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Darling, you are perfect tonight | Mathiall

Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
Élève de Poufsouffle
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Pseudo : Nekojune Âge : 30 Parchemins : 295 Gallions : 378 Date d'inscription : 12/02/2018

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Darling, you are perfect tonight | Mathiall 33do
Don’t let me go

14 Février 2001
En soirée

Je l’avais suivi depuis notre petit coin de verdure où nous avions partagé un moment. Durant tout le trajet, la semi obscurité avait caché mon trouble. Marchant dans ses pas, j’avais eu du mal à me remettre de sa proposition : quinze minutes pour chaque mot d’excuse. Cela aurait été mentir que de dire que je ne voulais plus m’excuser. Je voulais continuer à passer du temps près de lui. Je voulais apprendre à mieux le connaître, je ne voulais pas que ce moment prenne fin tout simplement. Cela m’avait fait sourire, cette impression que lui non plus ne voulait pas que cette instant nous échappe. Mon trouble était allé grandissant dans cet espace que nous avions quitté. Quand il m’avait rattrapé dans ses bras et m’avait retenu un moment, que mon coeur avait commencé à s’emballer sans que le sache ce qui m’arrivait vraiment. Je n’avais pas esquissé le moindre mouvement pour qu’il me relâche. Il avait tout simplement annoncé « Une heure » alors que mon excuse n’était pas prononcé entièrement. Je m’étais mordu la lèvre inférieure, ayant malgré tout peur de comprendre, peur de ce qui se passait dans ma tête. Il m’avait simplement relâché, ramassant mon carnet. J’avais cru voir une légère ombre passer devant son visage lorsqu’il avait remarqué le carnet ouvert. Mais non je me faisais des idées !

Et durant tout le trajet jusqu’à la salle commune, je m’étais repassée la scène en boucle dans ma tête, me demandant, essayant de comprendre, ce qui pouvait bien m’arriver. Je ne comprenais toujours pas pourquoi j’avais autant envie de passer du temps avec Niall. Peut-être parce que dans le fond, nous avions plus en commun que nous ne le pensions. Je ne savais plus trop quoi penser de tout cela. Nous étions donc rentrés dans notre salle commune, sans nous faire remarquer ou sans que cela paraisse suspect. Toujours aux prises avec mes réflexions, je ne me rendis pas compte que je serrai si fort mon carnet. C’est la douleur dû à la crispation de mes mains qui me tira de mes pensées. Je relâchais donc la pression sur l’objet et coulait alors un regard vers mon camarade.

Je te dois une heure… On peut l’utiliser maintenant si tu veux… Enfin… Sauf si tu préfères aller te coucher…

Je n’osais pas lui avouer que je voulais qu’il reste avec moi. Je n’osais dire tout haut que je ne voulais pas grand-chose, juste être près de lui dans le sofa devant la cheminée. Il n’avait même pas besoin de me faire une place au creux de ses bras, juste de m’accorder sa présence apaisante. Je me laissais finalement choir dans ce fameux sofa. Visiblement, personne n’avait voulu rester dans la salle commune ce soir, soit parce qu’ils dormaient ou étudiaient ou peut-être que certains se trouvaient avec l’être aimé. J’observais alors la cravate du jeune Poufsouffle, toujours sur ma main afin de protéger mon doigt blessé. Je l’enlevais finalement. Lentement, afin de garder ce contact le plus longtemps possible sur ma peau. A la réflexion, j’eus l’impression que j’avais voulu y laisser mon odeur. C’était idiot j’avoue. Je vis lors la petite tâche vermeille sur l’extrémité qui se trouvait quelques secondes plus tôt sur la pulpe tendre de mon doigt.

- Niall, pardon, ta cravate…

Je me mordis alors la lèvre inférieure et fermait fortement un œil. Cette mimique, je ne l’avais que lorsque je me trouvais vraiment idiote. Je n’avais pas fais exprès, naturellement je m’étais excusée. C’était une seconde nature lorsqu’il était là apparemment, et ce n’était pas volontaire.

- Désolée, je vais te tenir éveillé encore une heure et quart… Enfin une heure et demi.

En cet instant, ma maladresse me sembla pourtant bienvenue. En seulement quelques instants, je venais de prolonger notre temps ensemble, sans même que cela soit volontaire. Je soupirais tout de même devant cette spontanéité qui un jour finirait par me jouer des tours. Je reportais finalement les yeux sur Niall. Il avait un petit quelque chose, un je ne sais quoi. Et je me retrouvais bien incapable de détacher le regard de son visage. Comment faisait-il pour attirer ainsi mon regard sans me le faire détourner ? Quoique, je détournais finalement les yeux de lui, regardant alors mon carnet posé sur mes genoux en riant légèrement, gênée de l’avoir, selon moi, dévisagé ainsi



© Nekojune

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Niall O'Spéir
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Niall O'Spéir
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Darling, you are perfect tonight
Mathilde Dumont &  Niall O'Spéir


Le retour à la salle commune se fait relativement en silence. Il se fait tard et vaut mieux qu'ils ne se fassent pas voir. Ce genre de situation, en fait, Niall les trouve assez plaisante. Déjà il grimpe partout quand il le peut, alors devoir se faufiler sans se faire prendre, ça l'amuse quand même un peu, bien qu'il a cette facheuse tendance à se faire prendre parce qu'il fait trop de bruit. Le chemin n'a pas connu d'encombres, heureusement car Niall aurait détesté mettre Mathilde dans l'embarras. En gentleman, il laisse la demoiselle entrer en premier, après avoir ouvert la porte. Une heure, comment allait-elle le prendre. En blague, ou littéralement ? Maintenant, ou plus tard. Il aimerait bien continuer cette découverte pour une heure de plus, il aimerait bien discuter encore avec elle. Il ne sont pas si loin l'un de l'autre, quelques murs allaient les séparer d'ici peu, et pourtant il souhaitait les repousser un peu plus longtemps. Rien d'autre qu'eux-même les obligerait à terminer cette soirée. Si elle le souhaitait, il passerait une heure de plus à ses côtés. Si elle le voulait, bien plus encore. Il ne voulait pas compter, en autant qu'elle aussi ne voulait pas compter.

« Je te dois une heure… On peut l’utiliser maintenant si tu veux… Enfin… Sauf si tu préfères aller te coucher…» Il sourit. Alors elle ne souhaite pas mettre fin à ce moment, elle non plus. Tant mieux, Niall n'est pas fatigué. En fait, il ne l'est jamais, il est simplement forcé d'aller dormir à tous les soirs, car ainsi sont les normes.
« Tu crois vraiment que j'ai envie de me coucher, là ? Non non, il est trop tôt et en peut encore discuter un peu. Tu veux du thé ? Ou une tisane. Oui une tisane ce serait mieux. Il ne faudrait quand même pas te garder réveillée toute la nuit. »
Un flot de paroles lui revient, son état naturel reprend contrôle de lui. À peine est-il en train d'échapper ses mots qu'il rempli une théière d'eau avant de la mettre sur le feu de la cheminée. L'air extérieur était plus frais que les deux Poufsouffles semblaient le réaliser. Ses mains étaient plutôt froide et il s'imaginait que celles de la brune étaient glacées. Une tasse de tisane chaude ne lui ferait que du bien. Il observe les choix un instant, cherchant à deviner ce qui ferait le plus plaisir à la demoiselle. Lavande, camomille, rose ? Il sourit pour lui même en attrapant ce dernier choix. Il tourne la tête vers elle, qui se retrouve désormais sur le sofa. Sans lui dire quel tisane il lui prépare, il dépose la théière sur la petite table qui fait face à son siège. De là, elle lui remet sa cravate, sur laquelle se découvre une petite tache pourpre. Il la regarde à peine, sans réellement se soucier de ce "problème". Il n'a pas offert sa cravate pour la garder propre. « Niall, pardon, ta cravate…» L'Irlandais la fixe du regard un instant. Elle le fait exprès, ou non. L'expression - ou le tic ? - de la Française laisse croire le contraire. Sans même le réaliser, il trouve ça encore plus charmant. Il sent que ce ne sera pas la seule fois où il sera témoin de cette mimique. « Désolée, je vais te tenir éveillé encore une heure et quart… Enfin une heure et demi.» Cette fois, il lui verse une tasse, toujours sans la quitter des yeux. Qu'elle le fasse exprès ou non, ça n'a pas d'importance. Elle démontre son envie de partager cette soirée, et c'est tout ce qu'il veut entendre.
« Je crois qu'on aura besoin de plus d'une théière alors. »
Toujours debout, il fait un tour sur lui-même pour se rendre à une armoire où se trouvent quelques outils de premier soin. Il y attraper un petit pot d'ongent et un bandage. Il revient auprès d'elle, s'asseoit à ses côtés. Combien de fois lui a-t-il pris la main depuis leur rencontre ? Difficile de compter. Pourtant, à chaque fois, il ressent une sorte de bien-être. La douceur de sa peau et la délicatesse de ses doigts le trouble légèrement, comme s'il touchait quelque chose de précieux, quelque chose d'interdit. Il met peu de temps à panser la coupure de sa collègue, mais ne se hâte pas non plus.  
« D'ici demain tu devrais être comme une neuve. En autant que tu ne te brûle pas avec du thé, tout devrait bien aller. D'ailleurs, tu saurais me dire quelle sorte de thé je t'ai fait ? On va voir si tu connais bien tes fleurs. »
Un petit défi, comme ça, juste pour détendre l'atmosphère. Il est un peu tendu, elle également, et même s'ils étaient bien ensemble, c'était comme si certains non-dits pesait sur eux. Et pourtant, leur rencontre était si jeune.
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Mathilde Dumont
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Darling, you are perfect tonight | Mathiall 33do
Don’t let me go
Niall avait ce petit je ne sais quoi. Il sembla… Je ne sais pas dire, satisfait ou rassuré que je propose  d’utiliser notre heure maintenant. Je n’osais tout de même pas lui dire que je ne voulais pas compter. Cela me fit sourire de le voir retrouver son entrain habituel. Il redevenait ce garçon qui me faisait sourire sans le savoir. Je me rendais compte maintenant que l’entendre chaque jour, si plein de vie, me faisait sourire et apportait un rayon de soleil dans ma vie. Surtout depuis que je commençais à perdre mes pouvoirs. Et encore plus depuis que j’étais revenue de la quarantaine. Il était cette boule d’énergie un peu explosive qui me donnait, malgré moi, envie de me lever et de suivre les cours. Il ne voulait tout de même pas me tenir éveillée toute la nuit et proposa donc une tisane plutôt qu’un thé. Je fis une petite moue déçue et espérais après coup qu’il ne l’ai pas vu. Si je passais la nuit à discuter avec lui, je voulais bien ne pas dormir.

J’observais mon camarade préparer la tisane. Il semblait sûr de lui, au point de ne pas me demander mes goûts en la matière. La théière se retrouva devant nous en quelques instants. Sa cravate passa de mes mains aux siennes. Alors que ses yeux étaient posés sur moi pendant qu’il servait la tisane, je sentis le rouge me monter aux joues et j’eus l’impression d’avoir des petits papillons dans le ventre. Je reportais rapidement mon attention sur la tasse, afin de chasser mon trouble. Non, il ne fallait pas. Je ne savais pas pourquoi j’étais comme cela mais j’avais l’impression qu’il ne fallait tout simplement pas. Je me sentais attirée comme un aimant vers le jeune Poufsouffle mais je ne m’en donnait pas le droit. Je n’eus pas le temps d’y réfléchir plus longtemps qu’il revenait déjà avec un nécessaire de soin pour mon doigts légèrement amoché. Un léger frisson me parcours quand il se saisi doucement de ma main. Et comme dans le parc, j’observe ses gestes. Me concentrer sur cela m’aide, étonnamment, à calmer mes émotions.

Une fois qu’il eut fini, je me saisi doucement de ma tasse. La chaleur du breuvage contre mes mains me fait d’abord grimacé. Je repose don l’objet et utilise une technique dont j’use depuis déjà des années : je ramenais mes manches sur mes paumes pour créer une protection à la chaleur. Mon camarade me lança alors un petit défi, me demandant à quel plante était la boisson. J’approchais alors la tasse de mon nez et humais le parfum qui s’en dégageait en fermant les yeux pour bien prendre conscience des arômes. De la rose ?  D’une certaine manière, j’avais peur de comprendre. Voulait-il me faire passer un message de cette manière ? Est-ce que le temps que nous avions déjà passé ensemble l’avait marqué autant que moi ? J’eus finalement en sourire, me détendant presque instantanément.

Décidément, cette fleur va devenir ma préférée. A croire que toi aussi tu aimes les roses.

Je me calais plus confortablement. Attrapant mon carnet dans une main, je m’installais alors en tailleur dans le canapé, me tournant légèrement vers Niall. Et c’est là, avec ce petit bloc-note à la main, que j’eus une idée. Je me doutais bien qu’il avait dû voir quelques mots. Le carnet c’était ouvert, n’importe qui d’un minimum humain aurait jeté un œil. J’avais passé du temps à en noircir les pages aujourd’hui et c’était sans doute une bonne manière de me dévoiler sans avoir besoin d’ouvrir la bouche, sans avoir la moindre réaction de gêne. Ce petit calepin allait être mon intermédiaire. Je le tendis alors à mon camarade.

Si… Si tu veux tu peux y jeter un œil. Je n’ai commencé qu’aujourd’hui à écrire dedans. Mais…

Je me retrouvais alors avec un flot de paroles, j’avais l’impression de n’avoir jamais autant parlé en une seule fois devant lui.

Je voudrais que tu le lise. Parce que je voudrais que tu puisse me connaître mais que je n’oserais pas tout te raconter. Et que dans ce carnet il y a certains éléments que je veux partager avec toi. Et parce que je pense qu’il faut bien commencer quelque part. Et je répondrais aux questions que tu pourrais te poser après.

Je m’interrompis en me mordant la lèvre inférieure, lui tendant alors mon carnet en espérant qu’il le prendrait.


© Nekojune



Pensées de Mathilde
Et bien… je ne sais pas trop par où commencer. Je m’appelle Mathilde Dumont. Je suis une sorcière depuis ma naissance mais aujourd’hui, je n’y ressemble plus. Je suis incapable de faire de la magie…


Parfois je me demande ce que serait ma vie si je n’étais pas venue ici. Si j’étais tout simplement restée à Beauxbâtons et que j’avais continuer ma vie chez ma mère. Est-ce que j’aurais perdu mes pouvoirs aussi ou est-ce que je serais encore capable de faire de la belle magie ?

Je ne sais pas quoi penser de ma mère. Elle m’a menti pendant tellement longtemps… Je ne comprends pas pourquoi elle m’a caché l’identité de mon père pendant aussi longtemps et je comprends encore moi pourquoi ell m’a envoyé retrouvé un homme que je ne connaissais pas et qu’elle n’avait pas vu depuis plus de quinze ans ! Pourtant, elle a peut-être eu raison. J’ai retrouvé mon père ici à Poudlard. Et maintenant, même si certains savent qu’il est mon père, cela me rassure de la savoir là. Pourtant, je m’inquiète énormément pour lui. Il n’est plus le même depuis notre sortie de quarantaine…

Aujourd’hui je me suis rendue compte que quelque chose clochait dans la salle commune des Poufsouffle. Il y a toujours de l’animation. Mais pas aujourd’hui. J’ai l’impression qu’il manquait quelque chose. Il manquait le son d’une voix, le rire de quelqu’un. Et je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait bizarre. Comme si quelque chose me manquait à ce moment même.

Je supporte de moins en moins ces regards. J’ai l’impression d’être un animal étrange et effrayant, qu’il faut étudier et fuir à la fois. Ma vie était déjà bien assez étrange et compliqué sans cette maladie…

J’ai passé du temps à observer mes camarades aujourd’hui. Puisqu’ils m’observent, je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir gênée de faire de même. Pourtant, je baisse toujours le regard. Je n’arrive pas à fixer quelqu’un, c’est toujours étrange pour moi de regarder les autres alors qu’ils font une activité qui est peut-être personnelle…

Ce repas devient un calvaire. Je n’ai pas l’air d’être la seule à avoir besoin de bouger et de ne pas être avec les autres puisque certains de mes camarades ne restent pas bien longtemps. Un de mes camarades m’a semblé un peu triste. Mais il n’est pas de la même année que moi. Peut-être que je devrais aller lui parler ? Mais j’ai peur de ne pas oser et de ne pas savoir quoi lui dire...

(c) Nekojune
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Niall O'Spéir
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Darling, you are perfect tonight
Mathilde Dumont &  Niall O'Spéir

Bien que tôt pour connaitre les goûts de la demoiselle, il avait cette idée qu'elle ne pouvait qu'aimer la rose. Peut-être pas au goût, mais à l'odeur bien certainement. N'a-t-elle pas parlé des rosiers qu'elle aimait tant, à Beauxbâtons et à son propre domicile ? « Décidément, cette fleur va devenir ma préférée. A croire que toi aussi tu aimes les roses. » Alors elle n'est pas sa favorite, mes ses paroles laissent entendre qu'elle l'apprécie, et encore mieux, qu'elle apprécie cette soirée. Niall ne pourrait être plus heureux que d'entendre que c'est réciproque. Il ne voudrait pas qu'elle se sente réellement obligée de passer une heure avec lui, il s'en sentirait désolé. Pourtant, il a cette vilaine habitude de parler et de coller aux autres sans même se rendre compte de leur inconfort. Seulement, avec Mathilde, il ressent ce besoin qu’elle soit bien et en confiance. De la rose. Bien-sûr qu’il adore les roses. En bon Poufsouffle, il a un amour inconditionnel pour la nature et les fleurs en tout genre. La rose a toujours été l’une de ses favorites. Pourquoi ? Difficile à dire. Entre les nombreuses couleurs et teintes, entre leur douceur et leur robustesse, elles sont aussi magnifiques que les femmes. C’est la première fleur à laquelle il a voulu donner vie. C’est la première fleur qu’il a demandé à sa mère de lui apprendre à créer. C’est la première fleur qu’il a fait pousser lorsqu’on l’a enlevé à sa famille vélane.
« Touché ! J'ai toujours adoré les roses. Je les trouve particulièrement jolies et leur parfum est d'une douceur apaisante, mais aussi mystérieux, presque piquant comme ses épines. C'est d'une richesse qui me fascine. »
Ce sujet particulier, il n’en partage que rarement les détails. Personne n’est réellement intéressé à en savoir plus sur les fleurs qu’il aime. Les demoiselles ne font qu’apprécier les bouquets qui leurs sont offerts, alors que les damoiseaux n’en ont rien à faire, sauf si ça leur permet de gagner le cœur d’une d’entre elles. La relation du vélane avec les plantes est différente, intime, comme si c’était une partie de lui-même. Avoir grandi dans la forêt a dû y avoir une certaine influence. À cet instant, il a cru entrevoir un intérêt de la Française sur le sujet. Il a attrapé l’occasion pour partager ses pensées. Semblerait-il qu’elle aussi, se sent à l’aise à s’exprimer – peut-être pas avec des mots mais d’une autre manière – puisqu’elle lui offre de lire le carnet qu’il avait vu plus tôt. Bien que flatté, Niall sent au fond de lui un certain inconfort face à cette situation.
« Je voudrais que tu le lise. Parce que je voudrais que tu puisse me connaître mais que je n’oserais pas tout te raconter. Et que dans ce carnet il y a certains éléments que je veux partager avec toi. Et parce que je pense qu’il faut bien commencer quelque part. Et je répondrais aux questions que tu pourrais te poser après. » Niall se passe la main dans les cheveux, puis se gratte la tête, avec embarras. Souhaite-t-elle réellement lui partager quelque chose d’aussi personnel, bien qu’il ne s’agisse que de leur première vraie rencontre ? Et s’il y a quelque chose de grave, d’inscrit dans ce livre ? Niall a souvent entendu parler de l’effet qu’ont les vélanes sur les humains. Il n’y a jamais cru, il n’a jamais compris ces histoires et ces accusations qu’on pouvait leur porter, aux pures et aux hybrides. S’il a cette tendance à croire que les humains sont différents de lui, il ne voit pas les choses ainsi. Pourtant, une petite voix, dissimulée au fond de ses pensées, tente de lui sonner une alarme. Réveille-toi, Niall, fais attention à ton charme. Quel charme ? La magie de ton sang ! Cette voix, il ne l’entend pas, mais la vit dans un certain trouble.
« Tu… tu es certaine que tu veux que je lise ça ? Ce n’est pas trop personnel ? Je.. Non pas que tu ne peux pas me faire confiance, je ne dirais rien de secret à qui que ce soit, sauf que, tu sais, on se connait tout juste. Je ne voudrais pas que tu regrettes de m’avoir fait lire ça, plus tard. Tu sais ce que les hu…. »
Il la regarde droit dans les yeux et voit qu’elle tient à ce qu’il le lise. Elle lui tend, et lui se tait. La couverture effleure le bout de ses doigts pour une seconde avant qu’il s’en saisisse délicatement. Tu sais ce que les humains disent sur moi. Ces paroles s’étaient glissées dans ses pensées sans franchir ses lèvres. Le simple fait qu’il aie gardé ses mots pour lui on fait disparaitre ses soucis. Non. Elle lui fait simplement confiance. N’est-il pas lui aussi en confiance avec elle, malgré cette courte amitié ? Glissant ses yeux sur la brune une dernière fois pour avoir son approbation, il ouvre la première page. Les premières phrases provoquent un pincement au cœur de l’hybride. Mathilde lui a dit plus tôt, mais de le voir par écrit lui fait comprendre la douleur qu’elle vit. Il ne peut s’empêcher de la regarder entre chaque paragraphe. C’est comme si elle s’ouvrait à lui, sur sa vie entière, sans rien demander en retour. Il glisse son regard sur les lignes, s’imagine sa vie, avec sa mère, sa rencontre avec son père. Puis, il pense à son propre passé. Sa mère à lui, son père qu’il n’a pas connu.
« Tu sais, je ne crois pas que ta mère avait de mauvaises intentions.  »
Il pense à voix haute, sans réellement chercher à la convaincre de quoi que ce soit. C’est une façon qu’il a de rester attentif, de ne pas se perdre dans ses propres idées. Il s’apprête à commenter sur la quarantaine, mais son attention se porte sur la suite. Il manquait le son d’une voix, le rire de quelqu’un. Et je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait bizarre. Comme si quelque chose me manquait à ce moment même. L’irlandais sais très bien qu’il est un flot de paroles continue. On le lui reproche souvent. Sauf aujourd’hui, car il avait été silencieux. Parle-t-elle de lui. Il continue de lire sans poser de questions, pour ne pas sauter trop rapidement à des conclusions qui paraîtraient narcissiques. Le passage qu’il avait vu plus tôt se présente à lui. J’ai l’impression d’être un animal étrange et effrayant, qu’il faut étudier et fuir à la fois. Ma vie était déjà bien assez étrange et compliqué sans cette maladie…  
« Ceux qui te font sentir comme un animal ne méritent pas que tu leur portes une attention particulière, Mathilde. Ce sont des idiots, ils ne comprennent rien et ne pense qu’à eux. Tu n’as pas besoin de ça. »
Cette fois, il marque une pause avant de recommencer sa lecture. Il cherche à faire comprendre la sincérité de ses pensées, bien qu’il lui aie déjà dit plus tôt. Alors que les mots glissent sous ses yeux, il obtient la réponse qu'il cherchait. C'est bien de lui qu'elle parle dans le quatrième paragraphe. Il sourit, encore. D’un mouvement, Niall retire sa cape aux couleurs des blaireaux et la place au centre de ses jambes en tailleur. Il ne remet pas le carnet à Mathilde. Plutôt, il tourne la page pour y trouver une feuille vierge. Il attrape une plume et de l’encre tout en prononçant quelques mots.
« Je suis content que tu sois venue me voir, je n’aurais pas pu demander meilleure compagnie ce soir. La vie continue, même après que j’aie perdu Leilah… et c’est toi qui vient de me le prouver. »

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Darling, you are perfect tonight | Mathiall 33do
Don’t let me go
J’avais envie de passer cette heure et même plus encore avec lui. Cela n’avait rien d’une obligation, au contraire. J’avais même envie de couvrir toutes les horloges ou d’arrêter le cheminement de leurs aiguilles afin de prolonger ce moment ensemble. J’eus l’impression que mon camarade se détendit lorsque je supposais qu’il aimait les roses. Je n’en doutais évidemment pas, sinon pourquoi aurait-il créé cette fleur, comme une sorte d’apothéose, pour la placer sur la tombe de son petit animal de compagnie ? C’était l’évidence même à mes yeux. J’aurai voulu pouvoir lui dire naturellement que c’était cette fleur que j’observais le plus, celle-ci que je tentais de dessiner chaque fois que l’envie m’en prenait. Aucune autre fleur ne m’avait paru aussi ambiguë, un peu comme les relations humaines. Je comprenais de plus en plus pourquoi la rose représentait aussi bien l’amour. Sentiment difficile à avouer. Qui peut faire autant de bien que de mal. Mais je n’en aimais que plus encore cette sublime fleur, ce bouton prêt à éclore que je voulais être. Sa réaction m’arracha un sourire. J’avais donc vu juste, il aimait les roses. Sans doute plus que moi, peut-être avait-elle une signification particulière à ses yeux ? Belle, apaisante, mystérieuse. Tout ce que je ne pensais pas être. Je me mis à rougir, me rendant compte que je cherchais apparemment à lui plaire. Je devais me reprendre, je n’avais pas le droit ! Je ne supporterais pas d’imposer mes valises à quelqu’un, c’est pour cela que je n’avais en général, jamais voulu m’attacher à ce point.

J’étais sans doute autant fasciné par Niall que lui ne l’étais par les roses. Je continuais à avoir du mal à détacher les yeux de son visage. Et si cette attirance n’était pas naturelle ? Je chassais bien vite cette pensée de mon esprit. Non pas que j’étais naïve. Je savais bien que certains êtres étaient très attirants sans le vouloir. Mais s’il faisait parti de ceux là, j’étais certaine que son apparence seule ne suffirait pas à me séduire. J’étais convaincue, en mon for intérieur, qu’il y avait autre chose. Possiblement dans son comportement, dans sa façon d’être la boule d’énergie qui était ma petite bulle d’oxygène depuis quelques temps. J’avais envie qu’il continue à me parler des fleurs. Qu’il continue de me montrer sa belle magie qui lui permettait de les créer. Je préférais voir cela à recevoir un bouquet. Je préférais un moment magique et intime comme la création de la rose plutôt que de ne faire que les mettre dans un vase jusqu’au jour où elles faneraient. Oui j’étais une romantique dans l’âme. Mais j’aimais trop la nature pour apprécier qu’on la fasse souffrir dans l’unique but de s’attirer mes faveurs.

Le Poufsouffle avait semblé gêné quand je lui avais tendu mon carnet. Ses mimiques m’avaient fait fondre intérieurement bien malgré moi. Il se passait l main dans les cheveux, se grattait la tête. Mais il semblait également embarassé. D’un coup moins sûre de moi, je me mordis la lèvre inférieure. Je ne voulais pas qu’il se sente obligé de le lire, je ne voulais pas qu’il soit gêné. Je n’avais rien écris de trop personnel, je voulais juste qu’il puisse me comprendre autant que j’avais envie de le comprendre. Je savais que je pouvais lui faire confiance, ce n’est pas parce qu’il a tendance à parler beaucoup par moment qu’il irait révéler ce qui se trouvait dans ce petit carnet. Et il stoppa alors sa phrase en plein élan « Tu sais ce que les hu…. » Qu’avait-il voulu me dire ? J’aurais aimé qu’il puisse finir, laisser sortir les mots. Mais je ne voulais pas le brusquer. Mais je tenais à ce qu’il lise les mots qui m’avaient tenus à coeur aujourd’hui. Je lui adressais alors un sourire rassurant. Oui, j’étais sûre de moi. C’était bien rare. Mais étrangement, avec le blond en face de moi, je l’étais. Je ne dis rien de plus lorsqu’il se décidait finalement à prendre mon petit calepin et à entamer la lecture. Tout le temps que dura sa lecture, mes yeux ne le quittèrent pas. Chaque fois que son regard rencontre le mien, j’ai l’impression d’arrêter de respirer tout simplement. Il m’indiqua d’abord penser que ma mère n’avait pas de mauvaises intentions. Je lui fis alors part de mes doutes.

Effectivement, je pense qu’elle a plutôt voulu me protéger. Je crois qu’elle aussi était malade…

Inconsciemment, je ramenais mes genoux contre la poitrine et les enserrais de mes bras, plaçant mon menton sur le haut de cet petit édifice. Je continuais ainsi de l’observer, de surveiller les réactions qui passait sur son visage au fil de sa lecture. Je fus un peu surprise et à la fois rassurée lorsqu’il m’indiqua alors que je ne devais pas porter attention à ceux qui me font me sentir comme une bête. J’accordais alors un petit sourire en coin à Niall. Tentait-il de me dire qu’à contrario, je pouvais lui porter une attention particulière puisqu’il me traitait comme une personne normale ? J’avais étrangement envie de l’interpréter de cette manière. Mais après coup, j’eus envie de me gifler pour avoir laisser cette pensée traverser mon esprit. Je savais pourtant bien ce que j’avais écris aujourd’hui. Je savais qu’il avait lu un passage le concernant. Je savais qu’un suivant arrivait. Imperceptiblement, mes muscles se contractèrent. Je ne savais pas du tout comment il pouvait réagir à ces mots qui avaient noircis mes pages… Et s’il le prenait mal ? Pourtant je le vois sourire. Et d’un coup, je suis perdue. Je ne sais pas comment interpréter sa réaction et cela eut le don de m’angoisser un peu. Je fus en revanche surprise de ne pas récupérer mon carnet. Il aurait, certes, très bien pu le poser sur la table. Mais non, il a fait le choix de se placer sur une page complètement vierge et de commencer à écrire à son tour. Je tentais alors de tendre le coup pour savoir de quels indications il noircissait à son tour ce petit calepin qui m’avait suivi toute la journée. Il m’apprit pourtant qu’il était heureux que je sois venue vers lui, que je lui ai tenue compagnie. Je fronçais tout de même légèrement les sourcils sur la fin de sa phrase. Je ne comprenais pas trop en quoi je lui prouvais que la vie continue.

Ah oui ? Qu’est ce que j’ai fais pour te prouver que la vie continue ?

Mais évidemment, une autre question me taraudait l’esprit. Qu’avait-il voulu dire avant de commencer à s’immerger progressivement dans mes pensées ? « Niall… Qu’est ce que tu as voulu dire avant ? Tu n’as pas dis ce que je devrais apparemment savoir… » Je me repris alors bien vite. « Evidemment tu n’es pas obligé de répondre ! Désolée si je suis trop curieuse ! » Une fois de plus, je venais de nouveau de m’excuser. De nouveau, ma mimique de fille qui se sent idiote refit surface. Pourtant, je ne le faisais pas exprès ! Mais j’avais toujours peur de le déranger ou qu’il me trouve trop curieuse...


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Niall O'Spéir
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Niall O'Spéir
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Darling, you are perfect tonight
Mathilde Dumont & Niall O'Spéir

Voir la demoiselle se recroqueviller semble ajouter un air confortable à la scène. La couleur du feu de la cheminé reflète sur son visage, les tasses de thé et la petite boule qu’elle forme sur le canapé donne l’impression qu’elle est bien au chaud, alors que dehors ce serait tempête. Ceci n’est qu’une impression, bien entendu, la neige ne faisant plus parti du décor. Reste que cette scène pourrait presque le faire croire. Si ce mouvement s’agit peut-être d’une protection, ou de méfiance, Niall ne l’interprète pas ainsi. En fait, il ne note pas exactement ce changement exact, simplement qu’il apprécie la scène pour quelconque raison. Il faut avouer que cette salle commune lui a toujours plu, ainsi que la majorité de ses habitants. Il observe Mathilde un moment avant de poser encore son regard sur le carnet blanc. Une tache d’encre, qui semble traverser quelques pages, s’est formée sur le coin où était appuyée la plume alors qu’il la regardait. D’un mouvement léger et fluide, il trace un grande ligne sur la feuille, puis une seconde. Remonte les yeux, rapidement, mordille sa lèvre – signe qu’il se concentre – puis continue son œuvre. Œuvre, oui, car il s’applique à déposer sur cette page le visage de celle qui lui fait face. « Ah oui ? Qu’est ce que j’ai fais pour te prouver que la vie continue ?»
« Aujourd’hui j’ai perdu quelqu’un qui m’était - qui m’est - cher. Mais la vie m’a fait croiser ton chemin, elle t’a ajouté à ma propre vie avant même que j’aie terminé son enterrement. Comme ça, je ne me retrouve pas seul. Il y a toujours quelqu’un qui est là quand on a besoin, même si on ne la connait pas encore. Tu peux me faire un petit sourire, s’il-te-plait ? »
Sans gêne, il échappe ses derniers mots sans réaliser qu’ils peuvent être gênant si on ne sait ce qui se passe dans sa tête. En fait, son attention valse entre son dessin et son interlocutrice, entre la conversation et la forme de ses traits. Il ne souhait que bien représenter de son encre l’image qu’il a d’elle, avec un charmant sourire plutôt timide, un regard maladroit mais coquet, une étincelle dans ses iris verts – bien qu’il ne puisse pas en représenter la couleur. Niall a toujours eu ce besoin de dessiner pour s’occuper l’esprit, pour l’empêcher de se perdre dans ses miles et unes pensées. Cette fois, il le fait par intérêt. Il aime bien faire des portraits, car ils ont beaucoup de personnalité, et surtout, savent faire apporter un bonheur à ceux qui en sont le sujet. « Niall… Qu’est ce que tu as voulu dire avant ? Tu n’as pas dis ce que je devrais apparemment savoir…» Niall interromp son mouvement pour porter son attention sur Mathilde. Sur le bout de son doigt, il fait rouler la plume alors qu’il tente de comprendre ce dont elle parle. Il tourne la tête, comme pour trouver dans la salle commune la source du questionnement de la brune. Avant ? Avant quoi ? Il fronce les sourcils. « Evidemment tu n’es pas obligé de répondre ! Désolée si je suis trop curieuse ! » Il creuse sa tête, puis tente de revisiter les quelques bout de conversation qu’ils ont eus. Cette partie de leur échange, elle lui est rapidement sortie de la tête, car comme ses paroles n’ont pas quitté entièrement ses lèvres, l’idée s’est échappée en un souffle. Seulement, maintenant, il doit la rattraper avant qu’elle ne disparaisse entièrement.
« Avant.. ? » Un peu confus, il passe sa langue sur la lèvre inférieure tout en regardant le ciel, cherchant à se rappeler. « Ah ! Oui ! En fait, c’est juste que les gens ont tendance à croire que j’utilise ma magie pour contrôler les autres, mais à chaque fois je trouve ça ridicule. C’est juste qu’à force, ça m’arrive d’avoir des doutes, tu sais quand on t’accuse de quelque chose, au fond de toi tu finis toujours par y croire un peu. Mais non, je ne vois pas pourquoi je ferais ça en fait. »
Le vélane, il oublie que certaines personnes ne savent pas ce qu’il est. Pour lui, c’est bien clair, tous savent qu’il est un hybride. Après tout, ce n’est pas un secret, bien au contraire il en est plutôt fier. Ne laisse-t-il pas libre court à ses commentaires sur les humains ? Bien-sûr, même qu’il est parfois très critique, voir négatif, vis-à-vis d’eux, bien qu’inconsciemment. Il ne s’imagine pas que Mathilde, qui partage sa maison depuis un peu plus d’un an, puisse ne pas savoir. Donc, il ne pense même pas à tout détailler du début. Le reste est déjà acquis, non ? Ses doigts se pincent à nouveau sur la plume. Il la mordille un instant, puis trace de nouvelles lignes. Le visage de la demoiselle est désormais bien clair, s’il n’est toutefois qu’une ébauche.

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Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
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Don’t let me go
Je me sentais à l’aise dans cette position. Sans pour autant être plus confortable, cela me donne l’impression d’être dans une sorte de cocon. Mon cocon à moi, qui a toujours réussi à me protéger. De moi, des autres, du froid. Non pas qu’il fasse vraiment froid ou que je veuille me protéger de Niall. Non, c’est plutôt une protection contre ce que j’ai finalement eu le courage de lui montrer. Mais puisqu’il est le premier et sera sans doute le dernier à lire ça, il est évident que je n’aurais pas té à ma place chez les Gryffondor. Le courage ? Connais pas. J’étais plutôt prompte à la loyauté, comme la douce blairette que je suis. Je me surpris alors à d’abord observer la pièce autour de nous. Le feu dans la cheminée qui crépite, la neige qui tombe dans les jardins du château qu’on peut apercevoir au travers de la fenêtre. Il fait bon, je me sens bien, rassérénée. J’observe alors mon camarade du coin de l’oeil. La plume en équilibre sur le papier, il m’observe également. Légère gêne, rosissement de joues. Je reste bien évidemment égale à moi même. Il réponds à la question tout en commençant à griffonner. Je ne peux m’empêcher de l’observer alors que lui semble en pleine concentration. Jusqu’à cette mimique de se mordre la lèvre inférieure. D’après lui, la vie continuait car elle avait décidé que non, il ne serait pas seul. Pas aujourd’hui. Je me sentis alors flattée qu’il juge que je me sois trouvée là alors qu’il en avait besoin. Pour moi, même si je voulais lui parler, le fait que je le retrouve à cet endroit dans le parc du château tenait du hasard ou de la simple coincidence.

Expression de surprise lorsqu’il me demanda si je pouvais sourire. Et finalement, je lui accorde ce dû. Je ne peux tout simplement pas m’en empêcher, j’ai l’impression que mon coeur fond à le voir ainsi concentré sur son ouvrage. Je ne sais pas vraiment ce qu’il fait, je suppose à ces gestes qu’il n’écrit pas mais dessine. Je n’aurais en revanche pas la prétention de penser que je suis son modèle en cet instant. De toute manière qui voudrait me dessiner ? Il n’y a rien de charmant dans ma personne, juste des choses banale qu’on retrouve chez tout le monde. Pourtant, mon questionnement sur ses mots précédents suspend le geste du Poufsouffle assit tout proche de moi. Nouvelle mimique de l’Irlandais, qui me fait fondre à nouveau. A croire que ses petites manies ne le rendent que plus attendrissant. Il m’apprit alors que certains pensent qu’il utilise sa magie pour manipuler les autres. Qui pouvait bien porter de telles accusations ? Et soudain, une de mes propres interrogations me revint en mémoire. Et si cette attirance n’était pas naturelle ? J’étais peut-être naïve mais pas idiote. Pourtant, je n’avais pas fais ce rapprochement tout de suite. Sans doute parce que effectivement, un physique ne m’a jamais attiré plus qu’un autre et cela n’allait pas commencé aujourd’hui. Non, pour Niall cette attirance venait plutôt de son comportement, de ses mimiques. D’accord on ne va pas se mentir, il n’est pas vilain à regarder. Mais quand même, ce n’est pas la première chose que j’ai remarqué chez lui.

Tu sais… Tu as beau être un Vélane, ce n’est pas ton physique qui m’a attiré au premier bord, c’est ton comportement, ta façon d’être un électron libre qui apporte du soleil dans la vie des gens.

Euh… Mathilde qu’est ce que tu as foutu ! Me rendant soudainement compte des mots que j’ai laissé échappé, je me mords d’abord la lèvre inférieure et me cache finalement le visage de mes mains. Félicitations Mathilde, tu as gagné la palme de la maladresse ! Il n’y avait que moi pour gaffer et dire ça aussi franchement ! Alors que je voulais éviter tout attachement trop fort depuis ma maladie. Mais depuis notre rencontre, je ne faisais que ça, avoir cette fâcheuse impression que j’aurai du me montre la langue ou la tourner sept fois dans ma bouche avant de parler. Ou que je n’aurai pas du m’excuser autant, ni trébucher et tomber. Mais je ne voulais pas revenir sur ces mots. Parce que s’ils étaient sortis c’est que dans tous les cas, je les pensais et qu’ils étaient sincère. Mais pour une grande timide, je crois que j’y suis allée un peu fort… N’y tenant plus, j’enlevais finalement les mains de mon visage. Mais j’étais bien incapable de le regarder en face après cela. Je lui lançais quelques regards à la volée, me mordillant ma lèvre inférieure, en attendant, en craignant peut-être un peu aussi, la réaction du Blaireau face à moi...


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Niall O'Spéir
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Mathilde Dumont &  Niall O'Spéir

Dessiner avec une plume et de l'encre est probablement la manière la plus difficile d'obtenir une oeuvre réaliste. Heureusement pour le blond, il a pris l'habitude de gribouiller sur tous les parchemins qui lui passent sous la main, particulièrement en cours ou lorsqu'il fait ses devoirs. Ainsi, il a développé un certain talent pour ce genre de création. Le fusain, le conté et la peinture restent ses médiums favoris, mais il est particulièrement doué à l'encre. En réalité, son style est bien plus maitrisé qu'avec les autres outils, malgré lui. S'il s'applique à créer les traits de la demoiselle avec des détails réalistes, il laisse sa créativité jouer un peu avec les propotions, pour donner un résultat plus unique, à la façon O'Spéir. Ceci étant dit, l'irlandais s'applique tout autant qu'il s'amuse alors qu'il trace ce portrait. Une fois le côté réel mis sur papier, il fait une pause. D'un mouvement,il s'offre une gorgée de thé, dépose sa plume, reprend sa plume, dépose encore sa plume et la reprend. A-t-il terminé ? Oui. Mais non. Il veut ajouter quelque chose d'autre. Tout ceci, il le fait alors qu'il parle, et un peu après. Lorsque la Française prend la parole, il tend l'oreille, tout en traçant de nouvelles lignes sur la page déjà bien remplie. Une longue tige en filigrane se courbe autour du visage d'encre. « Tu sais… Tu as beau être un Vélane,» Il passe sa plume de sa main droite à sa gauche, lui permettant de prendre encore une fois son thé. Cette fois, il en avale une grande gorgée.« ce n’est pas ton physique qui m’a attiré au premier bord, c’est ton comportement, ta façon d’être un électron libre qui apporte du soleil dans la vie des gens.» Une trop grande gorgée, bien certainement, car d'un mouvement de surprise, il relâche sa tasse. Son visage se déforme sous la douleur de la brûlure. La gorgée de feu traverse son corps tout entier, avant de disparaitre et ne laisser qu'une étrange et désagréable sensation sur sa langue. Il toussotte et prend une respiration par la bouche pour faire passer le mal. Les mots de la brune, dans leur maladresse, on également rendu le blond maladroit. Il place son poing devant sa bouche alors qu'elle place ses mains sur son visage en entier.
« Je...euh... C'est gentil. Je veux dire, que tu ne crois pas que c'est à cause de mon sang. Enfin, tu comprends. En fait moi je comprends pas les autres, mais toi oui. Mais bon, ce n'est pas tout le monde qui dit ça, hein... Mes amis ne m'en parlent jamais, les profs non plus. En plus, les profs se fâchent souvent contre moi, donc je ne crois pas que je les influence hein. Je veux dire, c'est vrai que ma mère elle était particulièrement jolie, et ses soeur aussi, mais de là à dire qu'elles manipulent les autres avec de la magie... Je crois que les humains aiment trouver des excuses, surtout quand ils sont jaloux... mais je ne parles pas de toi là ! Je ne vois pas pourquoi tu devrais l'être. »   
Parler rapidement et en grande quantité, c'est son habitude, oui, mais il s'agit à cet instant d'un mécanisme de défense, d'une réaction en chaine à la gêne qui l'envahi face aux paroles de Mathilde. Il finit par se taire, passant un énième fois sa main dans ses cheveux. Il porte de nouveau son attention sur son dessin, cette fois sans relever le regard vers elle. Il se trouve une occupation autre qu'un flot de parole : il reprend sa plume. Sous le portrait qu'il considère désormais terminé, il écrit. Il lui faut bien quelque chose à faire, sinon il ne ferait que regarder son dessin de manière encoreplus gênante. Il écrit donc, tout en s'appliquant pour offrir une calligraphie qui s'accorde au reste, une citation de Shakespeare. That which we call a rose, by any other word would smell as sweet. Il met un instant a réfléchir. Il ne peut plus réellement ajouter quoi que ce soit. Dans le coin gauche, il signe son nom. Lorsque la blairelle lève ses yeux fuyants, il tourne le carnet et lui tend pour qu'elle le prenne. Une fois les mains libres, il se sert une nouvelle tasse. Non pas qu'il en aie envie, au contraire sa langue est devenue rugueuse à cause de la brûlure, mais il cherche de quoi s'occuper, et surtout, de changer l'air qui est plutôt étrange.
« Fais gaffe avec la tisane, elle est chaude...»   


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Mathilde Dumont
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Je ne sais pas ce qui m’a pris. Il était en pleine concentration, jouait un peu avec la plume, la laissait glisser sur le papier comme jamais je n’avais vu quelqu’un le faire auparavant. Il arrivait à boire son thé tout en restant parfaitement concentré sur son dessin. Et je dois bien avouer qu’il éveille mon admiration autant que ma curiosité. Je ne veux toujours pas me dire que c’est peut-être moi qu’il dessine puisqu’il n’y a pas d’intérêt à cela. Et j’avais laissé échapper mes mots. d’une manière je m’en voulais parce que n’importe quelle personne normale ne pouvait-être que gênée. Et ce n’était pas parce que Niall était un Vélane qu’il échappait à cette règle. Les Vélanes sont majoritairement des femmes, il était donc plus facilement hybride. Donc forcément, mon camarade avait toujours sa part d’humanité. C’est justement ce point qui me faisait penser que ce n’était pas son hybridation qui m’avait attiré. Avant de plaquer mes mains sur mon visage, j’ai eu le temps d’apercevoir tout de même une sorte de mouvement de recul et une grimace. Il avait sa tasse à la main… Bravo Mathilde, il s’est brûlé par ta faute ! Je n’entends finalement que ses mots, sans voir son visage dans un premier temps. Bien sûr que non je ne crois pas que c’est à cause de son sang que je suis attirée. S’il n’y avait qu’une attirance sourde, je me serai posée des questions mais pas là. Il m’apprit alors que les enseignants ne semblaient pas du même avis que tous ceux qui le pensent manipulateur à sa manière. Pour la première fois je l’entendis parler de sa mère qui devait être une créature magnifique car Vélane de sang pure. Je ne pouvauis que l’imaginer mais j’aimais à croire en cet instant qu’il avait hérité de ses traits fins. Sa façon de penser me fit sourire bien malgré moi. Il avait sans doute raison, les humains ont tendance à être jaloux et parfois, tous les moyens sont bons pour ce justifier.

Ce qui me fit enlever mes mains ? Ses derniers mots qui ressemblent presque à des excuses. Alors pour lui je ne suis pas jalouse et je n’ai pas de raison de l’être ? Je ne savais pas trop comment comprendre cela. Voulait-il dire que je n’avais rien qui justifiait que je sois jalouse parce que c’était plutôt les autres qui pouvaient m’envier ou plutôt parce que, n’ayant personne dans ma vie, il n’y avait pas de raison de l’être ? J’étais un peu perdue pour le coup. Je le vis à nouveau avoir cette mimique, celle de passer la main dans ses cheveux. Effectivement, j’avais réussi à le gêner… J’avais un peu honte de moi pour le coup, ce n’était pas du tout l’effet recherché. Non, je voulais juste le rassurer et lui faire comprendre que son sang n’était pas en cause dans le moment que nous passions ensemble. Et je constate pourtant que lui non plus n’ose plus me regarder. Mathilde, gagnante du concours de gaffe ! A croire que j’étais faite pou ça, le rendre gêné alors que d’habitude il ne l’est pas forcément. Lorsque je relevais finalement les yeux, il me tendit mon carnet. Et ce que j’y vis me fit rougir et relâcher ma lèvre que j’étais en train de mordiller. Son œuvre me paraissait irréelle, j’avais l’impression qu’il avait améliorer chacun de mes traits. Pourtant, mon expression faciale était bien présente. J’avais du mal à croire que c’était moi. Je l’entendis à peine me dire que la tisane était chaude. A tel point que, captivée par mon visage ainsi encré, je pris une grande gorgée de la boisson fumante qui me fit sursauter et tirer la langue, la bouche ouverte. Je me sentis alors idiote juste à imaginer ma tête et je partie dans un fou rire, toute seule. J’étais maladroite au possible et cela allait peut-être me permettre de détendre l’atmosphère. Le sourire aux lèvres, je déposais le carnet toujours ouvert sur la table et j’allais nous chercher un verre d’eau chacun. Pas trop fraiche pour que ça ne devienne pas douloureux tout de même et je déposais le verre devant Niall avant d’attraper un crayon gris et de m’installer à nouveau en tailleur dans le divan.


Tu sais… J’ai l’impression que tu as largement améliorer mes traits. Je me trouve magnifique sur ce dessin, un peu trop pour que ce soit réel.

En disant cela, je plaçais alors le dessin à côté de mon visage, tentant de reprendre la même expression faciale. Mais je n’avais pas pris le crayon pour rien. Je bu une gorgée d’eau avant de me tourner complètement vers mon camarade. Mordillant le bout de mon crayon, je l’observais attentivement. Oui, je voulais lui rentre la pareille. Je ne suis certainement pas aussi douée que lui. Je ne pensais pas pouvoir faire aussi bien que lui. Pourtant, je commençais à griffonner sur une nouvelle page vierge. Fronçant les sourcils de concentration, je relevais les yeux sur l’Irlandais, par intermittence. Je tentais de retranscrire au mieux les traits de son visage.

Essaye de ne pas trop bouger s’il te plait, je ne suis pas aussi douée que toi.

Effectivement, il était mon premier portrait. Le premier que je souhaitais vraiment immortaliser...


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La réaction de Mathilde face au portrait offre une certaine satisfaction au blaireau. Elle semble fascinée, ou du moins touchée par le geste, qui était le but premier de cette œuvre. Comme ça, lorsqu’elle aura des moments plus sombres, lorsqu’elle sentira le besoin de se faire remonter le moral, elle aura la possibilité de voir son propre visage souriant. Elle pourra, entre ses propres écrits mélancoliques, retrouver une étincelle ; se souvenir que parfois, une lumière de bonheur brille dans ses yeux. Il ne cherche rien d’autre en retour, il ne souhaite que lui offrir cette joie. Après tout, n’est-ce pas ce qu’elle apprécie chez lui ? N’a-t-elle pas dit qu’il apporte du soleil dans la vie des autres ? C’est bien Niall, ça. Même après la Guerre, il ne s’est pas laissé abattre. Ironiquement, la demoiselle se brûle à son tour avec son breuvage car elle est déconcentrée – du moins à ce que l’Irlandais comprend – par ce cadeau qu’il lui a fait. La réaction de la Française est très semblable à celle qu’il a eu plus tôt. Avant qu’il ne puisse réagir, elle éclate d’un rire qui devient bientôt contagieux. Soulagé qu’elle ne se soit pas fait trop mal, lui aussi rit. Sans surprise, il se sent soudainement beaucoup plus léger, moins gêné.

Un nouveau verre d’eau à la main, gracieuseté de Mathilde, il jette un nouveau regard au carnet, puis à elle.  « Tu sais… J’ai l’impression que tu as largement amélioré mes traits. Je me trouve magnifique sur ce dessin, un peu trop pour que ce soit réel.» Est-ce qu’elle essaierait de se faire complimenter, la demoiselle ? Non parce que certainement, Niall n’irait jamais affirmer ce qu’elle dit. De plus, l’expression qu’elle trace sur son visage le fait sourire.
« Alors moi ce visage, je le trouve très réel ! Je trouve qu’il te représente très bien. Ce n’est pas parce que tu te vois d’une certaine façon que les autres partagent cette vision. Ce que tu vois là, c’est la mienne. Ou bien, c’est peut-être mon esprit d’artiste qui divague, qui sait ? » Son ton est amusé, joueur.   « Mais tu sais, souvent les gens ont du mal à voir la beauté lorsqu’elle y est. Regarde autour de toi. Combien de fois admires-tu la décoration de la salle commune ? Combien de fois prends-tu le temps de sentir les fleurs qui cohabitent avec nous ? Quand t’es-tu laissé aller en écoutant de la musique pour la dernière fois ? »
Il divague, et pourtant ne semble pas vouloir revenir sur ses paroles. Il y a bien une chose qui le différencie de la plupart des gens, c’est bien cet amour de la vie qu’il cultive à tous les jours, même dans les moments sombres. Il lui arrive souvent de perdre le contrôle, d’exploser de rage et de devenir le contraire entier de ce qu’on connait de lui. Pourtant, cela fini toujours par passer et jamais sa journée n’en est gâchée – sauf lorsqu’il se trouve collé pour ses comportements agressifs. Alors qu’il admire la salle commune, la demoiselle s’est emparée d’un crayon pour lui rendre la pareille. .  « Essaye de ne pas trop bouger s’il te plait, je ne suis pas aussi douée que toi. Il se tourne vers elle, gigotte quelques instants pour se trouver une position confortable. Ne pas trop bouger. Le simple fait qu’elle lui demande semble lui rendre la tâche encore plus difficile. Rester en place, ce n’est pas naturel pour lui. C’est probablement pour cette raison qu’il est celui qui fait des portraits, et non pas lui qui en est le sujet. Seulement, il veut bien faire cette faveur à la belle.
« Pour toi, je vais essayer, mais je ne peux rien te garantir…  » À peine eut-il terminé sa phrase qu’il tourne la tête pour prendre son verre d’eau. Oups, désolé ! Je crois que je vais te rendre le travail difficile. À moins que tu décides de faire un truc surréaliste où j’ai cinq visages tous dans des positions différentes… En fait ça pourrait être sympa. »
Il pose son doigt sur sa bouche, comme s’il y réfléchissait. Puis, il se replace brusquement, réalisant qu’il a encore bougé. Ses soucils se lèvent, yeux pointés vers elle, dans une expression de légère culpabilité.
« Si c’est moche, ce sera de ma faute, okay ?  »
Il est rare qu’il trouve les dessins des autres moches. Même ceux qui ne savent pas dessiner, il sait y trouver des points intéressants. Il doute donc grandement que son œuvre sera « moche », mais il doit bien trouver une manière de s’excuser pour son incapacité à rester en place. Ses mains jouent avec le tissus de sa cape, alors que sa jambe, dont le pied est posé au sol, s’agite. Tout pour lui empêcher de bouger la tête encore une fois.
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Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
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Don’t let me go
Son rire. Qu’il est bon de l’entendre joindre son rire au mien, signe, à mes yeux, qu’il se détendait. Et c’est tout ce que je demandais, que nous puissions retrouver cette sérénité et ne plus ressentir le poids de ce qui semble être des non-dits entre nous. Son sourire suite à l’expression que je tente de mimer me donne un léger frisson. Comment fait-il pour avoir un sourire pareil ? Il doit avoir des tas de filles à ses pieds à force et je me sentais alors bien naïve pour l’attirance que je ressentais alors. Mais ses mots me firent chaud au coeur bien malgré moi. Pour lui, ce visage était réel hein ? Représentatif à ses yeux. Il a raison, d’autres peuvent nous voir différemment que nous ne le sommes vraiment. Il est même probable que la manière dont je le vois est à l’opposée de sa propre vision de lui même. Sa manière de supposer que c’est peut-être son esprit d’artiste qui divague me fit sourire. A l’écouter, je me rendis compte de toute cette beauté et de toute cette magie qui m’entourait. Cette beauté à laquelle j’avais cessé de porter attention en tombant malade. Des choses simples de la vie qui me faisait m’amuser. Peut-être que je pourrais lui en parler.

Pour le moment, je me concentrais tant bien que mal sur mon croquis. Le voir ainsi se tortiller à sa place m’arrache un léger rire. Non pas que je me moque mais je suis toujours étonnée de le voir avec ce besoin de bouger, de ne jamais rester trop longtemps à la même place. Il tourne la tête, boit un coup, ne semble pas se rendre compte que cela m’amuse et m’aide au final à capturer dans mon esprit une myriade d’émotions que je pourrais retranscrire sur le papier en fonction de l’envie. Il s’excuse alors à son tour et cela me donne alors une idée. Que je garde pour moi pour le moment bien entendu. Son air coupable me fait encore plus sourire et le rends… Je ne sais pas, je dirais presque attendrissant. Oui, il est attendrissant avec cette bouille qui a elle seule dit que si mon dessin est raté c’est de sa faute. Je le laisse alors se caler mais constate quelques mouvements de son corps. Une jambe qui a la bougeotte, des doigts qui jouent dans les plis de sa cape. Appliquée, je me concentre sur mon œuvre, décidant de reproduire son expression précédente, celle de culpabilité qui est pourtant tellement mignonne à mon sens. Je fais de mon mieux pour reproduire le mouvement régulier de son genou qui tressaute, de sa main sur sa cape. Je ne sais pas combien de temps me prends ce dessin. Mes yeux vont alternativement de lui à la page qui se noircie peu à peu à mesure que je donne des coups de crayon. C’est en donnant un coup de crayon que je décide de lui soumettre mon idée.

- Si tu t’excuses encore comme tu l’as fais juste avant, toi aussi tu vas devoir m’accorder de ton temps Niall.

Prononcer son nom aussi clairement. Je ne le fais jamais et dans le fond, j’espère pouvoir le faire plus régulièrement. Je modifie légèrement l’expression sur mon dessin. Le regard un peu coupable et pourtant un sourire sur son visage, qui creuse des petites fossettes. Une fois que j’ai terminé, je rajoute pourtant une petite phrase « Etre Vélane ne fait pas de toi un monstre mais un être merveilleux » J’ai bien entendu écris ces mots dans ma langue maternelle et je ne sais pas si l’Irlandais les comprendras. Au besoin, je lui en ferais sans doute la traduction, bien que je sois incapable de promettra que je ne rougirais pas. Je m’approche alors de mon camarade et saisi sa main, la stoppant dans son mouvement. Je lui accorde alors un léger sourire et place le carnet ouvert sur sa jambe en mouvement, le laissant légèrement en appui pour le stopper également.

- Tu sais… J’ai arrêté de regarder la beauté du monde qui m’entoure en commençant à perdre ma magie. J’ai oublié que voir la neige tomber avait quelque chose de magique, j’ai oublié ce que c’était de tourbillonner sous les flocons qui tombent doucement. Et j’avais oublié, jusqu’à aujourd’hui, à quel point j’aime les fleurs, les observer, sentir leur parfum. Promis, je ferai plus attention à cette beauté qui m’entoure.

Oui, je voulais y faire attention. Je voulais recommencer à vivre tout simplement. Perdre ma magie m’avair fait oublier les choses simple de la vie. Une fleur, de la neige, un geste doux, une tisane chaude, un dessin… Un cadeau.


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Niall O'Spéir
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Darling, you are perfect tonight
Mathilde Dumont &  Niall O'Spéir

S'il a du mal à rester en place, il est patient et laisse le temps à la demoiselle de terminer son oeuvre. Après tout, il est bien heureux de la voir lui rendre la pareille, bien qu'il n'avait aucune intention de le lui demander. Un instant comme celui-ci, ça sort des habitudes des sorciers. On laisse tomber la magie, les idées de grandeur comme les drames et les tristesse. On ne fait qu'exprimer une créativité simple, on ne fait qu'apprécier l'instant. C'est bien une des raisons qui pousse le blond à sans cesse dessiner. Non pas qu'il cesse de réfléchir à autre chose, ce serait contre nature, mais il aime ne pas avoir à utiliser la magie. Il aime travailler de ses mains, laisser sa trace d'une autre manière. Et puis, il adore voir les autres faire de même. Voilà pourquoi il cherche tant à rester immobile malgré lui. Il n'a aucune idée si elle a l'habitude de dessiner ou non, il n'a jamais remarqué. À ses souvenirs, la Française a plutôt le nez plongé dans des bouquins et grimoires en tous genres. Lui fait de même mais a toujours une ou deux autres choses à faire en même temps. Pas surprenant qu'il mette plus de temps que les autres à terminer ses lectures. Bref, il a bien hâte de voir le style artistique de Mathilde. « Si tu t’excuses encore comme tu l’as fais juste avant, toi aussi tu vas devoir m’accorder de ton temps Niall.» Ces mots le font sourire. Elle prend confiance, la brunette. Et pourtant, ce n'est sans grande surprise ; il appréhendait ce commentaire, car lui-même l'a fait plus tôt. Il ne va pas se plaindre de devoir passer plus de temps avec elle. Au contraire, il a bien envie de s'excuser encore plus, autant pour la blague que pour réellement allonger ce moment. Seulement, ils vont avoir du mal à aller en cours le lendemain, heureusement que cette soirée implique de la tisane et non de l'alcool.
« Tu sais, dormir ce n’est pas dans ma nature. Je crois même que je n'ai jamais dormi dans mon lit chez ma grand-mère de toute mon enfance. J'ai du mal à me souvenir de la couleur des draps.  Tu vas tomber de fatigue avant moi, c'est certain. Donc je vais m’excuser autant que j’en ai envie. »
Il est rieur, bien entendu. Il ne la laisserait pas se fatiguer simplement pour son bonheur personnel. Mais la mettre au défi de la sorte reste amusant, il aimerait bien voir si elle compte jouer les complices ou non. Son histoire n'en reste pour autant pas fausse. Il a rarement mis les pieds dans le lit qui se trouvait dans sa chambre, en Irlande. La forêt, les arbres surtout, a toujours été sa chambre, son lieu de prédilection pour tomber de fatigues aux petites heures du matin. C'est bien une chose qui lui manque, cette liberté d'être où il veut, quand il le veut. D’ailleurs, il s’offrirait bien une petite balade en dehors du château, bientôt. À prévoir.

Lorsqu’elle lui montre son œuvre, son regard brille. Il l’observe dans ses détails, et s’amuse face à l’expression qu’elle lui a donné. Il a dit plus tôt que la vision d’une personne se transmet dans ses œuvres, sous les traces laissées par son crayon et ses mains. Et donc, ce visage est celui qu’elle voit. Les paroles de la belle joue sur sa concentration ; il écoute ce qu’elle dit, fais un vas-et-viens de ses yeux sur le carnet et sur elle, sur ses lèvres et sur le dessin, sur ses yeux et sur les mots qu’elle a écrit. Avant qu’il ne puisse réagir à nouveau, ses yeux se bloquent sur les lettres qui décorent le tout. Quelques mots, dans une langue qu’il devine être le français, rendent le tout encore plus intéressant. Le problème est qu’il ne sait ni le parler, ni le lire. Léger rire embarrassé.
« Une chose est sûre, c’est que tu es consciente de la beauté de ta langue maternelle. Mais j’avoue que, même si ça fait un an que j’entends les Français parler dans les couloirs, je n’y comprends rien du tout. Tu pourrais avoir écrit n’importe quoi, là, que je n’en saurais rien… » Son doigt se pose sur les quelques mots. D’abord sur le mot Vélane. « Je crois deviner celui-là, mais pour le reste… tu vas devoir m’aider. »
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Mathilde Dumont
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Don’t let me go
Une fois de plus, je vois Niall sourire. C’est un soulagement en quelques sortes. Cela me rassure de voir que j’arrive à le faire sourire alors qu’il a perdu Leilah aujourd’hui et que cela avait à ses yeux beaucoup plus d’importance que la simple perte d’un animal de compagnie. A ce moment, j’ai mis, je l’avoue, un peu plus de temps à détacher les yeux de son visage. Mais ce qui me fit le plus d’effet fut d’entendre le Blaireau se confier à moi. J’avais l’impression que mon petit carnet nous avait permis d’ouvrir une porte reliant nos deux êtres, nous montrant que nous pouvions apprendre à nous connaître et nous confier l’un à l’autre. Il m’annonça alors qu’il ne dormait pas très souvent dans un lit. Etait-il du genre oiseau de nuit ou préférait-il un autre lieu qu’un lit ? Je dois bien avouer que pour ma part, je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais pu m’endormir dans le divan lorsque je vivais encore en France. Je me surpris alors à en sourire, me rendant compte que finalement, nous avions pas mal de points communs. Le jeune Poufsouffle émit alors l’hypothèse que je puisse tomber de fatigue tant il allait s’excuser. Je fus alors rassurée qu’il ne bouge pas tant que cela, au moins il ne pouvait pas voir mes joues rosir. Il semblait donc qu’il ait envie de s’excuser autant que j’en avais envie, juste pour prolonger ce moment ensemble.

Je m’écarte légèrement lorsqu’il observe mon dessin. Je n’en suis pas forcément satisfaite en tout point mais je sais bien que je ne le serai jamais dans le fond. Je vois alors son regard osciller entre mon carnet et moi tandis que le formule ma promesse de faire plus attention au monde qui m’entoure. L’aurais-je abordé plus tôt, cet Irlandais, si j’y avais fais attention avant ? Pas sûre que j’en aurai eu le courage à vrai dire. Mais finalement, nous nous étions peut-être rencontré au bon moment. Il énonça alors cette certitude que je connais la beauté de ma langue maternelle mais m’avoua également ne pas la comprendre. Ma langue maternelle était tellement chantante à mes oreilles. Je ne dis pas que l’anglais ne l’est pas mais le français me permet de faire plus facilement ressortir mes émotions.

Désolée que tu ne comprennes pas le français dans ce cas.

En disant ces quelques mots, je lui adresse un sourire malicieux. Oui, ce excuse était complètement préméditée. S’il voulait jouer à celui qui tiendrait l’autre éveillé le plus longtemps, je pensais avoir déjà gagné avec ma sérieuse avance sur lui. Mon camarade me demanda alors de lui faire la traduction de ma phrase, bien qu’il ait réussi à comprendre le mot Vélane

Etre Vélane ne fait pas de toi un monstre mais un être merveilleux. Tu n’es pas un monstre Niall, quoi que puisse en dire les autres. Etre Vélane fait de toi un être merveilleux à mes yeux.

Oui, j’en avais rajouté un peu. Je voulais lui faire comprendre la manière dont je le voyais. Ce dessin et ces quelques mots étaient le meilleur moyen de le faire à mes yeux. Les autres peuvent bien penser ce qu’ils veulent, pour moi Niall n’a rien d’un monstre, bien au contraire. Il n’a pas la moindre once de méchanceté, il ne fait pas de mal aux autres par plaisir. Et je trouvais du coup que ces mots, qui peuvent paraître fort, le représentait parfaitement. Pourtant, nous avions visiblement oublié que l’heure tournait et que le temps jouait contre nous. La nuit était déjà bien avancée et j’eus toutes les difficultés du monde à réprimer un bâillement. Mais je ne voulais pas laisser paraître ma fatigue, je voulais rester ic avec lui. Juste encore un peu...


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Niall O'Spéir
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D'une certaine façon, il aime qu'elle ait inscrit quelque chose dans sa langue maternelle. Cela lui donne cet impression que c'est encore plus personnel, plus particulier. Entre ces murs, au coeur de cet échange culturel, les langues étrangères se perdent pour former un amalgame Anglais aux accents variés. Autrefois, les accents britanniques, entre l'Irlande, l'Écosse et l'Angleterre -  sans oublier de noter les variations régionales de chaque pays - dominaient le château. Désormais, les accents sont trops nombreux pour les compter. Mais les langues ne semblent que très peu partagées. Il aimerait bien apprendre le Français ou le Russe, mais l'occasion ne semble pas se présenter. Sauf cette fois. Sera-t-elle celle qui lui ouvrira cette porte ? « Désolée que tu ne comprennes pas le français dans ce cas»
« Alors là c'est clair que tu le fais exprès, jeune demoiselle. J'ai même l'impression que c'est un défi que tu me lances là. Je ne veux pas te rendre triste, mais je sais que tu vas perdre. » Aucun malice dans ses mots. Ce n'est qu'un jeu, après tout. « Tu vas devoir m'apprendre, et peut-être que je t'apprendrai ma langue aussi. »
Tout comme son état de vélane, il oublie que tous ne savent pas qu'il est, de un Irlandais - les anglophones reconnaissent l'accent, mais les autres savent-ils faire la différence ? - de deux capable de parler gaélique d'Irlande. Peu répandue, cette langue ne lui est que fort peu utile. Rares sont les fois où il peut l'utiliser, et certainement pas ici. Il a eu la chance de croiser le chemin d'une Écossaise, Dawn, qui parlait son propre Gaélique, et dont l'intelligibilité mutuelle leur permetait de se comprendre. Il saurait probablement faire de même avec Ethan. Sinon, il ne le parle qu'à la maison.

« Etre Vélane ne fait pas de toi un monstre mais un être merveilleux. Tu n’es pas un monstre Niall, quoi que puisse en dire les autres. Etre Vélane fait de toi un être merveilleux à mes yeux. » L'Irlandais s'efforce de ne pas la quitter des yeux alors qu'elle lui parle, et pourtant, il ne peut s'empêcher de le détourner, légèrement embarassé. Il a toujours été fier de sa nature, ne l'a jamais caché et surtout ne s'est jamais laissé affecter par les commentaires que certains humains peuvent faire. Il ne s'est jamais senti comme une bête qui l'on déteste. Pourtant, il a vu sa mère, sous ses traits monstrueux de Vélane en colère, se faire chasser devant ses yeux. On l'a enlevé à celle-ci sans même regarder derrière. Il a appris ce jour là que certaines choses ne sont pas la bienvenue chez les humains. Pourtant, il n'a jamais détesté ces derniers. Sauf que maintenant que Mathilde lui en parle, il repense à tout ça. Elle lui dit le contraire, mais ne peut s'empêcher d'y voir cette tâche qui noirci son sang. Il est flatté par les mots de la brune et le positif l'emporte sur le négatif de la chose. Toutefois, il ne manque pas de faire un petit commentaire.
« Ça c'est parce que tu ne m'as pas vu en colère. Tu changerais rapidement d'avis. Je te le dis, ce n'est pas beau à voir. »
De ses mains, il tire les traits de son visage comme pour imiter ce dont il aurait l'air. Incapable de garder son sérieux, il retient un rire une fraction de seconde avant de le laisser échapper.
« Après ça je te dis, tu ne voudras plus t'excuser et encore moins faire mon portrait. »
Dans tous les cas, il n'a certainement pas envie de se mettre en colère devant elle. Il s'imagine par contre que ça risque d'arriver. En lisant son carnet, il a sû que les autres posent un regard différent sur elle, peut-être même méchant par moment. Tout ça simplement parce qu'elle perd sa magie. Désormais, il gardera ça à l'oeil, et il est bien déterminé à ne pas laisser passer quelconque commentaire qu'on puisse lui faire. Il sera là quand elle en aura besoin.
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Don’t let me go
J’avais remarqué une certaine différence dans la manière dont Niall s’exprime comparé à mon père. Un accent, un je ne sais quoi de plus. Et l’entendre rétorquer, avec ce petit accent, me fit fondre. C’était la première fois que je remarquais l’accent d’un de mes camarades. Sans doute la première fois aussi que j’y portais une attention particulière puisque j’y voyais là une manière de le connaitre un peu mieux. Il avait raison, je l’avais fait exprès cette fois de m’excuser. Il annonça alors le début d’un défi. Il voulait vraiment me mettre au défi ? Enfin d’après le Blaireau j’allais perdre. Je lui adressais alors une petite moue déçue avant de lui tirer la langue, joueuse. Et juste après il proposa un échange : que je lui apprenne le français et qu’il m’apprenne sa langue. Je fronçais légèrement les sourcils. Certes mon anglais n’était pas parfait mais je n’en étais plus à la phase de l’apprentissage, du moins je le pensais. Mais cette fois, ma curiosité pris le dessus.

M’apprendre ta langue ? Serais-tu encore pleins de mystères ?

Je remarque le regarde du jeune Poufsouffle dévié lorsque je lui explique le sens de ma phrase, écrite en français. Non il n’est pas un monstre, loin de là. Je ne suis pas idiote, je sais en quoi se transforme une vélane en colère. Mais je me demandais alors si les semi-Vélanes rencontraient le même souci. Je me gardais pourtant bien de lui poser la question. Je ne voulais pas froisser l’Irlandais, il semblait déjà bien gêné. Il semble lire dans mes pensées, m’indiquant que je ne l’ai jamais vu en colère, ce qui me ferait sans doute changer d’avis. A le voir déformer son visage ainsi, je commençais par me pincer les lèvres pour réprimer mon rire. Mais rapidement, je n’y tins plus et explosais d’un joyeux fou rire. C’était tellement improbable un tel visage pour quelqu’un en rogne. J’en arrivais même à en pleurer de rire, en me tenant le ventre tant je commençais à avoir mal. En m’essuyant les yeux, je reportais le regard sur Niall qui me disait justement que le voir en colère me ferait passer l’envie de le dessiner. Mais j’en doutais fort ? Par contre je dois bien avouer que je ne voulais pas forcément le voir en colère, je préférais le voir souriant.

Je ne compte pas te mettre en colère. Non pas que je ne veuille pas connaitre toutes tes facettes mais… Je préfère te vois sourire quand même.

Je détournais le regard, gênée par mon propre aveu. Pourtant au fond, je sens que s’il se met un jour en colère devant moi, ce ne sera pas à cause de moi. Et moi qui ne suis pourtant pas colérique, je ne savais pas du tout comment j’allais réagir le jour où j’entendrais un commentaire négatif sur mon camarade. Je ne voyais pas pourquoi on le jugeait aussi rapidement alors qu’il veillait à tout depuis notre première vraie rencontre quelques heures plus tôt. Il était empreint de douceur et non de violence. J’arrivais finalement à reporter le regard sur lui. Non, je ne pouvais pas imaginer son visage déformé par la colère. Je me laissais finalement aller en arrière, mon dos arrivant contre l’accoudoir du canapé et frottais le coin de mes yeux. Le marchand de sable qui passe ? Je n’y ai jamais cru. Mais aujourd’hui j’ai pourtant envie de le repousser loin. J’en viens à ne pas réussir à réprimer un bâillement. Une fois ce moment passé, j’écarquille les yeux, surprise d’avoir laissé parler ma fatigue. Je ne savais pas quelle heure il était. Je m’en moquais. Mais le temps me poussait de plus en plus loin de l’Irlandais alors que je ne désirais que m’en rapprocher.


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Darling, you are perfect tonight
Mathilde Dumont &  Niall O'Spéir

Le rire de la Française est d'un naturel et d'une joie presque enhivrante, d'une douceur qui ne peut que faire sourire en retour. Niall cesse de rire avant elle, mais l'observe attentivement, le coeur léger, plus léger que toutes les minutes passées avec elle avant. La gêne n'y est pas, le tristesse ou la mélancolie non plus. Le confort s'est installé quand le son de ses éclats de joie se sont rendue jusqu'à ses oreilles, puis à son coeur. Ses muscles se sont détendus. S'il n'y avait nul doute que les deux s'entendaient bien, cette fois, c'est écrit dans la pierre. La langue qu'elle lui a tiré plus tôt a ouvert la porte à cette aise. Il n'a pu s'empêcher de sourire à cette réaction, haussant les sourcils d'amusement. Puis, elle lui rappelle que, pour elle, sa langue est l'anglais. Avec un accent Irlandais, bien entendu, mais tout de même l'anglais. Elle a bien raison d'y croire. Après tout, sa mère lui avait toujours parlé anglais - bien que son accent était plutôt slave - ainsi que son père dans les courtes années où il l'a connu. Ce n'est que lorsqu'il a été envoyé chez sa grand-mère que le gaélique lui a été inculqué. N'avait-il pas promis à Alice de lui faire connaitre un peu de gaélique également. Au fond, malgré sa gêne face à sa langue, il semble avoir cette envie de la partager avec les autres.

« Oh ! Mais oui. Non. Je ne te parles pas de l'Anglais. Tu le parles déjà très bien ne t'inquiètes pas. J'oublie souvent de le mentionner, mais chez moi, je parles Irlandais... Ou Gaélique d'Irlande si tu préfères. C'est une langue celtique qui n'est parlé que dans certaines régions d'Irlande. En fait, dans la ville près de chez moi, ils ne le parlent même pas. C'est ma grand-mère qui m'a appris. C'est une Gaeltacht, et pour elle c'est sa langue première. En fait je ne le parles pas souvent ici, mais je l'adore. Je trouves cette langue particulièrement mélodieuse. Ce qui est cool aussi, c'est que même si ce sont des langues différentes, je peux comprendre quand un Écossais me parle dans sa langue. »
Lorsqu'il est lancé sur un sujet, le blond peut s'y perdre dans un flot incontrôlable de parole, sans même se soucier si l'autre a réellement un intérêt pour ce qu'il est en train de raconter. Après tout, lui même est du genre à ne pas garder sa concentration très longtemps lorsqu'on lui parle, peu importe si le sujet le passionne ou non. Il a toujours cette envie d'ajouter un commentaire, de poser une question, ou d'aller voir c'est quoi ce truc qui brille à l'autre bout de la salle. Cela devient encore pire lorsque la fatigue le frappe enfin. Il n'arrive plus à se concentrer sur rien, il ne filtre plus ses mots qui sortent au même instant qu'il les pense, peut-être même une seconde avant. Malgré tout, la conversation continue sans embûche, sans qu'il ne parte trop loin dans ses histoires. La belle ne manque pas de reprendre son attention lorsqu'il la sent fuir au loin. « Je ne compte pas te mettre en colère. Non pas que je ne veuille pas connaitre toutes tes facettes mais… Je préfère te vois sourire quand même. » Un étincelle brille dans le regard du jeune O'Spéir. Il a cette habitude de complimenter les gens, mais ne sait jamais comment prendre ceux qu'on lui offre. Une main dans ses cheveux, un sourire en coin puis des yeux fuyants. Il lui sourira autant qu'elle le voudra.
« J'ai cette impression que tu vas finir par en avoir marre de mon sourire, parce que je ne crois pas qu'il puisse disparaitre de si tôt avec toi.  »
Non parce que, si elle ose échapper ses pensées, pourquoi pas lui également ? Le blond jète un coup d'oeil à la brune pour voir sa réaction. Il remarque qu'elle s'est adossée plus confortablement, voire presque pour s'allonger.
« Tu sais, tu n'as pas besoin de t'épuiser pour moi hein. On n'est pas réellement obligé de rester debout toute la nuit. Je ne voudrais pas que tu aies du mal en cours demain. »
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Mathilde Dumont
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Mathilde Dumont
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Don’t let me go
Je le sens m’observer alors que je peine à m’arrêter de rire. Cet amusement passager à permis de nous détendre et je n’aurais pas cru que c’était possible. Il avait semblé à la fois surpris et amusé que je renne la liberté de lui tirer la langue. Simple jeu, pulsion suivie dans un élan de bonheur. J’en découvrais un peu plus à chaque seconde si qui était Niall. Et j’appréciais chaque fois un peu plus ce qu’il acceptait de me dévoiler. j’appris donc qu’il ne parle pas que l’anglais. Son compliment sur ma façon de le parler me décrocha un sourire. J’étais d’ailleurs rassurée qu’un anglophone puisse le comprendre parfaitement, n’étant jamais très sûre de moi. Il me parla alors du Gaélique d’Irlande, me parla de son pays d’origine, un tout petit peu de la ville où il a grandi et un peu également de sa famille. J’étais émerveillée par son aisance à la parole. Un sourire se dessina pour ne plus quitter mes lèvres. J’aimais l’entendre parler, l’écouter me conter ses centres d’intérêts. Si quelqu’un nous avait vu à ce moment, il aurait eu l’impression que je buvais les paroles de mon camarade, en ayant des étoiles pleins les yeux. J’aurai pu l’écouter pendant des heures encore s’il n’avait pas tari son flot de parole. Et j’avais envie d’apprendre, d’avoir un autre moyen de communication avec lui.

Tu voudras bien m’apprendre ? J’aimerais bien t’entendre parler cette lange qui m’a l’air de vraiment te tenir à coeur.

Tenir à coeur. Cela me semblait être un euphémisme mais traduisait bien ma façon de voir les choses. Le Blaireau décrivait lui même cette langue comme mélodieuse et elle ne devait l’être que plus encore si c’était lui qui en prononçait les mots. Alors que je lui indique préférer le voir souriant, l’Irlandais passa la main dans ses cheveux. J’ai arrêté de compter le nombre de fois où il a eu ce geste depuis notre rencontre. Et je me retrouvais à rougir à nouveau lorsqu’il m’apprit que son sourire risquait de ne plus le quitter avec moi. J’étais tiraillée entre lui dire que le mien non plus risquait de ne pas me quitter quand il serait dans les parages et juste ne rien dire, et sourire niaisement. La deuxième option s’imposa à moi, naturellement. Jusqu’à cet instant où je me sentis idiote de sourire juste à le regarder de la sorte. Et une nouvelle fois, ma mimique de fille idiote refit surface mais pas entièrement : je me mordis juste la lèvre inférieure.

Alors que je m’étais installée confortablement, Niall eu ces quelques mots qui le montrèrent protecteur à mes yeux. Il avait raison, je pouvais aller dormir. Je ne devais pas m’épuiser, je devais réussir à rester attentive en cours surtout que je ne suis plus capable de faire que de la théorie. Je lui adressais tout de même une petite moue avant de me lever et de m’étirer. Et dans un élan de courage, je déposais un léger baiser sur la joue de mon camarade. Elan de courage qui ne dura pas longtemps, il faut bien l’avouer. Je partis rapidement vers le dortoir, comme une fuite. Pourtant, avant de rentrer dans cette pièce où je tomberai dans les bras de Morphée, je lui glissais un dernier regard. Ce ne fut qu’une fois la porte fermée que je me rendis compte que mon carnet contenant mes pensées et nos visions l’un de l’autre était resté avec l’Irlandais...


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