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La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
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(hortrhys) you can run but you can't hide

Hortense Delacroix
Consumed by the shadows
Hortense Delacroix
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : 6ème année
Célébrité : Christina Nadin
Pseudo : Estelle / .sparkle Âge : 33 Parchemins : 457 Gallions : 613 Date d'inscription : 28/08/2017

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Hortense & Rhys
you can run but you can't hide
Qui dit nouveau week-end, dit nouvelle occasion de se rendre à Pré-au-Lard. La semaine dernière, elle n’avait pas réellement pu profiter du petit village parce que c’était un week-end de pleine lune. Elle était à deux doigts d’annuler la sortie quand une de ses amies l’y avait traînée de force. Au final, cette fille, qui prétendait être son amie, l’avait abandonnée pour un garçon. Elle s’était retrouvée seule, aux Trois Balais, épuisée par la nuit de pleine lune qu’elle avait vécue, jusqu’à ce qu’elle vienne se faire embêter par Qentrys. Ce week-end, elle comptait bien se rattraper. Elle ne ferait pas la même erreur deux fois. Elle irait seule, mais cette fois, elle l’aurait décidé. Elle se sentait aussi beaucoup plus en forme et de meilleure humeur. Plus tôt dans la semaine, Hortense avait reçu une lettre de Thibault, son grand-frère, et un peu d’argent de poche.

Avec un peu de retard, pardonne-moi… Joyeux anniversaire !
T’es enfin majeure, j’aurais aimé être là et te payer un verre.
Achète-toi des friandises de ma part ou ce qu’il te plait, mais pas d’alcool sans moi !
Tu me manques beaucoup, prends soin de toi et sois sage.
Ton frère qui t’aime,
Thibault

Hortense avait été surprise de ne pas recevoir de lettre de Thibault à son anniversaire, il devait être très occupé. Elle était triste, parfois, d’être loin de sa famille et de ne pas pouvoir entrer facilement en contact avec eux. Il y avait bien sûr les lettres par hiboux, mais Cerise ne pouvait pas passer son temps à faire de grands aller-retours entre Poudlard et Montpellier. Emmitouflée dans son écharpe aux couleurs de Poufsouffle, Hortense se rendit à Pré-au-Lard avec un groupe d’élèves et un auror. Sur le chemin, le froid semblait avoir coupé l’envie aux élèves de parler. Dans un silence pesant, ils arrivèrent à Pré-au-Lard et l’auror les lâcha dans la nature après quelques recommandations qu’ils connaissaient tous désormais. Alors qu’elle aurait dû se sentir libre et heureuse à l’idée de faire des achats, la Française se sentait soudain mal à l’aise, oppressée et presque angoissée. Ce n’était pas la première fois qu’elle se sentait aussi mal à Pré-au-Lard, c’était une sensation qu’elle ne ressentait pourtant pas au château. Hortense ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Elle aimait ce petit village qu’elle avait adopté en arrivant à Poudlard, mais depuis un mois environ, elle ne s’y sentait plus à l’aise, comme si elle n’était plus en sécurité. Elle prit une grande inspiration et commença sa journée par faire du lèche-vitrine. Elle avait décidé de dépenser ses gallions à Honeydukes, plus tard, pour se faire un stock de friandises, mais avant, elle passa de boutique en boutique pour voir observer les nouveautés. Certains commerces affichaient déjà des décorations de Noël, Hortense avait hâte d’être en décembre, elle aimait beaucoup Noël.

Plus tard dans l’après-midi, avant de se rendre aux Trois Balais pour aller voir Sören, Hortense fit un tour à Honeydukes comme elle l’avait prévu. En plus de son stock, elle voulait acheter des friandises pour son amie la sirène. En poussant la porte d’Honeydukes, Hortense eut immédiatement ses sens en alerte. La louve en elle voulait fuir. Il y avait du monde dans la boutique et la Poufsouffle mit son angoisse sur le dos des clients trop nombreux. Elle prit sur elle et entra quand même. Elle mit tout ce qu’elle voulait acheter dans un petit panier, comptant pour ne pas trop dépenser, même si elle avait une marge qui lui permettrait de faire d’autres achats une prochaine fois. Elle s’arrêta parfois pour reprendre son souffle, comme si son angoisse lui prenait son énergie. Quelque chose n’allait pas, elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur la raison. Elle se sentait mal. Elle se sentait observée. Elle défie son écharpe qui l’étouffait. Elle avait besoin d’air, mais avant de sortir, elle devait régler ses achats. C’est en arrivant à la caisse qu’elle comprit. Son regard la transperça à l’instant où leurs yeux entrèrent en contact. Il attendait qu’elle réalise qu’il était là. Derrière la caisse, il ne la quittait pas du regard. Son collègue s’occupait des quelques clients et lui, il la fixait. Hortense ne bougeait plus, figée. Et quand un sourire s’étira sur les lèvres d’Ambroise, elle lâcha son panier et sortit de la boutique aussi vite que possible. Elle se mit à courir dans les rues de Pré-au-Lard, jetant des coups d’œil derrière elle, de peur d’être suivie. Son pire cauchemar était en train de se réaliser. Il l’avait retrouvée.

Hortense poussa la porte du salon de thé en panique et la referma vite derrière elle. Elle recula sans la quitter du regard. D’un instant à l’autre, elle s’attendait à voir Ambroise débarquer à sa suite. Elle attendit et quand enfin, la porte s’ouvrit, il s’agissait d’un couple d’amoureux. Un serveur vint alors lui proposer de s’asseoir, elle le suivit. Elle refusa d’être placée près de la fenêtre et s’installa près du mur. Ainsi, elle avait une vision sur toute la salle, et surtout, sur la porte. Une fois installée, elle retira sa cape. Il faisait agréablement chaud dans le salon de thé. A vrai dire, c’était la première fois qu’elle y mettait les pieds. Personne ne voulait jamais l’y accompagner et elle ne voulait pas y aller seule. Elle enleva aussi son écharpe, tremblotante. Ambroise travaillait à Honeydukes. Il était si près de Poudlard, si près d’elle. Ce n’était pas une coïncidence. Il était là pour elle et savait maintenant qu’elle était à Poufsouffle. Il savait où la trouver. Et s’il trouvait un moyen d’entrer à Poudlard ? Elle n’entendit pas quand le serveur vint lui demander ce qu’elle voulait boire et le fit répéter. Elle finit par commander un chocolat viennois après avoir vaguement étudié la carte. Son regard ne quitta la porte qu’au moment où elle sentit son écharpe quitter le dossier de sa chaise. Un petit garçon était en train d’emporter son écharpe. Hortense regarda autour d’elle, pour voir si les parents de ce petit garçon ne se trouvaient pas loin, mais elle ne vit personne le chercher. En attendant, il s’en allait avec son écharpe. Elle attrapa l’autre bout de l’écharpe avant qu’il ne quitte définitivement le dossier de la chaise, arrêtant le petit garçon dans son élan. « Bonjour. » Dit Hortense avec un sourire au garçon, quand il se tourna vers elle pour voir pourquoi il n’avançait plus. Elle quitta sa place un instant pour s’accroupir à sa hauteur et enrouler son écharpe pour la récupérer, faisant avancer le garçon vers elle, qui ne voulait pas lâcher l’objet. « C’est mon écharpe, tu sais ? Elle te plait ? Elle est toute douce ? Moi aussi, je la trouve toute douce. » Hortense tentait de parler aussi calmement que possible. Elle était toujours dans tous ses états, mais ce petit garçon n’y était pour rien. Il n’avait rien demandé, elle n’allait pas lui faire ressentir ses angoisses. Elle adorait cette écharpe pour sa douceur plus que pour ses couleurs. Même si Hortense était contente d’être à Poufsouffle, sa place était plutôt dans l’Écurie des Lilas, à Beauxbâtons. « Comment tu t’appelles ? » Il était tellement mignon ce petit garçon qu’elle avait presque envie de lui donner son écharpe. « Où elle est ta maman ? Et ton papa ? » Dans le salon, il n’y avait presque que des couples, alors c’était forcément l’un d’eux. Elle ne se disait pas qu’il était perdu, il n’avait pas l’air paniqué. Elle trouvait simplement étrange que ses parents le laissent discuter avec une inconnue.
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Rhys A. Llydanwyn
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Rhys A. Llydanwyn
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Maison/Métier : Barman au salon de thé de Mme Pieddodu
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You can run but you can't hide
ft. Hortense Delacroix

Cinq minutes. C'est le temps qu'a duré sa pause, et ça a suffit pour lui geler le bout des doigts. Peut-être qu'il devrait s'acheter des gants. Laisser tomber les mitaines dont les extrémités commencent à s’effriter, et prendre quelque chose qui lui tienne vraiment chaud aux mains, à toute la main. Mais les gants, ça complexifie pas mal les choses, quand il s'agit de fumer, même si ça lui arrive de plus en plus rarement. La plupart du temps, ça va, mais il y a des jours où il est suffisamment maladroit pour ne pas s'encombrer de tout ça. Rhys passe la porte pour aller reprendre son service, allant déposer veste et mitaines derrière le comptoir, frottant ses doigts pour tenter, avec la circulation du sang, de se réchauffer un peu. Oui, acheter des gants. C'est toujours ça de pris et puis, au pire, il les laissera chez lui si vraiment ça l'encombre. D'un signe de tête, il remercie le serveur qui a gardé un œil sur Sion pendant qu'il était absent une poignée de minutes. Le garçon est assis, près de lui, occupé à gribouiller comme ça lui vient sur un vieux parchemin qu'il a retrouvé en arrivant un peu plus tôt dans la journée. Le Gallois s'accroupit rapidement, vient déranger de la paume sa courte chevelure, arrachant à peine un geste de la part de l'enfant qui, distraitement, tapote le tout dans une vaine tentative d'y remettre un peu d'ordre, puis reprend son coloriage. Ça va ? Tu t'en sors ? Il acquiesce sans même lui jeter un regard, arrachant un rire à l'adulte qui profite de l'eau chaude sur sa peau si froide tandis qu'il se lave les mains.

Le salon est calme, pour l'instant. Il est trop tard pour le café qui suit le repas, trop tôt pour que les gens affluent pour profiter d'une tasse. A cette heure-ci, il n'y a souvent que quelques couples qui profitent de la présence l'un de l'autre, et aujourd'hui ne déroge pas à la règle, de ce qu'il peut remarquer. Il s'attelle, il s'affaire, jetant de temps à autre un coup d'oeil en direction de son fils qui semble toujours absorbé par ce qu'il fait, au point qu'il ne fasse même pas attention aux crayons tombés par terre, décorant le sol de couleurs vives. A un moment, il l'entend même vaguement parler seul, mais il ne s'arrête pas trop dessus : il a récemment « fait la connaissance » d'un de ses amis imaginaires, et il arrive souvent au petit de partager avec lui quelques détails sur ce qui lui traverse l'esprit. Alors Rhys a très vite compris qu'il n'avait aucune raison de s'affoler. Ça a perturbé certains de ses collègues, au début, mais même eux ont cessé de réellement y prêter attention quand ils ont remarqué qu'il ne semblait pas plus dérangé que ça. Puis revient le silence, et le barman se dit qu'il a fini son récit, qu'il s'est replongé dans son dessin. Un chocolat viennois, s'il te plait ! Un seul ? Des clients qui viennent seuls, ce n'est pas nécessairement rare mais un samedi après-midi, c'est loin d'être fréquent. Il relève la tête, cherche du regard la table à une seule personne, puis laisse ses yeux détailler brièvement la demoiselle assise, toute son attention portée sur la porte d'entrée du salon de thé. Il suit, l'observant à son tour, mais il ne parvient pas à comprendre ce qui peut l'obnubiler comme ça. Je te fais ça tout de suite. Il est rapide et efficace, et le serveur n'a pas à attendre bien longtemps avant de pouvoir emmener la boisson chaude à sa cliente. Immédiatement, Rhys retourne à ses occupations, nettoyant le peu de lait qu'il a pu renverser, puis s'attaquant à la vaisselle. Ils vont rapidement en avoir besoin. Dès que la nuit commencera à tomber, que les gens voudront se réchauffer sans nécessairement vouloir rentrer, et sans avoir envie d'une bièraubeurre ou d'un whisky pur feu. Rhys, tu devrais laisser tomber ça pour le moment, ton fils est en train d'embêter une cliente. Il se redresse brusquement, posant la vaisselle avec un peu trop de force et laissant entendre un claquement qui serait presque inquiétant, mais pas suffisamment pour le couper dans sa recherche. Il fouille du regard et quand il le trouve, Sion est vaguement en train d'acquiescer alors que la demoiselle seule s'adresse à lui, une écharpe entre les mains, une écharpe à laquelle il semble s'accrocher comme si sa vie en dépendait. Et merde. C'est presque murmuré, pour que personne ne puisse réellement l'entendre et le lui reprocher.

Torchon abandonné sur le comptoir, le Gallois se précipite à la table de la jeune femme. Sion ! Il finit rapidement accroupi sur le sol, ses bras passant autour du corps frêle de son enfant, ses mains tentant de détacher ses doigts de la laine jaune et noire. Lâche-ça, veux-tu ?! C'est mesuré mais autoritaire, et le garçon ne met pas longtemps avant de céder, avec tout le désespoir du monde sur le visage. Qu'est-ce que je t'ai dit ? Qu'est-ce que je t'ai demandé, quand on est arrivés ? De pas m'éloigner. Et ? Il est face à un silence complet, à une moue boudeuse, à des sourcils tellement froncés qu'il hésite à lui dire qu'il va rester comme ça pour toujours s'il ne fait pas attention. Et quoi d'autre, Sion ? De pas embêter les gens. Mais je l'embêtais pas ! Rhys remarque tout de suite les larmes qui commencent à monter, le visage qui commence à rougir, et il vient serrer son fils contre son torse, une main derrière le crâne, l'autre dans son dos. Il lève un regard désolé vers la jeune Poufsouffle, un sourire maladroit sur les lèvres. Je suis vraiment désolé pour le dérangement. Il est calme, en général. Il entend des mots marmonnés, étouffés contre la peau de son épaule. Qu'est-ce que tu dis ? Je t'ai déjà demandé de parler clairement. Je l'ai pas embêtée ! Passant d'un extrême à l'autre, l'exclamation est bien trop proche de son oreille pour ne pas le pousser à grimacer, mais il l'ignore tout de même pour se concentrer sur la jeune femme. Vraiment navré. Il n'a pas abîmé ton écharpe, au moins ? Le peu qu'il voit de l'écharpe enroulée semble être en bon état et il soupire de soulagement. Une écharpe venant de Poudlard, ça se remplace facilement, mais c'est toujours mieux quand ça n'a pas à être remplacé. Sa main gauche caresse distraitement la tête de Sion tandis qu'il observe un petit peu plus celle qu'il a face à lui. Ça va ? T'as l'air un peu... Secouée. Il a rien fait de mal, si ? Et voilà que son inquiétude le gagne. Il lui arrive de faire des bêtises, comme la plupart des enfants de son âge, et pour le coup, Rhys a bien peur qu'il en ait fait une nouvelle.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Hortense & Rhys
you can run but you can't hide
« Bonjour… » Avait fini par répondre le petit garçon à Hortense. Et quand elle caressa son écharpe douce, il fit la même chose. Il était vraiment adorable. En dehors des rues de Pré-au-Lard, Hortense n’avait jamais vraiment eu l’occasion de voir des enfants ces derniers temps. Son innocence était une grande bouffée d’oxygène après tant d’angoisse dans une même journée. Hortense lui avait demandé son prénom, mais il ne lui avait pas répondu, cette fois. Elle ne perdait toutefois pas espoir d’entendre à nouveau le son de sa voix. Elle demanda au garçon où étaient ses parents. Là non plus, il ne répondit pas, trop concentré sur l’écharpe. Hortense continua à l’observer quelques secondes avant qu’une voix ne les interrompe. « Sion ! » La Poufsouffle leva les yeux vers l’homme qui avait accouru en appelant le nom du petit garçon, répondant indirectement à ses questions. Son attitude lui révélait qu’il était probablement le père du petit Sion. « Lâche-ça, veux-tu ?! Qu'est-ce que je t'ai dit ? Qu'est-ce que je t'ai demandé, quand on est arrivés ? » Il avait réussi à faire lâcher l’écharpe à son fils. Hortense aurait voulu lui dire qu’il ne la dérangeait pas, qu’il pouvait continuer à jouer avec, qu’elle ne comptait pas s’en aller tout de suite, mais elle resta muette. « De pas m'éloigner. » Sion semblait être un gentil garçon, il n’était pas en train de faire une grosse comédie. Hortense observa l’homme, quelque chose dans sa tenue rappelait celle des serveurs, il travaillait sûrement au salon de thé. En le voyant, avec les tatouages qu’elle apercevait et son apparence générale, elle n’aurait jamais pensé qu’il était du genre à fréquenter un salon de thé, et encore moins à y travailler. Elle ne le jugeait pas, elle était admirative des personnes qui ne s’arrêtaient pas aux préjugés. Il devait être très courageux. « Et ? Et quoi d'autre, Sion ? » Hortense serra un peu plus son écharpe contre elle. Au fond d’elle, elle avait peur qu’il se mette à crier sur son fils à cause d’elle. « De pas embêter les gens. Mais je l'embêtais pas ! » Hortense ouvrit la bouche un instant, pour confirmer qu’il disait la vérité et qu’il ne l’embêtait pas, mais aucun son ne sortit de sa bouche et elle la referma aussitôt. L’homme serra son fils dans ses bras, puis leva les yeux vers Hortense, qui ne s’attendait pas à voir un regard si intense et un sourire. « Je suis vraiment désolé pour le dérangement. Il est calme, en général. » Hortense secoua doucement la tête, il ne l’avait pas dérangé, au contraire. Et puis, elle ne s’y connaissait pas trop en enfants, mais il avait pourtant l’air assez calme pour elle. Le petit Sion dit quelque chose qu’elle n’arrivait pas à comprendre. « Qu'est-ce que tu dis ? Je t'ai déjà demandé de parler clairement. » Le ton du père était ferme, mais tendre à la fois. Il n’avait pas crié une seule fois. Il aurait été mal vu de crier sur son lieu de travail, bien sûr, mais elle était rassurée de voir que le petit garçon avait un père qui s’occupait bien de lui. « Je l'ai pas embêtée ! » Hortense allait une nouvelle fois confirmer, quand elle remarqua qu’elle était toujours observée par l’employé, gênée, elle détourna le regard, avant de le poser sur le petit garçon.

« Vraiment navré. Il n'a pas abîmé ton écharpe, au moins ? » Le regard d’Hortense quitta Sion pour se poser sur son écharpe. Pas une seule fois elle ne s’était dit qu’il aurait pu l’abîmer. Il n’avait pas tiré aussi fort, elle avait deviné que ce n’était pas son intention et si par accident, il l’avait fait, elle ne lui en aurait pas voulu. C’était juste une écharpe, donnant beaucoup trop d’informations sur elle. Hortense balaya rapidement la salle du regard avant de s’arrêter une nouvelle fois sur la porte. Elle avait envie de se rouler en boule sous la table et de ne plus jamais en sortir. « Ça va ? T'as l'air un peu... secouée. Il a rien fait de mal, si ? » Hortense sortit de ses pensées et réalisa qu’elle avait les larmes aux yeux. Ses mains serraient un peu trop son écharpe et si quelqu’un l’avait abimé, ce serait elle et non ce petit garçon qui n’avait rien fait de mal. Elle se ressaisit comme elle le pouvait. « Il n’a vraiment rien fait de mal… L’écharpe n’a rien. Il ne m’a pas embêtée. Vous pouvez être fier de lui, il est très bien élevé et adorable. » Dit-elle doucement à l’employé du salon de thé, avec son léger accent français qu’elle n’aimait pas. Si elle avait l’air secouée, ce n’était pas à cause du petit Sion, elle fit de son mieux pour le lui faire comprendre. Elle ne voulait pas qu’il se fasse gronder. Hortense ne savait pas pourquoi Sion était sur le lieu de travail de son père, mais il n’avait pas dû pouvoir le faire garder et la mère de l’enfant devait travailler elle aussi. Parfois, on n’a juste pas le choix. Elle comprenait que le petit garçon puisse s’ennuyer au bout d’un moment, il n’y avait pas d’autres enfants parmi les clients, juste des adultes. Commençant à avoir mal dans cette position, la Poufsouffle se leva. « Il ne me dérange pas s’il veut rester dans les parages. » On pouvait difficilement dire à un enfant de rester à la même place pendant des heures, elle comprenait. Il ne l’avait pas dérangée, au contraire, il lui avait permis de se calmer temporairement. Hortense posa son écharpe sur le dossier de la chaise, derrière elle. Il lui suffisait d’ouvrir la bouche, de demander de l’aide et l’homme pourrait probablement demander à un collègue de l’emmener aux aurors pour qu’elle rentre au château. Mais elle avait peur, peur qu’Ambroise ne soit en train de la chercher, ce qui était idiot car il avait l’air d’être en plein service dans la boutique où elle ne remettrait plus les pieds. De toute façon, elle n’irait plus jamais à Pré-au-Lard. Ambroise l’avait retrouvée. Il pouvait à nouveau lui faire du mal. La présence du loup-garou qui l’avait transformée expliquait sans doute pourquoi elle se sentait si mal ces dernières semaines quand elle venait au village. Elle était dans l’ignorance la plus totale sur ce qu’impliquait ce lien entre eux, Zoya n’avait pas pu l’aider. Elle avait peur de lui appartenir. Il lui avait dit qu’à présent, elle aurait autant besoin de lui qu’il avait besoin d’elle. Elle avait envie de vomir en repensant à ces mots. Non, elle n’avait pas besoin de lui. Il était manipulateur et dérangé.

« Pardon… » Dit-elle en sortant doucement de ses pensées. Elle avait à nouveau les larmes aux yeux et s’en voulait d’être si fragile face à un employé qui avait beaucoup mieux à faire que de la regarder pleurer. Elle baissa les yeux et Sion la regardait. Hortense se força à lui sourire. Aucune chance pour que son père le laisse traîner dans les parages à présent, elle devait avoir l’air d’une folle. Elle fit un pas en arrière pour s’asseoir à nouveau sur sa chaise, face à son chocolat viennois qu’elle avait déjà oublié. Elle se sentait gênée, elle ne savait pas quoi dire. « Vous pouvez retourner travailler, je ne vous importunerai plus. J’ai un chocolat chaud à boire. » Un chocolat chaud, ça rappelait Noël et Noël, c’était rassurant. Elle se calmerait en buvant sa boisson. Elle ne voulait pas empêcher l’homme de travailler, il avait été assez aimable de venir voir si son fils ne la dérangeait pas.
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Rhys A. Llydanwyn
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You can run but you can't hide
ft. Hortense Delacroix

Il n’a vraiment rien fait de mal… Il a beau voir des élèves français de plus en plus fréquemment depuis leur arrivée il y a un peu plus d'un an, Rhys met toujours une poignée de secondes avant de se faire à leur accent. Il a toujours cette surprise initiale, comme si elle était la première, comme s'il n'avait jamais entendu les lettres prononcées de cette façon avant elle. L’écharpe n’a rien. Il acquiesce, rassuré. Au pire, il doit toujours avoir la sienne quelque part dans un tiroir, mais il est content de pouvoir la garder. Il est content qu'il n'ait rien abîmé, même accidentellement. Il ne m’a pas embêtée. Il acquiesce une nouvelle fois. Bon, bien. Il déteste le punir, même s'il y est obligé parfois, et savoir qu'il n'a pas à le faire là retire cette petite pression qu'il avait dans le torse jusque-là. Sion relève comme il peut ses bras contre le torse de son père pour parvenir à lever ses mains jusqu'à son visage, reniflant un bon coup. Vous pouvez être fier de lui, il est très bien élevé et adorable. Merci ! Un sourire fier se dessine sur ses lèvres et il s'écarte comme il peut de son enfant, essayant d'accrocher son regard avec le sien. Il n'a pas besoin de beaucoup de temps pour y parvenir, comme si le simple fait de le sentir bouger avait suffit au garçon pour qu'il comprenne les intentions du barman. Il lève une main tatouée vers son visage rond, appuie brièvement sur son nez avec l'index, le geste gratifié d'un rire léger. T'entends ça ? Il parait que je t'ai bien élevé ! A lui aussi, ça lui arrache un sourire, pas le même, certes, mais tout de même. Ils partagent ça un bref instant, dans un échange silencieux et chaleureux, jusqu'à ce que la demoiselle se relève. Il ne me dérange pas s’il veut rester dans les parages. Il sent l'excitation de son fils à ses mots plus qu'il ne la voit, le petit se mettant à sautiller, les yeux ronds comme des billes, une supplique silencieuse dans le regard. Mais même si elle vient de lui dire qu'il ne la dérange pas, le Gallois n'est pas certain. Parce qu'à l'instant même où il se lassera d'être resté au même endroit trop longtemps, il commencera à bouger, à jouer et, si c'est compréhensible, là, elle pourrait être embêtée. Alors il hésite, puis nie doucement de la tête. La tristesse de l'enfant est contagieuse.

Pardon… Sa tristesse à elle aussi, elle est contagieuse. Il ne sait pas ce qu'il se passe, mais la voir comme ça, ça lui fait de la peine. Il n'aime pas voir les gens malheureux, qu'il s'agisse d'un ami, d'un membre de sa famille, d'une personne croisée dans la rue ou d'une cliente que son fils est allé déranger. Il aimerait dire quelque chose, il aimerait pouvoir faire quelque chose, mais rien ne lui vient et si quelque chose venait, ce serait sûrement trop tard pour que ce ne soit pas bizarre. Elle fixe de nouveau Sion, un mince sourire forcé sur les lèvres, et un silence un peu inconfortable s'installe. C'est rien, t'en fais pas. Vous pouvez retourner travailler, je ne vous importunerai plus. J’ai un chocolat chaud à boire. Il a un peu l'impression d'être congédié, sur le coup, mais ne s'attarde pas dessus. Il se contente d'un signe de tête, se redresse puis incite son fils à le suivre d'un « viens » discret, devant lequel Sion hésite une poignée de secondes avant de lui emboîter le pas, presque résigné. Elle a effectivement encore sa boisson à consommer, et doit surement vouloir se perdre dans sa propre tête.

Pendant un bon moment, l'image de ses yeux humides de larmes lui revient à l'esprit, et ça le dérange. Ça le dérange parce que même là, même maintenant, il voudrait pouvoir faire un truc, n'importe quoi. Sion est là, un peu plus loin, à gribouiller sur l'autre côté du parchemin, l'histoire presque oubliée, si ce n'est les quelques regards qu'il lance à la jeune femme de temps à autres. Il sait ce qu'il fait, ou plutôt ce qu'il tente de faire, et il est certain que s'il va voir ce qu'il couche sur papier, il pourra observer quelque chose qui ressemble vaguement à une personne. Très vaguement. Il secoue lentement la tête, attendri et, quand il la voit fixer la porte d'entrée du salon, encore, toujours, il soupire, l'un de ces soupirs qui vient du fond du torse. Sion. L'enfant réagit immédiatement, relevant la tête, et Rhys lui fait signe de la main pour qu'il s'approche. Il rapplique à toute vitesse, toute l'attention du monde dans son expression. Le Gallois récupère un cookie dans la boîte fermée sur le comptoir, le pose dans une assiette vaguement décorée, un peu usée par le temps, un certain nombre de serviettes, puis il tend le tout à son fils qui l'observe faire sans comprendre. Tu te rappelles la dame de tout à l'heure, avec la belle écharpe ? Question idiote, bien sûr qu'il se rappelle. Mais ça lui permet de situer directement et il sait qu'à cet âge-là, c'est important que les choses soient le plus clair possible. Je voudrais que tu lui apportes ce gâteau et ces serviettes, d'accord ? D'accord ! Il acquiesce avec véhémence, visiblement enjoué à l'idée d'avoir l'autorisation de son père pour retourner la voir. Il attrape l'assiette, les serviettes posées négligemment dessus, et commence à faire son chemin un peu maladroitement jusqu'à la table de la Poufsouffle. Rhys garde un œil sur lui, pour s'assurer qu'il ne tombe pas, mais tout semble bien se passer et il le voit poser, comme il le peut avec sa hauteur, le tout sur la table, souriant de toutes ses dents, une certaine fierté sur les traits après avoir fait « tout ça ». Puis il se précipite de nouveau vers lui, attrape son parchemin gribouillé, fait demi tour et titube un peu, manque de tomber sur le sol, se rattrape en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et brandit à bout de bras son dessin pour que la jeune femme puisse le voir.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Maison/Métier : 6ème année
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Hortense & Rhys
you can run but you can't hide
« Merci ! » Répondit l’homme quand Hortense lui dit qu’il avait bien élevé son fils. Il avait l’air fier de son enfant et souriait tout en cherchant à croiser le regard de Sion. La sorcière voyait bien que le père aimait profondément son enfant, ce qui lui rappelait son propre père, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Il lui manquait beaucoup. « T'entends ça ? Il parait que je t'ai bien élevé ! » Sion avait l’air très content lui aussi, oubliées les petites larmes qui étaient sur le point de tomber. Il ne devait déjà plus se souvenir de l’écharpe. Hortense le vit sautiller du coin de l’œil quand elle dit qu’il ne le dérangeait pas, mais ses pensées l’emmenèrent vers des coins plus sombres de son cerveau, qui l’empêchèrent d’agir aussi aisément qu’elle le voudrait avec l’enfant. « C'est rien, t'en fais pas. » Dit l’employé du salon de thé avant qu’elle ne le libère pour qu’il puisse retourner travailler. La jeune fille s’était installée face à sa tasse de chocolat viennois, elle les regarda s’éloigner du coin de l’œil. Elle vit l’homme passer derrière le comptoir et en déduit qu’il devait être barman. Il fallait bien une personne pour faire les boissons dans un salon de thé. Hortense observa la tasse face à elle. Chez les moldus, la tasse aurait refroidi et la crème serait retombée, mais pas chez les sorciers. Sur cette crème, il y avait des copeaux de chocolat, rendant le tout plus gourmand et plus esthétique. Avec la petite cuillère, elle prit de la crème chantilly et la porta à sa bouche. Elle était faite maison et était délicieuse. Hortense comprenait maintenant pourquoi ce salon de thé avait sa place à Pré-au-Lard. A la première gorgée de chocolat chaud, elle eut des souvenirs de ses derniers Noël en famille, avec Thibault et ses parents. C’était avant que sa vie ne soit chamboulée par Ambroise. Hortense passa sa main sur son épaule, près du cou. C’est à cet endroit que le loup-garou l’avait mordue cette nuit-là, celle où tout avait basculé. Il y avait laissé une trace ineffaçable dont elle avait honte. Parfois, la jeune fille avait l’impression que sa cicatrice la brûlait encore, comme à cet instant. Elle but encore une gorgée de chocolat tout en observant la porte. A cause de cet homme, depuis plus d’un an et demi, à chaque pleine lune, elle souffrait intensément. Elle se transformait en un être monstrueux, qu’elle ne parvenait à contrôler qu’à l’aide d’une potion tue-loup. Et les perturbations magiques lui faisaient parfois perdre ce contrôle. Elle avait peur d’être un danger pour les autres. Ambroise avait peut-être des réponses qu’elle ne pourrait jamais obtenir auprès de Zoya, mais jamais elle n’irait le voir pour les avoir. Hortense n’avait aucune confiance en ce loup. Elle ne voulait plus jamais le voir, plus jamais sentir son regard se poser sur elle, il la dégoûtait, il l’effrayait. Sa main tremblante la fit reposer sa tasse sur la soucoupe un peu trop brusquement et un couple voisin se retourna vers elle pour voir d’où venait le bruit. Elle s’excusa auprès d’eux.

Quelques minutes plus tard, une assiette se posa sur sa table, attirant à nouveau le regard de ses voisins. Mais cette fois, elle s’en fichait. Elle aida Sion à poser l’assiette correctement, comme par automatisme. Le petit garçon affichait un grand sourire. « Merci. » Dit Hortense au garçon, à la fois surprise et attendrie de voir tant de fierté dans ce sourire. Elle souleva les serviettes et vit un cookie. En tournant à nouveau les yeux vers lui, il avait disparu. La Poufsouffle n’avait pas commandé de cookie, elle tourna la tête vers le comptoir et vit l’homme de tout à l’heure la regarder. Elle comprit qu’il le lui offrait, mais au moment où elle allait esquisser un sourire pour le remercier, le petit bout de chou apparut une nouvelle fois dans son champ de vision. Il occupa toute son attention quand il brandit son dessin sous ses yeux pour qu’elle le regarde. Hortense se baissa un peu pour regarder le dessin avec lui. « Tu viens de le dessiner ? Tu l’as fait tout seul ? Est-ce que c’est moi ? Je reconnais mes cheveux. » Demanda la jeune fille tout en montrant différentes parties sur le dessin. C’était très vague, mais elle pouvait presque se reconnaître, surtout grâce aux cheveux. Sion acquiesça grandement à ses questions. Il la fit sourire. « Je le trouve très réussi et très coloré. » Le petit garçon lui tendit le dessin encore un peu plus. Elle comprit qu’il voulait le lui donner. Elle était très touchée. Elle n’avait pas mérité cette attention, il était adorable. Elle le garderait précieusement. « Merci Sion… Je vais l’accrocher dans ma chambre, elle sera beaucoup plus jolie avec ton dessin sur mon mur. » Hortense posa le dessin près d’elle. La brune regardait le petit garçon et se demandait s’il ne voulait pas rester un peu avec elle. « Tu veux faire un autre dessin ? J’ai des feuilles, si tu veux, mais je n’ai pas de crayons. » Hortense n’eut pas besoin de le lui répéter deux fois, il était déjà allé chercher ses crayons. Elle le vit discuter avec son père, puis revenir vers elle. La Poufsouffle avait posé des feuilles en face d’elle, il grimpa sur la chaise et s’installa. Il posa ses quelques crayons sur la table, il n’y avait pas toutes les couleurs, elle était curieuse de savoir où elles avaient disparu.

La jeune fille but une nouvelle gorgée de son chocolat chaud en observant le petit garçon se mettre à son dessin. Elle tira l’assiette avec le cookie vers elle, mais n’y toucha pas tout de suite. Elle vit le petit garçon loucher dessus. « Ton papa va me gronder si je partage mon cookie avec toi ? » Sion secoua la tête, un sourire coquin au coin des lèvres. Bien sûr, il dirait non, pour un cookie. Hortense ne voulait pas de problème, mais elle décida d’assumer, si elle en avait. Elle cassa le cookie en deux pour lui en donner une partie, posé sur une serviette. Hortense croqua dans la pâtisserie et tourna la tête vers le père du petit garçon pour enfin lui sourire, un sourire exprimant sa reconnaissance.
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Rhys A. Llydanwyn
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Rhys A. Llydanwyn
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You can run but you can't hide
ft. Hortense Delacroix

Il les observe discuter, surveille du coin de l’œil alors qu'il s'occupe d'une autre commande. Son langage corporel, il le connait par cœur, et il n'a pas besoin de réellement s'attarder sur son visage ou sur ses traits pour savoir qu'elle vient de dire quelque chose qui lui plait. Il sautille, il se dandine, puis il revient en courant toujours maladroitement, un large sourire fendant sa bouille en deux. Papa ? Papa ? Papaaaa ? Attend quelques secondes, Sion. Tu vois bien que je suis occupé. Son ton est toujours calme, posé, et le garçon patiente quelques instants, clairement à deux doigts de laisser ses mots s'échapper malgré tout. Rhys essuie le bord de l'assiette avec une serviette, tend le tout à son collègue qui leur jette un regard amusé, puis se tourne vers son fils. Oui ? Je peux aller dessiner avec la dame ? Elle a dit oui ! Tu lui as demandé si tu pouvais dessiner avec elle ? Non, c'est elle qui a demandé ! Et qui a dit oui, donc. Il lève les yeux vers la demoiselle, la voit regarder dans leur direction, attendant visiblement de connaître son avis sur tout ça. D'accord. MAIS ! Le garçon est déjà retourné, prêt à embarquer autant de ses crayons qu'il peut, et il se coupe net dans son élan en entendant ce mot si redouté. Pas trop longtemps, il commence à lever ses doigts un à un, pour énumérer, si elle veut être tranquille, tu la laisse tranquille, et de deux, et tu restes là-bas, je ne veux pas te voir bouger ni t'éloigner davantage. Et de trois. Est-ce que je suis clair ? Le garçon acquiesce timidement. Oui... Bien. File. Va me dessiner quelque chose de beau, d'accord ? Cette fois, il acquiesce un peu plus vivement, son sourire retrouvé, et s'éloigne avec presque tous ses crayons en main.

A chaque fois qu'il relève la tête, qu'il s’interrompt dans son travail pour vérifier que tout se passe bien, Sion est toujours assis à sa place, alternant entre le dessin et la discussion, souvent trop concentré dans l'un ou dans l'autre pour faire les deux à la fois. Il semble se tenir à peu près bien, même s'il le voit se dandiner sur sa chaise de temps à autres, et qu'il ne lui donne pas très longtemps avant qu'il finisse par se lever, avec une nouvelle envie, une nouvelle idée en tête. Plus le salon se remplit, plus il prend de son temps pour vérifier qu'il est bien toujours au même endroit. Il ne sait pas si c'est davantage pour s'assurer qu'il ne dérange personne, ou que personne ne le dérange, mais clairement, il y a un peu des deux, dans tout ça. Laisse, je m'en occupe. Rhys lève une main en direction de son collègue pour le couper dans son geste alors qu'il attrape une carte, puis passe devant le comptoir, déposant au passage un torchon sur l'un des crochets prévus à cet effet. S'occuper de voir si la jeune Poufsouffle désire autre chose à boire, ça lui permet aussi d'aller s'occuper un peu de son garçon. Sur le court chemin, il salue deux clients habituels, un sourire désolé sur les lèvres alors qu'il leur dit ne pas avoir la possibilité de se poser avec eux pour discuter. Possibilité, envie, les deux se confondent étrangement sur l'instant, mais pas la peine de s'étendre sur tout ça.

Est-ce que je peux te servir autre chose ? Au son de sa voix, Sion relève immédiatement la tête, des étoiles dans les yeux tandis que son père passe une main dans sa chevelure, une nouvelle fois, dans un geste affectueux qu'il ne cherche même pas à supprimer. Il cherche à attirer son attention sur son dessin, sur les couleurs qui s'entremêlent et le barman se penche pour voir un peu mieux, dodelinant doucement de la tête avec un bruit d'approbation grimpant sa gorge. Tout se passe bien ? Il est sage ? Est-ce qu'il y a quoi que ce soit que je puisse faire ? Le Gallois enchaîne les questions sans vraiment laisser à la demoiselle le temps de répondre, son regard venant couvrir la table alors que les mots passent ses lèvres, ses yeux se posant finalement sur l'assiette apportée par le garçon il y a un bon moment déjà, puis sur la serviette devant ce dernier, miettes recouvrant tant bien la serviette que la table autour. Rhys hausse un sourcil, amusé, mais ne commente pas, pas tout de suite. Peut-être même pas du tout, il n'y aura pas vraiment d'intérêt à aborder le sujet une fois le moment passé. Ça ne l'empêche pas de profiter de sa position pour attraper la serviette et venir débarbouiller le visage de Sion, encore partiellement couvert de miettes de cookie, tandis que celui-ci fronce le nez devant le geste, un léger rire lui échappant. Le Gallois se tourne de nouveau vers la jeune femme, pince les lèvres, puis finit par suivre ses tripes, sa tête ne lui disant pas non plus vraiment de se retenir. Il a toujours été trop direct pour que sa tête lui dise quoi que ce soit, de toute façon. Est-ce qu'il y a besoin que je te libère la chaise qu'il utilise ? Bon, c'est une façon de tourner la question qui n'est pas tout à fait claire, mais qui est peut-être un chouïa dans la délicatesse. Quoi que. T'as l'air de pas mal fixer la porte d'entrée depuis que t'es là, alors... Si t'attends quelqu'un, je peux le récupérer, c'est pas un souci. Il entend immédiatement un couinement surpris et un peu plaintif venant de Sion, qui colle ses bras contre la table, comme si ça pouvait empêcher son père de le récupérer simplement en passant son bras autour de son torse. T'es à Poudlard, c'est ça ? Il n'a pas besoin de la confirmation pour continuer, il le sait déjà. Parce que si t'attends l'Auror qui vous récupère pour rentrer, il passe pas dans la rue avant un moment, il me semble, donc tu dois avoir un peu de temps... Régulièrement, le week-end, il voit passer l'uniforme devant la boutique, comme un berger venant récupérer ses moutons. Et si l'heure approche, il est quasiment certain qu'il n'est pas aussi tard qu'il semble l'être avec la nuit qui tombe de plus en plus tôt avec l'hiver approchant, même si elle est entrée depuis un moment.
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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Hortense & Rhys
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Quand Hortense avait proposé à Sion de venir dessiner à sa table, son regard s’était illuminé. Il était allé chercher ses crayons plus vite que son ombre. La Poufsouffle observait la scène de loin. Le petit garçon demandait la permission à son père, attendant un peu parce qu’il était occupé. Il eut bientôt la permission et elle le vit revenir vers elle. La brune le regarda dessiner, avec toute sa concentration d’enfant. Elle se souvenait vaguement quand elle aussi, lorsqu’elle était petite, elle dessinait ce qui lui passait par la tête sans se poser de questions, sans se demander si elle avait du talent ou non, si loin des problèmes de confiance en elle qu’elle avait aujourd’hui lorsqu’elle dessinait ou peignait. Il fut cependant très vite déconcentré par l’appel du sucre. Hortense partagea volontiers son cookie avec lui. Sion était sage, pour l’instant. Il n’avait pas bougé. De temps en temps, il levait la tête vers elle ou pour regarder autour d’eux. Elle lui souriait, elle louchait sur le dessin comme il avait louché sur le cookie. Elle était intriguée. « Est-ce que je peux te servir autre chose ? » Hortense sursauta en entendant la voix masculine. Il n’avait pas parlé fort, il n’y avait aucune raison pour qu’elle ait peur, mais elle ne l’avait pas vu approcher et elle était à fleur de peau. La Française se ressaisit rapidement et avant qu’elle n’ait le temps de répondre, le barman demanda : « Tout se passe bien ? Il est sage ? Est-ce qu'il y a quoi que ce soit que je puisse faire ? » L’homme prit la serviette pour débarbouiller le visage de son fils, mais il ne fit aucune remarque à Hortense. Elle était soulagée de ne pas avoir fait de bêtise. Sion avait l’air ravi. Hortense avait acquiescé quand il lui avait demandé si tout allait bien et si son garçon était sage. Quant à sa dernière question, elle était tentée de répondre non, en se disant qu’elle ne voulait pas le déranger, mais il était au travail après tout. Hortense ne comptait pas s’en aller tout de suite, elle allait demander à l’employé un verre d’eau, si possible, mais avant qu’elle ne puisse en faire la demande, il reprit la parole : « Est-ce qu'il y a besoin que je te libère la chaise qu'il utilise ? » Hortense plissa un instant les yeux, elle comprit quelques secondes plus tard ce qu’il voulait dire par là, mais il était déjà en train d’élaborer. « T'as l'air de pas mal fixer la porte d'entrée depuis que t'es là, alors... Si t'attends quelqu'un, je peux le récupérer, c'est pas un souci. » Hortense secoua la tête en même temps que la plainte du petit Sion. « Non, personne… » Dit-elle tout doucement, comme si le fait d’en parler à voix haute pouvait attirer Ambroise dans le salon de thé. Hortense avait très envie, là tout de suite, de jeter un coup d’œil vers la porte d’entrée, mais comme le barman avait remarqué qu’elle l’avait trop fixée, elle avait peur qu’il la prenne pour une folle. « T'es à Poudlard, c'est ça ? Parce que si t'attends l'Auror qui vous récupère pour rentrer, il passe pas dans la rue avant un moment, il me semble, donc tu dois avoir un peu de temps… » Elle ne voulait pas rentrer. Elle ne voulait pas quitter ce salon de thé où elle s’était abritée. Elle ne voulait pas risquer de le croiser. Ambroise était intelligent, il devait être au courant pour l’auror qui devait les conduire au château. Il était capable d’attendre qu’elle sorte de sa cachette.

« Oui, je l’attends… » Mentit la jeune fille. Elle mentait plutôt mal parce qu’elle était nerveuse. Elle savait que quand il arriverait, il emmènerait tous les élèves de Poudlard se trouvant dans le salon et qu’elle n’aurait pas d’autre choix que de le suivre. Elle baissa les yeux vers la table quelques instants, puis leva les yeux vers le barman et demanda poliment : « Est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau, s’il vous plait ? » Hortense ne savait pas s’il était venu vers elle avec la carte parce qu’elle devait lui commander autre chose ou si c’était une proposition. C’était la première fois qu’elle venait. Est-ce qu’elle gênait ? Est-ce qu’ils préféraient avoir des clients qui consommaient plus qu’elle ? La sorcière s’en irait s’il le lui demandait. Elle chercherait un autre endroit où se cacher. « Quand je serai grand, moi aussi je vais aller à Poudlard avec toi. » Dit Sion à la Poufsouffle quand son père s’éloigna pour aller chercher de l’eau. Hortense rigola discrètement. Il était encore trop jeune pour comprendre qu’à l’âge où il pourra aller à Poudlard, elle n’y serait plus. Il était probablement encore trop jeune pour avoir manifesté ses premiers pouvoirs magiques, mais son père lui avait peut-être parlé de l’école qui se trouvait à côté, avec tous les étudiants qui venaient au village. Elle répondit, amusée : « Dépêche-toi de grandir, alors. Je t'attends. » Sion avait encore le temps avant d’être élève à Poudlard, il aura probablement déjà oublié de se dépêcher de grandir dans quelques minutes. Le père du petit bout de chou revint avec le verre d’eau. « Merci. » Répondit poliment Hortense, prenant le verre des mains du barman. Elle le posa ensuite doucement devant elle. « Papa ! Moi je vais aller à Poudlard avec la dame quand je serai grand. Elle a dit oui ! » La Poufsouffle sourit et haussa les épaules quand l’homme la regarda. Le papa devait être habitué à l’enthousiasme de son fils. Hortense imaginait que les parents de Sion devaient avoir une vie mouvementée avec lui. « Avant d’arriver à Poudlard l’année dernière, j'étais à Beauxbâtons. » Précisa Hortense plus à l’intention du père que de son fils, même si ce n’était pas très important et qu’il l’avait sûrement déjà deviné à son accent. Elle avait quitté Beauxbâtons pour fuir Ambroise. « Mais Poudlard, c’est vraiment super. » Ajouta-t-elle sincèrement en s’adressant cette fois à Sion. Elle trouvait que c’était assez chaleureux et elle s’y sentait bien. Les professeurs étaient au courant pour sa condition et l’avaient acceptée. Elle avait un peu plus de facilité à aller vers les autres qu’avant, grâce à ceux qui prenaient le temps de faire sa connaissance. « Vous avez été à Poudlard ? » Demanda la Poufsouffle, après hésitation. Il devait peut-être retourner à son poste, elle ne voulait pas le distraire trop longtemps, mais elle trouvait que c’était intéressant de connaître le passé des employés du village. Elle faisait des efforts pour s’ouvrir aux autres et pendant qu’elle discutait, elle oubliait ses autres soucis.
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Rhys A. Llydanwyn
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You can run but you can't hide
ft. Hortense Delacroix

Elle n'attend personne, apparemment. Ses mots sont dits avec délicatesse, une délicatesse contrôlée, mesurée, comme si chaque mot possédait un poids auquel elle doit faire attention. Ses sourcils se froncent doucement, brièvement, presque imperceptiblement, quand les points commencent à se connecter entre eux dans sa tête à mesure qu'il récupère des informations. Travailler dans un salon de thé, ça laisse entendre des potins, des échos, des discussions qui font qu'on fait plus rapidement deux et deux que la moyenne, mais il était de toute façon formé pour. Formé pour comprendre les non-dits, pour observer, pour tout associer et tirer des conclusions souvent justes d'un simple silence, d'un simple regard. Déformation que son travail actuel ne l'encourage pas à laisser derrière lui, pas plus que son meilleur ami constamment à la recherche d'informations. Il ne dit rien, se retient de pincer les lèvres. Mais il est à peu près certain qu'il va lui aussi se mettre à surveiller cette porte. Surveiller son comportement à chaque personne qui la passera. Il ne pourra plus faire autrement.

Oui, je l’attends… Il ne dit rien, ne la met pas face à ses propres mensonges, même si, sans totalement se contredire, ses derniers mots et les précédents semblent en conflit. Il ne le ferait pas en temps normal, pas sans une bonne raison, mais il le fera encore moins devant son fils qui suit la discussion avec une attention toute relative. Il se contente de doucement acquiescer, laissant le silence s'étirer jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole, ce qui ne tarde pas. Est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau, s’il vous plait ? Il répond immédiatement, du tac au tac, dans un réflexe acquis avec les années. Bien sûr. Il pose tout de même la carte sur la table, carte aussitôt fauchée par le jeune garçon qui semble un instant perplexe, comme s'il avait réellement un choix à faire, alors que Rhys sait parfaitement qu'il se contente de regarder les images. Le barman s'éloigne le temps d'attraper un verre et de le remplir d'eau fraîche, presque trop pour le temps qu'il fait. Quand il revient, son fils semble encore une fois particulièrement heureux de l'échange qui s'est déroulé en son absence, et il ne peut s'empêcher de se demander quel sujet ils ont bien pu aborder pour le faire sourire comme ça. Il n'a pas à longtemps se poser la question. Papa ! Moi je vais aller à Poudlard avec la dame quand je serai grand. Elle a dit oui ! Il hausse un sourcil, presque de manière exagérée, alors qu'il essuie machinalement sa main à peine mouillée sur sa cuisse, son expression accueillie avec un vif hochement de tête de la part du petit qui ressent le besoin d'insister. Le Gallois lève ensuite le regard vers la demoiselle qui hausse les épaules, et un sourire franc se dessine sur ses lèvres. Bien, Sion a visiblement trouvé sa nouvelle favorite. Avant d’arriver à Poudlard l’année dernière, j'étais à Beauxbâtons. Il s'en doutait pas mal, oui, mais il acquiesce tout de même. Il s'apprête à lui poser des questions là-dessus, mais elle reprend sans louper un battement, alors il garde ses lèvres scellées pour le moment. Mais Poudlard, c’est vraiment super. Elle a changé de destinataire, vendant un peu plus de rêve au garçon qui va encore certainement lui parler de tout ça jusqu'à ce qu'il s'endorme, même s'il n'y mettra pas les pieds avant de nombreuses années. Mais il ne dit rien, ne veut pas parler du fait que la jeune femme sera depuis longtemps repartie, quand il rentrera à Poudlard. Pas besoin de le rendre triste pour quelque chose qu'il aura bien oublié d'ici là. Vous avez été à Poudlard ? Il relève brusquement la tête pour la regarder une nouvelle fois, la surprise dans les yeux l'espace d'un instant avant qu'il se reprenne. Oui, j'y ai fait toute ma scolarité ! A Poufsouffle, comme toi ! Il fait un vague geste de la main en direction de l'écharpe jaune et noire, avec une pointe de fierté que toute maison connait, dans une certaine mesure. Enfin, comme toi maintenant. Il entend Sion murmurer un « maintenant » rempli de questions et vient poser sa paume sur le haut de son crâne, accrochant immédiatement son attention. Je t'expliquerai plus tard. Quand ils seront un peu plus tranquilles, tous les deux, et qu'il pourra prendre le temps de lui raconter tout ça sans le perdre. Le garçon secoue un peu la tête, hésitant clairement entre demander des informations maintenant et attendre sagement. Il finit par distraitement attraper un crayon et reprendre ce que Rhys pensait être un dessin achevé. Tu es arrivée l'année dernière, donc. Tu étais répartie où, avant ? Ce sont des écuries, en France, c'est bien ça ? Il fait travailler sa mémoire, mais il lui semble bien qu'il s'agit de ça. Qu'est-ce qui t'a poussée à participer à cet échange entre écoles ? Envie de voir le gris morose du Royaume Uni d'un peu plus près ? Il en pose, des questions, finalement, la dernière lacée à de l'humour facile. Surement trop, mais le sujet lui semble abordable, puisqu'elle en a parlé d'elle-même. Il ne sait pas trop ce qui peut pousser les élèves à venir ici quand ils ont fait la majeure partie de leur scolarité dans une autre école, mais s'il avait s'agit de lui, il l'aurait très certainement fait pour découvrir de nouveaux cours, une vision différente des choses. Peut-être que c'est ça aussi, pour elle. Ça, ou l'occasion de changer d'air. Il ne sait pas trop. Il se demande vaguement s'il aurait réussi à emmener Nathaniel et Eleonore avec lui à l'étranger, si un tel échange avait eu lieu quand lui était encore étudiant.

Il serait loin de la vérité s'il disait ne pas être à deux doigts de prendre une chaise pour s'installer à son tour à la table. S'il ne le fait pas, c'est à la fois par respect pour celle qu'il ne connait pas et parce qu'il travaille. Mais il s'attarde, sans le moindre doute. Il pourra toujours prétexter vérifier que Sion va bien, si on lui demande, ce qui n'est pas un mensonge. Mais ce n'est pas non plus toute la vérité.
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Est-ce qu’elle attendait quelqu’un ou est-ce qu’elle n’attendait personne ? Hortense semblait assez confuse devant l’employé du salon de thé et son fils. Après avoir demandé un verre d’eau, l’homme s’éloigna, la laissant seule avec le jeune garçon. Il exprima l’envie d’aller à Poudlard avec elle. C’était adorable. Il s’empressa de tout raconter à son père à son retour. Hortense en profita pour discuter un peu plus, à présent légèrement plus à l’aise qu’à son arrivée. Elle avait été à Beauxbâtons et maintenant, elle était à Poudlard. Bien sûr, il s’en doutait. Elle demanda à son tour s’il avait fait ses études à l’école britannique. « Oui, j'y ai fait toute ma scolarité ! A Poufsouffle, comme toi ! » Sans trop savoir pourquoi, au moment où l’employé parla de sa maison à Poudlard, elle fut heureuse de partager un point commun avec lui. Poufsouffle n’était pas sa maison à la base, mais elle s’y sentait bien à présent. Il avait l’air fier d’avoir été dans cette maison. Elle tenta de l’imaginer, avec quelques années en moins, dans l’uniforme jaune et noir. « Enfin, comme toi maintenant. » Elle acquiesça, en se demandant quel genre d’élève il avait pu être. Elle n’en avait absolument aucune idée. Elle baissa à son tour les yeux vers le petit garçon quand elle entendit son père lui dire : « Je t'expliquerai plus tard. » Elle en profita pour boire une gorgée d’eau et jeter un coup d’œil à travers la salle. Cette fois, Hortense regarda par la fenêtre. Elle se demandait si l’auror qui viendrait les chercher la forcerait à le suivre. Ambroise devait être au courant de cet arrangement avec les aurors, il y avait une possibilité pour qu’il surveille ces ramassages d’élèves. Elle avait l’estomac noué. « Tu es arrivée l'année dernière, donc. Tu étais répartie où, avant ? Ce sont des écuries, en France, c'est bien ça ? » Le père du garçon avait raison. Il avait peut-être déjà discuté avec des élèves de Beauxbâtons. Elle imaginait bien les Français fréquenter ce salon de thé. « C’est bien ça. J’étais dans l’Écurie des Lilas. C’est un peu la version Beauxbâtons de Serdaigle… mais apparemment, Poufsouffle me correspondait mieux. » A Beauxbâtons, les élèves sages et réfléchis allaient dans l’Écurie des Lilas, tout comme les élèves de Poudlard à Serdaigle. Il n’y avait que trois écuries, elles ne correspondaient pas exactement aux maisons. « Mais je ne suis pas déçue du tout d’être à Poufsouffle. Les élèves sont vraiment gentils. Je m’y sens chaque jour un peu plus à ma place. » Même si certains élèves étaient un peu trop énergiques à son goût, elle qui était calme et introvertie, elle aimait l’ambiance qu’il y avait dans la salle commune. Les Poufsouffle s’entraidaient, ils se soutenaient, elle avait vraiment l’impression qu’ils étaient là les uns pour les autres, elle avait beaucoup de respect pour eux. Cet homme, qui se trouvait être un ancien Poufsouffle, devait aussi avoir ces qualités. Non, elle n’arrivait pas vraiment à l’imaginer quelques années plus tôt, lors de ses études, elle ne le connaissait pas assez. Réalisant qu’elle le fixait un peu trop, observant notamment les tatouages dépassant de ses vêtements, elle détourna le regard, gênée.

« Qu'est-ce qui t'a poussée à participer à cet échange entre écoles ? Envie de voir le gris morose du Royaume-Uni d'un peu plus près ? » Demanda-t-il à la lycanthrope. Elle sourit à la blague. Le temps au Royaume-Uni n’était pas idéal, c’était connu. Même en France, il avait cette réputation. « Pas vraiment. » Répondit-elle avant de replacer une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Elle ajouta, d’une voix toujours aussi calme et douce, un peu plus assurée qu’à son arrivée : « Ça change du sud de la France, c’est sûr. » Elle était née et avait vécu à Montpellier, où le ciel était souvent bien plus bleu qu’ici. C’était aussi le cas à Beauxbâtons, situé dans les Pyrénées. Si Hortense avait fait cet échange, c’était avant tout pour fuir Ambroise. Elle aurait très bien pu terminer ses études à l’école française, où elle avait ses amis et ses habitudes, ainsi que son père, professeur de vol. Elle voulait simplement s’éloigner après ce qu’il s’était passé, fuir loin. Mais elle ne pouvait pas le raconter. Elle avait déjà dû répondre à ce genre de question par le passé. Elle ressortit ce qu’elle avait déjà sorti et qui était passé : « Je voulais simplement vivre une nouvelle expérience, pratiquer mon anglais, rencontrer de nouvelles têtes. » Ce n’était pas faux, ce n’était pas la raison principale, mais c’était celles auxquelles elle avait pensé quand elle envisageait de faire l’échange au moment où il lui avait été proposé. S’il n’y avait pas eu Ambroise, elle aurait peut-être dressé une liste des points contre plus longue que celle des points pour. Sauf qu’il y avait eu ce monstre et qu’elle était devenue elle aussi lycanthrope. Elle voulait se prouver à elle-même qu’elle pouvait s’en sortir, contrôler son loup intérieur, sans lui. Il lui avait dit qu’elle ne pourrait pas se passer de lui, il avait eu tort. Elle s’en était très bien sortie. Elle se maîtrisait pendant ses transformations, même si la potion n’avait plus autant d’effet qu’avant à cause des perturbations magiques. Elle ignorait toujours tout de la force du lien qui l’unissait à Ambroise, mais elle était persuadée qu’elle vivait mieux loin de lui. Il l’avait retrouvée, il ne devait pas être aussi convaincu qu’elle. C’est à cet instant, qu’elle le vit, ou qu’elle crut le voir, à travers la fenêtre. Son cœur rata un battement. Elle hésita entre deux réactions : se jeter sous la table ou se cacher avec quelque chose ou quelqu’un. Comme l’employé n’était pas très loin d’elle, elle attrapa son poignet pour qu’il se décale de deux pas vers elle et la cache. S’il n’obtempérait pas, il lui restait toujours une solution de repli, sous la table. Heureusement, il se laissa faire. Elle se demandait si Ambroise allait entrer dans le salon de thé, mais s’il jetait un coup d’œil à l’intérieur et qu’il ne la voyait pas, il ferait sûrement demi-tour. « Désolée… Ne vous retournez pas. » Dit-elle tout doucement, comme s’il pouvait l’entendre. Elle devait avoir l’air folle. Sion les regardait, mais il était trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait, alors il continuait son dessin. Hortense avait-elle réellement vu Ambroise cette fois ? Elle n’en était plus certaine. Elle se mordit la lèvre et décala sa tête de quelques centimètres pour voir derrière l’homme, avant de vite se replacer au moment où elle confirma ce qu’elle avait vu : c’était bien lui. Il devait être en pause ou avoir terminé son travail. Réalisant qu’elle serrait toujours le poignet de l’employé, elle voulait le lâcher, mais toujours pas très rassurée, elle le garda encore un peu dans sa main sans rien dire. Elle voulait s’excuser, mais elle avait honte.

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Rhys A. Llydanwyn
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Par chance, quand elle lui parle de son ancienne écurie, elle s'empresse d'y ajouter des précisions, lui permettant de visualiser un peu mieux la chose. Il ne sait pas trop comment toute la répartition se déroule là-bas, à Beauxbâtons, ni ce qui peut vraiment changer entre les deux écoles, mais il reste quelques secondes perplexe alors qu'elle lui explique rapidement les équivalences, et le fait qu'elle semble donc avoir été mise dans quelque chose d'un peu différent sur le fond. Mais il doit y avoir une raison. De mémoire, il n'a jamais vu le choixpeau se tromper. En un sens, c'était peut-être à prévoir. Il doit y avoir des choses fondamentalement différentes entre chaque école, qu'il s'agisse Poudlard, Beauxbâtons ou Durmstrang. Des choses autres que le localisation. Enfin, la demoiselle semble tout de même satisfaite de son nouveau « chez elle », lui rendant immédiatement son sourire fier. Se sentir à sa place. C'est ce qui compte, dans le fond. Qu'elle s'y sente bien. C'est ce qu'il souhaite à tout le monde, peu importe la maison.

Pas vraiment. Oui, il veut bien la croire. C'est loin d'être la facette de leur pays qui attire le plus de gens. Ça change du sud de la France, c’est sûr. Le Gallois acquiesce doucement, notant qu'elle semble un peu plus à l'aise qu'auparavant. Quelque part, il se félicite d'avoir réussi à la détendre un peu, même s'il est à peu près certain que ce qui la poussait à surveiller l'entrée est toujours tassé là, quelque part. Le sud de la France, il ne connait pas. Pas plus que n'importe quel autre coin de la France, à vrai dire. Mais là, il prend pour argent comptant ce qu'elle lui dit. Elle le sait certainement mieux que lui, et il n'a aucune raison de remettre en doute ses dires, surtout sur un sujet aussi basique que le temps qu'il peut bien faire dans un autre pays. Je voulais simplement vivre une nouvelle expérience, pratiquer mon anglais, rencontrer de nouvelles têtes. Je vois, et oui, il voit, effectivement. C'est ce qui lui semblait le plus logique. C'est surement ce qui doit motiver une bonne partie d'entre eux. Il a du mal à penser à quelque chose d'autre, là, maintenant. Mais ça n'a pas d'importance : il n'est pas là pour jouer aux devinettes en ce qui concerne la venue de chacun. J'imagine que c'est chose faite, aujourd'hui ! C'est bien, c'est une bonne chose ! Sous sa main, il sent la tête de son fils se relever dans sa direction, surement par curiosité face à ses mots, et il le regarde automatiquement, les deux échangeant un sourire rempli de chaleur, quelque chose qui n'a aucune autre raison d'être que parce que c'est ainsi, qui n'est motivé par rien d'autre que par la présence de l'autre.

Rhys ne voit pas venir ce bras qui se tend vers lui pour attraper son poignet et le tirer plus ou moins vivement. Rien, absolument rien, ne le prépare et si son corps suit sans trop de protestation, tous ses sens se mettent immédiatement en alerte, et il lutte pour empêcher ses doigts d'aller chercher sa baguette. Les vieux réflexes le gagnent avec une violence qui lui coupe presque la respiration et son regard cherche immédiatement la menace. C'est plus fort que lui. C'est à la fois si vieux, et si récent. Trois ans. Désolée… Ne vous retournez pas. Il commence à sentir son cœur battre dans sa gorge, lentement, de manière mesurée, mais bien présent. Aussitôt, il ne peut plus quitter des yeux la jeune femme qui semble paniquée au possible et il serre les mâchoires, respiration calme mais épaules tendues. Le seul mouvement qu'il se contente de faire, sans jamais se retourner, comme elle le lui a demandé, c'est changer l'angle de sa position pour pouvoir dissimuler un minimum son bras tiré devant lui, sa manière de se tenir immédiatement plus naturelle. Elle décale un peu la tête, puis se dissimule une nouvelle fois à la vue de la rue grâce à lui. Ça, c'est loin d'être naturel. Mais il ne fait aucune remarque, pas pour l'instant. Papa ? Sion ? Il doit se forcer pour détacher son regard de la demoiselle, le poser sur son enfant qui semble attendre, incertain. Il redoute un peu la question, parce qu'il ne veut pas attirer l'attention, pas plus que c'est déjà le cas, quelques regards de clients se perdant dans leur direction. Parce qu'il ne sait pas non plus ce qu'il est censé lui répondre. Il s'attend un peu à tout et à n'importe quoi. Est-ce que c'est vert, un griffe ? Bon, pas à ce point « n'importe quoi ». C'est suffisamment inattendu pour le surprendre et relâcher sa tension avec une efficacité redoutable, et son regard passe du petit à son dessin plus d'une fois. Un hippogriffe ? Ses mots sont hésitants, parce qu'il n'est pas sûr de bien avoir compris. Mais le griffe, il sait pourtant très précisément ce que c'est. L'enfant du barman acquiesce vivement. Ça... Peut l'être, oui. Enfin, pas vert comme les arbres, mais... Le Gallois relève les yeux vers les autres tables, tentant d'observer du coin de l’œil, de manière un peu limitée, l'entrée de la boutique. La porte ne fait aucun bruit, personne n'entre. Il attend, laisse une poignée de secondes s'écouler. Vert comme la feuille sur l'assiette devant toi. C'est distrait, parce qu'il ne regarde pas ce qui ne ressemble pas du tout à un hippogriffe, il ne regarde pas son fils, il ne se concentre que sur la porte. Mais rien de vient. Absolument rien. Il lâche un soupir qu'il n'avait pas conscience de retenir.  Papa !! Et le revoilà immédiatement sous tension, ses muscles se contractant par réflexe, ses doigts s'agitant encore. Qu'est-ce qu'il y a ? C'est peut-être un peu plus sec qu'il ne l'aimerait. J'ai pas le vert de la feuille ! Rhys retient de justesse un juron qui s'apprête à franchir ses lèvres. Alors fais-le bleu. Tu as du bleu, non ? Il sait déjà ce qui vient. Il sait déjà qu'il le voudrait vert, que le vert, c'est mieux. Il s'attend déjà à devoir faire ses excuses à la jeune Française pour ce qui arrive, mais à sa grande surprise, rien ne vient. Le petit quitte son dessin des yeux, la lèvre un peu tremblante, et les pose sur la demoiselle. Bleu, c'est bien ? Rhys finit par se redresser un peu, laissant son poignet entre les doigts de la Poufsouffle tant qu'elle en a besoin. Est-ce qu'il y a besoin que je fasse quelque chose ? Que j'aille chercher quelqu'un ? En cas de souci, il est censé pouvoir agir, réagir seul. Il en est même très certainement capable. Mais ce n'est pas son travail, et n'importe qui lui dirait qu'un Auror est plus apte dans la majorité des situations. Il ne sait pas ce qui se passe. N'a aucune information, rien d'autre que les conclusions qu'il a pu tirer jusque-là. Mais c'est assez pour qu'il pose la question. Parce que se cacher comme ça de l'extérieur, fuir ostensiblement, c'est suffisant. Il n'a pas besoin de plus.
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Hortense Delacroix
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« Je vois. » Répondit l’employé du salon de thé lorsque Hortense lui expliqua pourquoi elle étudiait à présent à Poudlard. Il devait recevoir des réponses similaires des élèves auxquels il posait la même question. « J'imagine que c'est chose faite, aujourd'hui ! C'est bien, c'est une bonne chose ! » Dit-il avant de sourire à son fils. Hortense sourit à son tour tout en hochant doucement la tête. Elle avait fait de nouvelles rencontres, certains étaient devenus des amis. Elle pratiquait chaque jour la langue du pays. Elle apprenait de nouveaux mots, elle se sentait plus à l’aise. Poudlard était une expérience positive. Peu après, la Poufsouffle aperçut Ambroise par la fenêtre. Sa première réaction fut de se cacher en attrapant le poignet de l’employé pour qu’il se décale et la dissimule. Elle s’excusa et lui demanda de ne pas bouger car elle le voyait déjà s’agiter. Forcément, il se posait des questions. Elle ne le lâcha pas pour autant. Hortense leva les yeux vers cet homme qui lui sauvait peut-être la vie sans le savoir. Il était tendu. Il avait quelque chose dans le regard qu’elle ne pouvait définir. Elle ne savait pas qu’il avait été auror par le passé, qu’il avait combattu de mauvais sorciers. Elle sépara son regard du sien pour vérifier si elle ne s’était pas trompée. Elle avait bien vu, il s’agissait bien de son pire cauchemar, dans la rue. « Papa ? » « Sion ? » Hortense écouta d’une oreille distraite les paroles échangées. Elle n’était pas concernée, mais elle était présente. Elle avait envie de disparaître. Elle aurait voulu transplaner loin, mais premièrement, elle n’avait pas le permis. Deuxièmement, c’était impossible dans les environs de Poudlard. Troisièmement, même si c’était possible à Pré-au-Lard, ce dont elle n’était pas certaine, elle savait que c’était très surveillé et qu’ils n’en avaient pas le droit à cause de tout ce qu’il se passait dans le monde des sorciers. « Est-ce que c'est vert, un griffe ? » « Un hippogriffe ? » Heureusement que le père avait fait une traduction du petit Sion parce que la jeune fille n’aurait pas deviné tout de suite de quoi il parlait. Elle n’avait pas regardé son dessin non plus. Hortense se demandait si Ambroise était toujours devant la fenêtre ou bien s’il avait déjà jeté un coup d’œil et était reparti. « Ça… peut l'être, oui. Enfin, pas vert comme les arbres, mais… vert comme la feuille sur l'assiette devant toi. » Au son de toute cette hésitation, la Poufsouffle leva les yeux vers l’employé du salon de thé. Il observait la porte à son tour. Il sentait qu’il y avait un danger. Pourtant, Ambroise n’était probablement un danger que pour elle. Il s’inquiétait pour rien à cause d’elle. « Papa !! » « Qu'est-ce qu'il y a ? » « J'ai pas le vert de la feuille ! » « Alors fais-le bleu. Tu as du bleu, non ? » L’échange était peut-être un peu trop tendu pour un enfant, mais Sion ne sembla pas le remarquer, contrairement à Hortense. Le petit garçon leva les yeux vers elle au moment où elle le regardait et dit : « Bleu, c'est bien ? » La Poufsouffle s’efforça de lui sourire pour le rassurer. Elle hocha la tête : « C’est très bien. » Un dessin n’était pas obligé de respecter les couleurs réelles, elle était certaine qu’il ne respectait même pas la forme réelle, à cette âge-là, même avec tout le talent du monde, on n’était probablement pas capable de reproduire exactement une créature dont on ne savait pas prononcer le nom.

« Est-ce qu'il y a besoin que je fasse quelque chose ? Que j'aille chercher quelqu'un ? » Demanda-t-il à la jeune fille. Elle se retrouva un instant muette face à cette proposition. Idéalement, elle aurait demandé à ce qu’il reste encore un peu, mais il avait sûrement des clients à servir. Et ce n’était pas tout. Il y avait aussi autre chose qu’elle aurait souhaité. Lentement mais sûrement, Hortense retira sa main du poignet de l’employé. Elle mit ses mains sous la table, gênée et toujours peu rassurée. Comment expliquer ce qu’il lui arrivait à cet inconnu ? « Il y a quelqu’un que je ne veux vraiment pas voir dehors… et qui me cherche. C’est… c’est peut-être trop vous demander, mais… pourriez-vous me raccompagner à Poudlard… en dehors des heures de ramassage des élèves ? » C’était interdit, elle le savait. Tous les élèves devaient rentrer avec les aurors avant le dernier ramassage. Ce qu’elle lui demandait impliquait qu’il devait la cacher au moment où un auror viendrait vérifier qu’il ne reste plus aucun élève dans le salon de thé. Ce qu’elle lui demandait, c’était de mentir. Et peut-être qu’il aurait des problèmes, une fois arrivés aux portes du château. Elle ne savait pas ce qu’il se passait dans ce cas-là ou si c’était déjà arrivé. « Après votre travail, bien sûr… » Argumenta-t-elle, comme pour le convaincre. Hortense posa les yeux sur le petit Sion. Il devait ne pouvait pas le laisser seul. Elle se sentait bête de faire une telle demande. Mais Sion ne risquait rien, même s’ils venaient avec eux. Et puis, peut-être que sa maman viendrait le chercher avant la fin de la journée. « Ce n’est pas un caprice… » Ajouta à voix basse la jeune fille. Elle ne voulait pas défier les règles, elle respectait plutôt bien le règlement en général. Et il n’y avait aucune garantie qu’ils ne croisent pas non plus le lycanthrope qu’elle redoutait s’ils partaient plus tard. Ils ne le sauraient pas sans essayer. « Ce n’est pas la peine de prévenir quelqu’un… Si c’est impossible… je rentrerai avec un des aurors, je ne veux pas vous causer de problèmes. » Elle serait bien plus rassurée de rentrer plus tard, de penser que son pire cauchemar aurait abandonné pour la journée. D’ailleurs, en jetant un nouveau coup d’œil par la fenêtre, elle voyait qu’il n’était plus là. Il n’était pas non plus entré dans le salon de thé. Après avoir révélé à l’homme tatoué qu’il y avait un habitant de Pré-au-Lard qu’elle ne souhaitait pas voir, Hortense espérait qu’il ne lui pose pas de questions sur son identité ou sur la raison. Elle n’était pas prête à en parler. Elle regardait l’employé en espérant qu’il accepte.

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La réponse de la jeune femme semble convenir à l’enfant qui, après un court instant d’hésitation durant lequel sa lèvre cesse de trembler, attrape le crayon bleu dont il écrase la mine contre le papier avec une volonté qui lui fait rarement défaut. Rhys ne se plaint pas, content d’avoir pu éviter une crise pour quelque chose d’aussi simple qu’une couleur qu’il n’a pas, chose qu’il aurait pourtant fait si sa fatigue était un peu plus prononcée, ou son caractère têtu un peu plus marqué ce jour-là. Là, l’homme peut enfin desserrer pour de bon ses mâchoires, toujours un peu tendu en attendant de savoir ce qu’il doit faire, ce qu’il peut faire, ce qu’il est censé faire. Elle met un certain moment à trouver les mots, semblerait-il, parce qu’elle le fixe sans rien dire alors que le bruit autour d’eux ne faiblit pas. Elle finit par abandonner son poignet, qu’il vient lui-même entourer de sa main libre de manière inconsciente. Il y a quelqu’un que je ne veux vraiment pas voir dehors… et qui me cherche. Ça, ça ne le surprend pas, comme information. Ça colle à ce qu’il a pu observer, à son comportement, à ses réactions. Il le savait déjà. Mais qu’elle le confirme, c’est une bonne chose. Parce que même si la situation est loin d’être bonne, de ce qu’il comprend, au moins sait-il clairement à quoi s’attendre. Plus de supputations.

C’est… c’est peut-être trop vous demander, mais… pourriez-vous me raccompagner à Poudlard… en dehors des heures de ramassage des élèves ? La question le pousse à pincer les lèvres alors qu’il observe ses traits, son expression. La requête est plus qu’inhabituelle, et elle peut leur attirer des ennuis à tous les deux. Elle le sait. Il le sait. Accepter de faire une telle chose, c’est prendre de gros risques, avec les Aurors comme avec le Ministère. Après votre travail, bien sûr… Il était de toute façon inimaginable qu’il quitte le boulot en plein service, pas comme ça, et pas avec Sion dans le coin. Il n’imaginait pas qu’il puisse en être autrement. Mais il ne réagit toujours pas, son visage presque impassible alors qu’il jauge, qu’il réfléchit, qu’il pèse le pour et le contre. Ce n’est pas un caprice… Il en a vu, des caprices. De toute âge. Quand il était enfant, avec ses frères et sœurs. Quand il était adolescent, avec ses amis. Maintenant qu’il est adulte, avec son fils. Il sait que ce n’est pas un caprice. La peur est trop lacée à son ton, à ses muscles, pour qu’il puisse penser ne serait-ce qu’une seule seconde qu’il s’agisse d’un caprice. Ce n’est pas la peine de prévenir quelqu’un… Si c’est impossible… je rentrerai avec un des aurors, je ne veux pas vous causer de problèmes. Ce serait certainement plus raisonnable. Pour elle, comme pour lui. Les Aurors, en ce moment, ils savent quoi faire. En tout cas, il le pense. Il l’espère. Ils sauraient gérer la situation, si elle se retrouve embêtée par cette personne indésirable, n’est-ce pas ? Sûrement. Mais… Mais plus il la regarde, ses sourcils se fronçant de plus en plus à mesure que le temps passe, et moins il peut se résoudre à la laisser partir comme ça, sans savoir ce qui risque de se passer. En réalité, sa décision, elle est prise depuis un moment. Il cherchait juste une raison de ne pas aller si ouvertement à l’encontre du règlement, mais aucune ne lui semble être assez bonne pour ça. Un soupir franchit ses lèvres et, après un long moment de silence qui ne semble perturber personne autour d’eux, pas même l’enfant du Gallois, Rhys finit par prendre la parole, à voix basse pour ne pas attirer davantage l’attention. C’est d’accord. Après mon boulot, effectivement, mais c’est d’accord. Je te raccompagnerai. Mais il va falloir te faire discrète dans pas très longtemps, parce que quelqu’un passera bientôt pour récupérer tous les élèves. Je trouverai une solution d’ici là, je connais leurs horaires. Mais quand je te demanderai de me suivre, il faudra bouger immédiatement, okay ? Il n’y a aucune place pour l’hésitation dans son ton, et il reprend sans même lui laisser réellement le temps de répondre. Fais profil bas, d’ici là. Sion, tu viens m’aider ? D’abord, il doit éloigner le petit, parce que c’est lui qui risque de se faire le plus remarquer. Plus elle se fait oublier par le reste de la clientèle, meilleures seront leurs chances. Alors, un peu à contre-coeur, le garçon rassemble ses affaires et suit son père maladroitement, tentant de tout garder dans ses bras, lançant un regard à la jeune Poufsouffle qui le fait presque trébucher faute d’attention portée sur ce qu’il fait.

Pendant un moment, les rouages dans sa tête tournent à plein régime, et il cherche la meilleure solution. Le salon de thé se vide peu à peu, mais il y a toujours du monde, trop pour qu’il puisse la cacher sans sembler suspicieux. Il va falloir faire diversion, ou trouver une bonne excuse. Et les excuses sont sacrément limitées. Le temps passe et il va falloir agir. Alors le barman lâche un « attend-moi ici » à l’attention de son fils qui lève à peine la tête des serviettes que son père lui a demandé de mettre en tas pour l’occuper. Un plateau dans la main, il zigzague entre les tables pour se rapprocher de la jeune Française, sa concentration au maximum. Plus il se rapproche, plus il se doit de rester calme. Il faut que tout se passe avec fluidité, sans la moindre accroche. Parce qu’il ne peut pas la faire disparaître comme ça, parce qu’il lui faut un contexte, parce que le temps presse. Quand il est à moins d’un mètre d’elle, c’est le bruit de la vaisselle qui explose qui fait tourner les têtes, et qui lui sert de prétexte pour lâcher son plateau qui en chutant laisse l’une des tasses -au contenu tiède, il s’en est assuré pour ne pas la brûler- se vider sur l’élève. Si son regard est navré, si des excuses franchissent ses lèvres à une vitesse affolante, s’il jette des coups d’œil inquiets en direction du bruit qui semble l’avoir surpris, il a le contrôle complet de la situation, incitant la demoiselle à le suivre pour qu’il puisse lui proposer un change en arrière-salle, attrapant au passage l’écharpe aux couleurs de sa maison. Alors qu’il s’apprête à fermer la porte, il ne peut s’empêcher de jauger les dégâts : la magie sans baguette, c’est loin d’être précis, et il devra remplacer plus de tasses et d’assiettes qu’il ne l’aurait voulu, mais il s’occupera de ça plus tard. Sion sur les talons, la main agrippant l’une de ses jambes, sûrement affolé par ce qui vient de se produire, il se met à chercher quelque chose qu’elle pourrait enfiler. Désolé, c’était un peu cavalier, mais c’est ce qui semblait être le moins suspect possible. Tiens, prends ça, c’est peut-être un peu grand mais au moins ça te permettra de te changer. Oui, il pourrait lancer un sort, et l’aurait sûrement fait en temps normal, s’il n’avait pas eu besoin d’une justification pour s’éclipser. Si on lui pose la question, il mettra ça sur le compte de la panique. Se retournant, il prend son fils dans ses bras ainsi qu’un instant pour le rassurer, le ton bas, proche du murmure, et l’enfant vient enfouir son visage dans le cou de son père. On va devoir rester quelques minutes ici, j’ai pris un tout petit peu d’avance, mais ça ira. Encore désolé. En revanche, tu devrais planquer ça, il finit par lui tendre son écharpe, on va se douter que t’es une élève, mais il n’y aura plus le moindre doute au moment même où on la remarquera.
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Hortense Delacroix
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Face à la détresse qu’il pouvait lire dans le regard de la jeune fille, l’homme commençait à poser des questions. D’autant plus qu’elle se servait de lui pour se cacher de l’extérieur. Elle avait tellement peur qu’Ambroise la voie et vienne la voir. Après avoir hésité, elle se décida finalement à demander de l’aide à l’employé du salon de thé. Hortense savait qu’elle en demandait trop, elle savait qu’elle pourrait lui apporter des ennuis, mais sa peur l’emportait sur sa raison. La sorcière était nerveuse en attente de sa réponse. Et finalement, elle commença à douter et à changer d’avis. Le jeune père devait se demander dans quelle situation elle s’était mise pour faire une telle requête et s’il était lui prêt à s’attirer des problèmes pour une inconnue qu’il rencontrait pour la première fois. Elle baissa les yeux vers la table lorsqu’après un instant d’angoisse, elle entendit l’homme soupirer. « C’est d’accord. Après mon boulot, effectivement, mais c’est d’accord. » Répondit-il à la demoiselle. La Poufsouffle leva les yeux vers l’homme, soulagée d’entendre qu’il accèderait à sa demande. La peur ne l’avait pas quittée, mais elle se sentait déjà un peu plus rassurée. « Je te raccompagnerai. Mais il va falloir te faire discrète dans pas très longtemps, parce que quelqu’un passera bientôt pour récupérer tous les élèves. Je trouverai une solution d’ici là, je connais leurs horaires. Mais quand je te demanderai de me suivre, il faudra bouger immédiatement, okay ? » Hortense acquiesça. Elle se ferait discrète. Il y avait peu de chances pour que le plan fonctionne, mais elle voulait y croire. Et si jamais ils se faisaient prendre, elle en clamerait toute la responsabilité. Elle s’en voudrait beaucoup s’il avait des problèmes par sa faute. « Fais profil bas, d’ici là. Sion, tu viens m’aider ? » Il était déçu, mais le petit garçon obéit à son père. C’était vraiment un adorable enfant, ce Sion. Hortense était heureuse d’avoir fait sa connaissance. Quand il se tourna une dernière fois vers elle, manquant de trébucher au passage, elle lui fit un petit signe pour lui dire au revoir, puis, elle commença à essayer de se faire oublier des autres clients. C’était plus facile à faire quand elle était seule, elle avait juste à être naturelle, elle avait toujours été discrète. Elle avait décalé sa chaise pour être plus discrète, dos à la fenêtre cette fois. Elle avait sorti un livre qu’elle prétendait lire. Elle était bien trop stressée pour réussir à se concentrer. Le temps passait, le ramassage des élèves approchait. Avait-il oublié ? Avait-il abandonné ? Hortense n’osait plus regarder vers le bar, de peur d’être déçue. Et soudain, un bruit de vaisselle cassée la fit sursauter. Elle n’eut pas le temps de regarder d’où il venait, ni de comprendre ce qu’il se passait, que le contenu d’une tasse se renversa sur elle. Le serveur n’était autre que le père du petit Sion, qui se confondit en excuses et lui proposa de le suivre pour qu’elle puisse se changer. Elle s’exécuta sans réfléchir et attrapa son sac au passage. Après avoir repris son souffle, elle réalisa ce qui venait de se passer. Il était brillant, il avait réussi à l’extraire de la salle si facilement qu’elle était certaine que personne n’y avait fait attention. Il s’excusa : « Désolé, c’était un peu cavalier, mais c’est ce qui semblait être le moins suspect possible. Tiens, prends ça, c’est peut-être un peu grand mais au moins ça te permettra de te changer. » Hortense prit le sweatshirt sans se plaindre. Elle se retourna pour enlever son haut tâché après s’être assurée qu’il ne regardait pas et enfila le haut propre. Il ne manquait plus qu’il aperçoive sa cicatrice et qu’il réalise ce qu’elle était. En dehors de quelques gouttes de chocolat, son pantalon semblait avoir été épargné. Le haut était en effet trop grand pour elle, mais il y avait une capuche et elle se sentait rassurée de savoir qu’elle pourrait se dissimulée dessous en cas de besoin.

« On va devoir rester quelques minutes ici, j’ai pris un tout petit peu d’avance, mais ça ira. Encore désolé. En revanche, tu devrais planquer ça… » L’homme lui tendit l’écharpe de Poufsouffle qu’elle avait omis de récupérer dans la précipitation. Elle la rangea immédiatement dans son sac tout en vérifiant que rien d’autre ne laissait penser qu’elle était élève à Poudlard. « On va se douter que t’es une élève, mais il n’y aura plus le moindre doute au moment même où on la remarquera. » Hortense hocha la tête une nouvelle fois. Elle regardait le petit garçon se blottir contre son père. Elle espérait qu’il oublie vite cette histoire. Elle ne voulait pas lui faire peur. « Merci… pour votre aide. » Finit-elle par dire au moment où elle ouvrit à nouveau la bouche pour parler. Elle lui en était reconnaissante. Les quelques minutes qu’ils allaient devoir attendre allaient être longues. Hortense se demandait si à cet instant, un auror parcourait la salle pour voir s’il n’y avait pas des élèves à accompagner. Elle se demandait aussi si Ambroise attendait ce dernier ramassage en scrutant la foule à la recherche de celle qu’il avait transformé. « Avec tout ça… je ne vous ai même pas demandé votre nom. » Fit remarquer la Poufsouffle. Elle savait déjà que son fils s’appelait Sion. Elle savait aussi qu’il travaillait dans ce salon de thé et qu’il avait été à Poufsouffle comme elle. Elle ignorait encore son nom. « Je m’appelle Hortense… Hortense Delacroix. » Qu’allait-il arriver à présent ? L’auror était-il déjà passé et reparti ? Si elle retournait dans la salle après que ce soit le cas, certains clients risqueraient de se poser des questions, sauf s’ils étaient eux aussi partis. Hortense réalisait que certains camarades se demanderaient peut-être où elle était. Elle espérait qu’ils ne donneraient pas l’alerte. La jeune fille attendit que l’employé lui donne le feu vert pour retourner dans la salle, une fois le ramassage fini. Quand elle retourna à sa place, la plupart des clients étaient partis et d’autres étaient arrivés. Ils ne la reconnaitraient pas. Elle aurait aimé rester dans les coulisses du salon de thé, à l’abri, mais si elle le faisait, les employés en dehors de cet homme se demanderaient ce qu’elle faisait là. Alors la belle patienta jusqu’à la fin du service de Rhys en tentant de faire le vide dans son esprit, de se dire que ce n’était pas un endroit qu’Ambroise fréquenterait, qu’il était sûrement rentré chez lui. Il le fallait, sinon elle n’arriverait pas à retourner au château. Le salon de thé se vidait petit à petit, il ne restait plus qu’un couple de clients quand elle vit une jeune femme entrer et s’approcher du bar. Sion sauta de sa chaise pour courir vers elle. Ils semblaient très proches. La Poufsouffle se demanda si c’était cette femme brune la mère de Sion. Hortense la vit parler avec le sorcier en langage des signes. La Française tenta de ne pas trop regarder, ce n’était pas ses affaires après tout. Elle la vit quand même emmener Sion avec elle. La Poufsouffle eut presque un pincement au cœur de voir le petit garçon s’en aller si vite, sans qu’elle ne puisse lui dire au revoir. Elle ne dût attendre que quelques minutes ensuite, et le départ des deux clients, pour que Rhys vienne la retrouver après avoir fermé le salon. Au lieu de se lever, elle resta assise. « C’est le moment ? » Demanda-t-elle rhétoriquement. Elle avait déjà assez abusé de son temps et de sa gentillesse, mais elle était bloquée et n’arrivait pas à se lever et à avancer. Elle aurait tellement aimé avoir une cape d’invisibilité. « La jeune femme qui est venue chercher Sion… c’était votre compagne ? Elle est jolie. » Hortense était si loin de la vérité, mais elle n’aurait pas pu deviner l’histoire de Rhys et de sa famille. Elle ne faisait que gagner un peu plus de temps à l’intérieur de ces murs, en sécurité.

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ft. Hortense Delacroix

Merci… pour votre aide. Un sourire sur les lèvres, un vague signe de la main, il lui signifie sans un mot que ce n’est rien. Maintenant qu’il s’est lancé là-dedans, quoi que ce soit, il est dedans à cent pour cent, et il fera ce qu’il faut quand il le faut. Et puis rien n’est terminé, il faut encore qu’il la raccompagne une fois son service fini. Elle pourra le remercier à cet instant-là, quand ils seront certains que tout va bien, qu’elle est rentrée saine et sauve. Avec tout ça… je ne vous ai même pas demandé votre nom. C’est exact, et le fait qu’elle le lui rappelle lui arrache un air surpris. Ils ont un peu échangé, mais au final, elle sait surement plus de choses sur son fils que sur lui. Qui sait de quoi ils ont bien pu parler quand il l’a laissé avec elle. Je m’appelle Hortense… Hortense Delacroix. Définitivement français. Il est à peu près certain qu’il peinerait à le prononcer correctement s’il tentait là, de suite. Surtout son nom de famille. Il y arriverait, mais non sans buter un peu. Enchanté, … Hortense. Le « r » ne sort pas comme il le souhaiterait, et c’est son accent à lui qui est à couper au couteau, cette fois. Je m’appelle Rhys Llydanwyn. Et lui, comme tu le sais déjà, c’est Sion Llydanwyn, mon p’tit bonhomme. Il n’a pas besoin de le lui présenter à nouveau, mais il sait que le surnom va arracher un rire discret au petit. Sans la moindre surprise, il l’entend doucement glousser contre son cou. Bien, il va se remettre. Il mettra peut-être un moment, mais il va se remettre.

Bien, allons-y. Il devrait être parti maintenant. Après toi. Le barman tient la porte à la jeune fille pour la faire passer devant et effectivement, aucun Auror n’est en vue. A dire vrai, il y a eu une rotation dans la salle et la plupart des clients sont partis, d’autres arrivant pour la fin d’après-midi, juste avant que le salon ne ferme. Il la raccompagne jusqu’à sa table, lui rapporte un nouveau verre d’eau, et la laisse à ses affaires le temps de finir sa journée, son fils toujours collé à ses talons après tout le bruit fait par la vaisselle cassée. Celle-ci a été ramassée par l’un de ses collègues quand il était en arrière-boutique avec la demoiselle, et il lutte contre l’envie de s’excuser pour ne pas vendre la mèche. Pour l’instant, tout a l’air d’un accident, même s’il y a quelques doutes. L’heure de fermeture approche et Leo passe la porte de la boutique, son neveu se précipitant dans ses jambes pour l’accueillir. Immédiatement, le Gallois pose le torchon qu’il avait en main, passe un bras autour de ses épaules et la serre contre lui brièvement pour la saluer. Sans un mot, ils échangent par signes sur la suite des événements. Pour le coup, qu’elle vienne le chercher, ça l’arrange bien. Presque gêné, il lui demande si elle peut le garder un peu plus longtemps que prévu. Curieuse, l’ancienne Gryffondor cherche à comprendre et il le voit bien sur ses traits, mais avant qu’elle puisse lui demander quoi que ce soit, il s’empresse de lui dire qu’il lui expliquera une fois rentré. Ils prennent un court instant pour échanger, puis la jeune femme se dirige vers la sortie, la main du petit glissée dans la sienne, ce dernier saluant vivement de sa main libre son père tout comme la demoiselle qu’il a rencontrée aujourd’hui, sans vraiment en avoir réellement le temps.
Le salon se vide, les derniers clients partent, le personnel s’affaire à la fermeture tandis que Rhys se rapproche de la Poufsouffle lentement. Elle ne réagit pas vraiment, ne se lève pas. Elle se contente de lever le regard vers lui, comme s’il l’avait sortie de ses pensées. C’est le moment ? Il acquiesce doucement, mais elle ne bouge pas. Il met ça sur le compte de la panique, et ses propres tripes se serrent. Pour qu’elle redoute autant son départ comme ça, elle doit être effrayée. Pour être honnête, il a presque peur de ce qui peut les attendre dehors. Il ose espérer que peu importe ce dont il s’agit, il aura les moyens de s’en débarrasser. Si ce n’est pas le cas, et bien… Il préfère ne pas y penser. Mais son angoisse est contagieuse. La jeune femme qui est venue chercher Sion… c’était votre compagne ? Elle est jolie. La question le prend de court, et il comprend bien vite qu’elle tente de s’acheter un peu plus de temps entre les quatre murs de la boutique. Pourtant, il cède sans la moindre difficulté, lui laissant quelques minutes de plus. Non, c’est ma cousine, qui travaille aussi ici. Elle est un peu comme ma soeur, et c’est elle qui s’occupe de Sion quand je travaille, en général. Aujourd’hui, la présence du petit ici était une exception. Elle est venue le récupérer pour le début de la soirée, mais elle le gardera avec elle jusqu’à ce que je t’ai raccompagnée. Pour lui, le fait qu’il n’y ait personne d’autre pour s’en occuper est une évidence.

Il finit par lui tendre la main pour l’aider à se relever, puis part chercher sa veste et ses mitaines derrière le bar. Je pars devant toi, je te laisse fermer ? Bien sûr ! On te revoit après-demain ? C’est ça ! Bonne soirée alors. A vous aussi, mademoiselle. Des questions, il sait qu’il va y avoir droit, mais il trouvera bien une explication d’ici là. Une fois la porte passée et refermée derrière la demoiselle, il boutonne sa veste et enfile ses gants, laissant les phalanges craquer volontairement mais discrètement. Tu devrais mettre la capuche. Pas pour qu’on ne te reconnaisse pas, mais parce qu’il fait déjà nuit et que tu risques d’attraper froid. Elle est suffisamment grande pour prendre soin d’elle, mais il se permet quand même la remarque. Il est distrait, observant tout autour d’eux pour tenter de voir ce qui pourrait l’effrayer, mais sans avoir la moindre idée de ce qu’il cherche. Tu risques pas d’avoir des problèmes en rentrant aussi tard ? Tu vas leur dire quoi ? Ou alors, tu comptes rien leur dire et tu espères passer en douce jusqu’à la salle commune ?
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