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Memories Ft. Eolann O'Leary

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Ce n’était pas vraiment la nostalgie qui les avait fait passer dans ce coin là… Mais le fait était qu’à cet étage et dans ce couloir, Solal sentait comme une bouffée de sincère nostalgie le prendre à la gorge. Eolann et lui se trouvaient dans le couloir menant à la salle commune des Serdaigle et s’il n’y avait jamais mis les pieds à proprement parler il avait néanmoins erré dans ce couloir de nombreuses fois à tous les jours. Pas pour les cours ni pour les copains mais pour son frère. C’était la promesse qu’ils s’étaient fait lors de leur premier jour. Celle de se retrouver ici chaque matin et de s’y quitter chaque soir…

Rien ne semblait avoir changé. Peut-être que cette zone du château n’avait pas été trop touché par la bataille qui s’était déroulée à Poudlard. Ou bien peut être que les travaux de reconstruction dans cette partie du château avaient été particulièrement fidèles à ce que la décoration avait été à l’époque. En tout cas tout ça amenait un sourire sincère sur les lèvres d’un Solal qui avait ralenti le pas pour mieux en profiter.

« Ça te rappel des souvenirs à toi aussi j’imagine non ? »

Solal venait de s’adresser à son frère évidemment. Sans doute que ce dernier avait encore plus de souvenirs que lui ici. Serdaigle ça avait été sa maison, sa seconde famille. Il connaissait cette partie du château par cœur maintenant.

« Tu pourrais demander l’autorisation de monter dans les dortoirs pour voir si tout est comme avant. »

Ils avaient pas mal de passe-droit pour des raisons logiques. D’ailleurs, il se demandait un peu si ça lui donnait l’autorisation d’aller fouiner du côté de la maison des Serpentards ou des Poufsouffles ! Il était de nature curieuse oui. Mais tant qu’à ça il aurait été bien curieux de savoir à quoi ressemblait l’endroit où son frère avait dormit toutes ces nuits.

« Au fait rien à voir mais j’ai prévu une journée dans la forêt interdite demain. »

Et prévoyant déjà la liste de recommandation qu’Eloann ne manquerait pas de lui faire, Solal prévient immédiatement :

« Je serais rentré avant la tombée de la nuit. »

Il s’interrompt alors qu’un groupe de trois étudiantes de Serdaigles croisent leur chemin, sortant sans doute de leurs dortoirs… Et comme au moins deux d’entre elles rougissent comme les adolescentes qu’elles étaient, Solal leur flash un sourire royal ! C’était juste pour jouer évidemment : il ne courrait pas les jeunes filles en plein puberté merci bien ! Elles finissent par les dépasser en gloussant et Solal vient donner un coup de coude à son frère :

« J’avoue que c’est pas la partie la plus désagréable de cette affectation ! »

Et pourtant il ne l’avait pas trouvé drôle lorsqu’on les avait envoyés à Poudlard. Il avait parfois l’impression de faire un peu de baby-sitting et c’était pas son truc préféré pour être honnête. Mais cette école avait aussi sincèrement besoin de leur aide… En tout cas, à parler charme et ce genre de chose, Solal fait remarquer :

« Je t’ai vu avec Sinclair. »

Et avant que son frère ne fasse l’innocent il prévient :

« Tu me la feras pas à moi ! Il a juste eu à te sourire pour que tu te mettes aussi à sourire bêtement ! »

Solal en rajoutait un peu évidemment ! Mais s’ils ne pouvaient plus se taquiner entre frères, où allait le monde ? En tout cas lui trouvait que Gabriel était un bon partit. Et quoi que des gens aient pu dire sur lui à une époque c’était un homme de confiance. Autant dire que la confiance était une donnée qui était chère à ses yeux compte tenu de qui avait été le dernier copain de son frère…

Non son homosexualité ne lui était pas inconnue. Il la jugeait parfois galère parce que le monde moldu n’était pas toujours prêt mais alors celui sorcier était pire ! Et puis il avait parfois du mal à comprendre… Mais sans que ça lui pose problème. C’est juste qu’à être si fusionnel avec Eolann il avait souvent l’impression qu’ils ressentaient les mêmes choses, un peu aux mêmes moments. Et Solal était bien certain de ne pas trouver Gabriel à tomber par terre ! Il savait ce qu’on lui trouvait, il avait des yeux… Mais bon, il péchait de l’autre côté du fleuve pour sa part !


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Perdu dans ses pensées, comme c’était souvent le cas, Eolann manque son frère de peu. Il le contourne juste avant de lui foncer dedans, s’arrêtant à côté de lui, suivant le regard de son jumeau pour observer les lieux. Ils étaient dans le couloir qui menait à la salle commun des Serdaigles. D’ailleurs, Eolann a un regard un peu lointain pour la haute statue qui en bloquait l’accès, comme à l’époque. Il s’attendait peut-être à trouver l’endroit changé, après ce qui s’était passé. La bataille… Il avait lui-même vu des morceaux entiers du château tomber en ruine. Mais le travail de reconstruction et de restauration qui avait été fait était assez phénoménal en soi. Et forcément, ça ravivait des souvenirs. Certains qui le suivaient d’assez près, d’autres qu’il avait cru oublier mais qui se manifestaient à la vue d’un portrait familier ou à l’entente d’une voix venue d’une autre époque. Si Solal en sourit, Eolann pour sa part reste assez grave, comme c’était souvent le cas. La nostalgie avait chez lui un effet différent. Peut-être un brin plus mélancolique.

« Bien sûr. », convient simplement le jeune Auror dans un premier temps tout en continuer à observer le lieu qui les entourait. Son regard se pose finalement là où ils se retrouvaient à tous les soirs, avec son frère. Lui ne risquait pas grand-chose. Mais Eolann devait faire le trajet en sens inverse jusqu’à la salle commune de Gryffondor ensuite et là c’était un brin plus compliqué sûrement. Mais, Solal ne s’en était jamais plaint, même quand Eolann le retenait assez longtemps pour que le couvre-feu soit menacé ! Solal avait toujours été celui qui prenait des risques. « Oui. Je demanderai peut-être. Je ne sais pas… »

Finalement, un petit sourire étire ses lèvres. Il avait quand même d’excellents souvenirs dans cette salle, avec des personnes qui lui ressemblaient et qui lui donnaient davantage l’impression d’être normal malgré son petit côté franchement trop studieux ! C’était souvent considéré comme un défaut à l’adolescence, alors il était bon de ne pas être seul. Par contre, son frère lui parle soudainement de la forêt interdite et Eolann lève les yeux au ciel. Franchement… C’était quoi leur problème avec la forêt interdite, à tous ces Gryffondors idiots ?

« Tu sais, il y a une raison pour laquelle elle se nomme la forêt « interdite », Solal. », fait remarquer Eolann avec un brin d’ironie, parce qu’il savait très bien que son frère était au courant des trucs qui se tapissaient dans l’obscurité de cette forêt ! Mais pas question pour lui d’y mettre les pieds… « J’espère bien que tu seras rentré avant la tombée de la nuit ! Pourquoi est-ce que tu veux aller te perdre là-dedans, So ? »

Il était quand même curieux de la réponse. S’entraîner, il supposait. Il avait demandé la même chose à Gabriel Sinclair quand le beau professeur de défense contre les forces du mal lui avait aussi dit aller dans la forêt interdite, récemment. Sauf que soudainement, des gamines passent… et sincèrement, Eolann n’a qu’un regard curieux pour elles deux secondes avant d’en revenir à son frère.

« Heureusement que je sais que tu aimes seulement plaire et que tu ne commenceras pas à courir après des gamines. », taquine l’aîné des deux jumeaux, un sourire étirant finalement ses lèvres. « Charmeur. »

Ça aussi, c’était très « Gryffondor » comme attitude, lui semblait-il ! Et voilà qu’ils parlent justement du professeur de défense contre les forces du mal… Ça lui fait piquer un petit fard rien que de se faire taquiner par son frère et il vient le bousculer un peu pour reprendre contenance !

« Ne sois pas idiot… », marmonne lentement Eolann. C’est vrai. Gabriel Sinclair était superbe. Il ne pouvait définitivement pas se défendre sur ce point. « Tu lui as parlé, depuis notre affectation à Poudlard ? »

Il relève un regard curieux vers son frère, se demandant si Solal avait repris contact avec Sinclair ou s’il n’en avait pas eu l’occasion encore.

« Il a tellement changé. C’est incroyable… », fait-il lentement remarquer. Il ne savait trop comment qualifier ce changement. Mais il était intense, quoi. « Je suppose que la guerre, ça calme un homme. Et Azkaban. »

Ça, ça lui soutire un petit frisson désagréable. Mais il n’en reste pas là. De toute façon, il n’avait pas trop envie de s’attarder sur la prison sorcière. C’était un coup à se foutre le cafard immédiatement.

« En tout cas, lui aussi parle d’aller s’entraîner dans la forêt interdite. », reproche soudainement Eolann tout en levant brièvement les yeux au ciel. « Décidément, c’est un miracle que les Gryffondor dépassent quarante ans ! »

Ils étaient beaucoup trop téméraires.
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La mélancolie semblait frapper son frère de manière toute différente et en même temps ça n’étonnait pas beaucoup Solal. Ils n’avaient jamais réagit vraiment de la même façon face aux évènements qu’ils avaient prit dans la figure. Peut être que physiquement ils étaient à peine dissociable… Mais psychologiquement il y avait tout un monde entre eux. Leur complicité relevait à elle seule du paradoxe social probablement parce que s’ils n’avaient pas été frère, s’il n’avait été que deux étudiants normaux… Probablement qu’ils n’auraient jamais fréquenté le même cercle d’amis ou même seulement de connaissances. Ils ne se seraient pas plus adressé la parole que ça et au final, à se retrouver aujourd’hui, après plusieurs années passées chacun de leur côté, ils auraient été de vrais étrangers l’un pour l’autre. Sans qu’il puisse l’exprimer ce genre de pensée lui foutait le bourdon. Eolann… c’était une partie importante de sa vie. Peut être la plus importante d’ailleurs.

Il se contente donc d’un petit sourire tandis que son aîné ne semble pas vouloir développer beaucoup sur le sujet, s’animant déjà davantage lorsqu’il est question de le désapprouver ! C’était du Eolann tout craché ça !

« Pour que les étudiants n’y mettent pas -trop- les pieds pendant leurs années d’étude ? »

Est-ce que cette interdiction les concernait encore réellement ? Et puis il y avait bien quelques heures de colle qui se faisaient là bas, à une heure pas forcément avantageuse… Toutefois à la question qui suit il avait une réponse on ne peut plus professionnelle à fournir.

« Il se passe de drôles et de mauvaises choses… Juste à proximité d’une forêt menaçante dont on ne sait pas grand-chose… Peut être que c’est sans lien mais ce serait fou que de ne même pas regarder dans cette direction, non ? Même toi tu dois y avoir pensé. »

Surtout lui en fait. Eolann était non seulement responsable et pondéré mais il était très intelligent aussi. Solal savait qu’il avait dû songer à ce genre de possibilité. Il devait se contenter d’observer le phénomène d’ici… Lui comptait bien se rendre à l’intérieur. Chacun sa méthode.

« Je n’y vais pas pour le plaisir, je te le promet. »

Même si évidemment il comptait bien satisfaire un tout petit peu de curiosité !

« Si je trouve quelque chose, tu pourras venir avec moi voir ça par toi-même si ça t’intéresse ? »

Bref, l’invitation était lancée. Et même si Eolann disait non, Solal savait déjà qu’il lui suffirait d’insister un peu le moment venu pour que son frère se laisse embarquer. C’était l’histoire de leur vie ça… Ceux qui s’imaginaient que le jumeaux dominant était forcément l’aîné avaient tort… Mais ceux là croyaient souvent que c’était lui, l’aîné ! Ça nourrissait leurs convictions disons.

Quant à ce groupe de jeunes filles qu’ils avaient fait gloussé et à propos duquel Eolann le taquinait, Solal se contente de ricaner un peu au départ !

« Je préfère d’avantage les femmes aux jeunes filles en fleur, même si je leur reconnais une beauté différentes et pas déplaisantes ! »

C’était peut être leur innocence ou la façon qu’elles avaient de le regarder parfois, comme s’il avait été quelqu’un de très important. Mais on en revenait à ce que Eolann disait : il aimait plaire. Ça n’avait rien de sexuel les concernant.

« En plus Poudlard possède de très belles femmes à présent, tu as remarqué ? Est-ce que les professeurs étaient aussi belles à notre époque ? »

Et parlant d’intérêt sexuel… Oui bon, excusez-le pour le côté graveleux mais bon ! Gabriel donc.

« Tu parles… Les bêtises transforment visiblement ta tête en rappeltout vivant ! »

Telle il devenait rouge ! Il exagérait encore mais ça avait néanmoins été visible hein ! En tout cas pour répondre à sa question :

« Je lui ai parlé. Et il a beaucoup changé oui. En fait ce n’est plus le même homme du tout presque. »

Ceci étant dit :

« Mais il reste une bonne personne. »

Aujourd’hui il ne croyait plus que Gabriel ai eu quelque chose à se reprocher. A une époque, peut être qu’il se l’était demandé… Mais c’était légitime vu comme tout avait semblé l’accusé à l’époque. Ça l’avait chagriné puis soulagé d’apprendre qu’il n’avait rien à se reprocher. Il était néanmoins désolé pour ce qu’il avait dû traverser.

« Il ne parle pas beaucoup en général. Sans être avar de mots disons qu’il est peu expansif. Tu lui as parlé toi ? Tu vois ce que je veux dire si c’est le cas. »

Et donnant un petit coup de coude à son frère :

« Je me demande ce que tu es allé lui raconter ! Peut être lui dire qu’il a de beaux muscles ? Tu aimes ses muscles ? »

Solal glousse à son tour, pas vraiment comme les jeunes filles plus tôt… Lui il gloussait comme un gamin qui racontait une bonne blague un peu dégueux !

« Je suis sûr que tu aimerais voir cet entraînement ! Ou la douche qui suit ! »

A ce rythme il allait faire de Eolann un vrai phare ! Mais ça le faisait rigoler de l’embêter un peu ! Un truc de « grand frère » sans doute !

« Ha là là… 15 ans plus tard tu vas peut être réussir à te glisser dans le dortoir d’un Gryffondor à ce rythme… ! »

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Sûrement que Eolann remarque inconsciemment que son frère passe par une gamme d’émotions moins positives soudainement, parce qu’il tend la main pour serrer brièvement celle de son jumeau dans la sienne. Ça ne dure que quelques secondes. Peut-être qu’il ne s’en rend même pas complètement compte non plus. C’était de ces petites choses qui les liaient et qu’ils faisaient sans même plus y penser, à présent. Mais bien sûr, son idiot de frère était comme ça : à toujours pousser sa chance. Et il le prouvait encore une fois avec ses projets d’aller faire le malin dans la forêt interdite, ce que Eolann ne cautionnait pas le moins du monde. D’ailleurs, il a un petit soupir impatient, manifestant son caractère bien trempé mais en retenue en même temps, ce qui pouvait sembler être une qualité jusqu’à ce qu’on subisse un Eolann passif-agressif dans toute sa splendeur !

« Oui, bien sûr…. Mais tu pourrais y aller accompagner plutôt que de te lancer tête baissée dans le projet sans même avoir analysé les risques. Qu’est-ce que tu vas faire si un troupeau de centaures te tombe dessus ? », signale Eolann tout en n’attendant pas particulièrement de réponse. Ce n’était que pour évoquer un des nombreux dangers potentiels de cette forêt. Il s’était toujours demandé comment les menaces qu’elle contenait restaient justement… contenues ! C’est vrai que ça le rendait curieux. Ça l’avait toujours fait. Mais il n’avait pas la témérité d’aller voir, comme son jumeau. D’ailleurs, ça lui arrache une petite grimace que Solal lui propose de l’accompagner. Il plonge ses mains dans ses poches, quand même un peu songeur. « Peut-être… Mais pas comme ça. Je dois être préparé. Et éventuellement prendre quelques échantillons. Et on en profitera tant qu’à être là pour cueillir quelques ingrédients pour des potions que je veux faire… »

Tant qu’à commettre quasiment un suicide, hein ! Mais bon, même s’il était loin d’être téméraire, Eolann n’était pas complètement paralysé par la peur H24 non plus. Il était capable d’avoir ses propres élans de courage. Il irait probablement, oui. Si Solal le laissait se préparer plutôt que de foncer tête baissée, du moins. Bref… les réflexions suivantes poussent Eolann à suivre du regard les jeunes filles qui venaient de passer, mais il ne comprend pas. Enfin, si. Il ne trouvait pas chez ces gamines ce qui plaisait à Solal pour sa part, mais il savait ce que c’était. D’ailleurs, il le fait remarquer assez vite !

« Ce serait toi qui serait gay que tu ressentirais exactement la même chose à leur encontre. », taquine doucement Eolann, amusé. « Tu aimes qu’elles te regardent avec tellement d’admiration. Moi, ça me fatigue un peu ! »

Mais ils attendaient quelque chose de différent chez les autres, disons ! Par contre, à propos des joyaux de Poudlard, son sourire s’accentue et il acquiesce. Bien sûr qu’il avait remarqué. Il était homosexuel, pas aveugle ! Et son frère le savait bien. Ça leur arrivait de parler d’une très belle femme ensemble. Ou d’un bel homme aussi parfois, mais plus discrètement. Il était infiniment reconnaissant à son frère d’être si ouvert.

« Il me semble que non. En même temps à notre époque, on avait un peu la fin de carrière, hein… », ricane Eolann tout en faisant un petit clin d’œil à son jumeau. Eh ouais. McGonagall et compagnie ! « Elle est jolie la petite prof d’histoire de la magie, non ? Elle a de la classe. Après, je ne lui ai pas encore parlé. Parfois quand les gens ouvrent la bouche, ça change toute une perception…! »

Certains maîtrisaient bien l’art du « sois beau et tais-toi », malheureusement pour eux ! Par contre, cette conversation ne suffit pas à décourager Solal : il continue à parler de Gabriel Sinclair ! Eolann grogne un peu en sentant ses joues s’enflammer. Ca l’énervait au plus haut point. Ce n’était même plus la conversation qui était embarrassante. Ce qui le faisait surtout rougir, c’était que son frère souligne qu’il rougisse !

« Tu es vraiment un faux-frère. J’aurais dû le savoir dès le départ, vu ta sale gueule à faire peur ! », tacle l’aîné des jumeaux à la blague, donnant un petit coup d’épaule à cet idiot. Par contre, à la suite, il redevient calme, acquiesçant simplement. Il était d’accord. Gabriel avait changé. Mais… « Ça lui va bien. Je le préfère comme ça. Plus calme, plus mature. »

Vraiment. C’est ce genre de caractère qui l’attirait chez un homme ! Le calme, certes. La maturité aussi, comme dit. Mais de plus, il avait acquis un petit quelque chose de très mystérieux qui lui allait comme un charme. Ça, ça faisait de l’effet à Eolann ! Il s’en maudissait un peu, d’ailleurs. Il aurait dû préférer les hommes simples sans histoire, vu sa mauvaise expérience par le passé… Par contre à la suite, Eolann roule les yeux, un peu énervé.

« Si je lui ai parlé ? Tu veux rire ? Une fois de trop, tu veux dire… », grogne-t-il. Il observe deux secondes autour de lui. Les vipères savaient si bien se faufiler là où on les attendait le moins ! Puis finalement, il murmure : « Nicolas Wargrave a décidé que Gabriel était « sa » chose. Mais si tu veux mon avis, et je ne me suis encore jamais trompé à ce que je sache, on ne fait pas plus hétéro que Gabriel Sinclair sauf peut-être toi. Bref… Tout ça pour dire : je me suis fait joyeusement apostrophé par un serpent aux crocs bien sortis. »

Il détestait cet homme pour avoir su si bien poser sa marque sur un homme. Sincèrement, il n’était pour sa part pas amoureux. Mais putain… S’il avait eu cette belle assurance-là, il aurait pu avoir l’homme de ses rêves en un claquement de doigts, hein. Dommage pour Wargrave que ça ne change pas l’orientation de quelqu’un…!

« Tu peux arrêter de me parler des muscles de Gabriel, sombre abruti ? », rétorque Eolann à Solal, levant à nouveau les yeux au ciel ! Mais un petit sourire amusé se dessine malgré tout sur ses lèvres alors qu’il fait remarquer : « Ils sont impressionnants, je ne vais pas mentir. Mais ce n’est pas ce qui me plaît le plus chez un homme, tu sauras. »

Par contre, il a une petite grimace à la suite. « Too soon », comme on dit. Il ne s'était pas encore remis ni du chagrin, ni de la colère, ni de la honte... Cette dernière resterait probablement à vie, d'ailleurs.

« La couche des lions ne m’a pas trop réussie. », fait remarquer Eolann tout en poussant un petit soupir. Il glisse ses mains dans ses poches, s’approchant d’une fenêtre pour voir le grand parc. « En vrai, ce n’est même pas le genre de caractère qui me plaît le plus. Tu as souvent regardé du côté des Serdaigles toi, je me trompe ? Ou des Poufsouffles ? Moi, le caractère qui me faisait vraiment vibrer, c’était les Serpentards. »

Il savait. C’était bizarre. Mais c’était le mystère dont la plupart savaient si bien s’entourer, ce mordant qu’ils pouvaient avoir sous des dehors calmes. Il y avait quelque chose de très intense dans cette maison, mais sous le couvert d’une maîtrise de soi qui lui plaisait beaucoup. Enfin. Sauf Wargrave, là…
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Alors qu’Eolann le touche, Solal esquisse un petit sourire à son endroit, reprenant une respiration pour se sentir un peu moins tendu qu’il ne l’avait été une seconde plus tôt. Peut être -sans doute- que c’était un truc de jumeau que de réussir ce genre de tour de force : se comprendre sans rien dire en un minimum de temps et réussir à se réconforter en un minimum de mots ou de gestes. Par contre il perd rapidement son sourire, grimaçant plutôt alors qu’Eolann endosse le rôle qu’il semblait préférer au monde : celui de maman poule avec lui !

« A quel moment exactement tu t’es transformé en maman ? Si tu te met à porter un crucifix autours du cou je vais vraiment flipper ! »

Il se serait alors transformer pour de bon en leur petite maman ! Le nombre de fois où elle lui avait fait la morale quand ils étaient plus jeunes… « Rentre avant la tombée de la nuit, dis-nous toujours où tu vas, ne fait pas ci, ne fait pas ça... » !

En tout cas sa proposition de se faire accompagner par Eolann semble avoir un effet très mitigé sur son frère mais ça il s’y attendait un peu ! Et si au final Eolann semble prêt à effectivement l’accompagner il semble également vouloir regrouper toutes les différentes raisons qu’il pourrait avoir d’y aller en une seule fois. Histoire de ne pas y retourner trop souvent probablement ! Et rieur, Solal demande :

« Ça me rappelle la caverne à flan de falaise, tu te souviens ? »

Il savait que oui mais le souvenir était si clair dans son esprit qu’il poursuit de fait :

« On l’avait trouvé à marrée basse en allant jouer en bas de la falaise. Je voulais entrer mais toi non, tu disais que c’était dangereux à cause de la marrée. J’ai insisté mais tu ne voulais vraiiiiiiiiiment pas ! »

Une chance en réalité. Parce que ce jour là Solal était entré tout seul. Eolann avait couru jusqu’à la ferme prévenir leurs parents lui ! Ils devaient avoir douze ans à l’époque. Ça aurait vraiment contrarié Solal si ça ne lui avait pas sauvé la vie. Parce qu’il s’était effectivement fait avoir par la marée soudaine. Prit au piège dans la caverne il avait bien faillit se noyer si ça n’avait pas été de leur père venant le chercher avant le drame. Solal avait passé des jours à amadouer son frère à nouveau, qui le boudait résolument tant il avait eu peur ! En tout cas :

« Je ne vais pas me noyer dans la forêt interdite, ne t’inquiète pas ! »

Solal passe un bras autours des épaules de son jumeau, l’attirant contre lui en riant. Et pour ce qui était du regard des jeunes filles il hausse les épaules, taquinant brièvement :

« Tu préfères qu’on te trouve de jeunes hommes admiratifs ? Il y a les GISIS maintenant… Alors je suis sûr qu’on peut te trouver du légal et du mignon en même temps ! »

Mais bon… Solal savait déjà ce que son frère en pensait. En général il fallait quelques années de bouteille aux hommes pour qu’il pique l’intérêt de son frère ! Et Gabriel ne faisait pas exception à cette règle même si l’écart n’était pas non plus incroyable et que sa routine de vie ne donnait pas l’impression d’un si gros écart à première vue.

Solal glousse bêtement à propos des professeurs « en fin de carrière » qu’ils avaient eu, opinant néanmoins, bien d’accord avec ça ! Quant à la prof de l’histoire de la magie, il ne la remet pas là comme ça et de fait :

« C’est laquelle déjà ? Elle ressemble à quoi ? »

Pour qu’il la visualise quoi ! Mais en tout cas :

« Moi j’ai rencontré la professeur de soin aux créatures magiques ! »

Et un peu gras, parce qu’il parlait à son frère quoi :

« Je veux bien être une créature magique moi s’il n’y a que ça pour qu’elle prenne soin de moi ! »

Il ne se serait pas permit devant elle hein ! Mais bon… Disons qu’avec son aîné il s’en permettait un petit quoi ! Avec Gabriel encore plus mais c’est parce que dans ses bons jours Gabriel pouvait avoir ce genre de conversation en lui répondant de la même manière !

Eolann continu de prendre une teinte cramoisie, lui continu de l’embêter… Certains jours ils ne semblaient pas avoir vraiment grandit sûrement !

« Hey, c’est toi l’adopté je te signal. Papa et maman ne t’ont jamais rien dit pour pas te faire de peine mais le fait est là. »

Il acquiesce simplement à propos de Gabriel ensuite, même si son avis à lui était plus mitigé. Il avait besoin de plus de temps que son frère pour se faire une idée sur les gens : ils n’avaient pas la même sensibilité.

Par contre cette histoire avec Wargrave l’étonne sincèrement ! Il relâche son frère, yeux un peu écarquillés… Avant de grimacer à nouveau !

« Sympa... »

Mais par contre, ayant du mal à suivre :

« Mais pourquoi vous vous battez comme deux chiffonnières pour lui si t’as la conviction qu’il est hétéro à ce point ? »

Ça ne faisait aucun sens pour lui !

« Tu lui as dit quoi au serpent ? »

En tout cas, puisque son frère en est à lui parler de ses préférences :

« Alors quoi ? C’est quoi qui te plaît le plus ? »

Il est un peu surprit pour cette histoire de maison ensuite… Mais Solal acquiesce. C’est vrai qu’il avait plutôt fréquenté des Pouffy ou des Serdy ! Mais bon, il faisait peut être son Œdipe par procuration, qui sait ! Tout ce qu’il pouvait dire à propos du choix de son frère qui s’arrêtait sur Serpentard c’est :

« T’as des goûts merdiques frangin… Me dit pas que cette petite conversation avec Wargrave t’a tout excité hein... »

Il voulait pas de ce type pour beau-frère !

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Il y a un bref, très bref moment de malaise du côté d’Eolann au tacle de son frère. C’est qu’en fait, depuis un peu moins de deux ans, il avait commencé à porter la petite chaîne avec un crucifix au bout, celle de leur mère ! C’était une façon pour lui de s’en sentir plus proche et s’il ne l’avait jamais dit à Solal, honteux, c’est que techniquement ils avaient décidés de l’enterrer avec. Et Eolann avait été tout à fait d’accord. Jusqu’au dernier instant où il était allé chercher le bijou aux pompes funèbres… Alors il a quand même la décence de rougir un peu, disons.

« Ne dis pas de conneries, So… », marmonne quand même le jeune homme tout en glissant une main dans sa nuque, y balayant les cheveux qui avaient bien poussé ce dernier mois. De toute façon, voilà que Solal se plonge dans ses souvenirs et Eolann roule teeeellement des yeux, soudainement ! « Mais… comment est-ce que tu peux en parler comme si c’était un bon souvenir ? J’ai fais des cauchemars pendant des mois suite à cette histoire ! »

Et ça lui arrivait encore d’en faire mais ça, il n’allait pas trop s’en vanter hein. Disons que les nuits où il se couchait très agité par une journée forte en émotions, son subconscient adorait lui faire revisiter des endroits terrifiants où il avait bel et bien mis les pieds au cours de sa vie… Et à nouveau, Eo lève les yeux au ciel alors que son idiot de frère lui parle de la noyade qu’il n’allait pas expérimenter dans la forêt interdite. Comme si c’était ce qui l’inquiétait !

« Finalement, je n’ai plus envie d’y aller avec toi. », déclare soudainement Eolann. Ce n’était ni une menace, ni des paroles en l’air. Il était buté, là ! Il n’irait certainement pas dans ce endroit dangereux avec ce débile dangereux ! Oh, il l’aimait tant… mais parfois il se demandait si Solal réalisait toute la chance qu’il avait eu jusqu’à présent ! « Puisque tu sembles si fan de Gabriel, tu vas y aller avec lui. Je vais aller lui en parler dès que je le vois dans son bureau, tu n’y couperas pas. Et vous partirez demain, au matin. Ça tombe bien : c’est samedi. Il n’a donc pas de cours. Et comme ça, je vais être sûr que vous allez être revenu à la tombée de la nuit. Oh et vous allez avoir une liste d’ingrédient dans les mains et vous êtes mieux de bien lire ! Ça sait lire, un Gryffondor idiot et téméraire ? Parce que j’en envoie deux, là ! Alors ne sait-on jamais ! »

Il a un petit sourire néanmoins alors que son frère passe un bras autour de ses épaules, plein de tendresse et d’amour pour lui.

« Les étudiants de GISIS sont très jeunes. », rappelle-t-il néanmoins. Il aimait les hommes matures. Ceux qui avaient du vécu, quelque chose à raconter. Ceux qui, quand ils le regardaient, avaient un siècle d’existence pour hanter leur regard. « Et trop mignon, effectivement. Tu t’intéresses de trop près à ma vie sentimentale. Je suis bien heureux comme je suis présentement. Et puis… j’ai recommencé à aller souvent à Pré-au-Lard… »

Il avait hésité à sortir cette dernière phrase. À l’époque, Solal l’avait découvert un peu par hasard. Ou peut-être par curiosité de voir son frère s’éclipser dès qu’ils arrivaient à Pré-au-Lard. Puis forcément, leurs études et leur travail les avaient amenés loin d’ici. La guerre ensuite les avait rapprochés… et finalement, les voilà. Et Solal n’était pas le seul à renouer avec le passé, depuis qu’il était à Poudlard. Quant à la professeur d’histoire de la magie, il hausse les épaules, pas certain de pouvoir en faire une bonne description. Néanmoins, la suite l’intéresse. Oh, Solal tenait souvent ce genre de discours. Mais il avait vu l’enseignante dont son frère parlait. Elle semblait calme et douce. Peut-être un bon parti pour Solal, enfin !

« Et blagues mises à part, tu la trouves comment ? », demande Eolann, curieux, son regard bleu se posant sur le profil de son frère. Il avait toujours trouvé Solal plus beau que lui et merde à ceux qui soulignaient avec ironie qu’ils étaient identiques. C’était la confiance qui rendait Solal si séduisant. Il l’enviait. « Elle semble douce et calme. Elle était dans quelle maison ? Je n’ai pas souvenir d’elle. »

Quant à Wargrave, Eolann pousse un long soupir. Il cesse de marcher, se tournant vers son frère.

« On ne se bat pas pour lui. Gabriel est un bel homme et c’est vrai qu’il a encore gagné du charme ces dernières années avec les quelques changements qui se sont opérés. Mais je… ne regarde pas nécessairement de ce côté-là. Wargrave par contre… Il a admis lui-même être scotché dessus depuis trente ans et crois-moi : il l’a dit comme si c’était une menace mais entre toi et moi, ça fait surtout pitié. », déclare Eolann tout en faisant une petite grimace un brin méprisante qui lui aurait sûrement valu une part de Serpentard à lui aussi, finalement ! « Je lui ai dis qu’il était pitoyable. Mais cet homme n’est pas facile à dominer dans une joute verbale. C’est même probablement impossible quand il y met autant de cœur… »

Il le détestait officiellement, tant pis si ça faisait gamin. Par contre à la suite, Eolann a carrément une expression scandalisée, rien de moins !!

« Pardon ?! Non, mais tu dérailles ! Tu l’as regardé ? J’ai définitivement plus de goûts que ça ! »

C’était un peu exagéré. Wargrave n’était pas un homme si vilain. Mais aux yeux d’Eolann, il n’avait définitivement aucun charme, leur rencontre s’étant occupé de ce que les goûts naturels n’avaient pas encore balayés !
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« Ok là il vient de se passer un truc bizarre… »

L’embarras de son frère avait été palpable même pour lui qui était tout sauf doué dans ce genre d’exercice !

« Il y a un truc que tu ne me dis pas ? »

Ses doigts glissent dans l’encolure de son frère, comme pour aller fouiller dans les replis de cette dernière histoire de voir si une chaîne s’y trouvait ! Il ne fouille que mollement néanmoins, ne cherchant pas pour de vrai à lui arracher son petit secret. Et pour ce qui était de ce souvenir dont il parlait avec légèreté :

« Mais c’est un bon souvenir. C’est pas le jour où j’ai failli me noyer dans ma tête. C’est le jour où papa m’a sauvé. Où j’ai survécu. »

Bon évidement dans une grimace il convient :

« Et celui où maman m’a hurlé dessus et où tu m’as fait la gueule sans plus m’adresser la parole ni un regard ! »

Moins drôle cette partie-là. Mais Solal préférait largement se souvenir de ce qu’il y avait eu de positif ce jour-là. Il ne pouvait pas se permettre de vivre dans la peur… Pas alors qu’il allait presque chaque jour au-devant du danger. Il y avait des gens pour qui il devait servir de bouclier et même si Eolann détesterait certainement l’entendre son frère était le premier d’entre eux qu’il se devait de protéger. C’était encore plus vrai depuis le décès tragique de leurs parents.

Les plans changent en tout cas… Et Solal lève les yeux au ciel alors que son frère met sur pieds une « sortie scolaire » pour Gabriel et lui. Mais ça lui fait juste hausser les épaules.

« Si tu veux. Mais peut être que si on se trompe c’est que tu n’auras pas été assez clair ! Ou assez pédagogue ! Parce qu’on sait lire mais vu tes pattes de mouches là… ! »

Et reprenant un cliché moldu :

« Si Auror ça se dévalorise comme branche tu pourras toujours devenir médecin ! »

Pour ce qui était de la vie privée d’Eolann… C’est sûr qu’il s’y intéressait. Ca n’aurait peut-être pas été aussi intense s’il n’y avait pas eu « lui ». Plus encore que celui de Voldemort, Solal ne voulait plus jamais entendre son nom être prononcé. Il pourrait entrer dans une belle colère noire rien qu’à son évocation. C’était viscéral, il n’y pouvait pour ainsi dire rien.

« Qu’est-ce qu’il y a à Pré-au-Lard ? »

Qu’est-ce qu’il y avait toujours eu, d’ailleurs ? Vu le contexte il avait dû y avoir quelqu’un. Quelqu’un qui ne se trouvait que là-bas… Et qui donc ne devait pas avoir eu leur âge à l’époque. Oui parfois il pouvait faire des déductions logiques de ce genre-là. De fait il reformule :

« Il y a qui ? »

En tout cas si la vie sentimentale de son frère l’intéressait l’inverse semblait également vrai. Solal réfléchit un instant à la question, resongeant à Delilah et au moment qu’ils avaient passé ensemble.

« Gentille. Elle aime les bêtes. Elle me fait penser à maman, bondieuseries en moins. »

C’était un grand compliment dans sa bouche et peu de femmes pouvaient se vanter d’avoir été ainsi comparé à sa mère.

« Je n’ai pas demandé pour sa maison. Je le ferais la prochaine fois que je la vois. Nous avons prévu le faire, peut-être même en dehors de Poudlard pour être tranquilles. »

Et pour finir le professeur d’Alchimie, que son frère semblait avoir salement pris en grippe !

« Le pire c’est que dans une autre vie vous auriez peut être pu bien vous entendre. »

C’était sincère. Ils étaient deux hommes pour le moins intelligent, non ?

« Il finira vieux et seul, qu’est-ce que tu veux ? »

Solal éclate de rire quand Eolann se scandalise à l’idée qu’il ait pu désirer Wargrave en tout cas et ça c’était encore assez drôle ! Il fait quelques pas de côté pour être sûr de ne pas prendre de coup mal placé mais sincèrement…

« J’aimerais que tu te trouves quelqu’un. En vrai même si t’étais fan des vieux messieurs à la langue fourchue je m’en ficherais. Mais… »

Solal recroise le regard identique de son jumeau, plus sincère que jamais lorsqu’il assure :

« C’est pas bien de vivre dans le passé. »


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C’était difficile d’avoir des secrets l’un pour l’autre. Ils en avaient. Mais c’était toujours parce que l’autre avait volontairement détourné le regard. D’ailleurs, ils avaient appris les limites, à force de petites guerres internes. Ce qui expliquait pourquoi même s’il vient fouiller dans ses vêtements au niveau du sol, Solal ne trouve rien : son frère n’essayait pas vraiment. Eolann le repousse fermement, d’ailleurs. Mais il n’en reste pas là. Il ne pouvait clairement pas lui mentir à ce sujet. Alors lentement, son regard un peu baissé parce qu’il s’en sentait fort honteux, il sort de sous les couches de vêtement le joli petit crucifix que sa mère portait en permanence. Il l’observe un moment, posé sur le noir de sa robe de sorcier…

« Je suis désolé. », murmure-t-il sans oser relever la tête vers Solal, de peur que le regard de son frère ne lui renvoie des reproches qu’il ne saurait encaisser à ce sujet. « Je sais qu’on avait convenu de l’enterrer avec mais… Je suis allé le demander à l’embaumeur. Je… Je n’aurais pas dû. »

Il avait faillit ajouter quelques excuses, mais les avait finalement gardées pour lui. Il soupire par contre à la suite, alors que Solal, encore une fois, se concentre sur le positif. Oh, c’était une belle qualité. Mais ça pouvait parfois être sacrément dangereux parce qu’il ne semblait jamais apprendre de ses erreurs puisqu’il ne les considérait pas comme telles !

« Eh bien, excuse-moi de te l’apprendre, mais c’est effectivement le jour où tu as failli mourir noyé. », déclare peut-être un peu sèchement Eolann. Les gens le trouvaient souvent pas très sympathique avec son frère. Mais ils ne comprenaient pas ce que c’était que de s’être vu assigné une âme sœur dès la naissance pour qu’ensuite celle-ci se mette toujours dans des dangers incroyables qui, un jour, allaient vraiment l’arracher à lui. Il ne pouvait même pas essayer de voir ce que serait la vie après Solal. C’était le néant le plus total… « Tu sais, un jour, ça ne sera pas le jour où tu vas survivre. Et ce n’est pas toi qui va avoir à faire face aux conséquences. »

Ce disant, Eolann glisse le bout de ses doigts sur la petite croix attachée au bout de sa chaînette, comme leur petite maman avait l’habitude de le faire quand elle était triste ou inquiète. Pour sa part, il ne s’en aperçoit qu’après quelques secondes, ce qui le pousse à laisser retomber son bras le long de son corps. C’était l’amour et la peur qui le poussait à toujours rappeler à Solal, parfois durement, que sa vie à lui aussi était précieuse et pas juste celle de ceux qu’il protégeait. Puis, son frère le taquine un peu et Eolann lève brièvement les yeux au ciel.

« J’ai passé mes trois premières années à Poudlard à faire de la calligraphie, idiot… », réplique-t-il en poussant un petit soupir faussement exaspéré. C’est que certes, il était assez susceptible dans son genre, mais il savait aussi prendre une blague quand il le fallait ! Une chance, parce que ce n’était pas Solal qui se serait gêné pour le décoincer un peu si ça avait été autrement. Ou peut-être que ça l’avait été et qu’il devait à son jumeau d’être un peu moins psychorigide maintenant ! « Médecin… ça aurait été une bonne idée finalement, vu le casse-cou que tu es ! »

Mais non. Il était évident pour eux qu’ils allaient travailler dans le monde magique et ce dès leur plus jeune âge ! Puis, une question. Eolann ne répond tout d’abord pas. Solal précise… Et il vise juste, bien sûr. C’était un « qui » qui l’attendait à Pré-au-Lard. Quoique « attendre » était un grand mot. Il se comprenait. Lentement, l’homme hausse les épaules tout en détournant le regard. Il savait que Solal ne creuserait pas davantage. Alors il n’en dit pas plus qu’il ne le voulait.

« J’ai commencé à aller le voir en cinquième année. Il m’apaise. Il a de grandes bibliothèques dans lesquelles je peux me perdre sans craindre toucher à un livre interdit puisque pour lui, la connaissance ne l’est pas. Même quand je… », s’interrompt-il, son regard en revenant à Solal. Il allait parler de « lui ». Son ex. « Même quand j’ai commencé à sortir avec « lui », j’ai continué à y aller et à me sentir mieux là qu’avec « lui ». Et il ne sourcille même pas quand je sors mon petit caractère. »

Ce disant, il a un sourire entre amusement et tendresse. Ce n’était pas rien, même Solal pouvait en convenir ! Par contre, c’est la surprise de son côté. Son frère voulait vraiment revoir cette femme ? Et même en dehors de Poudlard ? Il espérait que ce n’était pas juste pour jouer les Don Juan. Ça lui irait bien, à Solal, de se marier, d’avoir une petite famille et surtout, une petite femme pour l’empêcher de faire trop de bêtises ! Solal a un rire bref, faisant un petit clin d’œil à son frère en même temps.

« Elles ne peuvent jamais te dire non, hein ? », blague-t-il, amusé. Mais il reprend rapidement son sérieux malgré tout. « Essaie d’apprendre à la connaître. Tu pourrais être surpris. Surtout si tu as déjà une si haute estime d’elle… »

Parce que la comparer à leur petite maman, ce n’était pas rien. Quant à Wargrave, il se contente de faire la grimace, prouvant toute l’étendue de l’amour qu’il ressentait à l’endroit de cet homme ! Il aurait encore mieux aimé tomber dans un nid de vipère que dans les bras de ce type et pour le moment, il ne voulait même pas penser au fait que si les choses avaient été différentes, ils se seraient peut-être mutuellement apprécié ! Eolann pouvait être buté dans son genre et on en avait la preuve au sujet du professeur d’alchimie ! Par contre, à la suite, son regard bleu se couvre de nuages sombres. Vivre dans le passé… C’était un passé tellement récent…

« Je n’ai besoin de personne. », murmure Eolann, sur un ton presque de défi. Que Solal ose dire le contraire. Pourtant, ils savaient tous les deux que ce n’était pas exactement vrai. Eolann avait besoin d’être aimé. « Je tombe mal quand je tombe en amour, tu le sais… Ça ne me réussit pas. »

Il avait tellement peur de faire à nouveau entrer le loup dans la bergerie…
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Il devait l’admettre : Solal ne s’était pas attendu à ce que soudainement, de sous ses vêtements, Eolann lui sorte un crucifix. Et surtout pas celui de leur mère, qu’il pensait jusqu’à aujourd’hui enterré avec elle. Alors forcément la surprise doit se lire sur son visage. Il pouvait parfois être bon menteur mais rarement avec Eolann. Pas sur un traumatisme de ce genre en tout cas. Il est troublé, aussi. Parce qu’il ne pensait pas qu’ils auraient ce genre de secrets. Mais d’une certaine façon il pouvait comprendre. Et puis Eolann avait toujours beaucoup plus recherché l’affection de leur mère quand lui était un électron libre toujours partit en vadrouille.

Du bout des doigts Solal vient caresser le petit bijou discret qui se voyait pourtant si bien sur la robe sombre. Il éprouvait une sorte d’émotion particulière à le revoir. Ça lui passerait. Et s’il avait songé un très bref instant se mettre en colère, le fait était qu’il ne pouvait pas…

« Je suis sûr qu’elle aurait préféré que tu l’ai plutôt que de l’emmener dans sa tombe. Tu as bien fait. »

Même si Eolann n’avait pas à recevoir son approbation pour ce genre de chose, Solal connaissait assez son aîné pour savoir que ça risquait d’être important pour lui de savoir qu’il n’était pas fâché, qu’il ne lui en voulait pas. Il éprouvait une sorte de petite jalousie un peu gamine et sentimentale… Mais ça aussi ça lui passerait vite. Avoir eu un bijou de ce genre : il ne l’aurait probablement pas porté alors…

« Bon alors c’est dit : tu es un mini maman ! »

Quant à ce souvenir qu’ils revivaient chacun de manière si différente, Solal n’avait pas les mots pour réconforter son frère ou le faire changer d’avis, il le savait déjà très bien. Du coup à la place il vient le prendre dans ses bras un instant, juste pour un échange de chaleur humaine avec le dernier membre de sa famille encore en vie, la personne la plus importante pour lui dans sa vie…

« Je ne le fais pas exprès. »

C’était plus fort que lui. Il fallait qu’il suive sa curiosité, ses instincts… Parfois ça avait sauvé des vies et d’autres fois, il avait failli y laisser la sienne. C’était le revers de la médaille et d’une certaine façon il avait besoin d’entendre son frère le lui rappeler de temps en temps, pour se souvenir que son « héroïsme », pour peu qu’il puisse l’appeler ainsi, ne le rendait pas immortel.

« Si tu avais été médecin j’aurais sûrement été pompier ! Qu’est-ce que tu en dis ? »

Solal rigole, un peu comme s’il avait sorti une bonne blague mais ça lui semblait bien plausible à lui ! Enfin bref. Eolann s’ouvre un peu sur son secret d’adolescent qui était devenu un secret d’adulte… Lui-même se sentait légèrement mal à l’aise même s’il fanfaronnait et taquinait son frère à propos de ses amours. Pourtant il n’avait qu’une hâte : qu’Eolann retrouve la paix à ce niveau. Sauf que même s’il n’est pas super doué en calcul mental il réalise :

« Mais c’est un vieux ! Non ? »

Parce que s’il l’avait connu ado en allant à Pré-au-Lard et qu’il possédait une bibliothèque, il devait déjà être adulte à l’époque disons !

« C’est pour ça que Gabriel ne t’intéresse pas à ce point alors ! Il est trop jeune pour toi ! »

C’était plus facile de plaisanter, le temps d’encaisser les informations et de les traiter correctement. D’ailleurs finalement :

« Tu lui as dit ? »

A cet inconnu qui semblait tant apaiser Eolann, qu’il avait le béguin pour lui ? Parce que de toute évidence c’était ça, mine de rien. Et quand son frérot lui annonce soudainement, quoi que pas très fortement, qu’il n’avait besoin de personne, Solal ajoute simplement de manière très sérieuse :

« On a tous besoin de quelqu’un. »

Quant à mal tomber en amour, il hausse légèrement les épaules.

« Un jour tu vas bien finir par trouver quelqu’un qui va t’aider à te relever. »

Malheureusement si on se fermait à tout ça, ça ne pouvait bien évidemment pas arriver… Mais Eolann était un homme fort au cœur tendre. Malgré ce qu’il disait, Solal était convaincu qu’il serait prêt à s’ouvrir à nouveau le moment venu.

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Eolann voit Solal passer par tout plein de sentiments. Même lui ne sait pas trop sur lequel son frère va s’arrêter dans l’immédiat, même s’il est conscient qu’ils ne sont pas face à une révélation qui entamera leur amour fraternel. Néanmoins, c’est vrai qu’il s’attendait à des éclairs sur le coup. Que ça ne soit pas le cas le surprend agréablement et il a un petit sourire soulagé, même si encore un peu de honte le ternis. Par contre, il pousse un petit gémissement contrit à cette histoire de « mini maman » ! Non mais c’était n’importe quoi, là…! Pourtant, Eolann ne peut s’empêcher de sourire alors que son frère vient chercher un peu de proximité. Il lui rend son étreinte avec plaisir et sans retenue, heureux que les choses se soient aplanies aussi rapidement entre eux. Néanmoins, il range à nouveau le bijou trop délicat sous les couches de vêtements qu’il portait. Il était trop fin pour lui, en vrai. Il ne le portait définitivement pas pour le style, disons !

« Alors ça veut dire que j’ai le droit de te tirer les oreilles, attention ! », taquine Eolann, pourtant probablement à demi-sérieux et Solal devait s’en douter ! Ça allait chauffer pour lui s’il n’était pas un peu plus sage ! Et ils savaient tous les deux que son frère ne serait jamais sage, pour être tout à fait honnête. C’était une compétence au-delà de ses limites et pourtant, aux yeux d’Eolann, peu de compétences étaient inatteignables pour Solal. Finalement, il ne peut s’empêcher d’assurer doucement : « Elle me manque. »

Ça faisait mal de savoir qu’elle ne serait plus jamais là. Leur père non plus. Mais ils étaient encore ensemble et c’était plus facile à vivre à deux. Il soupire ensuite doucement. Non. Solal ne le faisait pas exprès et de ça, Eolann était bien conscient. C’était… lui, tout simplement. Ils étaient tellement différents alors que tout le monde les confondait pourtant.

« Tu es un homme bon. », assure finalement l’aîné des jumeaux. Parfois, Solal aussi avait besoin d’entendre des mots d’approbation plutôt que juste des critiques guidées par l’inquiétude. Eolann était peut-être dur avec son frère, mais il savait faire la part des choses et il n’en devenait pas cruel non plus. « Trop pour ton propre bien, sûrement. »

Sur ce, il a un bref sourire pour Solal avant de se tourner vers la grande fenêtre près de laquelle ils s’étaient arrêtés. Il prend une profonde inspiration, histoire de chasser les émotions trop vives qui cherchaient à s’inviter. Il a un rire amusé à propos de ces vocations moldues qu’ils ne connaîtraient jamais.

« J’aurais été pompier, si tu avais été pompier. Tu le sais bien… », murmure doucement Eolann, amusé de son propre manque de colonne, présentement ! Mais ils faisaient des choix dans la vie pour différentes raisons. Et il n’aimait pas qu’on critique ses raisons parce qu’elles n’étaient pas celles prônées par la société. « Mais je me serais bien vu en recherches, dans un grand laboratoire. J’adore les potions. Peut-être qu’un jour, je quitterai le métier d’auror pour me consacrer aux potions. Mais je ne serai jamais bien loin. »

De Solal, bien sûr. Par contre, à la suite, il ouvre les yeux sous la surprise ! Un vieux ?! Mon dieu… qu’est-ce qu’il dirait s’il entendait ça ? Ce qu’il ne fallait pas entendre !

« Je suppose qu’il vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! », s’exclame Eolann, un peu choqué mais pas fâché ! Il tourne la tête vers Solal, déclarant tout en se drapant un brin dans sa fierté : « Il n’est pas vieux. Il a la petite cinquantaine maintenant. Seulement… un certain nombre d’années de plus que nous ! »

Oui, ça c’était Eolann qui réalisait que s’il parlait d’une vingtaine d’années, il s’enfoncerait beaucoup plus que ce qu’il n’avait déjà fait ! Il soupire un peu à la suite par contre… avant de hausser les épaules !

« Oui, d’accord. J’aime les hommes mûrs. Ils ont un charme qui m’a toujours beaucoup séduit. Et puis, tu ne l’as jamais vu… Si tu le voyais… tu comprendrais. », murmure doucement Eolann, sans vraiment savoir si c’était vrai, en fait. « De toute façon, il ne s’est jamais rien passé, alors ne panique pas. Et non. Je ne lui ai pas dit… Je ne l’ai pas revu depuis Poudlard et j’étais bien trop jeune à l’époque… »

Les choses avaient changées, bien sûr. Mais il n’allait pas défoncer la porte de sa maison pour déclarer son amour d’adolescence. Meilleure façon de se faire enfermer à Sainte-Mangouste pour le reste de ses jours, avec une bonne raison ! Il soupire longuement à la suite par contre, donnant un petit coup d’épaule à Solal.

« Écoute… c’est encore récent. J’ai besoin de temps pour réapprendre. », explique le sorcier, calmement. « Et tu peux bien parler. Tu n’es pas exactement le genre de mec qui tombe amoureux ! Et tes amourettes de quelques soirs ne comptent pas. Ce n’est pas l’amour dont je parle ! »

C’en était une forme. Mais pas celle-là. Il parlait de l’amour qui fait autant de bien que de mal.
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« Je n’irais pas jusque-là ! »

Et de toute façon leur maman était irremplaçable. Eolann n’en pensait sûrement pas moins vu ce qu’il ajoute. « A moi aussi elle me manque ». Solal aurait aimé pouvoir le dire, pouvoir se libérer du poids qu’il avait sur le cœur… Mais il n’avait jamais su formuler correctement ce genre de chose alors il opine simplement, comprenant. Et comme son frère vient ensuite lui faire quelques compliments après sa petite engueulade en règle, Solal lui fait un clin d’œil.

Il se considérait lui-même comme quelqu’un de fondamentalement bon… Mais il avait ses défauts, petits et grands, avec lesquels il fallait composer. Eolann était bien placé pour le savoir ! Toutefois ce n’était jamais des défauts qui le poussaient à nuire. Quant à la vocation de son frère :

« Tu crois ? Dans la vie sorcière on s’est suivit mais dans la vie moldue j’ai l’impression qu’on aurait eu plus d’opportunités non ? »

Et puis soudainement, un truc auquel il n’avait jamais vraiment réfléchit jusque-là :

« Tu imagines si l’un de nous deux avait été cracmol ? »

Tout aurait été différent. Peut-être qu’ils se seraient perdu de vue ainsi séparés toutes l’année pendant sept années… Cette idée avait quelque chose de terrifiant même pour lui qui avait souvent semblé plus indépendant qu’Eolann du point de vue de la famille. En tout cas Eolann prévoyait déjà une éventuelle retraite, qu’elle arrive tôt ou tard, dans le domaine de la confection des potions.

« Tu me feras des prix alors ! »

Des prix gratuits avec un peu de chance même ! Encore que Solal n’était pas un grand consommateur de potions en général… Mais ça changerait sûrement si son frangin s’y mettait !

« De toute façon tu pourrais réussir dans n’importe quel domaine que tu choisirais. »

Et un peu triste de songer à quel point Eolann lui était supérieur malgré tout, Solal remarque :

« Etre auror c’est juste tellement sous-estimer toutes tes compétences… »

C’est sûr qu’il fallait bûcher pour devenir auror et qu’on ne pouvait pas se tourner les pouces si on voulait en intégrer les rangs… Mais Eolann était encore au-dessus de tout ça. Lui avait dû travailler fort pour être auror. Eolann n’avait même pas forcé, il était entré dans cet ordre comme on balaierait une poussière sur une manche.

En tout cas pour ce qui était de son vieux pas si vieux, Solal tire la langue à son frère, le taquinant :

« Ado je suis sûr que c’est Dumbledore qui te branchait, avoue ! Ça t’excite les cheveux blancs ??? »

Oui bon il revenait dans le rôle qui lui allait encore le mieux selon lui : celui de pitre ! Par contre il a une petite grimace tandis que son frère est convaincu qu’à voir ce type il « comprendrait » ce qu’il lui trouve.

« Oui mais non ? On joue pas dans la même équipe tu te rappelles ?? »

Solal rigole, précisant toutefois :

« Ça me fait pas paniquer. Y a que toi qui crois que tu as la poisse en amour. »

Parce qu’à nouveau lui voyait le bon côté de la situation et de fait :

« Moi je crois que ce sont les autres qui ne réalisent pas leur chance. »

Et parfois l’occasion de changer, comme un certain mangemort. En tout cas Solal n’insiste pas davantage, parce qu’il connaissait les limites. Enfin pas toujours mais avec Eolann en général il savait. Quant à ses « amourettes » :

« Il vaut mieux que ça s’arrête rapidement plutôt que de s’entêter et de vivre malheureux non ? »

Solal n’avait jamais trouvé sa perle, la femme qui loin de lui donner l’impression de l’enchaîner à elle saurait la fédérer, l’endoctriner même ! Il n’allait pas se sentir servile avec elle : il allait simplement avoir son bonheur et son bon plaisir à cœur. Mais il mesurait l’étendu de ce « cadeau » qu’il était disposé à faire. Lui qui ne donnait pas tant allait tout offrir un jour… Mieux valait que ce soit la bonne n’est-ce pas ?

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