You’re my spark in the dark ~ Dimone

l rumine, il rage, il tourne en rond comme un lion en cage... Il ne cesse de se rejouer la scène dans son esprit, Sakura, ses paroles, la colère qui l'a envahi alors à cet instant... Et puis Alcyone, la douceur qui s'était alors emparé de lui... Depuis quand avait-elle autant de pouvoir sur lui ? Elle avait réussi à le détourner de son but, elle avait trouvé les mots sans qu'il est cette impression de s'abaisser devant une femme. Chose qu'il aurait pensé impossible... Il pensait alors à son propre cousin et à Pandore, était-ce en train de lui arriver à lui ? Et ce besoin qu'il avait de l'avoir toujours près de lui... Lorsqu'elle lui avait proposé de se voir après, c'était sans doute la seule chose qui lui avait permis de ne pas exploser, même après avoir vu ce qu'il avait fait à la japonaise, elle voulait toujours avoir à faire à lui... Il s'était alors accrocher à ce besoin et avait laissé malgré lui les deux jeunes femmes partir... Il avait donné rendez-vous à Alcyone et elle n'avait pas intérêt à être en retard ! Voilà une demie heure qu'il tentait de se calmer et il ne décolérait pas... Son cerveau imaginait mille et un stratagème de coincé la petite Sakura dans un couloir et de finir ce qu'il avait commencé... Que foutait-elle bon sang ? Dans un nouvel élan de rage, il envoie balader la seule table qui se trouve autour de lui dans la salle aux miroirs, il se fiche si le bruit attirait qui que ce soit, il plaignait la pauvre personne en dehors d'Alcyone qui oserait traverser cette porte... Que faisait-elle à la fin ? Lorsque la porte s'ouvre enfin, son regard est presque noir de colère et il ne se contrôle pas lorsqu'il prend enfin la parole.

"Putain, mais qu'est-ce que tu foutais ?" Rageait-il tandis qu'il s'approchait d'elle l'air de vouloir s'en prendre à la Shafiq tout en sachant qu'il ne pourrait pas lui faire le moindre mal. La verte et argent semblait presque être dans le même état, son doigt se faisait accusateur tandis qu'elle répondait sans se démonter un seul instant. "Et toi ? A quoi tu joues ? tu cherchais à te faire virer ? Ou pire finir à Azkaban ?" Elle hurlait presque contre lui tandis qu'à présent ils étaient si proche qu'on ne pourrait même pas glisser une troisième personne entre eux, la tension était palpable et il n'y avait pas que de la colère dans l'air... Il y avait d'autre chose de plus animal, de plus bestiale, de plus sensuel... Dimka tentait en vain de faire taire son instinct... Mais la vérité était qu'il avait besoin d'elle, il avait besoin d'expier sa frustration par le seul moyen réellement efficace qu'il connaissait en cet instant et pas avec n'importe qui non, avec elle...

"On ne s'en prend pas aux Dimitrov sans être puni ! Peu importe les circonstances." Répondait-il simplement vibrant entre colère et l'envie qui grandissait en lui. Elle le défiait du regard, ça avait été toujours ainsi entre eux, entre jeu et provocation, cependant il avait la sensation de pouvoir y déceler autre chose, quelque chose qu'il ignorait... La peur de le perdre ? Il effaçait très vite cette idée-là de la tête, ça ne pouvait pas être cela, personne en dehors peut-être de sa propre sœur ou d'Andreï ne s'inquiétait réellement pour ses fesses. "Tu n'es qu'un abrutis Dimitrov  !" Lâchait-elle presque exaspérée. "D'accord oui, c'était idiot de sa part, elle n'aurait pas dû dire ça... Mais Dimka, putain, frapper une femme ? Tu serais allé jusqu'où ?" La colère voilait la face du slave, il savait qu'elle avait raison mais en cet instant, il avait envie de lui répondre qu'il aurait fait n’importe quoi pour remettre cette petite idiote en face. Mais il n'eut pas le temps de répondre qu'elle reprenait déjà la parole. "Je connais ce monde dans lequel tu as grandi, tu te rappelles ? Ce monde que tu exècre autant que moi ! Tu devrais être capable de passer au-dessus Dimka, tu n'es pas obligé de reproduire ce schéma à la con !" Elle avait l'air presque à bout de souffle à la fin de sa tirade, tandis que Dimka pinçait ses lèvres un instant jusqu'à n'avoir plus qu'une simple ligne de dessiner...

"Tu ne comprends rien !" Lâchait-il sans bouger de là où il était tandis que ses yeux oscillent entre son regard et sa bouche... "Tu crois vraiment que j'ai réagis ainsi parce qu'elle était une femme ?" Demandait-il en prenant un air faussement vexé. "Homme ou femme j'aurais réagis exactement de la même façon Alcyone ! Andreï est enfermé ! Tout comme Oktavia ! Tu peux comprendre ?! Et si on venait à dire qu'elle aussi méritait d'être enfermée ? Comment réagirais-tu ?"  Tant de rage, tant d'intensité émanait d'eux qu'il se retrouvait à son tour essoufflé comme s'il venait de courir un marathon, pourquoi se disputaient-ils alors que tous deux avaient clairement autre chose en tête ? Ses yeux plongés dans les siens, la jeune femme reprenait alors la parole. "J'hurlerais, taperais..." Affirmait-il et tandis que Dimka allait répondre, elle posait son index sur ses lippes. "Jusqu'où comptais-tu aller Dimka ? Te serais-tu au moins arrêté si je n'étais pas intervenu ? Jamais je ne serais aller aussi loin..." Leurs prunelles ne se quittaient plus, réduit au silence par son doigt, sans quitté son regard, il ouvrait doucement la bouche et lentement, il venait aspirer son index entre ses lèvres, lentement, grattant légèrement avec ses dents, il retira ce dernier tout en recommençant le schéma inverse...

"Nous n'avons plus qu'à nous réjouir que tu sois arrivée à temps alors..." Chuchotait-il tout à coup, sa colère n'était pas partie, elle pouvait se lire dans son visage, mais son envie avait pris le pas sur le reste, il avait besoin d'elle. Elle l'obsédait et sans doute devrait-il se poser des questions, mais en cet instant ce besoin était devenu vital. Sans attendre il venait s'emparer de sa bouche cependant il pouvait la sentir résister faiblement, quitter ses lèvres pour tenter de prendre la parole, sauf qu'à son tour il posait son doigt sur ses lèvres. "Plus tard Alcy, s'il te plait..." Sa voix sonnait comme une supplique, il avait vraiment besoin d'elle... Qu'est-ce qui finissait par avoir raison d'elle ? Ses paroles ? Ses mains qui parcouraient déjà son corps ? Ses lèvres jouant avec ses jumelles ? Il ne savait pas, mais elle rendit les armes et tous deux laissaient le feu de leur passion se consumer encore une fois, dans cette salle qui étaient devenus le seul témoin de leurs ébats...