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Crying wolf is a real danger. (Kata & Hortense)

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Crying wolf is a real danger.


Katarina détestait monter dans la volière. Les marches étaient inégales et couvertes de fientes les rendant dangereusement glissantes, sans compter les multiples courants d’air qui rendaient la montée désagréable. Elle se demandait, parfois, comment faisait sa chouette pour s’y sentir bien. Bon, d’un côté, Katyusha était habituée aux froides contrées de Russie, et à l’austérité glaciale de Durmstrang. Poudlard, à côté, ça devait être les Caraïbes. Sa lettre serrée dans la main, la Gryffondor montait les marches deux par deux, prenant bien garde de ne pas glisser. Que ça aurait été pratique d’imiter les moldus, et d’inventer un téléphone portable adapté pour les sorciers ! Parce qu’ils étaient bien gentils, avec leurs hiboux, mais c’était une plaie de devoir aller jusqu’à la tour Ouest au moindre courrier à envoyer, et de glisser sur les fientes et les reliquats de campagnols régurgités pour atteindre son propre volatile.

Heureusement, il n’y avait que peu de marches à monter, juste de quoi arriver à la tour. Le reste de la tour était truffé d’ouvertures et de perchoirs pour les divers hiboux et chouettes des élèves, et le tout montait jusqu’au sommet. Difficile de trouver son oiseau, dans ces conditions. Heureusement, sa chouette harfang était intelligente, et en la voyant pénétrer leur sanctuaire, elle quitta son perchoir du plafond pour descendre en vol silencieux vers elle, se posant sur le bras que la lionne lui tendait. De bonne grâce, elle accepta une caresse sur le bréchet, fermant les yeux pour en profiter un maximum. Katarina aimait sa chouette. Elle avait beau ne pas être une grande fan des créatures magiques, sa chouette et son chat étaient les exceptions confirmant la règle.

« Ça te dirait, un petit voyage en Russie, ma jolie ? » La chouette hulula, et lui tendit une patte sans plus de cérémonies. « C’est bien ce que je pensais. Et interdiction de pincer, cette fois ! »

D’une main, elle accrocha le petit tube à la patte de sa chouette, et leva le bras pour la laisser s’envoler, et passer par l’une des nombreuses ouvertures de la tour pour quitter l’enceinte de l’école à tire d’aile. Quelle chance elle avait. La russe aurait donné n’importe quoi pour quitter Poudlard. L’épidémie, la quarantaine, c’était trop pour elle. L’année avait à peine commencé qu’elle rêvait déjà qu’elle se termine, et sa scolarité avec. Si Durmstrang ne lui manquait pas, la Russie lui manquait beaucoup, et malgré tout ce qu’elle avait affirmé à ses parents dans sa lettre, elle s’inquiétait. Elle ne leur avait pas dit pour la quarantaine, ni pour Kamen et Yassen. Mais elle craignait qu’un jour, Katyusha ne lui apporte une lettre scellée du ministère de la magie lui demandant de se rendre au laboratoire. Et si elle aussi était touchée par cette épidémie de malheur ? Sentimentalement parlant, ce serait le mieux. Skye ne la rejetterait pas, et son mariage avec Kamen serait annulé. Mais après ? Elle ne savait du monde moldu que ce qu’elle avait appris, et son ambition était de travailler sur les mystères magiques. Sans magie, elle pouvait tirer un trait dessus.

Songeuse, elle tourna les talons, pour descendre la volière et retourner à sa salle commune. Cependant, la tête dans les nuages, elle n’avait pas entendu que quelqu’un montait les marches, et elle percuta brutalement une jeune fille qui surgissait des escaliers. Aussitôt, sa poigne de fer se referma autour du poignet de la Poufsouffle, et elle la retint pour l’empêcher de dégringoler les marches en sens inverse. Elle lui laissa le temps de se stabiliser avant de la lâcher, s’excusant de son étourderie d’un demi-sourire contrit. Quelle idiote ! Voilà ce qu’on gagnait à ne pas regarder devant soi. Elle avait failli provoquer un accident. Heureusement qu’elle avait pu retenir la jeune fille, sinon elle aurait dû l’emmener à l’infirmerie en urgence.

« C’est ma faute. Je ne regardais pas du tout où j’allais, je suis désolée. Ça va, je ne t’ai pas fait trop mal ? »

Elle était jolie, cette Poufsouffle. Peau mate, cheveux et regard sombre, elle avait l’air pour le moins timide et, étrangement, elle dégageait quelque chose de suffisamment menaçant pour que la renarde se mette immédiatement sur son qui-vive, comme si elle se rappelait de quelque chose d’extrêmement désagréable s’étant produit avec la fille dans les parages. Mais c’était la première fois qu’elles se parlaient, donc c’était assez peu probable. Pour rattraper sa bourde, la Gryffondor se pencha pour ramasser les affaires répandues au sol. Une lettre, et quelques papiers, qu’elle n’eut pas l’indélicatesse de lire. L’un des papiers, cependant, ne lui était pas inconnu. Elle reconnaissait le grain du parchemin sous ses doigts : il venait du ministère de la magie. Pour en avoir reçu plusieurs liasses, pendant sa longue démarche très compliquée de déclaration de son animagie, elle pouvait les reconnaître d’un coup d’œil. D’ailleurs, celui qu’elle tenait dans les mains était le registre des animagus. Comme par hasard ! Amusée par la coïncidence, elle lui rendit toute sa paperasse avec un sourire aimable. La demoiselle avait l’air timide. Autant la mettre un peu à l’aise.

« Tiens, voilà tes affaires, encore désolée. » Elle désigna d’un mouvement de menton le parchemin ministériel. « Qu’est-ce que tu fais avec le registre des animagus ? Tu cherches des infos sur comment te déclarer ? Bonne chance… Niveau administration, ils sont d’une lourdeur ! »

Elle pouffa de rire, légèrement amusée. Maintenant qu’elle avait passé tout ça, elle pouvait en rire. Elle ne tenta même pas de cacher son animagie. Elle n’était pas illégale, et son nom se trouvait sur la liste, donc la fille aurait fini par l’apprendre d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, comment s’appelait-elle ? Elle ne pouvait pas continuer à l’appeler la fille ou la Poufsouffle. C’était très impoli.

« Je m’appelle Katarina, au fait. Et toi ? »
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
Élève de Poufsouffle
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Hortense & Katarina
Crying wolf is a real danger
Hortense n’envoyait que très rarement des lettres à sa famille. Depuis qu’elle avait quitté la France, les lettres qu’elle avait envoyé à ses parents ou à son grand frère Thibault pouvaient se compter sur les doigts d’une main. Après sa transformation en lycanthrope, Hortense avait profité de cette nouvelle opportunité d’échange entre les écoles pour s’échapper des griffes de cet homme qui lui faisait terriblement peur, cet homme qui se trouvait aussi être le meilleur ami de son frère. Hortense ne savait pas si Thibault et Ambroise étaient toujours amis après ce qu’il lui avait fait. La Poufsouffle n’avait parlé à son frère que de la morsure. Elle cachait au fond d’elle un terrible secret qui l’avait anéanti et qui lui donnait encore des sueurs froides à chaque fois qu’elle y repensait. Aujourd’hui, elle espérait juste qu’Ambroise l’avait oubliée et ne la cherchait pas. C’était un garçon intelligent, il avait probablement déjà saisi où elle se trouvait et pourtant, il n’avait pas essayé d’entrer en contact avec elle depuis son arrivée à Poudlard. Dans ses lettres, Hortense était toujours très vague. Elle ne mentionnait jamais où elle se trouvait ou ce qu’elle faisait. Elle rassurait simplement sa famille. Cette lettre n’était pas différente des autres lettres, mais si ses parents entendaient parler de l’épidémie jusqu’en France, elle tenait à ce qu’ils sachent qu’elle allait bien. Selon le discours de l’Auror au banquet de la rentrée, cette épidémie était contagieuse. Hortense n’avait pas su comment réagir quand le nom de Zoya avait été appelé. Elle était effrayée pour elle. Zoya et Hortense étaient deux louves qu’on ne pouvait pas enfermer dans une cage à la pleine lune, pas sans potion tue-loup et entourées d’autres personnes, pas avec ces dérèglements magiques qui semblaient agir sur leurs magies, tout comme sur leurs comportements. Elle s’inquiétait car quand la pleine lune viendrait, Zoya serait un danger, pour elle-même et pour les autres. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive du mal. Elle ne savait quoi faire pour l’aider. Elle se devait de rapidement lui rendre visite. Alors qu’Hortense pensait à la jeune femme enfermée dans les cachots en montant les marches pour se rendre à la volière, elle ne s’attendait pas à croiser la route de quelqu’un. Cette personne, un peu trop pressée, ou plutôt trop dans les nuages comme elle, la bouscula et lui fit perdre l’équilibre. Cette même personne eut alors un réflexe que l’on pourrait presque qualifier de surhumain en attrapant le poignet d’Hortense pour lui éviter de dégringoler les marches plus vite qu’elle ne les avait montées. La Poufsouffle venait de se faire une énorme frayeur. Il y avait bien longtemps qu’elle n’était pas tombée, elle avait eu peur de se blesser. Heureusement, plus de peur que de mal. Quand Hortense se calma, elle prit enfin le temps de détailler à jeune fille face à elle. Il s’agissait d’une jolie rousse, son blason indiquait qu’elle appartenait à Gryffondor. Elle lui dit : « C’est ma faute. Je ne regardais pas du tout où j’allais, je suis désolée. Ça va, je ne t’ai pas fait trop mal ? » Hortense se massa un peu le poignet, elle avait un peu mal à l’endroit où elle l’avait rattrapée et elle aurait peut-être un peu, mais elle guérirait vite. Et puis elle préférait avoir un peu mal au poignet que mal partout parce qu’elle était tombée. Elle secoua la tête à la négative. « C’est pas grave, ça va aller. Merci de m’avoir rattrapée. » Dit-elle d’une voix douce avec un léger accent français. A Poudlard, il n’était pas toujours très difficile de deviner d’où venait chaque élève en fonction de son accent. La Poufsouffle aurait pu parier que cette fille venait de Durmstrang.

Hortense ne se sentait pas très à l’aise face à cette jeune fille. Elle ne savait pas tellement pourquoi. Elle avait l’impression que c’était plus qu’une simple appréhension, c’était animal. La louve en elle se méfiait et reconnaissait, sentait, quelque chose. Hortense se demanda alors s’il se pouvait qu’elle soit bien plus qu’une sorcière normale. Quand la rousse se pencha, la Poufsouffle mit un moment à réaliser qu’elle avait fait tomber la lettre et les papiers qu’elle tenait. Il était trop tard pour qu’elle l’aide, ils étaient déjà tous ramassés quand elle se mit à réagir. Elle ne semblait pas tout à fait avoir les mêmes réflexes que la Gryffondor. La Française tendit les mains quand sa camarade lui donna ses papiers et les récupéra. « Tiens, voilà tes affaires, encore désolée. » Hortense serra les papiers contre elle, rassurée de ne pas les avoir perdus. Ils étaient importants pour elle. Ce n’était pas tant la lettre, qui était importante, car au fond elle pouvait toujours en écrire une autre et elle n’était pas différente de toutes celles qu’elle avait écrit par le passé. Mais dans les autres papiers, il y avait un parchemin qu’elle avait longtemps attendu, le registre des animagus. Hortense ne savait plus exactement à quel moment elle en avait fait la demande, mais l’attente lui avait semblée infinie. Parmi ces noms, il y avait des élèves de Poudlard. Hortense était à la recherche d’une personne en particulier, d’une renarde. Selon le registre, il s’agissait d’une certaine Katarina Azarova. Elle était la seule renarde à Poudlard, la seule déclarée. Il ne lui restait plus qu’à la trouver. Si elle voulait la retrouver, c’était parce qu’elle l’avait mordue un soir de pleine lune. Comme toujours, Hortense avait pris sa potion et était pleinement consciente, mais elle était seule ce soir-là, dans la cabane hurlante, et avait eu si peur que la louve en elle avait réagi sans qu’elle ne puisse rien faire. La Poufsouffle avait compris bien vite qu’il ne s’agissait pas d’un animal normal, mais d’un animagus. Elle n’avait en revanche pas réussi à trouver si elle avait transmis la lycanthropie ou non. Aux pleines lunes suivantes, Hortense avait attendu. Elle avait peur de voir une nouvelle recrue parmi leurs rangs. Elle ne voulait infliger la lycanthropie à personne. Elle s’en était tellement voulue. Et finalement, elle n’avait eu aucune nouvelle. La culpabilité la rongeait, alors elle avait demandé qu’on lui envoie ce registre en espérant y trouver une réponse. « Qu’est-ce que tu fais avec le registre des animagus ? Tu cherches des infos sur comment te déclarer ? Bonne chance… Niveau administration, ils sont d’une lourdeur ! » Dit la jolie rousse, amusée. Elle semblait s’y connaître en animagus. Hortense ne savait pas comment lui dire que non, elle ne voulait pas être animagus, mais qu’elle avait ce registre pour une toute autre raison. Elle ne pensait pas qu’on reconnaîtrait ce registre si facilement, surtout qu’elle n’avait dû le voir qu’une fraction de seconde. C’est alors qu’elle commença à faire le lien entre la réaction de sa louve et les connaissances de cette demoiselle. Elle devait être sur cette liste.

« Je m’appelle Katarina, au fait. Et toi ? » Ses yeux s’écarquillèrent quand elle réalisa qui se trouvait face à elle. Elle n’en revenait pas d’une telle coïncidence. Katarina Azarova, la renarde du registre. Un léger courant d’air, s’infiltrant dans la volière, fit voler les cheveux des deux jeunes filles, alors qu’un silence, à peine perturbé par les hululements des chouettes, s’était installé. Quand elle réalisa que Katarina attendait une réponse, Hortense sortit de ses pensées. « Excuse-moi, je…je m’appelle Hortense. Hortense Delacroix. » Maintenant qu’elle savait que Katarina était la renarde qu’elle avait mordue, elle commença à se demander comment elle avait fait pour ne pas faire le rapprochement plus tôt entre la belle chevelure rousse de la jeune fille et les poils du renard. Elle se mordit la lèvre en essayant de se rappeler le soir où elle l’avait mordu. Même consciente, elle n’en avait que peu de souvenirs. Cet évènement avait été assez traumatisant pour elle, qui n’avait jamais mordu personne jusqu’à cette pleine lune. Elle n’imaginait pas à quel point il avait dû affecter la jeune femme face à elle. Elle se sentait terriblement mal pour elle, sa culpabilité la rongeait bien plus à présent qu’elle mettait un visage sur ce nom. « Je ne cherche pas à me déclarer. Je ne suis pas comme toi… Je… je ne suis pas comme les autres non plus… certains… soirs. » Hortense ne chercha pas vraiment à lui cacher qui elle était, elle avait simplement du mal à le lui révéler. Elle ne considérait pas sa lycanthropie comme un secret, contrairement à Zoya. Elle ne le criait pas sur tous les toits, elle ne le disait pas spontanément, mais quand elle souhaitait en parler à quelqu’un, elle ne se retenait pas, elle était honnête. « Je suis lycanthrope. » Finit-elle par révéler plus clairement. Elle serra contre elle ses papiers, elle ne savait pas quelle serait la réaction de Katarina. Elle ne voulait pas lui inspirer le dégoût, mais qui sait ce qu’elle avait provoqué en la mordant ? Peut-être qu’elle détestait les gens comme elle à présent. La louve en elle était perturbée, donnant à Hortense l’envie de prendre ses jambes à son cou. Luttant contre cet envie de fuite, elle poursuivit : « Et je te cherchais, Katarina. »
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