. Il n'est plus que le produit ravagé de la guerre. 

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard :

La proclamation de Rogue a surpris bien du monde, dont Garrick. Lui qui détestait le professeur Rogue, alias Gel-de-Crapaud (petit surnom donné avec ses camarades en comparant sa chevelure parfaitement lisse à un gel à base de bave de crapaud). Au départ, il en riait, pensant à une bonne blague mais se rendit rapidement compte qu'elle était des plus courtes. Et surtout fictive. Notamment lorsque les Carrow ont commencé à sévir. S'interposant dès les premières semaines, le ton de l'année a rapidement été donné pour Garrick et ses amis, goûtant aux tortures de l'enseignement Carrow. Etant un sang-mêlé provenant d'un né-moldu ayant trop fait parler de lui, le sorcier a connu les lits de l'infirmerie au point de savoir quelle latte de quel sommier grince en pleine nuit si vous vous couchez dessus. Ou encore que l'ancienne infirmière a une fine cicatrice sous le menton, à force qu'elle le force à boire ses satanées potions. Autant pour avoir refusé de torturer des premières années que pour avoir voulu s'interposer. Tenant grâce au collectif procuré par l'AD, l'année fut pourtant particulièrement difficile pour Garrick. Surtout à la mi-Mars, lorsque Rogue - dans son infinie bonté - accepta de le laisser partir quelques jours pour l'enterrement de son père. Ses visites à l'infirmerie se firent plus fréquentes dès lors, son arrogance aussi. Une sorte de concours s'était mis en place avec Seamus, tous deux utilisant l'humour pour se prémunir des grimaces et de la douleur. Alors quand on annonça qu'Harry Potter était de retour, il n'eut qu'à se lever de son lit de fortune, au beau milieu de la salle sur demande, pour pouvoir le constater... et retrouver un semblant de courage et d'espoir au fond de ses tripes.

... Et puis vient la bataille. Emprisonnant sournoisement l'esprit du jeune homme dans les méandres de la violence comme seul défouloir potable. Si au départ, sa fougue aveugle le mena au coeur des combats, il se retrouva rapidement dépassé par les événements, ne survivant que grâce à une énorme chance et une folie vengeresse qui le tourmente encore aujourd'hui. Là où la peur se fait ressentir face à des ennemis ayant plus d'expérience dans le maniement de la baguette mais une volonté bien moins forte que la sienne. Ce qui lui permit de tenir. Ce qui le consuma en même temps.  Car il a pris goût à cette violence, seule note salvatrice qui réussit encore à lui faire oublier ses plaies, taisant cette hargne, cette vendetta qui anime son cœur et ses pulsions. Il ne souhaitait pas tuer au départ, l'âme bafouée par la tristesse et le remord mais le mangemort qu'il expelliarma rencontra malencontreusement la masse d'un troll, cessant alors de respirer. Tout se brouilla durant de longues minutes paraissant des secondes avant que la fièvre ne le reprenne, l'esprit tiraillée entre sa conscience de justice et son cœur de représailles. Le contexte aida le coeur à gagner du terrain, comme à chaque fois, faisant lutter le jeune homme comme un lion enragé au milieu de la tourmente. Pourtant, cette nuit reste marquée en lui, rappel constant de son dérapage, de sa folie furieuse conduisant sa fuite en avant.

ϟ Ton pseudo : écrire ici. ϟ Ton âge : écrire ici. ϟ Ton avis sur mumblemumps : écrire ici. ϟ Le mot de la fin : écrire ici.

" Mr Cresswell, 20 points en moins pour votre maison et je vous retrouverai en retenue ce soir." Piqué au vif, surpris dans ses ricanements tout bas, le visage de Garrick se décompose sans se séparer de son sourire taquin. " Madame, il y a l'entrainement de quidditch ce soir. Ce n'est pas possible. " objecte-t-il sans sourciller, transformant ses yeux en regard de chien battu perdu. Mais la vieille toupie ne change pas son châtiment et il se laisse retomber sur sa chaise, les mains sur le visage. Râh, tout çà pour avoir changer le parchemin de son camarade en parchemin mordant. C'était pourtant drôle de le voir paniquer alors que sa page de métamorphose commençait à manger sa cravate toute striée de vert et d'argent. Encore plus lorsqu'il avait crié comme une fille. Toute la classe s'était bien amusée d'ailleurs. Hormis son professeur de métamorphose apparemment.




Morne. Vicié. Étouffant. L'air semblait s'être raréfié, comme arrêtant le temps le court d'un instant paraissant une éternité. Plus rien ne comptait autour. Les paroles se faisaient sourdes, les gestes arrêtés. Même le vent ne semblait n'avoir plus aucune emprise contre sa joue froide et mouillée. Autour, les sorciers et moldus commençaient à partir, s'éloignant du petit groupe de proches qui restaient attroupés, comme ayant peur de se perdre. De dériver. Il sentit la petite main trembler entre ses doigts et serra vigoureusement celle-ci en caressant de son pouce la chair. Automatisme. Ni réfléchit, ni pensé. Il n'était plus présent. Il n'appartenait plus à cette réalité. Comme lui. L'impact de la nouvelle faisait encore son chemin, s'insinuant sournoisement au fond de son être, brûlant chaque partie de son être sur son passage. Le temps qu'elle soit ingérée. Qu'elle ne soit digérée. Les sanglots de sa mère sont de plus en plus forts, à moitié étouffés dans l'étreinte de Jimmy, revenu pour l'occasion. Instinctivement, son bras passe sur les épaules de Tracy, l'attirant contre lui. Dans un geste protecteur. Dans un geste connecteur, le faisant revenir à cette dure vérité s'étalant sous ses yeux.



"Je..." Il se gratte l'arrière de la tête, comme si une idée lumineuse et brillante allait pouvoir en sortir. Penaud. Mal à l'aise. Incertain. Fuyant. Révolu. Il savait qu'il devait le faire. Depuis l'annonce du trépas de son père, plus rien n'avait semblé tourner droit dans sa vie. Son père était parti avec les clés de son mode de fonctionnement, le laissant complètement à la dérive. Son œil était encore tuméfié, signe d'une énième bagarre. Sans doute plus inutile que la précédente. " Il vaut mieux qu'on s'arrête là. " Il aurait pû dire qu'il était désolé, car il l'était. Mais seulement de la peine qu'il pouvait lui faire à travers cette annonce. Il ne savait pas réellement où est-ce qu'ils en étaient ?! Leur histoire avait-elle eu le temps, la chance de démarrer ? Pas vraiment. Pourtant, c'était au moins de Janvier qu'il était allée trouver la belle, réussissant à l'éloigner de son double. Un exploit. Mais l'annonce du décès de son père en Mars, son retour en Avril et finalement la Bataille de Poudlard ne leurs avaient laissé guère de temps ensemble. Quasiment aucun. Il était en partie responsable, fuyant les faibles occasions, préférant se morfondre dans un coin ou chercher querelle à l'un de ses enfoirés de sang-purs. Enchaînant les heures de retenues - ou dirons-nous de torture chez les Carrow -. Au final, c'était tout ce qu'il cherchait : un échappatoire. Non pas pour elle. Pour sa conscience qui lui disait de vivre à nouveau. Un concept qu'il ne partageait pas, n'arrivant pas à se défaire de son deuil malgré ce qu'il pouvait dire. Il lui rendait sa liberté - un concept dont il avait dû mal à voir les bornes, à partir de quand avait-elle été à lui de toute façon ? - lui permettant surtout de ne pas se farcir un boulet ambulant. Ne souhaitant être le caliméro de personne. En deux mois, les points de sa maison avaient fortement chuté. Tout comme ses notes. Il faisait pourtant le minimum pour pouvoir rester à Poudlard. Continuer à être là pour eux. Pouvoir être face à ses prochaines victimes. Elle était loin l'époque où il pouvait être persuadé que tous les sang-purs n'étaient pas foncièrement pourris jusqu'à la moelle. Mais l'enterrement de son père - ne pouvant qu'être moldu et excentré en raison de son arrestation par les Rafleurs et sa fuite - avait prouvé qu'ils n'évoluaient pas tous dans la même sphère, dans le même milieu. Il n'était plus seulement question de richesse, de gamme... le sang était une corruption plus grande encore, ce qui l’écœurait en tout point. Si il y a un an, il voulait se battre contre sur un principe juste et honnête, seuls les résultats comptaient désormais. Qu'importe la méthode utilisée. De toute façon, son âme était déjà fractionnée, piétinée, envolée.