(Siegfried) - Il y'a plus de gloire à trouver sans avoir cherché que de chercher sans jamais trouver.

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme Auror affecté à Poudlard depuis maintenant près de deux ans. Il est né à quelque part en europe de l'est en ce beau jour qu'était le 12 Octobre 1965 en tant que né sang pur dans une famille de sorcières ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était bon. Il est plutôt charmant, charmeur, tendance à vouloir sauver le monde mais aussi impulsif, arrogant, trop souvent sale con. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois de acacia, mesurant vingt-cinq centimètres et contenant ventricule de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une corneille. La vision qu'il/elle a eu face au miroir du risèd : Il pourrait et devrait voir la gloire mais non, au lieu des récompenses, de l'or ou de la célébrité, il se voit simplement là, sa main refermée sur celle d'une jeune femme au regard tendre mais étranger. Il voit le temps qui a passé pour eux et la vie qui a fait son chemin. Il se voit au crépuscule de son existence, heureux et amoureux.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un détraqueur, le comble pour un auror. La simple vision de ses silhouettes qu'il dit être venus des ténèbres, le voilà parcouru d'un étrange frisson qui fait perler sur sa peau sensible une fine pellicule de sueur glacée, dans son cas.

ϟ Quelle est votre opinion sur l'épidémie ?  Il n'aime pas en parler et encore moins en discuter avec d'autres. C'est un sujet qui lui fait serrer les dents et presque montrer les crocs. Pire, insister avec lui le fait devenir mauvais et n'hésite pas à réveiller en lui les plus primaires envie de vous envoyer sur les roses, mais dû à sa bonne éducation, il accepte de cracher entre ses lèvres pincées que cela l'inquiète et le terrifie même. Il voit l'épidémie comme un mal contre lequel il ne peut rien, une chose, une créature qu'il ne peut combattre et n'ayant pas l'habitude d'être ainsi impuissant, il peste en silence. Alors il espère, il guette et ravale son angoisse quant à cette épidémie, préférant se concentrer sur ce qu'il peut faire plutôt que de s'éterniser sur ce qu'il ne peut pas faire.

ϟ Envisagez-vous de mettre en place certaines mesures pour augmenter la sécurité de Poudlard/pré-au lard ?    Il aimerait tout brûler, tout réduire en cendres pour mieux oublier ce désastre qui s'abat sur ce monde qui est le sien. En son fort intérieur, au creux même de son coeur, il rêve de simplement réduire à néant toute menace. C'est ça, sa manière à lui de gérer la crise et de protéger ceux qui sont encore indemnes. C'est ainsi qu'il voit l'avenir. Une autre guerre, un autre massacre sans sens. "Mais est-ce la bonne solution ?" Il sait que non. Il sait que ce n'est pas ainsi que l'on réglera cette histoire. Il sait que c'est idiot de sa part que penser que c'est la solution... Non, il aimerait simplement que ce soit aussi simple. Qu'il faille simplement battre des cils pour que tout cesse. Alors en attendant, il envisage en silence et ne peut que prier pour la fin de cette épidémie et le début d'une ère où le monde n'aurait besoin de lui que pour chasser quelques créatures néfastes.

ϟ Quelle est votre théorie sur les perturbations magiques qui ont lieu depuis noël ? (voir la chronologie)    Il aimerait avoir un coupable à désigner, un ennemi à combattre mais tout ce qu'il peut faire c'est faire de son mieux pour être là pour ceux qui croisent encore sa route. Il se sent impuissant, incapable et si cela l'a frustré, aujourd'hui ça semble le désespérer. Il n'est pas rare quand d'autres incidents se déclarent qu'il y réponde avec un cynisme qui agace presque.

ϟ Quelle est votre réputation en tant que Auror et pourquoi avoir voulu en devenir un ?  Dans le silence feutrée de l'obscurité, à la lumière naissante des étoiles, quand la question parvient, il est possible de l'entendre simplement répondre ce qui est pour lui une évidence. "Je voulais sauver le monde." Voilà ce qu'il répond avec un sourire étrangement mélancolique. Ce sont les quelques mots qui sans cesse traversent ses lèvres et se font le blason de ses convictions. Sauver le monde, aider, être un héros... Tant de motivations qui aident à faire battre son coeur dans sa cage thoracique. Et sa réputation ? On le dit talentueux mais trop zélé. On le voit trop arrogant et on le pense imbu de lui-même quand il veut simplement prouver au monde qu'il est capable de tout. Il est celui qui veut travailler seul car il répète sans cesse qu'il se débrouille mieux quand il n'a pas quelqu'un dans ses pattes, et si souvent on lui dit qu'il finira par regretter son attitude, il se contente d'hausser les épaules et de balayer tout ça d'un revers de la main.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour ceux ayant participé à la bataille L'enfer de la guerre. Voilà ce que c'était. Le chaos n'était qu'une veine palpitante de plus dans ce coeur purulent qu'était le combat à venir et le retour de celui qu'on aurait préféré savoir à jamais dans le royaume des morts. C'était ça cette bataille. C'était la fin d'une ère de paix et le début de celle où l'on trouve parmi ses collègues des traites et parmi des sorciers des cinglés. Ils étaient tous là, tous fier d'être les pions d'un homme qui ne les chérissait même pas, mais ils étaient heureux. Heureux de n'être que de la cendres à venir. Heureux d'être la poussière qui bientôt allait souiller les bottes de ceux qui se battaient pour quelque chose de juste. Car bien évidemment, nous étions les gentils, pas vrai ? Ceux qui luttaient contre le mal, hein ? Les héros. Les justes. Les braves. Tu parles. On valait pas forcément mieux que les mangemorts en face. On avait rien vu, ou plutôt, nous avions décidé de ne rien voir. On avait été lâches et on en a payé le prix. Et aujourd'hui encore, même si tout est loin, j'en rêve toujours. Je me revois dans la bataille, à user de sortilèges néfastes pour me débarrasser de ceux qui font plus que flirter avec l'interdit et innommable. Les souvenirs me hantent la nuit et me font dire que tout ceci aurait pu être évité si la parole d'un enfant nous avions écouté.

ϟ Ton pseudo : TheDrunkSoldier ϟ Ton âge : 23 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : cey bo ϟ Le mot de la fin : J'viens pour le whisky et les filles.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Anomalie. C'est ce que je suis. Une exception, un garçon dans une lignée de sorcière. Je suis de trop. Je suis non-désiré, mal considéré. On me pense sauvage, bon à danser avec les ennuis et à flirter avec la braise. Je suis l'impensable qui s'est pourtant produit. Je suis le résultats de conjectures improbables. Je suis le sorcier qui aurait dû être une fille de plus. MA mère semble déçue, mon père un peu moins. On me dit que l'on prendra soin de moi, qu'on fera de moi un grand sorcier, mais je ne peux m'empêcher de voir dans la prunelle de mes parents une once de quelque chose qui me fait frissonner. Du mal ils ne me feront jamais, j'en suis sûr, mais pour le reste, je ne sais. Tout semble incertain, à l'aube de cette existence qui est à la mienne. Mais je ne faiblis pas. J'y crois. Je suis là. Je suis quelqu'un et plus qu'une anomalie. Je suis vivant, et parmi les vieilles harpies qui composent ce clan, je me ferais non pas la silhouette de trop mais le lys au milieu des chardon. Je serais cette rose aux épines trop subtiles pour ses femmes qui me voient comme une source intarissable d'ennuis et de complications. Je serais tout ce qu'elles aimeraient voir dans une héritière. Je serais ce qui les agace et ce dont elles doivent pourtant être fières. Je serais tout ça pour elles. Non plus l'anomalie, mais Siegfried.

Siegfried le capricieux me nomment-elles désormais quand elles ne me houspillent pas sans raison. Capricieux parce que je, selon elles, refuserais toute baguette que l'on glisse entre mes doigts, faisant, toujours selon elles, exprès de créer le chaos autour de moi au lieu de me discipliner et d'enfin laisser une baguette me choisir. Capricieux, toujours, parce qu'entre mes doigts, tout ne devient chaos et rien ne semble naturel. Tout perds son sens et se fait destructions quand on place dans le creux de ma main n'importe quelle baguette de longueur plus ou moins variable et de bois tous plus différent les uns que les autres... Toutes jusqu'à'à ce que la bonne soit glissée dans ma paume. Celle qui trouver parfaitement sa place entre les plis juvéniles de ma main et qui fait naitre juste à côté de mon cœur une sensation nouvelle, une qui rivalise avec le plaisir de se sentir à sa place et là où il le faut. Les murmures autour de moi se font discrets, les regards se font inquisiteurs et finalement, on confirme simplement que je reste difficile jusqu'au bout. Je serre un peu les dents mais oublie bien vite l'amertume qui tente de gâcher mon plaisir. Le temps viendra où ce seront elles qui se lamenteront de ne pas avoir eu pour moi des mots plus doux. La vengeance viendra mais pour l'instant... Il vient l'heure des études et de mon départ de ce pays reculé de l'est dont je viens pour l'Angleterre, où dans une grande école de sorcellerie, je suis censé faire mon éducation quand je ne serais pas trop occupé à faire honneur à ma lignée. Tant de choses que l'on demande à un gamin de onze ans.

Et j'aurais pu, peut-être aurais-je dû à bien y repenser, être le pire des élèves, à profiter de ma liberté nouvelle pour faire ce qu'il me chante au lieu d'être un élève modèle mais voilà, j'ai été sage, sûrement trop. J'ai fais ce qu'on m'a dit sans chercher à comprendre, j'ai fais de mon mieux pour impression des femmes qui ne le seraient jamais, je me suis tué à être le meilleur sans que cela suffise, et si cela aurait pu décourager n'importe qui, je n'ai jamais lâché, au contraire, j'ai toujours fait plus, juste pour être capable de toiser ma mère et de lui faire comprendre au fil des années qui passaient qu'elle n'aurait jamais une fille et qu'il faudrait qu'elle accepte enfin que son fils chéri fait tout pour la rendre fière. De ce genre de discussions, je ne compte plus le nombre de gifles que j'ai reçu pour avoir été insolent ou pour avoir glissé que si elle avait tant besoin d'une fille elle n'avait qu'à adopter une chienne et lui passer une robe. Mais passons. Ce n'était qu'une période compliquée de plus, un instant de perdition où rien ne fonctionnait entre ma mère et moi. J'avais beau faire de mon mieux, ce n'était jamais assez et même le jour venu où je pensais que ce serait le cas, rien n'a été. Lui annoncer que je comptais devenir auror, une fois ma scolarité terminé aurait dû être une bonne nouvelle mais voilà, ce n'était pas assez. "Sauver le monde ?" m'a-t-elle craché au visage, "Depuis quand penses-tu que le monde a besoin de toi ? Tu n'es rien Siegfried, laisse cela aux bons sorciers." Une offense de plus. Qui n'aurait pas souhaité lui prouver tort ? Lui faire ravaler ses mots et la faire s'étouffer avec ? Qui aurait baissé les bras en entendant ça ? Personne. A l'instant même où son venin fut craché ma décision était prise. J'allais être auror. J'allais même être le meilleur, juste afin de lui donner tort, de lui prouver que sous sa pression je n'allais pas céder mais devenir un diamant.    

Ce que j'ai fais. A la fin de mes études, je suis devenu auror, j'ai prouvé ma valeur et j'ai commencé à briller. J'ai enchaîné les missions sans me soucier de l'avis de mes parents, prouvant simplement au monde entier qu'il avait besoin de moi. Au finale, ce train de vie est devenu un moyen de prouver que mon existence a un sens quand ce n'est pas une manière d'assoir mon utilité. Car c'est cela désormais le nerf de ma guerre, c'est être la preuve vivante de l'erreur des femmes de ma lignée, c'est de prouver que je suis plus qu'une simple anomalie.