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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same + Andore

Andreï Dimitrov
Consumed by the shadows
Andreï Dimitrov
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique
Célébrité : Stephen James
Pseudo : Loupiotre Âge : 36 Parchemins : 768 Gallions : 125 Date d'inscription : 17/11/2016

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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
Deux mois. Deux putain de mois que tu étais dans cette merde. Au début, tu pensais que ça allait durer qu’un temps. Qu’ils verraient que vous n’êtes pas contagieux, qu’il n’y avait aucune logique à vos symptômes, à vos infections. Mais rien. Au contraire, les rangs grossissaient. Quelques étaient sortis, comme la Krushnic. T’aurais pourtant aimé qu’elle en bouffe un ou deux pour mettre de l’ambiance dans votre cachot de merde. Mais visiblement, elle n’était pas malade. Juste détraquée, mais ça, tout le monde le savait déjà. Alors oui, quelques copains de cellules avaient peu prendre le large. Mais ça compensait absolument pas les arrivées. Toujours plus nombreuses. Même la meilleure amie de Pandore était là. Et ça te faisait chier. Pas parce que tu pouvais pas l’encadrer mais parce que Pandore avait perdu un nouveau proche. Et qu’elle avait une personne en moins pour la soutenir dehors. Tu aurais presque pu engueuler son amie pour se retrouver de ce côté de la vitre avec toi. Tu avais envie de la pousser dans un mur pour passer ta rage. Mais tu te tenais à carreau. Parce que Pandore t’avait demandé de veiller sur elle… Rien que cela faisait que tu retenais tes attaques mais aussi car les agitateurs finissaient à l’isolement. Et tu ne voulais pas y aller. Sinon tu n’aurais plus le droit aux visites. Et tu ne pourrais plus La voir. Ton ange innocent qui éclairait tes journées de merde. Ta seule raison de tenir et de ne pas tout foutre en l’air.

Dans un coin, tu regardais la photo qu’elle t’avait envoyé. A force, elle finissait par s’user et se corner. Vos reflets se mouvaient, s’embrassaient, se prenaient dans les bras. Ca te faisait mal. Putain que ça faisait mal. Tu comprenais à présent pourquoi tu avais toujours gardé à distance les femmes et les hommes qui te tournaient autour. Car dans ce genre de situation, tu ne sentirais pas une telle souffrance. Ca te brulait le palpitant. Et tu savais qu’aujourd’hui elle allait venir et voir cette photo, tes mains autour de ses épaules, de ses hanches. Ses lèvres sur ta joue. Son sourire. Même cet air niais que tu affiches, parfois empli de désir. Tu l’avais chiffonné de colère un soir. C’est pour ça, qu’elle était à présent cornée et semblait si fatiguée. Ton regard avait dû l’user à force de la fixer aussi.

Une auror se planta devant toi. Tu ne luttais même plus quand elle te saisissait le bras. Tu avais presque abandonné la partie. L’abdication, la soumission. Cela ne te ressemblait pas mais c’était la seule solution pour survivre. Faire profil bas. Jouer à leurs jeux sadiques, obtempérer pour être tranquille. Et profiter de ces petits instant avec elle. Même s’ils étaient aussi douloureux qu’agréable. Tu ne supportais plus de la voir à travers cette putain de vitre. Tu voulais la prendre dans tes bras. Cacher les larmes qui souillaient son visage. Tu aurais voulu la faire sourire et chasser la tristesse dans son regard. Si tes traits s’étaient émaciés car tu mangeais peu, tu voyais bien à ses cernes qu’elle était fatiguée. Usée. Malheureuse. Et c’était ta faute. Tu aurais pas été un connard égoïste, tu l’aurais rejeté. Tu lui aurais dit que tu voulais plus la voir. Tu lui aurais hurlé dessus de dégager de ta vue. Pour qu’elle refasse sa vie sans l’épine dans le pied que tu étais pour elle. Mais tu étais égoïste. Tu étais un connard. Tu la voulais pour toi. Pour toi seul. L’imaginer avec un autre ? Tu aurais tout fait pour sortir de là et le buter. Et pourtant, tu y pensais souvent. A cette possibilité, la faire souffrir une dernière fois pour qu’elle tourne la page, qu’elle t’oublie. Qu’elle retrouve son sourire et sa légèreté innocente qui t’avaient fait craquer. Qui avait fendillé ta carapace pour l’exploser en plein vol. Tu étais accroc. Certain c’était l’alcool, d’autre la drogue. Toi, c’était ce bout de femme courageux qui te regardait en cet instant à travers cette putain de vitre. Son visage affichait un sourire. Une mascarade. Elle te tendait le masque du mensonge comme pour t’épargner mais tu savais. Tu savais qu’elle aussi avait mal.

Tu t’approchais de la vitre entre joie et douleur. Qu’est-ce que tu te foutais d’avoir perdu tes pouvoirs dans ces moments là… Tant que tu pouvais la voir un peu. « J’ai besoin de te prendre dans mes bras Pandore. » Un murmure. Tu appuyais tes avant-bras sur la vitre, puis ton front. Ta voix était rauque de se couper du mutisme que tu t’infligeais. « Je devrais te libérer. Mais j’y arrive pas. » Ton regard glissais sur son visage, plongeais dans ses yeux si doux. C’était une souffrance. Une amère rencontre à chaque fois. Tu ne savais même plus si tu aimais ça tant la douleur lorsque vous vous sépariez était intense. Toujours plus grande à chaque visite. « J’y arrive pas… » Tu fermais les yeux. Pour cacher les larmes qui y montaient. Tu fermais les yeux pour ne plus voir. Ne plus voir ta douleur qui faisait écho à celle de Pandore.
black pumpkin
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Pandore L. Heather
Consumed by the shadows
Pandore L. Heather
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : Gryffondor, 1ère année GISIS médecine magique
Célébrité : Gabriella Wilde
Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2850 Gallions : 591 Date d'inscription : 23/10/2016

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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
" Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître "
Novembre 2000
~ Andore ~


P
andore est là sans être là. Elle avance sans réellement avancer vers les cachots. Elle a eu une permission d'une nouvelle visite et si son cœur bat plus fort parce qu'elle sait qu'elle va le revoir, il saigne également parce que justement elle va le retrouver. Ces visites, elles les désirent autant qu'elle les appréhende... Elle ne pourrait pas vivre sans et pourtant c'était comme si on lui insufflait du poison dans les veines... C'était douloureux. Elle ne le supportait plus de le regarder à travers une vitre et pourtant elle y allait chaque fois, pour elle, pour lui, parce qu'elle se doutait à quel point cela devait être dur pour lui... Elle désirait se montrer autant présente qu'elle le pouvait, le soutenir, lui donner autant d'amour qu'elle le pouvait. Mais, qu'elle le veuille ou non, cette situation était quand même en train de la détruire... Pourtant, ces visites étaient comme une drogue, elle serait devenue totalement folle à l'idée d'en être privée que rien d'une seule... Deux mois... Huit longues semaines qu'il était prisonnier des cachots de Poudlard. Et si les élèves ne cessaient pas clamer haut et fort leur colère. Cela ne faisait qu'empirer... Si certains sortaient bien trop rarement, d'autres se faisaient emmener... Mais Andreï ne faisait jamais parti des libérer... Grâce à la sœur de ce dernier, elle savait de toute façon que c'était vrai, qu'il était vraiment affecté... Elle avait de la peine pour lui, pour ce qu'il endurait, mais avec de la magie ou non, elle l'aimait et ça elle ne perdait pas un seul instant pour le lui prouver. Le soutenir coûte que coûte c'était ce qui semblait le plus important pour Pandore pendant ces jours sombrent qui n'en finissaient pas.

Arrivant devant l'auror, Pandore connaissait cet épisode par cœur, elle devait ne rien emmener avec elle, elle était fouillée et enfin on lui ouvrait la porte. Elle arrivait souvent en première et Andreï arrivait par la suite... Chaque fois il lui paraissait plus maigre, les traits plus tirés même si bien sûr elle le trouvait toujours aussi beau, mais elle n'aimait pas le voir ainsi, elle aurait aimé pouvoir pensée ces maux. Pouvoir prendre soin de lui, elle aimerait pouvoir le toucher... Lorsqu'il apparait dans la pièce, son cœur fait un bon comme à chaque fois, elle est déchirée alors entre l'envie d'être heureuse et celle de pleurer... Son cœur se serre encore une fois en le détaillant... Ces visites étaient tellement sadiques au fond, se voir à travers une vitre sans même jamais pouvoir se toucher... Elle sent une boule se former dans sa gorge tandis qu'elle se force à sourire autant qu'elle peut alors qu'elle n'a qu'une envie, craquer, pourtant elle tente de se contenir comme à chaque fois... Et comme chaque fois, elle n'y parviendrait pas et finirait en larme...  Elle s'approche doucement tandis que leurs regards se croisent, il prend la parole et alors déjà elle se retrouve au bord des larmes. Elle aussi, elle en avait tant besoin et pourtant elle ne pouvait rien y faire, elle était impuissante et ça lui faisait si mal... Mais elle savait que ce serait pire si elle ne venait pas... Lorsqu'il reprend la parole et parle de la libérer, elle fronce les sourcils, elle ne voulait pas comprendre ce qu'il disait par là. Il n'en était pas question, il n'en avait jamais été question. Tandis qu'il ferme les yeux, elle s'approche encore, elle se retrouve totalement face à la vitre ne pouvant être plus près, elle le regarde avec ses yeux si expressifs en cet instant, elle tente d'enregistrer les traits de son visage car à chaque fois ses souvenirs ne lui rendent jamais justice.

"Et moi j'ai besoin que tu me sers dans tes bras, j'ai besoin de ton odeur, de sentir ta peau contre la mienne, j'ai besoin de toi..." Répondait-elle dans un murmure, de sa voix si douce, presque cristalline en cet instant. "Je ne suis pas prisonnière Andreï, tu n'as pas à me libérer, cela ne changerait rien... Absolument rien. "Assurait-elle. Elle l'aimait, qu'il le veuille ou non, il ne la retenait pas en otage, ses sentiments étaient réels, ils n'étaient pas inventés ou influencés, ils étaient vrai et elle n'en rougissait pas. "Ils ne peuvent pas vous retenir ici pour toujours..." Elle tentait de s'en convaincre elle-même malheureusement. Elle posait alors son front contre la vitre tentant d'être aussi proche de lui qu'elle le pouvait. "Il faut qu'on soit fort, qu'on reste soudé quoiqu'il arrive, Andreï, c'est ce NOUS qui m'aide à tenir le coup. "Lâchait-elle, avouant à mi-mot qu'elle n'était plus très loin de craquer. Mais sans lui cela serait pire. Leur histoire était son espoir et elle s'y accrochait de toutes ses forces, comme si elle était tout en haut d'une falaise et qu'elle se cramponnait pour ne pas tomber, elle avait besoin qu'ils soient solides, que leur amour soit plus fort que les obstacles mis sur leur route ou alors elle s'effondrerait...

(c) Emi.
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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
Tu es là comme un con derrière ta vitre. Tu attends sagement qu’elle entre. C’est toujours la même chose. Le même rituel. Tu sais qu’avant de rentrer dans ce parloir ce qu’elle subit. C’est rien se dit-on. C’est rien une fois de temps en temps. Des fouilles, des questions. Mais lorsque cette corvée devient récurrente, il en va autrement. Tu trouves ça con. Ils vous empêchent de vous rencontrer, de vous toucher. Comment pourraient-ils vous donner quelque chose ? A quoi servent donc ces fouilles avant chaque visite ? Ca fait longtemps que tu as arrêté de te poser des questions. Cela ne sert à rien. Tu vois les gens entrer et parfois sortir de là. Mais des prisonniers, tu es de ceux qui mérite le plus sa place ici. Ta magie qui déconne, ta perte de pouvoir. Ca remonte à tellement longtemps à présent. Quand tu as été foutu la dedans de force, tu avais un mince espoir que cela soit utile. Que cela aide les chercheurs, les medicomages. Après deux mois de séquestrations, il n’en était plus rien. Tu abdiquais sans sourciller juste pour avoir la chance de voir des visages familier comme celui de Pandore ou de Dimka. Ils te donnaient des nouvelles du monde extérieur et pendant quelques minutes tu t’évadais de cette prison. Tu te sentais désemparé d’avoir ainsi perdu le contrôle sur ta vie. Toi et tous les autres vous n’étiez que des pions. Parfois tu te demandais si vous n’étiez pas parqué dans le seul but de vous faire disparaitre. Après tout, d’autres élèves avaient disparu avant vous… Tu imaginais des scénarios toujours plus terribles à mesure que tu restais derrière ces barreaux. Tes nuits étaient agitées et courtes. Tu n’arrivais pas à faire confiance à ceux qui t’entouraient la dedans.

Vous êtes là, l’un en face de l’autre. Sans pouvoir vous toucher, sans même pouvoir sentir la chaleur de la présence de l’autre. C’est un cruel châtiment que vous rejouez chaque semaine et ça depuis déjà deux mois. Deux mois qu’elle endure cette situation par ta faute. Ton regard glisse dans le sien, sur l’arrête de son nez, sur ses tendres lèvres dont la saveur reste imprégnée sur les tiennes. Son corps délicat, ses courbes graciles. Tu voudrais encore sentir les grains de sa peau sous la pulpe de tes doigts. La dernière fois que tu l’avais prise dans tes bras, tu étais de te douter que cela n’allait plus se reproduire avant des mois. Tu te souviens de son rire qui fait écho au tien, de son sourire, de son regard rieur. Aujourd’hui la Pandore qui se dresse en face de toi n’est qu’une pâle copie d’elle même. Comme tu n’es qu’un fantôme de la prestance du Dimitrov que tu es. Que tu étais. Tu n’es plus rien sans magie. Tu cherches à te faire à l’idée. Elle est terrifiante. De sa main sinueuse, la douleur agrippe tes entrailles et s’amuse à les tordre. Elle éveille toi des sentiments que tu pensais éteints. Amoindris. Ce n’était qu’une illusion. Ton regard plonge dans la clarté de celui de Pandore. T’en peux plus de voir sa douleur. Tu en peux plus parce que tu te sens responsable de sa situation. Si tu n’avais pas cherché à jouer avec elle un jour, jamais elle ne se serait trouver dans cet isoloir digne d’une prison avec toi. Et à peine tes paroles cruelles franchissent tes lippes, que ses cils se perlent de larmes. T’aimerais lui essuyer d’un revers de pouce mais non. Tu peux rien faire. Jusqu’au contempler le spectacle sordide dans lequel on vous impose de jouer. Tu fermes les yeux pour ne pas faire écho au sien. Mais ton instinct le sait, il le sent. Elle s’est approchée de la vitre. Tu ressens sa présence.

« Arrête… » Tu l’as coupe alors qu’elle énumère ce qu’elle aimerait. Son corps contre le tien. Ton odeur. Ton souffle. Toi aussi c’est tout ce que tu désires mais lorsqu’elle l’évoque à haute voix, c’est une terrible torture. Tu finis par ouvrir tes yeux. Tu n’es pas étonnée de la trouver si près. Vos iris se percutent avec intensité. « Faut que tu tiennes le coup Pandore. Pas pour nous, pas pour moi. Pour toi. Tu sais pas ce qui peut m’arriver. Personne ne sait les effets à long terme. On perds nos pouvoirs. Qui sait quelles seront les prochaines étapes ? » La dégénérescence complète ? La destruction ? La mort ? Tu portes tes doigts au niveau du visage de Pandore. En dessine le contour sur la vitre. Ta main glisse virtuellement sur sa nuque, le creux de son cou. Il frôle la courbe de sa poitrine, s’échoue sur ses hanches. « Je peux presque te sentir. Je te connais par coeur. J’arrive presque à imaginer la douceur de ta peau. Sa chaleur. » Tu laisses le silence flotter alors que tes paupières se ferment à nouveau. « Tu me manques. Comment tu vas toi ? »
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Pandore L. Heather
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Pandore L. Heather
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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
" Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître "
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~ Andore ~


A
rrête… Ce mot lui fait mal, autant que sa propre douleur à lui, c'était comme si elle pouvait la sentir... Elle la partageait avec lui... Son regard plongé dans ses yeux qui viennent de s'ouvrir, elle n'arrive pas à retenir ses larmes qui coulent le long de ses joues, mais elle sait ce qu'il aimerait faire, alors elle le fait pour lui et efface ses larmes, le problème était que d'autres couleront par la suite... C'était si cruel, elle en était à se demander si elle pourrait continuer de vivre cela éternellement, était-ce cela leur destin ? Etait-ce pour cela qu'ils s'étaient trouvés et étaient tombés amoureux ? Juste pour se retrouver séparé par la suite ? Pandore refusait d'y croire, elle ne le pouvait pas... Il reprend la parole et le regard de Pandore se fait plus dur, elle fronce les sourcils... "Non toi arrêtes." Lâchait-elle car il était la dernière personne contre qui elle désirait se mettre en colère. "Tu veux réellement que je tienne le coup ? Alors tiens le coup avec moi ! Tu vas t'en sortir Andreï, tu vas sortir de cet endroit." Malgré elle le ton montait, mais sa colère n'était pas dirigée contre lui, elle était dirigée contre ceux qui lui avait fait, qui leur infligeant tout ça. Plantant ses prunelles dans les siennes, elle était toujours aussi déterminée malgré le fait qu'elle était au bord du gouffre. "Je refuse que ça se finisse de cette manière, je refuse qu'on se soit trouvés pour vivre le reste de notre vie en étant séparés, ce n’est pas ce qui est prévue, ça ne peut pas être ça !" Plus elle parlait et plus elle bouillonnait se laissant emportée par une rage trop longtemps contenu, parce qu'elle était ainsi Pandore, douce, gentille, mais dans son cœur pouvait se cacher une véritable tempête, un gouffre créer par le vide qu'avait laisser son jumeau... Sa présence dans son esprit ne l'avait jamais refermé. Son poing s'écrasa sur la vitre, se fichant de se faire du mal tandis que son visage baignait dans les larmes... Elle entendait de nouveau le son de sa voix et cela la faisait pleurer d'avantage... Si seulement elle pouvait le sentir, si seulement il pouvait réellement la toucher... Elle se laissait alors glisser au sol contre la vitre...

"J'ai déjà perdu quelqu'un... Je ne veux pas revivre cet enfer dans lequel tu es venue me sauver..."
chuchotait-elle à mi-mot, totalement à bout de force comme si cet excès de colère qui lui était rare l'avait vidée de toute son énergie... En l'entendant une nouvelle fois, elle ferme les yeux, dire qu'il lui manquait aussi était un euphémisme... Chaque battement de son cœur lui faisait un mal de chien parce qu'il n'était pas à ses côtés. Elle avait l'impression de ne pas pouvoir respirer correctement, c'était comme si... Comme si on lui avait arraché une autre partie d'elle-même, à force il n'allait rester que des miettes de cette jeune fille qui autre fois respirait la joie de vivre... "Tu veux vraiment que je réponde à cette question Andreï ?" Demandait-elle toujours dans un chuchotement, elle rouvrait alors les yeux à la recherche de son regard. "Dis-moi ce que tu veux entendre ? Un mensonge ? Ou la vérité ?" Parce qu'il devait bien se douter de comment elle allait non ? Son cœur était déchiré, il était en miette, il saignait sa perte... "Des fois, je nous imagine ailleurs, je rêve..." Ajoutait-elle sur le ton de la confidence, elle pose alors la main sur la vitre, fixant son attention sur cette dernière... "Et puis je me réveille..." Et elle retourne tout droit en enfer... "Andreï j'ai réussi à me reconstruire une fois... Il n'y aura pas de seconde chance pour moi..." Voilà pourquoi il devait sortir d'ici, voilà pourquoi ils n'avaient pas le choix que cela ne pouvait pas en être autrement, elle refusait une autre alternative... Elle refusait de souffrir, elle refusait de devoir mourir...

(c) Emi.
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Andreï Dimitrov
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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
Elle soutient ton regard. T’as sûrement prononcé les mots de trop visiblement. Mais tu saisis pas ce que tu as fait de mal. Ce que tu as dit de mal. Tu veux pas la voir souffrir pour toi. Tu veux pas qu’elle sombre avec toi. Tu préfères la voir hors de l’eau que en dessous entre tes bras. Il y a quelques mois de ça, tu aurais incapable de penser comme ça. Parce que dans le fond t’es qu’un putain d’égocentrique égoïste. La Lionne s’énerve. Le ton monte du côté de sa vitre. Ca t’ébranle, ça te perturbe. Jamais on a osé te parler comme ça. Tu te demandes ce qui lui arrive. C’est d’ailleurs la première fois que tu l’as vois ainsi. Embrasée par une colère sourde qui anime sa verve. Ses traits délicats se froncent de colère. Son poing cogne contre la vitre. Les larmes souillent son doux visage. Et elle tombe. Dans tous les sens du terme. Au sol, mais aussi dans son esprit. Tu le sens. Sa rage éveille en toi un écho tout aussi virulent que tu tentes de contenir. Tu te fais violence parce que tu veux pas t’en prendre à elle, mais tes vieux démons sommeillent en toi. Ils sont toujours là. Juste assoupis. Pour combien de temps ?
"J'ai déjà perdu quelqu'un... Je ne veux pas revivre cet enfer dans lequel tu es venue me sauver…"
A ton tour, le plat de ta main vient cogner la vitre. Ca n’a pas de sens. Ca n’a pas d’allure. C’est pour ça qu’il ne faut jamais s’attacher.

Tu t’accroupis face à la vitre car tu entends à peine ses murmures. Car son regard cherche le tien et tu t’y accroches. Mais quelque chose est en train de changer. Tu es en train de refermer ta carapace. Tu ne supportes plus de la voir souffrir. Tu ne supportes plus la douleur de la voir ainsi. Alors tu ériges déjà sans même t’en rendre compte cette putain de barrière qui t’a toujours entourée. « Arrête tes conneries ! » Tes mains cognent la vitre juste là où elle est appuyée. Tes yeux se sont ombrés d’une colère qu’elle n’a certainement jamais croisé dans ton regard. « Relève toi ! Merde, relève toi Pandore ! » Tu as presque crié et sans l’attendre, tu te redresses déjà et commence à marcher. Tu lui tournes le dos, tandis que tes doigts filent dans ta chevelure tirant légèrement dessus. Ca fourmille dans tes mains, tu as envie de balancer le peu de meubles qui se trouvent dans la pièce. Tu aurais envie de la secouer elle pour la réveiller. C’est toi qui est enfermé. Elle n’a pas à se laisser dépérir ainsi. Encore moins par ta faute. Elle est libre elle, et tu es sa prison. Tu es celui qui l’entraine dans sa chute, la souille sous ton ombre purulente. C’est ce que tu avais toujours voulu dans le fond. Pour la garder pour toi. Pour qu’elle t’appartienne. A toi et à personne d’autre. Lorsque tu te retournes, tout ton corps est tendu, l’angle de ta mâchoire est crispé. Tes iris se vrillent dans les siennes. « Qu’est-ce qui te prends ? » Tu t’approches à nouveau de la vitre, mais tu suintes la colère. Tu lui en veux. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. Parce que tu es furieux de la voir ainsi par ta faute. Parce que tu veux la voir forte. Parce que tu t’en veux voila tout. « C’est toi qui tombe en ce moment Pandore. Seule. Désolé d’être enfermé ici. Désolé d’avoir choppé une putain de maladie qui me bouffe de l’intérieur. Mais j’y peux rien ! Toi, tu es dehors. Tu n’as rien. Alors tu vas continuer de vivre ! Tu vas arrêter de survivre. Tu vas vivre d’accord ? » Ta voix est sourde, colérique. Ton regard, lui ne dégage qu’une vague électrique et percutante. Tout proche de la vitre, tu te glisses face à elle. Un murmure. « On devrait arrêter. » Un silence.
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Pandore L. Heather
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Pandore L. Heather
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~ Andore ~


P
andore se sentait à bout, elle ne voyait pas réellement d'issue à tout ça, même si elle était convaincue que tant qu'ils restaient accroché l'un à l'autre, ils garderaient la tête hors de l'eau. Se faisait-elle des idées ? Etait-elle la seule à sombrer peu à peu ? A mal vivre cette distance, cette absence qui leur était imposée ? Etait-elle la seule à souffrir ? Pourtant... Son regard disait le contraire... Elle était rongée par la colère et la rage, mais rien n'était dirigé contre lui, en revanche, l'avalanche de violence émanant de lui venait la persécuter de plein fouet. Elle sursautait au moment où il tapait dans la vitre, elle avait eu beau l'avoir fait quelques minutes plus tôt, sa force était minable comparer à la sienne, le verre en vibrait encore, mais pourtant il ne cassait pas, ce dont Pandore aurait presque préféré... Elle aurait pu rejoindre ses bras, elle aurait pu le toucher, le sentir... Elle aurait pu arrêter la lave du volcan qui était en train d'entrer en irruption. Ses mots étaient comme des lames de couteau venant la perforer de l'intérieur, il claquait, la brutalisait sans même qu'il n'est besoin de l'approcher.  Se relever ? Elle le voulait pas n'y parvenait pas en cet instant elle se sentait paralysé par la peur. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, elle pouvait le dire, oui elle avait peur de lui et pourtant ? C'était toujours ses bras qu'elle recherchait. Ses larmes s'en étaient presque arrêtées pour quelques temps, il la voulait forte ? Sauf que ce qui faisait la force de la gryffonne c'était son entourage. Certains pouvaient voir cela comme une faiblesse parce que oui, dans des cas comme celui-ci elle se retrouvait plus bas que terre, mais c'était aussi sa raison de se battre de trouver du courage... Elle le regarde s'éloigner et elle a presque envie de lui hurler qu'elle était désolée... Elle était prête à demander pardon pour n'importe quoi tant que sa colère contre elle cesse sur le champ, elle ne supportait pas ça...

Finalement elle se redresse doucement, elle cherche à remettre ses idées en place, elle manque d'air, elle suffoque, elle avait besoin de lui avec elle et pas contre elle... Elle se sentait impuissante de l'autre côté de la vitre... Comme si elle n'allait être qu'une simple spectatrice de ce qui allait suivre et elle ne pourrait rien faire pour l'en empêcher... Lorsqu'il se retourne vers elle ? Pandore tente de se blinder, mais la réalité était toute autre, sa carapace ? Elle avait été détruite au moment où le slave était rentré dans sa vie, explosé, elle n'en avait plus, il était devenu son seul rempart, mais elle n'avait rien pour se protéger de lui... De ses mots qui allaient franchir sa bouche... Il s'approche et elle recule et pourtant encore une fois, elle aimerait qu'il puisse traverser cette vitre, pouvoir venir la rejoindre... Il reprend la parole et elle est toujours incapable de répondre... Ses mots la blessent, la persécute, elle se sent minable... Avait-il raison ? N'avait-elle aucune raison d'être dans cet état ? Il était enfermé, pas elle... Et pourtant elle donnerait presque n'importe quoi pour être enfermé avec lui... Etait-elle finalement égoïste ? Etait-elle uniquement centrée sur elle-même ? La culpabilité la rongeait tandis que l'atmosphère se faisait soudain lourd sur ses épaules... Ne voyait-il pas ? Ne le savait-il pas ? Elle l'aimait à en crever ! Son amour pour lui transpirait par tous ses pores de la peau, jamais avant lui le mot aimer n'avait pris le moindre sens... Etre privée de lui, c'était comme si on l'avait amputée de son propre cœur... Et la... A cet instant même, il venait de lui apporter le coup de grâce...

Ses paroles l’électrocutent, son regard cherche le sien, elle fronce les sourcils, elle ne comprend pas. Venait-il réellement de prononcer de telle parole ? Il l'avait fait ? Pourquoi ? Comment... Le peu d'air qu'elle réussissait à obtenir depuis quelques minutes s'enfuyaient de ses poumons, la pièce commençait à tourner... Comment pouvait-il ne serait-ce que penser à ce genre de chose ? Comment en était-il simplement capable ? Tout devenait assourdissant, elle ne savait même pas s'il lui parlait encore, elle ne l'entendait plus... Elle entendant seulement sa propre respiration, rapide, hachée, comme si elle avait beau rechercher de l'air, elle n'en avait pas... C'était lui... Il venait de lui couper son oxygène... Pandore... Entendait-elle, vague murmure venant de loin... Andreï l'appelait-elle ? Où était-elle ? Elle ne comprenait plus rien, elle était perdue elle... Pandore, revient. La voix se fait plus proche, elle la reconnait, elle se concentre dessus...Keith ?Appelait-elle, dans sa propre tête... Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle était partie s'y réfugier... Ne reste pas là..., Mais...Répondait-elle avant d'être coupée. Il n'en vaut pas la peine et si j'ai envie de lui coller mon poing dans la gueule en ce moment, il a raison sur une chose, tu dois vivre Lexi... T'es une battante, montre-lui qu'il se trompe, même si j'aimerais que tu quittes simplement cette pièce... Mais ne te laisse pas sombrer, ce n'est pas toi Pandore... Vraiment ? Ce n'était pas elle ? Pourtant il en avait bien eu la preuve lorsqu'il était mort, lorsqu'elle avait totalement sombré... Oui, mais une partie de toi s'est accrochée, accroche toi une nouvelle fois..., Pas sans lui... Son frère aussi était en colère, à croire qu'elle réussissait à tous se les mettre à dos aujourd'hui... Sa vision se troublait doucement, les traits d'Andreï se dessinaient devant elle, pourtant il n'était pas lisse et alors elle comprenait doucement, sa vue était complètement brouillée par le flot de larme qui s'était emparé d'elle, elle tremblait, tandis que les dernières paroles du slave faisait encore écho dans son esprit. Finalement elle s'approchait de nouveau, derrière la vitre, il explosait de colère, elle sentait sa fureur et elle se sentait tellement petite face à lui et pourtant elle se posait là, devant lui sans ciller ou presque... Tout dépendrait de ce qu'il aurait à répondre.

"Tu le penses vraiment ?" Demandait-elle d'une voix morte... Elle plisse alors les yeux tentant de deviner le mystère que pouvait parfois représenter le slave. "Comment ?" Demandait-elle. "Comment est-ce que ça peut être aussi facile pour toi ? Comment arriverais-tu à nous effacer d'un revers de la main ?" Elle claqua alors un instant des doigts afin de donner une image à ses paroles. "C'est tout ? C'est tout ce que ça représente à tes yeux ?" Elle marquait une pause avant de reprendre. "Une simple petite histoire qu'il suffit d'arrêter comme lorsque tu poses ton poing contre un simple moustique ?" Elle cherche, elle fouille dans son regard. "Dis-moi, est-ce aussi insignifiant que ça ?" Sa voix se brise sur la fin de sa phrase, ses yeux se baissent quelques instants tandis qu'elle cherche ses mots... "Pardon, de t'aimer au point que cette situation me rende folle, pardon de ne pas supporter de te voir enfermé ici. Pardon d'être à ce point égoïste... Et puis merde..." Lâchait-elle finalement en relevant le regard vers lui... "Non je ne suis pas désolée. Je ne suis pas désolée d'être tombée amoureuse de toi Andreï, je ne suis pas désolée de t'aimer au point d'avoir du mal de me passer de toi..." Lâchait-elle tandis qu'elle se risquait à poser sa tête contre la vitre sans même savoir s'il allait frapper de nouveau dedans... Elle espérait que ses mots le toucheraient, ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour une déclaration de ce genre, mais elle ne pouvait pas le laisser simplement tout arrêter comme si ça ne comptait pas, comme ce n'était rien... Andreï, ne nous fais pas ça, ne nous inflige pas cela...pensait-elle sans oser le supplier à voix haute...
(c) Emi.
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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
Tu tremblais de rage, de colère, de frustration. Tu n’arrivais même plus à penser de façon cohérente. La folie de tes sentiments t’enlisait dans une démence qui tu ne parvenais plus à controler. C’était Elle qui l’avait enclenché. Elle et ses paroles dénuées d’espoir. Elle qui était en train de sombrer alors qu’Elle se devait d’être la lionne qui te livrait son courage. Elle ne devait s’échouer au bord de la rive. Elle devait continuer sa route. Avec ou sans toi mais sans ciller. Et sa douleur, sa souffrance, tu ne l’as supportait plus. Car Elle ne méritait pas ça. Car tu étais peut-être bien trop égoïste pour l’endurer alors que tu t’évertuais à survivre toi même dans cette prison dans laquelle tu te trouvais. Un tout. Un tout qui t’avait perdu. Un tout qui t’assaillait. Qui te faisait perdre la raison. Plus à même de penser, plus capable d’avancer.

Tu tapes, parce que tu sais pas faire autrement. Enfin, il fut un temps où tu usais de ta baguette… mais à présent tu n’es plus que l’ombre de toi même. Tu vois son regard partir au loin. Elle n’est plus avec toi. Elle semble absente ; vide de toute substance. Alors à nouveau tu tapes contre la vitre et tes propos semblent à peine la frôler tant elle est ailleurs. Tu saisis rapidement ce qu’il en est. Car si elle connait tous tes secrets, tu connais le sien. Celui qui l’a fait passer pour une folle auprès du reste de toute cette école de cons. Et pourtant au bout de quelques minutes qui te semblent durer des heures, elle revient. Finit par se redresser sous tes yeux impuissants. Tes mots sont violents. Ils percutent. Tu ne les maitrises pas mais tu es sûr de faire les bons choix. Ceux que tu ne sais jamais faire. Enfin elle s’approche après cette absence. "Tu le penses vraiment ?" Non. C’est ce que ton coeur a envie de crier. Il tambourine ta poitrine comme un forcené qui cherche la liberté. Car lui il crève de trouille à l’idée de se retrouver seul. Parce que ton myocarde est un lâche qui a peur de la solitude. Mais ta Raison, Elle, ne veut plus de ton égoïsme. « Oui. » T’as plongé ton regard dans le sien avec une détermination sans faille. Tu caches les tremblements qui parcourent tes assassines en croisant les bras. Elle parle. Elle te blesse à chacune de ses paroles. T’as envie de t’écrouler mais tu résistes. Tu dois la repousser. Et cette vitre, c’est cette frontière qui vous sépare. Si tu t’en sors, tu la retrouveras. C’est la promesse silencieuse que tu te fais. « J’en ai marre Pandore. J’ai pas envie de supporter tes états d’âmes. J’en ai rien à foutre. J’ai déjà assez à penser en étant ici. » Ta voix est aussi froide que la glace qui transperce ton regard. Tu veux lui faire mal. Tu cherches à la blesser pour la faire fuir. Tu cherches le mépris pour attiser sa haine, sa rage, sa colère. « On s’est bien amusés mais sérieusement ? On va pas finir notre vie ensemble. Alors autant arrêter maintenant. Ca serait plus facile pour tout le monde. » Tu en penses pas un mot. Pas un traitre mot. Mais rien ne te trahit. Tu reprends le masque d’Andreï. Celui d’avant. Le connard sans coeur et cruel. Pourtant le masque a été brisé. Tu as bien du mal à le revêtir. Tu t’approches. Ton doigt glisse sur le verre, le long de son visage poupon. Une caresse éphémère aussi délicate qu’inexistante. « J’ai passé de bons moments avec toi mais tu pensais pas que j’allais me ranger définitivement ? Surtout si je dois y passer avec cette maladie. J’ai envie de profiter des derniers instants qui me restent. » Ton index a continué son chemin le long de son cou, s’arrêtant à la naissance de sa poitrine. Tu le retire brusquement et t’éloigne. « Ne reviens plus. » Trois mots. Trois coups de poignard dans ton palpitant tandis que tu recules sans la quitter des yeux. Ta main cogne à la porte pour appeler l’auror qui viendra te chercher pour te ramener dans ta cellule. Tu fuis. Sa réaction. Sa peine. La tienne. C’est ce que tu devais faire. Tu t’accroches sans faille à l’idée que c’était ce qu’il y avait de mieux pour elle.
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Pandore L. Heather
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Sometimes, the hardest thing and the best thing are the same
" Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître "
Novembre 2000
~ Andore ~


O
ui. » son regard ne trahit rien et pourtant elle à envie de lui hurler à quel point il ment mal... Car ça se passait bien au-delà des gestes, des paroles, des regards... Elle l'avait dans la peau, elle savait que lui aussi et bonn sang elle ne croyait pas un mot de ce qu'il était en train de lui dire, cependant cela finissait quand même de l'achever, son coeur était en miette, déchiré, explosé, elle n'était plus rien, plus que l'ombre d'elle-même,  il venait de tout détruire... Pourquoi ? Pourquoi alors qu'elle savait qu'il ressentait la même chose qu'elle ? Ce lien qui les lies ne saurait mentir... Alors pourquoi lutter ? Pourquoi la jeter comme si elle n'était rien... Comme si elle n'avait été qu'une marionnette avec laquelle il était lassé de jouer... Il parlait et elle avait envie de se couvrir les oreilles, de ne plus l'entendre... Sa voix la persécute à chaque phrase, à chaque mot, elle se demande encore comment elle tient debout, elle devrait t'être couverte de sang après tous ses coups de poignard en plein coeur... Serait-elle capable de lui pardonner un jour ? En larme, elle se sent seulement impuissante, soumise tandis qu'elle ne peut faire autrement que l'écouter, elle à envie de hurmer mais à quoi bon ? Est-ce possible de faire autant de mal à quelqu'un ? Est-ce possible d'aimer et de haïr autant à la fois ? Elle éclate, ses sanglots elle ne peut plus les contrôler, elle aurait aimé garder sa dignité, mais même cela apparemment ça lui avait été retiré, elle se sentait minable, salis, enfoncée plus bas que terre, jamais elle n'avait eu cette impression d'être de la merde et en cet instant c'était encore bien pire... Ces derniers mots sont sans doute les pires... L'imaginer avec une autre, rien que l'idée la rendait malade, elle n'était pas loin d'avoir la nausée, le combre serait vraiment qu'elle se mette à vomir... Quelle pauvre fille... C'est sans doute ce qu'elle penserait d'elle si ce n'était pas à elle que cela arrivait... « Ne reviens plus. » Comme si elle allait revenir après cette humiliation... Elle était peut-être idiote, mais elle ne se ferait pas de mal inutilement... Sans réaction, elle était comme morte de l'intérieur et ce n'était qu'au moment où il allait partir qu'elle se réveillait dans un sursaut, elle cognait alors de toutes ses forces contre la vitre attirant son attention.

"JE N'EN CROIS PAS UN MOT !" Hurlait-elle de rage. "TU MENS !" Ajoutait-elle. "JE LE SAIS ET TOI AUSSI TU LE SAIS !" Le désespoir lui faisait faire n'importe quoi, de toute façon la situation ne pouvait pas être pire n'est-ce pas ? "JE TE HAIS DE NOUS INFLIGER CA !" Elle veut lui faire mal autant qu'elle souffre intérieurement, elle veut le blesser autant que le trou béant qu'il venait de créer dans sa poitrine, elle ne voulait pas être la seule à pleurer, elle ne voulait pas être la seule à être autant humiliée... "TU SORTIRAS ANDREI ET CE JOUR LA, JE SUIS PAS CERTAINE DE TE PARDONNER !" Lâchait-elle finalement comme dernière mise en garde avant qu'il en soit emmené sous ses yeux ! Elle cognait encore sur la vitre, les coups, les hurlements, rien ne venait apaiser la douleur qu'elle ressentait intérieurement... Mourir... Oui en ce moment elle désirait mourir, qu'on éteigne la douleur qui la consumait de l'intérieur... Jamais, elle ne passerait au dessus, la gryffondor courageuse venait d'être détruite, il ne resterait plus rien, que des débris... Comme elle ne bougeait pas, des gens sont venus la chercher, elle ne sait même pas qui, elle ne sait même  pas où elle à été emmené, son esprit n'était plus là... Elle se retrouvait dans son lit sans savoir comment, mais une chose est certain à cet instant elle ne pensait pas que ses larmes pourraient s'arrêter un jour...
(c) Emi.
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