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Tag b3bab9 sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: The Cure (Zephÿr)
Zephÿr Rosenberg

Réponses: 5
Vues: 583

Rechercher dans: SAISON 1   Tag b3bab9 sur Mumblemumps EmptySujet: The Cure (Zephÿr)    Tag b3bab9 sur Mumblemumps EmptyMer 30 Aoû - 12:18

The Cure

“If I can't find the cure, I'll fix you with my love. No matter what you know, I'll fix you with my love and if you say you're okay. I'm gonna heal you anyway. Promise I'll always be there. Promise I'll be the cure” − Zephÿr & Zirwya


L’état de Zirwya laisse à désirer, Zephÿr l’a bien remarqué. Elle semble exténuée, malade, lessivée. C’est tellement inhabituel de la voir ainsi, par rapport à toutes ces fois où il a pu l’épier dans un recoin. Pourtant, l’homme lui a tout de même demandé comment elle se sentait, comment elle allait. Il l’observe. Il revoit très bien la jeune femme lors de son arrivée à Poudlard. C’est sans doute l’une des seules fois où il est redevenu l’homme d’antan, le maladroit, celui qui doute, sans une once de violence dans la voix et dans les gestes. Le garde-chasse était affreusement angoissé d’entrer ici après avoir participé à la Grande Bataille, après avoir vu des gens mourir au même endroit où il allait rester pendant des mois, voire des années. Cette angoisse n’est plus que du passé, merci pour lui. Pourtant, il lui arrive parfois d’avoir un petit pincement au cœur lorsqu’il se promène dans le château, lorsqu’il revoit, sans le vouloir, les ruines de la guerre. Le jour où il a fait sa connaissance a été le début d’une fixette, d’une obsession. Peut-être était-elle due au fait qu’elle ait été la seule à qui il a fait un minimum confiance ce jour-là, la seule qui lui a donné envie d’avancer. C’est bête, c’est malsain, il le sait. Mais il ne peut s’empêcher de la regarder passer, d’observer ses faits et gestes, de la voir elle. La main sur son épaule, Zephÿr plonge dans le regard de Zirwya quand celle-ci se tourne vers lui. Les yeux rougis, la peau pâle – qui semble néanmoins reprendre un peu de ses couleurs -, elle n’a pas vraiment l’air dans son assiette, comme le prouve les restes sur le sol. Ils se regardent longtemps, il la laisse reprendre ses esprits alors que le soleil tape contre leurs crânes. Quand la main de la jeune femme se pose sur la sienne, il a dû mal à ne pas contenir un vieux sourire qui n’est absolument pas adapté à la situation. Zephÿr est à deux doigts de faire la moue quand elle retire sa main de ses épaules. « Oui. Je vais bien. » Le métamorphomage recule un peu, lui laissant un peu d’espace pour respirer. Le sourire qu’elle lui lâche semble hésitant. De toute manière, il s’est très bien rendu compte qu’elle bluffe un peu, tout indique qu’elle est loin d’être en forme. Il ne dit rien, il ne veut pas la brusquer. Si elle préfère lui dire que tout va bien, et bien, il ne va pas insister. « Aide-moi à me relever. » Il acquiesce, alors qu’elle attrape sa main pour s’aider. Elle semble reprendre ses esprits, peu à peu. Zephÿr ignore pourquoi il a tellement envie d'être à ces côtés, de ne pas la lâcher. Maintenant qu'il est près d'elle, qu'il est celui qui retient sa chute, le garde-chasse se sent bien, alors qu'elle est mal.

Il sent bien de pouvoir lui apporter quelque chose, d'être le seul présent pour elle, là, tout de suite. Il sait bien que c'est mauvais, d'une certaine manière. Mais peut-il vraiment avoir contrôle sur ses sentiments ? Non. Une fois relevée, il regarde son visage qui a déjà repris quelques couleurs. « Parfois faut juste que ça sorte. C’est sorti. Ca devrait aller mieux maintenant. » Zephÿr ne peut que constater que les choses semblent s'être éclaircies pour Zirwya. Il ne sait pas quoi lui dire, comment la rassurer, la réconforter. Il est loin d'être à l'aise, d'oser la conseiller. Il est loin d'être le meilleur pour donner des conseils. Est-ce qu'il doit lui conseiller d'aller tout de même à l'infirmerie, alors que c'est là qu'elle travaille ? Est-ce qu'il doit la laisser ici, maintenant qu'elle semble aller mieux ? Il se mord la lèvre inférieure, frustré. Il ne sait ni quoi faire, ni quoi dire. Il aimerait être son pilier, sur lequel elle s'appuie pour remonter. « Je ne vais pas te retarder plus longtemps. » Visiblement, Zirwya ne souhaite pas sa présence. Du moins, elle en donne l'impression. Est-ce qu'il est censé partir ? Déjà ? Il recule de nouveau, les mains dans les poches. Son travail peut largement attendre. Largement. « Tu ne me retardes absolument pas. C'est or de question que tu restes ici, seule, dans cet état. » Sa voix est ferme, loin d'être agressive, mais ferme, comme s'il parlait à un gosse. Clairement, il sait très bien que pour une fois, il n'a pas tort. Elle semble aller mieux, mais il serait vraiment un connard de première à partir alors qu'une de ses collègues n'est pas vraiment bien. Et qu'elle est seule, de surcroît. Et qu'en plus, elle ne le laisse pas indifférent. « Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour toi ? J'dois avoir de l'eau quelque part, si tu veux. » Zephÿr regarde la femme devant lui. Non, il ne partira pas, pas maintenant, pas tout de suite, pas pour la raison qu'elle pense. Il ne prend même pas le temps d'avoir sa réponse qu'il repart vers sa cabane, en courant presque. Il ignore complètement les deux-trois vertiges qui le prennent alors qu'il entame sa course, sûrement dus à la fatigue. Il revient en trottant, beaucoup moins vite qu'à l'aller, et tend à Zirwya, un grand verre d'eau. C'est sans doute un peu maladroit, mais sincèrement... que peut-il faire de plus ? Il tente de lui lancer un sourire, gêné, espérant juste qu'elle accepte.

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