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Eveille-toi quand le jour sombre (Teodor)

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Eveille-toi quand le jour sombre
.teodor.

La forêt était belle. Pleine de créatures, de noirceur, terrifiante et inquiétante, mais rassurante à la fois. Parce qu’Atos savait qu’il ne risquait pas d’être dérangé ici. Il était vrai que, de par son interdiction, parfois elle pouvait accueillir quelques élèves en mal de sensation forte. Ou un premier année qui aurait perdu son chemin. Mais dans tous les cas, il aurait fallu un nombre incalculable de chance pour qu’ils passent exactement par le même sentier qu’Atos qui prenait toujours ses précautions et s’enfonçait aussi profond qu’il le pouvait. Près d’un arbre, toujours le même, duquel il entendait les hululements d’une chouette vers minuit. C’était un peu comme un rappel : Atos, si tu rentres plus tard, tu risques gros. Mais il restait encore une bonne heure avant que la chouette ne rapplique, avant que quelqu’un ne s’aperçoive qu’il n’était pas dans son lit. Une bonne heure au moins et il pourrait passer facilement devant les préfets, sous le nez même des professeurs et du concierge. C’était son malin plaisir. Il se moquait un peu de ceux qui testaient leur dose d’adrénaline mais Atos Leiden ne valait finalement pas mieux qu’eux et adorait jouer avec le feu, et encore plus jouer avec les morts.

Il installa son chaudron et se laissa glisser contre le tronc. Il sortit les fioles qui tintèrent légèrement, cachées dans son long manteau noir. La bleu. La rouge. La noire. Un millilitre de chaque. Agiter. Verser de nouveau. Répéter les mêmes actions jusqu’à ce que le mélange soit complètement homogène et qu’il prenne une jolie couleur violette, plutôt foncée. Il plongea alors un pétale de chrysanthème dans le mélange. Il n’eut pas besoin de la dissoudre, il s’évapora dans le reste en un instant. La potion prit une couleur noir et dégagea une odeur insupportable qui envahit ses poumons, le fit suffoquer. Ca le brulait de l’intérieur. C’était le premier prix à payer. Atos connaissait toutes les étapes pour arriver à fabriquer la potion et ensuite pour arriver à entrer en contact avec les morts. Il se pourrissait pour ses fichues expériences. Il se tuait à petit feu. Mais ça en valait la peine. Il se leva, toussa, cracha, tout en s’appuyant sur l’écorce humide. Enfin sa quinte de toux se calma, il se rassit. Il lui fallait maintenant attendre un peu avant de prononcer les incantations, et la potion serait fin prête. Il s’accorda cinq minutes de sommeil, balança sa tête en arrière, ferma les yeux, somnola doucement, bercé par les cris de la nuit. Il n’était pas rare d’entendre des loups, des bruits de feuille ou des semblants de pas. Atos y était habitué, il n’y faisait plus attention. Il savait que l’odeur, dans tous les cas, faisait fuir tous les prédateurs. Une goutte le tira de son demi-sommeil assez rapidement. S’il allait pleuvoir il fallait qu’il s’agite, ou sa préparation serait foutue. Il attrapa sa baguette, se racla la gorge et récita la formule. Une fois. Deux fois. Il n’eut pas le temps de réciter la troisième, il entendit des pas non loin de lui. Il savait exactement faire la différence entre des pas d’animaux ou ceux d’un sorcier. Il grommela dans sa barbe, qui pouvait bien venir le déranger ? Il ne devait surtout pas être vu. Il se fit tout petit derrière l’arbre, espérant que la personne passerait sans lui prêter attention, mais c’était plus facile à penser qu’à espérer. La fumée était bien voyante, l’odeur était atroce. N’importe qui aurait pu être intrigué.

Atos attendit quelques instants, il réentendit les pas. Il leva un peu sa baguette, prêt à se battre. Un bruit de feuille juste au dessus de son épaule l’alerta. Il se tourna d’un coup, baguette en avant, avec force. Il ne s’attendait pas à ce que la personne soit si proche. La baguette accrocha la peau de l’élève et lui fit une jolie taillade sur le bras gauche, assez profonde. Atos se recula, toujours son arme en avant, près à se battre. Il releva enfin le visage vers l’inconnu. Ce n’était pas du tout inconnu. C’était Teodor, un russe qu’il avait rencontré il y a de ça quelques années, lors du tournoi des trois sorciers. Quelqu’un dont il aurait presque oublié le visage si cet échange international ne le lui avait pas rappelé. Bien sûr, Atos était quasiment certain de le retrouver ici, ils avaient le même âge après tout, Teodor pouvait donc venir étudier à Poudlard cette année. Atos le regarda intensément, ça ne lui faisait ni chaud ni froid de savoir qu’il était au château, il l’avait déjà croisé quelques fois sans pour autant aller vers lui. Il était vrai qu’ils avaient passé de bons moments ensemble, une amitié éphémère mais qu’il avait pourtant apprécié durant l’année. Puis Teodor était parti, Atos avait pensé ne jamais le revoir, fin de l’histoire. Ami ou pas, Atos ne baissait pas sa garde et restait en position d’attaque, empêchant Teodor d’avancer davantage. Il ne fallait surtout pas qu’il voie ce qu’Atos était en train de mijoter. Il ne pouvait pas non plus lui demander de partir, il fallait qu’il s’assure avant que le jeune sorcier ne parlerait pas. Atos pouvait avoir de sérieux ennuis si on commençait à le sanctionner, à la surveiller, et à comprendre ce qu’il trafiquait. « Qu’est-ce que tu fous là Azarov ? Une petite balade au clair de lune ? » Atos tentait le sarcasme, mais il bouillait de l’intérieur. Quel con d’avoir voulu se réapprovisionner cette nuit alors qu’il savait pertinemment qu’en weekend les visites de la forêt interdite de petits rigolos étaient beaucoup plus fréquentes.  Il reporta son attention sur la blessure, c’était pas tellement beau à voir mais c’était sûrement pas très grave… Il s’en fichait assez à dire vrai. « T’inquiète pas, je t’ai pas tué, c’est juste du sang. Tu vas pas tomber dans les pommes dis-moi ? » Il sortait tout ça surtout pour sa rassurer lui-même. Atos avait peur. Peur que son secret soit dévoilé. Peur que Teodor fasse tout foirer.

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Eveille-toi quand le jour sombre

Teodor
&
Atos
La lune était haute dans le ciel, aussi resplendissante qu’elle l’avait toujours été et aussi intrigante à la fois de part sa pâleur morbide. Et sa hauteur signifiait bien une chose, celle qu’à cet instant Azarov aurait dû se trouver dans son dortoir avec toutes les autres personnes de GISIS de sa maison, et plus particulièrement être blotti dans son lit. Mais s’il y avait bien une chose que le jeune russe n’était pas, c’était une personne obéissante qui suivait les règles de manière stricte. Bien au contraire, il s’en écartait bien souvent. Peut-être même trop au regard des personnes qui l’entouraient, mais que lui importait. Lui ce qu’il souhaitait c’était être libre, ou tout du moins avoir la sensation d’une certaine liberté, car après tout… il n’était pas libre du destin. On pouvait croire que oui, mais au fond, ce n’était pas vrai, car le destin avait toutes les cartes de la vie entre ses mains et il les jouait dès que ça lui chantait. De ce fait, qui savait ce qui pouvait se passer demain, la semaine prochaine, voir même cette nuit ? Et rien que pour ça, Teodor ne souhaitait pas rester dans son lit, car il ne pouvait pas se permettre de louper des moments précieux à ses yeux pour simplement avoir suivi les règles donnés. Voilà pourquoi il était à l’extérieur, non loin de la cabane du garde chasse à l’abri des regards, car adossé à un arbre, les yeux rivés sur la lune et sur ses compagnes les étoiles, appréciant tout particulièrement le calme qui régnait durant la nuit. Beaucoup de personnes pouvaient trouver ce calme presque inquiétant, mais pas lui. Il le recherchait, comme une plante recherche la pluie. Certes, cela ne le dérangeait pas non plus d’être entouré d’une multitude de personnes, bien au contraire, mais il y avait un temps pour tout. Un temps pour s’amuser. Un temps pour s’isoler. Un temps pour vivre dangereusement.  Et ce temps là, c'était exactement celui pour lequel Azarov se trouvait à l'extérieur et pourquoi il fini par se redresser pour finalement décider de s'enfoncer dans la Forêt Interdite qui bordait la cabane du garde chasse. Pourquoi cette soudaine envie d'aller dans la Forêt Interdite la baguette au poing alors que celle-ci était particulièrement inquiétante dans son genre et que d'innombrables créatures magiques et dangereuses la peuplaient ? Tout simplement parce que c'était ce que Azarov recherchait, le danger, mais aussi plus particulier parce qu'il avait envie d'aller dans son endroit dans la Forêt Interdite où se trouvait plusieurs livres de magie noire dont il aimait s'essayer par moment. Car oui, la magie noire avait une telle attractivité sur lui, que cela faisait plusieurs années qu'il s'était mis à s'y plonger corps et âme pour apprendre tout ce qu'il souhaitait savoir. Certes, il était loin du compte et même d'innombrables années ne lui permettraient pas de connaitre l'étendu du savoir en magie noire, mais au moins pouvait-il essayer d'en toucher une partie importante. Sauf que voilà, il fallait croire qu'il n'avait pas pris un chemin peu peuplé, car alors qu'il avançait pas à pas pour se rendre dans son repaire, l'esprit aux aguets, il vit soudainement une fumée au loin, entre les arbres. Curieux, il ne pouvait s'empêcher de l'être et c'est ainsi qu'il décida de s'approcher de la source de cette dite fumée. Et plus il s'approchait, plus il pouvait sentir une odeur nauséabonde. Qui pouvait bien s'amuser à cette heure avancée de la nuit dans la Forêt Interdite ? Azarov n'allait pas tarder à le savoir à ses dépends.

Encore un pas et il fut à l'endroit où démarrait cette fumée pour finalement s'élever dans la nuit, mais il n'eut pas le temps de voir ce qui en était la cause car soudainement une personne qu'il n'avait pas eu le temps de voir lui fit face et l'entailla en même temps d'un coup de baguette. Et Azarov senti plus qu'il ne le vit le sang commencer à couler de son bras gauche. Autant dire que la coupure devait être plus profonde, mais à dire vrai il s'en fichait, ce qui l'intéressait était la personne qui lui avait provoquer une telle blessure. Atos... Un serpentard tout comme lui. GISIS de son dortoir. Mais aussi un ancien ami du Tournoi des Trois Sorciers que Teodor avait particulièrement bien apprécié. Et puis forcément, il avait dû repartir et il n'avait pas eu de nouvelles depuis. Enfin si, il avait eu des nouvelles à la rentrée à Poudlard, forcément en étant dans la même maison, mais les choses étaient différentes. Teodor avait changé et il n'avait pas constaté qu'Atos avait évolué tout autant. « Qu'est-ce que tu fous là Azarov ? Une petite balade au clair de lune ? » Un rictus amère apparu sur les traits de Teodor alors qu'il observait Atos qui le menaçait toujours de sa baguette. Mais en même temps, le russe avait également sa baguette levée vers Atos, car il n'était pas sans défense après tout. « En fait j'avais rendez-vous avez une charmante Accromentule, mais je crois que l'odeur nauséabonde de ce que tu mijotes l'as fait fuir. C'est vraiment dommage, moi qui espérais passer une merveilleuse soirée en sa velue compagnie j'ai affaire à toi désormais. » Effectivement, Teodor ne prenait pas la chose au sérieux, tout simplement parce qu'il ne prenait pas Atos au sérieux et qu'il savait parfaitement bien qu'il avait désormais un pouvoir sur lui. Après tout, il n'aimerait pas qu'Azarov vienne faire part de sa mésaventure à quelqu'un, ses petites affaires se verraient être réduites à néant. D'ailleurs quelles pouvaient être ces affaires ? Il allait falloir qu'il regarde cela de plus près. « T'inquiète pas, je t'ai pas tué, c'est juste du sang. Tu vas pas tomber dans les pommes dis-moi ? » Un sourire secoua les traits du russe, tandis qu'il observait Atos d'un air mis amusé, mis narquois. Il pensait vraiment que Teodor s'évanouirait comme ça à cause d'une vulgaire coupure. S'il savait ce que ses parents avaient bien pu lui faire endurer il n'aurait pas été aussi prompt dans ses jugements. « Aurais-tu donc peur que j'aille pleurer chez l'infirmière en lui montrant l'éraflure que tu m'as fait ? Ne t'en fais pas, je suis bien plus intelligent que ça. D'ailleurs, tu n'aurais pas un tissu pour que je puisse l'enrouler autour de mon bras avant que tous les parasites de cette forêt ne soient attiré par mon sang et ne bloquent tes dessins avant même que tu ne puisses les commencer ? »
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Eveille-toi quand le jour sombre
.teodor.

Il en avait dans le ventre, Atos. Il en avait de la rage, du mal-être, des choses qui lui fracassaient le crâne, compressaient sa poitrine. Mais ça ne l’empêchait pas de vivre, au contraire. Atos ne se fixait pas de limite, parce qu’il savait qu’ils ne le respectaient jamais. C’était son jeu à lui, franchir toutes les barrières. Il faisait partie de ces élèves perturbateurs qui aimaient s’adonner à des pratiques plutôt interdites et malsaines. Il excellait même, dans ce domaine là. Sans doute l’un des plus brillants de tout Poudlard. En tout cas, il n’était pas là pour se faire plus d’amis qu’il n’en avait déjà. Il s’en fichait. Azarov ou pas Azarov c’était du pareil au même. Le nouveau serpentard avait peut-être été dans le cercle d’ami d’Atos il y a bien longtemps, ces temps là étaient révolus. Le temps avait passé. Les gens avaient changé. Atos surtout. Il n’était plus du tout le même, un corps semblable mais un esprit aux antipodes. Désormais, quiconque voulait gagner sa confiance passait par un long chemin semé d’embuches. Atos se méfiait, il se méfiait de tous ces nouveaux arrivants. Le château était bien trop rempli, il ignorait tout ce qu’il pouvait se passer, qui pouvait bien déranger ses plans. Il avait eu raison de surveiller ses arrières, la preuve, un ancien ami peut être celui qui fera tout foirer. L’allemand restait calme face à la baguette pointée sur lui, il ne ferait qu’une bouchée de Teodor s’il osait l’attaquer. Son visage était contracté et reflétait toute la colère qu’il éprouvait. Et voilà qu’il perdait son temps et que la potion serait bonne à jeter à la poubelle. Raison de plus pour qu’il soit irrité. « En fait j'avais rendez-vous avez une charmante Accromentule, mais je crois que l'odeur nauséabonde de ce que tu mijotes l'a fait fuir. C'est vraiment dommage, moi qui espérais passer une merveilleuse soirée en sa velue compagnie j'ai affaire à toi désormais. » Ah oui, il aurait presque oublié qu’il était passionné de créatures peu ragoûtantes. Son plaisir à lui c’était torcher les centaures et jeter de la viande morte aux hippogriffes. Comme avenir, on fait mieux. Teodor devait avoir bien changé, lui aussi. Mais dans tous les cas, Atos était tout de même ravie d’avoir faire fuir les Accromentules. Ce n’était pas vraiment sa tasse de thé et il préférait savoir que sa potion les éloignait plutôt qu’elle ne les rapproche de lui. « Aurais-tu donc peur que j'aille pleurer chez l'infirmière en lui montrant l'éraflure que tu m'as faite ? Ne t'en fais pas, je suis bien plus intelligent que ça. D'ailleurs, tu n'aurais pas un tissu pour que je puisse l'enrouler autour de mon bras avant que tous les parasites de cette forêt ne soient attirés par mon sang et ne bloquent tes desseins avant même que tu ne puisses les commencer ? » Il semblait avoir du mal avec l’ironie, le russe, mais Atos ne s’en plaignit pas, s’il pouvait l’énerver encore un peu plus. C’est qu’il était drôle avec sa tête de furie, mi amusée mi agacée. Il se serait bien arrêté cinq minutes encore pour observer les drôles de rictus qui venaient agrémenter son faciès.

Atos fut pris d’un rire nerveux en regardant l’autre serpentard. Il était vrai que la plaie pissait le sang, mais il s’en fichait pas mal, lui, du moment qu’il n’avait rien. « Tu veux pas que ce soit moi qui joue l’infirmière non plus ? Débrouille-toi avec ta merde Azarov. T’as qu’à appeler ta copine l’araignée, elle pourra peut-être t’aider. » En vérité, il aurait bien aimé que Teodor fasse comme s’il n’avait rien vu et qu’il le laisse tranquille, mais il y avait quelque chose qui le chiffonnait assez, et il ne savait pas comment aborder le sujet sans passer pour un parano ou sans attirer l’attention du russe. Il n’était pas censé savoir ce qu’il était en train de préparer, personne n’était censé être au courant. Après tout, ce qu’il y avait dans la marmite était peut-être tout à fait légal, même si l’odeur, la couleur, et le comportement d’Atos prouvaient bien le contraire. Mais il fallait qu’il soit sûr que l’autre ne dise rien et que ses affaires ne s’ébruitent pas, sinon, il était fichu. Il risquait d’être renvoyé de Poudlard, voire même, Atos savait que certains avaient été envoyé à Azkaban pour moins que ça, pour simple utilisation de magie noire. Alors si on apprenait que ses mixtures lui permettaient de contacter d’anciens mages noirs, ou qu’il planifiait de ramener des morts à la vie, Atos était bon pour les détraqueurs. « Abaisse ta baguette. J’attaque pas les plus faibles, t’as rien à craindre. » Atos vira de sa couleur naturelle à un rouge vif de mécontentement puis à un rouge tomate d’énervement. Il se serait bien jeté sur Teodor, l’aurait bien tué sur le champ pour être sûr que son secret était bien scellé, s’il ne pensait pas avoir plus d’ennui qu’il n’en avait déjà à faire ça. La mort d’un élève ne passerait sûrement pas inaperçue. Enfin, il aurait pu laisser son corps dans la Forêt Interdite. Il se passait tellement de choses étranges à Poudlard ces derniers temps. Mais si par malheur on venait à remonter jusqu’à lui, Atos risquait même d’être accusé des disparitions qui frappaient le château depuis quelques mois. « Ce que je fais ici ne regarde personne, ni toi, ni personne à Poudlard, c’est clair ? Une parole de travers et je te jure que si je l’apprends Azarov, je te ferai avaler deux chaudrons de cette foutue potion. » Non, il ne savait pas qu’au pire, une trop grosse dose de potion pour pratiquer plus facilement la nécromancie risquait de lui provoquer des problèmes intestinaux violents pendant plus d’une semaine. Sans parler, en plus d’une semaine sur le trône, de la torture mentale de voir des fantômes pas très recommandables en permanence devant soi. Teodor n’avait pas besoin de savoir tout ça, mieux valait qu’il songe au pire.


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Eveille-toi quand le jour sombre

Teodor
&
Atos
Le sang coulait de la plaie avec une certaine vivacité pour finalement s'écraser sur le sol, voilà pourquoi le russe avait fini par demander si à tout hasard Atos n'avait un bout de tissu pour qu'il puisse bander sa blessure. Ce n'était pas tant qu'il se la jouait chochotte face à un peu de sang, juste qu'il savait très bien qu'il ne devait pas non plus trop tarder à la bander s'il ne voulait pas que les choses tournent mal. Après tout, quand une personne perd une bonne partie de son sang, elle à tôt fait de s'évanouir, or clairement Teodor ne comptait pas tourner de l'œil devant Atos. Sauf que voilà, ce dernier ne semblait pas particulièrement réceptif. « Tu veux pas que ce soit moi qui joue l'infirmière non plus ? Débrouille-toi avec ta merde Azarov. T'as qu'à appeler ta copine l'araignée, elle pourra peut-être t'aider. » Un rire secoua ses traits, car en fait Atos n'avait pas du comprendre qu'il rigolait à propos de l'acromentule. A dire vrai il était venu dans la forêt interditepour pratiquer un peu de magie noire, mais au final ses pas l'avaient menés à son ancien ami, et il aurait peut être dû éviter de venir. Mais au moins était-il au fond ravi de voir qu'il n'était pas le seul à faire je ne sais quoi dans la Forêt Interdite. Car clairement, si Atos était là au beau milieu de la nuit avec une potion à l'odeur nauséabonde, ce n'était pas pour chanter la sérénade à quelqu'un. Non il devait avoir des projets aussi louche que les tiens, voilà pourquoi il était autant sur la défensive et qu'il t'en voulait d'avoir débarqué sans prévenir. « Abaisse ta baguette. J’attaque pas les plus faibles, t’as rien à craindre. » Les faibles ? C’est sur qu’avec cette plaie béante, Teodor ne faisait pas autant le fier que d’habitude mais pour autant, le traiter de faible c’était bien mal le connaitre. Pour autant il abaissa sa baguette, pour finalement se désintéresser totalement d’Atos. Il fallait qu’il trouve de quoi se faire un bandage et c’est ainsi qu’il arracha une partie de sa chemise blanche pour finalement replacer son pull par-dessus comme si de rien était. Puis sans regarder celui qui lui faisait fasse, il se banda le brase en prenant bien soin de serrer le plus possible pour que le sang ne puisse pas trop s’écouler.

« Ce que je fais ici ne regarde personne, ni toi, ni personne à Poudlard, c’est clair ? Une parole de travers et je te jure que si je l’apprends Azarov, je te ferai avaler deux chaudrons de cette foutue potion. » Bien trop absorbé par le bandage de sa plaie, Teodor n’écouta que d’une oreille distraite ce que le serpentard avait à lui dire. Des menaces ? Il cherchait vraiment à menacer Teodor ? Ne comprenait-il pas que s’il disait quoi que ce soit, il se mettrait lui-même dans une mauvaise posture puisqu’il n’avait rien  à faire dans la Forêt Interdite après le couvre feu. Sauf que cela, Atos n’avait pas dû le remarquer, bien trop obnubilé par le fait que Teodor ne dise à quelqu’un d’autre ce qu’il tramait. D’ailleurs, bien qu’il se doutait que ce devait être une chose bien sombre, il n’arrivait pas à déterminer ce qu’Atos faisait exactement. Alors c’était bien beau de lui dire de ne parler à personne de ce qu’il avait vu, mais s’il ne savait pas lui-même ce qu’il avait vu alors cela ne servait strictement à rien. Il fini, après de longues secondes, à relever la tête vers Atos qui l’observait de manière mécontente. Il arqua alors un de ses sourcils en se redressant, puisqu’il s’était adossé à un arbre pour avoir plus de stabilité pour faire son garrot. « Tu crois vraiment que j’ai rien de mieux à faire que de parler de tes petites histoires au clair de lune ? En toute sincérité je m’en fous. Tu aurais bien pu danser autour d’un feu en string que ça m’aurait toujours pas intéressé. Alors vas-y menace moi, mais ça sert strictement à rien, car ce que tu fais ne me regarde pas. Non pas parce que tu me le dis, mais parce que j’ai d’autres chats à fouetter. » Il esquissa alors un léger sourire en ajoutant. « Alors pourrais-tu s’il te plait ôter ton air suspicieux de ton visage, ça ne te va vraiment pas. On dirait que tu as avalé un balai de travers. »

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Eveille-toi quand le jour sombre
.teodor.

Il observa Teodor enrouler son bras dans un bout arraché de sa chemise. Bandage de fortune qu’il méritait bien. Ca lui apprendrait à venir fouiner dans les affaires des autres. Atos portait en horreur ceux qui se mêlaient de ce qui ne les regardait pas. Il hésitait vaguement entre sa volonté de poursuivre son travail et laisser Teodor s’en aller, ou celle de retourner au château avec lui, de manière à pouvoir le surveiller de plus près. Mais une chose était sûre dans tous les cas : Atos avait beau cumuler les interdictions en se trouvant dans la forêt interdite et on préparant une potion illicite, Teodor n’avait pas plus de droit que lui de se trouver là. Si le serpentard décidait de parler, Atos se ferait un malin plaisir de l’enfoncer lui aussi encore un peu plus. « Tu crois vraiment que j’ai rien de mieux à faire que de parler de tes petites histoires au clair de lune ? En toute sincérité je m’en fous. Tu aurais bien pu danser autour d’un feu en string que ça m’aurait toujours pas intéressé. Alors vas-y menace moi, mais ça sert strictement à rien, car ce que tu fais ne me regarde pas. Non pas parce que tu me le dis, mais parce que j’ai d’autres chats à fouetter. » Le ton supérieur du slave ne lui plaisait guère, mais au moins, il avait l’impression qu’il garderait la bouche fermée et qu’il ne dirait rien. C’était déjà un bon point pour le Leiden. Il pouvait encore douter de son honnêteté, mais en réalité, Atos avait encore dans ses souvenirs le jeune russe sympathique de Durmstrang qu’il avait rencontré lors d’un échange scolaire. Qu’avait-il bien pu se passer entre ces deux-là pour que leur vision de l’un et de l’autre change à ce point ? Le temps, sûrement. Atos avait grandi, muri, s’était tourné vers quelques disciplines bien différentes des courses en balai qu’il avait l’habitude de faire en ce temps là. Il passait désormais ses après-midi libres plutôt seuls à potasser livres et potions, à fulminer ses idées noires. Oui, il avait changé, ils avaient tous changé. Les amis d’autrefois deviennent des étrangers en un clin d’œil, juste par la faute de choix et de distance. Au fond, Atos s’en fichait pas mal et ne songeait même pas à cela, ce qui était fait était fait. La confiance qu’il plaçait autrefois en Teodor, en ses amis en général, était désormais placée en lui-même : il ne pouvait compter sur quiconque d’autre. Sauf peut-être Yuri. « Alors pourrais-tu s’il te plait ôter ton air suspicieux de ton visage, ça ne te va vraiment pas. On dirait que tu as avalé un balai de travers. » Il ne pouvait pourtant nier que les répliques du slave le faisaient bien rire. Le sourire qui se dessina légèrement sur son visage lui intima que tout était à prendre au second degré et qu’il ne semblait pas vraiment avoir de rancune envers Atos pour le ton sur lequel il lui avait parlé. Il trouva ça étrange, qu’un russe oublie si vite. Il hésita, de peur de tomber dans un piège, mais finalement, il abaissa sa baguette.

Il se retourna rapidement, et d’un seul geste, l’ensemble de son kit portable de potions se referma pour ne plus former qu’une petite mallette qui se referma dans un clic sonore. La colère sur son visage s’était transformée en un air blasé qui plaisait sûrement davantage à son interlocuteur. Il ne montra pourtant aucun signe de sympathie, se tenant sur ses gardes. Si lui était devenu qui il était désormais, qui lui disait que Teodor n’était pas non plus un autre ? Après tout, ils ne s’étaient connus que brièvement, le temps du tournoi. C’était un laps de temps bien trop court pour connaître sur le bout des doigts quelqu’un, surtout quand on savait que bien qu’ils aient eu des points communs, Atos ne le considérait pas non plus comme un ami proche. Il était une simple connaissance, quelqu’un qu’il appréciait. « Peut-être que j’ai avalé un balai de travers. » testa-t-il tout en haussant les sourcils et en gardant son sérieux. A vrai dire, ils ne savaient pas quoi lui dire de plus. Teodor l’avait surpris, certes, peut-être avait-il deviné ce qu’Atos mijotait… mais s’il lui disait qu’il ne le divulguerait pas, Atos ne voulait pas plus insister, au risque de devenir paranoïaque et que Teodor change d’avis. « Si tu parles, je le saurais. » se contenta-t-il de répéter, comme pour le menacer encore un peu, bien qu’il eut compris que ses paroles n’avaient sûrement aucun effet sur quelqu’un comme Azarov. « Tu pars à la chasse aux Accromentule ou tu rentres ? » Atos quant à lui cherchait déjà, du bout de sa baguette qui diffusait désormais un halo blanc illuminant les environs, à retrouver le sentier menant au château. Il finirait ce qu’il avait à faire plus tard. Quitte à revenir la nuit prochaine.


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