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What the hell? (Andreï & Megara)

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What the hell?

Megara & Andreï
Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.

Je ferme les yeux. Mes cheveux pâles viennent chatouiller mon visage alors que mes bras se croisent derrière ma tête. Ma cage thoracique effectue de lents mouvements de haut en bas, montrant bien que je suis calme. Une main se porte à mes lèvres. Mon index s'y glisse doucement, touchant à peine mes dents. « - Tu ne devrais pas te lever et aller manger? » fit soudain une voix féminine à l'intérieur de ma tête. Je me redresse vivement, comme si un choc avait traversé mon corps en entier. Je pose mes deux mains contre le matelas et je ferme les yeux afin de calmer ma respiration qui est devenue plus rapide, mon rythme cardiaque semblant s'emballer. « - Evony » lâchais-je d'une voix douce, soufflant son prénom du bout de mes lèvres, comme une caresse. « - Pourquoi ne vas-tu pas manger? Tu sais que c'est important que tu manges. Tu es déjà bien assez maigre comme ça. Tu manges moins depuis on départ, je le sais. » Ma main caresse le matelas avant que ne daigne me lever et faire quelques pas dans le dortoir. « - Beaucoup de choses me coupent l'appétit depuis que tu es partie. La seule force que je trouve, celle assez forte, c'est la nécromancie... le désir et l'espoir de pouvoir te faire revenir d'entre les morts. Je sais qu'un jour j'y arriverais » Je pouvais presque entendre un soupir dans mes oreilles, mais ce n'est qu'une impression. Je sais qu'elle l'aurait fait si elle avait été ici, avec moi. « - Je ne peux pas être là pour te donner un coup de pied dans le derrière pour que tu te bouge. Alors fais-moi plaisir... habille-toi et file dans la grande salle pour aller manger un petit quelque chose. » Je soupire. Je fais volteface et je prends mes vêtements.

Lorsque j'ai terminé de me préparer, je regarde ce reflet de moi-même dans miroir. Le rouge sied parfaitement à mon teint de porcelaine, mais je déteste appartenir à la maison de Gryffondor. Je ne m'y sens pas à ma place. Je crois que je méritais davantage d'aller chez Serpentard, mais le Choixpeau en avait décidé autrement. Mon père n'est pas du tout fier de me voir dans cette maison, mais je sais qu'il trouvera un moyen de faire quelque chose avec moi même si je me retrouve là. Je me penche un peu, passant mes mains dans mes longs cheveux pâles. Quelques mèches s'entortillent autour de mes doigts. Je reste ainsi pendant plusieurs minutes avant de me décider. Je retire mes doigts avant de quitter le dortoir afin de gagner la salle où toutes les maisons se réunissent afin de manger. Je suis un peu en retard comme j'ai l'habitude de l'être. Je me fiche des regards que l'on me jette. Lorsque mon corps se repose sur le banc commun, je lève les yeux vers l'une des grandes fenêtres. Les hiboux et les chouettes viennent d'arriver, annonçant le courrier. Avant que ma chouette ne laisse tomber une lettre que j'attrape de mes fins doigts, je pris un raison que j'avale. Je regarde la lettre et je fronce les sourcils. Je reconnais le sceau familial. Mon père ne m'envoie jamais de lettre officielle à moins que cela ne soit important. Je déchire alors le sceau de la famille Sheperd et je fais glisser le papier dans un son que je n'entends pas souvent. Je prends une grande inspiration. Mes yeux bleutés se glissent avec ardeur sur l'écriture lorsque la lettre fut enfin ouverte.

« À toi, ma chère fille Megara.

La famille Sheperd est une longue et ancienne famille de sang-pur dont la lignée doit perdurer. Je suis certes riche et puissant, mais j'ai une certaine limite dans ce monde, une limite que je n'apprécie pas. Néanmoins, j'ai trouvé le moyen il y a un bon moment afin de garder le nom de notre famille au sommet.
Un grand mage connu au nom de famille Dimitrov a accepté un marché il y a longtemps avec moi et puisque c'est officiel dès maintenant il est temps de te l'annoncer. »


Je prends une pause de quelques secondes. Dimitrov? Je pense connaître ce nom de famille. Ma tête penche légèrement de côté, mes lèvres se tordent légèrement. Mes méninges fonctionnent rapidement. C'est lorsque je repense à Durmstrang que je redresse soudainement la tête et je regarde en direction de la maison des Serpentards. Un jeune homme aux nombreux tatouages. Mes yeux se dirigent tout de suite sur lui. Il n'est pas difficile de le manquer. C'est le genre de garçon ou d'homme qu'on remarque parmi une centaine de personnes. Oui, maintenant je me souviens. Je rabaisse alors mon regard vers la lettre et je continue de lire ce qui est écrit.

« Tu dois suivre ce qui a été planifiée pour toi depuis longtemps. Ta mère et moi avons de grands espoirs dans ton avenir, mais nous devons nous assurés que tu aies les moyens d'y parvenir, de te diriger vers un sommet que peu peuvent atteindre. La famille Dimitrov a acceptée que tu sois fiancée à leur héritier, soit Andreï Dimitrov qui se trouve également à Poudlard en ce moment. Vos fiançailles viennent tout juste d'être officielles et seront annoncées dans les familles prochainement.
N'essaie pas de me contacter, je ne serais pas présent et je ne pourrais pas te répondre.

Père. »


Je reste stoïque face à cette lettre pendant de longues et interminables secondes avant qu'une véritable bombe ne finisse par exploser à l'intérieur de ma tête. QUOI?! Avais-je bien lu que je venais d'être fiancée à un héritier et qui plus est... un élève à Poudlard? Je sais que c'est lui que j'ai vu. Je sais qui il est. Sans demander mon reste je me redresse vivement de mon siège et ce n'est pas sans avoir jeté un regard incendiaire en direction de l'héritier Dimitrov. Je ne pouvais y croire. Mon père venait de me faire prisonnière d'un homme que connais à peine et que je n'apprécie pas pour le peu que j'en sais sur lui. Je suis enchaînée aux devoirs. Je suis une fiancée maintenant. Ça ne me plaît pas du tout de savoir que je ne peux pas avoir de contrôle sur un seul côté de ma vie. Une jeune fille de Gryffondor me demanda si tout allait bien, je lui répondis que je venais d'avoir une mauvaise nouvelle et que je devais partir. C'est faux en partie. Mes pas se font pressants, lourds et surtout colériques. Je ne pouvais pas encore y croire. Je ne suis pas en état de choc. Je suis simplement... hors de moi. La colère peut aisément se lire dans mon regard. J'ai quitté rapidement la grande salle afin de longer les couloirs et de quitter l'école. Je ne pouvais pas rester entre les murs du château. J'ai décidé de me rendre dans le bois derrière la cabane du garde-chasse. Mon coeur bat fortement dans ma poitrine, faisant un écho assourdissant dans ma tête. J'ai besoin de me calmer avant de prendre les choses en main. Tout ce que j'ignore c'est que quelqu'un me suit et c'est la dernière personne que je souhaitais voir en ce moment.
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Andreï Dimitrov
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Andreï Dimitrov
Élève de Serpentard
Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique
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Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.
Andreï plissa ses paupières alors que les rayons du soleil percèrent les rideaux du dortoir. S’il glissa son visage sous son oreiller, il finit par se redresser puis à trainer sa carcasse hors des draps. C’est avec une certaine nonchalance qu’il se hissa jusqu’à la salle d’eaux profitant pour une fois de la solitude des lieux. Comme à son habitude les jets d’eau chaude vinrent brûler sa chair la faisant rougir alors qu’il s’éveillait doucement.. Quelques minutes plus tard, Andreï s’évertuait à enfiler une chemise, les boutons glissant entre ses doigts à nombreuses reprises, son cerveau apparemment encore trop endormi pour aligner la boutonnière correctement. Ses assassines filèrent dans sa chevelure avant de s’assurer que son allure était correcte. Ses pas le guidèrent alors jusqu’à la salle commune afin de prendre son petit déjeuner en compagnie d’autres  élèves de Serpentard.

Muré dans son silence, Andreî laissait trainer son regard sur les différents plats d’un œil sceptique. La salle s’emplit alors d’un bruit tonitruant des chouettes et hiboux. lettres et colis se dispersèrent  entre les quatre tables. D’un geste machinal, Andreï recouvrit son verre de la paume de sa main. Il n’avait jamais compris cette habitude imposant ces volatiles durant le petit déjeuner. Une grimace s’empara de son visage se demandant un instant où était le sens de l’hygiène chez ces Anglais. N’y avait-il pas meilleure solution que d’avoir des créatures sales voltigeant autour d’eux ? Une dizaine de minutes plus tard, les animaux paraissaient enfin disparus, étouffant cette mascarade. Lentement cette fois, ses doigts se fermèrent sur une lettre qui avait atterrit en face de son assiette et arborait son nom en écriture longue, fine, singulière. Son père.

Incertain, ses iris se rivèrent au parchemin qu’il tourna une ou deux fois entre ses doigts avant de l’ouvrir réellement. Sournoisement, les mots imprégnèrent son être, acides, catégoriques. Comme s’il avait voulu mettre un terme à sa jeunesse, sa vie de débauche. Comme si cela allait réellement y changer quelque chose. Un instant, lorsqu’il vit le nom, Sheperd, il détourna ses prunelles vers la blonde. Il y avait toujours eu chez cette fille un truc qui l’irritait. Un truc qu’il ne parvenait pas à qualifier. Une envie de l’étranger en même temps qu’elle aurait ses cuisses enchainées autour de ses hanches.  Il rejeta massivement la nouvelle déversée sur cette missive empoisonnée. Ses yeux demeurèrent fixés sur la Gryffondor, sans réellement voir néanmoins l’immensité des faits, la réalité de cette journée, le cauchemar qui semblait débuter, me happer tout entier. Cette épée de Damoclès régnant sur son échine qui s’abattait le laissant comme anesthésié.

Puis la Sheperd, après quelques oeillades enflammées s’échappa de la grande salle. Visiblement son courrier était tout aussi révélateur que le sien et c’est non mal qu’il parvint à dissimuler un sourire en coin. Ses phalanges se crispèrent sur le parchemin, le réduisant en une boule informe qu’il laissa trainer sur la table avant de se lever. Quitte à passer une journée de merde, autant se distraire. Et sa victime en ce début de matinée ne serait autre que sa très chère et tendre nouvellement nommée, fiancée. Ses pas le guidèrent au travers de l’herbe humide que la rosée avait délicatement semée. Sa Future ne s’était même pas rendu compte de sa présence dans son sillon. Et si son rythme se fait plus lent, Andreï s’y calle. Sans prononcer un mot, seul le bruit d’un briquet vint soudain fendre le silence des lieux. Clope entre les lippes, de sa démarche assurée, sa silhouette naturellement imposante s’aventure jusqu’à Megara. Son regard glisse sans gêne sur son corps comme s’il pouvait évaluer à travers sa tenue la qualité de ce qu’on lui avait imposé. Lentement, il laisse les bienfaits de la nicotine s’insinuer dans ses poumons. Il se souvient d’elle déjà à Durmstrang. Un visage, un nom parmi tant d’autres. Mise dans la catégorie des baisables. Voila simplement ce à quoi se résumait les idées ficelées dans les méandres de son esprit tordu. Les laissant plongé dans le silence plusieurs minutes, Andreï bloqua la fumée au creux de sa gorge tout en rejetant sa tête en arrière alors qu’il se calait contre l’écorce d’un arbre, fixant ses feuillages. Il passa un index sur ses lippes d’un air songeur puis redressa soudainement son visage, imposant ses prunelles dans cette de Megara. « Ca aurait pu être sympa si ta jumelle était encore là. » Un rictus malsain étira ses lippes alors qu’un rire rauque à moitié étouffé s’installa sur le bout de sa langue. Qu’importe ses envies primaires quant à cette fille. Il n’arrivait tout simplement pas à l’encadrer. Sans la lâcher du regard, il continua de tirer sur le cylindre blanc de sa clope, faisant quelques pas en sa direction. Il plissa légèrement les paupières et lui souffla la fumée au visage. Que valait-elle après tout cette idiote ? Visiblement une petite sensible pour que l’idée de ses fiançailles la fasse tant tressaillir au point de venir se cacher au bord de la lisière de la forêt. Une pleureuse ? Il ne lui manquait plus que ça sur les bras…
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Megara & Andreï
Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.

Ma sortie de la grande salle avait été remarquée par quelques uns, mais mon chemin était bien tracé. Je ne vais pas m'arrêter pour des gros yeux qui me surveillent, essayant de comprendre ce qui se passait. Ce n'était pas de leurs affaires. Je sais me débrouiller seule. C'est une grosse merde, mais je saurais y faire malgré les difficultés.
Être fiancée... autant me mettre un collier au cou tel une chienne. La sensation semblait la même. Je ne peux pas croire que mon père ait osé me vendre à un salopard du genre d'un Dimitrov. Cette famille me répugne par leur seul nom. Ce fils pourri gâté de riche m'énerve, m'irrite et m'agace au plus haut point. Je suis enflammée, rouge de rage que personne n'ait osé parler avant que cette décision ne soit prise. Je me suis élancée au travers de l'herbe en descendant rapidement. Je me fichais bien si je tombais. Je me fichais de tout en ce moment. La seule pensée d'être liée à quelqu'un que je n'aime pas me rend malade. Je n'apprécie pas que l'on décide de mon avenir pour moi, surtout pas ça. Je m'arrête à l'orée de la forêt du garde-chasse et je viens poser mon dos contre le tronc d'un arbre. Je suis quelqu'un qui a l'habitude de courir, alors mon je n'ai pas bien besoin de reprendre mon souffle. Un cliquetis facilement identifiable me fait fermer les yeux et serrer les dents. J'aurai dû me douter que cet enfoiré n'allait pas me laisser tranquille. Je lève calmement le regard vers lui. Son visage sérieux, mais avec une lueur mesquine qui brille dans son regard. Je plisse légèrement les yeux et mon dos se redresse. La phrase qu'il me jeta au visage mit la cerise sur le gâteau, tout comme la fumée qu'il me jeta au visage. Personne ne me prend de haut comme il vient de le faire. Personne. Je ne me laisserais pas avoir par un Dimitrov, c'était hors de question. Je m'approche calmement de lui.

« - Je te ferais ravaler tes sales paroles acerbes, Dimitrov. Tu ne m'enchaîneras pas à un lien de mariage. » crachais-je. S'il souhaitait jouer, j'allais jouer. Ce jeu était pour deux. Jusque là j'ai été plutôt calme et surtout dans l'ombre depuis que j'étais arrivée à Poudlard. Lui, par contre... c'était une toute autre histoire. Elle était si mauvaise qu'il suffisait de le voir pour seulement comprendre le tout. Je fais un mouvement rapide d'une de mes mains et j'attrape sa cigarette. Je la porte à mes lèvres vermeilles et j'en tire un coup, faisant sortir la fumée grisâtre d'entre elles avant de venir brutalement l'écraser de ma paume de ma main contre son torse. Je me fichais bien de la brûlure que je ressentais. Un sourire odieux s'étira au travers de mon visage alors que mes yeux azurés se plongeaient dans les tiens. « - Si tu crois qu'une bague va me lier à toi... » Je me fichais bien que les Dimitrov soient une famille puissante. Mon père tire les ficelles de mon avenir en tout temps, mais cette fois je me rends compte qu'il est allé trop loin en donnant ma main à un étranger et surtout à un homme de cette réputation. Mon père n'avait-il aucune considération? En fait non. Il n'en a pas, mais j'ignore ce fait.

« - Fait encore allusion à ma soeur jumelle et je te jure que tu vas le regretter. Tu peux rire, Dimitrov... mais je te ferais la vie dure. » Mon ton est teintée d'une certaine haine à sa rencontre. Je me fichais bien de quelle famille puissante il pouvait bien descendre. Il n'allait pas m'enfermer dans une prison de femme mariée. J'affiche un dernier sourire carnassier sur mon visage de porcelaine avant de faire volteface et de marcher à travers la forêt. Je me fichais bien de cet homme en ce moment. Je ne suis pas le genre à pleurer et encore moins à être sensible... mais quiconque ose mettre un pied sur le terrain de ma soeur jumelle risque de se brûler les ailes et de perdre quelque chose. Ma jumelle et moi c'était ce que je chérissais le plus. La seule chose qui m'importait vraiment. Le vent souffle légèrement, venant danser au travers de mes cheveux pâles. Je prends une grande inspiration et laisse l'air remplir mes poumons. Andreï est toujours là. Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir qu'il n'a pas tourné les talons. Cet homme possédait quelque chose qui l'identifiait, que sa présence était ressentie même si on ne pouvait le voir. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais c'est comme ça.
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Andreï Dimitrov
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Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.
Les paroles avaient fusé entre les lippes du Slave, tel un poignard visant le coeur de la jeune femme qui se tenait en face de lui. Blonde gracile dont les courbes alléchantes ne parvenaient de le détourner du mépris qu’il éprouvait pour elle. Il y a des personnes avec qui vous avez beau tenter de faire des efforts, cela ne passe pas. Un ton hautain, des airs de princesse, un tout. Un ensemble. Et Andreï ne faisait pas d’efforts. Pas quand il n’en avait pas envie. La Diva, il avait juste envie de lui faire mal. Il avait méticuleusement choisi son attaque. La mort d’un être cher ne pouvait être plus beau pour offenser, blesser. Imperturbable, il l’observe, soupèse chacune de ses actions. Sans ciller il la laisse se saisir de sa cigarette alors que le filtre passe entre ses lippes carmins. Lorsqu’elle vint l’écraser se sa main contre son torse comme une menace, un sourire étira ses lèvres et son assassine vint agripper celle de Megara appuyant davantage sur la cigarette pour faire durer la douleur entre eux. La brulure heurta sa chair, transperçant le tissu de sa chemise sans pour autant qu’une grimace s’empare de ses traits. Seule une lueur malsaine perçait à travers son regard. Perfide comédie qui se jouait entre eux. Ses phalanges remontèrent lentement le long du bras de la jeune femme venant se hisser jusqu’à sa nuque se mêlant un instant à crinière dorée. Il s’en saisit brusquement l’attirant contre lui. « Si tu crois que j’en ai envie… Redescend sur terre Sheperd, t’es tout juste bonne à baiser. » Ses menaces glissent sur lui. Il parodie ses paroles. « Si tu crois »… S’amuse avec dédain. A-t-elle conscience de qui il est ? De son vécu ? De son histoire ?

D’un mouvement brusque, il la rejette en arrière alors qu’elle prononce ces dernières paroles. Ses iris survolent sa démarche chaloupée alors qu’elle s’enfonce encore un peu dans la forêt. Cette poupée au teint de porcelaine est enragée par la nouvelle. Semble s’imaginer que le Dimitrov en éprouve une certaine satisfaction. Le brun s’en balance comme de la première fille qu’il a sauté dans sa chambre. Avec cette nonchalance qui le caractérise, il s’allume une nouvelle cigarette et parcourt les quelques pas qui le sépare de Megara. Silencieux, il se glisse dans son dos et la clope coincée entre ses lippes, il dégage la nuque de sa chevelure pour la glisser d’un seul côté. La braise de la cigarette effleure son oreille, quelques cendres tombent sur sa peau fragile. « J’ai hâte de voir tes représailles mon Ange. » Il susurre ces paroles d’une voix rauque au creux de son oreille. Avec une lenteur délibérée, sa main trace un sillon le long de son épaule, court jusqu’à son coude. Douceur malsaine qui soudainement s’enflamme alors que d’un coup brusque, il la force à se retourner pour qu’elle lui fasse enfin face. Dans le même mouvement, sans lâcher son bras, il l’envoie se percuter contre un arbre son corps venant lourdement s’écraser sur le sien laissant que peu de répit à la proximité. La clope entre les doigts, il frôle sa joue de sa braise rouge sans pour autant la toucher. Terrible vipère insolente qui s’empare des entrailles du Slave. Jeu dont il impose les règles. Manipulateur dans l’âme sans un soupçon de moralité. Son visage se penche dangereusement vers celui de Megara, ses lèvres à une distance peu raisonnable des siennes. Ses doigts glissent sur sa machoire, pour sur son cou. Fin, délicat. Il resserre sa prise. Doucement, fermement. Avec un plaisir malsain. Un rire sonore franchit ses lèvres alors qu’il s’éloigne, la laissant échouer contre l’écorce du tronc d’arbre. D’un mouvement, il réajuste sa veste, tire sur sa clope puis se tourne pour l’observer avec dédain. « Sheperd, Sheperd… Pauvre petite poupée troublée. Qu’est-ce qui t’effraie le plus dans le fond ? Ton statut inférieur de femme ? » Il gravite parmi les ombres de la forêt. Tourne tel un prédateur qui traque sa proie. Sensation grandiloquente qui s’évapore sous son échine. Représailles de sentiments contradictoires qui l’assaille alors qu’il ressent toujours plus le besoin de la provoquer. Petite poupée fragile et manipulable entre ses doigts agiles. Megara… Fille d’un roi, fille offerte tel un sacrifice. Offrande au guerrier en guise d’épouse. Tout juste bonne à reproduire la lignée… « Ou bien est-ce la crainte de me savoir à présent dans ton sillage ? » Un fin sourire sarcastique ourla ses lèvres charnues.

Fiancé. Bordel. Son père lui avait fait une belle crasse. Mais après tout, vu les moeurs du paternel, il ne serait pas choqué que cette alliance ne lui coupe pas pour autant ses attributs… Il ne comptait pas se restreindre dans l’attente du mariage. Quant à elle, rien qu’en l’observant, son regard se fit plus sombre. Elle n’avait pas intérêt à entacher le nom des Dimitrov. La mère d’Andreï en avait fait les frais et son fils savait parfaitement comment s’occuper de son cas si elle devait se perdre en chemin. Après tout, il n’avait pas gardé cette dague pour rien…
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Megara & Andreï
Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.

Si un jour on m'avait dit que j'allais être fiancée à un homme de la réputation d'un Dimitrov je ne sais pas comment... j'aurai réagis. Ce n'est pas possible que mon père ose me donner à un homme comme Andreï. Oui physiquement il est plaisant à regarder, il dégage quelque chose qui ne laisse pas indifférent la majorité des femmes, mais... il y a une limite à imposer quelque chose à quelqu'un, surtout lorsque cette décision se répercute pour toute la vie - ou presque -. Je ne ferais jamais couler de la mauvaise encre sur le nom de ma famille, mais savoir que je serais liée à la famille Dimitrov c'est... un cadeau empoisonné. Déjà que je devais me surveiller avec ma propre famille, je viens tout juste de tomber dans un piège qui peut s'avérer sanglant.

Mon regard remplit de mépris pour cet homme glisse sur lui comme de l'eau entre les roches d'une rivière. Si je pouvais m'enflammer telle une flambée humaine je le ferais, mais c'est impossible. Lorsqu'il a empoigné ma main pour la laisser plus longtemps contre son torse, la brûlure se fit sentir plus intensément, la chair fondant sous le brasier brûlant. Je ne sourcille guère sous cette douleur. Non pas parce qu'elle ne faisait mal, mais à cause de lui. Lorsque ses paroles crachées tel le poisin d'un cobra me parvint aux oreilles, un sourire apparaît sur mon visage. « - Je sais que je suis bonne à baiser. Toi par contre... t'es bon à rien. » Je hausse un sourcil en sa direction avant de ne faire que quelques pas dans la forêt. Andreï impose par sa présence, une présence que je n'apprécie pas parce que je le déteste. Je ne peux me résoudre à ce petit feu brûlant à l'intérieur de ma cage thoracique. Je le reconnais bien. C'est une sorte de désir. Malsain, dangereux, insensé, immoral. Je ne peux m'en vouloir si Andreï est le genre d'homme sur lequel les yeux se glissent. Une aura ténébreuse qui attire, développe de mauvaises pensées. Je me suis éloignée de quelques pas seulement pour essayer d'avoir la paix. Seulement, j'entends la lourdeur de son corps se déplacer sur les brindilles et jusqu'à m'atteindre. L'une de ses mains parcours le niveau de ma nuque, repoussant mes cheveux d'un côté. Je ressens la chaleur de sa cigarette contre mon oreille. Un sifflement s'échappe de mes lèvres. Non de douleur, mais de colère. Il vaut mieux pour lui qu'il me lâche avant que je ne perde le contrôle.

Telle la mort qui me frôle, je sens un contact glacé sur mon bras qui glisse jusqu'à mon cou. Soudain, la brutalité fait surface et je me retrouve à pivoter sur mes pieds pour me retrouver face à lui de nouveau. La suite... je ne l'aurai jamais devinée. Sans pouvoir répliquer mon dos percute avec violence le tronc d'un arbre. Je prends une grande inspiration pour éviter qu'un gémissement de douleur ne s'échappe de mes lèvres. Il s'approche, tel un prédateur ayant coincé sa proie. Mes yeux ne se détachent pas de son visage. Je le vois se pencher de plus en plus, d'une lenteur dangereuse, prenant un malsain plaisir à me torturer. Je ne sens pas mon cœur battre plus rapidement dans ma poitrine parce que je n'ai pas peur de lui. Un sentiment tiraillé entre un désir tordu et la colère m'habite. C'est plutôt intense. Ses doigts fermes se projettent sur mon cou. Ils se resserrent, comme s'il cherchait à m'étouffer. Je ne cède pas sous cette démonstration de supériorité parce qu'il n'est pas supérieur selon moi. Pas pour moi. Lorsqu'il se retire enfin de moi, je décolle un peu mon dos de l'arbre. La douleur est assez vive sur le moment, mais mon visage n'exprime aucun rictus. Je le regarde faire quelques pas en ajustant sa veste. Ses paroles ne me font rien. Un rire s'échappe de mes lèvres avant qu'un sourire s'affiche sur mon visage. « - Tu te crois trop supérieur pour cracher de telles paroles. Tu crois que tout t'es dû alors que t'es qu'un sale gosse né dans une riche famille. » Je m'approche calmement de lui de quelques pas, n'ayant pas peur de le regarder dans les yeux. « - Allons mon chéri, as-tu donc la crainte que ta fiancée soit un être si inférieur? » lâchais-je d'une voix sarcastique, du bout de mes lèvres en affichant un sourire mesquin. Je m'approche suffisamment pour que peu d'espace nous sépare. Mon visage est proche du tiens et je peux sentir sa respiration sur ma peau. « - Tu ne me fais guère peur, alors t'avoir dans mon sillage ne me fait rien. Tu n'es qu'une plaie comme une autre. Une de plus ne fera pas la différence. » jetais-je d'une voix à peine assez forte pour qu'il puisse m'entendre. Je pose une main contre sa joue en venant la tapoter avec peu de gentillesse. « - Y'a de la chance que t'a une belle gueule, mais pour le reste... » Je hausse les épaules de façon sarcastique et je recule d'un seul pas.  Je pose mes bras contre ma poitrine en le regardant de haut. « - Tu peux me faire tous les sales coups que tu veux, je n'aurai jamais peur de quelqu'un comme toi. » Et c'est vrai. Si Andreï et moi étions fiancés, la haine respective se lie dans nos regards et nous sommes prêts à faire le pire à l'autre, de le soumettre, de le faire craquer. Je n'ai pas besoin qu'il parle pour savoir que je vais passer de mauvais quarts d'heure moi aussi. Je ne suis pas le genre à abandonner et surtout pas face à quelqu'un comme lui. Je vais lui faire voir qu'on ne se frotte pas à quelqu'un comme moi.
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Maison/Métier : Serpentard, 9ème année en Politique Magique
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What the hell ?
 
Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.
La brise matinale s’enroule autour d’eux, joueuse, faisant virevolter les tissus et chevelures. Elle alimente le ressentiment. Rehausse la haine et l’amertume. De toutes celles à marier, il fallait qu’il tombe sur cette hystérique. Cette petite fille bien trop gâtée aux allures de tsarine déchue. Capricieuse créature, lente à la colère. Quels fils allait-il encore élimer afin d’embraser sa fureur ? Envie malsaine, désir incertain. Sentiments contraires qui s’entrechoquent alors qu’il observe cette silhouette sulfureuse. Il s’enlise dans le dédain avec l’envie de l’y trainer avec lui, de l’y noyer pour mieux la relever. Petite chose fragile entre ses doigts habiles. Tout juste bonne à éveiller la curiosité. Un instant, il s’interroge. Une furie ou une petite prude bien sage ? Au moins avec ce chaton aux griffes acérées il ne risquait pas de s’ennuyer. Seulement sa patience serait-elle assez solide ? Ereintée, elle s’use et se consume. Cette vertu qui n’est pas la sienne. Lente danse immorale qui le tenaille et qui vient animer ses pensées obscures. Le déni et l’arrogance emplis ses prunelles. Elle pique avec la douceur d’une plume. Contre-attaque avec les arguments d’Andreï. Pale tentative de rébellion dont se délecte le Slave.

Il cherche, il provoque. Il assaille. Andreï est corrosif. Abrasif. Il brule sur son passage. Laisse d’incommensurables cicatrices sur son chemin. Il se délecte de ses jeux. De ses manipulations. Il s’abreuve du plaisir de voir les autres s’effondrer sous sa main. Ses assassines tentatrices, inquisitrices. Qui s’activent à chercher la faille, le trou béant. Ecartent les chairs mortes d’une plaie encore ouverte. Déchire et déchiquète avec une intense soif de barbarie.La virulence a traversé ses veines. Animée ses nerfs, détendue ses bras. Besoin de manipuler la poupée en face de lui. Indocile et perfide princesse qui a perdu sa couronne. Petite lutine perturbée de se voir ainsi vendu tel du bétail. Un rire amer traverse ses lippes. Il s’amuse de ses mots qui se répercutent sur lui sans écho. Bouclier invisible qu’il s’est depuis des années construit à l’aurore de ses premières années. Ses paroles le frôlent avec une délicatesse infime. Avec lenteur, ses bras se croisent alors qu’elle s’approche, ses yeux clairs se vrillent à ceux de la jeune femme avec intensité. Ils s’y ancrent, la dardent, la provoquent. Ses pupilles se dilatent à mesure que ses pensées dérivent. Il ne scille même pas alors que sa main vint à l’encontre de sa joue en un geste qui se veut dédaigneux. Elle mime les paroles concernant sa belle gueule à l’instar du moment où il lui a dit qu’elle était tout juste baisable. L’appelle mon chéri, quand il l’appelle mon ange. Un sourire en coin étire insidieusement ses lèvres. Il s’avance vers elle, l’obligeant à reculer devant sa stature naturellement imposante.

« Ce n’est pas moi qui ait peur Megara. » Susurre à peine plus haut que le murmure du vent. Ses pas foulent l’herbe, glissent de façon lancinante. Une franchise qui tranche et qui détonne, une véracité si simplement posée qu'elle déstabilise. Et brusquement, le feu se mêle à la glace. C'est comme un éclair qui traverse un ciel pourtant clair. Un revirement presque total de situation. Lorsque ses lèvres s'ourlent, se tordent d'un rictus incisif, ce sont des ombres nouvellement alarmantes qui s'étirent comme un fauve sur la peau nue de son visage. « C'est toi qui as peur, c'est toi qui détestes autant tout ça. Et ça te ronge, n'est-ce pas ? Ca te brûle, et si ça te touche autant c'est parce que tu abhorres le fait que ton géniteur t’aies vendu comme un morceau viande à la première grande famille passant par là. » Il s’arrête d’avancer et sa main se tend pour replacer une mèche de sa chevelure dorée. Sa paume se cale sur sa mâchoire et la force à le regarder dans les yeux. Son ton se pare d’une fausse compassion. « Accepte plutôt que faire ta capricieuse. Tu t’appelleras Dimitrova et tu apporteras un héritier à la famille. C’est tout ce qu’on te demande. » Un rictus étire lentement ses lippes. De nouveau son visage s’approche dangereusement de celui de Megara. Ses lippes frôlent les siennes avec audace, file à son oreille. « Porter une jolie robe, arborer une parure scintillante. Quelles grandes préoccupations tu auras. » Terrain hasardeux et volontairement provocateur. Touchant du bout des doigts les sujets qui fâchent. « Que de temps pour nettoyer la tombe de ta soeur… » Son regard s’immisce dans le sien, tandis qu’il la relâche. Souffler le chaud pour récolter la tempête. Un jeu qui perdure et qui l’amuse depuis bien trop d’années pour qu’il ne continue pas de s’y imposer comme meneur.  La vie n’est qu’un échiquier immense où les relations nouées entre elles sont symbolisées par les pièces du jeu. Certaines sont maitresses tandis que d’autres ne sont que des pions manipulables. Dans tous les cas, ce n’est qu’un jeu. Où tout se calcule, tout se prépare. Une tirade d’anticipation. Il avance à l’aveugle mais connait déjà le prochain coup qu’il donnera. Et dans un élan de lucidité, il est persuadé que la Gryfonne risque de le faire sortir de ses gonds. Il sait déjà que la colère risque de l’assaillir et de devenir maitresse de ses actions.
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What the hell?

Megara & Andreï
Le destin est parfois quelque chose dont on ne peut pas fuir même s'il nous met dans tous nos états. On peut essayer de le contourner de toutes les façons... mais il nous frappera d'une manière ou d'une autre.

L'envie de lui balancer mon poing à la figure me démange amèrement. Mon yeux bleutés glissent de nouveau sur lui. Je cherche un moyen de faire vengeance, de lui faire ravaler ses sales paroles, de lui boucler les lèvres pour une fois. De ne plus entendre sa voix rauque. Je lève l'une de mes mains, déposant mes doigts contre mon menton, continuant de l'observer comme si je cherchais à l'analyser. Il peut rire autant qu'il veut cela ne m'atteint pas. Je suis une femme colérique, mais je sais jouer le jeu quand on ose y mettre les pieds. Malheureusement, manquer de respect à ma soeur jumelle décédée équivaut à un coup de poignard au coeur à chaque fois. Andreï est le genre à en tirer profit. Il plante un couteau au travers de ma chair peu à peu, à des endroits stratégiques. Cette image n'est que mentale, mais elle équivaut à ce qu'il me fait. Il s'approche tel un prédateur. Ses pas foulent l'herbe, menaçant, guettant. Je ne cille pas. Je ne bouge pas. Il attrape mon menton pour que je m'oblige à le regarder. Assurer la descendance des Dimitrov? Il rêve j'espère. Un rire s'échappe de mes lèvres à ses paroles, mais la suite réussit à me faire sortir de mes gongs. Je n'ai pas été dans les dragons à Durmstrang pour rien. Je suis à l'apparence chétive, mais je ne le suis pas. Je suis bien plus forte que j'en ai l'air. Sans avertissement mon poing vient s'abattre lourdement sur la mâchoire de cet homme dégoûtant et surtout sans scrupule. « - Tu peux dire toutes les vacheries que tu veux. Parle encore de ma soeur et je te jure que là tu vas le regretter. Je suis pas le genre de femme avec qui tu t'amuses pour ton simple plaisir. » Ma voix s'élève, forte et surtout activée par la haine.

Soudain, mon regard semble se perdre un peu, comme si j'étais ailleurs. Je me retourne un peu sur moi-même et je semble regarder le vide. À chaque fois qu'un mort essai d'entrer en communication avec moi la première fois, la sensation est étrange. Je le ressens. Je sais qu'il essai. Je sais qu'il est là, mais il y en a certains que je ne peux pas voir et la raison m'est encore inconnue. « - Il n'était pas ainsi quand j'étais encore là. C'est son enfoiré de père qui l'a rendu comme ça. Il est juste comme lui. » J'affiche alors un sourire mesquin, mauvais. Était-ce la mère d'Andreï qui venait tout juste de me parler? « - Mais je vous en prie, continuez. Je meurs d'envie d'en savoir davantage. » Ce n'était pas un supplice, mais presque. Je voulais qu'elle me révèle des choses que je ne connaissais pas sur lui. « - J'ai trompé son père parce que n'était qu'une ordure, un connard, un salopard qui mériterait la corde au cou. » Mon sourire semble s'élargir. Je jette un simple coup d'oeil à Andreï. Peut-être me croyait-il folle à présent? Que de plaisir pour lui dirais-je, mais je ne peux en être certaine. « - Donc c'est lui qui l'a élevé? » demandais-je. « - Oui. Faire attention est inutile. » La conversation dura encore une bonne minute avant que la sensation ne disparaisse. Plus aucune parole. Elle était partie. Je me retourne calmement sur mes pieds pour faire face à Andreï de nouveau. Je ne pourrais expliquer la satisfaction qui plane dans mon esprit et dans mon coeur. Je ne sais pas pourquoi sa mère est venue à moi, mais je suis contente que ça se soit produit. La nécromancie est un don que j'adore et avec lequel je me sens bien. C'est ce que je suis réellement, je le sais. Je sens que je peux en savoir plus sur lui, des informations que d'autres ou très peu savent. Je sens que sa colère va exploser, mais je m'en fiche.

« - Alors comme ça je comprends comment tu peux être un double connard. » lâchais-je d'une voix piquante, agressive. Je me fichais bien de ce qu'il pouvait me faire, mais il allait comprendre que je pouvais savoir beaucoup plus de choses qu'il ne le croyait et sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit puisqu'il ne pouvait pas voir les morts et encore moins leur parler. « Il paraît que ta mère a trompée ton père et que tu as été élevé par lui. Tel père, tel fils. Deux sales ordures qui ne méritent pas d'exister. Des salopards qui pensent que tout leur est dû dès que les choses ne sont pas comme ils souhaitent... » Mes yeux se sont assombris au fil de mes paroles, se plantant dans les tiens. Je n'ai pas peur d'ouvrir ma bouche pour dire de telles paroles. Mon menton se redresse légèrement un petit sourire arrogant vient flotter sur mon visage. Je ne m'inquiète pas de ce qui peut m'arriver. Je n'ai pas peur de lui et je ne crois pas qu'un jour ça arrive. Il peut me battre si le désir le tiraille, mais je ne suis pas le genre à plier, même face à la violence.
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Andreï Dimitrov
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Un cliché de la sang-pur qui se rebelle. C’est ainsi qu’Andreï perçoit de ses iris acérées la blonde qui se trouve en face de lui. Petite entêtée ridicule, qui brasse de l’air et dont la langue bien pendue devrait plutôt s’occuper de sa queue plutôt que de persiffler. Sérieusement un coup de poing ? Certes, il ne s’y attendait pas, mais croyait-elle réellement lui faire mal ? L’impressionner ? Il se masse légèrement la mâchoire et ne cesse de glisser son regard sur elle. Il s’ennuie. Si elle est parvenue à le divertir quelques minutes, il se lasse déjà. Chaton inoffensif qui sort les griffes. Elle vocifère des menaces, laisse planer des promesses qui ne verront certainement jamais le jour. « Tu peux dire toutes les vacheries que tu veux. Parle encore de ma soeur et je te jure que là tu vas le regretter. Je suis pas le genre de femme avec qui tu t'amuses pour ton simple plaisir. » Un regard emplit de dédain enveloppe alors Megara. « Je serais curieux de savoir quel genre de ‘femme’ tu es… » Son ton est moqueur, il ajoute tout en la dévisageant. « La promesse d’une distraction étonnante alors que le réel reflet n’est qu’une pâle image à peine vibrante. » Ses paroles ne sont qu’un doux murmure à peine plus élevé que le vent qui vient les fouetter doucereusement. C’est alors que la Princesse semble se couper du monde. Les iris incandescentes d’Andreï se vrille sur elle, alors qu’elle semble à présent parler toute seule. Fallait-il qu’elle soit cinglée en plus d’insipide ? « Mais je vous en prie, continuez. Je meurs d'envie d'en savoir davantage. » Lentement, le Russe observe les alentours. Seul le silence les accompagne les berçant insidieusement dans cette haine qu’ils se réservent. Après ces paroles qu’elle échange visiblement avec un être invisible, elle finit enfin par tourner son attention vers lui. « Alors comme ça je comprends comment tu peux être un double connard. » Le brun hausse légèrement un sourcil, se demandant ce qu’elle va lui rétorquer à présent. « Il paraît que ta mère a trompée ton père et que tu as été élevé par lui. Tel père, tel fils. Deux sales ordures qui ne méritent pas d'exister. Des salopards qui pensent que tout leur est dû dès que les choses ne sont pas comme ils souhaitent... » L’espace de quelques secondes il reste silencieux. Immobile dans toute son impétuosité. Un sourire en coin étire ses lippes. La petite poupée insipide aurait-elle trouvé de quoi remettre un peu de piment dans ce jeu ?

Soudain, la main d’Andreï jaillit, s'empare de son poignet ; ses doigts s'enroulent, ses ongles se pressent contre la peau fragile au coeur de l'étaux. Ils l'arrachent à l'offense, la repousse avec une brusquerie irréfrénée. Il ne la laisse pas aller bien loin. Son autre main s'est déjà glissée dans ses cheveux, la rapproche sans se soucier de la secouer. « Tu en sais des choses… Ce sont tes amis les esprits de la forêt qui ont la langue trop pendu ? » L’arrogance et la suffisance ont empli sa voix. Le dédain, un brin moqueur, s’étiole dans son être. Un plaisir non simulé quant à la situation l’anime et grandit dans sa carcasse. « Pour qui te prends-tu ? Tu te crois forte et sans scrupules, image de l'indécence, de la défiance. Mais tu n'es rien. Rien d'autre qu'une poupée de chaire. Qu'une distraction. Tu es d'une immoralité factice, d'une indocilité plaisante, mais tu ignores tout des véritables vices. » Enfin ses doigts se desserrent, ils se déroulent pour se glisser sous son menton et relever vers lui son visage. Il s'approche, un rictus sur les lèvres lorsqu’il lui murmure à son oreille : « Ne me cherche pas trop.Tu pourrais ne pas aimer ce que tu risques de trouver - ça te dépasse. J'ai fais des choses qui terrifieraient même quelqu'un comme toi pour moins que ça. » Alors qu’il la relâche, il se détourne pour la laisser au milieu des arbres. Il allume de nouveau une clope qu’il espère cette fois terminer tranquillement et en apprécié le plaisir salvateur de la nicotine. Il lui tourne le dos et commence déjà à s’éloigner sans un regard de plus. Il est comme le félin qui a joué avec sa proie. Qui après l’avoir quelque peu malmené se lasse et l’abandonne. Sans même prendre la peine de la dévorer. Peut-être qu’il reviendra plus tard. Le cylindre aux bords de ses lippes, Andreï se dirige vers la lisière de la forêt pour en sortir.

Pour sûr, la journée commence d’une manière bien originale. Il se demande un instant ce qu’il va faire pour passer ses nerfs. Baiser la première qui passe ou bien aller voir Zahari ou Lou histoire de laisser aller sa langue de vipère ? Ses pensées dérives sur une blonde téméraire qui lui serre d’amie. Adèle. Du sexe et des confidences. Voila qui serait parfait. Si sa tendre fiancée n’en décide pas autrement. Même s’il est resté stoïque, il se demande comment elle a su pour sa mère. Tout le monde sait qu’il a été élevé par son père, mais le fait qu’elle est cocufié son père, ça par contre… Il repense à cet instant où elle semblait parler à quelqu’un. Flash de voyance ? Il ne savait pas vraiment ce qui avait pu lui arriver mais ce qui était certain, c’est qu’Andreï prendrait la peine e de le découvrir. Après tout, être fiancés, il ne faut pas avoir de secret. Enfin, presque aucun...
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