keyerna + it's time to leave you

Date d'inscription : 25/10/2017

it's time to leave you

Tu restais au quartier général des aurors ce matin-là, tu n’avais pas très envie de sortir, bien au contraire, si tu pouvais rester un peu plus longtemps dans le bureau. Tu regardais les dossiers sur ta tables, il fallait que tu continues certains interrogatoires que tu avais commencé avant d’envoyer certains mangemorts ou des sorciers simplement sympathisants dans une cellule d’Azkaban. Simplement grâce à l’un de tes interrogatoires, certains un peu plus musclés que d’autres. Après tout, avec certaines atrocités qu’ils avaient fait, tu trouvais le sort que leur réservait le ministère et le mangenmagot assez inutile. Comme si quelques années dans la prison sorcière au mieux pouvait être efficace, encore certains pouvaient réussir à se dire qu’ils restaient dehors. Même s’ils perdent leur statut prolifique, tu trouvais inadmissible qu’à cause du sang qui coulait dans les veines de certains sorciers ils aient pu finir dans cette prison sous l’ère du Seigneur des Ténèbres. Alors qu’actuellement des mangemorts démontrés, portant la marques pouvaient s’en sortir avec de simples rappels à l’ordre ou même avec des petites probations avec un auror en surveillance. Inutile d’après toi cette genre de justice, cela ne servirait à rien, il fallait sévir une fois pour toute. Mais tu ne faisais pas partie de la justice, tu ne faisais qu’exécuter les ordres que l’on te donnait. Si l’on ne donnait aucune raison pour qu’ils restent enfermés dans une cellules, il fallait que tes collègues et toi surveillaient un peu trop les habitants britannique.

Tu commençais à lire le dossier de Keyah M’Guele, étonnée de lire que sa probation allait tirer à sa fin. Tu pensais que tu devrais passer encore quelque temps avec elle, forcée par le ministère de te rapprocher de celle qui était ta meilleure amie à une époque. Vous étiez très proches à Poudlard et même après, pourtant la guerre vous avait éloignés l’une de l’autre. Chose qui pouvait te peiner parfois, même si au final ce n’était pas plus mal. Tu devais apprendre à arrêter de faire confiance aussi facilement à quelqu’un. De cette manière, tu préférais éviter certains rendez-vous, certains rapprochements avec d’autres sorciers qui étaient au final comme les moldus. Tu avais perdu la foi sur la race humaine entre les guerres que tu avais vu, que ce soit du coté sorcier ou bien moldu. Les réactions de chacun des camps avec l’autre, enfin surtout de tes parents lorsqu’ils apprirent que la magie existait. Tu en avais assez souffert pendant ton enfance, chose que Keyah connaissait, elle savait cette partie noire de ta vie. Tout comme tu connaissais la sienne, d’ailleurs cela t’étonnait toujours de savoir qu’ils avaient décidé de te choisir toi pour la surveiller. Tu avais fait avec néanmoins, suivant les requêtes du ministère, comme si tu pouvais faire autrement d’ailleurs ?. Certes tu avais tout fait pour te dérober de cette situtation, envoyant un autre auror les premiers temps, prétendant ne pas être disponible. Cela avait fonctionné un temps, jusqu’à ce que ton supérieur hiérarchique remarque la supercherie. Cependant, il fallait bien que tu ailles la voir, surtout pour lui apprendre qu’elle serait bientôt tranquille et n’aurait plus à supporter des allées et venues dans sa vie intempestives. Non pas que tu doutes que ta présence puisse être le plus dérangeant pour elle, elle devait préférait t’avoir toi qu’un autre. Principalement à cause du fait que tu puisses avoir tendance à la laisser tranquille. Pas besoin d’en rajouter non plus.

Tu te décidais donc de quitter enfin la tête de sanglier afin de te diriger vers le lieu d’habitation de ton ancienne camarade de classe. Tu cherchais un moyen de lui le plus rapidement possible afin d’éviter un rapprochement, même si tu essayais d’éviter de passer trop de temps avec elle, tu ressentais ce petit quelque chose pour elle. Rien n’était saphique ou amoureux, bien entendu, mais avoir retrouvée l’une de tes meilleures amies, même après ce qu’il s’était passé, t’avait un bien fou, pendants de cours instants, oubliant vient vite cette sensation de quiétude. Etrange, puisqu’elle n’était pas celle qui était capable de te calmer dans ses moments-là à l’époque, c’était plus le travail de Piros. Mais c’était encore pire avec lui qu’avec ton ancienne amie. Tu t’approchais de chez elle, en frappant à la porte, tu pouvais venir à n’importe quel moment, lors des heures où elle devait se trouver chez elle, tu n’avais donc pas pris la peine de la prévenir.

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