FLINT (+) not like the rest

Beau et jeune garçon qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Il est né à Londres en ce beau jour qu'était le 18 février 1981 en tant que sang pur ; à présent il vit à Liverpool. Il est plutôt généreux, stratège, déterminé mais aussi impulsif, téméraire, têtu. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être plutôt excellent, même s'il a plus de mal maintenant. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de frêne, mesurant trente centimètres et contenant une corne de Basilic. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une chouette. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : il fput un temps, sa famille fière de lui. Maintenant, il ne verrait probablement plus rien.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le sien? Sa meilleure amie, morte devant lui. Pas tant une vision cauchemardesque, plus un souvenir qu'il essaye de réprimer, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Pas grand-chose. Pour moi, c’est une mine d’or. De nouveaux visages, de nouvelles histoires. De nouveaux clients aussi. De quoi agrandir mon marché, trouver de nouveaux moyens d’oublier. Mais d’une façon ou d’une autre, ma vie ne change pas à cause de cet échange.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Je perdais ma meilleure amie. Je commençais ma longue descente aux Enfers. Ni d’un côté, ni de l’autre, juste… Perdu.  

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Honnêtement ? Pas vraiment. Plus ça va, plus j’ai l’impression que ma vie serait plus simple si j’étais né un simple moldu. Plus de pression de la famille de sang-purs par excellence, plus de standards impossibles à atteindre, pas de culpabilité… J’aurais été à ma place en tant que moldu. Je n’aurais pas à m’en vouloir de ne pas l’avoir sauvée. Je ne l’aurais même pas rencontrée…

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Bonne, il me semble. Elle l’était en tout cas. En tant que seul Gryffondor d’une famille de Serpentard, les gens ont tendance à m’apprécier d’office, ce qui est assez ridicule quand on y pense… Les profs aussi m’aiment assez bien, puisque je suis de ces « élèves modèles ». Enfin… S’ils savaient ce que je vends sous le manteau, ils m’apprécieraient peut-être un peu moins.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard : Après la mort de Dumbledore, Rogue a été autoproclamé Directeur de Poudlard et vous avez décidé de retourner à Poudlard pour faire votre année. Bien sûr vous ne vous doutez pas des modifications qu’il va y avoir dans l’enceinte de l’école. Donnez nous votre première réaction quand vous voyez tous les changements. Avez-vous pris parti pour Rogue alors qu'il venait de tuer Dumbledore? Avez-vous été horrifié par les nouvelles manières d'enseignement des Carrow? Vous êtes vous cachez dans un coin de peur d'être torturé par des dernières années? Avez-vous eu une once de courage en vous soulevant lorsqu'Harry apparut dans la Grande Salle? Si vous avez décidé de ne pas revenir à Poudlard cette année-là, racontez nous de quelle façon vous occupiez votre temps, étiez-vous au courant des mauvais traitements que subissaient les autres élèves à Poudlard ?

Ta famille vote « Rogue Président ». Ou plutôt « Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom (aka Le Maïtre) Président ». Toi, tu n’aimes pas ça. C’est peut-être ton côté individualiste, ton côté ‘je ne veux rien faire comme ma famille’, ou simplement ton bon sens. Tu ne sais pas si tu veux retourner à Poudlard après ce putsch indécent de Rogue. Pour toi, il se tape un égotrip monstrueux qui laisse des morts derrière lui. C’est dangereux – dangereux et malsain. Tu n’avais pas eu beaucoup de contact avec Dumbledore, mais tu te souvenais d’une phrase qu’il t’avait dite lors de ta première année, quand ton frère –et honnêtement, toute ta famille- te martyrisait parce que tu n’avais pas été mis dans la bonne maison. « Nos différences sont nos forces, Monsieur Flint. Il faut faire preuve d’un immense courage pour les accepter. » Tu crois honnêtement qu’il était un homme bon. Alors, tu hésites. Tu hésites longtemps, mais finis par prendre la décision d’y retourner – en grande partie parce que Poesy y retourne aussi. De vous deux, c’est elle la plus courageuse, la plus Gryffondor. Rétrospectivement, tu te rends compte que sans elle, tu n’aurais pas tenu.
Ce qui te saute aux yeux lorsque vous arrivez, c’est que rien n’est pareil, même si rien n’a vraiment changé. Les professeurs sont toujours là, le château est toujours le même, les repas dans la Grande Salle toujours aussi généreux et succulents, les dortoirs toujours aux mêmes couleurs rouge et doré. Et pourtant… Pourtant une aura différente plane dans l’air. Les élèves sont moins chaleureux. Les professeurs plus nerveux. Les tableaux chuchotent plus dans les couloirs, et les fantômes sont plus agités. Mais il y a aussi les Carrow. Les Carrow sont insupportables, mais ils restent déjà mieux –d’une certaine manière- qu’Ombrage. C’est du moins ce que tu te disais au début. Et puis tu as tenu tête, un peu, et a eu le privilège d’être l’un des premiers à gouter aux châtiments mis en place par le duo. Et puis tu as réalisé que les Carrow étaient pire, en fait, que tout ce que tu avais connu jusque-là. Tu pensais que ton nom pourrait être ton garde-fou, mais il n’en fût rien. Ton étiquette de Gryffondor avait surpassé celle de Flint – tu étais ravi et contrarié à la fois. Alors tu as eu droit à la torture à quatre reprises, et les quatre restent brûlées dans ta mémoire à jamais. Tu portes toujours les cicatrices de ces moments, qu’elles soient physiques ou mentales. Tu ne sais plus vraiment si c’est qu’ils ont réussi à, à eux deux, à te briser complètement, ou si tu étais déjà dépourvu de courage avant leur arrivée. Lorsque le trio d’or a refait surface en tout cas, tu n’as pas bougé. Tu as gardé tête basse, pendant que Poesy, elle, fonçait tête baissée dans la mêlée. Avant de mourir dans la bataille, et de prendre une partie de toi avec elle.

ϟ Ton pseudo : ARKENSTONE. ϟ Ton âge : vingt-trois ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : 10 outta 10 would recommend. ϟ Le mot de la fin : vive la choucroute.

Tu sais que tu n’es pas comme les autres, comme ta famille depuis un bon moment déjà. Tu ne sais pas vraiment comment, ni pourquoi. C’est juste un fait. Des fois tu te demandes si les médicomages ne se sont pas trompés d’enfant à Ste Mangouste, s’ils ne t’ont pas donné à la mauvaise famille. Tu penses que la chose aurait plus de sens que ton existence chez les Flint, en tout cas.
De petites choses en petits évènements, tu as fini par être reconnu de tous comme le vilain petit canard de la famille. Dernier fils, dernier enfant, particulièrement choyé et élevé comme ses frères, et pourtant… Tes parents s’en veulent, oui, mais tu penses qu’ils t’en veulent encore plus. De ne pas rentrer dans le moule. De ne pas penser comme eux.
La vérité, c’est que tu as essayé. Tu as vraiment essayé de toutes tes forces d’agir comme ta famille le voudrait. Petit, tu te demandais souvent ‘Qu’est-ce que ferait Père ?’ avant de faire ou de dire quelque chose. QQFP. C’était ta devise. Et tu essayais, de tout ton être, de réagir comme il le voudrait. Tu n’as jamais réussi. En fait, tu t’es toujours royalement vautré, tombant toujours à côté de la plaque, incapable de reproduire la manière de penser de ton paternel.
Ton enfance ne fût donc pas des plus heureuses. De par les fréquentations de tes parents, il t’était assez difficile de rencontrer des gens de ton âge qui pourraient ne pas avoir la même mentalité que la majorité. Alors tu t’es fait un ami de ton elfe de maison. Jusqu’à ce que ton père s’en aperçoive, et décide que « puisque tu l’aimes temps, il te tiendra compagnie de manière permanente ». Tu n’as pas compris pendant un temps, jusqu’à ce que tu découvres la tête de Frinch –l’elfe, accrochée avec de la colle magique sur le mur qui fait face à ton lit. Depuis ce jour, il t’est impossible de rentrer dans ta chambre sans te mettre à pleurer à chaudes larmes.

***

Tes genoux tremblent. Tu n’as pas été aussi effrayé depuis la fois où Père t’as poussé dans le lac de la maison d’été pour t’apprendre à nager. Tu aurais très bien pu te noyer – là, maintenant, tu n’as absolument aucune échappatoire.  Une mort lente et douloureuse te semble bien plus attrayante. Creevey, Colin est appelé, et rapidement réparti chez les Gryffondor. Il a l’air encore plus perdu que toi. Mais aussi plus heureux. Tu te mords l’intérieur des joues et serre les poings. Les minutes passent, et chaque répartition te semble durer plus longtemps que la précédente. A chaque minute, chaque seconde, tu jettes des coups d’œil à ton frère, fièrement assit chez les serpents. Il porte la tête haute, l’air important, son badge de capitaine de l’équipe de Quidditch luisant fièrement sur son torse. Son regard est narquois. Le tien se baisse.
Et puis, finalement, ton tour.
Et ton monde s’écroule.
« Serpentard ? Non, non, tu n’as rien d’un Serpentard, c’est sûr. »
Rien d’un Serpentard. Tu te demandes comment des mots peuvent sonner aussi doux et aussi durs à la fois. Pendant quelques instants, une éternité pour toi, le Choixpeau te susurre une âpre mélodie aux oreilles. Et lorsque sa décision résonne dans la Grande Salle, tu es plus perdu que jamais. Tu ne sais plus rien, ni ton nom, ni qui tu es. Le professeur McGonagall te pousse doucement en direction de la bonne table – ta table. Tu ne sais même pas laquelle.
Tu sais juste qu’elle n’est pas verte et argent.
Tu passes ta première nuit à Poudlard à paniquer, t’attendant à une beuglante de tes parents dès les premières lueurs du jour. Marcus leur aurait tout raconté, sans hésitation. Ton père aurait frappé l’elfe de maison de lisant la lettre, ta mère aurait pleuré à chaudes larmes. C’est certain.
Et pourtant, rien. Ni dans la salle commune, ni au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner. Rien le lendemain, le sur-lendemain, ou les jours d’après. Rien de l’année en fait. Pas un seul mot. Le silence complet. Ignoré. Banni, en quelques sorte.
Et seul aussi. Jusqu’à ce que tu la rencontres.

***

« Eh, Burton ! C’est vrai que ta mère c’est une sang-de-bourbe ? » « Et la tienne, c’est un véracrasse Ratmole ? » Le Serpentard s’en va, et Poesy lève les yeux au ciel pendant que tu ricanes doucement. « On devrait bouger avant qu’il revienne avec ses amis. » « Tu penses sérieusement que Ratmole a des amis Mac ? Sois sérieux cinq minutes. » « Figure-toi que j’essaye, justement, » tu dis en montrant le livre que tu tiens entre les mains « mais c’est un peu compliqué quand une Gryffondor décide d’échanger des insultes avec n’importe quel être vivant qui s’arrête à ses côtés ! ». Poesy ouvre la bouche, l’air outré. « Même pas vrai, espèce de –» « Oui ? » « Okay, okay, je vois ce que tu veux dire. » Tu souris et range ton livre dans ton sac avant de te relever. « C’est pas ma faute si vous le cherchez quand même… » tu l’entends dire dans sa barbe. Tu la pousses un peu lorsqu’elle se relève, et elle trébuche. Pour se venger, elle s’empresse de te lancer une poignée de feuilles mortes à la figure. Tu fais quelques pas en arrière en rigolant. Lorsqu’elle se relève, elle te tire la langue, avant d’avancer vers le château. Tu la rejoins rapidement avec tes jambes plus longues que les siennes, et te lances sur un questionnement quant à la possibilité d’une procréation entre sorciers et véracrasses. […] « Mais vous êtes pas ensemble ? » « Non. » « Tu voudrais ? » « … Non ? » […] « Eh, Flint, ça fait quoi d’être exclu de ta famille ? » Tu hausses les sourcils vers ton interlocuteur, l'air fier de sa blague. Ton nom de famille n’est maintenant pour toi que ça, un nom. Tu ne t’es pas senti proche d’eux depuis – depuis jamais, en fait. Mais la séparation s’est clairement faite à ta répartition. A ta première année. Quand toute ta famille t’a cordialement ignoré pendant une année entière, tous sauf ton frère, qui se faisait une joie apparente de te martyriser à chaque occasion qu’il avait. Cette même famille t’as laissé passer ton premier Noël à Poudlard, seul, sans aucun cadeau, aucune carte, aucun signe de vie. Ca avait fait mal, au début. Puis tu as réalisé que c’était l’occasion pour toi de complètement t’émanciper de cet environnement. De laisser de côté les sang-purs, et d’être toi, vraiment, pour la première fois de ta vie. Et ça a fait moins mal, de jour en jour. Jusqu’à ce que ça ne fasse plus mal du tout, en surface du moins. Ton regard s’accroche à une chevelure blonde qui s’agite, surexcitée à quelques mètres devant toi. « Elle est ici ma famille. » […] « Alors ? » « … » « Non ! Sérieusement ? » « Ouais. » « C’était contre qui ? » « Weasley et McLaggen. » « Et ? » « Et bien faut croire que Potter aime bien privilégier ses amis… » […] « Qu’est ce que tu lis ? » Tu lèves curieusement la tête de ton gros ouvrage. « Histoire de Poudlard. » « Pff… Nerd. » Tu regardes la petite blonde, un poil vexé. Elle rigole. Tu te détends un peu. « Pourquoi t’es encore là ? » « Hum… Je parle pas trop à ma famille en ce moment, c’est… compliqué. » « Parce que t’es pas Serpentard ? » Tu hoches la tête en baissant un peu les yeux, toujours blessé par la réaction de tes parents. Elle hoche la tête, de manière compréhensive. Un silence s'installe. « Et toi ? » « Oh, mon père a décidé d’expérimenter de nouveaux sorts, alors la maison est pas très sûre en ce moment, il préfère que je reste ici. » Elle s’assoit lourdement à côté de toi et te regarde en plissant les yeux. « Quoi ? » « Non, rien. » Tu hausses les sourcils, et retourne à ta lecture. Sentant toujours son regard sur toi, tu lèves à nouveau la tête, l’air interrogateur. « Je me demandais juste si tu étais assez courageux pour venir explorer le château avec moi. » « Moi ? » « Non, la plante verte. J’aime bien lui parler, elle s’appelle Bertie et elle est assez drôle quand on apprend à la connaître. » Ton regard passe de la dite plante à la blonde, sans comprendre – et franchement, un peu inquiet pour sa santé mentale. « Mais oui, toi, bien sûr ! Alors, tu veux venir ? » « Euh… » Tu regardes ton livre, puis les yeux bleus de la fillette assise à côté de toi. Et quelque chose clique entre vous deux. « D’accord. » tu dis en fermant ton livre. Elle se lève et tu la suis, vous dirigeant tous deux vers le passage secret. « Au fait, moi c’est Poesy Burton, mais tu peux m’appeler Poe ! »

***

Tu ne voulais pas y retourner. Tu ne voulais pas y retourner, et maintenant que tu y repenses, tu avais complètement raison de vouloir t’éloigner le plus possible de cet endroit.
Ta sixième année a été la pire. La pire pour toi. La pire pour tous.
Rogue directeur, c’est une motion que tes parents auraient largement approuvée s’ils en avaient eu le pouvoir. Mais après l’assassinat de Dumbledore, tu voterais plutôt pour son emménagement rapide à Azkaban, et le tout sans passer par la case départ et empocher les deux cents gallions. Ta colère, ta rage, ta honte bouillent en toi et menacent d’exploser à chaque instant. Et pourtant, malgré tout, malgré ton instinct, malgré ta colère, malgré ton malaise, tu y es retourné. Pour elle. Pour qu’elle ne soit pas seule. Juste pour elle.
Pire que Rogue à un poste de pouvoir était les Carrow. Tu ne pensais pas, au début. Tu les trouvais juste chiants, pour être honnête. Chiants, et parfois un peu idiots aussi. Mais tu n’as pas tout de suite remarqué qu’ils étaient aussi sadiques. Pas avoir d’en faire les frais, en questionnant leur autorité. Ton nez tordu te rappelle cette retenue. Surpris mais tout de même en colère, tu leurs à laisser entendre ce que tu pensais une deuxième fois, puis une troisième. Il te manque maintenant un ongle à la main gauche, et une de tes côtes ne s’est jamais vraiment bien ressoudée, et ça grâce à la magie noire. La quatrième fût la dernière. Une erreur. Un mot mal placé, mal sortit, mal comprit. Une dernière partie de ton inconscient qui voulait se battre peut-être. Les cicatrices sur ton dos lui rappellent maintenant de la fermer. Pour longtemps. Pour toujours, peut-être.  

***

Elle tombe, inerte. Tu ne bouges plus, indemne. Indemne, mais brisé.
Déni.
Tu te réveilles, en sueur, chaque nuit. Chaque nuit, jusqu’à ce que finalement, tu ne dormes plus.
Tu revois la scène, encore et encore et encore et encore. Elle ne s’arrête plus.
Elle tombe. Poe tombe. Poesy, ta Poesy, tombe. Douleur.
Tu essayes de te convaincre qu’elle ne s’est pas ralliée avec le trio d’or. Non, elle est saine et sauve, chez elle. Que tu ne l’as pas rejointe, pour la protéger. Non, elle est saine et sauve, chez elle. Que tu n’as pas lamentablement échoué. Non. Elle est saine et sauve. Saine et sauve. Saine et sauve.
Saine et sauve.
Colère.
Tu essayes de te convaincre que tu n’es pas un lâche, mais rien n’y fait. Parce que tu es un lâche. Un loser. Une ordure. La pire pourriture de la terre. De l’univers. Parce que quand elle se battait, toi, tu ne bougeais pas. Quand elle lançait des sorts, toi, tu ne bougeais pas. Quand elle se défendait, toi, tu ne bougeais pas. Quand elle a remarqué que tu ne bougeais pas, elle t’a appelé. Tu n’as pas bougé. Quand elle s’est pris un sort dans le dos, tu n’as pas bougé. Quand elle est tombée… tu n’as pas bougé.
Dépression.
Tu n’as pas bougé.
Ni avant, ni maintenant. Tu ne sais pas comment tu es arrivé chez toi. Tu ne sais pas quel jour nous sommes. Tu sais que tes volets sont fermés, tes rideaux tirés. Tu sais qu’ouvrir les yeux est douloureux, mais que les fermer t’es impossible. Tu sais que tu ne vas pas bien, parce qu’elle n’est plus là.
Tu sais que tu ne pourras pas tenir comme ça. Pas vivre. Mais tu es trop lâche pour en finir, alors tu sombres. Tu te noies.
Jusqu’à ce que Marcus t’apporte de quoi te soulager. T’aliéner. Encore, et encore, et encore, et encore…
Marchandage.
Pour ne pas avoir à compter sur ton frère, tu t’es mis à fabriquer tes substances toi-même. Tes connaissances en herbologie et en potions t’ont particulièrement aidées. Tu passes l’année à confectionner de quoi oublier, t’oublier, l’oublier.
Mais tu as trop fait, beaucoup trop fait pour ta propre consommation. Alors tu as amené le tout avec toi. A Poudlard.
Oubli. Absence. Insouciance.
C’est comme ça que tu les as nommés.
Tu penses que tu n’es pas le seul à en avoir besoin.
Tu as raison.

Félicitations tu as réussi à faire ta fiche de répartition. Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables   Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM. Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier, mais tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs  . . Enfin, pour consulter la liste des cours, c'est par ici  .

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici et enfin pour surtout gagner le coeur de nouveaux sorciers nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.


Cordialement,
Le Choixpeau Magique