Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
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Je n'étais pas trop loin...- Keir

Joanie Tremblay
Consumed by the shadows
Joanie Tremblay
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : 1er GISIS en Zoomagie
Célébrité : Georgie Henley
Âge : 33 Parchemins : 107 Gallions : 319 Date d'inscription : 24/05/2017
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Juste se rendre vers le lieu de quarantaine mettait Joanie dans tous ses états. Enfin, dans tous ses états à l’intérieur d’elle. En apparence elle n’avait l’air qu’être nerveuse à jouer avec les manches de son chandail tout en prenant de courtes respirations. Xander lui avait expliqué un peu le fonctionnement pour communiquer avec les gens en quarantaine. Non, mais les pauvres. S’ils n’étaient pas vraiment malades en entrant, ils allaient vraiment l’être en sortant dans des conditions pareilles… Bon, elle exagérait peut-être un peu, mais pour la fragile Poufsouffle, ça serait invivable comme atmosphère. Elle descendit en sentant le froid des cachots l’envelopper. Ce n’était pas comme aller au cours de potions. Elle pinça un peu les lèvres en arrivant finalement devant le sorcier de garda, bégayant le nom de Keir avec peu d’assurance.

Sous les indications du sorcier qui l’accompagnait, Joanie se rendit devant le cachot qui habitait Keir. Elle resta un moment à fixer la porter en sentant sa gorge se serrer. Non, personne ne devait être enfermée de la sorte. Ses grands yeux clairs tombèrent finalement sur le combiné près de la porte avant qu’elle ne se décide à s’avancer pour prendre le téléphone et l’appuyer contre son oreille. C’était typiquement moldue comme fonctionnement et elle n’avait pas besoin de lire le fonctionnement près du combiné. Elle dégagea son regard de quelques mèches rebelles qui cachaient son regard. Regarde qui tomba finalement sur son ami. L’ombre de son ami. Si elle avait forcé un petit sourire pour tenter de ne pas avoir l’air trop démoralisé, son regard s’assombrit en voyant l’état de Keir.

Sa respiration lui manqua quelques secondes en voyant comment quelques jours l’avaient déjà marqué physiquement. Sa gorge se serra un peu plus. Il ne se ressemblait plus, et pas parce qu’il avait ses cernes ou encore qu’il fût amaigri…mais juste son regard. Son regard…c’était pire que ce qu’elle avait imaginé. Son regard s’humidifia un peu. Elle n’allait pas pleurer, mais visiblement la vue de Keir ainsi lui faisait de la peine. C’est sans doute pour cela qu’avant même de le saluer correctement et passer la banalité qu’elle préférait éviter de savoir comment il allait (non, elle n’allait pas lui demander, franchement, elle voyait bien que c’était pas la forme), elle murmura de suite, comme si elle sentait le besoin de se justifier.

‘’Je…je suis tellement désolée… de pas être passé avant…Je…pardon…’’

Oui, elle se sentait coupable, énormément! Elle se sentait coupable parce qu’elle avait l’impression que c’était comme si elle avait jugé sa peur et son malaise de le visiter plus ‘’important’’ que comment lui se sentait dans son cachot. Ce n’était pas ça en réalité, tout au contraire, elle avait beaucoup pensé à lui et comment il devait se sentir là, mais confronté à la réalité, elle se sentait coupable. À sa place, elle voudrait avoir le plus de visite possible pour ne pas sombrer dans la folie. Sa main libre se serra un peu sur le bas de son chandail, elle avait l’habitude de toujours avoir un crayon sous la main pour occuper ses doigts, et là, elle était immobile avec le combiné plaqué contre l’oreille à espérer qu’il n’allait pas trop lui en vouloir.
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Keir D. Lowe
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Keir D. Lowe
Élève de Poufsouffle
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Je n'étais pas trop loin...
joanie tremblay & keir lowe
Il est fatigué, un peu. Il sait que c'est partiellement de sa faute, qu'il a de quoi se nourrir convenablement, à sa faim. Mais justement, sa faim, elle est absente. Elle est absente parce que les moments où il fait fonctionner sa tête, il ne fait que penser à la situation. Aux jours qui semblent de plus en plus longs alors qu'ils se rapprochent pourtant de la fin de l'année et des horaires d'hiver. A ces tests qu'ils passent, ces devoirs. A cette mise à l'écart qu'il ne vit pas particulièrement bien, lui qui s'est volontairement éloigné de tous ses proches l'année dernière. Le faire de lui-même, avec un contrôle sur la situation, avec la possibilité de changer les choses quand il s'en sent la force, c'est une chose. Se retrouvé imposé, comme ça, c'en est une autre. Et si ses amis passent, c'est tout de même différent. Parce que s'ils sont là, ils sont de l'autre côté. De l'autre côté de cette porte, là où ils peuvent aller et venir, pas tout à fait à leur guise, mais tout de même. Il n'est pas jaloux, pas envieux. Mais c'est différent. Il se rassure en se disant qu'il est avec Zephÿr, que malgré ses plaintes, il aurait pu avoir un compagnon de cellule bien pire. Au moins, lui, il s'entend avec. Toujours est-il qu'avec tout ça, chaque repas le laisse avec l'estomac presque creux, chaque nuit avec le corps lassé. Il est fatigué. Un peu.

Keir ne réagit pas tout de suite quand l'Auror l'interpelle. Il entend à peine sa voix, et l'information rentre par une oreille pour ressortir par l'autre, sans même qu'elle ne s'enregistre. Il cille un peu, son regard finalement attiré par Zephÿr qui remue le bras pour attraper son attention. Un « hm ? » distrait s'échappe de sa gorge, avant que le garde-chasse ne lui montre l'épaisse porte en verre d'un bref coup de menton. A cet instant, seulement, il la voit, le téléphone déjà à son oreille. Elle l'attend. Il se lève, doucement, lentement, avant de s'approcher au même rythme. Il voit bien comment elle le regarde, et son cœur se serre. Son sourire, il ne cache rien. Il observe suffisamment ces lumières dans les yeux des gens pour apprendre à les lire, et ses pensées à elle sont claires. Il vient prendre le combiné, inspirant un bon coup, retenant sa respiration jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. Je…je suis tellement désolée… de pas être passé avant…Je…pardon… Avec le silence des cachots, il n'a aucun mal à l'entendre, même si elle murmure. Un nœud se forme dans sa gorge et il déglutit pour tenter de l'en déloger, un sourire triste venant se dessiner sur ses lèvres. Non, ne sois pas désolée. Vraiment. Ce n'est rien. Il sait qu'il a demandé si elle passerait mais à aucun moment n'a-t'il cherché à la pousser à passer. C'était de la curiosité, une pointe d'envie, mais rien pour la forcer. Et il s'en voudrait, qu'elle se soit sentie obligée. Ne me regarde pas comme ça, s'il te plait... L’Écossais est presque gêné, sur le coup. Il se dandine d'un pied sur l'autre, sa main venant tirer sur le bas de son haut dans un geste apparenté au malaise, découvrant l'espace d'un instant ses clavicules. Il aurait presque froid, tiens. Presque. C'est rien, vraiment. Ça va aller. Mais ça me fait plaisir que tu sois là. Merci. Ce « merci », il est non seulement pour son passage, mais aussi pour le Ukulele et la lettre qu'elle lui a fait parvenir à son début de séjour dans cet endroit lugubre. Elle lui permet de garder son esprit un minimum vif, créatif. Une porte vers l'extérieur. A la simple pensée de la chose, son sourire se fait un peu plus joyeux, un peu plus touché. Je suis désolé, je n'ai pas la tenue la plus présentable du monde, alors que tu as la gentillesse de passer me voir. Il tente un peu d'humour, un peu de lumière, désignant d'un vague geste de la main les vêtements qu'on lui a donné.
11 Septembre 2000
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Joanie Tremblay
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Joanie Tremblay
Élève de Poufsouffle
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Aussi bien qu’il fut un peu lent à se rendre compte qu’elle était là, qu’il fut aussi un peu lent dans sa démarche pour venir prendre le combiné à son tour, ce ne fut même pas assez long pour que Joanie puisse évaluer son allure, son regard, son teint, ses cheveux. Tout y passait dans son regard, elle était discrète et silencieuse comme fille, mais il savait qu’elle était observatrice, elle n’arriverait pas à faire des dessins d’une telle qualité et d’une telle précision sans prendre le temps de bien observer les choses. C’était pour cela qu’elle avait réussi à dessiner son regard sans même qu’il soit devant elle. Dessiner la couleur de ses yeux sans même avoir besoin de trop se creuser la tête. Ça pouvait faire peur à certaine personne ou juste paraître un peu intense, mais au final, c’était une artiste comme cela. C’est tout et il y avait peu de gens qui voyaient ses œuvres de toute façon. Dans ce qu’elle trouva être une brève observation de Keir, elle en vit beaucoup, elle vit beaucoup de détails qui parlaient d’eux-mêmes et c’était pour cela que ses premiers mots furent des excuses. La Poufsouffle était déjà d’une grande sensibilité, c’était presque une deuxième nature chez elle de s’excuser. Sauf que cette fois ce n’était pas une habitude, ce n’était pas une excuse qui s’échappe toute seule, c’était sincère, c’était ressentie. Elle se sentait si mal. Et pourtant, comment aurait-elle pu croire qu’il allait lui en vouloir? C’était Keir. Elle ne l’avait jamais vu vraiment fâché. Il était gentil.

Gentil, mais elle aurait presque préféré qu’il lui dise qu’il lui en voulait que de lui offrir se sourire triste à la place et ses quelques mots pour tenter de lui dire que ça allait bien. Elle secoua négativement la tête, non, elle n’était pas d’accord, ce n’était pas rien à ses yeux. Joanie chercha des mots à lui dire, mais ils se perdirent dans sa gorge et à ses mots, elle détourna les yeux, sentant peut-être que son regard était trop intense, trop insistant. Elle déglutit avec difficulté avant de relever ses yeux après quelques secondes, toujours muette, toujours cet éclat de culpabilité dans le fond des yeux. Elle détestait cette vitre… ce n’était pas des criminels bon sang!  Son cœur se serra un peu à son merci et elle rajouta par la suite de sa petite voix.

‘’Je…vraiment, ça me fait plaisir...je vais venir plus souvent…Je te le promets.’’

Une promesse qui ne semblait pas en l’air, elle allait venir plus souvent, c’était certain maintenant. Elle n’aimait peut-être pas le système de communication. Le fait qu’elle soit observé durant sa conversation ou même qu’il soit enfermé durant tout ce temps, si elle pouvait lui apporter ne serait-ce qu’un peu de lumière dans ce cachot terrible, elle le ferait. Il réussit quand même à lui arracher un premier sourire à ses mots sur ses vêtements. Vraiment, ce garçon.

‘’Tu es vraiment un idiot… (et c’était sans doute l’insulte la moins insultante du monde de la façon qu’elle le disait avec son petit sourire timide) Ça se voit que ce n’est pas ton premier choix de vêtements…’’

Petite tentative d’humour aussi. Elle se sentait mal à l’aise, comme si elle ne savait pas quoi lui dire, là au bout d’un téléphone, de l’autre côté d’une vitre. C’était si impersonnel et ça ne leur ressemblait pas. Elle prit cependant sur elle pour être capable de lui trouver quelque chose à dire.

‘’Tu es content pour ton Ukulele? Je ne savais pas combien de temps tu allais être là…et…je me disais que ça te ferait du bien un peu de l’avoir avec toi… (Peut-être qu’elle associait le Ukulele de Keir à ses crayons pour elle. Elle se sentirait démunie sans.) Et…je…je ne sais pas comment le demander…je vois que…enfin…Dis-moi…comment ça se passe…?’’

Encore une fois, c’était très maladroit, très comme la Poufsouffle. Peut-être qu’elle s’attendait à ce qu’il la rassure. Qu’il lui dise que c’était sans doute être enfermé qui avait affecté son physique de la sorte, mais qu’il allait…un minimum bien. Un minimum.
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Keir D. Lowe
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Keir D. Lowe
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Je n'étais pas trop loin...
joanie tremblay & keir lowe
Keir doute que ça lui fasse plaisir, réellement. Qui trouverait plaisir à une telle chose ? Se rendre dans les cachots pour rendre visite à des malades enfermés là depuis plus d'une semaine... Non, vraiment, même s'il s'agit de lui, qu'ils s'entendent bien, il doute que ses mots soient vrais. Mais il ne refuse pas, quand elle dit qu'elle passera davantage. Au contraire, la perspective lui plait. C'est égoïste, de vouloir qu'elle revienne, qu'elle le revoit dans cet état qui visiblement la rend triste. Mais lui, ça lui fait du bien, de la voir. Alors il est égoïste, juste cette fois.

Tu es vraiment un idiot… Ça se voit que ce n’est pas ton premier choix de vêtements… Elle sourit et c'est une petite victoire, à ses yeux, le genre de petite victoire qui vient illuminer son regard. Non, ça n'est clairement pas son choix de vêtements, et ils le savent tous les deux, mais ça n'a pas d'importance. S'il demandait à en changer, ils ne lui apporteraient certainement qu'un autre exemplaire de la même chose, pensant qu'il souhaite juste en avoir des plus propres et non qu'il aimerait récupérer les siens. Et s'il demandait à récupérer les siens, ils l'enverraient certainement paître. C'est sûrement pour ça qu'ils préfèrent faire de l'humour à ce sujet, même faiblement. Mieux vaut en rire qu'en pleurer. Tu es content pour ton Ukulele? Il commence déjà à acquiescer avec une énergie retrouvée. Je ne savais pas combien de temps tu allais être là…et…je me disais que ça te ferait du bien un peu de l’avoir avec toi… Elle le connait, suffisamment pour savoir ce que ça représente pour lui, pour savoir que l'instrument est une part de lui, une part qui lui permet de s'accrocher un minimum. Qu'elle y ait pensé quasiment tout de suite, comme un réflexe après sa mise en quarantaine, ça le touche franchement, et il n'est pas certain que les mots qu'il peut trouver pour la remercier suffisent. Et…je…je ne sais pas comment le demander…je vois que…enfin…Dis-moi…comment ça se passe…? Il voudrait lui demander ce qu'elle voit, ce qui la pousse à se couper, à changer de phrase, mais il ne pose pas la question.

Il s'appuie doucement contre la porte, le geste attirant l'attention de l'Auror qui semble prêt à intervenir, avant de réaliser que non, l’Écossais ne tentera rien pour s'échapper. Lui n'a pas l'intention d'essayer d'enfoncer la porte de la cellule, comme son camarade derrière lui. Merci pour le Ukulele. Vraiment. Tu n'imagines pas comme ça a pu me faire plaisir de le voir. Tu n'imagines pas comme ça peut m'aider de l'avoir ici, avec moi. Même si je ne joue pas tout le temps, rien que de savoir qu'il est là, que je peux le prendre n'importe quand... Enfin, tant que je suis dans cette pièce ! Il tourne ça à l'humour mais c'est absolument vrai. Il ne peut jouer que lorsqu'il est dans son cachot, et même là, il ne joue pas nécessairement tout le temps. Pour ne pas déranger, surement, attentif et prévenant même dans ce genre de cas où il devrait peut-être davantage penser à lui. Ça se passe... Le Poufsouffle cherche ses mots, cherche ce qui décrirait le mieux sa situation, mais il peine à trouver. Moyennement, je dirais. On n'est pas maltraités, on a de quoi manger, les matelas sont un minimum confortables et, même pendant les devoirs et les tests, ils ne nous traitent pas comme du bétail, ce qui est une bonne chose. Pour être honnête, sans cette mise à l'écart, sans cet enfermement, ce serait surement tout à fait supportable. Il chercher à positiver, à voir que tout n'est pas noir. C'est loin d'être évident quand il a tout le temps du monde pour prendre conscience de sa solitude imposée et de son moral qui flanche. Ils ont de quoi manger, mais il n'y touche que peu. Les matelas sont un peu confortables, mais il dort tout de même mal. Mais je dois t'avouer que j'ai hâte de sortir d'ici ! Il faudra qu'on retourne dans le parc, toi et moi. Pour profiter de l'air, recommencer à jouer et à dessiner en observant les gens autour de nous ! Ça me manque, tu sais... Tu as beaucoup dessiné, ces derniers temps ? Tu me montreras ? Il lui proposerait presque de jouer pour elle, là, tout de suite. En profiter pendant qu'elle est là. Mais il n'ose pas, de peur de ce que pourrait bien dire l'Auror. Il ne veut pas qu'on puisse lui refuser une telle chose, lui dire d'arrêter. Alors il garde ça dans un coin de sa tête, pour quand il sortira de là.
11 Septembre 2000
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Joanie Tremblay
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Sans dire qu’elle aimait le processus et l’endroit de la rencontre, ça lui faisait plaisir de le voir lui! Malgré les circonstances finalement. Oui, la douce Joanie ne semblait pas à l’aise de l’autre côté de sa vitre à tenir le téléphone collé à son oreille. Ni de te sentir épier par l’auror derrière elle, mais le voir lui, ça lui faisait plaisir. C’était plus grand que son inconfort actuel. Maintenant qu’elle voyait son état et comment il ne semblait pas aller bien, elle était plus que contente de peut-être pouvoir le soulager un brin de ses maux. De le divertir un peu de son enfermement. Oui, au final, on avait beau dire que c’était pour trouver une solution, elle trouvait cela intense…ce n’était même pas proche d’un hôpital, plus d’une prison!

Elle était contente de voir un peu de lumière dans ses yeux. C’était loin de son regard perdu et absente de quand elle était arrivée. Il ne l’avait même pas vu en premier. Visiblement, cela n’avait aucunement offusquée la Québécoise, à sa place, elle serait aussi toujours dans sa tête, préférant ses rêves à la réalité. Naturellement, elle lui parla de son Ukulele, pas pour avoir un merci bien clair et précis, mais juste pour voir si cela l’aidait un peu, à voir sa réponse gestuelle, c’était le cas! Ouf! Elle eut un nouveau sourire un peu rassurée, un peu soulagée de réaliser que cela le rendait heureux d’avoir son instrument à lui. C’était drôle, parce que Joanie n’était pas là plus à l’aise avec les mots. Elle était une personne expressive d’une autre façon. Heureusement, lui, il la connaissait assez bien pour être capable de deviner un peu son regard, un peu ses mimiques aussi. Son regard inquiet et ses gestes qui trahissaient sa nervosité ou bien sa timidité. Là, elle avait réussi à formuler une question maladroite, des mots un peu gauches, mais toujours sincère. Elle ne le quitte pas des yeux alors qu’il s’appuie afin de pouvoir répondre.

Un nouveau sourire vint naître sur ses lèvres, une certaine douceur dans son sourire quand il parle de comment il a été heureux de voir son Ukulele. Comme elle le comprenait! Enfin, pas vraiment, elle n’avait jamais été dans une situation similaire, mais à chaque fois qu’elle n’allait pas, elle était contente que ses crayons ne soient pas trop loin. Son sourire se perdit un peu quand il commença à répondre à son autre question, elle était patiente, elle semblait le fixer, mais en réalité, elle n’arrivait juste pas à décrocher son regard de sur lui. Bon sang qu’elle admirait son positivisme en ce moment…peut-être que c’était aussi sa façon à lui de tenter de s’en sortir aussi. De tenter de voir le bon côté des choses. La Poufsouffle aussi arriva à faire la mathématique que même si ça se passait moyennement, il ne mangeait pas beaucoup et il dormait peu. Ça, son corps le trahissait beaucoup. Qu’il ne soit pas totalement détruit moralement devait l’aider un brin sans doute…C’est ce qu’elle espérait, mais peut-être disait-il cela que pour la rassurer un peu aussi.

Lorsqu’il détourna la conversation vers le part, leur sortie habituelle, il put voir un petit éclat passer dans le regard de la Québécoise, d’instinct, elle leva une main pour venir l’appuyer contre le verre. Ça n’avait pas été brusque, attirant peut-être le regard de l’homme derrière elle, sans plus. Elle maudit la froideur de l’objet sous ses doigts alors que les mots de Keir réchauffaient son cœur. Son sourire se fit un peu plus tendre, charmée même! Elle avait à peine remarqué son propre geste alors qu’elle lui répondait enfin.

‘’Ça me manque aussi, ce n’est pas pareil…sans toi de dessiner à l’extérieur… (Ses joues s’empourprèrent un peu, elle trouvait cela un brin gênant ce qu’elle venait de lui dire et remarquant ensuite cette main contre le verre, elle la recula avec lenteur. Abaissant son regard pour la première fois avant de finir par trouver le courage de continuer de lui répondre et de finalement relever ses iris vers lui) Oui, un peu…! J’ai du mal à me concentrer en classe… Si tu veux, la prochaine fois je pourrais peut-être les apporter et te les montrer mes dessins…! Ça…ça te dirait?’’

Cette petite voix de souris qui trahissait sa grande timidité, même si elle avait passé l’été avec lui, Joanie restait un brin timide, c’était ce qu’elle était après tout, elle avait peur de toujours en faire trop, d’en dire trop, de ne pas en dire assez! Même si c’était plus facile de lui parler, déjà qu’ils étaient proches, l’été n’avait qu’aider à arriver à s’exprimer plus facilement avec lui.
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Keir D. Lowe
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Keir D. Lowe
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joanie tremblay & keir lowe
Ses yeux se portent instinctivement vers cette main qu'elle lève contre le verre de la porte, près de là où il se tient. Le geste lui arrache un sourire chaleureux, comme un écho de celui qu'elle porte sur les lèvres alors qu'il lève de nouveau son regard vers le visage de la Québecoise. Clairement, la mention de leur rendez-vous habituel à tous les deux leur fait du bien, rend les choses un peu plus positives, un peu plus lumineuses. Ça me manque aussi, ce n’est pas pareil…sans toi de dessiner à l’extérieur… Keir ne comprend pas vraiment pourquoi elle rougit à ces mots. Il est content. Content de voir qu'il n'est pas le seul à tenir à ces moments, à apprécier la différence entre ces instants où il joue seul et ceux où ils sont tous les deux. C'est leur truc à eux, dehors. C'est spécial. Elle finit par enlever ses doigts de la porte, fixant le sol, et il penche doucement la tête. Il sait qu'il n'a aucune chance d'attirer son regard par un geste aussi minime mais il tente quand même. Mouvement inutile, elle relève rapidement les yeux pour le fixer à nouveau, lui qui se redresse automatiquement comme un animal pris devant les phares d'une voiture. Oui, un peu…! J’ai du mal à me concentrer en classe… Il n'imagine même pas ce que les cours de Zoomagie peuvent bien donner en l'absence du professeur Martell, qui est avec lui dans ces cachots. De ce qu'il sait, les étudiants dans ce cursus GISIS ont un remplaçant, mais il ne sait pas grand-chose sur lui, sur son caractère, sur sa manière de faire. Il espère que c'est quelqu'un de bien, quelqu'un qui n'ira pas s'en prendre à elle parce qu'elle a des difficultés à garder son attention sur le cours. Qui en serait capable, après une telle rentrée, après un tel événement ? Si tu veux, la prochaine fois je pourrais peut-être les apporter et te les montrer mes dessins…! Ça…ça te dirait? Sa voix semble hésitante mais il sait que c'est dû à sa timidité. Elle est timide, et elle accepte pourtant sans le moindre doute de lui montrer ce qu'elle a bien pu créer, reproduire avec ces coups de crayon qu'il sait si maîtrisés. Il acquiesce vivement, trop vivement peut-être, la tête lui tournant l'espace de quelques secondes. Il se remercie d'avoir eu l'intelligence de s'appuyer contre l'épais verre, il n'ose pas imaginer ce que ça aurait pu donner s'il n'avait aucun appui. Peut-être aurait-il tenu le coup sans problème. Peut-être aurait-il vacillé. Il préfère ne pas savoir.

Ça me ferait vraiment plaisir ! Mais surtout, fais-le uniquement si ça ne te dérange pas. Et ne t'encombre pas trop pour moi, je ne sais pas s'ils sont embêtants ou non sur ce que vous pouvez rapporter, mais sait-on jamais. Des dessins, ça devrait aller. Anastassia lui a bien rapporté un panier avec des gâteaux, alors du papier... Ça ne devrait pas trop poser de problèmes. Il a hâte, en réalité. Hâte de voir ce qu'elle a bien pu coucher sur papier, hâte de voir ce qui a attrapé et accaparé son attention pendant qu'il était absent. Et puis, ça veut aussi dire qu'elle compte revenir. Et ça, même sans dessins, ça lui ferait plaisir. Il a sûrement bien fait de demander à Xander de ses nouvelles, en fin de compte. Tu sais ce qu'on devrait faire ? L'idée lui illumine le regard en moins de temps qu'il n'en faut pour qu'il termine sa question. On devait se donner un thème commun, et tenter d'en faire quelque chose avant que tu reviennes me voir. Un dessin, une mélodie, n'importe quoi. Sa créativité est dans un piètre état ces derniers jours, et ça le pousserait un peu à faire quelque chose de ses dix doigts, quelque chose qui lui occupe la tête, les mains, le cœur. Même gribouiller, il ne le fait plus vraiment, lui qui part pourtant en temps normal à l'attaque du moindre coin de parchemin vierge quand il laisse son esprit vagabonder. Rien de nécessairement bien compliqué, pas la peine de passer tous tes cours dessus ! L’Écossais se permet de la taquiner gentiment, une pointe de couleur dans les joues. Ce ne sera pas tout à fait comme on fait d'habitude, mais on s'en rapprocherait un peu, ainsi ? Qu'est-ce que tu en penses ?
11 Septembre 2000
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Il avait une petite touche d’impulsivité chez la Québécoise. Bien petite on s’entend considérant que la timidité et la gêne font beaucoup plus partie d’elle. Comme cette main par exemple, c’était un geste impulsif, irréfléchi. Il fallait avouer qu’il lui manquait aussi différemment comme elle avait tellement passé de temps avec lui que ne plus le voir dans son décor quotidien l’avait beaucoup affecté. Elle avait eu peur de venir le voir, peur de l’endroit, peur de commente elle allait se sentir en le voyant enfermé, mais là elle regrettait plutôt de ne pas être passé avant. Elle se sentait coupable, comme une mauvaise amie d’avoir eu peur. Elle était contente que Xander lui en ait parlé, vraiment! Elle allait très certainement le remercier une fois qu’elle partirait.

Elle remarqua peut-être sa réaction quand il tenta de chercher son regard, ce qui lui arracha un mince sourire à la pointe des lèvres, un peu gênée, mais trouvant cela assez adorable tout compte fait. Durant l’espace d’une seconde, qu’elle observe un peu plus son regard en répondant, elle réalise qu’elle a vraiment su représenter la nuance des couleurs de ses iris. Elle eut comme une besoin d’une légère bouffée d’air en réalisant que son dessin devait vraiment bien représenter son regard, comme elle se l’imaginait, comme elle s’en souvenait. Son hochement vif de la tête à sa question la fit ricaner faiblement, un petit rire gêné, retenu un brin avant qu’elle ne l’écoute tout aussi attentivement. Son bras inoccupé entourant son corps, comme s’il manquait son autre bras juste pour les croiser. Elle secoua un peu ses bouclettes brunes négativement à ses premiers mots, comme lui un peu plus tôt à peine.

‘’Oh non non, ça ne me dérange pas… tu sais, j’aime beaucoup savoir ce que tu en penses…de mes dessins. Et…je suppose que le pire serait qu’ils…les regardent avant.’’

Bon, ça, ça la gênait un peu, mais elle pourrait passer par-dessus. Ce n’était pas des gens qu’elle connaissait et surtout ils allaient seulement vérifier si elle ne lui envoyait pas des messages ou elle ne sait quelle autre chose qu’on peut tenter de faire voir avec un dessin banal… Ses yeux furent piqués de curiosité avant même qu’il ne parle, juste par son regard, il avait attiré son attention. Approchant un peu la tête, comme lors d’une confidence, comme si vraiment ça allait changer quelque chose comme ils se parlaient seulement via le combiné. Comme si c’était contagieux, son idée vint de suite illuminé le regard de la Poufsouffle et faire naitre un sourire sur ses lippes un peu serrées par la gêne. Elle hocha vivement la tête, comme tout aussi enchantée que lui et à son commentaire, ses joues s’empourprèrent un peu, mais visiblement elle ne le prit pas mal du tout avec son sourire qui restait bien sur ses lèvres.

‘’Je pense que c’est vraiment une excellente idée! Ce…ça va faire du bien, on va créer ensemble…mais à distance… (c’était un peu triste, mais dans sa façon de le dire, c’était comme si ça restait vraiment mieux que rien!) Qu’est-ce…qu’est-ce qu’on pourrait prendre comme thème, tu veux…quelque chose de large ou de précis?...C’est toi qui est doué…pour les histoires et les idées comme ça…je trouve…’’

Oui, c’était un petit compliment tout adorable placé comme ça, involontairement, mais plein de sincérité. Ses dessins, en dehors de celui de son regard, lui semblait tous mornes et tristes. Très peu colorés, sans doute pour témoigner de comment elle se sent aussi depuis le début de la rentrée scolaire, cette idée allait très certainement donner beaucoup plus de vie à ses œuvres, elle en était convaincue! Elle rajouta ensuite tout bas, avec encore ce même petit sourire sur ses lèvres.

‘’Je…je vais avoir besoin d’un peu de temps par contre, je vais revenir te voir plus vite qu’il faut pour…pour terminer mon dessin.’’

C’était trop dit comme ça? C’était bizarre? Elle espérait que ça n’ait pas l’air trop bizarre, elle voulait surtout lui promettre qu’elle reviendrait très vite. Encore, comme si elle tentait de se rattraper de son absence de la première semaine!
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Keir D. Lowe
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Keir D. Lowe
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Je n'étais pas trop loin...
joanie tremblay & keir lowe
Je pense que c’est vraiment une excellente idée! Ce…ça va faire du bien, on va créer ensemble…mais à distance… A distance, oui. Mais à ses yeux, c'est toujours mieux que rien. Au moins, comme ça, il partage ça avec elle. Il peut se dire, au moment où il travaille dessus, qu'elle est peut-être en train de faire pareil. Il peut imaginer l'espace d'un instant qu'ils sont tous les deux dehors. Qu'ils sont ensemble, à créer l'un à côté de l'autre. C'est toujours ça de pris. Qu’est-ce…qu’est-ce qu’on pourrait prendre comme thème, tu veux…quelque chose de large ou de précis?...C’est toi qui est doué…pour les histoires et les idées comme ça…je trouve… La couleur sur ses joues se fait un peu plus prononcée et il passe une main sur son visage, espérant parvenir à dissimuler ses rougeurs. Il sait que ça ne sert à rien, mais il tente quand même. C'est gentil... Il ne va pas aller la contredire, pas cette fois. Ça ne l'empêche pas de penser qu'il y a des gens bien plus doués que lui pour tout ça, qu'il n'est qu'un jeune adulte bloqué avec une âme d'enfant, le genre d'âme qui voit le monde peint de toutes ces différentes couleurs, le genre d'âme qui imagine au delà du possible. Et pour tout ce qu'il y a dans sa tête, il n'a malheureusement pas toujours les mots pour décrire ce qu'il s'y passe, ce qu'il y voit. Il aimerait. Il aimerait pouvoir expliquer, décrire, montrer aux autres ce qui se fait sa place dans sa cervelle, mais il peine, souvent. C'est peut-être pour ça qu'il utilise autant de médiums différents : avec les mots, la musique, le dessin, il a plusieurs possibilités. Il y en a ainsi au moins un qui peut être efficace quand les autres pèchent.

Je…je vais avoir besoin d’un peu de temps par contre, je vais revenir te voir plus vite qu’il faut pour…pour terminer mon dessin. Keir acquiesce doucement, son attention se portant à nouveau sur la jeune femme. Il n'avait pourtant pas l'impression de s'être laissé porter par ses pensées, mais il doit se rendre à l'évidence : pendant un court moment, il a complètement perdu le fil. Il n'a pas l'impression d'avoir loupé quelque chose, il l'espère, en tout cas. Il ne veut pas qu'elle pense qu'il n'en a rien à faire. Pas de problème, prend le temps qu'il te faut ! Si tu ne l'apporte pas la prochaine fois, tu pourras le faire une autre fois ! C'est une sorte de promesse faite à demi-mots : elle va revenir. Rapidement. Il lui fait confiance, il sait qu'elle s'y tiendra. Et il s'en veut un peu, de lui imposer ça, de la forcer à venir le voir dans ces cachots gris et froids, alors qu'il est loin d'être dans un état qui fait plaisir à voir. Il s'en veut, parce qu'il sait qu'il va revoir cette tristesse dans son regard. Et il se sent honteux, un peu, de la rendre triste. Mais si elle est là... Si elle est là, alors il y a cette pointe de joie qui nait au creux de son torse, qui le réchauffe de l'intérieur. Il est égoïste, mais il ne veut pas que ça disparaisse. On pourrait... L’Écossais cherche une idée qui leur conviendrait à tous les deux, quelque chose qui l'inspire elle autant que ça peut l'inspirer lui. Il veut qu'elle profite de tout ça, elle aussi. Qu'elle prenne plaisir à dessiner, qu'elle soit contente de le lui montrer. On pourrait partir sur notre endroit préféré ? Que ce soit ici, ou dans le monde entier ? Ou même le concept d'endroit préféré... Comme... Une situation ? Je ne sais pas si je suis très clair... A vrai dire, il se perd lui-même un peu dans tout ça. Enfin, ce que ça t'inspire. Ce n'est pas obligé de suivre exactement le truc, tant que ça te donne une idée... Ça devrait être suffisamment libre, il l'espère en tout cas.
11 Septembre 2000
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Joanie Tremblay
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À ses yeux aussi c’était mieux que rien du tout! Keir était une personne avec laquelle elle créait si facilement. Une des seules en réalité. Parce qu’il ne faisait pas que créer ensemble, ils s’inspiraient, ils commentaient. C’était toujours en douceur, toujours dans une petite bulle qui leur appartenait. Les autres personnes proches de Joanie regardaient ses dessins, commentaient aussi, mais aucun n’avait les mots de Keir. C’était complexe, mais pour elle, c’était bien limpide comment elle était à l’aise de lui montrer la plupart de ses œuvres. Pas toutes! Presque. Donc oui, l’optique de créer ensemble de loin la rassurait un peu, c’était se retrouver malgré tout.

Peut-être que comme elle-même est un peu gênée dans la situation, elle ne remarquera pas le rouge aux joues de Keir, mais peut-être le mouvement de sa main dans ses cheveux. Ce qui la fait sourire un peu, pinçant un peu les lèvres dans un tic timide et aussi pour ne pas le gêner encore plus. Elle eut le besoin de se justifier aussi pour sa lenteur parfois à créer. Enfin, ce n’était pas totalement vrai, mais elle avait l’impression qu’elle allait encore plus s’appliquer pour celui-là, comme si c’était plus important, plus significatif. À ses mots, elle lui fit un petit sourire, un petit sourire rempli de promesses de revenir le voir, un peu gêné, un peu coupable, mais doux.

‘’Oui, bien sûr…’’

Elle se réajusta un peu sur ses jambes, l’air de rien, ça faisait un moment qu’ils discutaient comme ça debout, sa main libre se lève pour venir replacer une de ses mèches de cheveux alors qu’il finit par se lancer dans une idée, du moins une ébauche d’idée d’après ce que ses mots montrent! Pourtant, il put facilement voir le regard de la Poufsouffle s’illuminer un peu. Tombant aussi dans des idées, des images selon ce qu’il lui disait. Une concentration qui fit plisser un peu ses lèvres en hochant la tête, compréhensive à ce qu’il disait. À la fin de ses mots, un nouveau sourire nait sur ses lèvres, un peu plus heureux celui-là! Soulagée d’avoir une idée! Gardant son sourire sur ses lèvres, elle lui répondit doucement.

‘’C’est très clair…enfin, ça me donne vraiment des idées… je crois…Je crois même que je sais environ déjà ce que je veux dessiner…Je me dis que je pourrais aussi-‘’

‘’Les visites terminent dans 5 minutes.’’

C’était la voix sonore, mais pas trop direct d’un auror qui avait coupée sa phrase, pivotant de suite son regard vers l’homme alors que son regard redevint un peu triste en se tournant de nouveau vers Keir. Non, elle ne voulait pas partir, maintenant qu’elle y était, elle ne voulait plus le laisser seul. C’était dur de le voir comme ça, mais l’imaginer seul et comme ça, c’était bien pire. Cherchant un moment son regard, elle finit par rajouter, la voix un peu enrouée par cette tristesse visible dans son regard.

‘’Je…je vais revenir très bientôt, je te le promets…Tu…tu vas faire attention à toi en attendant?...Tu…Promets le moi…s’il-te-plait.’’

Elle se sentait un peu plus émotive à son départ imminent qu’à son arrivée et elle se sentait un peu mal de lui imposer cela, lui imposer sa tristesse et de devoir lui promettre de faire attention lui, de tenter d’aller mieux. Elle n’était pas la première à toucher les autres, mais on dirait qu’avec le verre qui les séparait, elle aurait réellement eu envie de pouvoir le serrer dans ses bras avant de partir et non lui offrir juste un au revoir froid au travers d’un combiné.
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Keir D. Lowe
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Je n'étais pas trop loin...
joanie tremblay & keir lowe
Elle semble conquise par sa proposition de thème, s'il en croit son sourire. Il a visé juste, apparemment, et ça lui fait plaisir. Parce qu'elle va pouvoir faire quelque chose qui lui plait, et que c'est important. C’est très clair…enfin, ça me donne vraiment des idées… Là, elle le bat. Il a beau être à l'origine de la chose, il est pour l'instant totalement perdu quant à ce qu'il va bien pouvoir faire. Des images de l'Ecosse lui sont clairement immédiatement venues en tête, des images de chez lui aussi. Des odeurs particulières, des sons bien précis. Mais il n'est pas décidé, ne sait pas ce sur quoi il va s'arrêter, ni quel moyen il va utiliser pour exprimer tout ça. Mais elle, elle a des idées. Je crois…Je crois même que je sais environ déjà ce que je veux dessiner… Oui, elle a une bonne longueur d'avance. Mais c'est bien, c'est une bonne chose. Ça le fait sourire, sincèrement, parce qu'il a l'impression de voir les rouages s’enclencher dans sa tête. Il la voit d'ici prévoir à l'avance ce dont elle va avoir besoin, tout aligner proprement pour tout avoir à portée de main, avec cet air concentré sur le visage qu'elle a quand elle est absorbée par ce qu'elle fait.

Je me dis que je pourrais aussi- Les visites terminent dans 5 minutes. La voix de l'Auror les interrompt, elle dans ses mots, lui dans ses pensées. Il cligne doucement des yeux, presque honteux de s'être perdu dans sa tête, mais il ne peut pas vraiment rougir davantage. Son regard, sa voix quand elle reprend, ça le serre un peu, ça fait disparaître presque toute couleur de son visage alors qu'il gagne un poids dans le torse, sa tristesse terriblement contagieuse. Elle semble ne pas vouloir partir, et il ne veut pas qu'elle parte. Elle est enfin là, il la voit enfin, et il a l'impression que tout est passé trop vite, qu'ils auraient pu se dire tellement plus de choses, s'ils en avaient eu le temps. Il ne sait pas exactement quoi, n'a pas la moindre idée des sujets qu'ils auraient pu aborder, mais ça, c'était trop court. Je…je vais revenir très bientôt, je te le promets… Au moins, elle va revenir. Il va la revoir. Bientôt. Très bientôt. Il se réconforte avec cette certitude. Tu…tu vas faire attention à toi en attendant?...Tu…Promets le moi…s’il-te-plait. Un moment, il garde le silence. Parce qu'il ne sait pas quoi faire. Il aimerait la rassurer, lui dire que oui, il prendra soin de lui. Mais il a cette impression que ce serait un mensonge, chose qu'il a réussi à éviter jusqu'ici. Il ne veut pas lui mentir. Mais il ne veut pas non plus lui dire ce qu'il en est réellement, à quel point il peine à faire attention à lui. Parce qu'il sait ce que ça donnerait, il sait ce qu'il pourrait lire dans son regard. Alors il se décide sur quelque chose à mi-chemin, qui n'est pas un mensonge. Je te promets d'essayer. C'est déjà mieux que rien. Il tente un sourire hésitant, qu'il voudrait réconfortant, mais il est presque certain de ne pas y parvenir. Il lutte contre son réflexe de venir poser sa paume sur le verre face à lui, entre eux, un lourd soupir franchissant ses lèvres. Je vais tenir le coup, ne t'en fais pas. En attendant, prend soin de toi aussi, d'accord ? Il sait qu'il ne pourra pas s'empêcher de demander à Xander comment elle va. Ça sera plus fort que lui. Tu vas me manquer. C'est sorti plus vite qu'il ne pense, et sa rougeur grimpe rapidement, une nouvelle fois, de son torse jusqu'à sa racine de cheveux mais, s'il baisse le regard, il n'essaye pas de revenir sur ses mots. Après tout, c'est vrai. Elle va lui manquer. Et quand elle s'éloigne, raccompagnée à la sortie des cachots par l'Auror, il reste un instant devant la porte, en silence, avant de venir se rasseoir sur son lit, un mélange d'émotions entre les côtes. Le plaisir de l'avoir vue. La tristesse de la voir repartir. Vivement qu'elle revienne.
11 Septembre 2000
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