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Speed Dating (Lionel et Berttie)

Mumblemumps
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Oubli fâcheux
Speed dating version sorcier
ϟ CRIS DE TERREUR « À la suite d'une sortie à Pré-au-lard, le professeur chargé de la surveillance se rend compte que deux élèves manquent à l'appel. Stupéfaits d'avoir été lamentablement oubliés par leur professeur, Lionel et Berttie se retrouvent non loin d'une cabane aux allures abandonnée. Planifiant leur retour par leurs propres moyens, ils sont dérangés par d'étranges cris en provenance de la vieille demeure. Des cris qui n'ont rien d'humain, mais qui ne ressemblent en rien à un animal non plus... L'amour de Berttie pour les animaux fantastiques entraînera-t-il Lionel dans une aventure, ou serait-ce le courage du Gryffondor qui mènera l'expédition ?  »

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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
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Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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❝Take me to the sun
I feel like chasing rainbows❞
Lionel & Berttie
« Putain ! » hurla le jeune homme en regardant autour de lui. Il serrait les dents en laissant échapper son lot de jurons que tout le monde lui connaissait bien. Habituellement, il aimait beaucoup les sorties dans le village. Plus intéressantes que les cours, elles lui permettaient de passer un peu de temps en plein air, loin de ce foutu château, de sa foutue poussière et de sa foutue promiscuité qui lui donnaient l’impression de revenir des foutus siècles en arrière.

Paradoxalement, à Pré-au-Lard, tout comme sur le terrain de Quidditch, Lionel était une autre personne. Il riait énormément, il se promenait partout, il touchait à tout, il parlait de ses plaisanteries à quiconque voulait l’entendre et n’hésitait pas à goûter à tout, lui qui n’avait jamais aimé particulièrement manger, lui qui avait si peur de vivre dans l’excès. Par contre, en ce moment, la petite escapade ne le rendait pas vraiment heureux. Lionel était furieux. Serrant les poings pour ne pas frapper qui que ce soit, il fut forcé d’admettre la vérité : on les avait laissés derrière. Franchement, comment pouvait-on oublier des élèves dehors ? Les Britanniques étaient des abrutis.

Chaque jour passé dans cette école le lui rappelait davantage.

Il se tournait vers la blonde qui l’accompagnait. Berttie était une fille gentille, elle était bonne et douce, elle était le genre de fille que l’on croisait dans les couloirs et que l’on oubliait la seconde d’après. Ce n’était pas un défaut. Lionel la trouvait charmante, et il était aussi terriblement envieux de sa simplicité. Il aimerait bien, lui aussi, que l’on oublie son nom. Il était beaucoup trop connu, sa réputation était fâcheuse ; il était Lemaire qui se faisait encore envoyer en retenue par Martell, Lemaire qui se faisait sauver par Heather et Rivera, Lemaire qui entraînait Jónsson dans ses mauvais coups, Lemaire, Lemaire, son nom était sur toutes les langues et pourtant, personne ne le connaissait.

Il avait passé l’après-midi avec Archdeacon dans le village sorcier parce qu’il avait promis à ses camarades de socialiser et de faire des efforts pour connaître ses camarades. Même les Britanniques. Même les Russes. Pourtant, il ne put retenir un ton réprobateur, à la fois cinglant et frustré : « Fallait vraiment que tu nous traînes à Honeydukes? » C’était clair, dans sa tête, si la jeune femme n’avait pas insisté pour aller dans la confiserie, ils n'auraient pas été dans cette situation. Ils auraient rejoint les professeurs à temps et seraient au chaud dans leurs dortoirs. Lionel prit une bonne inspiration, tentant de reprendre son calme. Piochant dans son sac, il prit un caramel qui lui colla les dents, utile pour ne pas qu’il se lance dans un autre flot d’injures. Plus tranquille, le jeune homme ne s’excusa pas, mais pointa du menton une route.

« On va essayer de voir si on ne peut pas trouver un chemin vers le château. » Lionel emprunta les rues escarpées du village, multipliant les virages et les demi-tours, faisant comme s’il maîtrisait parfaitement la situation alors qu'il ne connaissait pas du tout les lieux. Il pensait pendant un moment demander le chemin aux serpents. Il y en aurait probablement un qui lui indiquerait la route à suivre. Il n’y avait aucun doute, définitivement, il était brillant. Sautant sur un rocher, il se tourna vers la forêt avoisinante. « Par là. » Montant une petite colline, se faufilant un chemin parmi les arbres, il parvint à une vieille demeure. Sur les lèvres du lion se dessinait un sourire malicieux alors qu’il en observait le jardin et les fenêtres condamnées. Un cri déchirant s’en échappa, mais il conservait toujours le même sourire. « Ça ne sonne pas comme un loup. » Un autre hurlement se fit entendre. « Ça ne sonne pas comme un humain non plus. » reprit le jeune homme, en haussant les épaules. Il se tourna vers la blonde. « Je parie que tu n’as pas le courage de venir vérifier la source de ce cri, Berttie Crochue. » Il lui fit un clin d’œil. « Te connaissant, tu dois préférer les confiseries. » Il nargua la blondinette avant de continuer de monter la colline, en direction de la maison, même s'il espérait au fond de lui qu’elle le suive dans cette belle et terrible aventure.


© Pando
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Tu aimes Près-au-Lard pour la joie de vivre qui y règne. Tu as l'impression que les rancœurs sont ici mises de côté, chacun profitant de ce court séjour loin du château. Loin du souvenir de la Bataille qui t'a encore trop marqué. Alors oui, Près-au-Lard est un moment que chacun s'accorde pour oublier. Et pourquoi pas être quelqu'un de nouveau. Tu vois les serpents rire avec les lions autour d'une bière-au-Beurre, tu vois les aigles admirer les Nimbus et les blaireaux tenter des farces des Weasley. Ce sont ces moments-là qui te donnent espoir en une cohésion, en une force entre étudiants.

C'est peut-être aussi ce qui a poussé cet élève de Beauxbâtons à te rejoindre. Vous avez discuté sur le chemin, un peu poussé par les amis du garçon. Tu étais seule, tu admirais déjà le paysage que tu connaissais pourtant trop. Mais en venant vers toi il ne s'attendait sûrement pas à ce que tu l'embarques toute l'après-midi, dans les moindres lieux de tes envies. Il n'allait pas regretter d'avoir été obligé à sociabiliser. Tu le connais d'Axel. Axel c'est comme ton meilleur ami, comme cet âme sœur perdue. Alors quand il te dit que le Gryffondor est sympathique tu le crois. Sans imaginer une seule seconde les coups foireux qu'ils font ensemble.

Un sourire curieux aux lèvres vous entrez à Honeydukes. Toutes ces sucreries. Tous ces délices. Tu te diriges toujours vers le stand de friandises salées. Tu as toujours eu une préférence pour les plats, alors quand tu trouves des notes épicées dans un biscuit tu fonds. Tu laisses ta main piquer chaque biscuit de présentation que tu manges, sans aucun scrupule pour les autres élèves qui n'auront plus rien à goûter. « C'est l'étape première Honeydukes » tu réponds avec un sourire encore plus large. Sur la pointe des pieds tu te lèves à sa hauteur et lui glisses une friandise dans sa bouche. Un acte enfantin qui te ramène à lui quelques secondes pourtant.
Tu ne comptes plus le temps que vous mettez dans la boutique mais il semble assez long pour que les professeurs vous oublie. En effet, au moment du retour, lorsque vous vous dirigez au point de rendez-vous il n'y a plus personne. Pas même les silhouettes au loin de vos élèves. Impossible d'en croiser quelques uns dans les ruelles. Ils sont tous partis.
Alors ton camarade se la joue Robinson Crusoé. Tu ne dis rien pour l'instant mais tu vois bien les détours qu'il entreprend, les rues qu'il prend pour la deuxième fois sans même sans rendre compte. Mais tu le suis, parce qu'il est drôle à regarder courir dans tous les sens. Tellement drôle qu'il ne remarque pas le nombre de fois où tu lui piques de son sac des caramels. Tu marches derrière lui, plusieurs mètres vous séparent parfois. Tu ne te précipites pas. Tu sais bien que les professeurs n'allaient pas remarquer votre absence. Quoi que peut-être celle de Lionel, trop connue pour ses comportements indécents. Petit à petit vous vous engouffrez dans une forêt. Tu aurais aimé qu'il s'arrête, que vous puissiez profiter de l'endroit. Tu es certaine que des créatures sublimes se cachent sous le rocher où il était monté. Certaine qu'il fait fuir les petites bêtes de ses pas rapides. Il s'arrête non loin d'une vieille bâtisse. Tu en as souvent entendu parler sans jamais vraiment t'y intéresser, sans jamais t'aventurer dedans. Tu le regardes de yeux surpris. Tes yeux brillent lorsque tu sembles entendre le bruit d'un loup. Il te coupe cependant vite dans ton élan, affirmant que s'en est pas un. « Tu veux que ce soit le bruit de quoi alors ? » lui lances-tu. Si ce n'est pas un animal ni même un humain, tu ne vois guère ce que ça peut-être. Tu secoues la tête, embêtée qu'il puisse envisager qu'il n'y aurait pas d'animal. Il te met rapidement au défi, te balançant un surnom qui te fit rire dans l'immédiat. Tu aimes ce dont Lionel te montre de son caractère. Téméraire et curieux. Loin de l'orgueilleux Gryffondor qui plaît tant aux filles de ton cours. Il ne prend pas le temps d'écouter ta réponse qu'il se dirige déjà vers la maison.
Tu te met alors à courir afin de le rattraper. Lorsque tu arrives enfin à sa hauteur, tu te retournes, toujours en courant. « Sache qu'un loup m'attirera toujours plus que tes caramels » tu montres du regard son sac qui était rempli de confiseries, maintenant vide depuis quelques minutes. Il n'allait pas mettre longtemps avant de comprendre où ils étaient passés.
L'excitation de prouver l'origine animale du cri te fait oublier à quel point la bâtisse paraît impitoyable. Ses vitres cassées, son toit craquelé. Elle semble vivante, prête à s'attaquer à la moindre personne qui s'engouffre à l'intérieur. Avant de poser la main sur la porte qui s'ouvre d'elle-même tu te retournes une nouvelle fois vers ton camarade d'un jour. T'assurer qu'il est bien là. Que tu ne fais pas ça seule. Oui la Forêt Interdite te paraît beaucoup plus douce et accueillante que cet endroit. « Je pense que tu ne me connais pas assez Lionel » tu lui confies, les yeux malicieux. Son prénom que tu chuchotes, comme pour ajouter plus d'intensité à tes paroles. Tu le fais avec tout le monde. Tu ajoutes toujours cette pointe de douceur aux prénoms. Tu n'aimes souvent pas les surnoms, accordant beaucoup d'importance à la signification du patronyme, à la mémoire du choix des parents.  « Et toi, es-tu assez coriace pour rentrer ? » vous êtes tout proche. Loin de l'idée de rentrer. Près de l'idée du défi, de prouver à l'autre son courage démesuré.
En un pas tu te trouves de l'autre côté de la porte. Immobile face au décors qui se trouve sous tes yeux. Et à cet instant, tu espères que Lionel te rejoignes vite. Qu'il vienne ajouter un peu de chaleur dans cet endroit trop sombre, trop glacial, pour ton cœur qui jouissait il y a peu des délices salés.
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Lionel Lemaire
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The dark's not taking prisoners tonight.

Come, come one, come all,
You must be this tall
To ride this ride at the carnival

Il aimait les aventures, le jeune homme, il aimait vivre à fond, il aimait sentir son cœur battre à toute vitesse, car il se savait chanceux de vivre. Il avait de la difficulté à faire confiance parce qu’il avait peur que les gens ne l’abandonnent, parce qu’il se demandait si les gens seraient toujours là le lendemain. C’était ainsi, dans le monde magique, rien n’était certain, un jour, tout le monde est accepté, le lendemain, les minorités vivent dans la peur, et Lionel, il n’aimait pas avoir peur. Plutôt, il n’aimait pas avoir peur quand il n’avait pas choisi qu’il voulait avoir peur, comme dans le cas présent où, à chaque pas, il se délectait des imprudences et des complications à venir, tout comme sa camarade s’était régalée de toutes ses friandises.

Berttie crochue, comme il la surnommait, ne cessait de la surprendre. Menue, elle paraissait délicate, mais il avait été surpris de la quantité de nourriture qu’elle était capable d’engouffrer, sans accorder d’attention aux étudiants qui la fixaient d’un air insistant, la priant silencieusement de leur laisser goûter les bonbons. Avec son habituel caractère agréable, Lionel leur avait gentiment dit d’aller se faire foutre. Il se doutait bien que ce n’était pas ce que l’on attendait de son opération « socialisation », mais la réplique avait au moins eu l’effet de lui permettre de se rapprocher d’Archdeacon. Taquine, elle lui avait fait goûter une friandise, et il avait compris ce qu’elle trouvait aux douceurs d’Honeydukes, se laissant même aller à en acheter quelques-unes, même s'il n'admettrait jamais ouvertement avoir aimé le magasin.

Maintenant, il montait la colline, armé de son petit sac et de tout son courage, sans se douter que sa camarade aurait préféré rester dans la forêt. Il la laisserait bien derrière lui, mais il devait faire des efforts pour apprendre à connaître les autres. La demoiselle le contredit, lui demandant ce que serait le bruit si ce n’était pas un loup. Il haussait les épaules. « Tu me diras. » Il aimait les animaux, mais pas de la même manière que la demoiselle. « C’est toi l’amie des créatures magiques. » Ce nom de club, franchement, il était ridicule. On ne peut jamais être l’ami d’une créature magique. C’était là où se posait la différence entre les deux étudiants, dans leur passion commune. Où Berttie cherchait à être proche de la faune, Lionel se contentait de la respecter. Sa couleuvre, ce n’était pas une amie, il l’avait toujours considéré comme une égale, sans jamais se poser de question. Il avait rejoint une organisation pour montrer à Charlotte qu’il s’intégrait bien, mais autrement…

Plus il parlait et plus elle répliquait, plus il affirmait son opinion et plus de plaisir elle prenait encore à le confronter. L’insoumise, elle le taquinait en lui parlant de ses caramels. Lionel fronça les sourcils. Lorsque la jeune fille lui pointa son sac, il aperçut que ce dernier était totalement vide. La blondinette avait tout dévoré. Voilà toutes ses précieuses économies qui venaient de partir à la poubelle. Cette fille, elle avait un trou noir à la place de l’estomac ?

Avec une étonnante sérénité, les joues encore roses de sa course antérieure, elle posa sa main sur la porte avant de se tourner vers lui. Elle devait se prendre pour une combattante, mais elle ferait dans son pantalon s’il n’était pas près de lui. Fier de cette pensée, le lion ne put retenir un sourire. Il était arrogant, mais il en avait bien le droit.

« Je pense que tu ne me connais pas assez Lionel. » Elle murmurait son prénom d’une façon toute particulière qui fit frissonner le jeune homme. Son prénom lui paraissait toujours étrange prononcée avec cet accent britannique, mais dans la bouche de la demoiselle, il devenait beau, il devenait tendre. Elle le revisitait, lui donnait une autre dimension. Quand elle lui demandait s’il était assez coriace pour rentrer, il se pencha vers elle, lui murmurant à l’oreille : « La question est plutôt de savoir si tu seras assez coriace pour en sortir. » Malicieux, le jeune homme ouvrit la porte à la demoiselle, dans un souci de galanterie à la française. « Après vous. » lui dit-il en français. Le bois paraissait lui rester sur les mains. Il était humide, il avait probablement des échardes. Refermant sa main pendant quelques secondes, tentant de se débarrasser de la moiteur, il ne tarda pas à suivre Berttie dans la maison.

La première chose qui le frappa était la poussière. Passant sa main sur son nez, il toussa. Peu à peu, il s’habitua à la poussière et à la promiscuité et put distinguer ce qui semblait être le hall d’entrée. Le plancher n’était pas en meilleur état. Les planches étaient délabrées, d’un coin à l’autre naissaient des trous noirs, dans les confins du sol. Les rampes d’escalier étaient délavées. La pluie avait probablement réussi à passer au travers du toit. Lionel ne paraissait pas impressionné. Il n’alluma même pas le bout de sa baguette magique. Pour dire vrai, il n’était même pas certain de l’avoir avec lui. Il avait sa couleuvre, c’était suffisant pour se défendre dans la majorité des cas et elle le préviendrait si quelque chose devait arriver. Le lion se tourna vers le blaireau.  « Si jamais il arrive quelque chose, ne compte pas sur moi pour te sauver. » C’est dit avec une telle sincérité que c’en est presque choquant. Lionel n’est pas connu pour mâcher ses mots. Il continue, comme si c’était parfaitement normal en se dirigeant vers les escaliers. En signe d’impuissance, il lève les bras, comme s’il ne pouvait rien faire, comme si la situation n’était pas en son contrôle : « Pas de bras, pas de chocolat, pas de caramel, pas de secours pour la demoiselle. » La main sur la rampe délavée, il monta sur la première marche, anticipant ce qu’il y trouverait en haut. « Séparons-nous. » dit-il. Il baissa les yeux vers la blonde, la regardant, les yeux brillants. « Le premier qui meurt a perdu. »

 
(c) AMIANTE
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Il semblait te mettre au défi. Tu sentais qu'il ne partageait pas le même amour pour les créatures magiques. S'il paraissait ne pas les craindre, il ne semblait pas non plus les considérer à l'égal d'un ami. Un simple statut de créature, sans sentiment. Peut-être même un peu comme lui. Mais tu te refusais de croire qu'il n'éprouvait rien. Tu étais certaine qu'au fond de toi, parfois, il se prenait au goût d'apprécier. Sûrement qu'il savourait cet instant. Tu osais l'espérer. Aussi fort que tu espérais qu'un loup-garou se cachait non loin, probablement dans la cabane. Tout était supposition, comme si le Gryffondor avait une aura qui te plongeait dans l'incertitude. Il ne te mettait pas mal à l'aise pourtant.

Lionel vint se pencher contre toi, murmurant quelques mots à ton oreille. Tu appréciais son souffle chaud contre ta joue, son corps qui était non loin du tien. Une vague de chaleur te poussait à te rapprocher davantage mais tu restais appuyée contre la porte, prête à l'ouvrir à tout moment. Si tu étais prête à sortir ? Pas vraiment car à l'instant même tu n'avais qu'une seule envie, qu'il reste près de toi. Tu savais qu'à votre retour à Poudlard il n'allait pas faire attention à ta frêle présence. Que son ignorance allait te pincer le cœur. Tu le savais parce que tu aimais que trop bien son regard posé sur toi. Ce genre de regard fougueux qu'on t'adresse si rarement. « Sois sûr que tu ne seras pas le plus courageux d'entre nous » tu plissais les yeux, comme un enfant qui tente de lire dans le regard d'un adulte. Il ne t'aura pas. Il aiguisait trop bien ta fierté pour que tu t'arrêtes. Non, tu étais motivée à lui prouver qu'il y avait mieux que lui.
Il ouvrit la porte, susurrant quelques mots en français que tu ne connaissais pas. Mais tu ne te laissais pas abattre, répliquant un « merci » trop prononcé. Seul mot en français que tu savais et tu remerciais ton père de te l'avoir appris car cela prouvait, une nouvelle fois, que tu ne te laissais pas abattre par le malicieux lion. Tu te demandais encore pourquoi il n'était pas dans la maison des serpents tant son caractère se rapprochait de celui d'une personne sûre d'elle, à la limite de l'orgueil. Et pourtant, c'était justement ce côté-là de lui qui t'intriguais, qui te donnait  envie de le connaître davantage.

Alors que tu te dirigeais au fond de la pièce principale, vers les meubles du salon il exprima son non engagement envers toi. « Oh non.. Je pensais que tu serais mon héro » tu abaissais les sourcils, une petite moue triste, tentant un instant de tomber dans l'excellente comédie des acteurs. Tu laissais quelques secondes s'écouler, un silence que tu stoppas par d'autres douces paroles « J'ai tant besoin de tes muscles pour affronter cette horrible maison ». Tes mots se faisaient cette fois-ci exagérés. Et pourtant, tu te prêtais au jeu du mensonge. Laissant même tes gestes imiter ceux d'une pauvre fille en détresse. T'appuyant contre un meuble rustique, prêt à s'écrouler, tu l'invitais presque à venir entourer ses bras de ton corps si petit. Mais ton rire vint casser cette ambiance mélodrame. « Je n'ai pas besoin de toi Lionel » sans faire exprès cette fois-ci, tu continuais de prononcer son prénom de manière mielleuse. Tu rigolais tellement qu'on pourrait croire que tu ne l'avais pas fait depuis des jours. Tes rires ne se stoppèrent pas moins lorsque ta main vint s'appuyer contre le meuble qui s'écroula dans l’instant. Maladresse.
Rien ne semblait tenir. Pas même vous.
Il continua les recherches, montant progressivement les marches des escaliers. Vous étiez à présent loin. A l'opposé des pièces. Il voulait que vous vous sépariez. Cette idée te fit des frissons dans le dos. Tu n'étais pas prête à être seule. Tu ne l'avais jamais été. Tu avais toujours détesté jouer à cache cache par peur qu'on ne te retrouve pas, qu'on t'oublie. Tes parents t'avaient dorloté toute ton enfance. Ensuite cela a été Conan. Maintenant qu'il n'était plus là, tu tentais de trouver de l'attention chez n'importe quelle personne. Chez Lionel à ce moment-là. Un instant il pourrait voir dans tes yeux ta détresse. Il glissa quelques autres mots de défi. Parlant de mort. Mais tu n'allais pas mourir, pas aujourd'hui. Ni lui.
Sans attendre plus longtemps tu te dirigeas vers lui. Une nouvelle fois, tel un aimant qui ne pouvait se séparer. Ne m'abandonne pas Lionel que ton corps criait. Tu le dépassais Lionel dans les escaliers, passant ta tête sous son bras. « Personne ne va perdre » Tu te retournas légèrement alors que tu étais déjà en haut des escaliers. « Cherche un autre jeu » balançais-tu, sans t'imaginer qu'il pourrait sûrement en trouver un. Un bien pire.
Tu ne cherchais pas à découvrir plus longtemps la pièce, un étage sombre et vide de sympathie. Il aurait pu dévaster ton cœur si Lionel n'était pas là. De tes pas rapides tu te dirigeais vers une chambre, sautant sans tarder sur le lit qui grinçant automatiquement. La poussière s'envola au même moment. La tête en l'air tu découvrais des bêtes ronger la tapisserie. Un arbre généalogique recouvert de visages tous plus ténébreux les uns que les autres. Tu te sentais oppressée, prise au piège. Comme si ces visages allaient te tuer. Un sentiment morbide s'installa dans ton corps. Tes muscles se rétractaient, ton sang se glaça. Mais tu n'arrivais à dégager tes yeux du plafond. Et sans t'en rendre compte tu soufflais le prénom de ton camarade d'aventure tel un appel à l'aide.
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Il aimait la mettre au défi. Il aimait qu’elle lui réplique sans lui laisser l’occasion de placer un mot. Il aimait nourrir cette petite fibre rebelle qui se cachait dans le cœur de la blonde. À chacune de ses paroles, la demoiselle réagissait. Ce n’était jamais de manière excessive ; c’était à la manière de la fleur qui ouvrait doucement ses pétales pour prendre sa place dans le monde, sachant que les regards se tourneraient bientôt vers elle. Dans cette quête à la recherche de la lumière, dans cette quête semblable à celle du tournesol, le lion aiderait le blaireau à cesser de chercher le regard des autres.

Il se demandait ce qu’il aimait le plus dans la demoiselle. Il adorait la sentir tressaillir quand il rapprochait sa bouche de son oreille, quand il plaçait sa main sur son épaule. Il y avait aussi cette maladresse et cette répartie, qui semblaient encore mal apprivoisées. Il ne savait pas s’il trouvait cela amusant ou non, il avait quand même perdu des caramels dans cette affaire. Lionel ne se rendit compte que quelques secondes plus tard qu’il regardait Berttie avec un sourire attendri. À bien des égards, elle lui faisait penser à sa petite amie avec ces airs tendres, derrière lesquels se cachaient une tempête, un désordre dans lequel se camouflaient un grand courage, mais aussi une grande tendresse.

Il se demandait parfois pourquoi les deux filles étaient allées dans la maison des blaireaux. Elles avaient bien plus de courage et de hardiesse que la plupart des membres de la maison des lions, elles avaient probablement plus de force et de bravoure que lui-même. Certains diraient que c’était l’amour des autres qui venait tout changer. Lionel dirait simplement que le chapeau fripé s’était arrêté aux apparences, ne voyant que son prénom en oubliant de regarder au fond de son âme.

Berttie était à l’opposé de la pièce. Quelque chose avait changé dans la maison délabrée, l’ambiance n’était plus aux rires et aux taquineries. Le lion regardait la demoiselle sans parvenir à dissimuler un air inquiet. Instantanément, il regretta les mots qui étaient sortis de sa bouche. Parler de mort était excessif dans cette situation ; il ne savait pas ce qu’Archdeacon avait vécu. Néanmoins, il avait sa réponse ; c’était probablement pour cela que le Choixpeau ne l’avait pas envoyé à Poufsouffle.

La Poufsouffle, elle revint vers lui comme un aimant, comme la lune revient toujours voir son congénère soleil à la fin de chaque jour, dialoguant dans un langage cosmique, dans une lueur éternelle. « Personne ne va perdre. » lui soufflait-elle. Du haut des escaliers, elle semblait inaccessible, étonnamment plus forte. « Cherche un autre jeu. » Il fronça les sourcils. « On n’est plus au primaire. » lui dit-il rudement, un peu fortement, un peu méchamment, même si l’intention n’était pas là ; il préférait cacher sa tristesse derrière une façade de gros dur. C’était plus facile ainsi. « On ne va pas passer notre vie à vivre sans compter les points. » Il monta les escaliers, se retournant vers la jeune fille une fois parvenu au sommet. « Je suis là pour gagner. »  Il lui prouverait qu’il y avait un humain dans cette cabane, peut-être un étudiant aussi oublié par les professeurs, qui sait.

Il avança dans l’étage sombre sans porter attention aux peintures. Il n’en connaissait pas l’histoire. Une longue toile d’araignées s’étirait sur les toiles à la manière des secondes sur la trotteuse d’une montre. Berttie entra dans une pièce, semblant être la chambre des maîtres. Un lit en baldaquin trônait au milieu de la pièce, avec des rideaux de velours bordeaux sur le bord de la décomposition. Lionel touchait le bois du mobilier, ses doigts se recouvrirent de poussière. Quand Berttie sauta sur le lit, ce fut un nuage gris qui se forma près du jeune homme. Toussant, il s’éloigna un peu de la jeune femme, maugréant intérieurement contre ce manque de civisme, ce comportement totalement déplacé qu’il n’aurait jamais rencontré chez une jeune Française.

Lionel, le coude devant la bouche, toussa encore un peu, avant de se diriger vers la coiffeuse de l’ancienne propriétaire des lieux. Il tomba sur son propre reflet dans le miroir brisé. Ses yeux verts le fixaient, ses joues émaciées paraissaient plus creuses que jamais dans le verre cassé, son visage fin sonnait comme une triste fin. Son estomac gargouilla. Il avait faim aussi.

Il entendit son prénom. Cette fois-ci, il n’y avait plus de ton mielleux, il y avait simplement un désespoir à lui donner un frisson dans le dos. Accourant vers la blonde, il regarda ce qui lui faisait peur. C’était une grande tapisserie, représentant probablement les sorciers qui avaient vécu ici avant. C’était courant dans les familles de sang pur. Quand Lionel avait craché sur ces pratiques en histoire de la magie, un de ces professeurs lui avait dit, sans cacher ces sous-entendus, que c’était d’une certaine utilité pour retracer ces origines. Mais les sorciers au sang pur étaient rarement des bonnes personnes.

Furieux contre ces sorciers auxquels il était lié sans le vouloir, le jeune homme sortit sa baguette. S’avançant devant ses milliers de visages, il lança un sort pour faire brûler le visage central. Les bêtes s’éloignèrent instantanément, retrouvant leurs torus, quels qu’ils soient. Le jeune homme fit de même pour les branches les plus hautes avant d’écraser sa baguette contre le premier visage à sa hauteur, le bois menaçant de se fendiller. À la manière d’un mégot de cigarette, le bout du sycomore brûlait la toile. Il allait répéter le manège quand il se souvint de la jeune femme derrière lui. Elle paraissait tétanisée.

« Si jamais il arrive quelque chose, ne compte pas sur moi pour te sauver. »
« Je n'ai pas besoin de toi Lionel. »

Sans rien dire, sans égard à ce qui était arrivé dans le hall de la maison hantée, lors de leur arrivée, Lionel entoura la jeune femme de ses bras, la rapprochant d’elle. Il était plus calme. Il était plus doux. Il était plus posé. Le véritable Lionel ressurgissait. « Personne ne va te tuer Berttie. » Il y a un moment de silence dans la chambre, l’odeur de la toile enflammée. Lionel ne bougea pas. Il était solide, présent, comparativement au meuble rustique que Berttie avait brisé, quelques minutes plus tôt.

Intérieurement, il avait le sentiment de revenir des semaines en arrière. C’était ce qu’il aurait dû faire quand il avait retrouvé Adélaïde à Poudlard : la serrer dans ses bras et la rassurer. Peu importe ce qu’il aurait dit, le son d’une voix est nettement plus rassurant que le silence. Il eut un petit sourire malicieux avant de se dégager un peu de l’étreinte. Baissant le regard vers la jeune femme, il reprit son air plein d’assurance, lui donnant une petite pichenaude sur le nez.

« Le diabète s’en chargera avant. » Il rangea sa baguette dans sa cape avant de sortir de la chambre. « Il y a probablement une cuisine ici. On ne peut pas partir sans avoir vu la cuisine. » Il fit un clin d’œil à la jeune femme, il avait envie de la faire sourire. Il avait cependant aussi un autre but en tête. Il trouverait probablement des casseroles dans la cuisine. S’ils ne pouvaient pas trouver le loup, alors il ferait venir le loup jusqu’à eux.

 
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Il y avait cette peur qui figeait tes muscles, tu te laissais porter par ton instinct. Tu avançais davantage vers des eaux sombres qui te faisaient de plus en plus tressaillir. Mais la présence de Lionel te donnait ce courage que tu n’aurais jamais eu. Tu avais ce besoin de lui prouver quelque chose, être plus forte que lui ? Non ce n’était certainement pas une réponse suffisante. Il y avait bien plus.
Il y avait cet autre Gryffondor. Celui qui n’était plus là. Celui qui ne pouvait exister qu’à travers ton cœur, qu’à travers tes souvenirs beaucoup trop présents. Sa mort te gelait le dos. Ton corps crépitait aux sons morbides de tes pensées. Tu tentais de garder le visage fier mais Lionel pouvait clairement lire dans tes yeux cette fragilité ambiante. Fragilité que tu ne pouvais camoufler à personne. Mais dans ce même besoin de prouver davantage au français, tu le devançais dans les escaliers. Tu tentais de remettre les taquineries au goût du jour, même si n'importe qui aurait pu sentir que le malaise était déjà présent. Qu’il était maintenant impossible de l’effacer.
Les mots rudes du jeune homme ne vinrent pas détendre l’atmosphère. Tu prenais ces paroles comme une agression. Tu fronçais les sourcils, lui faisant comprendre qu’il allait beaucoup trop loin, qu’il n’y avait plus rien de drôle. C’était peut-être pour cela qu’il n’avait si peu d’amis, qu’il n’arrivait pas à s’en faire ici à Poudlard. Il avait cet humour, presque noir, il allait beaucoup trop loin dans ses paroles. Sûrement qu’il ne s’en rendait pas compte. Alors, sans même en être consciente tu répliquais : « Très bien. Alors prépare toi à mourir Lemaire » tu ne rigolais plus non plus. Tu lui balançais ces mots comme on aurait pu balancer un sort impardonnable, poignant, meurtrier. « Tu vas vite regretter tes mots » et tes cheveux vinrent se plaquer contre ton visage, dans un élan de rapidité, tu étais déjà trop loin pour lui. Insaisissable. Ton comportement qui tentait de prendre de l’assurance à ses côtés. Mais tu n’y arrivais pas.

C’est pourquoi tu décidais de te réfugier loin de lui, de prendre de la distance. Tu te demandais s’il ne serait pas mieux de rentrer à Poudlard. Cette chasse au trésor ne menait à rien. Le loup devait déjà être parti, l’humain impossible à démasquer. Vous n’aviez plus rien à trouver dans cette bâtisse sinon vous-mêmes.
Tu ne faisais maintenant plus attention à ton camarade. Tout ton corps était soumis à ce qui se trouvait devant tes yeux. Ces visages, ces âmes qui devaient ressentir l’impureté de ton sang, qui devait sentir le choix sentimental de ta mère. Tu te souvenais alors de ta mère qui rentrait, cassée intérieurement par les paroles de ses parents. Par leur rejet. Ces visages te rejetaient, s’ils pouvaient, te tueraient même.
Mais Lionel se chargea, prit ce courage que tu n’arrivais à avoir. D’un seul coup il n’y avait plus ces ombres néfastes. Il n’y avait plus que lui et toi. Et dans ces courts instants tu venais de lui prouver que tu avais besoin de lui. Ta faiblesse était servie sur un plateau d’argent. Ta garde tombait totalement lorsque tu vins enfouir ton visage contre son cou. Ton corps qui tremblait, tes mains qui se glissaient sur son torse. Si ses paroles avaient pu te soulager, ton esprit ne faisait que répéter Si, c’est toi qui va me tuer. Ton corps qui sentait un danger, qui te répétait de t’éloigner du garçon.

D’un coup d’un seul il s’éloigna de toi, reprenant son air habituel. Tu souriais à ces paroles. Il n’avait sûrement pas tort. Tu ne faisais que grignoter par-ci par-là. Tes parents n’arrangeaient pas l’affaire, ils ne faisaient que des repas copieux lorsque tu étais à la maison. Ils savaient qu’ainsi ils pouvaient te remonter le moral. Si ses paroles avaient de bonnes intentions, tu étais épuisée. Tu ne lâchais que quelques sourires à peine sincères.
Tu te levais, t’éloignant davantage de lui. Mais avant de quitter la pièce ton regard s’attarda sur son visage, sur ses traits un peu trop marqués. Tu soufflais, à cet instant consciente de ce qu’il se passait dans ta tête.
Puis tu quittas la pièce, poussant chacune des portes pour découvrir ce qu’il se cachait derrière chacune d’entre elle. Tes pas étaient lents. Sans surprise tu découvris rapidement la cuisine. Elle était au rez-de-chaussée, non loin du hall d’entrée. Étonnement la cuisine était la pièce la plus propre. On pourrait presque penser qu’une personne nettoyait régulièrement. Tu ne mis pas longtemps à comprendre pourquoi, à comprendre d’où venait ce bruit. Un elfe de maison se trouvait devant toi, une assiette à la main. Son corps frêle te donnant envie de le serrer contre toi. Il avait ces gros yeux mouillés d’une sensibilité attachante. Il te ressemblait un peu au final. Et c’est pourquoi tu chuchotas à la petite créature de se cacher dans un placard. Tu savais la réaction de Lionel s’il le voyait. Et dès lors ton souhait n’était plus de trouver ce loup qui ne viendra jamais, mais de protéger la créature. Jouant de ton rôle d’enfant gourmande, tu ouvrais un autre placard, un œil vigilant sur celui que tu venais de renfermer « Une cuisine sans caramel n’est pas une cuisine digne de ce nom » tu parlais fort afin que Lionel entende tes quelques paroles. Tu ne voulais pas t’attarder dans cette cuisine. Tu te plaças contre le mur de l’entrée, bloquant ainsi son passage dans la pièce qu’il rêvait pourtant. Et de cette voix aguicheuse, de ces yeux troublants tu susurrais au gryffondor un « Nous aurions beaucoup plus de choses à faire ailleurs » ta voix s’éternisa sur ce mot ‘ailleurs’. Tes yeux dévoraient du regard l’élève en face de toi, l’élève que tu rêverais qu’il soit : Conan.
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Lionel Lemaire
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C’était comme si quelque chose s’était brisé.

Quelque part dans cette maison qui tombait en ruines, c’était comme si quelque chose s’était cassé, c’était comme si quelque chose s’était fracassé. Lionel avait beau rire, avait beau de feindre derrière les sourires, une partie de lui ne pouvait s’empêcher de la voir en elle. Quand il regardait le blaireau, il en voyait un autre, un qu’il n’avait pas pu sauver des enfers de la guerre, quand lui était assis posément dans sa salle de cours, tentant de comprendre en vain un journal britannique.

Berttie, en quittant la pièce, le regardait comme cette autre femme le regardait auparavant. Il n’aurait jamais cru, le lion, qu’un regard pouvait bouleverser comme celui-ci. La présence de la demoiselle le troublait, lui donnait une audace qu’il n’aurait jamais pensé avoir auparavant, lui qui avait été, il n’y a pas si longtemps, la risée de Beauxbâtons. C’était comme si en lui montrant sa fragilité, Berttie lui permettait de prendre conscience de sa propre force, que le lion lui rendait en étant aussi bon, aussi protecteur, en tentant de s’assurer que cette soirée soit mémorable pour une fille qui, tout comme lui, avait vécu dans l’ombre. C’était la moindre des choses. C’était mieux que n’importe quelle opération de socialisation, car au final, en retrouvant l'autre, en prenant conscience de ses similitudes, on se retrouvait un peu soi-même.

Berttie marchait un peu en avant, elle ouvrait toutes les portes, elle regardait autour, elle explorait les chambres, les diverses salles de répétions, et Lionel la regardait. À la façon dont elle bougeait, dont elle plissait les yeux pour mieux observer, dont elle se surprenait avec joie, avec une maladresse gracieuse, elle prenait doucement les formes de cette autre Poufsouffle. Celle qui n’était plus là. Celle qui ne pouvait exister qu’à travers son cœur, qu’à travers ses souvenirs trop présents.

Il avait de la difficulté à suivre le rythme, la jeune femme était beaucoup trop rapide. Pendant un moment, Lionel aurait presque eu envie de lui dire de ralentir, de ne pas le laisser derrière, mais il n’avait pas envie de gâcher le moment. S’il pouvait, il lui dirait de ne jamais s’arrêter de courir, même quand il ne serait plus là, même quand ils seraient dans le château comme deux étrangers ; il lui dirait de ne jamais cesser de vivre, de ne jamais cesser de croire. Peu importe si c’était en un humain ou en un loup, tout ça ce n’était que des conneries ; la vraie vie, elle se vivait maintenant, dans des moments comme ceux-ci qui n’étaient que présents.

Le brun arriva au rez-de-chaussée, la cuisine était proche du hall d’entrée. Il y avait un grand âtre, plusieurs tonneaux contenant fort probablement du vin. Des fleurs un peu fanées recouvraient le sol sur lequel s’étalait quelques brindilles. Lionel allait entrer quand la jeune femme se plaça devant la porte, pour l’empêcher d’explorer les lieux. Il fronça les sourcils, relevant la tête pour regarder par-dessus l’épaule de la demoiselle qui criait un peu fortement. À part un placard qui s’ouvrait tout seul – chose normale dans une maison hantée – il n’y avait rien de suspect.

« Nous aurions beaucoup plus de choses à faire ailleurs. » Il se demandait vraiment pourquoi elle ne voulait pas qu’il entre dans une cuisine. C’était un peu ridicule. Alors, le jeune homme se contente de poursuivre le jeu. « C’est mauvais de ne pas partager. » narguait-il Berttie,  sur le même ton aguicheur, en se penchant à sa hauteur. Son sourire disparaissait petit à petit. Pendant un moment, il se perdit dans les yeux de la demoiselle. Ce n’était plus Berttie qu’il voyait ; c’était Adélaïde, comme il l’avait toujours aimé, forte et vivante, comme elle existait à Beauxbâtons.

Toussant, il détourna le regard. « Je me demande s’il y a du vin ici. » sort-il de nulle part. Devant l’air interloqué de la demoiselle, il s’amuse. « En France, on boit du vin ; je n’en peux plus de vos putains de Bièraubeurre. Et comme tu ne veux pas me laisser accéder aux tonneaux… » Lionel pointa les tonneaux près de la table de la cuisine. Profitant du bref moment pendant lequel Berttie se retourna, il s’élança dans les couloirs, comme un grand enfant, courut dans la maisonnée. Il la devançait largement. Descendant en trombe les escaliers, il avait espoir d'arriver dans la cave, mais tomba, à la place, dans une grande pièce circulaire.  Allumant sa baguette magique, Lionel éclaira les lieux, un large sourire aux lèvres, avant de s’écrier. « Berttie ! » Son accent français se fit parfaitement sentir quand il prononça le prénom de sa camarade. C’était drôle. C’était attachant. « J’ai trouvé le loup ! » Bien évidemment que c’était faux. Bien évidemment qu’il criait au loup pour rien. Bien évidemment que lorsque Berttie descendrait, elle ne trouverait rien.

Lionel lui réservait une autre surprise.

 
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Et il se mit à jouer au même jeu que toi, d’une voix aussi audacieuse, aussi sensuelle. Tu te raclais la gorge, surprise par l’effet qu’il te procurait. Tu répondais en baissant la tête, incapable de jouer la fille forte plus longtemps. « Tu sais que je ne suis pas très généreuse » un petit rictus sur ton visage, tu repensais aux caramels que tu avais mangé. Il les avait payés et avait à peine pu en manger plus de deux. Tu relevais la tête, un sourire gêné aux lèvres. Tu sentais son regard se balader dans le tien. Il te regardait de la manière dont toute fille rêverait. Les yeux du lion qui s’illuminaient. Son corps si proche du tien, tu aurais presque tenté le diable si tu n’étais pas aussi effrayée par sa réaction, si tu n’étais pas aussi faible. Peut-être que Conan cherchait à te rendre plus forte, plus audacieuse pour cette raison-là : que tu tentes des actes, sans jamais regretter, te relever de tes efforts. Car au final tu n’avais jamais vraiment rien essayé. Tu restais à ta place, docile aux consignes des plus grands. Les seuls moments de liberté que tu t’offrais se trouvaient dans la Forêt Interdite auprès de ces animaux. Ces animaux que tu aimais plus qu’ils te fascinaient.

Mais le moment ne dura point et rapidement la tension disparût. Tu te mis à détourner le regard également, cette même gêne qui se creusait au fond de ton ventre. Il évoquait la présence de vin. Surprise, tu levais les sourcils le regardant d’un air stupéfait. Ton père buvait parfois ce que Lionel nomme du vin mais ce premier l’avait toujours fait dans des occasions spéciales. Il regrettait les touches déroutantes du liquide. Tu n’avais jamais bu quelconque alcool, pas même la prestigieuse Bièraubeurre. Tu redoutais qu’il veuille en boire avec toi. Tout le monde disait que ceux qui n’étaient pas habitués avaient rapidement la tête qui tournait, ils n’étaient plus eux-mêmes. Tu ne voulais pas tester, pas devant lui.

Heureusement il ne te laissa pas angoisser plus longtemps. Il partit sans donner l’heure, comme le vent qui souffle soudainement. Tu avais encore le visage retourné. Tu profitais de son absence pour aller voir la petite créature. Elle bougeait dans tous les sens, inconfortable dans le carré. Tu l’aidais à sortir, désolée. Rapidement tu lui chuchotais quelques mots, de rester cacher jusqu’à ce que vous soyez partis. L’elfe semblait t’écouter, les mains entremêlées, le dos rond. Beaucoup trop adorable pour rester seul dans cette maison éternellement. Lorsque tu te levais tu jetas un regard vers la fenêtre. Il faisait noir. Sans que vous vous en fussiez rendus compte il devait déjà être tard. Ton ventre ne gargouillait pas encore mais tu étais certaine qu’il était bientôt l’heure du repas dans la Grande Salle. Personne ne semblait s’inquiéter de votre absence. Personne ne te remarquait jamais. Et pour Lionel, ils devaient sûrement être ravis qu’il ne soit plus là.

Ce fut le cri du Gryffondor qui te coupa de tes pensées. Le loup était là. Un regard furtif à la créature qui se trouvait à tes pieds, tu te mis à courir pour rejoindre Lionel. On aurait pu t’entendre à l’autre bout de la maison tant tu te précipitais. Naïve. Tu ne remarquais même pas le lieu, l’obscurité et l’humidité qui s’en dégageaient. Tout ce que tu voulais voir, c’était ce fameux loup. Tu aurais pu rester enfermée avec lui, dans cette pièce, sans peur. Tant que tu étais accompagnée. Tu te plaçais devant le corps de Lionel, exécutant le même sortilège que lui. De ta baguette qui s’allumait tu regardais tous les angles. Mais tout ce que tu remarquais était ces fameux tonneaux de vins que Lionel évoquait auparavant. Tu ne te retournais même pas, continuant de fouiller du regard le lieu. « Il est parti avant moi ? » Tu n’avais rien entendu, rien vu. Il ne pouvait qu’être resté ici. La crainte te gagna petit à petit et d’une voix apeurée tu demandais « Lionel, où est-il ? » Le gryffondor allait-il te décevoir ? Allait-il réduire à néant tes espoirs ? Le premier qui meurt a perdu
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Lionel continuait de crier au loup tout en se demandant si sa camarade serait assez idiote pour le croire. Il fallait être bête pour penser que la bête resterait dans les parages en entendant un tel boucan. Elle serait partie depuis un bon moment ; pourtant, à entendre le vacarme provenant des escaliers, les paroles du lion n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Lionel était hilare. Il se mordait l’intérieur des joues pour ne pas vendre la mèche ; c’était adorable de voir à quel point Berttie prenait les choses à cœur. Il n’y avait plus suffisamment de monde qui se laissait aller à l’authenticité maintenant. Berttie, elle était comme un bonbon pétillant ; parmi les milliers de douceurs, parmi les milliers d’étudiants, elle ne sortait pas du lot, mais quand on apprenait à la connaître, elle devenait étincelante, enflammée, elle était une douceur, mais en même temps, acidulée, juste assez pour que l’on demande pour plus, juste assez pour que l'on ne puisse pas s'en passer.

Le lion, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas souri ainsi.  

Berttie se plaçait devant lui, sa baguette à la main, regardant autour, probablement à la recherche du fameux prédateur. Une chance que Lionel se trouvait dos à elle ; à force de retenir sa respiration pour ne pas s’esclaffer, il allait probablement s’évanouir. Reprenant doucement son souffle, il recula, suffisamment pour effrayer la jeune femme, pas assez pour la laisser complètement livrée à elle-même, juste assez pour la voir briller. « Il est parti avant moi ? » demandait Berttie, la mine déconfite. Il y avait quelque chose de tellement triste dans sa voix. Il aurait presque eu envie de lui faire un câlin tellement il la trouvait attendrissante. Il ne partira jamais avant toi. Il restera toujours avec toi. À la place, il reculait encore un peu, profitant des ombres que profilaient les tonneaux pour se dissimuler dans la pièce. « Lionel, où est-il ? »

Il y eut un moment de silence, laissant place au trouble, à la poltronnerie, au trac des tonneaux de vin les entourant, à la façon d’une célébration macabre. À pas de loup, le brun s’avança derrière la blonde avant de gronder : « Derrière toi ! » Lionel surgit des ténèbres, à la manière d’un prédateur, saisit la jeune fille par les hanches. Riant de sa bourde, il se replaça face à Berttie, petit malin, mauvais galopin, fier de la frousse qu’il a conféré à son amie. « Je ne t’ai jamais dit mon deuxième prénom ? » lui demandait-il. C’était bien évidemment une question rhétorique ; il n’avait jamais dit son deuxième prénom à personne, à l’exception d’Alexandra avec qui il le partageait, en plus de partager la langue des serpents.  

« Je m’appelle Lionel. Lionel Loup Lemaire. » Plaçant le côté de sa main contre sa bouche, levant la tête vers le ciel, il imita alors le hurlement d’un loup, remarquable ; c’était un garçon de l’Auvergne, un fils d’animaliers, il connaissait les animaux à la perfection. Il regarda la jeune femme, une lueur de malice brillant dans le fond de ses yeux d’ambre. Le lion qui n’en était plus vraiment un n’eut d’autre choix que de reconnaître sa défaite : « Tu avais raison. Il y avait bien un loup dans cette maison. Tu as donc gagné… » Lionel leva l’index, faisant signe à Berttie d’attendre. Fouillant dans ses poches, il tenta de trouver quelque chose d’intéressant à donner à la demoiselle. Il en sortit finalement une carte d’affaires de l’animalerie de ses parents. Donnant deux petits coups de baguette, le morceau de papier s’envola, à la manière d’un papillon, se déposa dans les cheveux de Berttie. « … une sortie avec moi. »

C’est la manière plus ou moins subtile de Lionel de lui dire qu’il avait envie de la voir de nouveau, dans des circonstances plus raisonnables que celles dans lesquelles ils se trouvaient en ce moment. « Tu n’auras qu’à écrire l’heure et le lieu sur le papier, il me retrouvera. Bien évidemment, si jamais ça ne te tente pas, tu peux le revendre. La saison de Quidditch va bientôt commencer, ça vaudra le triple de son prix d’origine et qui sait, tu pourras en utiliser les profits pour t’acheter tes propres caramels. » Lionel passa sa main dans les cheveux de Berttie avant de se diriger vers les tonneaux. Il tenta d’en bouger un de ses bras, mais cela ne fonctionna pas. Lâchant une série de jurons en français, il se retourna vers la jeune femme. Il plaisante bonnement : « Peut-être qu’il faudrait tout boire pour parvenir à les tasser. » Lionel se doutait bien que Berttie ne devait pas être le genre de fille qui buvait beaucoup. Un jour, il lui ferait peut-être découvrir le plaisir d’une bonne boisson, lui montrerait qu’il n’y avait pas besoin d’occasion pour prendre un bon verre. Parfois, il fallait créer soi-même ses occasions.

« Il y a probablement un chemin vers le château derrière les tonneaux. Viens m’aider à les bouger. » Il n’avait probablement pas autant besoin de son aide qu’il ne le prétextait, elle non plus probablement, elle le lui avait déjà dit, « Je n’ai pas besoin de toi, Lionel. », mais il avait envie qu’ils travaillent ensemble pour retrouver le chemin vers Poudlard. Parce que comme elle aurait dit « Personne ne va perdre. »

Ils allaient gagner ensemble.  

 
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Et tu courrais, inquiète que le loup s’échappe avant que tu ne puisses l’approcher. Tu avais fait la rencontre de toutes sortes de bête, par tes parents à travers leurs voyages, ou tout simplement par toi-même lors de tes escapades dans la Forêt Interdite. Tu n’avais plus peur de ce lieu qui faisait maintenant partie intégrante de toi, ta partie préférée de Poudlard. Tu ne comprenais pas pourquoi l’école ne valorisait pas cette forêt qui regorgeait de vie. Les rares sorties que vous faisiez n’étaient guère intéressantes. Tu avais presque failli te faire prendre à l’un des cours lorsqu’un Hippogriffe te reconnut et se dirigea directement vers toi. Le professeur estimait que tu avais un bon aura mais tes joues hurlaient le contraire. C’était en réalité ton ami.

Lorsque tu arrivais dans la pièce tu ne trouvais que le lion. Ta joie commençait à disparaître, tes yeux qui s’affolaient, qui épiaient chaque coin de la pièce. A moins que l’animal ne soit un bébé, il était impossible qu’il se cache.
Tu sentis alors ton ami reculer. Tu fis de même, ne voulant pas briser votre proximité. Quelque peu effrayée aussi que le loup puisse sauter à ton cou. Ta baguette ne tremblait cependant pas. Curieusement ton corps semblait figé, sûr de lui. Une assurance que tu ne maîtrisais pas intérieurement. Tu ne sentais maintenant plus la présence de ton ami. Tu n’avais pourtant rien entendu, pas même les pas de ce dernier. Les sourcils froncés tu t’apprêtais à te retourner lorsque tu entendis un cri. Pas assez lointain pour discerner la voix du jeune homme, trop proche pour en saisir les mots. Sans t’y attendre ton corps s’éleva dans les airs, et avant que tu ne vus ton ami te porter, tu crus que c’était le loup qui t’élançait ainsi. Ta naïveté allait à son paroxysme. Déçue, déçue de ce que le lion venait de faire tu ne rigolais même pas. Tu restais de marbre. Il avait joué avec tes sentiments, tes émotions, tes rêves. Au contraire il affichait une fierté. Tu ne comprenais encore moins sa question, complètement inappropriée selon toi. Tu voulais t’exprimer, mais il continuait. Tu voulais lui dire à quel point il venait d’être idiot mais heureusement il s’expliquait. C’était un loup. C’était le loup que tu recherchais, le loup que tu rêvais de rencontrer. Cette métaphore du réel te piqua le cœur, te creusa le ventre. Tu baissais la tête. Pour te justifier, comme à toi-même tu lâchais « Ce n’est pas vraiment le loup auquel je m’attendais » ta triste moue persévérait. Ton but n’était pas qu’il soit aussi affecté que toi par cette situation, ni même que ta phrase le touche. Tu n’arrivais cependant pas à accepter la réalité qui se dévoilait sous tes yeux.
Le désordre qui se faisait dans ta tête continuait à mesure qu’il parlait. A mesure que son papier s’envolait, à l’image d’un doux insecte ailé. Tu ne pus t’empêcher de sourire lorsque le papier s’arrêta dans tes cheveux. Mais se fut ses paroles qui te firent davantage sourire. Tu n’arrivais à masquer ta joie. L’incertitude viendrait plus tard, lorsque tu te supposeras, au fil des jours, que cette rencontre ne signifiait rien pour le jeune garçon. Pour l’instant tu étais dans une bulle. Il te faisait presque oublié l’angoisse qui se faufilait en toi : il était définitivement le loup. Lionel expliquait la manière d’utiliser le papier, te faisant comprendre que tu étais maîtresse de la situation. C’était au final toi qui allait choisir si vous alliez vous revoir ou non. Quand sa main se glissa dans tes cheveux, tu saisissais son poignet, le fixant un instant. « Comment saurais-je que tu voudras encore me voir ? » comme un cri de désespoir, tu livrais tes questionnements au gryffondor. Nue. Inquiète. Tu savais qu’il allait te filer entre les doigts. « Ou je peux le vendre pour t’offrir les caramels que je t’ai dérobé » tu essayais de lui faire oublier les quelques paroles que tu venais de prononcer auparavant.

Mais l’heure n’était plus aux confidences incertaines. Il fallait que vous partiez, quand bien même tu voulais rester ici. Trop consciente de ce qui allait arriver par la suite. « Tu ne serais pas capable de tout boire » tu souriais. Tu savais qu’il plaisantait aussi. Tu savais qu’il y avait d’autres solutions. Il n’y avait pas intérêt de rentrer saoul de toute évidence. Même le quart du quart du tonneau suffirait à te rendre complètement ivre. Tu n’aiderais pas de cette manière.
S’il y avait une entrée vers Poudlard depuis cette cabane, tu te doutais que le lieu avait une histoire particulière dans la création du château. Histoire qui t’intriguait davantage que les anciens propriétaires t’avaient effrayé. Tu respirais un coup, observant la pièce. Non loin, un peu plus au fond vous pouviez remarquer des fissures. Des traces un peu trop présentes. Assurément que la sortie ne pouvait être que là. Tu jetais un coup d’œil à Lionel. La séparation était imminente. « Et toi, es-tu assez coriace pour rentrer ? » tes anciennes paroles qui résonnaient encore. Tu soupirais, et d’un wingardium leviosa tu fis voler les tonneaux. Non sans difficulté car ils balançaient. Un deux tomba par terre, dans un grand bruit qui le fit exploser en deux. Un vin rougeâtre coula sur le sol. Le liquide arrivant jusqu’à vos pieds. Tu rougis, déçue de ne pas avoir réussi correctement ton sort.
Mais tu avais libéré l’entrée. Un étroit passage qui se dessinait sous vos yeux. « Je suppose que c’est le moment » fis-tu, presque en chuchotant. Tu serrais le bout de papier de Lionel dans tes mains, plus que certaine que se fut vos derniers instants. Plus que certaine que cette rencontre t’avait bien trop marqué.
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Bien évidemment qu’il serait capable de tout boire.

Bien évidemment qu’il serait capable de tout boire si cela pouvait lui donner un peu de bonheur, le faire plonger dans un nouveau monde, lui faire découvrir les affres de la délicieuse ivresse, lui faire oublier qu’il détestait sa vie, que sa place était dans d’autres bras. Il y avait d’autres solutions que de rentrer saoul, probablement que c’était simplement de trouver ses bonheurs ailleurs, mais ce n’était pas aussi facile, Lionel n’aimait pas les jeux faciles, il aimait ce qui était complexe, complexe comme un casse-tête, ce qui provoquait le désappointement, mais qui faisait du sens, une fois qu’on en assemblait les pièces. Son jeu à chercher le loup, à chercher l’humain, il était prévu depuis le début. L’avait-il laissé gagner, la petite Berttie, il ne saurait dire oui, il ne saurait dire non ; chose certaine, il avait été impoli, il lui avait donné des faux espoirs, mais Lionel, il était comme ça, il n’était pas gentli, même s’il n’était pas méchant non plus. Il retiendrait probablement la leçon en confrontant un hypogriffe qui lui ferait prendre conscience de son manque d’humanité, de son manque de civilité. Il jouait avec les cœurs, il aimait les faire battre, mais c’était mieux que cette époque où on ne faisait que manger les pommes en en jetant les cœurs à la poubelle.

Elle lui disait qu’il n’était pas le loup qu’elle recherchait, il aurait presque pu perdre le sourire, mais son orgueil l’empêchait de perdre la face. C’était quelque chose que l’on apprenait rapidement à l’orphelinat, ne pas montrer ce qui nous affectait. Il y avait probablement cette corde sensible en lui qui avait menacé de se briser quand elle lui demandait comment elle serait certaine qu’il voudrait la revoir. Putain, meuf, je t’ai fait tout un cirque, je ne suis pas un clown, je ne fais pas ça pour rien, moi, je ne suis pas le genre qui fait des acrobaties juste pour faire joli.

Peut-être qu’elle devait juste apprendre à se faire confiance. Il l’aiderait à étinceler pour qu’elle soit une étoile dans la belle toile du ciel. Il lui donnait le grand rôle maintenant, celui de celle qui les sauverait de cette maison hantée, qui leur permettrait de rentrer au château.

D’un coup de baguette, la jeune fille fit léviter les tonneaux qui se balançaient comme si eux aussi avaient subi les plaisirs alcoolisés. Lionel regarda le vin couler au sol, mais perdit son entrain. Il était complètement effaré : peut-être que son étoile devrait d’abord apprendre à s’élever dans le ciel avant d’élever autre chose.  « Putain, mais il y en a pour une bonne centaine de francs. » Parce que le jeune homme ne s’habituait pas à la monnaie magique, parce qu’il demeurait franc, complètement franc, complètement français. Sa peau était devenue blanche tellement il était livide, lui qui était si proche de ses sous, en raison de sa situation familiale.

Lionel détacha son regard de la mare du sang du tonneau, observant plutôt la sortie. Ce devait être un passage pour amener les provisions, datant des anciennes guerres. Le passage était étroit, mais en se penchant, ils seraient parfaitement capables de passer. « Bien évidemment que c’est le moment. Je ne resterai pas une minute de plus dans cette vieille baraque. » Il ne pensait même pas à la manière dont ses mots pourraient être reçus. C’était typiquement lui, lancer un compliment, revenir deux minutes plus tard avec une insulte. Il jonglait entre ce qu’il était et ce qu’il faisait semblant d’être, peut-être qu’un jour, le lion., il arrêterait de se donner en spectacle.

Il s’engouffra dans le tunnel. Son serpent glissait le long de son bras afin de regagner le sol, éclairant le chemin rocailleux. Lionel alluma le bout de sa baguette, attentif à la moindre menace. Il ne sut pas combien de temps ils avaient marché, combien de temps il avait supporté le caillou dans sa chaussure. Après un temps interminable, il arriva devant une petite porte métallique. L’ouvrant, il sentit le parfum des viandes, des soupes, des tartes assaillir ses narines ; ils étaient dans la cuisine. Les elfes de maison se retournaient vers les deux étudiants. En voyant le jeune homme recouvert de poussière, complètement sale, l’une des créatures renversa une pile d’assiettes, qu’un de ses camarades répara instantanément par magie.

Le Français était dans un mélange d’ahurissement et de consternation, comme un enfant auquel on aurait menti toute sa vie. « Fait chier. » fait-il, d’un ton rieur.  « Ils ont accès à des milliers de tonneaux de vin et ils continuent de nous faire boire du jus de citrouille. » Lionel, sans égard aux petites créatures autour de lui, s’avança vers la table où trônaient les restes du repas. Prenant une baguette dans sa main gauche, sa main droite se tendit vers le fromage. Il s’arrêta au dernier moment ; il tentait de tendre vers le véganisme avec l’aide du professeur de métamorphose, mais ce n’était pas toujours facile de résister au camembert. Prenant une pomme et une orange à la place, les bras pleins de ce qui lui paraissait être le meilleur des festins, il se retourna vers la blonde. C’était là que leurs chemins se séparaient. Elle était proche de sa salle commune ; lui avait encore plusieurs étages à gagner pour accéder à la tour des lions, et arriver avant le couvre-feu pour ne pas faire perdre des points à sa maison. Juste avant de partir, il se retourna.

« Je suis là pour gagner. »
« On ne va pas passer notre vie à vivre sans compter les points. »

« Celui qui ne voudrait pas te revoir serait un connard, Archdeacon ! Et moi, je ne suis pas un connard ! » lui cria-t-il, de l’autre bout de la pièce. « Par contre, ne laisse pas tomber le mot ici, je n’ai pas envie de passer une soirée avec un elfe de maison, je n’ai pas ce genre de temps à perdre. » Lionel ne se rendait même pas compte de la rudesse de ses mots. Se retournant, il marcha rapidement au sein des couloirs pour regagner sa salle commune. Quoi qu’il arrive dans les prochaines semaines, au moins, il aurait réussi à se faire une amie.

- RP TERMINÉ -

 
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