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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
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tell me more (belladona)

Blaise Zabini
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Blaise Zabini
Élève de Serpentard
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Pseudo : brioche Âge : 30 Parchemins : 244 Gallions : 689 Date d'inscription : 31/08/2017

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Blaise & Belladona

Il ne faisait pas chaud, pas vraiment. Pas encore. La bise glaciale de l’hiver caressait encore l’herbe parsemée de rosée du matin. L’italien frissonna. Il n’avait jamais été vaillant pour lutter contre le froid et les nombreuses couches qu’il arborait en témoignaient. Pourtant, Blaise n’était pas frileux. Il était simplement habitué à des climats plus cléments, des climats comme ceux de son Italie natale dans laquelle il se plaisait tant à écouler ses vacances. Son teint hâlé ne s’était pas encore habitué à l’Angleterre – il ne s’y habituerait certainement jamais. C’était bien la tare des gens du Sud, il en était convaincu. Dimanche. La promesse d’un renouveau. La promesse d’un Lundi et de sept nouvelles occasions de prendre sa vie en main. Les Dimanche avaient toujours été précieux chez les Zabini et il n’était pas rare de les retrouver tous attablés devant un copieux repas pour se raconter leurs exploits hebdomadaires. Mais en ce Dimanche, le cœur n’y était pas. Des bruits de couloirs, puis la sentence apprise par Lucrezia : Thomas était infecté, lui aussi. Lui surtout. A vrai dire, Blaise ne s’était pas encore inquiété des malades et de leurs sorts, mais Thomas était l’un de ses rares et seuls amis. L’un des seuls pour qui il était prêt à faire preuve d’une once de loyauté. Et pourtant,  depuis qu’il avait appris la nouvelle, pas une seule fois il n’avait été le voir. Culpabilité. Là où souvent on le voyait fort et intouchable, il s’en voulait profondément de ne pas s’être montré « présent » pour celui qu’il considérait comme un petit frère durant les mois précédents. La quarantaine avait été levée ; Thomas était libre et Blaise redoutait la confrontation.

Son pas las claquait contre les pavés de château Il déambulait sans but. A vrai dire, il n’avait cessé de penser à un moyen d’éviter la confrontation inévitable avec son camarade de Serpentard ; le parc lui avait semblé être la meilleure option. Au sein du château, trop de probabilités auraient pu le mener à se retrouver nez-à-nez avec le français. Alors, il avait choisi de s’en éloigner, de rejoindre le seul endroit où il savait que quelques arbres, quelques ronces ou quelques buissons lui auraient permis de se cacher s’il en avait envie. Il poussa la porte du château un peu trop fort et celle-ci finit sa course sur la poitrine d’une jeune sorcière. Blaise s’excusa et se glissa hors de l’enceinte du château. Un peu plus loin, il reconnut un visage familier. Belladonna. Il n’avait jamais vraiment porté la gryfonne dans son cœur mais il était bien loin de la détester autant qu’il le laissait paraître. De plus, depuis que Thomas lui avait parlé de son attirance pour la rouge et or, il avait fait l’effort de juger un peu moins sa camarade et avait décidé de trouver ce qui plaisait à son ami. Thomas ! Mais bien sûr ! Elle devait en savoir plus que lui sur son état. Il décida donc de partir à la pêche aux informations, espérant néanmoins en tirer bien peu de celle qu’il s’était toujours amusé à considérer comme sa meilleure ennemie. Il s’approcha de la sorcière et, d’un geste délicat tapota deux fois son épaule avec son index, visiblement mal à l’aise. – Salut Belladona. Elle serait certainement bien étonnée qu’il vienne lui adresser la parole de la sorte, mais les circonstances faisaient que Blaise avait besoin d’elle pour prendre des nouvelles de son ami. Il hésita un instant à faire une remarque sur son poids, à lui dire qu’il semblait que les vacances ne lui avaient pas été bénéfiques  (chose qui n’était absolument pas vraie, évidemment, mais tout était bon pour la pousser dans ses retranchements) mais il stoppa bien vite ses âneries. – j’ai appris que Thomas était sorti de quarantaine… tu l’as vu depuis ? comment il va ? Si Blaise espérait qu’elle lui réponde, elle avait toutes les raisons de ne pas le faire. De 1, ils n’avaient jamais été franchement amis. De 2, il n’avait pas été voir son ami une seule fois en quarantaine, et elle devait bien le savoir si elle même y avait été. De 3, il était même possible que Thomas lui en veuille tellement qu’il avait mis tout le monde au courant de ne plus le mêler aux histoires de sa vie. De 4, il n'avait qu'à lui demander lui même. Et les raisons étaient encore bien trop nombreuses pour être énumérées... Il aurait bien aimé trouver une meilleure approche, mais Blaise n’avait jamais été habile. Certaines habitudes étaient tenaces.



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belladona rosebury & blaise zabini
Le vent glacial joue dans sa chevelure brune alors que l’élève reste immobile à l’orée de la forêt. Nichée dans un bosquet, elle est prête à déployer son bras à toute vitesse pour se saisir de son dû. Ses jambes lui font mal alors que sa robe de sorcier est toute humide d’être restée si longtemps en contact avec les feuilles mouillée. Mais Bella attend, immobile. Son corps, elle ne le sent presque plus, de toutes façons, à force d’attendre. Sa cheville craque lorsqu’elle déplace son pied, juste un peu, provoquant une grimace sur son visage fatigué. Elle sait qu’elle n’est qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, et pourtant, elle s’obstine. Et puis, elle l’aperçoit. Ce petit insecte moiré qui sort tranquillement de sous une plante. Les yeux de la belle caresse ses reflets verdâtres, prête à l’attraper. Elle en a réellement ras le cul de se les peler dans ce fichu parc un dimanche matin.

Tout cela pour quelques pauvres scarabées, enfermés dans un bocal qu’elle a précipitamment fourré dans sa poche. Sa main terreuse se passe sur son visage blanchi par le sale temps et la fatigue alors qu’elle émerge de derrière un arbre. Elle sait qu’un auror peut la faire chier à tout instant pour être si près de cette fichue forêt interdite, mais elle n’en a rien à foutre. Aujourd’hui, son humeur est aussi massacrante que la météo. Les mains enfoncées dans ses poches, la tête rentrée dans ses épaules, Belladona remonte l’allée à grandes enjambées, l’esprit enfumé.
L’insomnie. La gryffondor l’avait toujours comptée parmi ses plus fidèles amies. Vicieuse et impromptue, elle aimait se manifester régulièrement, l’entrainant dans les méandres de ses angoisses. Alors, Bella avait appris très tôt à l’apprivoiser. Elle l’avait faite sienne, mettant à profit ces heures avancées de la nuit en s’adonnant à diverses activités. Elle avait entraîné certaines personnes dans son sillage, comme Cassandre ou bien Skye, plus récemment. Mais plus le temps avançait et plus cette fuite se complexifiait. D’abord, il y avait eu les interdictions, de plus en plus nombreuses et intrusives. Puis les rondes des aurors et du personnel. S’ils avaient cru être fliqués, l’année dernière, ce n’était rien en comparaison de ce qu’ils vivaient aujourd’hui. Et c’était sans parler de ces groupes qui se formaient au sein de Poudlard, telles les conséquences d’une gangrène qu’ils n’avaient su endiguer. La haine était à chaque tournant de couloir et cela rendait la jeune fille totalement dingue. Comme propulsée dans des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier.

toc toc. Une légère pression sur son épaule qui la pousse à se retourner, les sourcils froncés pour affronter le vent qui lui fouette le visage. Pourtant, lorsqu’elle identifie l’auteur du doigt, ceux-ci s’arquent dans une expression de surprise sincère. Blaise. Il ne manquait plus que lui. Il la salue et Bella lui répond d’un simple signe de tête. Il avait toujours su appuyer là où ça faisait mal et la gryffonne le lui avait toujours bien rendu… Mais aujourd’hui elle n’est pas d’humeur. Alors elle le fixe, dans l’expectative, sans même mimer une once de joie à le voir lui faire face. Qu’il déballe son sac, et vite, qu’elle puisse retrouver à la confection de sa potion d’aiguise méninge.

« J’ai appris que Thomas était sorti de quarantaine… tu l’as vu depuis ? Comment il va ? » Elle lève les yeux au ciel, trop fatiguée pour même être étonnée. Thomas avait brièvement abordé le sujet de Blaise. Sa défection qui n’avait fait que tirer un rire trop entendu de la belle. Ils n’étaient pas amis et pourtant Bella avait l’impression de le connaître par cœur ; Il n’avait pas changé, depuis l’année où Rogue avait été directeur. Cette fois-ci, elle n’en avait même pas été déçue. Un sourire ironique plaqué sur ses lèvres, elle le regarde bien droit dans les yeux. « Tu dois le savoir, non ? Vous vous considérez pas comme des frères, ou un truc comme ça ? » Son sourire s’étend un peu alors qu’une bourrasque lui balance ses cheveux dans les yeux, lui cinglant le visage au passage. Elle ne comprend pas pourquoi Blaise vient lui demander ça, à elle. « Franchement Blaise, t’as pas quelqu’un d’autre à qui parler de Thomas ? Genre Qentrys ? Ou Lucrezia ? Ou j’en sais rien ? » Sa main passe sur son visage, le libérant de sa crinière. « Ou même p’t’etre Thomas lui-même, non ? » Elle baisse le regard vers ses chaussures trempées alors qu’un frisson la parcourt. « Qu’est-ce que tu m’veux, Zabini ? T’as pas quelqu’un à aller dénoncer ? Un né moldu à aller emmerder ? Un ami à abandonner ? » Mordante, la petite. D’une vraie humeur de chien.
(mi-janvier 2000)
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Blaise Zabini
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Blaise Zabini
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Blaise & Belladona

L’étrangeté de la situation rappelait sans autre la déloyauté de Blaise envers ses amis. Celle qui l’avait menée à quémander sournoisement des informations à Belladona alors que jamais vraiment ils ne s’étaient adressés la parole pour des raisons autres que leurs interminables joutes verbales. Joutes qui lui plaisaient étrangement, d’ailleurs. Et si la manière de l’accueillir de la gryffone rappellerait certainement le froid glacial de l’hiver, Blaise ne devrait pas s’en étonner. Il s’en voulut un instant d’être désespéré à ce point ; s’en voulait également de n’avoir su mettre ses appréhensions de côté pour faire acte de présence et de soutien auprès de son ami. Au fond de ses chaussures, ses orteils grattaient impatiemment le sol, masquant tant bien que possible l’évidence qu’il était grandement mal à l’aise. Blaise n’aurait trop su dire s’ils se mouvaient ainsi à cause du froid ou de la gêne ; ils bougeaient, c’était un fait. Pour masquer ce manque d’assurance, il croisa les bras. Position qui tant de fois avait suffi à imposer sa superbe à ses interlocuteurs. Sa fière allure contrastait avec le capharnaüm présent dans son esprit. Son myocarde ne parvenait plus à pulser comme il aurait dû le faire, il s’était emballé les jours précédents, certainement par la peur de croiser Thomas, ou toute autre personne infectée, au final. Du pareil au même. Il retrouvait ainsi sa vieille amie ; la peur. Celle-qui, teintée de lâcheté parvenait si aisément à dicter ses actes. Blaise n’avait pas la réputation d’être vaillant et la seule fois où il avait fait preuve de bravoure n’avait été causée que par l’unique raison qu’il était question de vie ou de mort. De celle de Qentrys, de celle qui lui aurait semblé impossible à surmonter.
Et le vent qui ne cessait, qui faisait virevolter les cheveux lisses de Belladona. Des effluves d’un parfum qu’il ne connaissait pas parvinrent à ses narines. Il les huma un instant. Les notes fleuris l’enivrèrent pendant quelques secondes le plongeant dans un subtile état d’euphorie. Un sourire hypocrite au coin de son visage pointait avec ferveur le fait qu’il feignait la gentillesse car elle était de rigueur.  Il ne s’était pas adressé en ce jour à Belladona comme il l’aurait fait par le passé, comme il l’aurait fait en temps normal. Mais les soucis qu’il se faisait pour son ami étaient bel et bien réels. Meurtriers. Coupables. Et là où il avait espéré qu’elle se montre compatissante, cette fois, il semblait que la sorcière en avait décidé autrement. « Tu dois le savoir, non ? Vous vous considérez pas comme des frères, ou un truc comme ça ? » Désabusé, il fit semblant de chasser un insecte qui rodait autour de son magnifique visage (lol). Il arqua un sourcil, ne voyant pas trop où elle voulait en venir. Oui, effectivement, dans le mile. 100 points pour Gryffondor, et si on arrêtait de jouer maintenant, Belladona ? aurait-il aimé répliquer. Il ne le fit pas, totalement conscient que ceci ne ferait qu’empirer les choses. Elle lui semblait tout à coup plus tranchante, plus virulente qu’à l’accoutumée ce qui eut l’effet escompté : un choc odieux. Il ne supportait pas que celle qu’il prenait plaisir à nommer « la gueuse » puisse avoir été plus présente pour son « petit frère » que lui-même ne l’avait été. Et en même temps… cela n’aurait pas été si compliqué vu qu’il avait été totalement absent. « Franchement Blaise, t’as pas quelqu’un d’autre à qui parler de Thomas ? Genre Qentrys ? Ou Lucrezia ? Ou j’en sais rien ? » Ah mais bien ! Il tenta de se défendre. « Ah si. Mais ils ne sont pas là pour le moment, vu que t’étais là, je me suis dit que peut-être… » Elle ne le laissa pas vraiment terminer sa phrase et enchaîna sa tirade par un uppercut qui fit très mal. « Ou même p’t’etre Thomas lui-même, non ? » Mais c’est qu’elle avait de la poigne, la naine. Il peinait à trouver les mots, vite. Une réponse. Une tirade. Il était indéfendable, et pourtant… il se devait bien de répondre quelque chose. Après tout, c’était lui qui était venu la trouver. « Qu’est-ce que tu m’veux, Zabini ? T’as pas quelqu’un à aller dénoncer ? Un né moldu à aller emmerder ? Un ami à abandonner ? »
Il soupira, exaspéré, tâchant de retomber sur ses pattes. « Tu sais, être un peu plus agréable ne te ferait aucun mal, la naine, et ce serait même plutôt plaisant pour ton entourage. » Il lui adressa un sourire carnassier, pas vraiment prêt à s’abaisser devant son mètre cinquante et quelques. Et pourtant… il savait bien qu’il devait prendre sur lui pour parvenir à ses fins, jamais sinon elle n’accepterait de lui donner une quelconque information et ô combien il savait comme elle pouvait être tenace, la jolie peste. « T’as raison j’aurais pu demander aux autres, je me suis juste dit que t’étais celle qu’il aurait eu le plus envie de retrouver, donc que s’il devait rejoindre une personne à sa libération, la première aurait été toi. Mais si ça t’écorche la langue d’en parler… » Il leva les yeux au ciel, bien plus doué pour s’enfoncer que pour arranger la situation. Il aurait du s’arrêter là. Il aurait dû. Il ne le fit pas. « Non mais je peux comprendre, des rumeurs circulent comme quoi c’est pas au beau fixe entre vous deux, donc si t’en sais pas plus que moi je t’en veux pas hein. » Du grand Blaise, du tout craché. Il avait ce besoin viscéral de toujours répondre lorsqu’il se sentait agressé et ce même s’il perdait ainsi toute chance d’arriver à ses fins. Après avoir digérer les coups, il sentit utile d’ajouter. « Et je n’ai abandonné personne, tu devrais penser à revoir tes sources. » Il ne décroisa pas les bras, tel un enfant boudeur et blessé dans son égo, il préférait faire semblant de ne pas comprendre. Impatient, il ajouta : « Bon, t’en sais plus ou pas ? » Il était bien trop sûr de lui pour se douter que la technique empruntée n’était certainement pas celle qui tirerait les vers du nez à Belladona Rosebury.




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belladona rosebury & blaise zabini
Le vent, l’humidité. En tant que bonne anglaise qui se respecte, on aurait pu penser que Bella y était habituée, qu’elle ne s’agacerait pas pour si peu. Mais ça, ça aurait été sans compter sur la fatigue qui lui alourdissait les paupières et la rendait plus sensible au froid pénétrant. Sans compter sur Zabini, son meilleur ennemi qui avait l’air de vouloir faire la discussion. Alors, elle répond à son ton douceâtre par de l’acide, à croire que leur conversation allait se transformer en infusion miel citron. Elle l’attaque, parce que c’est ce qu’ils font toujours, parce que depuis plus d’un an qu’elle connaissait Thomas, Blaise n’avait jamais énoncé le français autrement que pour la piquer, pour la tester, pour l’enfoncer.

Elle répond à sa question par l’interrogation, enchaînant les interrogatives. Le serpent tente presque de se justifier et ça en devient aussi ridicule que cela était surprenant. Blaise n’avait jamais pris le temps de se justifier, et surtout pas auprès de la gryffondor. Mais Bella n’y prête guère l’oreille, continuant de revêtir cette peau d’écaille appartenant jadis à son adversaire, usant de son ton sifflant et piquant. Piquantes, ses questions semblent s’enfoncer dans leur cible comme dans du beurre, au point de couper la chique à la vraie vipère du couple ; Impatiente, Bella ne prend même pas la peine d’en profiter. « Qu’est-ce que tu m’veux, Zabini ? »

Les yeux levés vers le plus grand con de Poudlard, la fille de cracmolle resserre son écharpe alors que Blaise soupire, clairement ennuyé par l’attitude de la jeune fille. Grand bien lui fasse ; Ce n’était pas comme si Blaise avait le don de l’exaspérer ne serait ce que par sa présence, c’était à charge de revanche. « Tu sais, être un peu plus agréable ne te ferait aucun mal, la naine, et ce serait même plutôt plaisant pour ton entourage. » Un rire sans joie passe ses lèvres alors que ses yeux se lèvent vers l’étendue grise qui les surplombe. S’il s’essayait à l’humour, c’était presque réussi. N’attendant clairement pas de réponse, il continue : « T’as raison, j’aurais pu demander aux autres, je me suis juste dit que t’étais celle qu’il aurait eu le plus envie de retrouver, donc que s’il devait rejoindre une personne à sa libération, la première aurait été toi. Mais si ça t’écorche la langue d’en parler… » Bella arque un sourcil, surprise devant le manque d’insulte déguisée. C’était sans compter sur la suite. « Non mais je peux comprendre, des rumeurs circulent comme quoi c’est pas au beau fixe entre vous deux, donc si t’en sais pas plus que moi je t’en veux pas hein. » La mâchoire de la jeune fille se serre, Blaise avait toujours eu ce talent nonchalant de la faire grincer des dents. Elle baisse le regard un instant alors que sa langue vient caresser l’intérieur de sa joue, ses commissures ne tardant pas à étirer à nouveau sa bouche en un sourire mauvais. « Et je n’ai abandonné personne, tu devrais penser à revoir tes sources. Bon, t’en sais plus ou pas ? » Les bras croisé, le regard boudeur, Bella n’arrive pas à ne pas s’amuser devant ce spectacle, et ce malgré les quelques tacles qu’il sème au grès de ses tirades.

« Des sources, des rumeurs… Tout le monde ne s’appuie pas sur des bruits de couloirs, tu sais. » Elle n’avait pas besoin de revoir ses sources, puisque la seule personne qu’ils avaient en commun étant le principal intéressé. Blaise aurait du le savoir et pourtant, il se protégeait en jouant au plus idiot. « Y a que les imbéciles pour se fier aux rumeurs. J’savais que t’étais l’roi des cons, mais de là à t’arrêter sur quelque chose qui s’est passé il y a six mois… Thomas t’a pas dit qu’on s’était réconcilié ? Ah mais oui, c’est vrai ! » Bella s’amuse, et ça se voit. Elle fait mine de réfléchir avant de claquer des doigts, juste devant son nez, sans réussir à contenir un sourire en coin. Elle se moque clairement de lui. « Pour ça, il aurait fallu que t’ailles le voir. » Elle agite sa main minuscule devant son visage, juste pour le plaisir de se faire encore plus énervante, avant de la remettre bien au chaud de sa cape fourrée. « Qu’est-ce que tu veux entendre ? Qu’il n’est pas malade ? Qu’il se marre en repensant aux mois qu’il a passé enfermés ? » Elle fait un pas vers lui et regrette de ne pas être plus grande, pour une fois. Elle aurait tant aimé le regarder de haut. « Ça t’servirait à quoi, tu l’as déjà condamné ; t’as déjà choisi de laisser ta peur te murmurer à l’oreille pour te contrôler comme une putain de marionnette. » Les yeux levés vers son aîné, Bella ne sourit plus. « C’est pas comme si c’était nouveau, c’est bien connu que le plus froussard des Zabinis, c’est bien toi Blaise. » Pas comme Anton. Suggéré, presque murmuré. Juste pour appuyer là où ça fait mal, sur cette querelle que les élèves de Poudlard suivaient depuis quelques temps. Bella aurait sûrement parié sur Blaise, sans trop savoir pourquoi, cependant.

Finalement, la jeune fille est bien contente qu’il soit venue la trouver ; parfois, être mauvaise, ça fait du bien.
(mi-janvier 2000)
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Blaise & Belladona

Agacement, sournoiserie et faux-semblants. Certaines discussions avaient meilleur temps de ne jamais être entamées, d’autres menaient trop aisément à des éclats de voix alors que certaines, mielleuses, suffisaient à lui donner la nausée. Blaise n’était pas du genre à utiliser quatre chemins pour obtenir ce qu’il désirait ; pourtant, il n’avait aujourd’hui pas d’autre choix. Si en temps normal il serait aller lui même trouver Thomas ; il craignait encore bien trop l’épidémie pour oser confronter un malade. Cette discussion le rendait mal à l’aise, s’amenuisait en lui tel un poison redoutable. S’il refusait d’admettre qu’il avait une considération certaine pour sa camarade, il n’en était pas moins heureux que celle-ci fricote avec l’un de ses meilleurs amis. Il redoutait que leurs joutes verbales ne plaisent à Thomas.
Blaise les aurait regrettées.
Il l’aurait regrettée.
« Qu’est-ce que tu m’veux, Zabini ? » N’avait-elle donc pas compris la raison de sa venue ? N’avait-elle pas observé chacun des tiques de sa lâcheté ? Et n’avait-elle pas aussi appris par cœur chacune des courbes de sa sournoiserie au fil des années ? Longtemps, les deux sorciers s’étaient affrontés comme de parfaits adversaires, les crochets acérés du rampant étaient si souvent venus se perdre sur la croupe harmonieuse de la lionne dans des éclats de voix assourdissants. Toutefois, les rapports de force que le sorcier avait toujours semblé connaître tendaient à s’inverser aujourd’hui. Il n’était plus maître de la situation. L’avait-il seulement jamais été ?
Ou n’avait-il été qu’un pantin de polichinelle.
N’avait-il été qu’illusion.
Il refusait de laisser tomber le masque de sa méchanceté, retenant difficilement l’envie irrépressible de pousser Belladona une nouvelle fois dans ses plus sombres retranchements. S’il essaya un instant de calmer la situation, son naturel revint bien vite au galop réduisant à néant tous ses espoirs d’une possible collaboration de la part de la gryffone. Il fût néanmoins blessé qu’elle lui face remarquer sa déloyauté envers Thomas. « Des sources, des rumeurs… Tout le monde ne s’appuie pas sur des bruits de couloirs, tu sais. » Elle n’avait pas tord. Et heureusement pour lui ! Les rumeurs quant à son rapprochement avec Lucrezia ne cessaient de fourmiller dans les couloirs. Blaise n’y portait pas plus d’attention car il était persuadé que personne ne saurait croire à de pareilles âneries, lui même ne l’aurait pas cru de deux cousins… et pourtant.  « Y a que les imbéciles pour se fier aux rumeurs. J’savais que t’étais l’roi des cons, mais de là à t’arrêter sur quelque chose qui s’est passé il y a six mois… Thomas t’a pas dit qu’on s’était réconcilié ? Ah mais oui, c’est vrai ! »  En vérité Thomas ne lui avait rien dit, non. D’une part à cause de la quarantaine, certainement. D’autre part, la sorcière n’était pas le sujet premier de leurs conversations. En effet, ils avaient depuis longtemps cessé quelque peu de parler d’elle car les propos de Blaise à son égard avaient suffi à agacer Thomas qui évitait depuis de mettre le met sur la table. « Pour ça, il aurait fallu que t’ailles le voir. » Elle était donc au courant. Bella savait pertinemment que Blaise avait failli envers Thomas. Il ne l’avait pas respecté, ne l’avait pas aimé comme un ami se serait dû de le faire. Blaise avant lâchement abandonné celui qu’il considérait comme un frère, égoïstement, plus inquiet de sa propre santé que de celle de son prochain. Mais il ne regrettait pas de ne jamais être allé le voir. Blaise regrettait plutôt le fait que Thomas soit malade. De là venait tout le problème et celui-ci ne pouvait pas exiger de lui qu’il mette sa vie en danger en guise de soutien inconditionnel. Blaise n’avait rien fait de mal, il en était convaincu. Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher de se faire du souci pour son ami – mais ce de très loin. Il prit une profonde inspiration : « C’est bon t’as fini ? » La suite ne tarda pas à arriver, elle n’avait décidemment pas terminé. « Qu’est-ce que tu veux entendre ? Qu’il n’est pas malade ? Qu’il se marre en repensant aux mois qu’il a passé enfermés ? » Son manège commençait à l’agacer. Sa manière d’agiter sa main commençait à l’agacer. Son ton condescendant commençait à l’agacer. Tout en elle la rendait insupportable. Belle était insupportable. « Ça t’servirait à quoi, tu l’as déjà condamné ; t’as déjà choisi de laisser ta peur te murmurer à l’oreille pour te contrôler comme une putain de marionnette. C’est pas comme si c’était nouveau, c’est bien connu que le plus froussard des Zabinis, c’est bien toi Blaise. » Ses bras se délièrent, il ajusta quelque peu ses manches avant de se grandir de quelques centimètres pour toiser Belladona de haut. « C’est c’la donc, la grande justicière vient me faire des remontrances quant à ma déloyauté envers un mec qu’elle n’est même pas foutue d’aimer correctement. » Il marqua une pause, puis singea sur ses doigts : « Blaise est con, Blaise n’est pas loyal, Blaise est froussard, t’en as d’autres à ta liste ? Il ne t’arrive jamais de changer de disque ? Du vu. Du revu. On r’passera pour l’originalité. »  Soudain, un sourire carnassier se dessina sur son visage. S’il était initialement venu en brandissant le drapeau blanc, il se ravisait à présent. Après tout, elle n’était décidément pas disposée à lui en apprendre davantage sur son ami. « Ça fait combien de temps que t’as pas baisé Bella ? » Un instant, il fronça légèrement les sourcils. « Non, parce que tu m’as l’air frustrée. » La question était indécente, tout comme le personnage et avant même qu’elle ne puisse répondre, il plaça un index provocateur sur son front : « Tu [c/olor] – il insista sur le terme en retirant son doigt du front de la jolie lionne – ne vaut pas mieux que moi au final, je crois que tu te souviens mal de qui a été la première à décevoir Thomas. »  A nouveau, il tâcha de retourner la situation. Après tout, c’était ce qu’il cherchait toujours à faire.
La guerre était déclarée.
Il n’allait pas tarder à recevoir son poing dans la tronche.


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