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Mon âme s'éclaire quand le jour sombre | Aleksandr & Ielena

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Aleksandr Silaïev & Ielena Dimitrova

La force. Où trouvaient-ils la force, tous, de se lier ainsi les uns aux autres ? De s'adonner à ces mille activités exténuantes sans jamais se lasser ? Comment faisaient-ils, tous, pour former ce que les gens appellent la norme ? Elle l'ignore. Elle s'en lasse. Ce petit monde où grouillait désormais tant de monde lui insufflait plus de migraines que de joie, plus de peine à se constater seule que d'optimisme en ses chances de pouvoir un jour faire parti de la masse. Des amis, il aurait bien fallu qu'elle soit capable de s'en faire, mais tout en elle résonnait toujours aux échos de la voix de celle qui avait prit en main son éducation. Sois belle, silencieuse. Ne lève jamais les yeux sans y avoir été autorisée. Ne parle pas, tu n'as rien d'intéressant à dire après tout. Son corps comme seule prison, elle a quitté les rythmes effrénés des conversations de dortoir, désobéissant continuellement au couvre-feu pour s'en venir trouver ce qui lui semble de près ou de loin convenir le mieux à la définition de paix : une tour. Une simple tour, levée plus haut que les autres dans le ciel, à vous en faire passer la lune pour un visage bienveillant, baignant tout le cadre de sa lumière fragile. Ici, son cœur s'apaise. Ici, rien ne la fait se sentir exclue, car, comme elle, la lune est seule dans la nuit et l'une et l'autre, ainsi, toujours se retrouvent et se comprennent. Il n'y a pas besoin de parole avec elle, pas besoin de forcer les choses ou de paraître. Cette étoile, plus imposante qu'aucune autre pour ses yeux de mortelle, sera toujours là, qu'importe les affres de la vie. C'est à elle seule qu'étant enfant elle pouvait parler, lui confiant la désolation d'un cœur meurtri par la haine d'un frère, la dureté d'une parente et le mépris d'un père. Oui, la lune était toujours là, elle, depuis plus de seize ans qu'elle même errait en ce monde et ses pas désormais la guide en aveugle vers ce lieu qu'elle a apprit et apprivoisé comme son unique territoire. Au sommet de la tour d'Astronomie, son refuge, son antre. Un lieu désert de toute autre présence que la sienne, un lieu où se tient enfin sa place. Un lieu qu'elle rejoint désormais, son pas caressant le sol de peur d'y produire un craquement pouvant trahir sa présence à quelques préfets faisant leurs rondes. Un pas, puis un autre. Désormais postée devant le grand escalier menant à son havre, la sensation de danger lui semble entièrement écartée, un sourire peut s'en venir apparaître au coin de ses lèvres. Elle a dans les mains tout un recueil d'histoire des moldus, une lecture dévorée à peine entamée qu'elle ne s'autorise à lire que dans ces moments-là où la certitude la tient qu'elle ne sera surprise de personne. Un pas, puis un autre. La voici enfin au sommet, retrouvant la douceur du vent frais du soir lui rappelant la fraîcheur de sa Russie Natale au printemps et les lignes de ces grands astrolabes dominant l'espace et auxquels elle vient à présent s'adosser.

Dans l'obscurité et l'impatience de recouvrir son petit monde, elle n'a rien décelé de sa présence. De ce corps masculin, témoin agaçant ayant un jour eu la même idée qu'elle de venir se réfugier ici. Une minute, puis une autre. La voici déjà absorbée dans son ouvrage quand un simple mouvement, presque imperceptible, s'en vient trahir celui qui avait gagné le premier la tour d'Astronomie. Elle en sursaute sur l'instant, se penche pour venir trouver du regard celui qu'elle agace certainement autant qu'il ne le fait lui-même pour elle. Un Serdaigle. Un étudiant dont le visage lui est connu depuis longtemps. Depuis sa première réception de Sangs-Purs au cœur de la Mère-Russie. Depuis Durmstrang aussi, même si l'occasion ne leur fut jamais donnée à l'époque d'échanger le moindre mot avec lui, sans doute plus silencieux et froid encore qu'elle ne saura jamais le laisser paraître. Que dire et que faire alors ? S'ils ne se trouvent pas ici pour la première fois ensemble, leurs échanges jusqu'à présent se sont toujours cantonnés à quelques politesses et banalités sans fondements. Bonsoir, que fais-tu donc ici ? Ah, toi aussi. Ok. Puis, Je vais te laisser, j'y vais également. Rien qui ne saurait tisser quoi que ce soit. C'est pourtant ce soir la quatrième ou cinquième fois qu'ils se trouvent, comme si une drôle ironie du sort voulait briser leur vœu de tranquillité malgré eux. Pas question de lui laisser prendre les devants cette fois-ci : sa présence l'a surprise, son sursaut a tout d'humiliant pour la Lionne qui se redresse alors jusqu'à pouvoir croiser le regard du bleu et bronze.


« C'est drôle, si je n'étais pas arrivée la deuxième ce coup-ci, je croirai presque que tu le fais exprès. »


Son ton n'a rien de très engageant, la faute à l'inexpérience. Elle n'a parlé que dans le but de taquiner le Serdaigle pourtant la Dimitrov, mais ce dernier laisse planer comme un doute. Elle le réalise, s'en désole, se brusque elle-même pour s'en rapprocher. La voici désormais qui, après un regard en sa direction, glisse lentement vers la balustrade jusqu'à venir s'y accouder. Ainsi, elle ne le toise plus. Ainsi, elle n'a pour interlocuteur que cette lune amicale qui, ce soir, lui répondra au ton d'une voix masculine. La voix d'un Silaïev.


« S'il y avait eu un tel endroit à Durmstrang, la vie y aurait-été bien plus douce je crois... »          



©Aloysia






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