Are you like your sister ? | Sélénya MacMillan

I've seen that look in your eyes, It makes go blind, Cut me deep, the secrets and lies Storm in the quiet. Feel the fury closing in, All resistance wearing thin. Nowhere to run from all of this havoc, Nowhere to hide from all of this madness

Tu n’aimes pas particulièrement cette période de l’année. Ils sont tous en train de roucouler. Et toi tu te moques bien des couples. Toi tu veux juste profiter de passer du temps avec certaines demoiselles. Tu veux tout de même sortir de tes habitudes. Il est donc inconcevable pour toi de penser à demande à certaines demoiselles de Serpentard qui ont déjà partagés ton lit avec plaisir. Non, tu as besoin de nouveauté. Mais il faut dire que les cousins Dimitrov ne sont pas forcément d’une grande aide en ce moment pour se divertir. Cela aurait du être une fête constante depuis la fin de la quarantaine et le retour de Andreï au dortoir. Mais non, les choses ne se passent jamais aussi bien que tu le voudrais. Tu décides donc de sortir de ta salle commune. Tu ne supportes pas de juste resté enfermé, bien que la vue depuis les fenêtres ait toujours ce petit quelque chose d’intrigant à tes yeux. Mais pour le coup tu as besoin de voir la lumière du jour au naturel et pas seulement filtrant à travers une eau sombre qui ne la laisse que très peu rejoindre les fenêtres. Tu t’armes donc de quelques livres. Non pas que tu ais vraiment besoin de réviser mais il te faut un bon prétexte. Et quoi de mieux que de dire que tu comptes réviser.

Tu te diriges donc vers la bibliothèque, ton livre de politique du monde magique sous le bras. Tu te moque un peu de ta tenue et c’est donc avec la cravate légèrement desserrée que tu te rends au sanctuaire de la tranquillité et du silence. Tu n’arrives pourtant pas à te concentrer sur ton cours. Tu fais mine de chercher un autre ouvrage lorsque la bibliothécaire passe près de toi, tu commences à flâner. Non tu n’as vraiment pas envie de réviser. Tu as plutôt des envies de chair. A l’approche de la fête que tu trouves la plus inutile en ce bas monde, toi tu ne penses qu’à entraîner une ou deux donzelles dans tes draps. Certes, tu as déjà eu plusieurs conquêtes depuis ton arrivée à Poudlard. Mais il y a encore tellement de monde ! Des Anglaises, des Françaises, certainement des slaves que tu n’as pas encore touché. Pourquoi tu traînes dans cette bibliothèque alors ? Tu cherches juste une nouvelle proie. Tu as remarqué certaines demoiselles dans une autre maison que la tienne. Et ces charmantes gazelles ont tendance à venir étudier très régulièrement. Pourtant aujourd’hui, tu ne vois aucune d’entre elles. La poisse, à croire que tu as choisis le mauvais jour. Tu quittes alors les lieux en lâchant un soupir. Pour faire ça, tu aurais tout aussi bien pu rester dans ta salle commune en fait…

Tu redescends alors et en approchant de ta salle commune, tu vois passer une tête blonde. Différente de celles que tu as abordé jusque là. Pourtant, elle a un petit quelque chose de déjà vu. Tu ne sais pas encore quoi. Tu t’approches donc, l’air de rien. Comme si tu voulais juste retourner dans ta salle commune. Tu te demandes si tu n’as pas essayé d’aborder la sœur à un moment donné. Tu sais parfaitement que des familles entières se retrouvent ici, tout comme cela était le cas à Durmstrang. Après tout, chaque famille a son lot de marmots, juste que certains ont tendance à en faire plus que d’autres. Pour le coup, tu es bien content de n’avoir qu’une jeune sœur, cela aurait sans doute été plus compliqué pour toit de veiller sur plus d’une personne, surtout quand on voit Mirja. Parce que oui, tu ne te vois pas être à une autre place que celle d’ainé d’une fratrie et même si tu avais eu une sœur plus agé, tu serais quand même partie du principe que le premier qui l’approche, tu lui casses la figure. Tu ne cherches même pas à savoir comment cela se passe quand une fratrie est totalement féminine. C’est alors que cela te revient. Oui, tu penses savoir de qui la blonde est la sœur. T’approchant d’elle un peu plus, ton livre toujours à la main, tu prends alors la parole. « Excuses moi, tu s’rais pas la sœur de Cassiopée ? »