Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
Pour en savoir plus
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus

Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty


All great and precious things
are lonely
Maximus & Charlie
“I'm lonely. And I'm lonely in some horribly deep way and for a flash of an instant, I can see just how lonely, and how deep this feeling runs. And it scares the shit out of me to be this lonely because it seems catastrophic.”

Ses doigts effleuraient avec délicatesse les pages jaunis de vieux manuels. Ses yeux parcouraient les lignes avec avidité alors que sa langue humectait fréquemment ses lèvres, tic qu’elle avait lorsqu’elle était plongée dans une lecture. Assise sur sa chaise, ses jambes ramenées sous elle et croisées, la rouquine était secondée de deux piles d’épais romans. Elle n’arborait qu’un large sweatshirt qui lui descendait mi-cuisses et qui avaient des manches trop longues également. Un jeans noirs serrés et une chevelure quelque peu désordonnée complétaient son accoutrement. Charlie s’était permise cet habit sachant qu’elle n’avait pas cours en matinée. Ainsi présentée, la jeune femme passait aisément pour une étudiante. Être souvent confondue avec une élève, c’était d’ailleurs le problème principale de Charlie. Elle et son visage enfantin qui semblait figer dans ses éternels vingt ans, qui semblait refuser de prendre des traits plus durs, plus adultes, elle se devait de gérer des étudiants qui ne la prenaient jamais au sérieux. En même temps, il était rare qu’on se souvienne vraiment d’elle comme une professeure sachant que le cours d’étude des runes était loin d’être un cours très fréquenté et populaire dû à son niveau de difficulté élevé. Elle était l’une des plus jeunes du corps enseignant également, il n’y avait rien pour se mettre de son côté.

Plongée dans sa lecture, ce furent des ricanements qui la tirèrent de ses bouquins. Elle leva la tête, les sourcils froncés et quelque peu agacée d’être dérangée de la sorte ce qui se refléta sur sa chevelure qui prit quelques teintes rouges. Cela provoqua une nouvelle tôlée de ricanement ce qui déconcerta complètement la jeune professeure. Elle resta un moment muette de stupéfaction. Il y a même des monstres parmi les élèves à Poudlard! Fit la voix moqueuse de l’un des étudiants. Ce n’était pas des élèves de Poudlard expliquant pourquoi aucun d’eux ne savaient qu’elle était professeure, mais Charlie ne prêta pas attention à ce détail, trop horrifiée par la remarque. Sa chevelure se colora d’un rouge plus vif, signe de sa gêne soudaine. Elle ne savait que répondre tant elle était estomaquée par une telle remarque. Son Niffleur se percha sur son épaule en se mettant à grogner et lancer des regards noirs aux étudiants. Un monstre… Étais-ce qu’elle était aux yeux de ces jeunes? Les rires lui parvenaient comme un bourdonnement alors qu’elle avait l’impression d’avoir de nouveau onze ans. Les moqueries avaient été son lot quotidien durant tout son parcours à Poudlard dû à sa particularité plutôt… Inhabituelle. Cependant, elle avait appris à être respectée dans le milieu de la magizoologie pour cette capacité qui lui permettait d’approcher sans trop de risque les créatures. Mais voilà… Elle était de retour à Poudlard avec des nouveaux qui ne savaient rien d’elle ou presque. Trop obnubilée par cette remarque, elle ne remarqua pas le visage plutôt familier qui s’était approché. Ce n’est qu’en entendant la voix qu’elle fit dériver ses prunelles émeraude sur le jeune homme avec incertitude. Le Niffleur continuait à exprimer sa colère contre les étudiants en s'agitant sur les épaules de la jeune enseignante.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty



"All great and precious things are lonely."

No matter what they say, you are the only  person who makes me feel like that.


Les muffins à la myrtille, c'était la vie, littéralement. Il y a peu de choses, en ce monde, qui trouvaient un intérêt aussi poussé aux yeux de Maximus que les muffins à la myrtille. On pouvait néanmoins en citer quelques-unes : ses amis, bien évidemment, la glace à la menthe avec des brisures de chocolat et quelques-autres encore. Le fait est qu'il sortait de la Très Grande Salle où il avait pris son petit-déjeuner en compagnie de ses amis et, comme à son habitude, il avait chipé un muffin avant de partir à la bibliothèque, n'ayant cours que plus tard dans la matinée, mais il portait néanmoins déjà son uniforme, à l'exception de sa cape et avait retroussé les manches de sa chemise jusqu'à ces coudes, étant donné qu'il ne supportait guère les manches longues, son sac à dos posé négligemment sur une épaule. D'ordinaire, il aurait sans doute passé le temps qu'il avait avec ses amis avant de se rendre à son premier cours de la journée, mais une fois n'est pas coutume, il fallait qu'il travaille un peu et révise son cours d'Histoire sur la Magie, car même s'il avait largement rattrapé son retard depuis sa première année à l'école, Max n'était pas quelqu'un qui avait la mémoire des dates.

C'est donc en avalant la dernière bouffée de son muffin qu'il entra dans la bibliothèque, mieux valait-il éviter d'apporter une collation à la bibliothèque. Beckett, le bibliothécaire, était du genre protecteur envers les livres de l'école et si Max n'était pas du genre à se tourmenter pour quelques heures de colles, au moins aimait-il qu'elles soient justifiées par la gravité de l'infraction commise. À cette heure si matinale, la bibliothèque était encore pratiquement déserte, il n'y distingua que quelques élèves venus des autres écoles, devina-t-il, puisqu'il ne les reconnaissait pas ainsi que la charmante, la somptueuse enseignante qui faisait battre son coeur depuis son arrivée à l'école, Charlie Carthew. Il avait eu un réel coup de foudre pour la professeure dès la première fois où il l'avait vu, au banquet de la rentrée, deux ans en arrière. Mais étant donné sa position au sein de l'école, il n'avait jamais été le lui avouer et les rares fois où il avait eu l'occasion de lui parler, il avait été si maladroit qu'elle devait avoir une piètre image de lui. Après l'avoir contemplé un bref instant, qui fut toutefois trop long pour paraître anodin à quiconque l'observait, il continua de marcher pour aller s'installer à une table, à mi-chemin entre celle où se trouvait l'enseignante et celle des élèves étrangers.

Il déposa son sac a même la table et s'installa sur une chaise avant de plonger la tête dans son sac à dos pour en sortir son manuel d'Histoire de la Magie. C'était un épais volume qui lui donnait des maux de tête rien qu'à le voir, en tant normal, il aurait été facile à trouver, mais Maximus avait enchanté son sac à dos afin d'en accroître la profondeur et donc, dans le même temps, la capacité de port. Il avait encore la tête à l'intérieur de son sac lorsque des ricanements se firent entendre à la table voisine, celle où les élèves se tenaient. Instinctivement, il se redressa en sortant la tête de son sac, pensant que les ricanements lui étaient adressés, mais il se trompait. En regardant les élèves qui ricanaient comme des lutins de Cornouailles, il se rendit compte qu'il n'était pas la cible de leurs moqueries mais qu'il s'agissait de Charlie. Tournant son regard vers l'enseignante, il se rendit alors compte que sa chevelure avait changée de couleur et virée au rouge flamboyant. Pour avoir eu Charlie en enseignante pendant un an, il savait que ses changements d'apparence traduisaient généralement un état émotionnel. Au fur et à mesure du temps, il avait appris à reconnaître chaque teinte pour chaque émotion, ou tout du moins celles qu'il avait eu l'occasion d'apercevoir à plusieurs reprises, en l'occurrence, ce rouge-là traduisait un sentiment de gêne chez la jeune enseignante.

L'un des élèves eus alors la phrase de trop "Il y a même des monstres parmi les élèves de Poudlard" Lâcha-t-il tout goguenard qu'il était. Max lança un bref coup d'oeil à son enseignante préférée, dont la chevelure vira au rouge vif. Bouillant intérieurement, il se leva alors en grand fracas, écrasant ses poings sur la table devant lui et regardant tour à tour chacun des élèves du regard le plus menaçant qu'il lui était possible d'avoir. Maximus n'était pourtant pas du genre à s'énerver facilement, mais s'il y avait une chose qui le mettait hors de lui, c'est que l'on s'en prenne aux personnes auxquelles il tenait et, dans ce cas-là, mieux valait-il ne pas sous-estimer le jeune homme, car il était autrement plus dangereux qu'il n'y paraissait. Et tout en les fixant, il ouvrit la bouche, d'une voix froide et tranchante.


"Sachez, bande de vers à crasse puants, que la femme dont vous êtes en train de rire bêtement est enseignante et l'un des plus brillants professeurs que cette école est connue. Elle connaît des sortilèges qui vous ratatineraient votre pauvre orgueil mal-placé, alors je vous conseille de la laisser tranquille. Quant à moi, je ne suis qu'un élève, bien sûr, mais un élève en cursus supérieur en Sécurité Magique, je peux vous botter le cul l'un après l'autre, je me suis entraîné pour ça."


Puis il se redressa de toute sa hauteur, remonta les manches de sa chemise qui commençaient à descendre et plongea une main dans la poche de son pantalon, ses doigts s'enroulant autour du manche de sa baguette, par instinct.

"Donc, je vous conseille vivement de présenter vos excuses au professeure Carthew et de décarrer fissa de cette bibliothèque tant que vous le pouvez encore."

Acheva-t-il, un regard dur rivé sur les élèves. Il y avait de l'exagération dans ses propos, bien sûr et c'était volontaire. Il n'était pas du tout sûr de pouvoir tenir tête à tous les élèves simultanément, mais la surenchère était un moyen efficace de faire fuir les pleutres, Max l'avait appris au cours de ses longues années à Poudlard. Il aurait voulu jeter un regard à Charlie, pour voir sa réaction, mais il ne pouvait décemment pas quitter du regard une bande d'élèves qu'il venait de sévèrement remettre à leurs places, sans quoi il risquait de se prendre un sortilège en pleine poire.

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty


All great and precious things
are lonely
Maximus & Charlie
“I'm lonely. And I'm lonely in some horribly deep way and for a flash of an instant, I can see just how lonely, and how deep this feeling runs. And it scares the shit out of me to be this lonely because it seems catastrophic.”

Elle observait les élèves, pétrifiée. Cela remontait à des années la dernière fois qu’elle avait entendu quelqu’un parler d’elle de la sorte. Le trouble et la perplexité l’avait gagnée. Son souffle était coincé dans sa gorge alors que de ses grands yeux de biche, elle ne pouvait quitter du regard ces arrogants. Pourquoi était-elle soudainement incapable de prononcer un mot? Elle semblait si désemparée, si fragile et frêle comparée à ce groupe qu’on remettait facilement en question son statut de professeure. Charlie n’avait pas la même répartie que les autres enseignantes et encore moins leur autorité. La rouquine n’était pas intimidante et il était dur de la prendre au sérieux quand elle était en colère. 5’3 tout juste, qui l’aurait pris au sérieux quand la moitié de l’école la dépassait en taille et quand le quart des élèves avaient l’air plus vieux qu’elle? À croire que l’univers s’était moqué de la rouquine en lui affublant ce visage enfantin.

Le bruit de poings qui s’écrasait sur la table fit sursauter la jeune métamorphe. Ses yeux papillonnèrent un instant avant de se poser sur la cause de ce fracas. Charlie observa l’étudiant, mais ce n’était pas n’importe quel étudiant, c’était Maximus. Comment oublier qui il était? S’il y avait bien eu quelqu’un de plus maladroit qu’elle, c’était lui. Du moins, il l’était en sa présence ce qui amusait quelque peu la professeure. Ses prunelles émeraude le fixaient, surprise. Ce dernier semblait hors de lui. Sachez, bande de vers à crasse puants, que la femme dont vous êtes en train de rire bêtement est enseignante et l'un des plus brillants professeurs que cette école est connue. Elle connaît des sortilèges qui vous ratatineraient votre pauvre orgueil mal-placé, alors je vous conseille de la laisser tranquille. Quant à moi, je ne suis qu'un élève, bien sûr, mais un élève en cursus supérieur en Sécurité Magique, je peux vous botter le cul l'un après l'autre, je me suis entraîné pour ça. Lâcha Maximus avec mépris. Charlie l’observait toujours, interdite. Un petit sourire pourtant creusait ses joues. Elle ne parla pas, se contentant de l’écouter. On avait rarement pris sa défense, surtout dans des situations pareilles. Seule sa famille l’avait quelque fois défendu, mais c’était par pur égocentrisme, car à leurs yeux, personne ne pouvait se permettre d’insulter un Carthew.

Ayant repris son sang froid, Charlie porta son attention sur les élèves qui semblaient déconcertés par cette intervention. Cependant, avant qu’ils ne répliquent quoique ce soit, la rouquine leva la baguette et l’agita quelque peu les faisant taire. Elle avait toujours eu une aisance surprenante avec les sortilèges informulés et elle aimait en user. Bloclang les faisait taire et leur silence fut une douce mélodie aux oreilles de la professeure. Locomotor Mortis. Elle souffla les mots, de manière presque inaudible. Elle retint un rire derrière sa main alors que les élèves se démenaient pour bouger leurs jambes et ainsi, prendre la fuite. Elle avait un sourire satisfait aux lèvres alors que tranquillement, sa longue chevelure reprenait ses couleurs habituelles. Elle jeta un regard pétillant de malice à Maximus avant de reporter son attention sur les élèves. Elle annula les sortilèges avec presque réticence. Inutile de vous dire que vous aurez à rendre visite à votre directeur de maison. Lâcha-t-elle en hochant la tête en leur faisant signe au final de partir. Kolt, la poche ventrale emplie de trésor, revint vers Charlie et se cala dans le cou de cette dernière, satisfait de son butin.

Charlie s’affala sur sa chaise, ses joues prenant quelques teintes rosées alors qu’elle leva les yeux de nouveau sur Maximus. Que pouvait-elle dire..? Il l’avait vu en plein moment de faiblesse et elle en était terriblement gênée. Elle joua avec ses manches un instant. Merci Maximus. Murmura-t-elle avec un sourire gêné. Elle s’agitait sur sa chaise tentant de trouver un sujet de discussion, mais elle n’était pas des meilleures quand il était question de combler le silence. Leur botter le derrière un par un hen? Finit-elle par dire avec un sourire amusé, ses doigts allant caresser le dos de la petite créature dans son cou.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty



"All great and precious things are lonely."

No matter what they say, you are the only  person who makes me feel like that.


Les poings toujours appuyés sur la table, Max se contenta de maintenir son regard sur les élèves qui avaient manqués de respect à Charlie. Il ne vit pas l'enseignante sortir sa baguette, mais il savait reconnaître le bruit produit par un sortilège quand il en entendait un. Dès le premier crépitement, il se détendit instantanément, l'enseignante avait les choses en main, désormais. Il plongea son autre main dans la poche de son pantalon, tandis que son autre main, qui s'y trouvait déjà, faisait tourner sa baguette sur elle-même, il n'avait plus besoin de la sortir, désormais. Un sourire vint élargir ses lèvres lorsque, stupéfaits, les bougres comprirent qu'ils venaient de recevoir un maléfice de bloclang. Un sortilège informulé, inaudible, c'était un art compliqué, que Max avait toujours admiré. Bien sûr, en huitième année, il savait lancé quelques sorts sans avoir besoin d'user de la formule d'usage, mais il ne s'agissait que de sortilèges relativement simples. C'était la première fois que l'enseignante faisait usage de son talent pour l'informulé devant lui, ce qui ne fit que renforcer l'admiration qu'il lui portait déjà, cette femme avait tout pour elle.

Discrètement, il pivota légèrement sur le côté afin de pouvoir apercevoir l'enseignante, qui semblait plus sûre d'elle, désormais, ses cheveux reprenaient doucement leur teinte habituelle et elle semblait prendre un certain plaisir à tourmenter ses détracteurs, ce qu'il pouvait tout-à-fait concevoir, il aurait lui-même fait usage de la magie si ça n'avait pas été prohibé et il l'aurait sans doute fait en l'absence de Charlie, toutefois, il n'était pas assez stupide pour risquer de s'inclure dans la punition que délivrerait l'enseignante aux autres élèves, quand bien même aurait-il agit pour prendre sa défense, le règlement restait le règlement. Le sortilège de bloque-jambes qu'elle lança ensuite n'échappa pas à l'ouïe fine de Maximus, tout autant qu'il ne manqua pas le regard complice qu'elle lui coula. Instantanément, le feu lui monta aux joues et il détourna maladroitement le regard vers les élèves en glissant une main dans ses cheveux bruns, se grattant l'arrière du crâne. Puis la professeure leva les maléfices qu'elle avait placés sur chacun des élèves, les gratifiant dans la foulée d'un tour chez le directeur de leur maison. Maximus doutait qu'ils s'y rendraient, lui ne l'aurait pas fait, mais dans le même temps, il comprenait à quel point cela était plus idiot que brillant : Charlie ferait sûrement rapport de l'incident au directeur susmentionné et il ne manquerait pas de tomber sur les élèves en question, hors la sentence pouvait être bien pire s'ils tentaient de se défiler plutôt que d'assumer leur erreur. Les élèves, libérés, filèrent sans demander leur reste.

Max se laissa lourdement retomber sur sa chaise, il s'apprêtait à se replonger dans ses devoirs lorsqu'une petite boule noire au bec plat passa à ses pieds. Un niffleur, devina-t-il sans mal même s'il n'en avait jamais vu, puisqu'il avait choisi de suivre l'étude des créatures magiques en option durant ses années d'A.S.P.I.C. Il suivit du regard le niffleur qui revint se loger dans le cou de sa maîtresse et, inévitablement, le regard du jeune poufsouffle se posa sur le visage de l'enseignante, dont les joues arboraient une sublime teinte rosée. S'empourprant davantage, il s'apprêtait à détourner de nouveau le regard lorsque Charlie s'adressa directement à lui, le remerciant de son intervention, à nouveau, comme un tic, la main de Maximus retourna dans ses cheveux, tandis qu'il essayait d'avoir l'air le plus décontracté et naturel possible, même si ça ne prenait pas vraiment. "Oh euh... Hum, pas de problème, mademoiselle Carthew, tout le monde en aurait fait autant à ma place.." Répondit-t-il simplement à Charlie, tout en commençant à pester dans son for intérieur contre lui-même d'avoir sortit une réponse aussi prévisible.

Sans attendre, il fit mine de replonger dans son livre, une main devant le visage, autant pour pouvoir continuer d'observer l'enseignante que pour qu'elle ne le voit pas rougir de seconde en seconde. Il pensait que les choses en resteraient là, après tout, elle l'avait remercié pour son geste, fin de l'histoire, c'était une enseignante et lui un pauvre élève, presque une décennie les séparaient, que pouvait-elle bien en avoir à faire de lui, au fond ? Pourtant, aussi inattendu qu'il trouvait cela, elle renchérit à nouveau. "Leur botter le derrière un par un hen?" Le ton avait beau être enjoué, amusé, Max s'enfonça piteusement dans sa chaise en dégageant son visage et posant son regard brun dans les yeux marrons-verts de l'enseignante, avalant sa salive en prenant un coup de chaleur. "Je.. Je.. Il fallait bien que je fasse quelque chose, la façon dont ils vous ont parlé c'est... Et puis j'ai.. Enfin, s'il avait fallu en venir jusque là, je l'aurait fait. Ils n'avaient pas à vous manquer de respect et puisque je fais de la sécurité magique, autant que ça me soit utile.." Répondit-il tout aussi maladroitement qu'à son habitude. Maximus avait toujours été du genre maladroit lorsqu'il parlait avec une femme qui lui plaisait, mais c'était d'autant plus vérifiable lorsqu'il s'agissait de Charlie, il perdait littéralement tout ses moyens, lui qui, d'ordinaire, avait la langue bien pendue et se montrait avenant et chaleureux avec tout le monde, face à elle, il n'était plus qu'un gamin qui manquait cruellement d'assurance. Il fallait qu'il se mette un sacré coup de pied au cul, une telle occasion d'être seul à seule avec la femme de ses rêves ne se représenterait peut-être jamais. Il se redressa finalement sur sa chaise en s’éclaircissant la voix d'un raclement de gorge discret avant de reprendre la parole. "Mais ce n'est pas de moi ou de mon intervention dont on devrait parler... Comment vous vous sentez, professeure ? Je veux dire.. Par rapport à ce qu'il vient de se passer, vous vous sentez bien ?" S'inquiéta-t-il avec sincérité qui se voyait clairement dans ses yeux, Maximus n'avait jamais su dissimuler ses émotions, ses yeux étaient le reflet explicite de son âme.

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty


All great and precious things
are lonely
Maximus & Charlie
“I'm lonely. And I'm lonely in some horribly deep way and for a flash of an instant, I can see just how lonely, and how deep this feeling runs. And it scares the shit out of me to be this lonely because it seems catastrophic.”

La chaleur du petit corps blotti dans son cou chassa les derniers événements des pensées de la rouquine. Kolt avait toujours été protecteur envers la jeune femme et ce, depuis leur tendre jeunesse. Ils avaient grandi ensemble après tout. Ils avaient passé au travers de nombreuses épreuves ensemble ce qui avait fait d’eux un duo improbable et leur proximité expliquait pourquoi Kolt était le seul à suivre Charlie partout où elle allait. Sa douce moitié était ce petit quadrupède espiègle aux tendances à la kleptomanie.

Charlie observait l’étudiant, petit sourire aux lèvres. Il avait toujours été amusant de le voir aller et très agréable à regarder même si elle ne se l’avouerait jamais. Le code éthique la bloquait, les règles étaient une sorte d’obsession chez la rouquine. Elle les respectait toujours scrupuleusement par phobie que si elle arrêtait de se conformer aux règles, elle deviendrait comme sa famille. Ridicule était cette façon de penser, mais elle ne pouvait s’empêcher de réfléchir de la sorte. Oh euh... Hum, pas de problème, mademoiselle Carthew, tout le monde en aurait fait autant à ma place.. La réponse de Maximus sort la rouquine de ses pensées. Elle ne rouspète pas même si elle sait qu’en réalité, personne n’en aurait fait autant du moins, pas un autre étudiant. Des fossettes creusent ses joues alors que son sourire se fit plus condescendant. Alors que le jeune homme semblait se replonger dans un bouquin, Charlie ne put s’empêcher de souligner une chose que ce dernier avait dite. Un sourire moqueur se peignit sur ses lèvres alors qu’elle le regardait s’enfoncer dans sa chaise. Un petit rire la secoua en le regardant. Je.. Je.. Il fallait bien que je fasse quelque chose, la façon dont ils vous ont parlé c'est... Et puis j'ai.. Enfin, s'il avait fallu en venir jusque là, je l'aurais fait. Ils n'avaient pas à vous manquer de respect et puisque je fais de la sécurité magique, autant que ça me soit utile.. La réponse étira encore davantage le sourire de l’enseignante. Décidemment, Maximus était une personne à part. Elle l’admirait pour sa témérité et surtout, que ce dernier jugeait nécessaire son intervention. Plusieurs élèves auraient préféré se taire et Charlie ne leur en aurait pas voulu. Risquer les représailles de ces idiots en aurait terrifié plus d’un et pourtant, Maximus s’était tout de même interposé.

Mais ce n'est pas de moi ou de mon intervention dont on devrait parler... Comment vous vous sentez, professeure ? Je veux dire.. Par rapport à ce qu'il vient de se passer, vous vous sentez bien ? La question troubla Charlie. Elle le fixa un instant, assimilant la question. L’air sincère et la franchise de l’étudiant la déconcertèrent quelque peu. Être inquiet pour elle, c’était une nouveauté. La plupart des sorciers jugeaient qu’une sorcière comme elle, capable de se métamorphoser en des créatures terrifiantes, allait toujours bien, n’avait jamais de réels problèmes, car pourquoi en aurait-elle alors qu’elle pouvait faire trembler de peur ses adversaires? Charlie ouvrit la bouche pour répondre, mais la referma, pensive. Un sourire franc et sincère finit par remplacer ce petit sourire timide sur ses lèvres. Eh bien, comment pourrais-je mal aller? Ils n’ont pas été très originaux dans l’insulte, j’ai entendu bien pire. Répondit avec douceur Charlie en hochant la tête. Elle se tut un instant, le regard malicieux et amusé. Et puis, il y avait mon héro pour me sauver la mise. Ajouta-t-elle en faisant un clin d’œil à l’étudiant, son rire cristallin faisant écho dans la bibliothèque.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty



"All great and precious things are lonely."

No matter what they say, you are the only  person who makes me feel like that.


Max s'était redressé sur sa chaise, l'air plus digne qu'il ne l'avait eu jusqu'à présent, affaissé et ratatiné sur lui-même comme un enfant. Le fait que, malgré les tendres sentiment qu'il éprouvait à l'égard de l'enseignante, elle l'avait toujours impressionnée, tant par sa prestance, sa grâce que par sa maturité. Même s'il convoitait l'enseignante avec une ardeur dissimulée, il savait, en son for intérieur, qu'elle était plus âgée que lui de presque une décennie, qu'elle avait un devoir envers cette école et une déontologie professionnelle qu'il était difficile, voir impossible d'ignorer. Après tout, à quoi se destinait-il si jamais il parvenait à faire succomber l'enseignante à ses suppliques ? À la cachotterie, la calomnie sur ce qui les liaient l'un l'autre, à deux ans de mensonges éhontés sur le fait qu'ils n'étaient rien, l'un pour l'autre, sinon des amis. En supposant qu'au bout de ses deux années, au terme desquelles Maximus ne serait plus à l'école, les gens acceptent l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre, ce en quoi Max n'avait pas vraiment foi. Et puis, une telle relation supposait d'autres interrogations, avec leur dix ans d'écart, est-ce que Charlie supporterait le manque de maturité qui caractérisait et caractériserait encore Max pendant quelques années, peut-être aspirait-elle à une vie posée, à un époux prêt à fonder une famille, à une vie rangée, ce que Max n'était pas capable de lui apporter, par pour le moment, il ne s'en sentait pas prêt.

Toutes ses interrogations faisaient que, malgré ses sentiments, Max était incapable de le lui avouer, quand bien même il avait voulu le faire mille et une fois depuis le premier jour où il avait posé les yeux sur elle, quand bien même il cachait entre le sommier et le matelas de son lit une dizaine, peut-être bien plus, de lettres adressés à la jeune femme où il livrait enfin à coeur ouvert les mots qui restaient coincés dans sa gorge lorsqu'il était finalement devant elle. Et pourtant, Maximus se rêvait conduisant la sulfureuse rouquine au bal des finissants, à l'aboutissement de ses deux années de cursus universitaire, il la voyait à son bras, d'ici quelques semaines déjà, alors qu'ils se rendraient au bal de Noël ensemble. Il la rêvait auprès de lui, pendant les vacances d'été, sur la côte anglaise, à Newquay, dans les Cornouailles, contemplant le soleil couchant enlacés l'un l'autre sur la plage. Mais toutes ses belles images, toutes ses espérances n'étaient qu'un rêve, qu'un fantasme qui ne se produirait peut-être jamais, mais, bien malgré lui, il n'arrivait à se défaire de ses images. Et alors qu'elle était assise à quelques mètres de lui, qu'elle le regardait pour la première fois non plus comme un élève mais comme un homme, toutes ses inquiétudes s'étaient envolées, évaporées, tant elle l'enivrait et le séduisait de son charme magnétique. Il n'avait qu'une seule interrogation, qu'un seul souci en tête : comment se sentait-elle après l'outrage qu'elle venait de subir ? Et Max tenait son regard rivé dans le sien avec une détermination dont il n'avait jamais su faire preuve face à elle, sincèrement inquiet du bien-être de la jeune femme.

De longues secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne réponde aux inquiétudes du jeune blaireau, comme s'il lui fallait un certain temps pour comprendre le sens de la question. Une question qui, pour certain, pouvait paraître anodine, semblait être d'une complexité nouvelle pour l'enseignante, mais Max ignorait tout ou presque de son histoire, de son passé. Bien sûr, il connaissait sa famille de réputation et cela aurait dû le dissuader de tenter quoique ce soit avec elle, mais il s'en fichait, de tout ce que l'on pouvait croire ou penser d'elle et de sa famille, trop entiché d'elle qu'il était pour s'inquiéter des quelconques spéculations que pouvait soulever son lignage. Alors, lorsque les interminables secondes échurent et que ses lèvres s'étirèrent un large et franc sourire, le coeur du jeune homme rata un battement et une vague de chaleur irradia de sa poitrine. S'il n'avait pas été si déterminé à saisir l'occasion de découvrir un peu plus la femme de ses rêves, il aurait sans doute défailli sur le champ. La voix mélodieuse de la jeune femme lui parvint à nouveau, mais les paroles lui semblèrent creuses, dépourvues d'une once de véracité. "Eh bien, comment pourrais-je mal aller? Ils n’ont pas été très originaux dans l’insulte, j’ai entendu bien pire." Il est de fait que bien pire insulte aurait pu être prononcée, néanmoins, Max avait intercepté le malaise de la jeune femme lorsque les troubles-faits avaient déclaré qu'elle était un monstre, il savait, au fond de lui, qu'elle avait été bien plus piquée qu'elle ne voulait le lui admettre. Mais plutôt que de remettre en cause la sincérité des paroles de la jeune femme, il préféra lui offrir l'opportunité de trouver en lui un confident, un livre ouvert où elle pourrait épancher ses craintes, ses souffrances, sans avoir peur d'être jugée.

"Sachez, professeur, que vous pouvez parler librement, je ne porterai jamais un quelconque jugement sur une personne aussi incroy... Aussi exemplaire que vous." Il se corrigea en même temps que ses pensées dépassaient ses paroles, alors qu'il allait délivrer un mot trop emprunt d'admiration, déplacé à une personne de sa position en comparaison de sa propre position. "Et puis, il y avait mon héros pour me sauver la mise." La phrase arracha un sourire gêné à Max, qui détourna prévisiblement le regard, mais le rouge sur ses joues trahissaient l'effet qu'avait produit cette phrase sur lui. Après avoir à nouveau passé une main dans ses cheveux, il reporta son regard sur Charlie à nouveau, s'apprêtant à lui répondre. "Je n'ai rien d'un héros, vous savez... Je.. Je n'ai fais qu'agir instinctivement, vous aviez l'air si frag.. Si mal à l'aise, à ce moment-là, cela aurait été lâche de ne pas vous prêter main-forte." Il esquissa un sourire à la fois gêné et tendu à l'enseignante. Par trop de fois déjà, il avait failli trahir les sentiments qu'il éprouvait pour elle au cours de cette conversation, Max avait la terrible sensation de marcher sur des œufs, lui qui était d'ordinaire d'une nature franche et directe devait jouer habilement ses cartes pour ne pas révéler son lourd secret, mais c'était loin d'être un jeu auquel il était habitué...  "Et puis, en fin de compte, c'est votre impressionnante démonstration des sortilèges informulés et de votre bloque-jambes qui les ont mis en déroute, je n'ai rien fais d'héroïque, je n'ai fais que vous offrir l'opportunité de riposter."

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty


All great and precious things
are lonely
Maximus & Charlie
“I'm lonely. And I'm lonely in some horribly deep way and for a flash of an instant, I can see just how lonely, and how deep this feeling runs. And it scares the shit out of me to be this lonely because it seems catastrophic.”

Elle se mordilla la lèvre préférant prétendre que tout allait pour le mieux. Elle s'était toujours débrouillée seule, elle s'était isolée avec les années et elle n'aimait pas s'attarder sur ce qui la rongeait de l'intérieur. S'y attarder et en parler leur donnait un aspect trop réels qui la faisait frissonner d'horreur. Sachez, professeur, que vous pouvez parler librement, je ne porterai jamais un quelconque jugement sur une personne aussi incroy... Aussi exemplaire que vous. Les paroles tirèrent un petit sourire triste à la professeure. Exemplaire... Elle baissa le regard, pensive. Elle était si loin d'être exemplaire que se faire interpeller de la sorte la troublait. Ses prunelles se plongèrent dans le regard noisette de l'étudiant. Il semblait si sincère que cela lui en faisait presque mal. Elle n'avait pas envie de voir s'éteindre cette lueur d'admiration dans le regard de Maximus. Elle avait de la difficulté à l'admettre, mais cela la rassurait, la faisait sentir bien... Et puis, comment introduire dans une conversation la raison de ses obsessions sur les règles? Comment expliquer ses paumes qui arboraient des stries ou celles sur son corps qui étaient chaque matin cachées soigneusement sous un maquillage délicat? Comment expliquer qu'elle avait tué de sang froid des sorciers durant la Grande Bataille..? La rouquine se contenta de chasser la réflexion d'une petite remarque sympathique, sourire terni par la tristesse. Je n'ai pas envie de vous faire fuir avec mes histoires de surcroît. Ne peut-elle s'empêcher de rajouter. Elle se mord la langue, constatant que c'était une constatation plutôt délicate venant d'une professeure envers un élève. Elle rougit faiblement, replaçant maladroitement une mèche de cheveux derrière son oreille.

Je n'ai rien d'un héros, vous savez... Je.. Je n'ai fais qu'agir instinctivement, vous aviez l'air si frag.. Si mal à l'aise, à ce moment-là, cela aurait été lâche de ne pas vous prêter main-forte. Elle hocha faiblement la tête. Les héros ne portent pas toujours des capes, Maximus. Ne sous-estimez pas la portée de vos actes. Et puis... Les souvenirs étaient plus troublant que la remarque de cet étudiant. Dit-elle d'une voix douce. Les souvenirs étaient des chimères qui se jouaient souvent de la rouquine. Elle avait l'impression que c'était hier encore qu'un groupe d'élèves s'amusaient à la coincer dans un coin et à la provoquer simplement pour assister au changement de couleur de la chevelure de la gamine qu'elle était à l'époque. Ses pensées finirent par dévier sur Maximus alors qu'elle l'observait. Elle se doutait qu'il avait un béguin pour elle, mais ce n'était qu'une chose qu'elle ajoutait dans la liste de choses qu'elle refusait de croire. Aimer un élève... Cette pensée fit aussitôt rougir brusquement l'enseignante qui se redressa sur sa chaise. Elle se mit à jouer avec ses manches en tentant de chasser cette soudaine gêne. Et puis, en fin de compte, c'est votre impressionnante démonstration des sortilèges informulés et de votre bloque-jambes qui les ont mis en déroute, je n'ai rien fais d'héroïque, je n'ai fais que vous offrir l'opportunité de riposter. Le commentaire de Maximus chassa la mélancolie que ressentait Charlie pour découvrir un second sourire plus rayonnant que le précédent. Elle pouffa de rire avant de jeter un regard amusé à l'étudiant. Métier obligeait pour les sortilèges informulés! En face d'un Nundu à crier des sortilèges, ce serait plutôt.. Délicat. Elle éclata de rire en imaginant la scène. Elle finit par étouffer son rire dans ses mains afin de se calmer. C'est facile de lancer des sortilèges, tout les sorciers peuvent le faire d'ailleurs, mais avoir votre force de caractère, c'est rare. C'est l'une des choses que j'admire chez vous. Lâcha-t-elle sans réfléchir réellement à ce qu'elle disait. Elle venait d'admettre qu'elle admirait Maximus, mais son amusement l'empêchait de réellement prendre conscience de l'ampleur de ce qu'elle disait. Ce n'était pas très professionnel.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty



"All great and precious things are lonely."

No matter what they say, you are the only  person who makes me feel like that.


Le jeune homme esquissa un sourire lorsqu'elle déclara qu'elle ne voulait pas le faire fuir. Comment l'aurait-il pu ? Il eu envie de dire que jamais il ne fuirait pareille beauté, qu'il serait là dès qu'elle aurait besoin de lui, que, quoi qu'il puisse se passer, il était irrésistiblement et irrémédiablement hypnotisé par ses grands et magnifiques yeux. Il ignorait, bien sûr, si elle avait prononcé ses mots sans en mesurer le sens, s'ils n'étaient que des mots ou si, au contraire, elle s'était trahie, si elle avait révélé quelque chose de plus profond. Les joues de l'enseignante rosirent doucement, le garçon détourna le regard, de peur de la gêner. C'est après seulement qu'il déclara n'avoir rien fait d'héroïque que Charlie intervint de nouveau et Max écouta la tirade de l'enseignante en accrochant son regard au sien. "Les héros ne portent pas toujours des capes, Maximus. Ne sous-estimez pas la portée de vos actes. Et puis... Les souvenirs étaient plus troublant que la remarque de cet étudiant." La phrase intrigua le jeune homme, il aurait voulu pouvoir plonger dans les souvenirs de l'enseignante pour comprendre, pour la comprendre mieux, sans doute, que personne ne le pouvait à l'heure actuelle. Il aurait voulu ouvrir un lien avec elle, qu'elle n'est pas peur de lui parler sans détour, de lui révéler son histoire, pour qu'il puisse l'épauler de son mieux. Mais comment pouvait-il espérer cela alors que lui-même n'était pas capable de reconnaître devant elle qu'elle représentait plus qu'un simple professeure à ses yeux.

La discussion dévia finalement, par sa propre faute, vers l'habilité qu'avait l'enseignante à se servir de la magie. Loin de lui l'idée de dire qu'elle n'était pas impressionnante, loin de là, elle était l'une des sorcières les plus douées qu'il est sans doute rencontré, néanmoins, l'idée qu'il aurait pu creuser un peu plus le sujet précédent, que s'il avait insisté un peu, elle aurait peut-être finalement cédée et se serait livrée à lui. Le changement de sujet, néanmoins, avait eu une vertu, que Max apprécia à sa juste valeur : la mélancolie qui marquait précédemment le doux visage de Charlie s'était illuminé d'un sourire, tandis qu'il la flattait sur ses talents pour les sortilèges informulés et sur l'efficacité de son maléfice de bloque-jambes. Si presque une décennie les séparaient, Charlie paraissait pourtant encore très jeune, à peine plus âgée que lui, mais lorsqu'elle souriait ainsi, elle rajeunissait encore davantage,  elle avait pratiquement le visage d'une enfant. Son rire cristallin résonna à travers la bibliothèque et eu pour effet d'étirer les lèvres du jeune homme dans un large sourire, franc, dénué, pour une fois, d'une quelconque gêne. "J'imagine, effectivement, que ce devait être pratique pour ne pas se faire dévorer par une bête aussi féroce que le Nundu. Et puis ça aurait été dommage d'abîmer un si beau visage." A son tour, le jeune homme lâcha un rire, sans même se rendre compte de la gaffe qu'il venait de faire, c'était sorti naturellement, sans qu'il n'y prête attention et, alors même qu'il riait de concert avec la professeure, il ne se rendait pas compte de ce qu'il venait de dire.

En revanche, ce que Charlie déclara ne lui échappa pas, cette fois. "C'est facile de lancer des sortilèges, tout les sorciers peuvent le faire d'ailleurs, mais avoir votre force de caractère, c'est rare. C'est l'une des choses que j'admire chez vous." Max esquissa un sourire, clairement envoûté, alors que ses joues prenaient une teinte rosée, mais il ne détourna pourtant pas le regard, ne chercha pas à fuir, cette fois. Durant quelques secondes, il observa l'enseignante avec ce même sourire enivré, qui ne traduisait que trop bien ce qu'il éprouvait à l'égard de Charlie, avant de lui répondre. "Vous me flattez, professeure, mais vous n'avez rien à m'envier, absolument rien, croyez-moi..." Il le pensait sincèrement, bien qu'il ne connaisse pas Charlie aussi bien qu'il le voulait, il n'avait jamais douté un seul instant ni de ses capacités, ni de la force de son caractère. Malgré les difficultés auxquelles Maximus ne pouvait que s'imager qu'elle avait été confronté, elle avait tracé sa voix envers et contre tous, elle avait poursuivi ses rêves et en cela, elle était plus forte que lui ne l'était à l'heure actuelle.

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Consumed by the shadows
Anonymous
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty


All great and precious things
are lonely
Maximus & Charlie
“I'm lonely. And I'm lonely in some horribly deep way and for a flash of an instant, I can see just how lonely, and how deep this feeling runs. And it scares the shit out of me to be this lonely because it seems catastrophic.”

Idiote, naïve. Voilà les seuls mots qui tournaient en boucle dans son esprit depuis bien trop longtemps maintenant pour qu'elle ne se rende pas compte elle-même que ce n'était pas normal. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle est là, trop surement, mais pas assez en même temps, drôle de paradoxe. Elle observe les jointures de ses mains, blanchies tant elle les serre. Maximus comble le vide, ce vide qui est comblé seulement par son rire, sa présence et qui pourtant représente quelque chose de bien plus profond, un déchirement, une cicatrice pas totalement refermée aux yeux de la rouquine. Elle n'était pas aveugle, elle le voyait dans ce regard qui l'observait qu'il y avait quelque chose de plus, quelque chose qui allait à l'encontre des règles. Dans un autre contexte, un autre monde, une autre vie, elle aurait déjà été dans ses bras, ses doigts entremêlées dans cette chevelure ébouriffée, mais dans ce monde, dans cette réalité, elle était enseignante et il était un élève. Dans cette vie, elle était habitée par cette obsession des règles, car les règles sont tout ce qui lui permette de ne pas perdre le contrôle. J'imagine, effectivement, que ce devait être pratique pour ne pas se faire dévorer par une bête aussi féroce que le Nundu. Et puis ça aurait été dommage d'abîmer un si beau visage. Les mots sont lâchés par l'étudiant avec légèreté, insouciance alors que son rire résonne dans la salle presque vidée de toute âme. Ces mots coupent le souffle de la rouquine alors qu'elle observe cet être si pur, si innocent... N'avait-il donc pas conscience qu'il flirtait avec le diable? Charlie avait une piteuse image d'elle-même tant elle était hantée par ses propres chimères, tant la guerre avait abîmée son être. On était pas quelqu'un de bien après tout si on tuait des semblables...

Plongée dans ses pensées, elle répond également avec cette même légèreté, ne se rendant pas compte des mots qui glissaient sur sa langue. Elle aimerait revenir en arrière, oublier cette guerre, retrouver cette innocence qui t'animait auparavant. Mais elle ne peut pas revenir en arrière. Le temps. Toujours le temps qui s'écoule, le passé, le présent, et le futur aussi, trois notions comprises de tous et qui ne sont pas modifiables. « C'est du passé, n'y pense plus ». Simple. Trop simple à dire lorsqu'on a pas vécu l'événement même. C'est du passé. Du passé. Elle pousse un soupire las. Ce n'était pas sa journée il faut croire. Ces élèves avaient ruiné sa journée en la ramenant dans le passé. Le passé était son némésis. Elle se refusait constamment d'y penser en accrochant ce sourire rayonnante à ces lèvres et en s'accrochant au présent comme à une bouée. Vous me flattez, professeure, mais vous n'avez rien à m'envier, absolument rien, croyez-moi.... La voix de Maximus la sortit de nous de ses pensées. Un faible sourire se dessina sur son visage enfantin. Elle ne put s'empêcher de frôler la joue du jeune homme du bout des doigts, comme pour s'assurer qu'il était réel, qu'elle ne rêvassait pas. Elle avait de la difficulté à croire que quelqu'un aussi joyeux que le Poufsouffle puisse apprécier passer du temps avec elle. Elle reprit sa position initiale, ramenant ses joues contre sa poitrine comme une enfant. Kolt s'agita dans son cou avant de se rendormir, le ventre toujours pleins des trésors qu'il avait volé. Le rouge lui monta aux joues quand elle prit conscience de son acte. Elle bafouilla des excuses maladroitement. Je... Je n'aurais pas dû, acceptez mes excuses. Je commençais à croire que je rêvais tout ceci je dois admettre... Elle regarda ses mains, les sourcils froncés. Elle finit par souffler un coup avant de relever la tête, plongeant son regard dans celui noisette de Maximus. Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi? Je sais bien que vous l'êtes en général, mais les élèves n'écoute les babillages des professeurs que lorsqu'ils veulent une meilleure note normalement, mais vous n'êtes pas dans mon cours... Elle lâcha ces mots se doutant déjà un peu de la réponse, mais préférant savoir si c'est elle qui se faisait des idées ou si l'élève s'intéressait réellement à elle.
Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Consumed by the shadows
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
All great and precious things are lonely. ☾ Ft. Maximus
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Crise de nerfs et souffre douleur. ⎜Maximus
» You're so precious boy ~ Samuel
» Welcome to idiocracy - Maximus Lachlan
» "Look at this pretty owl !" - Maximus Lachlan
» Before the morning sun, when life was lonely ◐ Cassadona

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mumblemumps :: Gobstones :: obliviate :: SAISON 1-
Sauter vers: