MAELYS ∞ Hey, good girl with your head in the clouds

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Elle est née à Dublin en ce beau jour qu'était le 10 avril 1982 en tant que sang mêlé ; à présent elle vit à Poudlard une grande partie de l'année. Elle est plutôt loyale, intelligente, fière mais aussi impulsive, fière, manipulatrice à ses heures. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois d' aulne, mesurant 28 cm et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un cygne. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : pouvoir faire sa vie avec celui qu'elle aime et construire une famille avec lui. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Une vision d'un tas de corps où elle peut distinguer le visage de son frère, de sa soeur ou de ses amis, dans son cas.

(Merci de garder une seule des options suivantes.)

Option 1 : Poudlard
Je suis né(e) le 10 avril 1982. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard. J'y suis entrée en septembre 1993, ma première année était donc 1993-1994. En 1997-1998, Voldemort a mis Rogue à la direction de Poudlard. Les nés-moldus et traitres n'y étaient pas autorisés. Cette année-là, j'étais en cinquième année d'études. En 1998-1999, le château était en rénovation et l'école fermée. En septembre 1999, j'ai repris le cours normal de mes études, soit ma sixième année d'étude. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en septième année d'étude car j'ai réussi mes examens.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? De toute l'histoire de Poudlard, cela n'était jamais arrivé. J'ai entendu certains mentionner un programme Erasmus mais je ne vois pas pourquoi nous nous mettrions à copier des idées des moldus. Ce qui me paraît étrange, c'est que les élèves de Dumstrand peuvent venir mais personne ne peut aller étudier là bas. Un temps, je me suis demandée si je n'allais pas en profiter pour aller en France mais j'ai trop d'attaches ici pour oser franchir le pas. Avec tout ce que l'on a vécu, je préfère rester près des miens et les protéger. Maintenant, depuis que l'épidémie a été révélée, je suis persuadée que cet échange n'était qu'un leurre et que j'avais bien raison depuis le début de m'en méfier.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Lors de la grande bataille, je n'ai pas hésité une seule seconde. Sans vraiment penser à un camp ou un autre, j'ai surtout réagi à ceux qui menaçait les miens. Le danger ne me fait pas peur, j'ai même tendance à aller au devant sans réfléchir. Je me suis donc battue aux côtés de mon frère et de ma soeur contre les mangemorts. J'ai même réussi à sauver la vie d'une camarade en assommant son assaillant. Je ne me suis jamais sentie aussi fière que ce jour là. Je dirai même que depuis j'ai trouvé ma vocation : sauver des vies en devenant medicomage. Mes parents ont pu me réprimander parce que j'avais attaqué une connaissance de la famille, je n'en avais rien à faire. Contrairement à ma soeur, je suis assez sauvage, je n'ai pas peur de me salir les mains. Bien sûr, me prendre un sermon ne m'a pas fait plaisir, j'ai courbé le dos. Cependant, j'écoute de moins en moins ceux qui m'ont donné la vie. Je veux vivre la mienne et je me donnerai tous les moyens pour y parvenir.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  J'ai très peur d'être touchée par cette épidémie. Perdre ma magie... Ce serait très compliqué à vivre. Ce serait comme être amputée d'une part de moi. D'un autre côté... Je serai libre de pouvoir quitter ce monde et de vivre ma vie. Peut-être avec lui... Il a beau être agaçant, c'est ce dont je me persuade pour ne pas tomber sous son charme mais... Mais je serai libre. Sauf que je n'y connais rien au monde moldu et que je m'y sentirai certainement pas à l'aise. La quarantaine aussi m'effraie. Disons que si je me découvrais atteinte, j'essaierai de m'enfuir. Coûte que coûte.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Je suis sang mêlé mais mes parents soutiennent les mangemorts. Je n'ai pas très bien compris pourquoi et j'ignore s'ils ont conscience qu'ils "se tirent une balle dans le pied" comme disent ceux qui vivent dans le monde moldu. Qu'importe. Je pense de plus en plus à m'affranchir de leur influence. En conséquence, je ne méprise ni les sang purs, ni ceux qui sont nés de parents moldus. Je ne suis pas pour autant très sociable, disons que j'ai quelques amis proches. Je n'ai ni besoin d'une cours autour de moi, ni envie d'être totalement seule. Généralement, quand une cause me touche, je suis prête à tout pour la défendre et il m'arrive souvent de me lancer sans trop réfléchir. Plutôt bonne élève, je suis studieuse et étudie beaucoup pour réussir les examens cependant je préfère avant tout vivre ma vie d'adolescente. Mes camarades peuvent aussi dire de moi que j'ai tendance à me mêler de ce qui ne me regarde pas et que je peux être un peu peste sur les bords mais cela n'arrive que si l'on me cherche ou bien que l'on s'intéresse d'un peu trop près à mon frère...

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
« Maelys, si Rowan fait une erreur qui peut coûter la vie de cette famille, nous devons le savoir ». L’adolescente fixe le bois de la table en silence. Non, non elle ne peut décidément pas le trahir. Son frère aîné avait trouvé l’amour. D’un autre côté, cette sang de bourbe était une vraie pimbêche... « Nous avons besoin de ton frère pour élevé cette famille à un rang supérieur. Dis nous s’il voit quelqu’un et qui elle est ». Résister. Ornella en avait sûrement fait autant de son côté, n’est-ce pas ? Serrant les dents, la jeune fille essaie de faire fi de leurs invectives. Ils étaient jeunes, les premiers amours ne duraient pas toujours, n’est-ce pas ? « Notre sang a été tâché il y a plusieurs générations, tout le travail de nos ancêtres qui se sont battus pour réintégrer les lignées pures pourrait être anéanti si ton frère fréquente la mauvaise personne. » La voix de son père chante à son oreille. Ces discours, elle les écoute de moins en moins. Qu’importait le sang ? Elle avait des amis qui étaient comme elle, ou de sang pur, ou bien même... Deux heures déjà qu’il la travaillait. Finalement, son père quitta la pièce, la laissant seule avec sa mère. « Maelys. Je comprends. Tu ne veux pas faire de peine à ton frère, ni même à ton père. Mais avons-nous raison de nous inquiéter ? Imagine un instant que cette fille veuille profiter de notre fortune ou de notre nom ? » Les traits figés de son visage commencèrent à trembler. Oui, cette fille était une plaie. Elle pensait tout savoir, se plaisait à se pavaner pour sortir avec son frère... Et voilà qu’elle avait une chance de mettre un terme à cette histoire. Croisant le regard implorant de sa mère, elle craqua. « Il est amoureux d’une sang de bourbe. » Sa génitrice accusa le coup et hocha la tête. « Comment est-elle ? Est-ce l’une de tes amies ? » Secouant gravement la tête, elle réalisait qu’elle ne pouvait reculer. « Non. Je ne l’apprécie pas beaucoup, elle est très imbue de sa personne. Elle sa pavane et se vante en permanence d’avoir pu obtenir un petit ami comme Rowan... Alors qu’elle ne connaissait rien de la magie à sa naissance ». Ignorant alors qu’elle signait l’arrêt de mort d’une camarade, Maelys se sentit plutôt soulagée et victorieuse sur le moment. Cela ne dura évidemment pas.

Zoella fut tuée pendant la guerre. Oh, la sorcière s’était plue à faire de sa vie un enfer jusque là, confortée dans l’idée qu’elle n’était vraiment pas digne de son frère, contrairement à Cassandre. Cassandre était une fille bien. Pas celle-ci. Mais quand elle sut qu’elle avait été tuée, elle devina que leurs parents ne devaient pas y être pour rien. A sa grande surprise, les larmes lui montèrent aux yeux, réalisant ce qu’elle avait fait. En avouant tout à sa mère, elle avait condamné une innocente. Quand bien même elle détestait sa camarade, celle-ci ne méritait pas de mourir... Ornella, la seule qui savait ne tarda pas à découvrir ce qui était arrivé, tout comme Rowan. Lire la déception dans les yeux de son frère lui fit l’effet d’un poignard en plein coeur. Elle eu beau demander pardon, seul un mur de silence lui répondit. Elle connut alors les mois les plus difficiles de sa vie.

Solitude. Maelys était souvent prise pour la petite préférée de la famille, mais ce n’était plus le cas, quand bien même ce fut vrai un jour. Elle qui avait construit une relation particulière avec son frère, aimant se chamailler avec lui, se faire protéger aussi, découvrait pour la première fois la perte d’un être cher. Il ne lui parlait plus. Là où même Cassandre, leur voisine, n’avait pas réussi à les séparer, cette peste de Zoella avait réussi. Sa rancoeur fut tenance pourtant elle ravala ses larmes. Ses parents avaient beau féliciter son comportement, la déchirure était bien trop profonde, d’autant plus que même Ornella lui en voulait. Sa soeur aînée auprès de laquelle elle pouvait trouver conseil ne lui adressait plus la parole. Les mois d’été à Cork furent les plus longs de sa vie parce qu’elle n’avait plus personne avec qui occuper son temps. Elle étudia donc ses livres scolaires, essayant de prendre un peu d’avance.

La cinquième année fut l’une des plus longues de sa vie mais heureusement, le Mal peut parfois à son insu engendrer des fins heureuses. Lorsque l’école fut attaquée, des mangemorts commencèrent à menacer son frère et sa soeur. Ni de une ni de deux, ils pouvaient bien la haïr, ils étaient son sang et elle se rangea donc à leur côté pour combattre. Depuis, les choses semblaient se tasser doucement. En théorie. Marchant sur des oeufs avec son frère, elle découvrit alors qu’il commençait à acheter le discours familial. Devenu plus violent et agressif envers tous, la jeune fille avait de plus en plus de mal à le reconnaître d’autant plus qu’il se mettait à ne fréquenter que des sang pur. Elle était même peiné de le voir évoluer ainsi car il ne méritait pas tant de douleur. Et surtout, c’était toujours lui qui leur avait dit d’être plus ouvertes avec les nés moldus. Le lien ne pouvant se reconstruire comme il était, la cadette essayait de s’en sortir par elle-même, d’autant plus qu’elle entrait dans sa dernière année d’étude à Poudlard et qu’ils n’étaient plus là pour la protéger.

Ce fut certainement comme ça que Zeppelin Johnson parvint à l’approcher. Le Gryffondor était connu comme le plus grand coureur (ou l’un des plus grands, restons modestes) de jupons de leur promotion. Jusque là, Maelys ne lui avait jamais prêté attention. Et puis il y eu ce match de quidditch. Grisée par la bière au beurre, elle avait reconnu ce visage familier. Une conversation en entraînant une autre, elle se retrouva sous les gradins avec lui. A vrai dire, c’était assez calculé de sa part. Elle n’avait jamais eu de relations encore et comme il semblait facile d’approche, elle s’était dit que ce serait un bon moyen pour tenter l’expérience. A sa grande surprise, il prit de ses nouvelles et elle décida donc de poursuivre, se servant plus ou moins de lui pour ne pas mourir idiote. C’était ce qu’elle disait officiellement pour se rassurer. Si elle n’éprouvait pas le besoin de se cacher à l’école, restait qu’elle se croyait plus forte que son frère. Evidemment, ce dernier ne tarda pas à découvrir l’affaire. Elle tenta bien de lui tenir tête mais parfois, il fallait accepter de reculer pour mieux sauter (façon de parler bien sûr). La sorcière décida donc de plaquer purement et simplement le Gryffondor. Si cela lui fit mal au coeur, elle dut admettre que c’était la bonne décision pour le protéger quelques temps, le temps qu’elle puisse préparer sa propre sortie. Et lui qui n’avait jamais été plaqué de sa vie, cela lui ferait les pieds. Et s’il l’aimait vraiment, il essaierait de la reconquérir n’est-ce pas ? Finalement, ce petit jeu de chat et de la souris était assez grisant et la sorcière était bien décidée à le faire durer un peu.