e temps avait passé depuis la dernière fois qu'Alcyone était venue se réfugier dans son lit et même si Dimka n'avouerait jamais que quelque part cela lui manque et qu'il avait des fois du mal à s'endormir, c'était tout de même le cas... Bien sûr il pouvait comprendre qu'avec les nouvelles règles cela ne devait pu être aussi simple de le rejoindre, c'était-elle faite prendre ? C'était des choses qu'il aurait dû savoir si la jeune fille ne l'évitait pas... Du moins elle ne l'avait pas clairement dit, cependant c'était la sensation que Dimka avait... Il ne l'a croisait plus autant qu'avant et leur échanges n'étaient plus aussi piquant, s'il ne la connaissait pas aussi bien il aurait mis sa main à couper qu'elle cherchait en permanence une échappatoire quand elle le croisait... Pourquoi ? Il se repassait en tête la dernière fois qu'elle était venue sans comprendre ce qui avait pu être différent, ce qui avait pu changer dans sa tête... Dans le fond Dimka pouvait faire genre que ça ne l'atteignait pas mais, il voulait au moins comprendre... Alors, lorsqu'il l'aperçu alors qu'il atteignait lui-même le rez-de-chaussée, dans un groupe qui se rendait dans la grande salle en compagnie d'un professeur, Dimka n'avait pas pu résister à la tentation, tandis qu'elle ne l'avait pas vu arriver, il était déjà à ses côtés.
"Alors, tu m’évites ?" Lançait-il à son égard tandis qu'il glissait un regard vers elle, à présent elle avait deux options, le fuir et alors il saurait que sa théorie était bonne, soit rebondir sur une phrase pleine de piques et de sous-entendu comme elle savait le faire. Ils étaient au milieu des couloirs du château entouré de leur camarade si elle partait cela se verrait et le professeur ne laisserait pas cela arriver à cause de ces nouvelles règles qui leur pourrissait de plus en plus l'existence... Il avait directement mis les pieds dans le plat, Dimka était comme ça, il n'aimait pas tourner autour de pot et cela quasiment dans toutes les situations... Son regard était taquin, légèrement rieur et surtout déterminé, non il ne comptait pas faire l'autruche et la laisser s'esquiver facilement, elle ne l'aurait pas en tentant de le lancer sur une autre conversation... Dimka était loin d'être bête, d'ailleurs n'était-il pas dans la maison où se trouvait les plus érudits ?
"Habituellement tu ne rates pourtant pas une occasion de tenter de gagner le dernier mot" Laissait-il entendre avec un demi sourire, bien entendu chacun savait qu'il était rare que l'un ou l'autre l'obtienne, c'était leur jeu préféré mais... Peut-être en avait-elle assez de jouer ? Peut-être était-ce cela la cause de son silence ? De son absence ? Comment pouvait-il le savoir ? Dimka avait beau avoir un joli palmarès dans son lit, cela ne voulait pas dire qu'il était capable de comprendre une femme pour autant, en réalité, il n'essayait pas habituellement... C'était bien la première fois qu'il se souciait réellement de ce qu'une fille pouvait penser... Alcyone était l'une des rares à avoir gagné son estime, il n'avait même jamais couché avec contrairement à Zelda avec qui il remettait même le couvert de temps en temps... Patient, il attendait qu'elle réponde et peut-être même qu'elle lui fournirait une petite explication... ?
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Finalement, vivre à Poudlard était devenue pire que d’être enfermée chez les Shafiq. Pire que ces souvenirs de gosses chez les Greengrass. Même pour aller aux toilettes, il fallait qu’une présence dite adulte soit avec eux. Mais Merlin, l’Etat n’avait-il pas décrété la magie sorcière lorsque les dix-sept années avaient effleuré leur peau ? Elle avait l’impression de plus jamais avoir un moment de tranquillité. Le seul moment où elle se retrouvait seule était au creux de son lit et là, toutes ses angoisses refaisaient surface. Elle n’avait pas tenté une seule fois de rejoindre Dimka. La dernière nuit où elle s’était glissée dans son lit l’avait bien trop troublé. Elle n’avait rien répondu à ces dernières remarques. Il n’en restait pas moins qu’elle avait été perturbé. Puis la colère l’avait gagné sans réellement comprendre. Il lui avait parlé de respect. Qu’il n’avait jamais rien tenté à cause de cela. Et il suffisait d’une pique de trop pour qu’il la mette presque dans le même panier que toutes les autres ? Alcyone n’était pas le genre de trainées qui se pâmaient dans les bras du Russe. L’idée qu’il pense un instant à la réduire à ce rang l’avait irrité au plus haut point. Cela ou peut-être la chaleur qu’elle avait ressenti au creux de ses reins sans pouvoir contrôler ce sentiment étrange qui l’avait parcouru. Depuis elle passait des nuits catastrophiques. Ses comparses de chambres ne l’avaient jamais autant détestée. Alors l’air de rien, elle cumulait les potions. Passant d’un ami à l’autre pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois avec Zoya. L’avantage étant qu’elle ne posait jamais de question. Elles s’enfonçaient toutes les deux dans une nuit menée par de puissante drogue. D’autre fois, elle demandait à Oktavia ou encore Atos qui étaient tous les deux bien plus doués qu’elle en potion.
"Alors, tu m’évites ?" Alcyone sursauta vivement. Elle ne l’avait pas vu arriver au milieu de la foule. Elle avait pourtant pris un pli parfait pour l’esquiver. Elle jeta un regard vers le professeur qui accompagnait le groupe. Il leur tournait le dos. La brune aurait bien été tentée de s’échapper une fois encore. « Habituellement tu ne rates pourtant pas une occasion de tenter de gagner le dernier mot » Alcyone observa le visage de Dimka. Bordel, rien que sa présence lui faisait du bien. Son regard rieur lui avait manqué. Son sourire en coin. Mais bien trop bornée pour admettre quoi que ce soit, elle détourna un instant le regard. « J’évite d’affoler tes sens. » La réplique était sortie sans qu’elle ne la contrôle. Il n’avait qu’à pas lui tomber dessus comme ça. Et puis, c’est lui qui lui rentrait dedans. Alors autant ouvrir les hostilités. Mais en public, il était sérieux ? Tout ça pour la coincer. Elle jeta un nouveau regard au professeur qui était toujours de dos. La tentation était grande. « Je m’en voudrais affreusement d’émoustiller ta queue et de te laisser à nouveau en plan. » Quelques regards s’étaient alors tourné vers eux. Emoustiller et le mot queue dans la même phrase avaient cet effet sur la plupart des gens. L’amertume dans sa voix y était peut-être pour quelque chose aussi après tout. Il voulait jouer ? Très bien. Mais qu’il assume les règles qu’ils avaient instauré. Le public. Cela changeait très certainement de ces moments passés où ils étaient que deux dans l’intimité qu’offrait la nuit. Cachés à l’abri des regards, dans cette petite bulle à l’écart du reste du monde. Peut-être qu’ils y étaient restés bien trop longtemps. Peut-être que la réalité les rattrapait alors durement. Alcyone n’avait pas aimé ce rapprochement si soudain. Parce qu’il lui avait plu. Un peu trop. Mais aussi parce qu’elle savait pertinemment le sort que Dimka réservait à toutes les jeunes femmes (et même jeunes hommes) qui passaient dans son lit. Pire encore quand il mêlaient à cela son cousin. Quelques unes se vantaient d’être passées de l’un à l’autre. Elle s’approcha un peu de lui pour parler à voix basse, afin que les oreilles curieuses ne soient pas satisfaites. « Ne me met plus jamais au même rang que les poufiasses que tu tapes. Je sais très bien comment tu les considères. » Les iris bleutées de la Shafiq s’étaient ombragées de colère.
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Dimka Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
e slave devait bien l'avouer il ne s'attendait pas à se faire recevoir de cette façon. Il avait bien lu la surprise dans le regard de la jeune fille au moment où il était arrivé, signe qu'elle ne l'avait pas vue... Mais, il ne s'était pas attendu à la suite et quelque part bien au fond, elle l'avait touché, elle l'avait vexé... Il ne pensait pas qu'elle était de celle qui jugeait, il ne pensait pas qu'elle était de celle qui était bien contente de trouver son lit quand elle en avait besoin mais, qui exécrait ce qu'il était... Sa réputation ? Dimka ne s'en cachait pas et il n'en avait pas honte, cependant en ne la touchant pas, en lui témoignant du respect, il avait pensée, marquer un point, apparemment il s'était planté en beauté... Une colère sourde s'était alors réveillée en lui sans prévenir, en quelques secondes après il avait perdu son sourire qui le caractérisait tant. Sans demander son avis, il attrapait Alycone par le bras, serrant, il se fichait de lui faire mal, il l'entrainait à l'écart à l'arrière du groupe, certains de leur camarade les regardaient mais en ce moment même il s'en fichait. Il attendait que le groupe est pris un peu d'avance et reportait son regard droit dans celui de la Shafiq !
"Si je te dégoûte autant, pourquoi viens-tu me retrouver toutes ces nuits dans mon lit ? L'endroit même où je me fais toutes ces pouffiasses comme tu le dis si bien ?" Son ton était aussi bas qu'un murmure pour que personne ne se rende compte de la scène qui se passait mais, son ton était froid, cassant, il n'était plus question de lancer des piques pour s'amuser, Dimka réglait ses comptes ! "Pourtant toi, je ne t'ai jamais touchée, je n'ai jamais tenté, tu penses vraiment que si je t'aurais considérée comme elle j'aurais pris la peine de te mettre en garde ?" Lâchait-il en lâchant enfin son poignet avançant tout de même pour ne pas alerter le professeur qui les accompagnait et qui se mettrait à les chercher s'ils ne suivaient pas. Dimka lui en voulait, elle semblait en colère contre lui pour ne mauvaise raison et pour le coup cela avait le don de le mettre en rogne. Le regard vif, il cherchait le sien préparant déjà sa nouvelle attaque, il n'était pas bon de se mettre le Dimitrov à dos, Dimka était joueur et il n'avait pas non plus peur de dire les choses, elle avait voulu le mettre dans l’embarras ? C'était à son tour haussant assez la voix pour qu'on l'entende, il reprenait la parole.
"Et puis, tu as beau faire l'effarouchée, si je t'avais touchée cette nuit-là, tu ne m'aurais pas arrêté !" Son sourire se faisait carnassier, il n'avait rien à voir avec celui plus taquin de lorsqu'il ne faisait que lancer des piques pour s'amuser. Evidemment ça ne loupait pas et les quelques élèves qui étaient à l'arrière n'avait manqué aucune miette de cette petite phrase qu'il venait de lui lancer. On aurait dit leur premier échange, lorsqu'ils se cherchaient mais, de façon moins enfantin... Reprenant un ton plus intime, Dimka la mettait de nouveau en garde mais, cette fois, pas parce qu'il pourrait lui sauter dessus... "Ne te sers pas de moi Alcy, tu n'aimerais pas m'avoir comme ennemi..." Lui chuchotait-il à l'oreille. Dimka ne voulait pas en venir là, il tenait à la jeune femme bien plus qu'il ne s'en rendait compte lui-même, le souci était qu'il ne lui montrerait probablement jamais réellement, préférant feindre l'indifférence s'il le fallait... Dimka ne savait pas ce que c'était d'être proche de quelqu'un, l'amitié était quelque chose de nouveau, il ne savait pas forcément y faire et avant qu'il puisse être honnête avec qui que ce soit, il allait se passer du temps...
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Dès que les paroles fusèrent, fouettant les airs, frôlant l’égo du Slave, Alcyone vit son regard changer. Ses prunelles noisettes s’assombrirent à mesure que ses pupilles s’étaient dilatées à l’impact de ses propros. L’Etoile l’aurait giflé de son assassine que la réaction n’aurait pas été aussi vive. Elle connaissait ce visage qui s’était fermé en l’espace de quelques secondes, les enlisant alors à leurs premières rencontres, lorsque les hostilités étaient de mises. Le sourire des lippes de l’Aiglon s’était envolé et le rapace fondit sur la Vipère se saisissant de son poignet. Absence de délicatesse, de douceur. Décidée à ne pas lui faciliter la tâche, la brune résista, contractant toute sa carcasse. Son ainé cherchait régulièrement à l’entrainer pour qu’elle se protège de ce type d’intrusion. Mais Alcyone était bien trop occupée à rire pour le prendre au sérieux. En cet instant, elle se maudissait de ne pas l’avoir écouté davantage alors la ténébreuse de Dimka s’était enroulée rageusement et que sa funeste résistance ne faisait qu’attiser un peu plus la douleur qui irradiait dans son bras. Ils étaient à présent à l’écart des regards scrutateurs qui avaient un peu plus en avant. Les propos acerbes du Dimitrov vinrent sèchement se plaquer dans tout son être. Alcyone le fusillait du regard. Il ne comprenait rien. Son murmure doucereux était exécrable. Elle venait de réveiller une tempête agonisante. Ses mots continuaient de se faufiler jusqu’à Alcyone. "Pourtant toi, je ne t'ai jamais touchée, je n'ai jamais tenté, tu penses vraiment que si je t'aurais considérée comme elle j'aurais pris la peine de te mettre en garde ?" La Shafiq tira brusquement son bras alors qu’il choisit ce moment même pour la libérer. Elle fit un pas en arrière pour retenir l’équilibre précaire qui l’avait faite vaciller. Il avait repris sa marche l’incitant indirectement à faire de même sous le regard scrutateur de leur professeur qui s’assurait que tous arrivent entier à destination. « Tu fais semblant. Rassure moi et dis moi au moins que tu fais semblant de pas comprendre. » Les paroles de la brune étaient mordantes. Acides. Elle se fichait bien de ce qu’il faisait la nuit. Avec des femmes, des hommes. Parfois les deux à la fois d’après les murmures qui coulaient sur lui. Oui, Alcyone se fichait des racontars car entre eux, cela ne touchait à rien de cela. Mais à l’instant même où il avait effleuré l’idée de la glisser dans son lit, tout en chassant la chasteté de leur relation, que devenait-elle ? Ils avaient alors retrouvé le rythme des autres élèves et il en profitait pour parler plus fort ; les oreilles curieuses alors satisfaites d’entendre les mots parfaits pour propager une quelconque rumeur. Alcyone croisa les bras sur sa poitrine. Son palpitant manqua un battement. Il se serra tant qu’elle crut que la douleur serait insoutenable. La seconde d’après de nouveau la colère faisait place au doute. Elle avait envie de lui jeter des objets à la figure. De le prendre par la peau du cou et de le secouer. Elle voulait lui hurler à la figure qu’il n’était qu’un idiot. Elle aurait saccagée tout autour d’elle si elle avait laissé libre court à son imagination. Ses poings se crispèrent cherchant à garder le contrôle. Pour quelle raison ça l’énervait autant ? Ce doigt qu’il avait mis sur cette infime part de vérité ? « Ton ego dépasse l’entendement Dimka ! » menteuse souffla une voix perfide dans son esprit. « J’ai l’impression que tu n'es plus apte à réfléchir lorsque l’afflux de sang entre tes jambes prive ton cerveau d'oxygène. » Voix perfide, riposte dent pour dent. Oeil pour oeil. Coeur contre étau de fer. Il lui semblait soudainement tellement insensible. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qu’il serait advenu de leur amitié et pourtant, alors qu’ils étaient restés sages, la colère avait grondé malgré tout.
"Ne te sers pas de moi Alcy, tu n'aimerais pas m'avoir comme ennemi..." La réaction d’Alcyone ne se fit pas attendre. Elle le repoussa brusquement du plat de ses mains contre son torse. A plusieurs reprises. Ses attaques étaient certainement désuètes mais elles avaient au moins le mérite de calmer la vague colérique qui la contrôlait soudainement. « T’es sérieux ? Tu me menaces ? » finit-elle par souffler la respiration hachée. Elle le fusilla du regard. Elle avait répondu sèchement sans pour autant hausser le ton. Du bout de l'index elle frôla son front. « Je pensais que tu avais quelque chose la dedans. » Sa main glissa vers son torse, heurta plus brusquement de l'index son coeur. « J'avais des doutes quant à ce qui se trouvait là, j'avais pourtant espoir. » Son doigt finit son chemin plus bas et percuta juste au-dessus de son entrejambe. « Visiblement, c'est ici que tout le reste est dominé... » Elle passa une main lasse sur son visage et se détourna. Gardant la main sur son front, elle ferma un instant les yeux. Pour se recentrer. Se concentrer sur sa respiration qui n’en faisait qu’à sa tête. Calmer le rythme abrasif de son cœur. « Putain ! A quel jeu tu joues Dimka ? » Un murmure. Fatiguée. Usée. Elle ne savait même plus quoi ajouter. Ce n’était pas leur petit jeu habituel, celui des piques et des représailles. Il avait amorcé un autre niveau. Un qui ne plaisait pas du tout à Alcyone. « Je passe mon tour. Ne me prends pas pour un de tes petits jouets manipulables Dimka. »
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Dimka Dimitrov
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Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
n coup. Le torse de Dimka se bomba au moment où les mains de la shafiq sont venues s'abattre sur lui. Deux coups. Son regard se faisait encore plus dur, plus hautain tandis qu'il la regardait comme si ce qu'elle pouvait faire ne pouvait pas l'atteindre... Trois coups. Dimka commençait alors à s'échauffer, l'agacement commençait à prendre le pas sur le reste... Quatre coup. Voulait-elle vraiment jouer à cela? Voulait-elle vraiment qu'ils en arrivent là ? Il attendait encore le cinquième coup, pas certains qu'il l'aurait laissé faire, Dimka n'était pas très patient et elle venait de le dire, il avait un égo, ce dernier venait d'en prendre un coup, il fallait évidemment s'attendre à une belle vengeance dont seul Dimka avait le secret. Le regard de Dimka ne reflétait plus rien, il s'était totalement refermé, en ce moment il n'existait plus rien du garçon qu'elle était venue rejoindre plusieurs fois sans son lit et qui pourtant ne l'avait jamais touchée.
Elle le traitait de salaud ? Du moins c'était tout comme, elle voulait qu'il en soit un ? Dimka prenait alors son rôle très au sérieux, son regard parfois noisette et parfois plus sombre comme en cet instant se logeait au fond du regard de la jeune fille tandis qu'elle lui balançait tout ce qu'elle pouvait la figure... Mais, elle faisait face à un mur, Dimka s'était totalement coupé de ses émotions il ne laissait aucune parole l'atteindre, en réalité il ne l'écoutait déjà plus... Il était devenu en ce moment le prédateur et elle était sa proie... Son regard la suivait, la scrutait et quand enfin elle semblait avoir fini sa longue tirade, un fin sourire s'affichait sur les lèvres du slave. Ce sourire n'avait rien de charmeur, n'avait rien d'arrogant, en réalité il aurait sans doute fait froid dans le dos à n'importe qui... C'était le sourire dont il fallait se méfier, celui qui cachait le côté sombre de Dimka... Il vacillait toujours sur cette ligne entre le bien et le mal et parfois le mal l'emportait, comme aujourd'hui, il se cachait derrière cet air de je me fou de tout pour ne rien laisser l'atteindre car s'était plus facile que d'avouer que les paroles d'Alcyone ai eu un quelconque impact sur lui.
"A quoi je joue Alcy?" Demandait-il tandis que sa voix était grave, chaude, doucereuse, cherchant à l'envelopper dans un cocon pour mieux l'étouffer... "Tu devrais le savoir pourtant... Ne viens-tu pas de faire mon portrait ?" Demandait-il tandis qu'aucune émotion ne se reflétait dans son regard, la main de Dimka venait encercler l'un des poignets de la jeune fille l'enfermant dans l'étau de ses doigts. Son regard changeait alors devenant menaçant mais, elle ne pouvait pas fuir, il était trop tard, jouant de sa force il l'attirait vers lui, profitant d'une inattention de leur professeur, en l'espace de quelque seconde elle se retrouvait alors coincée entre lui et le mur du couloir, ses doigts devenant aussi dur que du béton, s'avançant au point qu'il n'y est quasiment plus d'espace entre eux, ne lui laissant aucune chance de pouvoir s'échapper. "C'est vraiment ce que tu penses de moi Alcyone?" Soufflait-il tout en usant de son prénom en entier. "Laisse-moi te montrer alors, laisse-moi te prouver à quel point tu as raison !" Ses doigts libres venaient alors caresser la joue de la serpentard qu'il tenait à présent quasiment à sa merci. L'espace d'un instant il se sentait presque ciller mais, elle le voyait comme le connard qu'il était, il pensait juste qu'elle était différente et savoir voir au-delà de ce qu'il était vraiment, il pensait que c'était pour cette raison qu'elle avait gagné son estime... Il s'apercevait qu'au final elle était sans doute comme les autres... Elle s'était rendu compte de qui il était et avait besoin de se trouver une excuse pour s'en prendre à lui, de lui rejeter la faute sur le dos parce que c'était plus simple et lui ? Il comptait lui faciliter la tâche et se comporter comme le salaud qu'il pouvait être.
Son regard rivé sur elle, sa respiration saccadée, envahit par la colère, il s'emparait de sa bouche dans la seconde qui suivait, ses lèvres allaient heurter les siennes sans aucune douceur et pourtant il y avait bien plus de passion dans ce baiser que dans aucun autre qu'il avait pu donner... Il ne se risquait pas à glisser sa langue entre ses lippes se doutant que la vipère n'hésiterait pas à mordre... L'espace d'un instant il faillit se sentir happé par la chaleur de la jeune femme il aurait pu la relâcher et lui donner bien plus que prévu dans ce baiser quitte à se faire briser par la suite, mais il y mit fin avant que son instinct ne reprenne le dessus. Restant juste à quelques millimètres d'elle, à bout de souffle, il chuchotait... "Maintenant, tu peux réellement m'en vouloir pour quelque chose ! Je suis le connard que tu voulais que je sois." Il se traitait mentalement d'abruti, il s'en voulait mais, c'était sa manière d'être, il ne montrait pas ses faiblesses et ne se laissait mener par personne et encore moins une femme ! Il relâchait son poignet, s'attendant presque à recevoir une baffe mais, encore une fois il s'en fichait ce n'était pas comme si les coups lui faisait peur...
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Elle avait beau avoir parfaitement conscience de ce qu’elle était en train d’éveiller, Alcyone ne parvenait pas à se contenir. Elle érigeait des propos, des gestes afin de dresser un bouclier. Une défense fragile visant à la protéger. Oui, mais de quoi ? Cette scène surréaliste, c’était tout ce qu’elle n’avait pas voulu et pourtant piquant sans relâche, elle allait bientôt récolter le fruit de sa semence. Elle s’enlisait dans sa colère. Dans cette crainte qu’il l’enrôle dans cette image dédaigneuse qu’il pouvait avoir des femmes. Certains pourraient dire qu’elle n’avait pas confiance. En lui ? En elle ? Certainement un peu des deux. Pourtant Merlin savait qu’elle se fichait de ses distractions. Elle n’était pas une sainte qui restait sagement à lire des bouquins sur l’étiquette sorcière. A mesure qu’elle parlait, elle sentait qu’il sombrait. Elle le voyait dans ses yeux, sur ses traits qu’elle se plaisait à observer. Dans le fond, elle n’avait voulu qu’une chose. Protéger leur amitié. Peur de la détruire alors qu’ils avançaient sur un terrain fragile depuis bien longtemps. Sa crainte, sa colère n’avaient fait que précipiter leur abîme.
A mesure qu’elle avait percuté son corps de ses mains, le Dimka qu’elle connaissait s’était effacé. Il avait lentement disparu et le sourire qui étirait alors ses lippes lui provoqua un frisson le long de son échine. S’ils continuaient de marcher, ils avaient distancé le groupe dont les regards se tournaient par moment vers eux. Lorsqu’il reprit la parole, sa voix rauque bercée de son accent la transperça. Elle afficha pourtant un visage dédaigneux, cherchant alors à accélérer le pas pour retrouver les autres. La Shafiq qui portait le nom d’une étoile scintillante, sentait le danger roder autour d’elle. Dimka était une effluve toxique qui s’emparait lentement mais sûrement d’elle et sa lumière étoilée risquait de vaciller. Et en cet instant même où elle chercha à se dérober la carrure du Dimitrov s’imposa à elle. Sa ténébreuse s’empara de nouveau de son poignet l’entrainant dans son sillon ; à l’abri des regards. Elle aurait pu crier, alerter ce groupe d’inquisiteurs mais elle se contenta de se redresser alors qu’elle percutait brusquement le mur. Déployant sa frêle carcasse, droite et fière, elle soutint son regard. A l’intérieur, son palpitant s’était embrasé. Il battait un tempo frénétique assourdissant. Pourtant habituée à se hisser au creux de ses bras, à sentir son odeur si rassurante, à s’envelopper dans sa chaleur, cette soudaine proximité troubla la Vipère. Sa caresse doucereuse, l’enlisa dans un silence hautain alors que ses prunelles acérées le défiaient. Elle détourna le visage à défaut de pouvoir se soustraire à son emprise. Elle n’avait même pas cherché à se débattre. Fière Vipère se dressant face à l’accusateur. Son myocarde continuait de se prendre pour un tambour de guerre alors que sa respiration se faisait difficile.
Cette lenteur calculée, ses paroles. Elle était au bord de l’implosion. « Tu ne… »comprends rien. La fin de sa phrase s’étouffa sous les lippes de Dimka venant s’imposer sur les siennes. Un sursaut s’empara d’elle alors qu’elle s’écrasait davantage contre le mur. De surprise sa main libre qui avait jusqu’à lors cherché à faire barrière s’était agrippée au tissu immaculé de sa chemise ; le froissant de son assassine. Elle ferma les yeux alors qu’une vague perfide et traite s’emparait de ses entrailles, le contact des lippes charnues du brun l’entrainant sur un chemin déroutant et hasardeux. Cela éveillait dans les méandres de son esprit douloureux des sentiments qu’elle chercha à étouffer violemment tandis qu’il s’éloignait. Elle ne devait pas lui montrer à quel point cette attaque l’avait touchée. Il venait pourtant de briser ce qu’ils avaient construit lentement. D’un souffle, de son sourire carnassier."Maintenant, tu peux réellement m'en vouloir pour quelque chose ! Je suis le connard que tu voulais que je sois." Le regard venimeux d’Alcyone le brulait de colère tant elle le dévisageait. Elle se mordit la lèvre alors que sa main continuait de se crisper sur le tissu de sa chemise. Les émotions qui passaient à travers son regard étaient toutes lisibles. Colère. Déception. Elle finit par secouer la tête avant de se ressaisir. « Je t’ai dit de ne pas me prendre pour l’un de tes jouets. » Amère de n'être qu'un pantin entre ses doigts agiles. Elle se redressait. « Ca fait longtemps qu’on a perdu mon manuel d’utilisation. » Et pourtant qu'est-ce qu'on avait tenté de la dresser. Comment l'aurait-elle juger alors qu'elle même vivait contre toutes les attentes d'une jeune femme de son rang ? Elle finit par relâcher sa prise. Elle se contenait. « Je vais essayer d'être claire cette fois... » Murmure. Pour Lui. Pour Elle. Le vague. Perdue entre l’envie de lui en coller une ; Celle de lui rendre son baiser afin de le mordre à sang ; L’envie de ressentir à nouveau. « Je me fiche bien que tu baises à droite ou à gauche Dimka. Je voulais juste éviter ça. » Ses mains les désignent dans cette position étrange, étouffante. « Et pourtant, toi tu n’as pas hésité une seconde à nous précipiter dans le ravin. » Son regard cherchait le sien. « J'ai cru en toi. Pourtant tu sais qu'autour de moi, des personnes qui me sont chères ne te font pas confiance. » Son regard se fit alors plus dur. « T’as gagné ! T’es content ? Tu me dégoutes ! »Un souffle. Déstabilisée, différentes humeurs l'assaillaient. Elle avait besoin de respirer. Qu’il la libère de son emprise. « Laisse moi ! Dégages ! Putain, lâche moi maintenant! » Se mit-elle presque à hurler, cherchant à le rejeter brusquement la paume de ses mains le percutant pour qu’il recule.
Hargne. Rage. Déception.
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Dimka Dimitrov
Consumed by the shadows
Maison/Métier : 9ème année en sécurité magique Célébrité : Nicholas Galitzine Pseudo : Emi. Âge : 32 Parchemins : 2009 Gallions : 1412 Date d'inscription : 09/02/2017
imka avait été trop loin et il le savait, cependant il n'était pas du genre patient, il n'était pas le genre de mec à se l'écraser quand une fille s'en prenait directement à lui... Il avait été élevé dans un monde ou la femme n'avait pas sa place, où elle était uniquement faite pour être belle et se taire... Ce n'était pas ce que le slave attendait de la Shafiq loin de là, il était loin de ressembler à son père ou même à son frère mais... Elle avait été trop loin, il ne supportait pas d'être rabaisser devant les autres, il ne supportait pas qu'elle s'en prenne à lui et même s'il n'avait pas voulu tout cela, sa réaction avait été plus forte que lui... C'était plus facile d'être le parfait connard que le mec bien, on attendait moins de vous, on ne décevait pas... Pourtant ce qu'il voyait dans le regard de la jeune fille lui faisait mal... Cela le touchait et il n'avait pas l'habitude, il ne savait pas comment réagir et comme d'habitude il se murait derrière ses barrières afin de ne rien laisser l'atteindre... Il n'avait pas voulu tout ça, il ne voulait pas la perdre ainsi, les femmes qui avaient obtenu son estime étaient bien peu nombreuses... Le baiser qu'ils avaient échangés l'avait chamboulé bien plus qu'il ne le montrait, il ne savait pas s'il en était de même pour elle, même si le fait qu'elle ne l'ai pas repoussé, lui donnait déjà une idée de la réponse, cependant il était déjà trop tard pour s'inquiéter de cela, les émotions défilaient dans le regard de serpentard et contrairement à celle de Dimka, il pouvait toutes les lires, elles seraient venues le poignarder en plein cœur si celui-ci n'était pas recouvert de glace... Il s'était attendu à une attaque de sa part, une gifle au moins, pourtant non, elle se contenait bien mieux que lui sur ce point, cependant ses paroles étaient aussi tranchantes que des lames de rasoir...
Prenant un air hautain, il laissait Alcyone déverser son venin sans que rien ne puisse venir l'atteindre, les mots glissaient sur lui ou en tout cas il essayait que cela soit le cas, certains cependant faisait mouche mais, Dimka était bien trop maitre de lui pour laisser apercevoir quoique ce soit... Elle avait perdu le privilège de voir ses faiblesses au moment même où elle s'en était prise à lui... Elle était une véritable furie et pourtant même si lui aussi bouillonnait de colère, c'était le calme qui en ressortait, le faux calme, celui avant la tempête, le grondement du tonnerre qui roule et roule sans qu'on ne sache réellement quand est-ce qu'il va enfin éclater. Il s'était écarté lorsqu'elle s'était mise à hurler, déjà parce qu'il voyait déjà revenir le professeur vers eux et aussi parce qu'il n'avait plus rien à gagner à la maintenir contre le mur, l'heure n'était plus aux menaces et mise en garde, ils avaient dépassé ce stade... Dimka se mettait alors à rire... Un rire dépourvu de toute chaleur, un rire nerveux et remplie de sarcasme...
"Tu as cru en moi ? Vraiment ? Pourtant tu as pris la première occasion, la première excuse, sans savoir ce qu'il en était vraiment et tu m'as relayé au rang des connards ... C'est croire en moi pour toi ?" Demandait-il en penchant la tête avec cet air arrogant qui lui allait si bien. " Que veux-tu à la fin Alcyone ? Je ne peux pas être le bon et le mauvais gars uniquement quand ça t'arrange." Disait-il finalement en haussant les épaules, se demandant si c'était vraiment encore utile de parler, il n'y avait sans doute plus grand chose à sauver mais, Dimka avait toujours ce besoin d'obtenir le dernier mot et il ne pouvait pas la laisser tenter de le faire culpabiliser alors que si elle n'avait pas réagi ainsi dès le début, les choses seraient sans doute différente à l'heure qu'il était... "Il est vrai que m'accueillir comme tu l'as fait, était un comportement exemplaire... TOUT est uniquement de MA faute hein, c'est plus facile à assumer de cette manière n'est-ce pas ?" Demandait-il sans même attendre de réponse, bien sûr Dimka était le méchant, Dimka était un salaud, fin de l'histoire et ainsi elle pourrait mieux dormir ce soir...
"Je me fiche de ce qui peut se dire sur moi Alcyone, je pensais seulement que toi, tu étais plus intelligente que les autres..." Il pensait qu'elle avait su lire en lui, qu'elle lui faisait confiance, il pensait que leur amitié était vrai... Au final pouvait-on réellement faire confiance à une femme ? Est-ce que Mérope allait lui faire un coup de ce genre un jour aussi ? Devait-il rester sur ses gardes ? Alcyone n'était pas la seule à être déçu, il l'était aussi... "Il faut croire, qu'il te faut encore grandir un peu..." Finissait-il par dire d'un ton las... Le professeur arrivait alors à leur hauteur l'air sévère, se demandant sûrement pourquoi autant de bruit, Dimka regardait alors Alcyone un instant avant de reprendre sa marche vers la grande salle, de toute façon tout avait été dit n'est-ce pas? Que pourrait-elle bien lui cracher d'autre au visage ? De quoi ne l'avait-elle pas encore accusé ? Dimka aurait aimé dire que cela ne le touchait pas, pourtant il ressentait une boule dans son ventre et n'aimait pas cela... Cela ne lui était jamais arrivé auparavant et il espérait que cela allait vite disparaitre...
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