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The wind that pushes the clouds away ☼ Mathiall I

Niall O'Spéir
Consumed by the shadows
Niall O'Spéir
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : Poufsouffle, 4e année
Célébrité : Thomas Brodie-Sangster
Pseudo : Hess Âge : 28 Parchemins : 253 Gallions : 509 Date d'inscription : 12/06/2017

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The wind that pushes the clouds away
Mathilde Dumont & Niall O'Spéir



Mercredi 14 Février 2001
Jour de la St-Valentin
Parc de Poudlard
Alors que les coeurs sont enivrés, que les couples se forment, que ceux qui existent déjà se chérissent, alors que les coeurs se brisent, que les amours sont rejetés et que ceux qui sont seuls se morphondent, Niall a oublié la signification de cette journée. Il l'a oublié dès son réveil que, pour plusieurs, cette journée a une signification relativement important. Il a oublié que lui-même, a toujours adoré envoyer des fleurs aux personnes importantes dans sa vie. Il a oublié qu'il couvrait sa jeune soeur d'amour, quelques années plus tôt. Il a oublié qu'en ce jour, il aurait dû être aux côtés d'Anna. Il l'a oublié car, ce matin, il s'est réveillé seul. Aucun petit museau n'est venu se coller à son visage, aucunes petites moustaches lui on chatouillées les oreilles. Leila ne s'était pas réveillée, elle. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle s'était affaiblie. Cela faisait plusieurs jours qu'aucun traitement, magique ou non, ne savait lui redonner son énergie. Niall avait chéri la ratte du mieux qu'il le pouvait, car il savait qu'il s'agissait de ses derniers instants. Elle était jeune, mais vieille également. Elle avait pratiquement trois ans, ce qui était plutôt normal. Elle avait déjà de la chance d'avoir survécu sa naissance. Elle avait eu une belle vie pour une petite rate survivante. Bref, dès qu'il a ouvert les yeux, il a su. Si la tristesse se fait sentir, Niall se sent bien. Il aimait sa rate de tout son coeur, mais il savait qu'elle avait été heureuse et qu'elle avait fait sa vie comme il se doit.  

Ce matin là, il est resté silencieux, bien loin de son habitude. Il n'a parlé à personne et s'est contenté d'enrouler sa rate défunte dans un bout de tissus, qu'il rangea dans une boîte. À sa pause, il ira l'enterrer. Il s'est préparé aussi rapidement qu'à son habitude, mais d'une attitude beaucoup moins pressée. Lorsqu'il descend dans la salle commune, on lui fait même un commentaire comme quoi il est étrangement silencieux. Non pas que les autres s'en plaignent, mais c'est toutefois inhabituel. Il se contente de sourire légèrement. Son attitude reste la même tout au long de ses cours du matin. Puis, vient l'heure du diner. La salle est décorée de rouge et de rose, des lettres et des roses se partagent. L'irlandais, à l'écart, ne mange que très peu avant de quitter la salle. Il passe rapidement à son dortoir pour récupérer sa boîte, puis se dirige vers le parc. Il ne peut pas s'aventurer trop loin, bien qu'il aimerait aller l'enterrer dans un lieu un peu plus feuillu. Toutefois, il sait qu'il sera difficile pour lui d'aller à la forêt, et d'y retourner par la suite. Il se contente de trouver un coin caché près du château, où peu se rendent. L'herbe y est long. Rien d'effrayant ici, rien qui les interdisent d'y aller non plus. Simplement, il ne s'agit pas d'un lieu bien intéressant. Il le sera désormais pour le blaireau. De mouvements lents et grâcieux, sa nature vélane prenant le dessus, il met en terre la petite bête qui l'a accompagné lors des trois dernières années. D'une main, il fait pousser quelques lys de couleurs variées, formant un cercle autour d'où il l'a enterré. Il s’asseoit en tailleur devant le petit arrangement. Il est serein, à un niveau qu'on croirait impossible pour lui. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'une sorte d'aura se forme autour de lui. Si un humain passait par là, il serait enchanté par la scène. Oui, à cet instant, les pouvoirs de vélane de l'Irlandais se font forts, se transmettant à ce qui l'entoure. Les fleurs brillent d'un éclat surnaturel, l'herbe est d'un vert pur. Même l'air autour de lui semble scintiller. S'il voulait voler le coeur de quelqu'un, à cet instant, il le ferait par sa simple présence. Son essence vélane est à son meilleur - au niveau où les humains ne savent contrôler leurs actions - et il n'en a aucune idée. Il ne fait que se sentir bien.

Il sait qu'il va se sentir seul, désormais sans elle. Il sait que sa soeur va lui revenir en tête plus souvent, et qu'il n'aura pas le réconfort de cette petite boule de poil. Il sait qu'il devra passer ses jours sombres seul. Il sait également qu'il a veilli depuis la tragédie qu'il a vécu. Il sait qu'il est prêt à continuer. Non pas qu'il l'oubliera. Simplement, il apprendra à vivre sans sa présence physique. Il apprendra à vivre avec la place qu'elle a dans son coeur.

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Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
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The wind that pushes the clouds away ☼ Mathiall I 49yo
Why am I attract ?
Ce jour aurait pu être heureux pour moi. J’aurai pu faire comme tout le monde, être avec quelqu’un. Profiter de ce jour qu’on qualifie de journée des Amoureux. Mais non, je n’étais plus comme tout le monde. Je ne pouvais plus forcément espérer être avec quelqu’un maintenant. Mettons nous d’accord, ce n’est pas en sortant de quarantaine parce que vous perdez votre magie que vous pouvez espérer rencontrer quelqu’un du monde magique. J’avais donc passé une bonne partie de la journée à éviter le reste du monde. Oh je ne dis pas que je n’ai pas suivi les cours ! Je poursuis mes études tant bien que mal. J’apprends par coeur la théorie en espérant qu’un remède sera rapidement trouvé pour que je puisse reprendre la pratique. Mais pendant les cours pratique, je dois bien avouer que je ne sais jamais quoi faire. Je me sens gauche, inutile et complètement à côté de la plaque. Et voir les tourtereaux se bécoter n’arrange rien à mon état d’esprit.

J’avais décidé d’éviter mon père pour la journée. Certes, j’aurai pu lui dire que je l’aime comme une fille aime son père. Mais aujourd’hui, je ne m’en sentais pas capable. Je pense qu’il devait avoir bien autre chose à penser de toute manière. Et je ne voulais pas lui gâcher son plaisir alors que ce jour devait revêtir un sens tout particulier pour lui. Et aujourd’hui, j’ai donc décidé de me balader avec un petit carnet et de quoi noter. J’avais besoin de coucher mon ressenti sur le papier. Il fallait que ça sorte.

Et bien… je ne sais pas trop par où commencer. Je m’appelle Mathilde Dumont. Je suis une sorcière depuis ma naissance mais aujourd’hui, je n’y ressemble plus. Je suis incapable de faire de la magie…

C’est de cette manière que commença ma première page d’écriture. Et finalement, à chaque seconde de la pratique, je couchais sur le papier mes sentiments. Cela me fit énormément de bien. Evidemment, de crainte que mes écrits ne tombent entre de mauvaises mains, je n’écrivis rien concernant mon géniteur et la jeune professeure de potions. Certes, cela me travaillait au plus au point. Mais si j’en venais à le noter, ce serait sans doute sur un document que je pourrais cacher aux yeux de tous. Et c’est ainsi que je passais ma journée à noircir des pages d’un petit carnet que j’avais trimballé toute la journée. Parfois, je m’arrêtais pour observer mes camarades ou quand je sentais un regard se poser sur moi.

Je supporte de moins en moins ces regards. J’ai l’impression d’être un animal étrange et effrayant, qu’il faut étudier et fuir à la fois. Ma vie était déjà bien assez étrange et compliqué sans cette maladie…

A d’autres moments, ce furent les symptômes de cette épidémie qui me stoppèrent. Ce moment où vous ne savez plus qui vous êtes ni où vous êtes, cet instant de désorientation totale où vous donneriez tout ce que vous avez pour retrouver un point de repère stable. Cela ne m’a tout de même pas empêché de remplir trois pages sur une seule journée. J’eus alors l’impression d’avoir un problème bien plus profond. A croire que je devenais folle. Je savais bien que je ne l’étais pas. Il m’arrivait parfois de ne plus supporter les élèves de ma propre maison, comme s’ils étaient devenus des étrangers. Pourtant, j’en reconnaissais certains. A cause de leur comportement ou à cause d’anecdotes de cours. Mais aujourd’hui, je voulais être seule. Enfin le voulais-je vraiment ? Dans le fond je crois que je cherchais une présence bien particulière et je peinais à la trouver en ce quatorze février.

Ce soir là, je mangeais rapidement. Je ne supportais plus d’être enfermée. J’avais donc mangé le plus vite possible et étais retournée dans mon dortoir pour récupérer des vêtements assez chaud. Je voulais profiter de la fin de journée pour écrire au grand air. J’avais besoin de m’aérer, de me vider complètement la tête. J’errais donc un temps dans les jardins de l’école avant de finalement apercevoir un endroit plus isolé. Mais sans que je sache pourquoi, plus je m’en approchais et plus cet endroit m’attirait. Je ressentais une impérieuse envie d’aller à cet endroit précis et à aucun autre au monde. Ce lieu me semblait plus apaisant que tout autre. Un peu comme la bibliothèque qui est comme un refuge pour moi, j’avais le sentiment que je me sentirais bien sur ce coin de verdure.

C’est là que je le vis. Un garçon de ma maison, celui qui était toujours heureux, presque une boule d’énergie et de joie. Et sans que je sache trop pourquoi, le fait de sa simple présence me soulagea d’un énorme poids. L’endroit semblait beaucoup plus accueillant qu’il n’y paraissait au premier abord. Et j’avais un besoin qui s’insinuait en moi. Celui d’aller m’asseoir près de lui, sans rien dire. Sans savoir si j’allais pleurer, rire, écrire des choses heureuses ou des choses qui me blesse. Pourtant, je ne pouvais pas juste m’asseoir à ses côtés de la sorte. C’était étrange et inhabituel pour moi. Déjà parce que je ne l’avais jamais approché. D’accord, il avait toujours réussi à me faire sourire, même s’il ne s’intéressait pas à ma personne lorsque cela se produisait. Et autre fait inattendu, j’eus envie de vaincre ma timidité.

- Euh… Je suis désolée… Je… je ne voulais pas te déranger… Je… je peux m’asseoir avec toi ? Enfin pas collée à toi mais… ‘fin tu comprends….

Le rouge me monta aux joues et je m’installais en tailleur à un bon mètre de lui, serrant fortement mon carnet contre ma poitrine. Je sentis mes mains se crisper et je penchais la tête. Mes jointures étaient en train de blanchir imperceptiblement. Et voilà, je n’osais tout simplement plus lever les yeux vers lui. J’ouvris alors mon carnet, sentant toujours mes joues brûlantes. Mais je n’arrivais pas à écrire, je me retrouvais à jouer distraitement avec ma plume. Bon sang mais qu’est ce qui me prenait...


© Nekojune



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Niall O'Spéir
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Niall O'Spéir
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The wind that pushes the clouds away
Mathilde Dumont & Niall O'Spéir


L'état de paix dans lequel Niall se trouve à cet instant est rare, mais bien stable. Une présence se fait sentir derrière lui, le sol craque sous des pas, et pourtant, le vélane reste imperturbable. En autre situation, il aurait tout de suite porté son attention fragile sur l'agitation, aussi petite fût elle, qui se déroule autour de lui. Cette fois, il reste immobile, sans remuer même le bout de ses doigts. Il peut sentir l'arrivée de la demoiselle, et pourtant, il ne se hâte pas à la saluer comme il l'aurait fait normalement. Il ne sait pas encore de qui il s'agit, mais la douceur des pas annonce une bonne nouvelle. Ces pas annoncent l'arrivée d'une fleur sans épines, l'une de ces personne qui ne te cherchent pas de mal. « Euh… Je suis désolée… Je… je ne voulais pas te déranger… Je… je peux m’asseoir avec toi ? Enfin pas collée à toi mais… ‘fin tu comprends….» Sa voix est délicate mais confuse, peut-être même maladroite. L'Irlandais tourne enfin la tête vers elle, pour lui offrir un large sourire. Il ne note pas la gêne qu'elle affiche, mais comprend qu'il doit la rassurer pour une raison qu'il ne sait comprendre. Mathilde, sa comparse Poufsouffle, semble venir lui parler pour la première fois. Niall a du mal à se souvenir s'ils ont déjà conversé depuis son arrivée. Une Française réservée, venue de Beauxbâtons avec tous les autres étrangers. Ils ne se connaissent pas si bien, mais il sait qui elle est. Il la croise régulièrement dans la salle commune, il l'a vu à la bibliothèque. À cet instant, tandis que son regard se pose sur elle, il se questionne. Pourquoi ne se sont-ils jamais rapprochés ? Il faut avouer que, même s'ils ont le même âge, trois années d'étude les séparent. Il ne partage ni ses classes, ni ses périodes libres. Heureusement pour l'hyperactif, il entend toutes les conversations et se souvient facilement des noms, de ce que les autres aiment et détestent, de ceux qui sont leurs amis et ennemis.

Alors qu'elle s'installe à ses côtés, elle semble tendue, et ce de manière plutôt inquiétante. Ça leur arrivait parfois, aux humains, d'avoir ces étranges comportements. Niall observe la demoiselle, pour remarquer le bout de ses doigts qui semblent manquer d'air - ou plutôt de sang. C'est normalement à ce moment que l'hybride commence à s'inquiéter. L'état paisible du jeune homme est toujours présent, mais il s'estompe légèrement, pour faire place à la brunette. Son regard est désormais plongé dans le carnet et la plume qu'elle porte en ses mains.
« Ça t'arrive souvent de venir ici pour regarder les pages blanches de ton carnet ? » Un petit sourire amusé se forme sur son visage. Il se moque un peu, mais sans mauvaises pensées, par simple jeu. « Ne t'inquiète pas Mathilde, tu ne me déranges pas du tout.»
Doucement, le blond glisses ses doigts sur les mains de la nouvelle venue pour lui enlever la plume qu'elle tient, puis pour refermer le carnet. Il les prend et les dépose au sol. Il ne lui en veut pas, mais sent l'importance de lui faire comprendre la raison de son isolement. Il considère que, si elle s'installe auprès de lui, elle devrait participer à cette petite "cérémonie".
« Par contre, tu devras faire un petit quelque chose pour moi. » Il pointe vers le cercle de lys qui lui fait face. « Il manque encore un détail pour finaliser l'enterrement. »
Mais l'enterrement de qui, Niall ? Bien-sûr, l'hybride ne se soucie pas d'expliquer dans son entièreté ce qui se déroule devant lui. Heureusement, Mathilde pourra probablement faire les liens elle-même, si elle connaissait Niall ne serait-ce que du temps qu'il passe dans la salle commune ou au banquet. Toujours accompagné de sa rate, il allait partout avec la petite boule de poil. Certains détestent les rongeurs, mais Niall à cet impression que la brune ne fait pas parti de ses gens. Ainsi donc, il n'a pas de petite bête à ses côtés. Leilah est celle qu'il est en train d'enterrer. Leilah la rate, mais aussi Leilah sa soeur, qu'il n'a jamais eu la chance d'enterrer.
« Donne-moi tes mains. »  

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Mathilde Dumont
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The wind that pushes the clouds away ☼ Mathiall I 49yo
Why am I attract ?
Le garçon n’avait pas bougé. Quel est son nom déjà ? Oui, Niall ! On ne partage pas grand-chose. Une maison, une table pour les repas. Je n’ai jamais osé l’approcher avant aujourd’hui. Il n’avait encore jamais eu cette attraction si forte sur moi, sans que je comprenne pourquoi. A le voir de plus près, il a un visage qui me donne instantanément envie de me rapprocher de lui. Une bouille qui donne envie de le câliner ou de le chatouiller quand il ne va pas bien, pour lui remonter le moral. Mais je ne l’avais encore jamais vu si… Calme. Il avait l’air détendu mais il me semblait voir une petite ombre dans son regard.

Je n’osais pas l’observer plus longtemps, j’étais déjà bien assez gênée comme ça ! Il me demanda alors si je venais souvent ici pour regarder des pages blanches. Et là, je piquais un fard. J’osais quand même glisser un regard dans sa direction, voyant ainsi qu’il m’adressait un petit sourire amusé. Et sans que je sache pourquoi, cette réaction de sa part me détendit un peu. Il n’avait pas l’air moqueur, juste amusé de ma manière d’agir. Mais ce qui me rassura complètement fut lorsqu’il me signifia que je ne le dérangeais pas. Je fus juste un peu surprise qu’il se souvienne de mon prénom avec une telle facilité alors que j’avais quelque peu peiné à retrouver le sien.

Un léger frisson s’empara de moi lorsqu’il glissa ses doigts sur les miens. Le contact était doux comme le miel. Léger comme une brise d’été. Et j’eus alors ce ressenti que c’est avec une douceur infinie qu’il me pris des mains mon carnet et ma plume, libérant ainsi mes doigts de ce poids. Je posais alors vraiment le regard sur lui et me rapprochais un peu, désireuse de faciliter ce contact. Et c’est là que je me rendis compte que quelque chose manquait. Niall n’était jamais vraiment seul, peu importe l’endroit où je l’apercevais dans le château. Et ces mots me frappèrent. Un enterrement ? Il n’en fallut pas plus pour que je puisse comprendre. Cet endroit reculé, ces fleurs, sa solitude, sa manière d’agir. Il avait toujours une petite boule de poils avec lui, le genre de petite bête affectueuse mais que je n’avais jamais approché puisque je n’approchais pas forcément son maitre. Les larmes me montèrent alors aux yeux et je portais une main à ma bouche.

Niall, je… Je suis désolée… J’aurai du deviner… J’aurai compris que tu veuille rester seul…

Pourtant, il ne semblait pas vouloir le moins du monde que je parte. Non, il semblait vouloir partager ce moment avec moi. Pourquoi ? Pourquoi ne pas avoir demandé à rester seul ? Pourquoi me laisser une place à ces côtés en cet instant de deuil ? D’accord, je sais ce que ça fait de perdre une de ces adorables boules d’amour. Vous les aimez et ils vous aiment cent fois plus en retour. Je n’avais jamais eu de rongeur, j’avais toujours pensé que ce n’était pas compatible avec un chat et je ne voulais infliger ni à l’un ni à l’autre d’être bridé par la présence d’un autre animal. Niall me demanda alors de lui donner mes mains.

Je fus d’abord surprise de cette demande. Pourtant, doucement, je glissais mes mains dans les siennes. Une fois de plus, je me rendis compte de la douceur de ce contact. Je ne voulais plus lâcher ses mains. Je le rapprochais encore un peu de lui, assise en tailleur. Nos genoux se touchaient presque mais ce qui m’importait le plus était le contact de ses mains. Je les serrais alors doucement en signe de soutien.

Si tu as besoin de discuter… Je suis là. Je suis vraiment désolée pour ta petite boule de poils…

Et je l’étais vraiment. Mais une part de moi était curieuse de savoir pour quelle raison il avait souhaité ce contact.


© Nekojune



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Niall O'Spéir
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The wind that pushes the clouds away
Mathilde Dumont & Niall O'Spéir


La timidité de Mathilde parvient aux oreilles et aux yeux de Niall comme une forme de douceur. Heureusement pour elle, le calme qui l'habite à cet instant l'empêche de s'imaginer le pire. Les joues pourpres des demoiselles lui font normalement croire qu'elle se sentent malade, et il devient des plus maladroits et aggrave les choses en cherchant à les "aider" (alors qu'en fait il ne fait que les gêner encore plus). D'une certaine façon, le fort intérieur de Niall lui dit de ne pas la faire fuir. D'une certaine façon, il a envie que la blairelle reste avec lui. Il est heureux de pouvoir la connaitre un peu mieux, et ce malgré la situation actuelle. Elle est la bienvenue dans son petit havre. Par son simple passage, elle a gagné une place de choix dans les souvenirs du jeune vélane. Sans même le savoir, elle a ajouté sa propre étincelle à ce tournant dans la vie de l'Irlandais. Peut-être même que cette rencontre était destinée. En ce jour où Niall fait son deuil de Leilah, une nouvelle personne s'ajoute à sa vie : Mathilde. Un nouveau réconfort, une nouvelle confidante ? Peut-être bien. Niall, je… Je suis désolée… J’aurai dû deviner… J’aurai compris que tu veuilles rester seul…

Avant même qu'elle ne termine sa phrase, il hoche la tête à la négative. Non, ne sois pas désolée, et surtout, ne quittes pas. Il est heureux de partager ce moment, même si la demoiselle ne lui est pas encore très proche. Il aime bien sa présence, et il a l'impression qu'elle embellit la scène. Si son aura vélane donne un enchantement particulier à ce moment, si la Française se voit le charme magique transféré à elle - ce qui donne à son visage un éclat céleste - Niall est convaincu que la beauté de cette scène ne vient pas de lui. Elle ne vient pas de cette magie particulière qu'il a hérité de sa mère. C'est ensemble. Quelques minutes plus tôt, il croyait ne pas pouvoir vivre meilleur moment. Désormais, il est certain que ce moment n'aurait pas été complet sans elle. Devient-il victime de ses propres pouvoirs ? Cette possibilité d'effleure pas ses pensées.
« Tu n'es pas à me laisser seul. Tu es très bien où tu es... ici. »  

La demoiselle hésite un instant avant de lui donner ses mains. Lorsqu'elle décide de le faire, Niall ne la quitte pas des yeux. Il l'observe un moment, un peu trop sûrement, avant de sentir une gêne soudaine lui traverser le corps. Il baisse les yeux un instant, échappe un petit rire, puis remonte son regard vers elle. Le contact de ses mains est aussi apaisant que ses paroles.Si tu as besoin de discuter… Je suis là. Je suis vraiment désolée pour ta petite boule de poils… Un nouveau sourire se trace sur ses lèvres. Il faut bien être Poufsouffle pour être si compatissant avec quelqu'un qu'on ne connait que de nom. Elle porte bien le jaune, la Française.
« Tu sais, je suis content que tu sois là. Leilah représentait beaucoup pour moi, elle n'était pas qu'une simple rate. » Cette fois, il sent son coeur se serrer, avec un arrière goût douloureux. « Elle portait le nom de ma soeur. Elle m'a aidé à passer au travers des moments plus difficiles. Mais elle a eu sa belle vie de rate et je suis prêt à la laisser partir.»
Il serre légèrement les mains de Mathilde. Et tu es arrivée au bon moment. D'un léger mouvement, il place place les mains de la demoiselle ensemble, puis forme un dôme au dessus avec les siennes. Il ferme les yeux un instant. Entre ses doigts, une lumière rosée se forme. Cet instant lui rappelle sa première rencontre avec la petit Alice cet été. Cette fois-là, par contre, il avait fait sa magie dans ses propres mains. Cette fois, il partage le moment avec celle qui l'accompagne. Un chatouillement se fait sentir sous ses doigts, et c'est à ce moment qu'il retire ses mains. Dans les paumes de Mathilde reposent désormais une énorme rose d'un rouge profond. C'est la première fois, remarque-t-il, qu'il en crée une aussi belle. Cette magie sans baguette qu'il a hérité de sa mère est bien la seule chose de vélane qu'il sait contrôler et qu'il utilise sans gêne.
« Tu peux la déposer au milieu du cercle.»
Par cette action, il vient de lui mettre entre les mains - sans mauvais jeux de mots - l'étape finale de ce qu'il considère comme la cérémonie d'enterrement de Leilah.


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Mathilde Dumont
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Why am I attract ?
Je me sentais apaisée. Sans que je sache vraiment pourquoi. Ma journée m’avait parue horrible et fade. Il était ce petit rayon de soleil, malgré son humeur, qui avait éclairé ce jour. Je ne voulais plus quitter ce lieu, je voulais y rester avec lui. Encore une fois, sans savoir ce qui m’arrivait. Je voulais juste que ce moment dure encore et encore. Je voulais pouvoir rester ainsi, assise dans l’herbe avec lui. J’en venais à regretter de ne pas l’avoir approcher plus tôt, j’aurai sans doute gagner à le connaître plus tôt. Mais peut-être que la perte de mes pouvoirs l’aurait fait fuir, comme tous les autres… Et en mon fort intérieur, je voulais tout sauf cela. Pourtant, j’avais envie de me confier à lui, de lui dire que je n’étais tout simplement plus capable de faire de la magie et que par moment, cela me terrifiait. Mais j’avais également envie d’être un soutien pour lui, en ce moment qui n’était sans doute pas facile à vivre pour lui.

Lorsque je proposais de le laisser seul, bien malgré moi, il secoua cependant la tête, apportant une première réponse par la négative. Cela fut un soulagement, je n’avais en rien envie de bouger de là. Au contraire, j’aurai voulu être encore plus proche de lui. Je me pris alors à l’observer de nouveau. Il a des traits si fins, si enfantins. Et qui pourtant semblent, en cet instant, avoir souffert de mille maux. J’eus l’impression de l’entendre de loin quand il m’indiqua que j’étais très bien où je me trouvais, c’est à dire ici. Cela fit faire un bond à mon coeur dans ma poitrine. Bon sang, qu’est ce qui m’arrive ? Pourquoi est ce que je me sens heureuse qu’il me dise que je suis très bien ici, quand il me fait comprendre que d’une certaine manière, ma place et ici avec lui et pas ailleurs ? Non, je devais me faire des illusions. Sa gêne passagère me fit sourire. Ainsi donc, je n’étais pas la seule à trouver la situation quelque peu étrange. Je joins un petit rire au sien. Il semble toujours aussi détendu et j’ai l’impression, sans que je sache trop comment, qu’il me communique cet état d’esprit. Je ne pus non plus m’empêcher de lui retourner son sourire après lui avoir dis que j’étais là s’il en avait besoin.

J’eus un pincement au coeur lorsqu’il me parla de lui et de la perte de sa sœur, Leilah. Le même nom que sa petite ratte qui ne le quittait jamais. Elle avait apparemment été d’un grand soutien. Je le trouvais pourtant très adulte en cet instant, se disant prêt à la lisser partir. Il me semblait bien loin de mes propres préoccupations futiles. J’eus d’un coup encore plus envie de le soutenir mais je ne savais pas encore comment m’y prendre. La légère pression de ses mains sur les miennes me fit ressentir un léger courant électrique. L’avait-il ressenti lui aussi ? Si tel était le cas, Niall n’en montra rien. Il plaça alors mes mains en coupe entre nous. J’eus alors une légère sensation de froid dans les doigts, jusqu’au moment où il plaça ses mains en dôme juste au dessus. J’observais nos mains ainsi jointes, curieuse. Un lumière rosée se forma et un léger poids sembla alors apparaître, se posant légèrement dans mes paumes. Lorsqu’il découvrit finalement la coupe, une magnifique rose rouge avait trouvé sa place. J’étais émerveillée. Par une magie si belle. Par une magie sans baguette. Par une magie qui m’avait quitté et qui pourtant, venait d’être partagée avec moi. J’eus alors du ml à détacher mes yeux de cette fleur qui était magnifique.

Le Poufsouffle m’indiqua alors que je pouvais la déposer au centre du cercle. Un cercle de lys, qu’il avait sans doute produit de la même manière, sans baguette. En me laissant déposer cette fleur, que je voyait comme la touche finale de la cérémonie de son amie à poils, j’eus l’impression qu’il m’accordait une place toute particulière. Je sentais que je pourrais revenir dans cet endroit où personne d’autre ne viendrait à part nous, que j’y étais autorisée. Et cela me fit un bien fou, une douce chaleur sembla se répandre dans mon corps et dans mon coeur. Je déposais alors la fleur au centre. Mais maladroite comme je suis, je réussis à me piquer à une des épines de la fleur. J’eus un léger sursaut mais ne dis rien. J’espérais juste que Niall ne le verrait pas, je ne voulais pas l’inquiéter pour si peu. Je cachais donc mon index d’où commençait à perler une toute petite goutte de sang. Et je me surpris alors à faire quelque chose que jamais mon caractère ne m’avait autorisé à faire. Me plaçant à genoux face à lui, je le pris dans mes bras. Je ne sais pas vraiment ce que je cherchais à faire. Je voulais le réconforter, lui montrer mon soutien et à la fois le remercier.

Merci… Merci de m’avoir fait partager cette magie que j’ai perdu…

Je venais par la même occasion de me livrer, autre chose que je ne fais pourtant jamais. Je relâchais finalement mon étreinte et me réinstallait en tailleur, de nouveau rouge comme une pivoine et passant distraitement la main dans mes cheveux.

Désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris de faire ça.


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Niall O'Spéir
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The wind that pushes the clouds away
Mathilde Dumont & Niall O'Spéir


Sans bouger, Niall observe Mathilde déposer la rose. Aussi simple soit ce geste, il le trouve magnifique. La délicatesse des mains d'une femme, cette énergie que seules elles savent dégager, est ce qu'il manquait à ce moment. Une rose n'a raison d'être qui si elle est auprès d'une d'entre elle, que lorsqu'elle est entourée d'une énergie féminine. Il sourit longuement. Le simple fait que la demoiselle semble émerveillée lui fait chaud au coeur. Ce n'est peut-être pas la première fois qu'il fait ce genre de tour, ce n'est pas la première fois qu'il fait voit cette réaction, et pourtant, il la trouve bien particulière. Il y a quelque chose que les autres n'ont pas normalement. Le blond ne lit pas les pensées de la brune, mais il sait qu'il se passe quelque chose dans sa tête. Quoi ? Il ne pourrait mettre le doigt dessus. Il ne pourrait comprendre qu'il y ait un lien entre ces étoiles dans ses yeux et la magie qui lui fait défaut. Lorsqu'elle donne sa touche finale à la cérémonie, elle semble encore un peu tendue. Sa blessure, il ne la remarque pas. Il ne dit rien. Pour une rare fois, il croit en avoir assez dit. Il n'a pas cette urgence d'ajouter des informations comme il le ferait normalement. Il ne fait qu'observer.

La blairelle se redresse avant de le serrer dans ses bras. Bien que surpris, il lui rend la pareille. Sans questionnement, il resserre son étreinte contre elle, profitant du réconfort qu'elle lui offre tout en cherchant à lui rendre. De là, son odeur lui chatouille le nez. Elle est douce et sucrée, mais aussi typiquement humaine sans pourtant avoir cet âcre arrière goût qu'elles (et ils) ont normalement. Quelques défauts s'y glissent, la différenciant des siens - de sa mère, de ses tantes - et pourtant, ceux-ci ne font que rendre le tout plus intéressant, plus spécial pour le jeune vélane. S'il note son odeur à cet instant, il ne le réalise toutefois pas immédiatement. Ce n'est que lorsqu'il se retrouvera loin d'elle, peut-être ce soir dans ses dortoirs ou demain en classe, qu'elle lui reviendra en tête. Il pensera à la touche florale qui se dissimule derrière une délicate arôme équine. Si cette touche peut sembler négative, Niall l'apprécie dans sa subtilité, comme si un part de la demoiselle appartient au monde animal, ce monde qu'il aime tant. Ce qu'il se souviendra en premier, toutefois, ce sera le son de sa voix, ses paroles de gratitude.
Merci… Merci de m’avoir fait partager cette magie que j’ai perdu…

Niall pose ses mains sur les épaules de la Française lorsqu'elle s'éloigne de lui. Il se souvient qu'elle était de ceux qui ont étés envoyés en quarantaine. Il ne se souvient plus de toutes es victimes à cet instant, mais il sait qu'elle y était. Il le sait car il remarque lorsque des visages manquent dans la salle commune. Il le remarque lorsque les voix de certaines personnes sont effacées. Puis elle est revenue, avec les autres victimes. Malade. Il ne sait pas qui est malade ou non, il sait qu'il y a eu des erreurs. Elle vient tout juste de lui avouer qu'elle est en train de réellement perdre ses pouvoir. Lui n'est pas touché, mais il voit ceux qui le sont, il voit la peur et la souffrance. Il n'arrive même pas à s'imaginer ce que la vie serait sans magie. Il ne sait pas comment ce serait. Lui est convaincu qu'il ne le saura jamais. Il n'est pas humain, après tout. Il la regarde sans jugement, avec une compassion honnête, alors qu'elle s'excuse pour ce câlin. L'Irlandais ne comprendra jamais pourquoi les gens ressentent le besoin de se justifier ou de se faire pardonner pour s'être exprimé. Elle n'a rien fait de mal, bien au contraire.
« Tu traverses des épreuves difficiles. Ce n'est pas à toi de t'excuser mais bien à ces idiots qui ont pensé qu'une quarantaine serait une bonne idée. Je ne peux même pas m'imaginer comment c'était, là dedans. »
Niall sent une boule se former dans son estomac. La colère s'y glisse sans prévenir. Il tente toutefois de garder son sang-froid. Non seulement les sorciers ont du  mal à faire leur magie, mais en plus ils ont attrapé du retard en se retrouvant loin de leur classes. Et après, c'est elle, Mathilde, qui croit être le problème.
« Tout ira bien pour toi. Ne laisses personne te dire le contraire. Si quelqu'un ose, je serai là pour le contredire. Tu es une personne magnifique, avec ou sans magie... »

Sous ses propres paroles, l'hybride réalise que oui, il la trouve plutôt spéciale, plutôt remarquable. Le contact de ses mains sur les épaules de Mathilde lui provoque désormais un frisson. Il les éloigne nerveusement d'elle, comme surpris. Son calme s'estompe pour laisser place à une certaine fébrilité, parsemée d'une timidité naïve. Il passe ses doigts dans ses propres cheveux en détournant le regard.
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Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
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Why am I attract ?
Je ressentais tellement de chose en cet instant. Tout semble se mélanger. Je me triste pour Niall. Pourtant me sens bien en sa présence. L’odeur de fleur semble ne pas nous quitter, subtile, sans devenir gênante. La création de cette magnifique rose m’a chamboulé. Jamais je n’aurai cru possible de la voir se former entre mes doigts sans magie de ma part. En avait-il créé avant ? Si oui, était-elle aussi éclatante ? J’aurai aimé lire dans ses pensées, pour savoir si c’était une première pour lui ou s’il en avait déjà produit d’encore plus belle. J’étais toujours émerveillée par cette belle magie. J’avais l’impression de la sentir à nouveau circuler en moi alors que je savais bien qu’elle m’avait complètement quitté à cause de cette épidémie.

Alors que je le serrais dans mes bras, je fus surprise qu’il me rende cette étreinte. Sous la surprise je me crispais juste l’espace d’un instant et me détendis instantanément. En sentant son étreinte, j’eus envie de me blottir tout contre lui. Je ne pouvais bien évidemment pas me le permettre, aussi luttais-je contre cette pulsion. Non, il ne fallait pas, je ne voulais pas l’effrayer en agissant de la sorte. Je voulais qu’il puisse se sentir à l’aise avec moi, pas qu’il se sente gêné. Si seulement il savait à quel point cette étreinte me fit du bien… Elle avait quelque chose de rassurant. Une légère fragrance effleura alors mes narines. Une odeur fleurie très légère, très fraiche. A laquelle se mêle l’odeur sucrée des fraises et de la cannelle.

Je ressenti une espèce de vide en m’éloignant de lui. Mais ses mains sur mes épaules me donnèrent envie de retourner au creux de ses bras. Non Mathilde, calmes toi ! Mais qu’est ce qui t’arrives ma fille ! Pourquoi est-ce que je cherchais autant son contact ? Pourquoi est-ce que je lui avais fait confiance au point de lui avouer que ma magie me faisait défaut ? Avait-il compris qu’elle m’échappait ou qu’elle m’avait totalement quitté ? Pourtant, son regard ne montre aucune animosité, aucune négativité. Juste une sincère compassion. A croire qu’il se moque du fait que je ne puisse plus faire de magie. Ses mots me touchèrent jusqu’au plus profond de mon cœur meurtri par cette épidémie. D’après le jeune Poufsouffle, je n’avais pas à m’excuser pour quelque chose dont je ne suis pas responsable. Je sentis alors mes yeux se remplir de larmes et je baissais alors la tête, refusant de lui montrer ma faiblesse. Mais j’étais bien incapable de retenir mes larmes. Non, il ne pouvait pas imaginer comment c’était là-bas. Il ne pouvait pas imaginer à quel point cela me terrifiait encore maintenant. Pourtant, s’il était prêt à le supporter, s’il le souhaitait, je pouvais tenter de lui expliquer avec mes propres mots.

Ses paroles me firent relever la tête. Je ne devais plus être aussi présentable qu’au départ, j’avais bien senti les larmes couler le long de mes joues. J’écarquillais légèrement les yeux face à sa détermination. Cette envie de me défendre, je ne l’avais jamais entendu prononcer. Bien sûr, mon père me défendait. Mais cela me semblait naturel, c’est mon père justement. Mais Niall ? Pourquoi veut-il me défendre avec une telle véhémence ? Son compliment m’arracha alors un sourire. Jamais personne ne m’avait dit me trouver magnifique. Enfin pas quelqu’un qui, pour moi, me connait à peine. Et cela me donnait encore plus envie d’apprendre à le connaitre et de lui permettre de faire de même.

Il enleva finalement ses mains de mes épaules. A nouveau, je fus envahie par cette sensation de froid. Non, ne me lâche pas… Garde ce contact même minime avec moi je t’en prie… A nouveau je dû me retenir pour ne pas me glisser contre lui, me mordillant la lèvre inférieure. Ce qui me ramena à la réalité ? Le léger picotement au bout de mon doigt, celui qui avait été blessé par l’épine de la fleur. Je fis alors une légère grimace et observais cet appendice douloureux. La petite goutte de la couleur de la rose qui avait perlé alla finalement s’écraser sur le pantalon de Niall, dû à notre proximité. Vivement, je ramenais ma main contre mon poitrine.

Niall… Je suis désolée… Je n’ai pas fais assez attention…

De nouveau je rougissais comme une pivoine. Je crois bien que c’était la première fois que je me sentais gênée autant de fois en si peu de temps…



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Niall O'Spéir
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The wind that pushes the clouds away
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Tout n'est pas aussi simple, aussi paisible et doux que ce qu'il avait souhaité. En fait, c'est mieux que ce qu'il avait prévu. Si sa quiétide l'a quitté, autre chose l'a remplacé. Une sorte de félicité nerveuse, presque inconfortable mais envoûtante, s'est emparée de lui. Il recommence à sentir l'agitation revenir à lui, cette envie d'être partout et nul part à la fois, cette envie de tout voir sans rien regarder. Ses doigts commencent à jouer avec une brindille d'herbe. Il s'agit d'un mouvement petit, un détail que la plupart ne remarquent pas, mais qui lui semble entièrement nécessaire, sans même qu'il ne le sache. Trop peu, il aurait besoin de faire au moins une chose de plus. Derrière la demoiselle, il remarque le ciel qui s'assombri, le  soleil qui ne laisse qu'une lueur orangée derrière lui. Niall s'empêche d'y accorder trop d'improtance. Il se retient aussi de prendre le carnet qui repose aux côtés de Mathilde. Il aurait envie d'y gribouiller quelques dessins, d'écrire un petit mot qu'il laisserait sous la rose pour Leila. Il y pose ses yeux une fraction de seconde, puis les détachent. Le simple fait qu'il refuse délibérément de succomber à son besoin de faire plusieurs choses à la fois démontrent que son calme est toujours présent, en quelque sorte. Il se concentre sur la brune, sur la lignes de son visage, sur la forme de ses sourcils, de ses yeux et de ses joues. Joues qui, désormais, sont couverts d'une trace humide, indiquant le passage d'une (ou plusieurs) larme. Un goût amer emplis la bouche de l'Irlandais. Il n'arrive pas à savoir quand elle les a échappées, quelles paroles les ont provoquées. Il le regrette immédiatement. Non, il ne voulait pas la faire pleurer. Ni la faire paniquer. Niall… Je suis désolée… Je n’ai pas fais assez attention…

Le geste brusque de la Française interpelle immédiatement l'attention de l'Irlandais. Elle a porté sa main à sa poitrine comme si elle venait tout juste de se brûler. Instinctivement, il reconstruit du regard le chemin qu'elle a parcouru. Une petite tache rouge, encore humide, se trouve sur sa jambe. Il relève aussitôt les yeux vers elle. Blessée ? Les liens se créent rapidement dans l'esprit du jeune hyperactif. Du sang, un doigt écorché, une rose. Elle s'est fait mal avec la rose qu'il vient de lui donner. Encore une fois, elle dit qu'elle est désolée. C'est bien la troisième, peut-être même la quatrième fois qu'elle dit ces mots depuis son arrivée, et ce même lorsqu'ils n'ont pas raison d'être. Après tout, sa création à lui est à l'origine de cette blessure. Pas elle. D'un mouvement, il prend la manche de sa cape pour essuyer la joue de la Poufsouffle.
« Si tu me donnais un gallion à chaque fois que t'excuse, je serais déjà riche. C'est à moi de s'excuser, j'aurais dû faire une autre sorte de fleur. Ou te prévenir, pour que tu ne te fasse pas mal. »

Un cherche dans toutes les poches qu'il possède, entre celles de ses patalons, de sa cape ou de sa chemise, s'il trouve quelque chose pour couvrir la plaie. Il n'y a rien. Il regard autour de lui. Rien non plus, seulement des fleurs, de l'herbe et de la terre retournée. Le carnet n'est pas d'usage non plus. Sans même se soucier de l'état dans lequel elle serait par la suite, Niall retire sa cravate jaune sans attendre. Il prend délicatement la main, pour la deuxième fois, et l'enroule dans cette dernière. Ainsi, la petite blessure sur son doigt est couverte, et de sa paume elle peut empêcher que le bandage improvisé ne se défasse.
« Tu me dis si c'est trop serré, je ne voudrais pas que tu perdes ta main à cause de moi. »
Il ne peut s'empêcher un petit sourire en coin. Il sait qu'elle n'est pas gravement blessée : la preuve, elle s'inquiète plus pour son pantalon que pour son doigt. Il faudra désinfecter avant de lui mettre un réel pansement. Vu l'heure, ils devront rentrer de toute façon. Le couvre-feu est peut-être déjà passé et il ne faudrait pas qu'ils se fassent prendre dehors si tel est le cas. Le bond se relève puis offre à Mathilde de l'aide pour se relever.
« Viens, on devrait entrer à la salle commune pour mieux te soigner. »
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Mathilde Dumont
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Why am I attract ?
Ce moment était tellement doux. Quiétude. Silence percé uniquement par nos quelques mots échangés. Chaleur. Contacts qui ont été plus nombreux qu’avec n’importe quel élève de ma maison. Ce moment, je voulais le garder pour moi. Je voulais qu’il n’appartienne qu’à nous. Et ce lieu avait été parfait pour cette rencontre discrète, sans risque que l’on nous voit, qu’on nous observe. Autant élève que enseignant. J’aurai voulu encore profiter. Mais non ne pouvions pas arrêter le temps et le jour commençait à tomber. Mon camarade commence à s’agiter. Mouvement presque imperceptible, sans doute anodin pour lui. A force d’observer les traits de son visage, je vois ses yeux papillonner, se poser sur mon carnet, derrière moi, sur moi. Il redevient peu à peu le Niall que nous connaissons tous, cette boule d’énergie qui semble avoir de l’amour à revendre. Ce petit électron libre qui cherche toujours à faire sourire les autres. C’est peut-être cela, dans le fond, qui m’attire chez lui. Mais dans quel sens est ce qu’il m’attire ? Est-ce que c’est de l’amitié ? Est-ce que c’est comme avec Ethan, quelqu’un a qui je peux absolument tout dire ? Est-ce que j’ai envie de plus ? Est-ce que je cherche plus ? Je ne savais même plus. Mon envie de contact avec lui me donnait à croire que je ne voulais pas être une fille parmi tant d’autre. J’espérais que ce moment n’appartenait qu’à nous. Que ce lui était notre jardin secret à nous seul.

Je vois son regard s’assombrir quelque peu alors qu’il m’observe. J’ai accepté de me dévoiler à lui, sans faux semblant. Il fait parti de ces rares personnes à avoir vu mes larmes. Je vois son regard qui retrace mon parcours, qui cherche à savoir d’où me vient cette blessure. Blessure minime somme toute, ce n’est pas la première fois que je me blesse aux piquants d’une rose et ce ne sera certainement pas la dernière. La rose. Une fleur tellement représentative à mon sens. Elle est tellement belle et se protège des agressions de cette manière. Je ne dis pas que je suis belle, je me trouve banale, pour moi je me fonds facilement dans la masse au point que personne ne me remarque jamais. Je me suis érigée des barrières de protections, je ne craque jamais devant les gens en général. Pourtant, l’Irlandais semble penser le contraire. Il fait chuter mes barrières à lui seul en quelques instants. Et il en fait chuter une nouvelle en essuyant lui-même les traces de mes larmes. Ma bouche s’entrouvre légèrement, sous l’effet de la surprise.  Et je me surprends à me demander ce qu’il voudrait que nous soyons, lui et moi. Sa petite plaisanterie me fit lâcher un petit rire. Et même s’il ne le formula pas de la sorte, je vis sa prévenance comme une manière de s’excuser. J’eus envie de le faire rire à mon tour, pour lui rendre la pareille.

Un Gallion ? Dis donc tu es dur en affaire ! Et qu’est-ce que tu demanderai en échange si je n’ai aucun argent sur moi ?

Bravo Mathie ! Quand penseras tu à tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler à tord et à travers ! Maintenant il allait certainement me prendre pour une folle… Mais déjà, il cherchait quelque chose. Il sembla fouiller toutes les poches dont il disposait avant de finalement enlever sa cravate aux couleurs de notre maison. Cette fois-ci, je ne réagis pas. Quand il se saisit de ma main pour protéger la blessure à l’aide de sa cravate, j’observe ses gestes lents et doux. Il s’inquiète de ne pas serrer trop fort. Et moi, je me sens de plus en plus perdue. Lorsqu’il relâche finalement ma main, je la ramène lentement contre ma poitrine.

Non non, ça va, tu n’as pas trop serré. Mais tu sais, ce n’est ni la première ni la dernière fois que je me pique à une rose. Il y avait des superbes rosiers à Beauxbâtons. Mais le plus beau était dans le jardin de la maison que je partageais en France avec ma mère.

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas parlé de tout ça. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je n’avais pas songé à mon ancienne école, encore moins à la mère. Comment se portait les animaux que j’avais recueilli là-bas ? Seule Athéna ma chouette effraie m’avait suivi ici à Poudlard. Lorsque je l’observais avec son petit sourire en coin, il me fit fondre littéralement. Mon coeur ne se décidait pas encore à me faire défaut, à avoir un rythme désordonné. Cela me soulagea, je ne sais pas du tout comment j’aurai réagi si j’avais dû me battre contre ça. Niall me proposa alors de retourner à notre salle commune. Effectivement, il devait commencer à se faire tard et nous ne pouvions pas rester ainsi dehors trop longtemps. Je n’ose même pas imaginer la réaction de mon père si je me faisais prendre dans les couloirs en compagnie d’un garçon… Ni quelles idées il pourrait se faire à ce sujet ! Et je ne voulais pas qu’il soit au courant. Je pris la main que mon camarade me tendait pour m’aider à me remettre sur mes pieds. Mais en me remettant sur mes pieds, je ne sais pas sur quoi je trébuchais mais je réussi tout de même à perdre l’équilibre et à tomber contre Niall.

Déso…

Le mot ne fini pas de traverser la barrière de mes lèvres. Il avait raison, je n’allais pas m’excuser sans savoir sur quoi j’avais trébuché quand même !



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Niall O'Spéir
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Mathilde Dumont & Niall O'Spéir


« Un Gallion ? Dis donc tu es dur en affaire ! Et qu’est-ce que tu demanderai en échange si je n’ai aucun argent sur moi ? » Quoi répondre à une telle remarque ? Il faut avouer que Niall n'a ni l'esprit tordu, ni l'envie de demander quoi que ce soit de la part de la demoiselle. Il a toujours été celui qui donne, non pas celui qui prend. Seulement, il apprécie sa présence, et souhaite jouer le jeu. Elle lui a envoyé une balle, pourquoi ne la lui rendrait-il pas ? Il ne prend toutefois pas la peine de répondre immédiatement, trop préoccupé par la recherche d'une solution pour la blessure de la belle. Son esprit voyage entre sa réponse et cette dite solution, entre les mots et son mouvement pour retirer sa cravate. Encore heureux que son esprit ne perde pas dans d'autres pensées comme il en a l'habitude. D'une certaine façon, la brune sait garder son attention. « Non non, ça va, tu n’as pas trop serré. Mais tu sais, ce n’est ni la première ni la dernière fois que je me pique à une rose. Il y avait des superbes rosiers à Beauxbâtons. Mais le plus beau était dans le jardin de la maison que je partageais en France avec ma mère. » Choyé, il se sent choyé qu'elle lui partage ce souvenir. Avec l'arrivée des étrangers à Poudlard, Niall a toujours voulu en savoir plus. Tous ont des histoires différentes, Il connait quelques Français, et s'imagine déjà Beauxbâtons comme une école magnifique. Mathilde est la première à lui parler des jardins qui s'y trouvent. Il pourra ajouter ce détail à l'image mentale qu'il s'est fait des lieux. Il y ajoutera une Mathilde qui y observe les roses, aussi. La maison de Niall n'a jamais été grandiose, mais elle aussi était autrefois décorée de centaines de fleurs qu'il cultivait lui-même. Avec son entrée à Poudlard, puis la Guerre, il a mis moins de temps sur celles-ci, elles se sont fannées ou ont perdues leurs couleurs. Ce n'est pas sa grand-mère qui allait s'en occuper. Il se perd dans ses pensées un instant, mais revient à lui en croisant de ses yeux les lèvres rosées de la blairelle. Il repense à la blague qu'elle a échappé quelques minutes plus tôt.
« Je sais. Je crois que je te demandrais quinze minutes de ton temps à chaque fois que tu t'excuse. Si je comptes bien, tu me dois quarante-cinq minutes. C'est assez pour que tu me parles de ton chez toi et de tes jardins. Par contre, si tu ne veux pas être coincée avec moi, tu sais quoi faire. »
Inconsciemment, le blond mordille le bas de sa lèvre lorsqu'il lève le regard de nouveau vers elle. Une réaction positive, quelque chose qui lui indiquerait qu'elle souhaite le revoir, serait une nouvelle source de bonheur pour lui. Légèrement inquiet, sans toutefois s'imaginer quoi que ce soit de négatif, il observe la réaction de Mathilde. Un part de lui même souhaite qu'elle approuve, qu'elle s'excuse à nouveau. Drôle d'envie, que de la voir dire ces mots qu'il lui reproche - sans réelle réprimande - de dire trop souvent. C'est alors que l'Irlandais tend la main à la Française. Une légère grisaille se glisse dans le coeur du jeune homme, sachant que ce moment tire à sa fin. Cela ne lui efface néamoins pas ce sourire qu'il a de collé au visage. Après tout, ils doivent encore se rendre à la Salle commune. Après tout, ils vivent sous le même toit, portent les mêmes couleurs et partagent les mêmes sofas. Le couvre-feu ne leur interdit pas de rester éveillé, en autant qu'ils soient entre les murs de leur maison. Il serait mentir que de dire que Niall souhaite la fin de ce moment. Il serait mentir de dire qu'il souhaite la voir s'éloigner. Cet hybride au grand coeur et à l'esprit agité ne manque pas d'amis, il va vers tous ceux qui sont prêts à l'accueillir, et même parfois vers ceux qui le rejettent. Il ne saurait compter sur ses doigts le nombre de personnes qu'il considère comme amis. Il ne saurait compter sur ses doigts le nombre de personnes avec qui il aime passer du temps. À ce moment, pourtant, il sait compter sur un seul doigt celle avec qui il souhaite passer le rester de la soirée. Les nouvelles amitiées lui sont toujours chères. Les âmes fraîchement arrivée dans sa vie lui sont d'une grande importance. Mathilde. Est-elle seulement une âme de plus dans cette liste de têtes sympathique. Difficile à dire. Il semble y avoir quelque chose de différent, quelque chose qu'il ne saurait ni remarquer, ni expliquer.

D'un mouvement, probablement trop brusque, il aide la brune à se remettre sur pieds. Ce simple mouvement la fait trébucher, l'obligeant à l'attraper dans ses bras. Il la retient un instant, peut-être un instant plus long que nécessaire, avant de la relâcher pour la poser correctement sur ses pieds. Des paroles s'excuses se tracent, puis s'effacent immédiatement sur ses lèvres. « Une heure. » Bien-sûr qu'il continue à compter le temps hypothétique qu'elle lui doit. Il rit brièvement. D'un mouvement, il se baisse pour attraper ce sur quoi elle avait trébuché : son carnet. Il est désormais ouvert, affichant les mots qu'elle y a inscrit. Sa calligraphie attire l'attention du blond. Je supporte de moins en moins ces regards. J’ai l’impression d’être un animal...  Il sent rapidement qu'il ne devrait pas lire ce qui s'y trouve. Il le referme, puis le lui remet. Ces drôle comme ces quelques mots qui se sont glissé à ses yeux sont ceux qui s'accordent le plus à ce que les rares hybrides ressentent. Niall ne le comprend pas, ne le remarque probablement même pas, mais une part de lui comprend que d'être différent peut souvent vous éloigner des autres. Isaline, par exemple, trouve lourd le poids du sang vélane. Qui sait, un jour, l'Irlandais va peut-être le réaliser, remarquer le regard que posent les autres sur lui. Peut-être viendra-t-il à le détester. Pour ce qui en est, Mathilde n'est pas vélane, ni même hybride à ce qu'il a pu sentir chez elle. Bien qu'il peut se tromper. Elle est malade. Voilà ce qu'elle trouve difficile.
« Vite, avant qu'il fasse noir. »

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