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Danger is real but fear is a choice • Persé&Brooke

Brooke L. Slughorn
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Brooke L. Slughorn
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Pseudo : Aurore Âge : 35 Parchemins : 83 Gallions : 630 Date d'inscription : 04/06/2017

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Persé & Brooke

Danger is real but fear is a choice

La garce! C'était le seul mot qui me venait à l'esprit quand je pensais à cette fille. Je ne comptais plus le nombre de nuits où mon regard acéré et noir l'avait fixée plongée dans le sommeil. Je la scrutais, je détaillais ses traits me demandant ce qu'elle pouvait bien avoir. Je la trouvais tellement banale cette fille avec ses traits fades, sa couleur de cheveux passe partout et son corps banal. Je la voyais peut-être plus durement mais j'avais tenté de me poser la question de nombreuses manières et à de multiples reprises et invariablement, j'étais parvenue à la même conclusion : même si on me payait je ne voudrais pas coucher avec elle. Je me mens à moi-même c'est un fait certain. Si je prenais la peine de juger objectivement, je saurais reconnaître qu'elle a de nombreux atouts sur le plan physique et que son corps invite à une certaine débauche. Je pourrais reconnaître qu'il n'est pas improbable qu'elle puisse susciter du désir chez de nombreux gars. Je m'en rendrais compte et je devrais admettre qu'il serait tentant de venir m'assurer par moi-même de la douceur de sa peau. Mais non, c'était tout bonnement impossible car je la déteste du plus profond de mon âme. Je la hais sans que je ne puisse rien maîtriser. Je suis tout bonnement incapable de penser rationnellement quand il s'agit d'elle car elle m'inspire un profond dégoût. Ce soir à nouveau, mon regard se pose sur la silhouette endormie dans le lit voisin. Je prends la peine de détailler ses traits apaisés dans le sommeil. Elle ne devrait pas être si calme mais surtout quelle erreur d'avoir baissé sa garde alors que je suis non loin d'elle. Je la fixe un instant mais depuis quelques temps, nos échanges ont pris une nouvelle tournure, bien plus hargneuse. Je me dis qu'il est largement temps de passer au niveau supérieur et de lui prouver qui est le maître entre elle et moi.

Janvier 2000. Je me souviens de la rage que j'ai piqué. J'ai éclaté au sol quelques objets sous l'effet de la colère. Je n'en revenais tout simplement pas. Je me sentais trahie, flouée dans toute cette histoire. Cette fille sortie de nul part était apparue soudainement aux côtés de Rowan. Je n'y comprenais rien alors que ce n'était pas un événement récent que les Moore m'avaient promis que je pourrais bientôt annoncer mes fiançailles avec le jeune homme. Je me demandais pendant un instant si c'était l'initiative de ses parents ou la sienne tout simplement. Je sais que je me sentais en colère de me rendre compte que l'on me refusait l'accès à mon rêve alors que j'avais payé chèrement mon droit à prétendre à une place dans sa vie. La douleur de l'acre que j'avais commis par leur faute me hantait. Je me souvenais de la peur qui se glissait sous ma peau, dans mes veines quand la menace voilée avait plané dans l'air. Il était tellement évident que je paierais durement si je devais échouer. J'étais effrayée prise au piège dans un rôle qui n'était pas taillé pour moi. La menace avait guidé mes pas, mes mots, mes gestes et l'irréparable avait été commis. Combien de nuits sans sommeil? Combien de cauchemars hantés par ces images? Je ne saurais le dire mais mon esprit troublé et torturé représentait le prix d'une union dont je rêvais. Mais cette fille allait tout chambouler. Je sentais la colère sommeiller sans aucune chance de s'exprimer car qui étais-je pour affirmer avoir le moindre droit sur le jeune homme. J'avais tenté de l'approcher depuis des mois et voilà que le moment où il semblait pouvoir guérir son cœur brisé, il choisissait de porter son dévolu sur cette fille sans intérêt. Je la détestais pour me le voler malgré toute l'énergie mise pour pouvoir gagner ma chance. Elle était bien évidemment la seule coupable, perfide vipère qui avait probablement rusé pour obtenir mon dû. Elle était devenue l’incarnation même de ma haine grandissante. Plus je me taisais et plus je rêvais de pouvoir lui faire perdre son joli sourire de petite pétasse. Il avait fallu plusieurs mois pour qu'enfin, je puisse obtenir ma revanche. Enfin, elle avait été évincée du tableau. Enfin, j'allais pouvoir récupérer ce qui était à moi.

J'avais gagné en quelque sorte alors j'aurais pu la laisser tranquille. Elle avait perdu car Rowan était désormais mon fiancé mais il y avait une once de défi qui flottait dans l'air entre nous, un courant électrique empli de tensions. Je ne pouvais laver cet affront qu'en l'écrasant comme un vulgaire cloporte. Elle ne méritait pas la paix, mon indifférence. Je voulais sentir la peur ramper en elle et s'immiscer dans son âme toute entière quand elle comprendrait son erreur. Je voulais lire l'effroi dans ses yeux en se rendant compte qu'elle est ma proie. Lentement, je m'approche de son lit et m'assurant que personne ne pourra venir me stopper, je grimpe sur le lit. Je me mords la lèvre avant de passer mes jambes de part et d'autre du corps endormi. Dans cette position, ce sera bien plus simple de l'immobiliser mais aussi de la garder prise au piège. Je pose mes main doucement sur ses bras avant de me pencher vers elle. Je ne serre, je tente de ne pas trop faire pression pour qu'elle se réveille lentement. Je me penche avant de murmurer à son oreille suffisamment fort pour qu'elle m'entende et se réveille mais pas pour que les autres l'imitent. « Perséphone, ma douce... » Je la secoue un peu et quand je vois qu'elle émerge, je reprends toujours à voix basse, penchée sur elle et mes cheveux chatouillant sa peau. « Il est temps de te réveiller ma jolie. J'ai une surprise pour toi, tu devrais apprécier. Allez Darling, on ouvre les yeux. » Je souris en coin amusée. Je lui laisse le temps de réaliser ce qui se passe, de comprendre qui je suis. J'attends patiemment qu'elle comprenne que non ce n'est pas un cauchemar mais la réalité. Au moment où elle prend conscience, je pose la main sur sa bouche avec un sourire en coin. « Chut, faut pas crier. Tu risquerais de réveiller les autres. Oh mais peut-être que tu as peur de moi car tu sais que je te suis supérieure. » Je la provoque espérant la convaincre de ne pas alerter tout le dortoir.
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Perséphone
&
Brooke

La vie prend parfois des tournures bien inattendues. Trop inattendue même. Jamais tu n’aurais imaginé ta vie ainsi. Oh ça, non. Tu t’es toujours vu grande rebelle, pauvre incomprise de tous. Tu te voyais contre le monde entier. Seule dans ton camp. Seule ? Non, tu n’as pas toujours été seule. Tu as rarement été seule, même. Tu as toujours eu quelqu’un avec toi, pour te soutenir. Tu as toujours eu besoin des autres. Besoin qu’on te soutienne. Qu’on t’aide à garder la tête haute. À ne pas sombrer. Tu as toujours eu besoin des autres, plus qu’eux n’avaient besoin de toi. C’était comme ça avec Athénaïs par exemple. Tu as toujours eu besoin d’elle, de ses conseils, de ses regards qui te font comprendre que tu n’es pas seule au monde, de sa présence au quotidien avec toi. Tu avais aussi besoin d’Oryon. De ses bras autour de toi. De sa peau contre la tienne. De sa chaleur. De cette interdiction, de ce fossé qui vous séparait. Tu avais besoin de braver une dernière fois l’interdit, avec lui. Ça aussi, ce n’était pas quelque chose que tu avais vu venir. Lui. Vous. Toi. Toi amoureuse de lui. Toi amoureuse d’un né-moldus. À l’époque, tu t’en foutais du sang. Tant qu’il était rouge, cela t’allait. À la limite, tant qu’il n’était pas infecté par la lycanthropie, c’était bien aussi. Une chose que tu ne savais pas, c’était que le simple fait de tomber amoureuse annonçait le début de la fin pour Perséphone Rosier, celle qui ne se soumettait à rien ni personne. Regarde-toi maintenant, Perséphone. Tu ferais presque pitié. Athénaïs et Oryon sont partis. Tu es devenue l’exact opposé de ce que tu étais avant. Mais tout est plus simple, maintenant, n’est-ce pas ? On ne chuchote plus dans ta famille, ou dans l’aristocratie des Sangs Purs. Tu n’es plus la traitresse. Non, tu es Perséphone Rosier, digne fille de ses parents. Ils te regardent maintenant avec fierté, douce descendance qui portera une nouvelle génération d’être d’exception en son sein. Doux rêve que tu oses caresser du doigt. Tu veux effacer tes erreurs du passé. Tu aimerais tout effacer. Tout recommencer. Ne pas tomber amoureuse, ne pas être aussi effrontée. Tu aimerais être quelqu’un de douce, de sincère, de souriante. Quelqu’un qui est incapable de faire du mal, à quiconque. Quelqu’un qui ne ment, pas, qui ne joue pas constamment la comédie. Comme en ce moment même. À cette pensée, tes doigts entrelacés avec d’autre se contractent légèrement. Tes yeux se lèvent sur Rowan, et un doux sourire s’affiche sur ton visage. Contrairement au début, c’est plus facile maintenant de faire semblant. Semblant de quoi ? Eh bien, de sortir avec Rowan Moore. Aux yeux de tous, vous formez le couple parfait. C’est vrai que Rowan est parfait. Son côté dur et rebelle lui donne beaucoup de charme. Rowan est un très bel homme et un excellent parti. Même si son sang n’est pas pur à 100 %, tu as réussi à convaincre tes parents de te laisser sortir avec lui. Ils ont eu peur que tu ne replonges. Que tu te remettes à te rebeller contre eux. Mais Rowan n’est que de la poudre aux yeux. Tu n’es pas amoureuse de Rowan. Mais tu as besoin de lui pour se protéger contre tes parents. Et lui aussi a besoin de toi. De plus, vous avez tout les deux vécu la même chose. Lui aussi aimait une né-moldus. Lui aussi l’a perdue. Lui aussi en a perdu la raison et a décidé de suivre le chemin de ses parents. Beaucoup de choses vous lient. Tu sais que tu peux te confier à lui. Tout comme il peut se confier à toi. Au début, c’était vraiment bizarre. Faire semblant de sortir avec Rowan. Mais après tout, tu faisais bien semblant d’être heureuse tous les jours. Et la présence de Rowan a tes côtés rendait tout… Plus léger, plus facile à porter. Alors, continue comme ça, Persé. C’est un mensonge de plus, mais un mensonge que tu n’as pas à porter comme un fardeau. Oui, continues de marcher auprès de Rowan, comme un parfait petit couple normal. Les gens autour de toi vous regardent. Tu imagines déjà ce qu’il pense. Le parfait petit couple de pro sang pur. Certains vous imaginent déjà fiancer ou même marier. Cela te fait sourire. Tes parents acceptent que tu sortes avec Rowan. Mais te marier ? Tu n’en pas es sûre. Il y a quand même ce petit conflit entre les Moore et ta famille. D’après les quelques informations que tu as récoltées, cela a commencé pendant les années Poudlard de tes parents. Mais cela ne t’empêche pas de sortir avec Rowan, pour l’instant. Tu espérais vraiment que cette mascarade dure longtemps. Mais tu savais que tes parents n’allaient pas tarder à avoir des projets pour toi. Tu souris néanmoins à Rowan. C’était le soir, le soleil commence tout juste à se coucher. Vous êtes juste allé vous promener autour du lac. Comme deux amis. Non, Perséphone. Rowan est ton petit ami et tu dois jouer la carte de la copine amoureuse à tout instant. Qu’importe. Tu continues à avancer, main dans la main avec Rowan. Il te raccompagne à ta salle commune. Le beau petit gryffondore juste devant la tanière de son adversaire de toujours. À tes yeux, Rowan mériterait amplement sa place chez les Serpentard. Devant le mur qui est l’entrée de ta salle commune, personne. Enfin de l’intimité pour ne plus jouer la comédie. Aussitôt, vos doigts se décrochent et vos mains se séparent. Il dépose néanmoins un baiser sur ta joue, avant de te souhaiter bonne nuit. C’est un rôle à temps plein que tu dois jouer. Une fois dans ta salle commune, tu te sens plus fatigué que jamais. Tu as eu une dure journée. La fin d’année qui arrive vous apporte son lot d’examen, tous plus éreintant les uns que les autres. Merlin merci, tu as toujours été une bonne élève. Mais les années GISIS n’ont rien à voir avec les aspics. Vous commencez tout juste les vraies études. Sécurité Magique. Le choix n’a pas été très compliqué pour toi. Tu as toujours voulu être Alchimiste. Sans doute grâce à Professeur Lovecraft. À Heathcliff. Ton cousin. Ton cousin renégat. Secouant la tête pour chasser la mauvaise pensée qui émergeait dans ton esprit, tu entreprends de te changer, cela se traduisant généralement un tee-shirt et une simple culotte. Tu t’endors presque aussitôt. Ton rêve est doux. Tu le revois. Tu revois Oryon. Comme a chaque fois dans tes rêves. Il est là, il est encore vivant. Vous êtes, tous les deux, allongés sur le toit. Comme d’habitude. Tu as ta tête sur son ventre. Tu le sens respirer. Tu sens son diaphragme monter et descendre au rythme de ses respirations. Tu pourrais presque sentir son odeur. Tout est normal à ce moment. Tout est calme dans ta tête, tout est si parfait. Si beau. Si réel presque. « Perséphone, ma douce... ». C’est réel. Tu entends même sa voix. Tu veux te retourner, tu veux le voir. Mais tu n’y arrives pas. Tu continues à fixer le ciel si bleu, sans nuage, sans imperfection. Du bleu à perte de vue. « Il est temps de te réveiller ma jolie. J'ai une surprise pour toi, tu devrais apprécier. Allez Darling, on ouvre les yeux. ». Soudain, tout est noir et tu sens qu’on se secoue doucement. Mais c’est toujours sa voix. Sa voix qui te murmure à l’oreille de te réveiller. Comme toutes les nuits où tu t’échappais avec Oryon, seule dans la Salle Sur Demande. Alors, souriant à Oryon, tu émerges doucement de ce beau rêve, tentant de t’étirer un peu. Puis, tu fais attention à la voix que tu as entendue. Non, ce n’est pas celle d’Oryon. Oryon est mort. Oryon ne peut pas être sur toi, à califourchon. Alors… Tu ouvres brusquement les yeux. Au début, tu ne reconnais pas la personne. Il fait extrêmement sombre. Puis, tu reconnais une masse de chevelure sombre. Et tu la reconnais enfin. Ces traits fins, ces yeux clairs, cette bouche, ce sourire démoniaque dessus. Brooke Slughorn. Ton cœur rate un battement, sous la peur. Que fait-elle ici ? Mais, alors que tu t’apprêtais à crier, elle te plaque une main sur la bouche, étouffant ainsi ton cri. Tu n’avais pas remarqué qu’elle t’avait bloqué les bras aussi. Tu étais complétement bloquée sous Brooke. Incapable de bouger. Incapable de rien pour l’instant. Tu viens d’émerger et tu as du mal à réunir deux pensées correctes. Tu te contentes de fixer Brooke avec des yeux ronds. « Chut, faut pas crier. Tu risquerais de réveiller les autres. Oh mais peut-être que tu as peur de moi car tu sais que je te suis supérieure. ». Brooke. Certainement la personne que tu détestes le plus. Vous ne vous êtes jamais aimé. Depuis toujours presque. Une animosité inconnue vous animait. Avant, vos joutes verbales étaient… Anodin ? En tout cas, elles n’avaient rien à voir avec celle que tu as aujourd’hui avec Brooke. Sa simple vue te fait voir rouge. Tu la détestes. Et tu le lui fais clairement savoir. Elle aussi a l’air de te détester. Tant mieux, la partie n’en est que plus passionnante. Oh oui, tu adorais détester Brooke. Tu adorais la provoquer dans les couloirs, la voir perdre son calme face à toi. Voir le démon qui se cache derrière sa petite gueule d’ange déchu. Oh, combien de fois as-tu voulu lui casser ton si joli petit, ou faire voler ses dents blanches si bien alignées. Mais jamais pour l’instant, vous n’en êtes venu à vous battre physiquement. Ou alors, à de rare occasion. Mais jamais de cette manière-là, le soir, dans la salle commune quand tout le monde dormait. Une fois la situation analysée, tu commences à te débattre. Cherchant à libérer ta bouche pour enfin pouvoir parler, tu mords la chair de ton ennemie. Aussitôt, le poids sur tes lèvres disparaît. Tu en profites donc. « Brooke, espèce de sale folle. Qu’est-ce que tu fous, putain de merde ? ». À quoi joue-t-elle ? Tu peux voir son sourire pervers sur ses lèvres. Tu te retiens de ne pas lui mettre ton poing à la figure justement. Enfin non, Brooke s’en charge déjà de ça. Alors, toi aussi, tu te mets à sourire. D’un sourire malicieux, joueur. Provocant. Car tu aimes la provoquer. « Peur de toi ? M’être supérieure ? Allons, Brooke, c’est à toi de te réveiller, ma belle. T’es sûr que ce n'est pas un rêve tout ça ? ». Tu chuchotes cela d’une voix mielleuse et innocente. Puis ton sourire reprend le dessus. Tu n’es clairement pas dans la meilleure des positions. C’est vrai que là, Brooke te domine un peu, te bloquant sous son corps. Mais tu sais prendre l’avantage aussi. Alors, tu fais un petit soupir exaspéré. « Tu sais, Brooke. Non pas que je ne sois pas insensible au peu de charme que tu possèdes, mais je sors déjà avec quelqu’un, ma chérie, désolée. Et puis, coucher avec des filles, ce n’est pas trop mon truc. Tu m’en veux pas, j’espère ? ». En même temps que tu craches ton venin sur Brooke, tu caresses sa joue de ta main libre, l’autre étant toujours emprisonné par Brooke. Joue que tu adorerais gifler, mais tu dois t’en retenir. Tu ne lui donneras pas le plaisir de te débattre. Son emprise sur toi est trop forte, tu n’arriveras pas à te libérer. « Rowan va très mal le prendre si je le trompe, même si c'est avec toi. Mais si tu veux, je peux essayer de te brancher avec quelques filles bien sympathiques qui seront ravies de partager ta couche. ». La provocation était à son comble. Alors, tu reposes la tête sur ton oreiller, prenant une pose décontractée. Tu la provoques, tu la testes. Tu joues. Les règles sont très simples. Se détester du plus fort que vous pouvez et ne jamais perdre. Le jeu du chat et de la souris peut commencer.


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Persé & Brooke

Danger is real but fear is a choice

J'en avais assez de garder en moi cette rage profonde qui chaque heure de chaque jour commettais mille et un dégâts en moi. Je ne supportais plus de rester là immobile soumise à ces vents dévastateur en moi. J'avais la haine tapie en mon cœur, endormie en ses moindres recoins. Elle ne me laissait jamais en paix et agitait mon esprit en permanence. Je ne supportais plus de ressentir cette envie de frapper, de mordre et d'insulter. J'avais besoin d'agresser les autres. J'avais besoin d'évacuer ces émotions qui me rongeaient de l'intérieur. Elles me grugeaient toute mon énergie. Elles me rendaient malade à force. Je n'en pouvais tout simplement plus de devoir gérer seule mes démons. Ils m'étouffaient chaque jour un peu plus alors que la paix semblait devenue tout bonnement inaccessible. Je voulais hurler et pleurer à la fois. J'avais envie de taper les autres ou de retourner mes poings contre moi. Tout mon être était pris au piège dans cette dualité. Je ne savais pas ce que je voulais. Je ne savais plus du tout ce à quoi j'aspirais. Je me sentais piégée dans cette solitude alors que mon cœur balançait entre deux extrêmes. Je pourrais abandonner mes idéaux et revenir à une vie plus normale. Mai pourrais-je seulement continuer de me fixer dans le miroir? Je renierai tout ce pour quoi je m'étais battue. Je renierai tous ceux qui avaient mis leurs espérances en moi. Mais en m'obstinant, je trahissais ma famille toute entière. Je ne pouvais ignorer que si Xander avait autant pris ces distances avec moi, cela avait un lien avec ce secret que je traînais derrière moi. Je me demandais comment il l'avait appris? Pourquoi il ne m'avait pas simplement dénoncée? Il n'était qu'un sombre idiot pour ne pas faire en sorte que j'ai la sanction que je mérite. Je me disais que renoncer maintenant ne pouvait se faire qu'en avouant mes crimes mais en aurais-je jamais le courage. Non je devais chasser les doutes, je devais les balayer. Je devais les tuer coûte que coûte. Je devais reprendre mon rôle de garce. Je ne devais plus laisser mes errances l'emporter. J'étais fatiguée, cela devait expliquer que je me sentes aussi perdue. J'étais trop tendue, trop crispée et il était temps de renouer avec la peste en moi. Je devais absolument la laisser s'exprimer. Je ne devais plus la museler. Je m'étais rendue assez facilement à l'évidence. Je voulais que ça m'apaise et que ça permette à ma rage de se calmer. Je voulais la nourrir pour qu'elle ne cherche plus à me détruire de l'intérieur. Elle devait vouloir anéantir l'autre mais pas bouleverser mon maigre équilibre. Je devais apaiser la soif dévorante. Je devais lui apporter du sang si on peut dire pour qu'elle se sente pleinement satisfaite. Je n'avais pas envie de me contenter d'une victime au hasard pour ce genre de défoulement. Je ne voulais pas me dire que n'importe qui peut faire l'affaire. Non j'étais rusée alors bien évidemment, je désirais que mes pulsions ne s'assouvissent qu'avec une proue digne d'intérêt. Je sentais l'excitation monter de plus en plus alors que mon être tout entier sentait que bientôt il pourrait se satisfaire. J'avais pris mon temps. J'avais laissé monter en moi l'idée sadique. Je n'avais pas bondis sur celle qui était mon choix dès que je l'avais aperçu. Je l'avais couvée du regard. J'avais pris le temps de saliver avant de venir au moment le plus inattendu pour cueillir sa surprise dans un étau de parfait sadisme. Perséphone était celle qui immanquablement éveillent mes plus vils instincts. Elle était la personnification même de celle sur laquelle je pouvais passer mes nerfs sans que je n'aie à culpabiliser. Elle était là à portée de mains comme offerte sur un plateau doré. J'avais senti le plaisir naître dès la première seconde.

Je la domine et elle me semble bien chétive, bien fragile. Elle est sous moi, si petite et menue alors qu'elle semble mettre un temps à différencier rêves et réalité. Elle sourit comme si dans son songe, cette voix appartenait à une personne qui sait faire briller son regard. Je ne peux m'empêcher de me sentir intriguée me demandant qui dans ses rêves lui procure du bonheur. Je ne peux retenir plusieurs hypothèses et j'ai envie de lui faire ravaler sa grimace de joie quand je songe qu'elle rêvait peut-être de Rowan. Satanée possessivité qui m'incite à m'approprier le jeune homme. Je veux la bannir de sa vie à lui. Je ne peux m'empêcher de songer que c'est probable qu'elle rêve de lui. Je peux voir son trouble mais très vite, son regard montre le signe qu'elle est bel et bien réveillée. Sa morsure me fait rire mais à voix basse. Je ressens un élancement là où ses dents se sont plantés mais cette légère douleur est davantage vivifiante que réelle souffrance. Je ne veux pas attirer l'attention des autres et surtout je refuse l'idée qu'il vienne la libérer de mon emprise. Je secoue la tête un peu désapprobatrice. « Tss, c'est mal de mordre. » Mais je me retiens de venir lui faire regretter son geste. Ce ne serait pas drôle de passer directement à la violence même si l'envie est nichée tout au fond de moi. Je rigole un peu avant de me mordiller la lèvre un peu plus. Je n'en attendais pas moins de son sourire. Il annonce qu'elle va jouer mon jeu et je compte bien le savourer pleinement. Elle est une adversaire digne de ce nom. « Oh mais voyons aurais-tu perdu ton sens de l'humour chérie. » Surnom sarcastique. Je ne retiens pas cette touche dans ma voix. Je lui souris en coin, amusée et surexcitée. Mais j'éclate plus franchement de rire à ses mots. Je ne doute pas de mes capacités le moins du monde. Elle n'est pas la première et certainement pas la dernière à me sous-estimer. Personne ne voit jamais mon potentiel se fiant à mon apparence de poupée pour penser que je ne possède pas quelques atouts dans ma manche. J'ai toujours travaillé mes talents, mes dons pour qu'ils frôlent la perfection. Je ne prétends pas être parfaite mais il y a quelques domaines isolées où je me donne à fond pour l'atteindre. Je ne suis pas vexée de ne pas être perçue à ma juste valeur, que du contraire, il est alors plus aisé de prendre par surprise. « Fais attention chérie, ne me sous-estime pas trop. Tu pourrais rester surprise de te rendre compte que finalement, j'ai plus de ressources que tu ne le pensais. » Mais alors là, sa réponse me fait clairement éclater de rire. Je ne peux pas résister tellement c'est hilarant. Je dois avouer qu'elle a de l'humour la petite et je suis curieuse de voir si elle oserait aller plus loin mais elle se dégonfle et je ne peux m'empêcher de songer qu'elle se limite elle-même. Elle ne joue clairement pas au même niveau que moi. Je pourrais prendre sans demander ce serait amusant. Je veux l'effrayer et pousser la provocation à son paroxysme. « Tu as donc déjà testé? Ou alors tu juges sans connaître? Mais si tu as déjà tenté ta chance avec une demoiselle et qu'elle n'a pas su te satisfaire, c'est juste qu'elle n'avait pas mon talent. Mais dans tous les cas, je devrais te donner un aperçu de ce que tu perds puis au pire on peut toujours proposer à Rowan un plan à trois. Je suis partageuse tu sais. » Je rigole un peu à nouveau. Je m'amuse vraiment plus que je ne m'y attendais. Elle feint d'être détendue. Elle joue le jeu mais elle n'a pas la moindre idée, jusqu'où je pourrais aller pour effacer son petit sourire et faire naître de la peur dans son regard.

Je me penche vers elle. Je viens humer l'odeur de sa peau, trop insipide pour moi. Elle n'a rien d'unique ou particulier. Je glisse mes doigts dans ses cheveux. Je ne dis rien mais je lui souris en coin, machiavélique. Je ne suis pas du genre à forcer qui que ce soit mais je pourrais aisément profiter de son corps tant ses chances de se défendre sont nulles. Elle ne peut pas me repousser, je ne suis pas lourde mais trop vu son peu de prise sur mon corps. J'hésite un peu mais avec agilité, je viens délicatement prendre son poignet pour le plaquer contre le matelas au-dessus de sa tête. Je ne fais pas pression, je ne tente pas de la blesser, de meurtrir la chaire tendre mais simplement je veux la tenir immobile à ma merci. Je pourrais profiter et faire en sorte que jamais plus, elle ne se sente à l'aise à l'idée de montrer son corps. Je pourrais la blesser ou encore souiller son corps de petite princesse. Je pourrais faire un milliers de choses et un éclat démentiel brille dans mon regard à l'évocation de ces idées. Je la regarde plus dangereuse que jamais et pourtant je me contente de venir effleurer son cou de mes lèvres avant de murmurer. « Si on poussait le jeu plus loin... J'ai envie de m'amuser avec toi. Ne me dis pas que tu ne te sens pas à la hauteur pour me suivre, j'en serais bien déçue. Mais après tout, il te suffit d'avouer que tu as peur et je te laisse en paix. » Je souris en coin mais c'est une lutte de pouvoir qui est en train de se lancer. Celle de nous deux qui pliera la première aura perdu. Je refuse de la relâcher. Mais je doute qu'elle ne me concède l'aveu de la peur qui lui noue la gorge. Je me redresse un peu pour plonger mon regard dans le sien. Je commence à sentir le poids qui pesait sur mes épaules s'alléger considérablement. Je sens combien la pression qui me pesait s'allège progressivement. Elle est telle que je l'attendais. J'hésite un instant, un court instant avant de venir embrasser la peau soyeuse de son cou y laissant une marque. Je veux que chacun puisse voir que c'est une catin prête à coucher avec le premier venu. Je veux qu'elle porte ma marque. Un seul mot de sa part et je la relâche mais entre temps, je suis prête à aller de plus en plus loin. « Alors tu te rends? » Je suis une garce finie. Je réalise que mon attitude pourrait en décevoir plus d'un. Je prends conscience que Xander me rejetterait si seulement il savait à quel jeu je m'adonne. Mais pourtant, il est le seul qui puisse comprendre combien mon âme est malade. J'ai besoin de lui pour aller mieux. Je voudrais pouvoir mener ce petit jeu avec lui. Je voudrais être celle qui est dominée pour une fois mais lui seul est assez fort pour me tenir tête complètement.
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&
Brooke

Tu as toujours eu du mal à te canaliser. Que ce soit ton énergie ou tes sentiments. Tu te laisses complétement guider par eux. Détruire par eux. Tu essaies de les retenir en toi. Tu essaies de toutes tes forces de ne pas montrer que tu en as. Douce poupée vivante, tu tentes d’être la perfection, sans jamais pouvoir l’atteindre. Mais par-dessus tout, tu tentes de ne plus être faible, à cause d’eux. Les sentiments, c’est réserver aux faibles. Trop longtemps qu’ils régissent ta vie. Trop longtemps qu’ils gouvernent tes pas. Ta vie a été brisée, car tu ne pouvais pas dompter ton cœur. Alors, tu as décidé de le fermer. De ne plus l’ouvrir à personne. Ou alors, qu’à de rares personnes. Tes amis. Les seules personnes qui comptent réellement à tes yeux. Car rares sont tes amis à présent. Tu as tourné le dos à beaucoup d’entre eux. Tu es passé de la douce Perséphone à la vraie reine des enfers, celle qui n’a plus rien à perdre. Tu as goûté à un grain de grenade et te voilà emprisonné à jamais dans les méandres de tes pêchés. Infernale. Tu ne sais plus où en donner de la tête. Tu as tout perdu, pour tout regagner. En pire. La rage que tu intériorisais depuis tant d’année commence à se réveiller. Tu as du mal à contrôler ses pulsions qui te font si peur. Tu n’es plus que l’ombre de toi-même. Un pâle reflet dans le miroir de ta vie gâchée. Et toi, pauvre créature sans conviction, tu t’étais promis de ne plus être faible. De ne plus montrer tes fissures à quiconque. Mais faible que tu es. Tu as laissé ta rage prendre les commandes. Tu es devenue celle que tu détestes. Oh oui, tu te détestes si fort Perséphone. Tu as toi-même détruit ta vie, tu t’es toi-même tuée, pour renaître aux enfers de tes erreurs. Détruite. Fissurée. Ta colère et ton animosité en ont profité pour surgir à la lumière. Tes ténèbres t’envahissent, profitant de ta faiblesse soudaine. Soudaine ? Tu as toujours été faible. Mais Il a toujours été là pour t’aider à les cacher. Maintenant, il est mort. Et toi avec.

« Tss, c'est mal de mordre. » Et une nouvelle fois, cette rage que tu emmagasines resurgit de tes abîmes les plus profonds. Tu regardes l’objet de cet éclat de violence dans ton regard. Brooke. Si belle. Tellement parfaite. Si différente de toi. Tellement toi. Tu te retrouves dans une position des moins confortables. Tu t’es laissé avoir, encore une fois. Tu es la faible. Brooke est dans la forte position. Elle est si sûre d’elle, pendant que tu doutes de tout. Son rire te fait enrager. Tu aimerais rire toi aussi. La situation n’est cependant pas à ton avantage. Tu te contentes de sourire. D’un sourire malsain. Tu es certes faible, mais il ne faut pas te sous-estimer. Quand tu laisses ta rage et ton désespoir guidée ta raison, même Merlin ne peut plus rien contre toi. Tu as toujours le goût de sa peau sur tes fines papilles, dû à la morsure. Tu peux être une vipère, mais la morsure n’était pas vive. À peine vivifiante. Tu ne voulais pas la blesser. Du moins, pas pour le moment. « Oh mais voyons aurais-tu perdu ton sens de l'humour chérie. » Chérie. Son ton put l'ironie et le sarcasme. Elle manie les mots presque aussi bien que toi. Vous êtes au beau milieu d’une danse de deux serpents. À savoir qui mangera l’autre. À sa réflexion, tu lui adresses un petit clin d’œil coquin, toujours accompagné de ton sourire le plus beau et le plus sadique. Brooke a toujours su faire ressortir le plus mauvais de toi. Malheureusement pour elle. Cela ne fera que de la détruire encore plus vite. En attendant, tu réfléchis à une solution pour te sortir d’ici. Tu as toujours compensé ton manque de force par une grande rapidité et une grande agilité. Mais dans ton cas, cela ne servirait à rien. Alors, tu continues de lui caresser impertinemment le joue, suivant les lignes de son doux visage que tu aimerais tellement abimé. Cela te semble loin le temps où vous rouillez à terre en vous battant à main nue pour la quête. Tu aimerais tellement y retourner, ressentir avec sa peau sous tes coups et ton corps endoloris par tes échanges acharnés. « Tu devrais pourtant savoir que je ne le réserve qu’à toi.  Profites-en. Je ne suis comme ça qu’avec des personnes… Spéciales. » Et ce n’est pas peu dire. Brooke est spéciale à tes yeux. C’est ta proie, c’est ton prédateur. Tu es le chat et la souris avec elle. Elle est à toi et personne ne peut lui faire autant mal que toi. Tu n’as aucune idée d’où vient cette animosité envers la belle Slughorn. Mais cette rage est là, présente à chaque fois que Brooke est dans les parages. Faux compliment. Toi aussi, tu joues sur l’ironie. « Fais attention chérie, ne me sous-estime pas trop. Tu pourrais rester surprise de te rendre compte que finalement, j'ai plus de ressources que tu ne le pensais. ». Oh, tu ne la sous-estimes pas. Tu ne sous-estimerais jamais quelqu’un qui est capable de se glisser jusque ton lit pour te menacer. Brooke est capable de tout, même du pire. Tu le sais. Vous êtes pareil. C’est un combat à mort que vous vous livrez et tu vas être celle qui gagnera. Elle sourit. Elle a l’air de bien s’amuser. Cela ne fait que plus t’enrager de ta situation. Mais tu continues à sourire encore plus. Ta main glisse le long de sa douce joue pour attraper son menton. Comme le fait une maman qui souhaite que son enfant la regarde dans les yeux. « Je ne ferais pas la bêtise de te sous-estimer. Alors, fais-moi plaisir et fais pareil avec moi. Tu sais plus que quiconque que les airs de poupées ne sont que de la poudre aux yeux pour cacher la vipère qu’il y a derrière cet écran ». Oui, tu es une vipère. Et Brooke l’est assurément. Tout en continuant de sourire, tu te rallonges dans ton lit, tentant de feindre un air détendu. Alors que ton cerveau tourne à mille à l’heure. Trouve une solution pour sortir de ce pétrin, Perséphone. Oh que tu détestes Brooke de te rendre aussi faible qu’en ce moment. Tu prendras ta revanche. Elle a peut-être le dessus en ce moment, mais tu n’as toujours pas montré de quoi tu es réellement capable. « Tu as donc déjà testé? Ou alors tu juges sans connaître? Mais si tu as déjà tenté ta chance avec une demoiselle et qu'elle n'a pas su te satisfaire, c'est juste qu'elle n'avait pas mon talent. Mais dans tous les cas, je devrais te donner un aperçu de ce que tu perds puis au pire on peut toujours proposer à Rowan un plan à trois. Je suis partageuse tu sais. ». Tu n’aimes pas la façon dont elle parle de Rowan. Tu n’es certes pas amoureuse du jeune Moore, mais il reste ton ami, et certainement la personne qui te comprends le plus ici à Poudlard. Tu laisses apparaître un instant ton agacement avant de te reprendre et de rire. Oh ça, non, tu ne laisseras jamais Rowan aux mains de cette peste. Tu le protégeras. « Tu as sans doute raison. Je juge peut-être un peu trop vite les gens. Mais au moins, cela m’aide à cerner qui sont les vraies personnes qui m’intéresse aux autres nuisances inutiles. » Et dans ton regard, tu essaies de lui faire comprendre que tu as cerné son personnage perfide, cruel et sans cœur. Une véritable garce capable du pire. « Mais non, je n’ai jamais tenté avec une fille. Même si ce n’est pas ma principale qualité, je reste quelqu’un de très fidèle. Et puis, je ne pense pas que tu sois le genre de Rowan. » Tu affiches un petit sourire innocent, plein d’insolence enfantine. « Mais je lui toucherais deux mots de ta part demain, si tu n’oses pas aller le voir. ». Tu n’aimes pas utiliser Rowan pour piéger ton ennemie. Tu ne sais même pas ce qu’il fout dans cette conversation. Mais tu as besoin de Rowan face à tes parents et lui aussi a besoin de toi. Tu feras tout pour le garder auprès de toi, dans ton intérêt et le sien. Soudain, elle se penche vers toi et tu sens ses lèvres près de ton cou. Bien trop près. Ton souffle réchauffe ta peau, te faisant frissonner d’effroi. Tu viens tout juste de comprendre ce qu’elle avait derrière la tête. Mais encore une fois, tu ne laisses rien paraître. Tu as trop l’habitude de cacher tes sentiments. Alors, tu fais même semblant de sourire. Ainsi donc, elle voulait jouer à ce jeu-là. Pensait-elle vraiment que tu allais abandonner aussi facilement ? Toi aussi, tu es capable de tous. Face à Brooke, tu es capable du pire. Elle glisse ses doigts dans tes cheveux. Un geste que faisait souvent Oryon. Un geste que fait aussi Blaise. Généralement, cela ne te dérange pas. Mais chaque contact avec Brooke est une brûlure à ta peau. Une infection totalement. Elle te brûle, elle te consume de l’intérieur. Garce ! Elle t’a bien eu la chienne. Mais ne panique pas, Perséphone. Tu vas bien finir par t’en sortir. Tu n’as pas le choix. Laisse ton ta morale et ton cœur de côté. Face à Brooke, ce sont deux choses n’existent pas. « Si on poussait le jeu plus loin... J'ai envie de m'amuser avec toi. Ne me dis pas que tu ne te sens pas à la hauteur pour me suivre, j'en serais bien déçue. Mais après tout, il te suffit d'avouer que tu as peur et je te laisse en paix. ». Son sourire démentiel, son souffle dans ton cou, tu ne contrôles plus rien. Ton bras plaqué au-dessus de ta tête, ton corps offert au diable en personne. Douce ironie de ton prénom. Brooke mérite amplement plus que toi le titre de reine des enfers. Tu la sens soudainement hésitante. Brooke qui hésite. Même si ce n’est qu’une fraction de seconde, tu le remarques. Ainsi, elle aussi a ses faiblesses. Soudain, tu sens, non plus son souffle sur ton cou, mais ses lèvres. Elles tracent une ligne de feu dans le creux de ton cou. Profitant qu’elle ne puisse plus te voir, tu te mords la lèvre et ferme les yeux, tentant d’oublier ce contact visqueux entre vous. Et quand elle se redresse, après avoir apposé sa marque sur ta chair, tu te recomposes un visage neutre. « Alors tu te rends? ». Tu la regardes, interrogée avant d’exploser de rire. Vous ne vous êtes qu’échauffer. A-t-elle donc si hâte d’en finir ? A-t-elle atteint son maximum. Tu es légèrement deçue. Tu pensais qu’elle pousserait le vice plus loin. Toujours plus loin dans les ténèbres. Si tu en étais capable, elle aussi. À moins que tu l’es mal jugée et qu’elle soit plus faible que tu ne le pensais. « Trésor, tu as donc si hâte d’arrêter ça que tu me demandes toutes les secondes si je veux arrêter ? De quoi as-tu peur ? D’aller trop loin ? » Cela te fait encore plus rire. Elle est pitoyable. Pourquoi être venue jusque ton lit pour vouloir arrêter si vite ? Même si tout cela te dégoûte, l’excitation ne fait que de monter. Tu recommences à caresser sa joue, en continuant de pouffer doucement. D’un petit rire cristallin. Ta main descend le long de son cou, passe sur sa poitrine abondante, caresse tendrement le creux de ses hanches. Ton sourire se fait démoniaque à ton tour. Elle a posé ses cartes, à toi d’en faire autant. Ta main passe sur le galbe de ses fesses avant d’agripper presque violemment sa cuisse, la poussant à se rapprocher de ton visage. « On ne fait que de commencer, chérie. Je doute que tu sois venue me tirer de mon doux rêve pour qu’on arrête aussi vite. » Ta voix n’est qu’un murmure. Un râle tout droit sorti tes ténèbres. Tu te sens presque posséder par eux même. Alors, aussi vive que tu puisses l’être, ta main lâche sa cuisse pour la prendre par la nuque. Sous la force du geste, son visage est dangereusement proche du tien. Vos lèvres se frôleraient presque. Vos souffles sont à moitié emmêlé. « Tu sais que je ne vais pas abandonner aussi facilement. Je ne te donnerais pas cette satisfaction. Autant crever tout de suite que de céder face à toi. ». Tu la regardes droit dans les yeux. Tu plonges dans le bleu de ses yeux, mais tu ne t’y noies pas. Il n’y a rien dans ce bleu. Juste des abîmes. Des ténèbres. Rien d’intéressant pour toi. Tu la laisserais crever, bouffer par ses démons s’il le fallait. « Continuons donc. » Tu raffermis ta prise sur sa nuque, sans pour autant lui faire mal. Mais tu es prêt. Au moindre geste suspect de sa part, tu n’auras qu’à resserrer tes doigts autour de sa nuque, aux bons endroits, pour avoir un minimum d’emprise sur elle. Mais pour l’instant, tu la pousses à faire une erreur. Une erreur que tu pourras exploiter. Que tu pourras utiliser à ton avantage. Alors, tu glisses doucement tes lèvres et l’embrasses à la commissure de ses lèvres et de sa joue. Tu cherches à créer l’excitation, l’envie d’aller plus loin. Tu cherches à la détruire plus que tout.


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Brooke L. Slughorn
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Brooke L. Slughorn
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Persé & Brooke

Danger is real but fear is a choice
Je n'aurai aucune pitié, aucune miséricorde. En avais-je jamais réellement eu ? Je crois que j'avais été une petite fille avec un bon cœur un jour. J'avais été un petit être capricieux et intransigeant mais aussi innocent et rayonnant. J'avais aimé sans la moindre restriction croyant que la nature humaine était profondément bonne. Je ne pensais pas qu'autant de cruauté et de méchanceté pouvaient se cacher derrière les visages les plus avenants. Je croyais en la sincérité de chaque sourire, moi qui aujourd'hui pouvait cacher mes plus sombres aspirations sous un sourire totalement faux. Je croyais qu'une caresse ne pouvait qu'être bienveillante et tendre, maintenant les miennes se voulaient perverses et intransigeantes, violentes parfois. Je pensais que la colère et la haine ne s'exprimait qu'en haussant la voix, avec dureté et froideur mais je savais maintenant que les tons les plus doucereux cachaient les plus sombres instincts. J'avais cru un jour. J'avais eu confiance dans les gens. Puis j'avais pris une claque assez monumentale. Toute la gentillesse que je recelais avait volé en éclats. Je m'étais parée de ce masque, j'étais devenue cette peste que peu aimait. Qui croyait encore que je recelais en moi de quoi faire penser que je puisse changer un jour ? J'avais franchi la limite ultime. Mon âme était noire et je ne pouvais que cultiver cette noirceur. Je me voulais destructrice sans la moindre hésitation. J'assumais pleinement. Je refusais qu'on devine que sous les apparences, mon cœur pouvait se briser. Je ne donnerais pas les armes de ma propre destruction à quiconque, jamais. J'avais ôté une vie. Il n'y avait plus aucune rédemption possible. J'étais d'ores et déjà condamnée à l'Enfer, à une damnation éternelle donc autant que ce soit justifié. Seul mon amusement se devait donc de compter. « Spéciale ? Je suis donc spéciale à tes yeux ? Tu vas presque réussir à m'émouvoir chérie si tu donnes maintenant dans le sentimentalisme. » Le jeu langoureux entre nous prend le pas sur tout le reste. Elle est sous moi, offerte à ma merci. C'est une valse voluptueuse et je me demande si elle fera sa mijaurée ou oserait prendre possession de mon être. Elle me forcerait à monter le jeu d'un cran si elle se mettait à jouer sur ce même terrain car il y a toujours un écart entre nous. Elle n'ose pas aller si loin. Elle a une certaine retenue que j'aimerais voir s'envoler. Je ne la crois pas assez forte pour supporter de se laisser aller à autant de bassesse pour prouver sa valeur. Elle a une forme de pureté au fond des yeux qui m'amuse encore plus. Je pourrais violer l'innocence de son cœur inexpérimenté des plaisirs saphiques. Je voudrais lui faire découvrir un nouveau monde de sensations et me targuer d'avoir été celle qui l'initie. Je pourrais prendre de force, je devrais.

Je la regarde avec convoitise. Elle n'est ni plus, ni moins que ce à quoi je m'attendais. Je me sens tellement vivante et mon corps ne demande qu'à succomber à la volupté, s'adonner au pêché de luxure en sa divine compagnie. Je me mens à moi-même en prétendant qu'elle n'a rien pour elle. Elle a presque autant pour elle que moi. Mais je suis jalouse. Je la veux tout à moi. Je veux ce qu'elle a. Mon âme divague à cette heure avancée sous l'impulsion de tout ce que je peux vouloir d'elle. Je réalise que je lui laisse bien trop de liberté alors que sa main a caressé ma joue, pris possession de mon menton. Elle se montre bien trop vantarde pour une personne dans sa position. Elle se permet de me réprimander comme l'on réprimande une enfant. Elle a cet air condescendant que je ne supporterais pas même de ma propre mère. Elle ose m'imposer de la regarder dans les yeux. Mais la garce marque un point et je ne peux que rire brièvement hochant la tête. « Tu marques un point. On sait toutes les deux combien les apparences sont trompeuses, notre petit air fragile n'est que poudre aux yeux. Oh mais dis-moi, ne viendrions-nous pas de nous trouver un point commun ? C'est tellement inattendu. » Le sarcasme se ressent dans ma voix. Non nous ne nous sommes pas si différentes l'une de l'autre mais aucune n'est prête à le reconnaître. Je peux lire de la colère dans ses yeux même si elle tente de la dissimuler sous un sourire. Je sais qu'elle déteste que je sois dans cette position car si elle se refuse à reconnaître que je la domine, dans la réalité c'est pourtant bien cela. La manière désinvolte dont son corps retrouve le confort de ses draps ne me trompe pas sur le fait que ce n'est que jeu d'actrice mais je sais apprécier la performance malgré tout. Mais elle m'amuse quand elle se trahit sur sa désapprobation à entendre la mention de Rowan. Ses petites insinuations ne viennent qu'ajouter à mon plaisir de la voir perdre son assurance exceptionnelle pendant une fraction de secondes. Je suis une nuisible à ses yeux ? Parfait, c'est exactement ce que je voulais. Je rigole franchement ne pouvant m'empêcher de la trouver extrêmement amusante. Je savais qu'elle ne s'était jamais abandonnée au plaisir de Saphos. Je le savais et sa fidélité m'amuse. J'éclate d'un rire bruyant mais incontrôlable. « Merci de ton offre chérie mais crois-moi, je n'ai peur de rien ni personne. Je serai très bien capable de m'occuper du cas de Rowan par mes propres soins. Et crois-moi que personne ne change jamais réellement d'avis donc peut-être que finalement, je serai l'incarnation de la perfection une fois que je l'aurai mis dans mon lit. » Je lui fais un petit clin d’œil alors qu'un sourire assez éloquent sur mes intentions étirent mes lèvres. Je n'ai pas besoin de lui faire un dessin pour qu'elle comprenne à quoi je fais allusion. « Oh mais pardonne-moi, j'oubliais qu'on parle de ton petit ami. Je ne voudrais pas t'enlever tes illusions sur sa fidélité. » Je ne regrette pas le moins du monde. Je ne tente même pas de paraître sincère.

Quand le jeu change de vitesse, de ton, je sens bien qu'elle n'est plus aussi à l'aise. Découvrir la nature de mes sombres dessins ne semblent nullement lui plaire. Elle essaie de cacher le dégoût qu'elle ressent mais elle n'est plus si douée pour la comédie tout à coup. Elle tente de dissimuler combien elle redoute ce que je pourrais lui faire. Elle n'est plus aussi certaine qu'elle celle qui porte le prénom de la déesse des Enfers. Un jour, tu y finiras pour tous tes crimes mais en ce moment, tu t'en délectes tout simplement. Elle a peur, j'en ai conscience. Elle rejette ce contact plus intime et en profiter se fait tentation. Je pourrais lui prouver qu'elle n'est rien et qu'elle n'a pas la moindre chance d'opposer une quelconque résistance. Mais j'hésite. Je ne suis pas prête à franchir cette limite. Je frémis d'effroi quand le visage de Zoella se glisse dans mes pensées. Je n'étais pas préparée à faire face ce jour là. Je ne désirais pas commettre ce geste irréparable. Je ne pouvais plus que me blâmer moi-même. Je n'étais pas si monstrueuse dans le plus profond de mon être mais je ne pouvais pas l'admettre et encore moins face à elle. Ses mots me font l'effet d'un courant électrique parcourant mon corps. Elle me remet face à cette réalité. Alors elle veut jouer ? Alors nous allons jouer et il sera trop tard après pour me blâmer de ce qui s'est passé. Zoella m'a suppliée d'arrêter. Elle m'insuffle de continuer. Rien n'est pareille. Une lueur folle et démoniaque s'allume dans mon regard qui plonge dans le sien. « Poupée, tu n'as pas idée de combien tu vas finir par regretter tes mots. Je n'ai aucune limite. Je n'ai peur d'aucun vice. Mais tu ne semblais pas très confortable, j'avais une once de compassion pour toi. Je n'aurais pas voulu te traumatiser à vie, ce serait moins amusant si tu ne résistais pas un minimum. » Mon souffle se fait plus rapide alors que l'excitation me tord de l'intérieur. Je suis bien plus excitée. Elle est la muse inspiratrice de mes plus sombres travers. Elle pense que j'ai peur, je n'ai pas peur. Je sais que je suis perdue. Elle ne peut rien me faire de pire que ce que je ne me suis déjà faite. « Je n'ai aucune limite. Ne viens pas te plaindre que j'ai été trop loin. Ne viens pas le regretter ensuite. Je n'arrêterai plus que lorsque j'aurais eu ce que je veux. Poupée, il n'est pas question que je cède devant toi, jamais. Je n'abandonnerai pas non plus. Tu me dégoûtes. Tu es une sucrerie à mes yeux. Je suis celle qui a le pouvoir. Je te le prouverai. Je me trompe peut-être poupée mais je sens que tu as certaines réticences ? Tu n'es pas aussi à l'aise. Tu n'aimes pas la douleur et tous les vices, ne comprends-tu pas que tu ne peux donc que perdre ? » Je n'ai pas les mêmes limites qu'elle.

Le son cristallin de son rire me fait frémir. L'assurance feinte de ses gestes m’excite. Ce petit jeu pervers et tordu me donne l'impression d'être vivante. Sa main sur mes fesses me fait grogner dangereusement. Elle n'a pas idée du risque de provoquer et d'allumer une fille aussi sensible à la volupté. Elle ne domine rien alors que je la laisse me forcer à m'approcher. Il me suffirait d'un rien pour posséder ses lèvres. Je rigole doucement, à voix basse avant qu'il ne meure sur mes lèvres sous l'effet de la surprise. Mon souffle se fait râle. Je la fixe mes yeux noircis sous le désir et l'envie. Mes yeux tentent de lire ne elle. Je sais que sa main placée sur ma nuque lui offre une prise pour me dominer. Elle me pense assez idiote visiblement pour ne pas deviner quels sombres desseins se profilent dans son esprit aussi tortueux que le mien. Je souris en coin nullement impressionnée ou effrayée. Elle veut que je commette une erreur mais elle n'a aucune idée de ce qu'elle peut provoquer, instiguer. Elle devait celle qui tire les ficelles de sa propre perte. « Oh poupée, il ne faut pas me le dire deux fois. Tu me supplieras d'arrêter. Je sais ce que tu tentes de faire. » Je relâche son poignet pour avoir la liberté de mes mouvements. Avec une douceur subtile, ma main glisse dans son cou. Je la fixe de toute ma hauteur. Mes doigts continuent leur course venant dessiner le joli arrondi de sa poitrine avant de glisser sur ses flancs. Je prends le temps de savourer ce qui s'offre à mon appétit démesuré. Je refait le chemin inverse mais m'attardant sur sa poitrine avec un peu plus d'insistance, bien moins dans un frôlement que plus tôt. Son corps réagit mais je ne saurais dire si c'est de l'excitation ou du dégoût. Je viens finalement me saisir de sa main entrelaçant ses doigts aux miens, mon pouce se glissant entre le pouce et l'index, ce point précis où une simple pression la laissera paralyser. La plus rapide l'emportera. Je ne résiste pas avant d'écraser mes lèvres sur les siennes avec brutalité et désir, je viole sa bouche sans ménagement. Je laisse les sensations l'emporter et me griser. Non je n'ai pas la moindre limite. Elle aurait pourtant dû s'en douter qu'il ne fallait pas trop me provoquer. Ma langue vient jouer avec la sienne sensuellement alors que ce baiser même me débecte. Elle ne m'attire pas, pas sur ce plan. Je ne suis plus qu'un animal dicté par ses instincts alors que je ne pense plus réellement à ce que je suis en train de faire. Je n'ai plus aucune conscience du bien ou du mal si jamais j'en ai déjà eu. J'ai perdu le contrôle, mes gestes sont animés par mes plus sombres désirs. Je ne contrôle pas ce désir qui prend possession de mon être alors que je sens que je peux la dominer. Instinctivement, mon pouce exerce une légère pression. Je veux qu'elle y perde le souffle en comprenant que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Elle veut ruser mais nous sommes deux vipères capables du pire. Elle n'a pas conscience qu'elle m'a poussée à aller bien plus loin que ce que je n'avais prévu. Mais je ne suis pas une violeuse. Je ne veux pas en devenir une. Prendre de force la vertu d'une autre me débecte et je finis par venir mordre sa lèvre tirant dessus. Je la relâche avant de dire la voix rauque. « Tu m'entraînes sur un terrain bien dangereux poupée. Tu ne devrais pas. » Je ne franchirai pas cette limite. La petite fille enfermée dans le noir de mes Ténèbres me hurlait de cesser, que je n'avais pas le droit. Je la regarde menaçante. Je préfère le violence pure à cette sournoise danse de mes désirs. Une lutte anime mon âme. Il y a un dilemme entre ce que je veux et ce que je peux faire. Il y a une limite invisible que je ne peux franchir. Je ne peux pas avouer ma défaite mais au fond, ne suis-je pas la gagnante si je reprends le pouvoir sur mes propres instincts. Ne pas me trahir moi-même est bien plus riche que de la suivre aveuglément. « Je ne suis pas une abuseuse. Je ne violerai jamais personne. Désires-tu vraiment poursuivre ce jeu précis ? Est-ce ce que tu désires une lutte pour savoir laquelle est la meilleure amante ? » Mon sourire carnassier et mon rire provocant prouvent que cet aveu ne signe aucune reddition de ma part alors que je resserre ma prise lentement.
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