Lumos


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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
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L'épidémie dévoilée !
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What's in your head, in your head ? [Ielena]

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What's in your head, in your head ?
“In your head, in your head, they're still fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns, in your head, in your head, they are dying.”
La Langue-de-Plomb se tenait face au miroir, aussi immobile d'une statue de glace. Elle observait sans bouger le moindre de ses traits, se demandant quand elle avait soudainement vieilli. Les années passaient, et elle avait l'amère impression de n'avoir vécu que pour son métier. Mais qu'en était-il des amours perdues, frustrées ? Elle les délaissait dans un coin, promettant qu'elle allait revenir. Mais, jamais Lenora ne revenait. Elle n'était pas du genre à s'attacher au premier regard. Les contes de bonnes femmes à ce sujet l'avaient passablement irritée, quand elle était petite. Elle n'était pas du genre à se figurer une vie à côté d'hommes, alors qu'elle avait passé son enfance et les prémisses de son adolescence sous le joug d'un frère tellement affectueux que ses démonstrations d'amour passaient par de la maltraitance surtout psychologique. Alors, oui, elle avait du mal à concevoir qu'il existait en ce bas-monde des personnes capables de sensibilité. Même si Thomas Miller avait été une exception.
Thomas, c'était ce gars qui était venu à la rescousse lorsqu'il avait surpris Lenora subir son frère. Elle ne lui avait rien demandé, tout comme Hector n'avait rien demandé. Au contraire, cette intrusion dans les affaires Stenson ne lui avait guère plu. Mais Thomas avait persisté, et il avait implicitement fait prendre conscience à Lenora qu'elle n'avait plus à endurer son frère. Non, elle pouvait voler de ses propres ailes, se faire une opinion, être celle qu'elle voulait. Hector pouvait aller se brosser, maintenant, tout dépendait d'elle. Elle n'avait plus à craindre ses propres choix, ce qui en découlerait. Grâce à Thomas, elle s'était construite une sorte de muret qui ne la protégeait qu'à moitié. Et au sortir de Poudlard, elle avait achevé l'autre moitié du muret, terminant ainsi la construction de cette carapace que peu arrivaient à percer.
Et cette carapace endurcie lui avait un peu fait oublier les autres aspects de la vie. Pourquoi ne s'était-elle pas passée la corde au cou ? Pourquoi ne partageait-elle pas le lit d'un homme ? Pourquoi n'avait-elle pas encore d'enfants ? L'horloge tournait, et plus elle tournait, plus elle s'emballait. Et plus la Langue-de-Plomb paniquait. Elle avait peur de se poser, alors qu'elle avait tellement pris goût à l'indépendance. Tellement peur que…
Non. Il fallait que ces doutes cessent. Elle n'était pas faite pour être gangrenée de ces interrogations. Lenora ne doutait jamais. Pas celle qu'elle était devenue avec le temps. La Lenora qui se terrait dans un coin, la Lenora qui craignait son frère, la Lenora qui le subissait, oui, elle, elle doutait beaucoup, elle doutait de la couleur de l'avenir, de l'écriture même de sa propre vie. Mais Lenora Stenson, Langue-de-Plomb de trente-cinq ans, ne doutait pas. Jamais.
Se détournant soudainement de ce visage si familier, la jeune femme poussa un soupir d'exaspération. Elle avisa un grand récipient rempli d'eau et y plongea les mains. Elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'elle soit aussi froide, car elle se mit à frissonner. Mais bien vite, elle oublia ce léger détail avant de s'en asperger le visage. Les gouttes dévalèrent les vallées de ses joues, s'échouèrent sur son menton avant de tomber sur sa poitrine. Elle les regarda se perdre une à une dans le tissu, devenant des tâches de plus en plus grandes avant de s'essuyer le visage dans le col de sa robe.
Cela avait toujours eu le don d'énerver ses parents qui s'étaient évertués à lui faire changer ses mauvaises habitudes. Lenora persistait quand même avec des petits tics acquis durant l'enfance : elle continuait à marcher pieds nus, même si le sol était gelé, elle continuait à manger parfois avec les doigts (les repas en société l'en avaient empêchée), elle continuait à se goinfrer de gâteaux et autres sucreries en plein milieu de la nuit, lorsqu'elle s'ennuyait ou que quelque chose n'allait pas. Elle avait même encore son doudou, qu'elle cachait tous les matins sous son oreiller. Ses parents avaient bien tenté de jeter Mr Bean, l'ours en peluche plutôt hideux que la sorcière trimbalait depuis sa naissance, mais elle avait piqué des crises et faisait sans cesse des cauchemars lorsqu'il se trouvait loin d'elle. Psychologiquement, Mr Bean apaisait ses maux, alors qu'il n'avait aucun pouvoir. C'était son réconfort contre son frère.
Quand elle tourna le dos à l'eau, elle embrassa du regard la pièce vétuste dans laquelle elle se trouvait. Elle avait tout d'une salle de classe, les tables et les étagères en moins. Elle avait juste fait apparaître son bac à eau et un récipient pour la Pensine. C'était devenu pour elle tellement vital. Elle ne pouvait se permettre de laisser tous ses souvenirs s'entrechoquer et la rendre folle. Dans sa profession, la Pensine était nécessaire. Les Langues-de-Plomb avaient souvent recours à de petites fioles vides qu'ils ne tardaient jamais vraiment à remplir de liquide argenté. Certains les rangeaient selon un ordre chronologique très précis, d'autres en fonction des missions auxquelles elles se rapportent. Lenora les classait, elle, selon les missions, puis selon les personnes concernées. Parfois, plusieurs missions différentes se rapportaient à une même personne. Parfois, plusieurs personnes se rapportaient à une seule et même mission, et à cette même mission s'en greffait quelques autres. De quoi rendre fous ceux qui ne connaissaient pas sa méthode de classement – ou qui ne connaissaient pas Lenora du tout. Elle rangeait ensuite soigneusement ses petites fioles dans une valise comme celle de Norbert Dragonneau. Ses secrets étaient en sécurité.
Ses yeux se posèrent de nouveau sur le miroir. Elle ne s'en approcha pourtant pas. Pas cette fois-ci. Son regard était fixé sur la porte qu'elle pouvait apercevoir. Elle esquissa un sourire en coin. Elle plongea sa main dans sa poche et en tira sa baguette. D'un mouvement ample du poignet, elle ouvrit la porte.
« Tu en as mis du temps ! J'ai cru que tu n'allais jamais venir ! »
© Mister Hyde
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Lenora Stenson & Ielena Dimitrova

Que fichait-elle en ces lieux ? Elle n'en avait plus la moindre foutre idée à présent. Il n'y avait pas une semaine de cela, Ielena Dimitrova n'était encore qu'une adolescente tout juste bonne à encaisser les coups et à disparaître dans la masse qu'elle fuyait autant que faire se pouvait. Puis il y avait eu Andreï. Puis il y avait eu Teo. L'un menaçant sa vie et son corps, l'autre, voulant la pousser aux extrémités les plus rudes pour que plus jamais le premier ne parvienne à la mettre face au mur. De bien belles intentions qui, bercées par les desseins les plus sombres, avaient finalement conduit l'Azarov dans un lit d'infirmerie. Et si Katarina le lui avait finalement pardonné, il n'en restait pas moins qu'une promesse s'était forgée avant que d'en rester en suspens. Oui, Ielena deviendrait forte. Ielena ne se laisserait plus jamais marcher dessus, mais comme l'on ne peut nier ce que l'on est réellement, l'ange marqué au sceau des Dimitrov s'était trouvée impuissante à trouver en elle-même le moyen d'agir. Forte, Katarina lui avait assurée qu'elle l'était, désormais fille par le cœur de Godric Gryffondor. Pourtant, face au miroir, elle n'avait rien vu, comme toujours, qu'une adolescente trop frêle, incapable de faire le mal bien que ne voulant plus en subir les assauts. Ainsi, ses larmes avaient coulées. Ainsi, elle s'était faite surprendre par cette drôle de femme répondant au nom de Stenson, qui l'avait d'abord observée avant que de lui donner rendez-vous le lendemain.

Voilà comment, sans trop savoir le comment du pourquoi, elle s'était trouvée là, vide, son regard cristallin planté devant le bois d'une porte qu'elle ne parvenait à pousser. Trop occupés par les dangers de l'épidémie, les adultes ne voyaient jamais rien des bleus sur la peau, des larmes dans les yeux, des appels au secours que ces derniers délivraient. Pourtant, le temps d'une seconde, il lui avait semblé que pour la première fois de sa vie, quelqu'un l'avait vu, que quelqu'un avait compris et que quelqu'un lui tendait une main bienveillante, dénuée de sombres desseins et d'idéaux réformateurs. Elle avait été, rien qu'un instant, transparente dans un regard qui avait compris sans besoin de mots, sans besoin de plus. Cela avait été innommable. Cela avait été bien trop court, mais cela l'avait conduite, peut-être pour la première fois de sa vie, à avancer plutôt que de fuir. Pourquoi hésitait-elle donc alors ? Peut-être parce qu'au fond d'elle, résonnait encore la voix de sa meilleure amie lui assurant qu'elle se devait de trouver sa propre force. Non plus imiter, non plus suivre bêtement l'exemple des autres, mais simplement suivre sa propre voie et voilà à présent qu'on lui tendait de nouveau ce qui pourrait être de nouveau un bâton pour se faire battre. Un soupir alors, le jeu n'en valait sans doute pas la chandelle après tout. Prête à se retourner, la porte s'abattit soudain brutalement, entrouvrant la pièce à sa volée. « Tu en as mis du temps ! J'ai cru que tu n'allais jamais venir ! » Par la Barbe de Merlin, mais qui pouvait bien être cette femme ?

Pantelante, la jeune femme resta immobile de stupeur plusieurs secondes avant que d'entrer enfin, refermant derrière elle avec une précaution lente cette même porte qu'elle s'était résolue à ne pas franchir l'instant d'avant. Promenant son regard dans la pièce, la brune s'y trouva confronté avec ce qu'elle identifia comme une pensine ainsi que nombre de petits accessoires ne laissant rien présager de bon. Sonne l'alarme en son cœur lui commandant de fuir, habitude trop bien ancrée en elle par le temps et les sévices subits. Elle n'écoute pas pour autant la lionne, tentant de se ragaillardir de son mieux pour répondre.


« Je dois avouer ne pas vraiment comprendre encore ce que je peux bien faire ici à vrai dire. »



Trop honnête pour son propre bien, telle que l'avait toujours décrite son amie issue de la même maison. Approchant, la Dimitrova scruta à nouveau le panel étendu sur les tables alentours, signifiant par ce simple geste comme sa présence ne signifiait pas pour autant que ses gardes aient pu être relâchées. Elle avait trop vécu en l'espace de peu de temps et trop subit au cours d'une vie toute entière pour se défaire subitement de ces premiers réflexes de survie et de ce semblant d'assurance qu'elle ne maîtrisait pas encore mais qui suffisait à lui redonner contenance.


« Vous n'êtes pas l'un des professeurs de cette école, n'est-ce pas ? »


Prêchant le faux pour avoir le vrai, la rouge et or s'attendait à être contredite. Il était vrai qu'après tout, en sa qualité d'étudiante étrangère de cursus primaire, rien ne lui assurait que cette femme à la blondeur étincelante n'était pas professeur de GISIS. Pour autant, son intuition ne la détrompait que rarement et pour cause, les professeurs voyaient toujours leurs étudiants, ils ne les regardaient pas. Elle, l'avait fait. Elle, avait distillé quelque chose en le cœur de la russe. Restait désormais à savoir quoi.




©Aloysia



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What's in your head, in your head ?
“In your head, in your head, they're still fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns, in your head, in your head, they are dying.”
Des petites parcelles de sa vie éparpillées partout autour d'elle. Chaque objet, chaque décoration la ramenait sans cesse à un endroit qu'elle avait fréquenté et qui, à sa façon, l'avait marquée. Comme des trophées, elle les exposait presque avec fierté. Personne ne savait ce qu'elle avait enduré pour pouvoir se les procurer. Parfois, elle les avait achetés sur un marché aux puces. Ceux là, elle les regardait souvent avec une certaine indifférence. La plupart du temps, elle les avait obtenus d'une façon qu'elle seule – et le Ministère – connaissait. On l'autorisait à garder ces objets. De toute façon, personne n'en voulait vraiment et, d'un certain côté, cela rappelait à Lenora ce pour quoi elle se battait. Elle aimait avoir ces rappels à l'ordre quand son monde s'écroulait sous le poids de ses doutes.
Parce que parfois, Lenora ployait sous toutes ces incertitudes qu'elle avait appris à mettre de côté. Dans ses moments les plus faibles, dans ses moments les plus humains. Elle agissait comme tout un chacun, et elle s'enfermait dans ses pensées. Ça la tuait de devoir garder tant de choses secrètes aux personnes qu'elle aimait vraiment. Elle voudrait tant se confier à sa famille, à ses amis, et même à certains collègues, mais elle avait fait le serment de garder bouche close. Ce serment était à la fois la meilleure chose qui lui était arrivée dans la vie, la faisant devenir quelqu'un au détriment de son frère, et à la fois quelque chose qui l'amenait vers des profondeurs abyssales dont elle ne ressortira pas indemne. Lenora aimait son métier plus que tout. Elle rencontrait énormément de monde mais ne pouvait prendre le risque de s'attacher plus que ça. Des mots échangés, des rires se croisant, ses regards s'accrochant. Parfois, un geste tendre s'égarait ici et là. Pourtant, paradoxalement, elle était seule. Elle se sentait si seule qu'il lui arrivait de pleurnicher dans son coin, comme la gamine qu'elle était autrefois.
Et cette gamine, on la retrouvait dans quelques unes des fioles de pensine. Une gamine qu'elle avait appris à aimer et à haïr, une gamine qui avait fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Elle ne peut pas blâmer son frère ; au final, il l'a rendu plus forte qu'il ne le pensait. Des deux, c'est elle qui avait le mieux viré. Hector n'était pas la fierté de la famille. Son penchant pour les arts nébuleux, pour toutes ces déviances l'avaient conduit dans les recoins sombres des villes, à vendre quelques produits obscurs et de contrefaçons. A son actif, il avait un « casier judiciaire » aussi long que la carrière de Lenora. C'est pas peu dire. Pourtant, la Langue-de-Plomb ne pouvait pas détester son frère. C'était sa famille, il était fait du même bois qu'elle. Dès qu'elle le pouvait, elle tentait de le sortir de l'eau, de l'aider à remonter la pente. Mais il se plaisait dans sa noirceur, s'enveloppant dedans comme dans une couverture. Il n'avait guère envie de changer.
Grâce à Hector, elle était devenue Lenora Stenson, Langue-de-Plomb de son état. En plus de ses missions, elle se permettait de chasser les têtes des futurs Langues-de-Plomb. Le Ministère ne l'en empêchait pas. En général, on ne connaissait pas ce métier. Tout du moins, on interdisait aux LdP de dire ce qu'ils faisaient. On les incitait à ne rien dire, voire à mentir. Mais il arrivait que parfois, on sache qu'untel était de la partie au même titre qu'un autre. Mais personne, vraiment personne ne savait ce qu'un LdP faisait. On leur octroyait souvent un emploi au sein du Département des Mystères, ce que la sorcière ne pouvait réfuter. Ses parents croyaient qu'elle était secrétaire d'un Ministre un truc du genre, et d'autres pensaient même qu'elle était Ministre. L'un dans l'autre, elle ne réfutait aucune de ces théories. Elle était floue sur la question.
Même au sein de Poudlard, elle disait qu'elle était envoyée par le Ministère pour surveiller l'école. Après la Grande Guerre, c'était le minimum. La vérité était toute autre. Officiellement, elle était là pour surveiller les couloirs, surveiller les comportements suspects, prévenir de tout acte malveillant et faire son rapport au Ministère. Officieusement, elle était là pour surveiller sa cousine, dans le cadre d'une enquête pour laquelle elle s'était portée volontaire. Elle était la seule à pouvoir réellement savoir qui était sa cousine. Elle connaissait l'arrière-plan familial, ce n'était guère dur de se frayer un chemin vers la jeune femme. Elle avait peur de la réaction qu'elle pourrait avoir à son encontre. Sa cousine ne la portait pas vraiment dans son cœur ; Lenora n'était pas décidée à abandonner. Elle allait mener son enquête jusqu'au bout s'il le fallait.
Elle dévisagea l'élève qui venait pénétrer dans sa salle. Une petite pièce qu'on lui avait volontiers donner lorsqu'elle l'avait exigé. La brune aux yeux bleus semblait complètement perdue. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici, comme ses paroles pouvaient le prouver. La blonde ne pouvait l'en blâmer. En général, elle restait évasive lorsqu'elle donnait ses rendez-vous à des élèves. Un sourire se dessina au coin des lèvres de Lenora à mesure que les secondes s'écoulaient. Souvent, elle avait cet effet-là sur les jeunes. Elle se revoyait tellement des années auparavant, lorsqu'elle s'était retrouvée elle-même dans cette situation. Recrutée à la fin de Poudlard, intégrée au Ministère quelques semaines après ses ASPICs, elle s'était donnée corps et âme dans ce métier qu'elle n'avait guère envisagé. Au début, elle voulait devenir Auror, combattre les méchants, leur donner la raclée de leur vie. Mais voir ces personnes croire en elle lui avait fait du bien, et elle ne voulait pas les décevoir. Alors, à son tour, une fois devenue adulte, elle voulait donner aux paumés qui se bardaient de murailles la chance de devenir quelqu'un de bien. Parce qu'on avait cru en elle, elle voulait croire en les autres.
« Tu n'es pas heureuse, n'est-ce pas ? »
Lentement, la sorcière descendit de son bureau, contourna une table et se dirigea vers le bac de pensine. Elle se pencha dessus, regarda un instant un liquide argenté tournoyer sur lui-même avant de sortir sa baguette, la pointer dessus pour faire glisser le liquide dans une petite fiole.
« Quand on vit beaucoup de choses, quand on a peur d'oublier, l'important est de tout faire pour laisser une trace sur terre, pour laisser aux autres la chance de comprendre pourquoi on agit ainsi. Tu ne penses pas ? »
© Mister Hyde
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