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there are no secrets that time doesn't reveal - helge

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Il est parfois difficile de tenir des élèves en haleine pendant plusieures heures. Et il est d’autant plus ardu de maintenir leur concentration lorsqu’un cours touche à sa fin. Les dernières minutes semblent souvent les plus longues, et les plus fatiguantes, aussi bien pour le professeur que pour ceux à qui il dispense son enseignement. Aussi passionnant soit le sujet d’une leçon, celui-ci semble inévitablement devenir aussi ennuyeux qu’une nuit d’insomnie dès lors que pointe la fin d’une journée. Malcolm avait su développer au fil des années quelques moyens personnels pour captiver son audience jusqu’aux derniers instants, mais parfois, il était celui dont l’attention était la plus difficile à conserver, quand ses élèves eux ne montraient pas encore de signe de fatigue. De plus en plus souvent, il se voyait même perdre le fil de son discours avant d’avoir pu terminé son cours. Mais s’il aurait été facile de mettre en cause l’accumulation de fatigue, Malcolm savait que son défaut d’attention récurrent prenait racine ailleurs. Avant, il ne lui arrivait qu’en de très rares occasions de ressentir une telle faiblesse, mais elle apparaissait de manière plus régulière depuis environ un an. C’était cette même faiblesse qui l’empêchait souvent de trouver le sommeil la nuit, cette même faiblesse qui lui faisait perdre la notion du temps ou oublier le début d’une conversation. C’était aussi cette même faiblesse qui l’obligeait à redoubler d’efforts pour se souvenir d’événements survenus la veille, ou le jour précédent. C’était cette même faiblesse qui faisait de lui une personne différente de celle qu’il avait toujours été. Cette faiblesse, c’était le deuil.

Même s’il était conscient de l’impact que la mort avait eu sur lui au quotidien, Malcolm faisait de son mieux, dès que sa lucidité le lui permettait, pour préserver une certaine cohésion, une certaine consistance dans le déroulement de ses journées, et dans sa manière d’enseigner. Il avait pleinement conscience que son changement d’attitude avait eu de terribles répercussions sur sa crédibilité, et bien que ses élèves ne le montrèrent pas, il pouvait surprendre au jour le jour leurs regards, leurs expressions, qui ne véhiculaient plus le même sentiment de respect qu’ils avaient autrefois à son égard. Tous avaient une manière différente de le montrer, de montrer la perte de confiance et d’admiration qu’ils avaient pour leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Certains l’écoutaient avec une mine empreinte de pitié, d’autres n’osaient plus le regarder dans les yeux tandis qu’il leur adressait la parole, d’autres encore, moins bienveillants, s’autorisaient parfois quelques piaillements épars dans le fond de la salle. Assister à ce spectacle était pour Malcolm, presque comme une deuxième punition.

Le cours allait bientôt toucher à sa fin. Une libération, pour la quasi-totalité de la salle, Malcolm y compris. Depuis une quinzaine de minutes, les septième années revoyaient les enseignements du jour en plongeant leur visage dans leur livre, tandis que Malcolm annotait le parchemin d’un élève de troisième année dont il évaluait les compétences. La pratique n’avait plus autant sa place dans son cours qu’elle en avait eu à ses débuts. Le manque d’entrain et d’énergie le contraignait à adapter sa méthode en une étude plus théorique et littéraire.

« Allez-y, vous en mourrez d’envie. Le cours est terminé.»

Malcolm ne leva même pas les yeux de son parchemin. Il continuait à gratter le papier avec sa plume, soulagé d’entendre les chaises grincer et les élèves se bousculer pour sortir de la pièce. Il ne leur adressa pas un regard, embrassant la perspective d’un court instant de tranquillité. Quelques élèves passèrent devant son bureau pour le saluer et lui souhaiter une agréable soirée, mais ceux-ci étaient beaucoup moins nombreux qu’autrefois, lorsque tous semblaient presque se battre pour obtenir son attention et ses conseils.

Tandis que la salle de classe désemplissait, quelque chose capta son attention. Un étrange sentiment, comme si l’atmosphère se muait soudain, lui fit lever les yeux. Si la plupart des élèves avaient déjà quitté la pièce, Malcolm remarqua Helge Petterson, en septième année dans sa propre maison, qui fermait la marche du cortège se dirigeant vers la sortie à proximité de son bureau. Fronçant les sourcils, il l’observa un instant avancer, mais il ne put expliquer pourquoi, la singulière aura qu’il avait soudainement captée et qui l’avait si brutalement interpellé, s’intensifia au passage du jeune homme.

« Petterson ! Un instant s’il vous plaît.»

Malcolm n’était pas sûr de lui, mais il avait comme l’intuition que cette aura, cette énergie inhabituelle, se dégageait du jeune sorcier lui-même. Il n’en avait pas la moindre preuve mais il était, de par sa profession, très sensible à l’influence de certaines formes de magie. Peut-être s’était-il trompé, mais il avait comme l’impression que ce qu’il avait subitement perçu dans l’atmosphère de la pièce émanait précisément de Helge Petterson. Comment pouvait-il exposer la chose à son élève, en se basant seulement sur des soupçons infondés, sans paraître encore plus inquiétant qu’il n’en avait déjà l’air ? Malcolm s’était levé, tout en regrettant déjà d’avoir prononcé ces dernières paroles.
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Helge Petterson
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Helge Petterson
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there are no secrets that time doesn't reveal
malcolm & helge
Lover, hunter, friend and enemy, you will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. In life, in love, this time I can't afford to lose for one, for all, I'll do what I have to do. You can't understand, it's all part of the plan.

Helge écouta les dernières indications du professeur, puis, il se leva, comme tous les autres, prêts à retrouver ses démons. Ceux qui le hantent nuits et jours. Yassen, ses armes, Yassen, sa colère, Yassen, sa honte.  Helge ne cessera jamais d’être tiraillé entre sa nature et ses rêves, et ça le trouble plus qu’autre chose. Il quitte la classe doucement, c’était sa matière de prédilection, celle dans laquelle ilse réfugiait lorsqu’il pensait perdre pied. Helge aimait l’idée de pouvoir la maîtriser sans se transformer en un assoiffé de pouvoir, sans l’utiliser pour asservir et se rendre invincible.

Et pourtant c’était le Directeur de Serpentard, le professeur de Défenses contre les forces de mal, qui le retenait. Il pouvait pourtant se vanter de faire partie des élèves les plus méritants dans sa classe, il le connaissait, il savait qu’il travaillait comme un forcené pour obtenir des résultats. Mais était-ce peut-être parce qu’il avait échoué au test, et il n’y avait rien qu’il pouvait y faire. Les règles étaient les règles, aussi prometteuse qu’elle soit. Foutu test du patronus. Le voleur avait pourtant réussi à chaque fois depuis sa cinquième année, et pourtant, lorsque Seymour lui avait demandé d’en produire un lors de son premier cours, il avait échoué lamentablement. Certes, il avait passé un été plus que discutable, et son esprit avait été encore plus ravagé que d’habitude, mais à ce point ? L’idée de se faire virer de son cours lui était absolument insupportable. Que ferait-il si jamais son professeur l’avait convoqué pour la renvoyer officiellement ? Il s’était plus qu’investi dans cette matière ; il  y excellait, c’était tout ce qu’il était. Ce cours le fascinait.

Evidemment le fait de ne plus pouvoir produire de patronus le troublait. Cela ne faisait que confirmer un sentiment désagréable qu’il avait eu depuis la fin de l’année scolaire ; il perdait le contrôle, peu à peu. Ces derniers temps, il recommençait à ressentir quelques symptômes. Ce jour là, en passant dans un couloir particulièrement calme et lugubre, il avait croisé une élève de troisième année. Et le norvégien avait pu sentir la pulsation de son cœur battre dans ses oreilles. Effrayé, c’était presque si il avait couru pour s’éloigner de la gamine. Le sang, l’obscurité l’attiraient

Helge s’arrêta à la porte, et la ferma une fois que tout le monde fut sorti. Elle inspira un bon coup, puis se dirigea vers le bureau du professeur. Le Serpentard s’avança, sur ses gardes. « Vous vouliez me voir ? » Elle était pratiquement sûre que ce n’était pas la chose à dire au début d’un entretien, mais ça, elle n’aurait pas pu le savoir. Elle priait juste pour ne pas être renvoyé du cours. « Je pourrai repasser le test du patronus sans problème… » Pour un simple patronus, Helge risquait à présent sa réputation. La faiblesse n’était pas une habitude chez le Petterson. Il releva la tête et caressa sa dague cachée sous sa cape, ça le rassurait.




(c) chaotic evil
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