Depuis près d’un mois et demi, la quarantaine avait été levée. Maddox ne s’attendait pas à ce qu’ils puissent enfin sortir des cachots. Il avait l’impression qu’ils y resteraient pour toujours, jusqu’à ce que leur état se dégrade. Finalement, il avait été déterminé que l’épidémie n’était pas contagieuse, ils pouvaient donc retrouver leurs vies normales. Quand il avait appris qu’ils allaient sortir, Maddox pensa à l’après. Il se demandait comment les élèves allaient les accueillir. Réponse ? Certains avaient facilement accepté leur retour, d’autres moins. Tout ce qui comptait, c’était qu’il pouvait retrouver ses meilleurs amis, Flynn et Mila. Il pouvait à nouveau passer autant de temps qu’il le souhaitait aux côtés d’Oktavia, sans une surveillance permanente. Dès le premier soir où ils avaient été relâchés, Oktavia était venue dans son dortoir. Elle ne voulait pas dormir seule. Elle avait été très affectée par la quarantaine, plus que Maddox. Avant d’arriver en quarantaine, le né-moldu pensait qu’il ne s’en sortirait pas s’il était enfermé, mais cette quarantaine était bien moins pire qu’Azkaban, bien moins pire que ses cauchemars. Son temps dans les cachots s’était donc plus ou moins bien déroulé. Maddox était heureux qu’Oktavia vienne le voir lui plutôt que Thomas, avec qui elle avait été enfermée plusieurs semaines à la fin de la quarantaine. Il avait été à la fois jaloux et angoissé quand il l’avait appris. Il ne faisait vraiment pas confiance à Thomas. Il avait peur qu’Oktavia réalise qu’elle serait mieux avec le Serpentard qu’avec lui. Maddox voulait qu’elle se sente en sécurité à ses côtés. Il l’avait accueillie dans son dortoir sans histoire. Personne n’avait osé protester non plus. Ils avaient intérêts car eux n’avaient pas vécu ce qu’ils avaient vécu. Ce soir-là, Maddox et Oktavia avaient dormi ensemble pour la première fois. Ils avaient aussi passé une bonne partie de la nuit à parler. C’est là qu’il avait appris que Thomas et elle avaient décidé de rompre leurs fiançailles, même si c’était encore officieux, c’était une nouvelle qui lui réchauffa le cœur. Les semaines suivantes, le Serdaigle ne lâchait plus sa petite amie. Ils avaient besoin l’un de l’autre. Ils avaient besoin de rester ensemble. C’est en passant autant de temps aux côtés l’un de l’autre qu’ils devinrent encore plus proches qu’ils ne l’étaient déjà.
L’anniversaire de la belle Oktavia approchait, c’était le 28 février et Maddox avait envie de lui préparer quelque chose. Il n’était pas très doué pour faire des surprises, mais il avait envie de lui faire plaisir. Maddox n’avait pas envie de lui préparer une fête, il voulait au contraire passer un moment rien qu’avec elle, il savait qu’Oktavia ne supportait plus d’être enfermée trop longtemps et dans quelques jours, il devait faire beau d’après la gazette des sorciers. Maddox avait donc décider de lui organiser un pique-nique. La veille, Oktavia était venue dormir à nouveau avec Maddox. Il aurait aimé se réveiller le premier, mais quand le sorcier ouvrit les yeux, la belle était déjà réveillée. Il lui sourit et lui souhaita un joyeux anniversaire avant de l’embrasser. Aujourd’hui, c’était mercredi. Ils avaient cours, le pique-nique aurait donc lieu en début de soirée. Heureusement, il faisait en effet plutôt beau. Pour une fin de mois de février, on pouvait même dire que le temps était assez doux. Maddox espérait qu’Oktavia n’avait rien prévu ce soir-là. Il ne lui en avait pas parlé pour lui faire une surprise. Il alla récupérer en fin d’après-midi à la cuisine le panier qu’il avait commandé à un elfe de maison qu’il connaissait depuis ses quelques visites liées à la lettre de Serdaigle. Il y avait tout ce qui pouvait constituer un pique-nique idéal : un plaid confortable, de quoi faire un bon repas, des fleurs qu’il avait choisi en avance lui-même pour les offrir à sa belle, ainsi qu’un gâteau d’anniversaire à la framboise. Et bien sûr, il avait dans sa poche le cadeau. Maddox avait eu très envie de faire un beau cadeau à Oktavia pour marquer l’occasion. Le né moldu avait emprunté un peu d’argent à Flynn en lui promettant de lui rembourser dès que possible.
Il avait donné rendez-vous à sa merveilleuse petite amie à l’entrée du château vers dix-huit heures. Il faisait encore assez doux, mais aussi un peu frais quand il y avait du vent. Il lui prit la main quand la belle arriva. Il avait déjà tout préparé là-bas, près du lac. C’est là qu’il l’emmenait, dans un coin où ils seraient tranquilles. « Tout le monde t’a souhaité un joyeux anniversaire aujourd’hui ? » Demanda-t-il sur le chemin. Pour la plus grande partie de la journée, il était avec Oktavia et quelques personnes étaient en effet venues le lui souhaiter, mais il en avait sûrement manqué une grande partie. Certains avaient probablement attendu qu’il ne soit plus là pour y aller, que ce soit ceux qui ne l’aimaient pas ou les vautours qui aimeraient bien prendre sa place. Il devait forcément y en avoir. Quand ils arrivèrent près du lac, un plaid était étendu au sol, des lumières étaient accrochées aux branches des arbres autour d’eux et le panier était là. Maddox prit le bouquet de fleurs dans ses bras et le donna à sa petite amie. Il se pencha vers elle pour l’embrasser tendrement. « Encore un joyeux anniversaire à toi. J’ai hâte d’en fêter de nombreux autres avec toi. » Maddox voulait rester avec Oktavia pour longtemps, très longtemps, voire même pour toujours. Était-ce égoïste de vouloir rester avec la même personne pour toujours ? Il n’en savait rien. Tout ce que Maddox savait, c’était qu’il était amoureux d’Oktavia et qu’il ne voulait aucune autre petite amie qu’elle. Il ne voulait pas l’imaginer avec un autre non plus. Ils venaient d’arriver sur les lieux du pique-nique, mais il ne pouvait plus attendre pour lui offrir son cadeau. Il sortit de sa poche une petite boite entourée d’un joli ruban bleu. A l’intérieur, il y avait un pendentif argenté. Leurs initiales y étaient gravées d’un bleu étincelant. C’était peut-être un brin ringard, comme la peluche de la fête foraine, mais c’était juste une preuve d’amour aux yeux du sorcier. Le brun caressa doucement la joue de la belle avant de glisser sa main dans sa nuque et de la regarder tendrement. Il lui dit pour la première fois ces mots : « Je t’aime, Oktavia. J’espère que tu le sais déjà. » Jamais le Serdaigle n’aurait pu imaginer un meilleur moment pour les lui dire. Ses sentiments, il aurait voulu les exprimer depuis un moment, mais il avait préféré attendre cette occasion. Toutefois, son regard pour elle ne trompait personne, il était amoureux depuis des mois déjà.
-- Maddox & Oktavia --
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Oktavia Silaïeva
Consumed by the shadows
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique Célébrité : Barbara Palvin Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017
Maddox avait donné rendez-vous à sa petite amie en fin de journée. Il lui avait préparé une petite surprise. S’il avait été un adolescent extravagant, il aurait sûrement préparé une fête, mais c’était loin d’être le cas. Alors, il avait simplement mis en place un pique-nique qu’il pourrait partager rien qu’avec elle. Le Serdaigle avait été heureux de la retrouver quand elle montra le bout de son nez à l’heure du rendez-vous. « Oui. » Répondit-elle simplement quand il lui demanda sur le chemin si tout le monde lui avait souhaité son anniversaire. Il était content que ce soit le cas, mais il comprit qu’elle ne souhaitait pas en parler plus que cela. Il décida de ne pas insister, ce n’était pas son genre et puis c’était l’anniversaire d’Oktavia, c’était à elle de choisir ce dont elle voulait lui parler ou non. Maddox espérait qu’elle allait bien et qu’elle ne lui souriait pas juste pour lui faire plaisir. Il était là pour elle, peu importe l’humeur dans laquelle elle se trouvait réellement, ou la fatigue, l’angoisse. Après tout, il était aussi passé par cet état, à sa sortie d’Azkaban. S’il avait été moins affecté par la quarantaine que la sorcière, c’était surtout parce qu’il avait connu bien pire avant. Il espérait qu’elle ne connaisse jamais pire que la quarantaine. Il espérait qu’ils soient bientôt guéris. « Toutes les personnes que je voulais, donc c’est parfait. » Ajouta-t-elle après quelques secondes. Maddox se dit qu’il avait peut-être sur son visage un air interrogatif ou inquiet. Il répondit par un sourire et ne continua pas sur le même sujet. Maddox avait préparé un petit coin romantique avec plaid et lumières aux arbres. Des efforts qu’Oktavia ne pouvait que remarquer. Romantique, ce n’était pas tout à fait le terme qu’on pourrait utiliser pour qualifier Maddox. Il était bien trop inexpérimenté dans ces choses pour qu’on le considère de cette façon, mais il voulait vraiment bien faire parce qu’elle était sa première petite amie et parce que son cœur battait pour elle plus qu’il ne l’aurait jamais cru. Le brun donna à la belle un bouquet de fleurs et constata la surprise dans le regard de sa petite amie. Elle souriait, même si elle ne répondit rien au moment où il lui dit qu’il aimerait en fêter beaucoup d’autres avec elle. Il ne s’en formalisa pas. Il s’approcha d’elle et lui offrit son cadeau, un pendentif avec leurs initiales. Cet instant était celui qu’il avait choisi pour lui dire les fameux mots qu’on prononçait quand on aimait vraiment quelqu’un. C’était la première fois qu’il les disait à une fille. Jamais il ne les avait autant pensés. Il l’aimait sincèrement. Il ne les avait jamais prononcés, il ne savait donc pas quelle réponse il aurait. Cette phrase lui était venue spontanément, il ne l’avait pas planifiée. La réponse d’Oktavia fut de l’embrasser. Il appréciait le baiser, bien sûr, mais il attendait l’instant où elle lui retournerait ses paroles. Quand le baiser fut terminé, c’était l’instant parfait pour la réponse. Sauf qu’elle ne dit rien et ouvrit son cadeau. Elle regardait le cadeau et il ne savait pas ce qu’elle pensait. Est-ce qu’elle le détestait, ce pendentif ? Il commençait à angoisser, elle avait l’air pensive et elle n’avait toujours rien dit. A un moment donné, il avait presque l’impression qu’elle allait lui jeter la boite à la figure et partir, mais c’était son angoisse qui parlait, Oktavia n’était pas ce genre de filles.
« Oh c’est parfait, tu veux bien me le mettre ? » Finit par dire la jeune Silaïeva. La belle lui tendit le pendentif et se tourna pour qu’il puisse l’attacher. Il ne comprenait pas pourquoi son cœur était serré. Il regarda quelques secondes le pendentif et Oktavia qui attendait, les cheveux relevés. Il s’approcha alors et tenta de l’attacher. Il mit un peu trop longtemps à y parvenir, peu habitué à ce système de fermeture. Et puis, son esprit était ailleurs. Quand il eut fini, elle relâcha ses cheveux. Il était toujours perturbé par la réponse qu’il n’avait pas eue, mais il ne pouvait pas la forcer à lui dire ces mots en retour. Et puis, c’était son anniversaire, elle disait ce qu’elle voulait. Un silence s’installa entre eux. Maddox la contourna et s’assit sur le plaid, s’attendant à ce qu’Oktavia fasse de même. Il était encore tôt pour manger, il n’avait pas encore faim. Ces derniers temps, avec les nausées, il n’avait pas souvent faim et il fallait parfois qu’il se force à manger au risque de perdre ses forces. Il savait que c’était pareil pour Oktavia. Il déplaça le panier à pique-nique sur le côté et s’approcha de la belle qui s’était assise entretemps. « Tu veux parler… de ce qui te tracasse ? » Dit-il doucement à la demoiselle. Le Serdaigle se surprenait lui-même en étant persuadé que la première chose qu’il lui demanderait, c’était si elle l’aimait. Il ne pouvait pas avoir besoin de tant d’attention. Aujourd’hui, ce n’était pas lui le centre de l’attention, c’était elle. « Tu peux sourire autant que tu veux, tu peux prétendre aller bien, mais je sais que c’est faux… Tu peux tout me dire. » Maddox n’était pas dupe, il la sentait bouger la nuit quand elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il la sentait sursauter quand elle faisait un cauchemar. Il tentait d’être là pour elle, mais cela ne suffisait pas à la rassurer. Il était triste à cet instant qu’elle lui cache son état d’esprit. Il voulait être le petit ami à qui on pouvait tout dire. « Je suis désolé si je n’agis pas… comme tu le voudrais. Je dis trop de choses… que je devrais peut-être garder pour moi. Je n’en parlerai plus. » Le sorcier faisait référence aux phrases qu’il avait dites et qui avaient semblé gêner la belle. Son cœur parlait plus vite que son cerveau aujourd’hui, il ne fallait pas lui en vouloir. Il était déçu qu’elle ne lui dise pas qu’elle l’aimait, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Il comprenait. C’était des mots qu’il entendait rarement, il en pouvait pas s’attendre à ce qu’elle le lui dise si facilement.
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Oktavia Silaïeva
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