« Yea call the doc, i must be sick. » Avril 2000 - Keir
better get me my medicine.Récemment, tout était redevenu calme. Enfin, "tout", bien grand mot quand on étudie à Poudlard ; "On s'emmerde à Poudlard", disait Lionel. Un Basilic géant et une pétrification ont du suffire au Griffondor pour qu'il revoit un peu son jugement. Mais certainement que d'ici quelques semaines, voire jour, "On s'emmerde encore à Poudlard". C'est devenu récurrent, une blague entre eux, qu'ils ressortent souvent. Le nez plongé dans son livre d'histoire de la médecine magique, Zackery sourit tendrement rien que d'y penser. Ah, oui l'ouvrage le passionne assurément, au point qu'il lise, l'esprit ailleurs. Il est ravi de devoir se farcir ça, mais au moins il occupe son temps libre. Trop moche, dehors, pour avoir ne serait-ce qu'un peu envie de sortir, puis, étrangement, l'école est calme. Très, trop calme. La houle habituelle du château s'est calmée, et dans la Grande Salle peu sont présents, tous occupés. Au fond, un petit groupe discute tout bas, sur les tables, çà et là éparpillés, quelques élèves qui révisent, écrivent, réfléchissent. L'ambiance est à l'étude.
C'est si calme.
Et pourtant, ces pas pressés et titubants, Zackery les reconnaît alors qu'ils résonnent à peine dans le hall, juste avant d'entrer dans la salle. D'abord les yeux, il tourne totalement la tête vers la silhouette discrète et rassemblée sur elle-même qui l'approche pourtant en vitesse. Lentement, il repose son livre, ne prend pas la peine de marquer la page. Si d'ordinaire, en voyant le Poufsouffle arriver vers lui, il aurait été aux anges, l'attitude de ce dernier ne présage rien de bon. Encore moins lorsqu'il s'assied sur le banc, le teint pâle et verdâtre.
– Keir ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demande-t-il, inquiet de voir son ami aussi mal en point. Doucement, il se penche un peu vers lui pour pouvoir voir ses yeux. Il s'est... Loupé ? Le Serdaigle se redresse un peu quand l'explication arrive. Aïe. Si en plus il a raté un philtre de Paix... Ç'aurait pu être dangereux. Keir. Keir. Il appelle en voyant que celui-ci ne va vraiment pas bien. Doucement, il pose sa paume contre l sienne, écarte la senestre, et de son autre main viens chercher le visage du Poufsouffle. Qu'il garde les yeux fermés ou qu'il les ouvres, ça n'a pas d'importance. Plus un mot. Doucement. Respire doucement. Sa voix est soufflante et basse, comme pour l'inciter à respirer aussi profondément qu'il est en train de le faire, pour guider son ami afin de le calmer. Pense à quelque chose de rassurant, poursuit-il avec le ton le plus doux possible.
Si Keir est venu à sa rencontre alors qu'il ne va pas bien, il peut dors et déjà mettre de côté l'option infirmerie. Pour le coup, il va devoir trouver le remède tout seul et avec le peu d'informations qu'il a. Un anti-vomitif... Dans sa mémoire, ça creuse à toute vitesse alors qu'il essaie encore de calmer son ami. Il songe d'abord à son état : Keir a l'air de pouvoir marcher et le seul risque qu'il semble présenter, pour l'instant, est celui de rendre son quatre heure. Un instant, il se dit que de la menthe poivrée pourrait être l'idéal.
– Ne bouge pas, j'arrive tout de suite.
Il se retient de tapoter l'épaule de son ami, quitte la salle en trottinant pour ne déranger personne. Une chance que l'infirmerie ne soit qu'au premier étage, sinon il aurait du monter jusqu'à la salle commune de Serdaigle pour prendre ses huiles à lui. Déboulant dans la pièce où des médicomages s'affairent, il en attrape un en plein vol et lui demande un sucre ainsi qu'une petite fiole de menthe poivrée en huile ; une fois fait - un grand merci au médicomage qui n'a pas cherché à en savoir plus -, il rejoint de nouveau la salle, s'assied aux côtés de Keir, tandis qu'il casse le sucre en deux et verse trois gouttes de la fiole dessus.
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better get me my medicine.Son coeur tout mou de papa tendre souffre peut-être presque autant que le pauvre Poufsouffle malade qu'il s'efforce de rassurer. Dire qu'il est surpris de voir que Keir se laisse faire serait tout de même exagéré, mais il s'attendait peut-être à une petite résistance dans le regard bleu ciel. Ah, quand même... Sérieusement, être aussi nauséeux, c'est vraiment pas joyeux. Après réflexion, il aurait peut-être du lui récupérer une coupe d'eau... Un rapide coup d’œil au gobelet en bois à côté de lui, Zackery concentre d'abord son attention sur son nouveau patient et son teint. À califourchon sur le banc, il scrute discrètement son visage pour s'assurer qu'il n'ait pas d'autres symptômes, si ce n'est les nausées et la grande fatigue qui alourdit son corps. Sans la ressentir, le Serdaigle la reconnaît clairement, rien qu'à voir son attitude affaissée sur le banc ; cela dit, le sucre devrait faire son effet assez vite.
– Je t'en prie. Affirme-t-il, un sourire rassurant et plus que compatissant au visage.
Il allait demander comment le Poufsouffle a fait son compte, mais celui-ci, dont la langue semble dénouée par le sucre et la menthe, s'empresse de s'expliquer. Zackery affiche une grimace désolée ; il connaît Keir, depuis le début de l'année, et sait à quel point ce farouche sorcier a du mal à s'en sortir, tant niveau estime de soi que niveau magie. Apprendre qu'il a raté son Philtre de Paix attriste bien plus le Serdaigle que ça ne le devrait - et évidemment qu'il a deviné qu'il s'agit d'un Philtre de Paix, Keir n'a certainement pas besoin d'ingurgiter une Potion de Volubilis. Doucement, Zeke passe une main dans le dos de son ami, compatissant et navré. La honte se lit sur le visage de l'Or et Argent, encore pire quand il s'excuse ; ce qui fait évidemment réagir l'Estonien au quart de tour.
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better get me my medicine.Compatissant, Zackery rompt tout contact physique avec son ami. La main dans le dos disparaît, il se tient simplement à côté de lui, appuyé sur la table, ses affaires abandonnées un peu plus loin : elles n'ont plus d'intérêt maintenant que Keir est là, et qu'il a besoin d'aide de surcroît. Acquiescant, ça lui semble plutôt logique que le pauvre malade n'ait pas préféré gravir d'autres marches supplémentaires et risquer un accident sur le chemin. De plus, l'Estonien ne peut cacher que le fait que Keir soit venu directement s'adresser à lui fasse plaisir: il prend ça comme une preuve de confiance, et de la part du chaton apeuré qu'est son ami, c'est quelque chose de précieux qu'il accepte avec grand plaisir. En y songeant, il s'imagine à quel point le jaune et noir doit avoir envie de disparaître dans un trou de gnome, et il n'y a qu'à voir la tête qu'il tire pour comprendre qu'il a, malgré tous les efforts de Zeke pour lui prouver le contraire, l'impression de déranger. Cependant, lorsque leurs yeux se croisent de nouveau, le Serdaigle en profite pour le scruter un peu, discrètement, l'ausculter de loin, tout en lui proposant d'aller s'allonger ; la réponse est immédiate et le surprend un peu. Surprise qu'il doit cacher par un sourire se voulant rassurant, comme d'habitude.
– C'est comme tu veux. Tu n'as qu'à demander. Même si sa raison lui hurle d'entraîner Keir dans son dortoir, il ne peut décidément pas forcer son ami, même si c'est pour son bien. Et malheureusement, il ne pourra même pas l'accompagner jusqu'au bout et veiller sur lui ; finalement, c'est peut-être tant mieux qu'il ne veuille pas aller se reposer. Suivant le regard de son ami, il louche sur le livre à ses côtés, encore ouvert. Très sincèrement, heureusement que Keir est arrivé: c'est à lire pour l'année prochaine, et au vu de son rythme de lecture il l'aurait fini ce soir. Un livre sur l'histoire de la médecine magique, ce n'est pas vraiment des révisions ! Répond-il sur un air plutôt enjoué. Ce bouquin peut bien attendre encore un raté de potion ou deux, va. La pointe d'humour le fait rire, et il tente de ne pas être trop compatissant envers son ami dans sa réponse. Imagine tu serais tombé sur le prof de divination. Il aurait peut-être essayé de lire ton avenir de malade dans des feuilles de thé. Son ton est doucement, gentiment, moqueur. Loin de lui l'idée de rire du professeur ou de sa matière ; elles sont toutes importantes. Mais la légende est malheureusement vraie, et les cours de divination sont soporifiques à souhait, même pour Zackery qui y met du sien à chaque fois. Un nouveau rire lui échappe, cependant, plus doux encore: Au moins ça t'aurait peut-être aidé à dormir !
Il est vache, franchement, parce qu'il se souvient de cours sur la divination qui étaient passionnants, notamment au sujet des signes et des runes. Mais, pour une raison qu'il ignore, c'est de bonne guerre de se moquer de cette matière et de tous les professeurs apparemment fêlés qui l'ont enseignée. C'est comme un flambeau qu'ils se passe, apparemment. Finalement, Zeke hoche la tête vers son ami, jettant un coup d'oeil au gobelet.
– Comment tu te sens ? Si tu veux de l'eau, n'hésite pas.
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better get me my medicine.Ses prunelles bleues couvrent tendrement, avec la bienveillance qui leur est propre, le Poufsouffle mal en point. Le pauvre, sincèrement. Zackery essaie de le faire rire, tant bien que mal, de détendre l'atmosphère ; il parle à voix basse, pourtant, parce que la Grande Salle résonne beaucoup. Les murmures de certains groupes d'élèves leur parviennent, chuchotements semblables au son d'une rivière un peu lointaine. Le Serdaigle n'entend pas ce qu'ils disent, et n'y fait même pas attention, la sienne étant rivée sur Keir et son sourire un peu hésitant. À le regarder, comme ça, avec ses yeux brillants et son air à la fois désolé mais sincère, Zackery constate à quel point il est attendrissant. Ce n'est pas de la pitié, bien que ça soit toujours interprété ainsi. La pitié semble tellement... Rabaissant, aux yeux de ceux qui la reçoivent. Alors que Zeke, lui, ne veut qu'exprimer des sentiments forts et une empathie démesurée. Keir, pour lui, est attendrissant. Par son sourire, sa façon de se comporter, ses yeux fuyants, sa peur constante. Il est attendrissant par l'infime part de sa confiance qu'il place entre les mains du Serdaigle quand il lui demande de l'aider, de rester avec lui. Au-delà d'une amitié semblable à d'autres, celle avec Keir touche un peu plus profondément l'Estonien à chaque démonstration. À chaque petite preuve, à chaque petit pas. Et ils ont parcouru un petit bout de chemin, depuis. Pas grand-chose, mais ça a l'air d'être une montagne pour Keir, alors c'est une montagne pour Zackery. Il espère, pour l'année qu'il leur reste à passer ensemble, qu'ils pourront aller encore plus loin, et qu'à la fin ils se retourneront, et que Zeke pourra féliciter vivement Keir du chemin qu'il a parcouru. Il espère ; l'espoir fait vivre.
Son sourire est persistant, doux, chaleureux. Autant qu'il le peut. Autant qu'il sait le faire.
– Bien sûr.
Il n'attend pas plus longtemps pour saisir sa baguette, se redresser un peu, tapoter le bout sur le goblet de bois. La formule Aguamenti passe ses lèvres, suivit d'un éternuement ridicule similaire à un "Akniou" qu'il étouffe dans son coude. Ah, bah bravo Monsieur Vaher, vous faites des merveilles- deuxième éternuement, pour aucune raison apparente. Comme quoi, parfois... Ce doit être la poussière environnante qui flotte partout. Ou peut-être le sort lancé, aucune idée. Quoi qu'il en soit, il recommence son sort, pour enfin remplir le gobelet, riant légèrement.
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better get me my medicine.Attentif, présent. Prévenant, peut-être ; un ami sur lequel l'on peut compter. C'est là tout ce que souhaite être le Serdaigle aux yeux de l'Or et Noir. Pas pour lui, mais pour que Keir ait quelqu'un sur lequel se reposer, ne serait-ce qu'un tant soit peu. Quelqu'un qu'il peut venir voir en courant à cause d'une potion ratée, par exemple. Aussi, le Serdaigle suit des yeux les mouvements de son ami, prête son attention à l'instrument magique qui cause tant de peine à son propriétaire. Avec lui, il la contemple, il regarde le bois de la baguette, les striures, la qualité. Il se questionne, surtout, sur ce que peu bien ressentir cet objet, ce qu'il peut bien transmettre à son fidèle compagnon, ce que ce dernier peut bien ressentir. Son empathie lui apprend à ressentir les autres à un niveau supérieur, à capter ce qu'ils éprouvent sans qu'ils aient besoin de le dire ; et là, c'est à s'y méprendre de la tristesse. Ses iris bleus se lèvent sur le visage concentré et songeur de Keir. Tentative vaine de s'imprégner un peu de sa peine pour peut-être le soulager, jusqu'à ce que la question le fasse inspirer profondément. Ce qu'il doit faire ? Zeke se pince les lèvres, songeur à son tour, les yeux rivés sur les doigts qui jouent encore avec la baguette. Silencieux, pour l'instant, il cherche creux de sa mémoire quelque chose qui pourrait servir de gilet de sauvetage à son ami. Ce qui pourrait bien le rassurer, lui donner une piste de réflexion. "Ce que tu veux" n'est pas une réponse et n'apportera rien à son pauvre ami. Rien de plus que la confirmation qu'il est coincé dans sa situation et que même l'Aiglon ne peut pas l'aider. Triste pensée. Alors les excuses de l'Or et Noir le peinent un peu, à son tour. Le pauvre doit être vraiment démuni face à cette situation pour ainsi considérer qu'un sujet pareil puisse embêter son ami. Il a beau se méprendre sur toute la ligne, le Vaher dodeline lentement de la tête.
– C'est à moi de m'excuser. J'avoue ne pas savoir quoi te dire, ni quoi faire, pour t'aider... Avoue-t-il, finalement, presque vaincu par la situation. La vie lui a souvent appris à courber l'échine lorsque l'impasse est trop haute et ne pas chercher à s’essouffler pour rien ; mais rien que de penser qu'il n'a même pas encore essayé et qu'il faille déjà abandonner lui pince le cœur. Ses yeux bleus cherchent ceux de son ami pour leur parler mieux qu'avec des mots : il est sincèrement désolé. Un fin sourire étire pourtant ses lèvres tandis que sa dextre va frotter délicatement l'omoplate de son ami. Mais il ne faut pas t'accabler, de quoi que ce soit, d'accord ? Que le problème vienne de toi ou d'ailleurs, ne te culpabilise pas. C'est normal d'être perdu, et on a souvent l'impression que ça ne changera pas. Un vif hochement de tête vers la baguette. C'est pas facile de faire en sorte que ça s'arrange, c'est sûr. Mais il suffit d'un rien parfois ; si je peux te conseiller d'aller voir un spécialiste en baguettes - si ce n'est pas déjà fait - il t'aidera sûrement. Peut-être qu'il pourrait trouver quelques clés pour t'aider à résoudre cette affaire, peut-être te parler de la personnalité de ta baguette. Les fabricants sont des gens très clairvoyants qu'on prend un peu pour des barges, des fois. Un léger rire lui échappe en repensant au fabriquant Français à qui il a acheté sa baguette. Drôle de personnage, celui-ci. Et puis, qui sait. Ça pourrait peut-être te rassurer, ou au moins effacer quelques craintes que tu peux avoir.
Ces problèmes durent depuis leur première rencontre. Zackery le sait, et c'est d'ailleurs ça qui l'a plus ou moins poussé à s'approcher de Keir, en plus de son caractère tendre et de ce rire si difficile à avoir néanmoins si agréable. L'idée du fabricant lui paraît plutôt bonne, et il cherche dans sa mémoire une histoire similaire dans sa famille pour peut-être rassurer le Poufsouffle. Mais mis à part son père et la fois où il a échangé sa baguette avec sa sœur pendant plusieurs mois sans s'en rendre compte, ce qui a presque failli le tuer lors d'un tournoi de duels, rien ne lui vient. Une petite grimace à cette pensée : il n'aime vraiment pas ne pas pouvoir s'investir plus que ça dans les problèmes de ses amis.
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better get me my medicine.La réaction ne se fait pas attendre, à peine les mots passés les lèvres, ils se sont jetés comme des paillettes au visage de l'interlocuteur ; plantées dans les yeux, les voilà qu'elles brillent d'une sincérité nouvelle. Peut-être est-ce la fièvre du breuvage raté qui fait luire ce regard amazonien d'émotion - en tout cas, c'est ce que le Serdaigle croit sur le coup. L'étonnement lui paraît surréaliste, aussi préfère-t-il ne pas s'y attarder et garder un sourire honnête, un regard sincère. Quand le Poufsouffle demande confirmation, c'est au tour de Zackery d'être surpris et de hocher vigoureusement la tête. Bien sûr qu'il l'accompagnerait. Si ça peut aider, en quoi que ce soit, son ami, il irait même jusqu'à retourner dans les quartiers pauvres en Inde pour rencontrer un spécialiste. Ça lui semble si normal et naturel, si évident que l'air pensif de Keir le déstabilise un peu. Peut-être qu'en fait, il voudrait vraiment que l'on arrête de lui parler de ça. Le pauvre doit déjà en baver avec lui-même sans qu'on ait besoin de lui rabâcher des solutions entendues déjà vingt fois. Il doit craindre, aussi ; ce n'est jamais très agréable d'entendre parler de soi, de son soi intime, devant quelqu'un. Peut-être Keir se dit-il qu'il se sentirait humilier, peut-être a-t-il peur ? Soudainement, l'idée ne semble plus aussi bonne qu'au début. L'Estonien se dandine un peu sur le banc, grignotant un instant l'intérieur de sa joue.
Un remerciement, il s'apprête à se raviser, faire part de sa remise en question à son ami. Mais celui-ci le devance ; ses yeux brillants, luisants des paillettes de tout à l'heure, ils parlent d'abord à sa place. Comme s'il lui disait "t'inquiète pas, penses pas ça", les mots sortent ensuite d'eux-même, comme poussés par un léger regain d'entrain, d'énergie. "Faisons ça". Son sourire n'en est que plus élargit.
– D'accord, on trouvera un moment pour y aller ! La voix douce de rêves et pleine d'assurance, il songe déjà à un moment dans son emploi du temps pour aller faire un tour à Pré-au-Lard. Mais ne te sens pas obligé de me payer quelque chose, surtout, tu sais bien que c'est avec plaisir. Même si l'idée d'aller boire un coup avec Keir lui fait on ne peut plus plaisir, qu'il dépense de l'argent pour lui le gêne quelque peu.
L'attitude du Poufsouffle l'inquiète cependant. Quelques trémolos dans la voix, une teinte d'incertitude et un peu d'angoisse. Clairement, Zeke se demande si c'est une si bonne idée que ça de l'accompagner ; l'assurance n'est pas la même des deux côtés. L'espoir demeure, cependant, de parvenir à motiver un peu plus son ami. Le pauvre est malade, stressé, doit avoir besoin de repos pour mieux cogiter sur la proposition. Il semble, en tout cas, très reconnaissant de ce que fait le Serdaigle pour lui ; ce dernier hoche négativement la tête, son fin sourire aux lèvres.
– Keir, c'est avec plaisir. Une répétition pour assurer qu'il ait bien compris. La main sur son bras ne le surprend même pas tant il est habitué aux contacts. Ça va aller toi, tu penses ? S'inquiète-t-il enfin. Physiquement comme psychologiquement ; la question est à double sens et il espère que son ami le comprenne. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je reste ici. D'accord ?
Il se retient d'ajouter un "surtout tu n'hésites pas", ou une énième recommandation. Pas la peine d'inonder son ami de phrases de papa, il doit en avoir assez entendu. Sans doute préfère-t-il, à l'instant, aller se reposer un peu seul. Sa main dans le dos caresse une dernière fois les omoplates et glisse pour revenir prendre sa place sur la table en un sourire chaleureux. 2981 12289 0
Keir D. Lowe
Consumed by the shadows
Maison/Métier : 1e année GISIS zoomagie en redoublement Célébrité : PJ Liguori Pseudo : Zire Âge : 30 Parchemins : 866 Gallions : 197 Date d'inscription : 01/05/2017