How to break romance ☆ Dimka

u t'emmerdais, royalement. Assis là dans la salle commune entourée de deux des plus belles créatures de ce château, tu t'emmerdais. Elles n'avaient pour toi plus aucun attrait ou presque, alors qu'elles s'évertuaient à faire de leur mieux pour attirer ton attention. Mais rien n'y faisait, tes pensées étaient ailleurs... Dirigées vers une seule et unique personne. Cette brune envahissait ta tête depuis déjà plusieurs mois et tu ne savais plus quoi faire pour donner le change... Ta discussion avec Mila te donnait de nouvelles horizons, mais cela n'étouffait pas forcément toutes tes peurs... Peut-être devrais-tu en parler à ton cousin ? Après tout il était passé par là lui aussi, il saurait sans doute te conseiller... Tes cours étaient terminés depuis quelques heures, tout était calme pour une fois et tu avais presque envie que l'on t'extirpe de là, camouflant comme tu savais le faire un soupire qui aurait pu faire fuir tes deux conquêtes qui ne l'était pas plus que cela en réalité. Ne voyaient-elles pas que tu t'en fichais complètement ? Que leurs formes avaient beau être parfaites aucune n'accrochait ton regard... Et puis le voilà ton sauveur ! Sans le savoir, sans le vouloir peut-être, Néréo arrive et il ne lui suffit que d'une phrase pour faire fuir tout ce beau monde. Arrive-t-il à lire le soulagement dans tes yeux ? Toi qui ne laisse jamais quoique ce soit de visible sur ton visage impassible. Arrivait-il à te déchiffrer celui qui se disait ton ami ? Il s'installe à tes côtés et tu te redresse en te demandant ce qu'il veut. Parce qu'il ne vient pas là par hasard n'est-ce pas ? Si ton regard est difficile à interpréter, le sien est limpide en ce moment, tu n'as pas besoin de te poser beaucoup de question pour savoir qu'il a besoin de parler. La question était : de quoi ? Tu le regardes, tu l'observes et tu dirais presque qu'il se pose autant de question que toi, tu éprouves alors de la compassion. Parce que s'il en était à se poser autant de question, c'était qu'il y avait une fille là-dessous nan ? Tu ne savais déjà pas régler tes propres problèmes, tu ignorais si tu saurais régler les problèmes des autres, tu avais presque envie qu'il t'épargne... Mais Néréo était un pote, un vrai, alors il parle et toi, tu l'écoutes.

Des conseils ? Il voulait des conseils ? merde... Oui c'était bien le mot, comment allais-tu pouvoir le conseiller alors que toi-même tu étais complètement paumé ? Tu secoues la tête négativement, bien sûr que non tu ne le lui refuserais pas, mais tu n'étais tout simplement pas certains de savoir ce dont il parlait. "Quel est le problème ?" Demande-tu alors en essayant de comprendre où est-ce qu'il voulait en venir. Tu cherches, tu fouilles dans le regard de ton ami, tu tentes d'y trouver une réponse. Néréo était plus discret que toi, les rumeurs sur lui et les filles étaient rares, à vrai dire tu ne savais même pas s'il était encore puceau ou non. Mais tu t'en fiches, tu es ce que tu es, baiser est pour toi une seconde nature, mais tu n'as jamais jugé un ami sur le qu'il s'est déjà fait une nana ou non. Tu t'occupes de ta queue et ça te semble déjà bien assez ! Tu attends, il à l'air de peser un instant le pour et le contre et tu te demandes de quoi il en retourne vraiment, tu te demandes depuis quand il a du mal à te parler ? Vous n'étiez pas forcément confident, mais tu avais toujours été plus ou moins là pour tes amis. Des amis... Il y avait encore plus d'un an tu savais à peine ce que c'était. Cette école te changeait de plus en plus, de quoi te foutre encore plus la trouille... La voix de Néréo te sort de tes pensées. Tu avais vue juste, les filles ! Tu soupires alors et secoue encore une fois la tête. Tu lèves la main, tu le coupe avant qu'il continue puis tu te lèves.

"Attends, si on doit réellement avoir ce genre de conversation, je vais avoir besoin de quelque chose." Tu te diriges dans votre dortoir, tu l'abandonne que pour quelques secondes, le temps pour toi d'aller chercher l'objet de ton désir sous ton lit. Une bouteille de vodka. Oui tu allais avoir besoin de courage pour suivre une conversation de ce genre, c'est donc accompagné de ta bouteille que tu retournais dans votre salle commune. Tu retournes t'asseoir près de Néréo et ouvre la bouteille, tu en bois direct au goulot puis tend la bouteille à ton ami. "Tu en veux ?" Cela allait peut-être lui donner du courage à lui aussi ?  Car tu as l'impression que ça n'a pas l'air simple pour lui non plus, tu aurais peut-être dû lui proposer en premier, en générale tu es plus généreux que cela, mais tu avais eu besoin de la brûlure de la vodka dans ta gorge, cela t'étais devenu vital le temps de quelques secondes, tu avais eu besoin d'éteindre l'incendie qui avait eu envie d'exploser en toi. Tu fermes les yeux, respire un bon coup et les rouvres.

"Si ça peut te rassurer, il n'y a pas que toi qu'elles vont rendre fou." Réponds-tu alors en t'enfonçant plus loin dans le canapé. "Je t'écoutes, qu'est-ce qu'elles t’ont fait" Demandes-tu. De quoi étaient-elles coupable ? Est-ce qu'à lui aussi elles essayaient de lui voler son cœur ? Est-ce que finalement Néréo serait l'homme de la situation ? Celui à qui tu arriverais à parler ? Tu bois encore, une gorgée de plus, car une chose est sûre... Sobre, tu ne parleras sans doute jamais...

u te demandes, tu te questionne sur ce qui peut pousser Néréo à venir te voir. A lui faire croire que tu saurais l'aider. Certes d'un point de vue physique les femmes n'avaient aucun secret pour toi... Mais Dimka avait l'impression que c'était plus profond que ça. Si le Zabini avait envie de tirer un coup il n'y aurait pas été par quatre chemin et t'aurais expliqué fait n'est-ce pas ? Alors tu attends et de temps en temps du prend une gorgée de la vodka que tu as ramené. Tu cherches le courage dans une bouteille parce qu'en ce moment tu n'en avais même pas pour toi. Néréo n'en voulait pas... Ces anglais avec leur petite gorge fragile... Il était rare de les voir suivre, encore un bon point pour la Shafiq... Elle hante encore une fois tes pensées, elle revient encore et toujours à la charge que tu le veuille ou non. Néréo quant à lui met du temps à parler comme s'il allait t'avouer un truc inavouable et tu t'attends presque à tout et à rien en même temps, tu as presque envie de lui demander d'accoucher et en même temps, tu crains ce qu'il à dire. Vous les mecs vous n'êtes pas comme les nanas, les instantes confidences ce n'est pas tellement ce que vous préférez et entre Néréo et toi ce n'est pas tellement une habitude. Tu ne dis rien, tu attends seulement. Le jugeras-tu ? Réagiras-tu mal ? Même toi tu ne le sais pas... Tu ne le sais pas car tu n'es pas devin et tu ne peux pas savoir ce qu'il à, à te dire... Tu commences finalement à perdre patience au même moment ou sa langue se délit et tu manques alors de t'étouffer, putain tu ne le savais même pas. Tu tousses un instant afin de te reprendre et tu regardes ton ami d'un air peiné.

"Putain merde, je suis désolé... Qui est l'heureuse élue ?" Demandais-tu alors. Depuis cet été ? Il avait bien caché son jeu... Mais si on te faisait la même comment réagirais-tu ? Tu savais que tu n'étais pas à l'abri ton propre cousin avait été fiancé... Le fait que tes parents soient enfermés à Azkaban t'aide un peu, mais ton oncle pourrait très bien te choisir une fille à n'importe quel moment... La seule qui pour le moment était à l'abris de ce genre de chose, c'était ta petite sœur, parce que c'était toi qui avait le pouvoir sur elle, il n'y avait que toi qui pouvait décider de cela pour elle et personne n'était assez bien pour ta cadette. Finalement ton pote reprend la parole et tu commences doucement à comprendre le problème... Enfin à comprendre... Tout était relatif, tu ne t'étais jamais retrouvé dans cette situation. Ni être fiancé et donc encore moins avoir des devoirs envers une femme et penser à une autre... Tu n'as jamais été en couple, la seule chose qui s'y rapproche c'est cette forme d'exclusivité que tu partages avec Alcyone, mais jamais rien de plus, tout simplement parce que tu en es incapable. "Et... Tu penses à qui au juste ?" Finissais-tu par demander, autant être fixé n'est-ce pas ? Même si l'idée ne te plaisais pas du tout... Plus ça allait et plus tu allais te dire que tu étais le seul à qui une telle chose ne pouvait pas arriver... A croire que ton cœur était tout simplement fait de glace. Lorsque ton ami reprend la parole, tu l'écoutes attentivement. Tu hoches la tête lorsqu'il parle de ne pas appartenir au même monde, c'est quelque chose que tu comprends plus que très bien, parce que tu as baigné dans toutes cette merde... Lorsqu'il émet le fait d'être attaché, la tu bois une gorgée d'alcool parce que c'est ça que tu as besoin d'encaisser dans le fond, parce que tu refuses de voir à quel point votre histoire est similaire... La seule différence est que tu n'as pas à rougir du sang de la Shafiq, elle est tout ce qu'il y a de plus acceptable et même plus... La seule barrière qu'il y avait entre elle et toi ? C'était TOI et rien d'autre... Tu te laisses tomber contre le dossier du canapé... Est-ce que tu t'attendais à cela ? Tu n'avais rien remarqué pourtant... Tu es presque désespéré... Il reprend la parole et alors tu sais que tu es censé dire quelque chose, c'est pour cela qu'il a besoin de toi... Finalement tu te mets à rire d'un rire amer...

"Tu t'es trompé de cousin mon vieux..." Lâchais-tu avant de rire de nouveau, tu ne te moquais pas de lui non loin de là. Tu te moquais de toi-même. Du destin qui se foutait royalement de ta gueule... Combien y avait-il de chance que cela arrive ? Que toutes les personnes proches de toi tombe dans ce piège qu'ils appellent tous "amour" et pourquoi est-ce que c'est toi que l'on vient voir ? Tu n'es pas sûr que Néréo comprenne ta réponse, car après tout la relation d'Andreï est restée cachée et peu savent ce qu'il en était réellement, tout le monde pense qu'il est pire que lui... Il l'était... Mais même ton enfoiré de cousin était tombé dans cette chose immonde qui vous retourne le cœur... Enfin pour ce que tu en sais vraiment... "Je peux t'apprendre à serrer n'importe quelle nana si tu le veux mais... Gagner le cœur d'une fille ? C'est vraiment ce que tu viens me demander ?" Demandais-tu alors sans comprendre pourquoi toi... Pourquoi est-ce que ça tombais sur toi... "Je comprends à peine ce qui m'arrive moi alors..." Lâchais-tu sans vraiment le vouloir dans un soupire. Mais tu désirais tout de même mettre le point sur quelque chose. "Mais si vous n'êtes pas du même monde, si entre toi et elle c'est foutu d'avance... N'est-ce pas mieux qu'elle te déteste alors ?" Là-dessus, tu comprenais pourquoi ton pote avait agis de la sorte, pas besoin de se prendre la tête avec une fille qui de toute façon ne sera jamais acceptée... Toi tu ne faisais que leur ouvrir les cuisses, mais si le sang d'Alcyone n'était pas pur ? Tu évitais de répondre à cette question, parce que d'une ce n'était pas le cas et puis... Tu n'avais pas ce genre de sentiment pour elle n'est-ce pas ... ? Le goulot de bouteille recroise une nouvelle fois le chemin de ta bouche...

on franchement, tu ne comprends pas pourquoi toi. Pourquoi est-ce qu'il venait te voir ? Pourquoi t'avais-t-il choisi ? C'était connu que tu étais un coureur, que tu ne prenais jamais la même fille dans ton lit et surtout que tu étais incapable d'éprouver quoique ce soit... N'est-ce pas ? Oui tu avais des doutes en ce moment et c'était ce qui te mettait dans cet état... Mais tu ne montrais rien et te concentrais sur le problème de ton ami. Ses révélations te surprennent, tu ne t'y attendais pas. Tu ne savais même pas qu'il était fiancé et tu te retrouvais sur le cul. LITTERALEMENT. Tu te sentais tellement désolé pour lui, tu étais heureux que ce genre de chose ne te sois pas encore tombé dessus, tu sais qu'Andreï avait eu une fiancée et cela c'était mal terminé. Néréo fini par t'avouer le nom de cette fille et tu serres la mâchoire... Dois-tu lui dire que tu avais été l'un de ses choix pour être fiancé et que tu l'avais mené en bateau jusqu'à l'amener dans le creux de tes draps ? Tu ne te cachais jamais de rien et surtout pas d'une histoire de cul, mais tu ne les étalais pas forcément non plus. De plus cette fille il semblait s'en foutre n'est-ce pas puisqu'il pensait à une autre ?

Et puis Néréo n'était pas dupe, il devait bien savoir que les filles que tu n'avais pas serrées était rare à Poudlard. Tu ne dis rien, tu répondrais sincèrement s'il te pause la question, mais tu ne vois pas pourquoi tu ferais cette confidence maintenant. Tu te concentrais sur l'autre fille, celle qui semblait envahir ses pensées comme, la fameuse petite gryffondor qui avait ensorcelée ton cousin, à croire que cela allait finir par vous arriver à tous... Lorsqu'il te fait la description de la jeune fille, tu soupires, au moins celle-là tu ne te l’aies pas faite. En revanche tu n'étais pas certains de la fille dont il te parlait, mais tu ne voulais pas le forcer à dire son nom s'il n'en avait pas envie, tu pouvais aisément comprendre sa discrétion. Alors tu lui demandes pourquoi il n'abandonne pas l'idée tout simplement si leur avenir était totalement impossible, pourquoi s'y attacher ? Pourquoi espérer et se faire du mal ? Pourquoi venir te voir alors que tu n'es vraiment pas d'une grande aide pour ce genre de problème, pas quand il y avait des émotions d'impliqués, pas alors que toi-même tu étais perdu dans cette rivière qui t'emmenais dans le courant et tu avais beau nager à contre sens, tu n'arrivais à rien... Lorsque ton ami reprend la parole tu hausses alors les sourcils, qu’attend-il de toi alors ?

"Qu'attends-tu de moi alors ?" Demandes-tu finalement afin d'avoir des réponses, tu fronces les sourcils d'incompréhension, si elle lui était déjà acquis tu lui étais alors d'aucune utilité n'est-ce pas ? Tu attends, tu laisses les secondes défiler, tu attends qu'il se livre qu'il te dise où est le problème. Lorsqu'il te répond enfin, tu le regarde un instant sans rien dire... Tu réfléchis simplement. Tu prends une gorgée de ta bouteille. Tu ne t'attendais pas à tout ça, tu ne t'attendais pas à ce que Néréo vienne chercher des conseils auprès de toi. Tu n'as pas le temps de répondre encore qu'il reprend la parole. Tu lâche un rire un instant, les règles oui tu ne faisais que ça, les briser. Mais pour quelque chose que tu veux réellement ? Une image s'imposait à toi, ce jour où tu t'es rebellé face à ton père, où tu t'es dressé entre lui et ta propre petite sœur alors qu'il était en train de la battre une fois encore, ce jour où tu as gagné sa liberté et perdu la tienne... Car même si tu avais enfin gagné l'estime de ton paternel et le respect de ta mère, tu étais à présent voué à leur succéder, tu étais l'héritier, celui-qui n'aurait pas le choix sur son avenir...

"Soit confiant." Lâchais-tu finalement au bout de quelques secondes. "Si tu n'as pas confiance en toi, comment pourrais-tu lui demander d'avoir confiance ? Ne laisse pas la place au doute, fais-lui comprendre que celui qui mène la danse c'est toi et qu'elle n'a qu'à se laisser aller, que rien ne peut lui arriver." Réponds-tu, ce n'est pas vraiment quelque chose que tu peux lui apprendre, chez toi c'est inné depuis des années à présent. Tu te souviens à peine de ta première fois, lorsque tu avais encore quelques doutes, lorsque tes gestes n'étaient pas vraiment assurés, cela te semblait si loin... Jamais tu ne pourrais te rappeler de tous ses noms, de tous ses corps qui ont défilés entre tes mains devenues bien plus qu'expertes... "C'est toi, l'homme, fais-le lui comprendre sans même parler, rien qu'avec les gestes, si tu ne la rassure pas, pourquoi te dirait-elle oui ?" Rien n'était gratuit, rien ne tombait dans le bec tout cru... Si c'était si facile pour toi, c'était parce que tu avais des années d'entrainement, tu savais charmer rien qu'en claquant des doigts, tout passait par la manière d'être, même si tu n'étais un tendre, tu avais cette façon d'agir qui les menaient droit là où tu voulais. Puis finalement il te pose une question en retour, tu en as trop dit, tu le sais bien... Tu secoues la tête simplement, non sans doute qu'il ne sait pas, personne ne sait à quel point tu es tiraillé de l'intérieur à quel point cela te bouffe... Personne en dehors de Mila, mais peut-être qu'un deuxième avis pourrait te faire du bien ? Si Néréo a pu te faire confiance, peut-être peux-tu le faire dans le sens inverse ?

"C'est..." Les mots ne veulent pas sortir, ils restent bloqués dans ta gorge, tu ne sais pas si tu vas y arriver... "Alcyone." Tu l'as dit, tu as prononcé son nom, cela ne devrait pas trop surprendre le Zabini, vous trainez souvent ensemble et ce n'est pas un secret, peut-être même qu'il se doute qu'elle fait partie de ton tableau de chasse ? Mais pour la suite, Néréo devait être loin du compte... "Je... Je n'arrive pas à me la sortir de la tête, elle me rend dingue." Craches-tu alors, les mots sont si difficiles à sortir tu n'oses même pas regarder ton ami, de peur qu'il te juge, de peur qu'il soit dégouté de toi, tu ne sais même pas pourquoi... Tu as peur, tu es effrayé... Le dire à Mila était une chose, l'avouer à quelqu'un d'autre... A quelqu'un comme Néréo... S'en était une autre... Tu frôles cette noirceur en toi, tu es sur le point d'exploser mais tu te contrôle, ton regard est perdu, tu te demandes ce que tu es en train de faire... Tu préférais parler de ses problèmes pas des tiens, au moins toi peut-être que tu pouvais l'aider, toi en revanche tu étais moins certain qu'il puisse y faire quoique ce soit... Tu n'es pas prêt à admettre quoique ce soit, tu n'y arrive pas, cette histoire te bouffe de l'intérieur... Car c'est impossible n'est-ce pas ? Toi, Dimka Dimitrov, tu n'es pas capable d'éprouver quoique ce soit... Cela ne peut pas t'atteindre, tes parents se sont chargés d'éteindre ce genre d'émotions lorsque tu étais enfant... Jamais tu as aimé qui que ce soit et c'est cela qui te terrorise tellement, tu n'es pas prêt à admettre que cela change...

u cherchais comment aider cet ami qui était venu chercher tes conseils, mais maintenant que tu savais de quoi il en retournait alors tu n'étais pas tellement sûr de pouvoir l'y aider... Oui les femmes te tombaient dans les bras. Mais jusqu'à Alcyone il n'y avait jamais eu aucune attache. Il ne s'agissait que de s'inviter entre leur cuisse de prendre du plaisir, en donner aussi et de passer à autre chose... Mais lorsque des sentiments étaient en jeu ? Est-ce que tu savais réellement t'y prendre ? Il n’y avait qu'à regarder comment tu t'en sortais avec Alcyone pour savoir que vraiment tu n'étais pas l'homme de la situation. Pourtant tu ne te dégonfle pas, tu cherches, tu tentes de l'aider, de lui expliquer, mais tu ne dois pas t'y prendre de la bonne façon parce que sa question te déconcerte un peu. Tu secoues un moment la tête par la négative. "Je ne te dis pas de la forcée si elle n'en a pas envie, je ne crois pas qu'un viole serait la solution. Séduis-la, met là dans ta poche, tu sais manier les mots, offre-lui le monde s'il faut. Si vraiment c'est ce que tu veux... Mais si elle dit non... Seul le temps sera ton allié, parfois il faut être patient. Elles n'ouvrent pas toutes leurs cuisses dès le premier coup tu sais... Soit tactile, envahit son espace, pas de trop, juste de quoi la mettre mal à l'aise, rend-la folle de toi et crois-moi, c'est elle qui te suppliera d'éteindre le feu qui la consumera." Un petit sourire en coin étire alors tes lippes tandis que cela réveille en toi bon nombre de souvenirs... Mais pas si vieux que cela, rien que vos parties de jambes en l'air endiablées avec la douce Shafiq a de quoi réveiller cette petite lueur de ton regard. La discussion d'ailleurs change de sens, il fallait être aveugle pour ne pas comprendre que quelque chose te chiffonnait toi aussi et si finalement Néréo était venu se confier à toi, pourquoi est-ce que l'inverse ne serait pas aussi vrai ? Le prénom de la verte et argent fini alors par traverser tes lippes... Tu te livres comme tu ne l'as jamais fait devant le Zabini. Tu surveilles du coin de l'œil sa réaction...

"Vraiment ?" Demandes-tu lorsqu'il t'avoue que ta confidence est inattendue. Pourtant toi, tu n'en as pas autant l'impression toi et la shafiq êtes proches depuis votre enfance, tu ne comptes plus les nuits où elle venait te rejoindre dans votre dortoir après l'une de ses terreurs nocturnes... Tu es celui qui arrive à l'apaiser, même encore aujourd'hui, c'est à se demander pourquoi est-ce que votre relation n'a pas pris se chemin là bien plus tôt, elle est la seule à avoir autant dormi avec toi sans que tu ne la touche une seule fois... Pourtant peu à peu, le désir s’est réveillé, tu as eu envie d'elle au point de ne pensée qu'à cela et l'inverse avait été tout aussi vrai... Qu'est-ce qui avait pu changer votre relation de base ? Lorsque Néréo reprend la parole, tu hausses un sourcil, il était vrai qu'Alcyone faisait tourner les têtes, mais que tu sache elle non plus ne s'était jamais vraiment posée avec qui que ce soit... Est-ce que d'autres auraient aimés plus avec elle ? Cette pensée ne te plait pas tu dois bien l'avouer... Une part possessive s'éveille en toi, la Shafiq t’appartient ! Avant que tu ne poses la moindre question, le Zabini reprend alors la parole, tu comprends qu'il pèse ses mots, qu'il tente de te dire les choses sans te mettre en colère et tu apprécies son effort, en revanche tu comptes bien mettre les choses à plat.

"Je connais les Shafiq et Alcyone depuis des années, avant même Durmstrang et Poudlard tu sais ?" Confessait-il. "Je t'accorde qu'il faut se méfier de cette famille... Mais ne faut-il pas se méfier des Dimitriov ? Ma famille est peut-être pire... Quant à Alcyone, je ne sais pas ce que tu peux avoir contre elle, mais je la connais très bien, elle à toute ma confiance depuis longtemps déjà... Elle ne porte pas de masque avec moi." De ça il en ait convaincu et l'inverse est tout aussi vrai, même si elle n'était pas au courant de tout, même si tu avais bon nombre de cicatrice du passé dont tu ne lui avais pas parlé, tu ne lui cachais pas qui tu étais. "Je suis sans doute bien pire qu'elle tu sais..." Tu ne savais pas ce qu'il pouvait lui reprocher, pour toi, Alcyone avait toujours été une fille bien, peut-être qu'elle ne rentrait pas dans les cases ? Et alors... ? C'était ce qui te plaisais... Tu aimes le petit chat sauvage qu'elle représente, tu aimes qu'elle te défie sans cesse, tu aimes le fait qu'elle aussi ne suit pas vraiment les traces de ses parents, tu as l'impression qu'elle te comprend... Tu te rends compte alors que Néréo pourrait dire quoique ce soit, jamais tu ne remettrais en cause ce qu'elle était...