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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyDim 7 Jan - 14:11
Dissolved Girl
Krushnic & Rosenberg
Zephÿr voudrait vraiment partir, mais il ne veut pas vraiment laisser Zoya au milieu de sa cabane, avec toutes ses affaires. Il est loin de faire confiance à la Serpentard, et rien qu’avec la façon dont elle lui parle, il n’a pas envie. Clairement, la situation l’emmerde et il regrette un peu, même s’il sait au fond qu’il a fait le bon choix en la prenant chez lui, vu son état. Tout de même, il la trouve vraiment désagréable, comme élève – alors que lui-même est loin d’être mieux, certes. D’habitude, le garde-chasse a plus l’habitude d’imposer le respect plutôt qu’on le prenne de haut comme elle fait, du moins, avec les élèves. Avec ses collèges… c’est différent et ça dépend, bien que globalement, ce ne soit pas vraiment la joie non plus. Il ne fait aucun effort, et il le sait. Très franchement, sur le coup, cela lui importe peu. Vaut mieux être seul que mal accompagné, comme on dit si bien. Tout en cherchant ses fioles, il jette un regard à la Serpentard. Bon sang, elle est vraiment dans un sale état. « Avec toutes tes menaces, je ne vois pas pourquoi je te parlerais avec respect. Tu n'es sérieusement pas mieux que moi, et tu le sais. » Zephÿr lui lance un regard noir. Elle ne veut pas se la fermer deux secondes ? Elle lui fout vraiment les nerfs à vifs, là. Ce n’est pas possible d’avoir si peu de modestie ! Il pensait être peu modeste de temps à autre, mais alors là, elle le dépasse largement. Il ferme le placard violemment, dans un lourd bruit. Il est énervé, ça y est. Le métamorphomage a tenté d’être compréhensif, de se contrôler un minimum mais là, elle dépasse les bornes et pas qu’un peu, bon sang. Il s’approche, doucement, lentement, la fixant, alors qu’elle a fermé les yeux. « Tu ne m'aurais pas laissé là. Tu es trop lâche pour laisser quelqu'un mourir sous ta garde. » Au moins, elle réfléchit deux secondes. Bien sûr que Zephÿr ne l’aurait pas laissé là. Par contre, là, son « lâche » a du mal à passer. Pourtant, lui-même n’hésite pas à qualifier son frère ainsi, malgré tout. C’est sûr que maintenant, il ne laisserait personne mourir quand il peut faire quelque chose. Ce n’est pas ce qu’il veut, et il pense avoir trop vu de morts pour une seule vie. Pourtant, dans le passé, il a dû laisser des gens mourir, devant lui, sans pouvoir rien faire. Cette pensée lui rappelle de mauvais souvenir et il tente de la chasser de son esprit. « Reste que je suis heureuse que tu sois lâche. Comme ça je pourrai aller tordre le cou à celui qui m'a fait ça. » Toujours énervé, le garde-chasse a un rictus en l’entendant parler. Bon sang, quand on est jeune, on a l’impression que le monde entier est à notre portée, il en a fait les frais. Elle veut se venger, très bien, qu’elle le fasse.

Il s’assoit de nouveau sur la chaise près du lit, et sort une cigarette du paquet se trouvant sur la table, non loin de lui. Il tire une latte et laisse la fumée se disperser autour de lui. « Je suis fatigué, Krushnic, de tes manières et tes remarques à deux balles. » Il tousse un coup avant de reprendre. Il est vraiment lassé, à force, de cette situation. Il se lève et attrape les fioles qu’il vient tout juste de sortir des placards. « Pionce ici si ça te chante. Passe la nuit ici, même. Ne te lève pas, sauf en cas de besoin, ça risque d’ouvrir les blessures un peu plus encore. » Il s’approche de la porte d’entrée, attrape son manteau et le met. Il va sûrement rentrer tard, de toute façon, et dormir sur le canapé, ça fonctionne aussi. « Oh et si tu touches à quelque chose, je le saurais. Demain matin, que tu ailles mieux ou non, tu partiras. Je veux bien être gentil, deux secondes, mais ton comportement me gonfle. Tu iras voir un médicomage si ça ne va pas mieux. Ce n’est pas mon métier, après tout. » Zephÿr sort dehors, claque la porte, ne lui laissant pas le temps de parler. Il n’a pas envie de perdre encore son temps à recevoir des critiques, des remarques vaseuses d’une élève qui n’a pas la décence de fermer sa bouche quand il le faut. Il a perdu patience, mais il n’est pas cruel. Il ne peut plus risquer la vie des gens comme ça. Il tire une dernière latte de sa cigarette, la jette au sol comme un connard pas du tout écolo et se dirige vers le Chemin de Traverse.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMar 5 Déc - 21:31
Dissolved Girl
Krushnic & Rosenberg
Il est inquiet, Zephÿr. Il a Zoya sous sa responsabilité et les choses sont loin d’être positives. Clairement, il va finir par croire qu’on se fout de lui, à force. Cette situation là l’emmerde royalement, et il se serait bien passé d’une élève dans cet état chez lui. Et si on l’avait vu ? Et si quelqu’un se ramenait, là, tout de suite, alors qu’il a une élève complètement nue dans son lit ? Il ose à peine imaginer quelles explications il devrait alors donner, quelles excuses il devrait alors trouver. Bon sang, elle n’aurait pas pu finir autre part ? Il sait qu’il pense comme un égoïste, sur le coup, mais très sincèrement, qui serait heureux de finir dans une situation du type, à part une personne des plus tordues ? « As-tu déjà rencontré un lycan ? En as-tu déjà traité un ? Ou tu as toujours préféré les tuer ? Parce que tu semble ne pas dutout savoir comment ça fonctionne. » Zephÿr lève les yeux au ciel, en l’entendant. Il en a déjà rencontré dans le passé oui, sans doute un ou deux. Il sait comment les « traiter » comme elle dit si bien. Franchement, elle le prend pour qui ? Il souffle d’agacement, appréciant très peu les remarques de la jeune femme. Il peut bien comprendre qu’il se tape une réputation pas fut-fut dans l’école, mais quand même. Il est à deux doigts de se sentir blessé par le fait qu’elle le pense capable de tuer, comme ça, gratuitement. Limite, c’est encore plus blessant que d’être pris pour un ignorant. Son jugement est complètement con, et il ne va pas s’empêcher de le lui faire savoir. « Si je suis infectée, il n'y a rien à faire, et on ne saura qu'à la prochaine pleine lune. Et puis... si tu comptes me faire une potion, je doute qu'un garde-chasse ait ce qu'il faut dans sa cabane. Tu perds ton temps... » La Serpentard semble en savoir beaucoup, dis donc. Elle semble s’être assez renseignée sur le sujet, pour en arriver et à juger les capacités de Zephÿr et à montrer qu’elle en sait assez pour en avoir le droit, justement. Le garde-chasse ne pense pas perdre son temps – enfin si, un peu -, il tente de faire de son mieux. Il sait bien que si elle est infectée, il ne pourra rien faire, en dehors de savoir son secret. D’ailleurs, il ne sait même pas ce qu’il fera à ce sujet, par la suite, si c’est le cas. Il ne l’espère pas pour elle, vu ce qu’on dit des transformations, de la douleur, mais tout indique que c’est le cas, malheureusement. Elle a raison, néanmoins, sur un point. On ne pourra pas savoir avant la prochaine pleine lune. Par contre, rien indique qu’il n’a pas ce qu’il faut chez lui, enfin, à portée de mains, pour une éventuelle potion tue-loup. Personne ne lui a jamais dit s’il était autorisé ou pas à en faire, mais il tentera. Il doit bien pouvoir trouver quelques ingrédients entre les serres et les réserves du professeur de potions, auxquelles il a normalement accès, pour s’occuper de la Forêt Interdite et des animaux qui peuvent s’y trouver.

« Et si... je ne faisais que dormir le temps que je guérisse ? Pas besoin de jouer la nounou. » Zephÿr regarde l’élève couchée sur le lit. Elle lui demandait donc de la laisser dormir. Là, dans son lit, complètement tâché de sang. La situation est tout de même improbable. Agacé, il se redresse, croisant les bras sur son torse. Que faire ? La laisser dormir est une éventualité, vu son état, elle en aurait bien besoin. Mais, pourtant, d’un côté, il hésite. Il s’expose quand même au risque que quelqu’un se ramène à tout moment. Il s’expose aussi au risque que son état s’aggrave et qu’il soit tenu pour responsable. Il veut éviter les problèmes. Laissant retomber ses bras le long de son corps, le métamorphomage soupire. « Ok, très bien. Tu peux rester ici pour te reposer. Mais avant toute chose… » Il se dirige vers l’un des placards non loin du lit, en sort un vieux t-shirt et un pantalon de pyjama propres et lance les deux sur le lit, près d’elle. « Enfile donc ça. T’as cinq minutes pour te changer, le temps que je nettoie les traces devant la porte. » Évidement qu’elle a laissé des traces. Lui laissant l’intimité d’enfiler les vêtements, il attrape un balai qu’il trempe dans une bassine d’eau. Parfois, les méthodes qu’il a appris durant sa vie de moldu lui servent, et le temps qu’il termine, elle aura enfilé ses habits, il l’espère. Quand, enfin, il a terminé, il retourne près d’elle. Zoya n’est plus nue, et tant mieux. « Tu vois quand tu veux. Tu peux donc te reposer, à quelques conditions… » Il se racle la gorge. « Premièrement, tu ne touches à rien. Dans ton état, je doute que tu puisses, mais au cas où, c’est dit. Je vais devoir partir, je suis déjà en retard. Deuxièmement, si ton état le permet, tu partiras ce soir. Si les choses ne se sont pas arrangées, j’aviserai, sans te garantir que je n’en parlerai pas aux médicomages, par exemple. » Zephÿr lui lance un regard amusé. « Je pense m’y connaître plus que tu le penses à propos des lycans, mais je suis loin, très loin d’être le plus informé sur le sujet. Donc, tu n’auras pas vraiment le choix. Troisièmement… Il faudrait que tu me parles autrement. J’aurais pu te laisser devant ma porte, tu en es consciente, n’est-ce pas ? J’aurais trouvé une excuse. » Il bluffe un peu. Il n’aurait pas eu la conscience tranquille à la laisser là, entrain de se vider de son sang, avec de telles blessures. Malgré les apparences, il agit avec un minimum de bon sens et de morale. Zephÿr fouille dans ses placards, à la recherche de quelques fioles qu’il doit emmener avec lui. Quel début de journée, vraiment.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: The Cure (Zephÿr)
Zephÿr Rosenberg

Réponses: 5
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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: The Cure (Zephÿr)    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMer 11 Oct - 7:39

The Cure

“If I can't find the cure, I'll fix you with my love. No matter what you know, I'll fix you with my love and if you say you're okay. I'm gonna heal you anyway. Promise I'll always be there. Promise I'll be the cure” − Zephÿr & Zirwya


La situation est étrange, atypique. Il aurait pu partir, loin, très loin, mais il est resté avec elle. Parce qu'il ne peut pas la laisser là, parce qu'il ne s'imagine pas le faire. Pas avec elle. Il ne peut pas partir. Il se sentirait coupable. Alors, même si cela peut s'avérer inutile, il est parti lui chercher un verre d'eau. Cela peut lui faire du bien, sait-on jamais. Zirwya lui lance un sourire et attrape le verre. « Merci. » Il ne montre rien mais ça lui fait du bien de la voir, là, même si elle n'est pas vraiment bien. Zephÿr tombe sûrement au mauvais moment, mais il n'y peut pas grand chose. La jeune femme boIt le verre d'une traite, et ça le rassure un peu. Il espère vraiment qu'elle va aller mieux, mais il ne sait pas vraiment quoi faire à part lui filer un foutu verre d'eau. « Il y a beaucoup de pression pour tout le monde ces derniers temps, j’imagine. » Le métamorphomage soupire. Oui, elle a raison. La vie est loin d'être simple à Poudlard, ces derniers mois. Il parle pour lui, mais il a un peu de mal à gérer. Il revoit des gens qu'il n'aurait jamais pensé revoir. Les remords. Le temps qui fait des ravages. La guerre, qui revient de temps en temps. Zephÿr ne sait plus vraiment donner de la tête. Il passe ses mains sur son visage marqué par la fatigue. Il n'est pas vieux, mais il a souvent l'impression sur le temps pèse sur ses épaules, que ça lui donne un bon coup de vieux. Pourtant, sa vie n'est pas si mal ici. Il a un boulot, un toit et il y a toujours moyen de s'occuper l'esprit dans ce château. Ça le change. Ça le change de la guerre, de l'angoisse permanente d'apprendre une mauvaise nouvelle, de ce double-jeu qui, finalement, l'a détruit. Zriwya soupire, elle aussi. A quoi peut-elle bien penser ? Est-ce que la vie l'a épargnée ? Il n'en sait rien. Ils n'ont jamais parlé du passé. « Tu es toujours là au bon moment, on dirait. » Zephÿr regarde la médicomage. Tout est tellement mieux quand elle sourit. Il ne faut pas qu'elle le perde, Zirwya, ce sourire. Les temps sont durs pour tout le monde. Il aimerait pouvoir lui dire de garder espoir, mais est-ce que lui-même, il y croit, à cet espoir ? Il en doute. Ils restent tous deux silencieux, un bon moment. Peut-être cela lui laisse le temps de se calmer. Il lui laissera tout le temps qu'il lui faut. « Comment tu vas toi, Zeph ? » Zeph... Non mais sérieusement... Personne ne l'a jamais appelé comme ça. Sauf elle. De base, il aurait sûrement gueulé en entendant ce surnom. Mais là... Il ne peut pas. Il se souvient brièvement de leur rencontre, la veille de la rentrée. Brièvement, parce qu'il avait tellement agit comme un con qu'il a préféré effacer ce moment de sa mémoire. Il n'a gardé que les bons détails, que ceux qui comptent. Il se souvient de Zirwya, de son regard, de son sourire enjoué et sûrement embaumé par l'alcool. Zephÿr plonge une nouvelle fois dans son regard, les bras croisés. « Hum... Ça va. La routine, j'imagine. » Il ignore pourquoi il a hésité. Peut-être parce qu'il veut éviter qu'on parle de lui. Il est là pour l'écouter, mais lui, ne parlera pas. « Mais est-ce que toi, ça va ? Est-ce que tu te sens mieux ? » Parce que c'est la question qu'il faut poser, la seule question. Il veut être un minimum rassuré. « Tu as besoin de quelque chose, dis-moi ? » C'est important. Il ne se comporte comme ça qu'avec elle. C'est un truc de dingue. Il a l'impression de se revoir quelques années plus tôt, inquiet pour les gens autour de lui, inquiet pour les gens envers qui il se sentait le plus proche. Il se sent comme ça, avec elle. Il ne comprend pas pourquoi, mais il s'inquiète pour quelqu'un d'autre que lui ou cet enfant, à qui il tient particulièrement, au fond. En vérité, la liste est longue, mais Zephÿr a trop de fierté pour avouer quoi que ce soit. Alors, ils sont trois, dans sa tête. Trois.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: (S+Z) what if
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: (S+Z) what if    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyLun 9 Oct - 14:50
What if
de Vandekeybus & Rosenberg
Les remords. Ces remords qui, quand ils arrivent, ne vous quittent pas. Zephÿr se rend compte de beaucoup trop de choses d'un seul coup. Il a du mal à assimiler ces choses, mais il se rend enfin compte. C'est un peu une douche froide, glacée, imprévisible. Il le vit extrêmement mal. Putain, qu'il regrette. Qu'il regrette d'avoir fermé cette porte, qu'il regrette de s'être lancé dans ces missions suicide, qu'il regrette d'avoir abandonné tellement de gens sur sa route. Il se sent idiot, Zephÿr. Et égoïste. Égoïste d'avoir pu, pendant une seule seconde, s'imaginer pouvoir vivre avec ça sur sa conscience toute sa vie. D'avoir imaginé que son comportement exécrable est largement justifiable. D'avoir imaginé qu'il était plus simple de croire les gens morts plutôt que vivants, pour minimiser ses fautes. Qu'il en a fait des fautes. Il a du sang sur les mains, même quand elles sont propres, sans une trace de terre ou de poussière. Il pense à ces vies qui ne sont plus, à ces gens qui comptaient sur lui et qu'il a laissé mourir par obligation. S'il avait su, il aurait refusé. S'il avait su qu'il allait devoir vivre autant de choses, faire impasse sur son sens de l'honneur et de la justice, faire impasse sur ses sentiments, oui, il aurait refusé. Mais c'est trop tard. Il faut toujours que les regrets se manifestent beaucoup trop tard, quand on a enfin décidé d'assumer ses actes. Zephÿr a beau dire ce qu'il veut, il n'a pas toujours assumé tout ce qu'il a pu faire. Le mensonge est tellement plus simple que la vérité, dans ce genre de situation. Néanmoins, la vérité rattrape toujours et il est toujours trop tard pour faire demi-tour.

Devant Sabal, Zephÿr perd ses moyens. Il ne peut pas faire indéfiniment l'offusqué devant ses questions. Il commence à comprendre, à enregistrer le pourquoi du comment. S'excuser, ce n'est pas suffisant à ses yeux, mais que peut-il faire d'autre ? A trente-cinq ans, il a l'impression d'être un pauvre gamin sensible là, tout de suite. Non, parce que au fond, c'est qu'il est. Il n'a jamais vraiment osé montrer son vrai visage, toutes ces années, il n'a jamais jugé nécessaire qu'on connaisse cette partie de lui, si vulnérable et si méconnaissable. Il sent la colère lâcher prise, il sait qu'il va péter les plombs prochainement et finir par lâcher un torrent de larmes comme ça lui arrive une fois tous les cent ans, quand il en a assez. Il n'ose toujours pas regarder Sabal. Bon sang, arrête, fais quelque chose, agit. Excuse toi. Encore, et encore. Qu'est-ce que tu peux bien faire d'autre ? Le métamorphomage se mord la lèvre inférieure, avant de relever la tête et de passer ses mains sur son visage. La journée se termine vraiment de manière inattendue. Il sent que l'homme devant lui le regarde, mais est-ce qu'il va vraiment oser ouvrir les yeux, pour supporter ce regard douloureux, ce regard qui lui rappelle tant celui qu'il lui a lancé quand il a fermé cette porte. Putain, Zephÿr, ouvre les yeux. Fais pas le con.

Le garde-chasse veut ouvrir la bouche, parler, faire quelque chose. Rien ne sort, il ne bouge pas. Stoïque, paralysé par l'angoisse de dire une énième bêtise, par l'angoisse de se laisser aller encore une fois par cette colère dévastatrice. Il doit garder le contrôle. Ses cheveux ont entièrement viré au noir. Est-ce qu'un jour, il pourra garder ses sentiments pour lui ? Sans doute pas. Il est perdu, perdu entre une tristesse infinie face au passé, et entre ces sentiments nouveaux qui naissent en lui en ayant Sabal en face de lui. Quand il sent se dernier s'approcher, il retient un mouvement de recul. Il craint de se prendre un coup, ou autre, comme lui peut bien le faire quand la colère prend le dessus. La seule chose qu'il sent, c'est les bras du professeur qui l'enlace. Zephÿr frisonne d'étonnement, la tension redescendant lentement. Très vite, il est apaisé par la chaleur que dégage Sabal. Il n'ose pas, il n'ose pas passer ses bras autour de lui. Ce n'est pas inné chez lui. Il a peur du rejet. Le front de Sabal sur ses tempes, leurs souffles se rencontrent. Sans pouvoir s'en empêcher, Zephÿr laisse les larmes couler sur ses joues, sans un bruit. Il ne s'en rend pas compte, mais cela lui fait du bien, enfin, de laisser ses nerfs s'exprimer autrement que dans la violence. Les bras le long du corps, il fixe toujours le sol, désormais mouillé par quelques larmes versées. Alors, puisqu'il ne peut pas agir autrement, il se laisser aller dans les bras de Sabal, intensifiant cette proximité qu'ils n'avaient jamais vraiment eu. Zephÿr lâche enfin cette partie de lui. Après quelques minutes, il ose enfin lever ses yeux rougis vers lui. On peut entendre une once de gêne dans sa voix. « Je suis désolé. » Il ignore s'il excuse pour son état actuel ou pour toutes ces erreurs qu'il a pu faire dans le passé. Pour les deux, sans doute.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyDim 8 Oct - 14:10
Dissolved Girl
Krushnic & Rosenberg
La provocation. La provocation, c'est utile, toujours. Ça l'a toujours été, surtout avec les élèves. Là, avec Krushnic, il sait très bien que ça va fonctionner. Il l'a vu agir, parfois, discrètement. Le garde-chasse est vraiment loin de connaître tous les élèves. Il en connait certains, pour avoir eu l'occasion de parler avec pour des raisons parfois positives - c'était rare - mais il ne peut pas se vanter de connaître la jeune femme blessée dans son lit. Tout ce qu'il sait, c'est qu'elle est dans un super état. Putain, est-ce qu'il aurait survécu en venant faire ses études à Poudlard plutôt que chez lui ? Non parce que vu toutes les histoires de Poudlard, il est légitime qu'il se pose la question, à force. Zephÿr voit bien que ce qu'il a dit plus tôt ne plait pas du tout à la verte et argent. Il a tapé dans le mille. Il espère pour elle qu'elle fermera sa bouche, maintenant, parce qu'il n'a vraiment pas la tête de supporter les remarques d'une élève qu'il doit s'occuper. Il n'a pas le temps de jouer à la baby-sitter, et n'en a pas l'envie - puis il est pas franchement très doué pour ce genre de trucs. Il la regarde boire, tentant d'être patient, ce qui est loin d'être une qualité chez lui. « Ça te fait plaisir, hein, de jouer l'autorité comme ça ? Tu t'amuses souvent à menacer les élèves comme ça ? » Assis sur sa chaise, Zephÿr sourit, amusé par cette remarque. Ce n'est pas forcément une question de plaisir. C'est sûr, il en profite un maximum. Ici, il peut gérer les choses comme bon lui semble - ou presque. Parfois, il abuse, c'est clair. M'enfin là, elle l'a un peu cherché. Juste un peu, qu'il dit. Il se fout en rogne bien trop facilement. Puis très franchement, il n'est pas habitué à se faire tutoyer par une simple élève, même pas foutue d'air ou de parler avec un minimum de respect. Ah, les gosses. « Tu sais déjà que je ne veux pas voir les Aurors, alors tu sais pourquoi j'étais devant ta porte. J'ai pris une chance, j'espère que tu ne me le feras pas regretter. » Zephÿr lève les yeux au ciel. Non mais franchement, il arrivera jamais à se faire à certains élèves. Elle est là, gravement blessée, à le provoquer sans aucune gêne. La prochaine fois, il appellera quelqu'un, hein, si c'est pour se taper une élève comme ça. Il souffle, énervé. Ses cheveux s'éclaircissent un peu, d'un auburn assez clair pour montré qu'elle a, elle aussi, touché dans le mille. « Et tu n'es pas con, tu as mis de la poudre d'argent, tu sais que ce sont des griffures de lycan. Mais ce ne sont que des griffures... » Zephÿr se lève, passant ses deux mains sur son visage aux traits tirés par la fatigue. Merde, putain. Il aurait dû rester couché aujourd'hui, feindre la maladie, quelque chose. Elle l'agace, elle le sait et elle continue. Foutu jeu auquel il refuse de jouer.

Le métamorphomage fixe la jeune femme. Calme-toi. Tout de suite. Ce n'est pas vraiment le moment. D'un geste de la main, il lui fait signe d'arrêter de parler. « Arrête un peu, Krushnic, de te la jouer dure à cuire. Vu ta posture, ce n'est pas du tout raisonnable, t'es au courant ? Non parce que sinon je peux t'emmener à l'infirmerie, c'est une autre solution aussi. » Non parce qu'elle semble oublier qu'elle est loin, LOIN d'être en état de faire quoi que ce soit. Et que là, autorité ou pas, c'est lui qui décide. Zephÿr s'approche de Zoya avec lenteur, et se baisse pour examiner ses griffures. « Ce ne sont pas que des griffures... Tu risques d'être infectée, Krushnic. Il va falloir que tu restes un moment là, histoire de voir comment les choses évoluent. » Ça le fait royalement chier, mais il n'a pas le choix. C'est hors de question qu'il prenne la responsabilité de laisser une élève blessée s'en aller. Il n'a pas le droit. Il retourne vers ses placards, histoire de voir s'il n'a pas les ingrédients pour une potion Tue-Loup. Cela ne servira strictement à rien mais au cas où. « Va falloir que tu vires ta fierté deux secondes et que tu me laisses faire. De toute façon, tu n'as pas vraiment le choix, Zoya. » Il ignore comment les choses vont finir pour lui, et pour la jeune femme, mais il va bien falloir qu'il fasse quelque chose, bien ou pas bien, envie ou pas envie.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: (S+Z) what if
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: (S+Z) what if    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyLun 2 Oct - 22:33
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de Vandekeybus & Rosenberg
Il ne sait pas quoi lui dire. Il ne sait plus quoi penser. Après tout ce temps sans avoir osé s'adresser mutuellement la parole, ils se retrouvent là, comme deux cons, à se jeter ce qu'ils ont gardé au fond d'eux toutes ces années. Zephÿr n'a pas pu s'empêcher de parler, mais il refuse de le voir partir. Les choses ne sont pas faites pour se terminer ainsi, pas entre eux. Le temps est passé, les blessures cicatrisent avec lenteur, pour Zephÿr celles de la guerre, pour Sabal celles de sa prison. Ils sont différents, leurs points de vue se confrontent et c'est une claque. Mais d'un côté, comment peut-il lui reprocher ? Le garde-chasse est parti sans un mot, muet comme une tombe, laissant uniquement le bruit de la porte sceller ce dernier moment. Bien sûr qu'il en a souffert, il a souffert à chaque perte, à chaque fois qu'il n'a rien pu faire, à chaque fois où il a dû se taire pour ne pas faire entorse à ses promesses. La colère l'a envahi, il soupire, tente de se reprendre. Fixant la fenêtre avec insistance, il prie intérieurement pour que le professeur ne continue pas ce jeu avec lui. Le métamorphomage peut toujours tenter de se contrôler, il sait très bien que ce sera vain, surtout avec Sabal. Le silence pèse des tonnes. Il lui compresse la poitrine, et il s'impatiente. « Tu n'as aucune idée de ce que ça fait, n'est-ce pas ? De se retrouver dans une cellule humide ou tout coupe. De ne plus savoir si il fait jour ou si c'est la lune. D'oublier comment on s'appelle, où on est. D'avoir peur de la pluie, des pas. D'oublier qu'on est vivant. » Non, il ne sait pas, c'est vrai. Il ne peut pas se permettre de dire qu'il sait ce que ça fait. Pourtant, Zephÿr fronce les sourcils, le regardant de nouveau droit dans les yeux. Et lui sait-il tout ce qu'il a dû laisser derrière lui pour tenir dans ces conditions ? Sait-il tout ce qu'il a perdu, et ce qu'il a pu ressentir ? Il en doute. Ses bras toujours croisés sur son torse, il le fixe, tentant de comprendre. « Je te l'ai reproché longtemps. Je t'en ai voulu, si fort que ça faisait encore plus mal que le reste. » Son regard dévie une nouvelle fois vers la fenêtre. Il est blessé, Zephÿr, au fond. Loin d'être maître de ses choix, il avait dû se plier malgré tout le reste, pour sa survie. Comment avait-il pu penser une seule seconde que les gens allaient comprendre et qu'ils n'allaient pas lui mettre la faute dessus ? Il est soudainement, submergé de regrets. Sa chevelure passe du rouge au brun, quelques reflets auburn se font discrètement apercevoir. Il a envie de lui répondre, de lui dire qu'il est désolé, mais rien ne peut sortir de sa bouche. Il ne le regarde toujours pas, mais sent qu'il s'approche et qu'il rentre à l'intérieur.

« Mais je suis content que tu sois vivant. » Étonné par cette phrase, Zephÿr regarde de nouveau Sabal. Vivant. L'était-il vraiment au final ? Est-ce qu'il était toujours le même, après toutes ces années ? Il n'en sait rien. Le temps est passé comme une flèche, laissant derrière lui des dégâts considérables. Sans pouvoir s'en empêcher, il soupire, passant sa main sur son visage. « Non, je n'ai aucune idée de comment tu as pu vivre. » Sa voix est calme, le ton est largement descendu, et droit comme un i, il fixe Sabal. « J'ignore si tu pourras comprendre un jour que je n'ai pas eu le choix. Et si tu te le demandes, oui, cela pèse sur mes épaules depuis tout ce temps. » Il lui avoue enfin. Tous ces regrets qui s'emparent de lui le plongerait presque dans la solitude de ses pensées. Le regard vers le sol, il a l'air d'un gamin qui aurait fait une putain de bêtise. Peut-être était-il temps d'arrête de se mentir à lui-même. « Navré d'avoir choisi la facilité en te croyant mort. » Il ne s'excuse pas souvent, Zephÿr. Mais avec Sabal, tout est différent. Il ne peut pas nier ce qu'il a fait, c'est impossible, c'est contre ses principes. Il n'a pas le droit. Comment nier une telle chose, dans tous les cas ? Seul un fou nierait les choses devant le fait accompli. Fou, il l'est sans doute, mais pas à ce point.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: (S+Z) what if
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: (S+Z) what if    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMar 5 Sep - 12:57
What if
de Vandekeybus & Rosenberg
En vérité, la présence de Sabal l’angoisse. Il l’a invité à entrer, mais il ignore si c’est la meilleure des choses à faire. Il ignore s’il arrivera à parler avec lui, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’avait pas fermé, quelques années plus tôt, cette porte lourde en acier devant cet homme détruit. Zephÿr est submergé de remords, mais rien ne se voit. Jamais. Il garde pour lui ses sentiments, et a conscience qu’à trop garder, il prend le risque d’en souffrir. Mais soit. C’est toujours mieux de ne rien dire, et de ne pas afficher ses faiblesses à autrui. Mais pourtant, d'un côté, il est peut-être temps de crever cet abcès qui a duré beaucoup trop longtemps. Presque une année entière. Cet abcès qu'ils auraient pu tout deux crever depuis bien longtemps déjà. S'éviter, c'est toujours plus simple. Dans ce cas-là, choisir la facilité, ça n'a rien de bon. Tout est mélangé. Zephÿr ne sait pas quoi lui dire. Qu'il est désolé ? Désolé de quoi ? De n'avoir rien pu faire ? Qu'après avoir enfermé Sabal, il s'est senti complètement seul ? Il a risqué sa vie tout ce temps pour que le bien triomphe, mais parfois, le garde-chasse se demande si ce n'était pas une erreur. Une erreur d'avoir sacrifié autant de lui pour au final, se comporter encore pire qu'au début, pour au final, perdre tant de gens. De dos, il espère que l'homme va le suivre. Il veut l'inciter à avancer, encore une fois, mais rien en sort de sa bouche. Si quelqu'un d'autre s'était présenté devant lui, les choses auraient été différentes. Il aurait invité la personne à aller voir ailleurs, vu l'heure. Mais avec Sabal, il ne peut pas. Il y a un passé entre eux, mais visiblement ni de présent, ni de futur. « En fin de compte, tu t'es battu pour qui ? » Son accent lui rappellerai presque le sien. Zephÿr s'arrête. Il est donc venu régler ses comptes. Cette simple phrase, cette simple question, fait écho dans l'esprit du métamorphomage, et très vite, il s'énerve. Ses cheveux prennent alors une couleur cramoisi. Après tout ce temps, Sabal vient pour lui poser une question dont il sait la réponse. Normalement, il sait. Cette confiance, si rare aux yeux de Zephÿr, était née si naturellement entre eux deux, à l'époque. Là, cette confiance paraît inexistante. Comme si Sabal avait tout oublié. Et au fond de lui, Zephÿr est affreusement blessé. Il est loin de s'être imaginé renouer le même lien qu'avant, mais il ne pensait pas qu'il avait autant baissé dans l'estime de l'homme au pied de la porte.

Toujours de dos, le métamorphomage serre les poings. Il ne peut pas craquer, il ne peut pas s'énerver, pas dans cette situation. Mais pourtant, tout l'énerve. Cette question l'horripile. Tentant de se calmer, en vain, il lâche un long soupire, relevant les épaules. « C’est donc pour ça que tu es venu, Sabal ? Pour me demander ça ? Après tout ce temps, c’est la seule chose que tu as à me dire ? » Sa voix est grave, bien qu'un peu tremblante, l'accent Allemand est palpable. Zephÿr ne bouge pas, il reste sur place, non loin de l'entrée. Les pauses entre ses paroles sont longues, interminables. Il veut retenir cette colère qui manque d'exploser d'ici peu. « Tu sais absolument pour qui je me suis battu, et si tu en doutes, libre à toi de croire ce que tu veux. » Il a baissé le ton, bien que toujours aussi ferme. Ses poings sont toujours serrés, un peu plus qu'auparavant. Cela le rend dingue. Cela le rend dingue que Sabal doute de son camp. Zephÿr, malgré son comportement, malgré les apparences et la marque sur son bras droit, a toujours défendu le bien. Ces années à jouer à l'agent-double n'ont pas été simples, et qu'une personne comme Sabal en vienne à douter, ça fait mal. Il se retourne, sans pour autant s'avancer, droit. Il ne peut s'empêcher de lui lancer un regard plein de reproches. « Je n’ai rien pu faire, Sabal. Rien. J’étais face à une impasse, tu connaissais les clauses de mon contrat. Je ne pouvais rien faire. J’ai fermé la porte, je suis parti et je ne t’ai plus jamais revu. » Il croise les bras sur son torse et tourne son regard vers la fenêtre. Il a du mal à le regarder en face, mitigé entre les remords et la colère. Il tourne de nouveau le dos. « Je te croyais mort, avant de te voir ici. Maintenant, si c’est pour me balancer tes reproches à la figure que tu es venu me voir, ça ne sert à rien. Tu peux repartir. J’en ai déjà eu assez, des reproches. » Zephÿr ne pense pas ce qu'il dit. Il ne veut pas qu'il parte. Il y a des choses qui doivent être dites, et si ce n'est pas aujourd'hui, jamais l'abcès se crèvera. Il se connait un minimum. Il a lancé les hostilités, et c'est avec crainte qu'il attend la réaction de Sabal.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Dissolved Girl ☾ Zephyr & Zoya    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyDim 3 Sep - 22:11
Dissolved Girl
Krushnic & Rosenberg
« Je... Je me suis faite attaquer. » Zephÿr soupire, agacé. A croire que tout semble être contre lui aujourd'hui. Il a à peine commencé la journée, et le voilà avec une élève blessée dans son lit, avec des blessures qui l'inquiètent, d'ailleurs. Ça pue la griffure de lycanthrope. C'est mauvais. Très mauvais. Il est loin de tout connaître sur ces créatures, mais il en sait assez pour que les traits de son visage se durcissent. Il ose à peine imaginer s'il finissait avec une lycanthrope sous son toit, complètement incontrôlable. Les dégâts pour sa demeure seraient considérables et il ne veut pas penser à son état à lui si cela arrivait. En appliquant le mélange sur les plaies de la jeune femme, il tente d'être délicat, doux, loin de son comportement habituel. Il a une élève dans un sale état sous les bras, donc il fait de son mieux pour éviter d'être brusque. Généralement, cela ne pose pas vraiment de problèmes. Il prend ses responsabilités comme il doit le faire, et là, c'est pire que nécessaire. Le garde-chasse, malgré l'alcool ingurgité la veille, analyse ce qu'il a devant lui. Ça le ferait presque vomir, ces conneries. Il est beaucoup trop tôt pour qu'il aie le coeur à soigner de telles choses, mais a-t-il vraiment le choix ? Non. Pas vraiment. « D'ailleurs, ce n'est pas toi qui est sensé surveiller le parc, nous protéger des monstres qui pourraient s'y aventurer ? » Zephÿr arrête son geste, et recule, étonné. Bon, la prochaine fois, il laissera Krushnic crever. Il n'en revient pas. Le garde-chasse fronce les sourcils, et continue d'appliquer minutieusement le mélange tout juste préparé. Plus le temps passe, plus les élèves se permettent des choses qu'ils ne devraient pas se permettre. S'il n'était pas si préoccupé par le fait de garder son boulot, il en bafferait deux, trois et partirait. Évidemment, il n'a pas le droit, et doit, de se fait, garder sa patience, quand il le peut. Il faut juste éviter d'être là au mauvais moment. Concrètement, c'est le cas de la Serpentard. Vu son état, il va tout simplement éviter de l'empirer, d'une manière ou d'une autre. Il n'en reste qu'il n'apprécie guère sa provocation. « Dis, les Aurors ils passent souvent par chez toi ? » En terminant d'appliquer le mélange de poudre d'argent et de dictame sur la blessure la plus ouverte de l'élève, Zephÿr s'étonne de cette question. Heureusement pour lui, non, ils ne passent pas souvent par ici, tout simplement parce qu'il évite de trop s'inviter dans leur champ de vision désormais. Mauvaises expériences, qu'il dit.

Le métamorphomage grimace, alors que Krushnic tousse et laisse perler le sang au coin de sa bouche. « Économise ta salive, Krushnic, au lieu de balancer n'importe quoi. » Il se redresse, puis se dirige vers l'évier de la cuisine afin de se laver les mains, retirant ainsi le mélange qu'il venait d'appliquer. Il récupère un torchon propre dans un des placards, et le balance sur le lit, histoire qu'elle se nettoie un minimum. Enfin, il attrape un verre, le rempli d'eau, et vient le poser sur la table de chevet près du lit. « Pour te répondre, non, ils ne passent pas souvent par ici. Mais, si tu veux, je peux aller les chercher, vu que tu sembles avoir si envie de les voir. » La provocation, c'est son truc de base. Il n'attend pas cela de la part d'une élève, d'autant plus dans l'état de Zoya. La chose que cela réussi à faire, c'est l'agacer et le rendre de mauvaise humeur. Il fait glisser une chaise dans un bruit strident, et s'asseye dessus, non loin du lit. « Tu devrais boire. Après, tu me raconteras ce que tu foutais dans la Forêt Interdite cette nuit et comment tu as fini devant ma porte, dans cet état. Et ne pense pas que je n'irai pas voir le Directeur ou quelqu'un d'autre si je vois que tu bluffes, Krushnic. » Zephÿr est sur ses gardes, même avec une élève. Mentir est si simple - il en sait quelque chose. Mais là, ça ne passera pas. Si elle pense qu'il est en état de supporter un ramassis de conneries, elle se trompe. Il espère qu'elle ne fera pas cette erreur.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: The Cure (Zephÿr)
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: The Cure (Zephÿr)    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMer 30 Aoû - 12:18

The Cure

“If I can't find the cure, I'll fix you with my love. No matter what you know, I'll fix you with my love and if you say you're okay. I'm gonna heal you anyway. Promise I'll always be there. Promise I'll be the cure” − Zephÿr & Zirwya


L’état de Zirwya laisse à désirer, Zephÿr l’a bien remarqué. Elle semble exténuée, malade, lessivée. C’est tellement inhabituel de la voir ainsi, par rapport à toutes ces fois où il a pu l’épier dans un recoin. Pourtant, l’homme lui a tout de même demandé comment elle se sentait, comment elle allait. Il l’observe. Il revoit très bien la jeune femme lors de son arrivée à Poudlard. C’est sans doute l’une des seules fois où il est redevenu l’homme d’antan, le maladroit, celui qui doute, sans une once de violence dans la voix et dans les gestes. Le garde-chasse était affreusement angoissé d’entrer ici après avoir participé à la Grande Bataille, après avoir vu des gens mourir au même endroit où il allait rester pendant des mois, voire des années. Cette angoisse n’est plus que du passé, merci pour lui. Pourtant, il lui arrive parfois d’avoir un petit pincement au cœur lorsqu’il se promène dans le château, lorsqu’il revoit, sans le vouloir, les ruines de la guerre. Le jour où il a fait sa connaissance a été le début d’une fixette, d’une obsession. Peut-être était-elle due au fait qu’elle ait été la seule à qui il a fait un minimum confiance ce jour-là, la seule qui lui a donné envie d’avancer. C’est bête, c’est malsain, il le sait. Mais il ne peut s’empêcher de la regarder passer, d’observer ses faits et gestes, de la voir elle. La main sur son épaule, Zephÿr plonge dans le regard de Zirwya quand celle-ci se tourne vers lui. Les yeux rougis, la peau pâle – qui semble néanmoins reprendre un peu de ses couleurs -, elle n’a pas vraiment l’air dans son assiette, comme le prouve les restes sur le sol. Ils se regardent longtemps, il la laisse reprendre ses esprits alors que le soleil tape contre leurs crânes. Quand la main de la jeune femme se pose sur la sienne, il a dû mal à ne pas contenir un vieux sourire qui n’est absolument pas adapté à la situation. Zephÿr est à deux doigts de faire la moue quand elle retire sa main de ses épaules. « Oui. Je vais bien. » Le métamorphomage recule un peu, lui laissant un peu d’espace pour respirer. Le sourire qu’elle lui lâche semble hésitant. De toute manière, il s’est très bien rendu compte qu’elle bluffe un peu, tout indique qu’elle est loin d’être en forme. Il ne dit rien, il ne veut pas la brusquer. Si elle préfère lui dire que tout va bien, et bien, il ne va pas insister. « Aide-moi à me relever. » Il acquiesce, alors qu’elle attrape sa main pour s’aider. Elle semble reprendre ses esprits, peu à peu. Zephÿr ignore pourquoi il a tellement envie d'être à ces côtés, de ne pas la lâcher. Maintenant qu'il est près d'elle, qu'il est celui qui retient sa chute, le garde-chasse se sent bien, alors qu'elle est mal.

Il sent bien de pouvoir lui apporter quelque chose, d'être le seul présent pour elle, là, tout de suite. Il sait bien que c'est mauvais, d'une certaine manière. Mais peut-il vraiment avoir contrôle sur ses sentiments ? Non. Une fois relevée, il regarde son visage qui a déjà repris quelques couleurs. « Parfois faut juste que ça sorte. C’est sorti. Ca devrait aller mieux maintenant. » Zephÿr ne peut que constater que les choses semblent s'être éclaircies pour Zirwya. Il ne sait pas quoi lui dire, comment la rassurer, la réconforter. Il est loin d'être à l'aise, d'oser la conseiller. Il est loin d'être le meilleur pour donner des conseils. Est-ce qu'il doit lui conseiller d'aller tout de même à l'infirmerie, alors que c'est là qu'elle travaille ? Est-ce qu'il doit la laisser ici, maintenant qu'elle semble aller mieux ? Il se mord la lèvre inférieure, frustré. Il ne sait ni quoi faire, ni quoi dire. Il aimerait être son pilier, sur lequel elle s'appuie pour remonter. « Je ne vais pas te retarder plus longtemps. » Visiblement, Zirwya ne souhaite pas sa présence. Du moins, elle en donne l'impression. Est-ce qu'il est censé partir ? Déjà ? Il recule de nouveau, les mains dans les poches. Son travail peut largement attendre. Largement. « Tu ne me retardes absolument pas. C'est or de question que tu restes ici, seule, dans cet état. » Sa voix est ferme, loin d'être agressive, mais ferme, comme s'il parlait à un gosse. Clairement, il sait très bien que pour une fois, il n'a pas tort. Elle semble aller mieux, mais il serait vraiment un connard de première à partir alors qu'une de ses collègues n'est pas vraiment bien. Et qu'elle est seule, de surcroît. Et qu'en plus, elle ne le laisse pas indifférent. « Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour toi ? J'dois avoir de l'eau quelque part, si tu veux. » Zephÿr regarde la femme devant lui. Non, il ne partira pas, pas maintenant, pas tout de suite, pas pour la raison qu'elle pense. Il ne prend même pas le temps d'avoir sa réponse qu'il repart vers sa cabane, en courant presque. Il ignore complètement les deux-trois vertiges qui le prennent alors qu'il entame sa course, sûrement dus à la fatigue. Il revient en trottant, beaucoup moins vite qu'à l'aller, et tend à Zirwya, un grand verre d'eau. C'est sans doute un peu maladroit, mais sincèrement... que peut-il faire de plus ? Il tente de lui lancer un sourire, gêné, espérant juste qu'elle accepte.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMar 15 Aoû - 18:41
Killing you in my mind
abberline, rosenberg
Zephÿr voit la situation évoluer, et elle est loin de ressembler à ce qu’il avait imaginé. La confrontation avec Alexis le rend nerveux, bien qu’il tente de ne rien montrer. La peur qu’elle dise quoi que ce soit à propos de ce gosse est bien réelle, même s’il se doute bien qu’au final, il n’aura pas forcément le dernier mot. Il peut lui balancer maintes fois la même chose, lui ordonner de se taire, la blesser au besoin, mais il a bien compris qu’elle est têtue comme pas possible. Est-ce qu’elle aura au moins la décence de prendre enfin en considérations les menaces qu’il lui fait depuis tout ce temps ? Il en doute tellement, il doute de sa parole, il doute de lui-même. Alexis représente tout ce qu’il déteste, elle n’a pas peur de lui répondre, de lui dire ce qu’elle pense. Alors, la violence est sa seule réponse. La mauvaise réponse. Il sait parfaitement qu’on a pas toujours les réponses que l’on veut en se comportant ainsi, mais il n’y peut rien. Plus le temps passe, plus le garde-chasse se dit que les réponses, il n’en a jamais eu ainsi, ou alors, pas celles qu’il veut. Il perd le contrôle avec une facilité dont il se rend compte. Un jour, peut-être, prendrait-il les devants pour redevenir celui qu’il était avant. Avant d’avoir été confronté à tant de choses, avant d’avoir connu les abandons, la solitude, la mort. « Tu espérais que je supporte toujours sans rien dire? Tu croyais pouvoir me menacer Rosenberg alors que je ne t'avais jamais donné aucune raison de penser que je pourrais parler de tout cela ? Tu croyais que je ne dirais jamais rien ? Je suis celle qui ne comprends pas parce que je suis trop conne. Tu y crois vraiment apparemment. Mais tu dois être débile ou arriéré tiens. Je n'ai jamais pensé que tu serais un bon tuteur pour cet enfant mais j'ai jamais dit que je t'empêcherais. J'ai jamais menacé d'en parler alors tu pouvais pas juste me lâcher? » Il fronce les sourcils. Sans doute est-il débile. Il ne lui a simplement jamais accordé sa confiance, malgré toutes les années. Il n’a pas de raison particulière de ne pas lui faire confiance, en dehors du fait qu’il sait pertinemment qu’elle n’a pas approuvé les méthodes choisies pour faire souffrir le moins possible l’enfant. Cela lui a suffi pour l’imaginer tant de fois entrain de tout balancer, et faire de ses craintes, une obsession. Zephÿr ne l’a pas lâchée depuis, et c’est pire depuis qu’il est venu à Poudlard. A ses yeux, tout s’arrêtera quand il l’aura décidé, et pour l’instant, il ne semble pas être prêt à faire quoi que ce soit, même s’il se rend compte de pleins de choses. Elle le fixe, il fait de même. « Tu t'es regardé une seconde? Tu me dis que tu n'es peut-être pas si mauvais pour ce gosse alors que je suis certaine qu'on peut déjà deviner que des bleus apparaîtront là où tu viens de serrer mon bras. Tu es totalement crédible, bah oui. Tu dois vraiment être en train de te moquer de moi, c'est pas possible autrement. Tu me menaces mais c'est moi qui suis conne et ne comprends pas? Tu espérais que je craque sous ta menace perpétuelle? Tu t'attendais à quoi? Que si je venais à craquer, j'irais me tapir dans un coin? Tu es pathétique Rosenberg. »

La claque invisible qu’il vient de se prendre le perturbe plus qu’il ne le pense. Il grimace, ayant conscience qu’elle a marqué des points. Pourtant, il n’a jamais été violent avec ce garçon. Du moins, pas physiquement. Le poids sur ses épaules pèse lourd, et souvent, il craque. Trop souvent. La vérité balancée ainsi blesse. Peut-être que finalement, il est bel et bien pathétique. Il regarde la femme devant lui, qui semble prête à balancer toutes les vérités du monde. Qu’elle se taise. Il en a trop entendu. Que ce silence dure. « Oh non pas compris. Tu ne mènes plus le jeu là Zephÿr. Si tu crois le contraire, tu es naïf. Pas tant que tu seras vivant? OK! Ça veut dire qu'il te reste qu'à crever. » Il écarquille les yeux, pas du tout prêt à recevoir à son tour une telle violence verbale de sa part. Si elle a été plutôt calme le long de leur discussion, là, plus rien ne semble l’arrêter. Il était loin de s’attendre à une telle violence de sa part. Mais concrètement, elle compte faire quoi ? Le tuer ? Quand, et comment ? Quand Alexis s’approche de lui, le métamorphomage retient un mouvement de recul. Non, il ne flanchera pas. Alors qu’il s’apprête à parler, le poing d’Abberline vient rencontrer sa joue. Le coup lui arrache à peine une grimace, la douleur étant à peine présente. La surprise se lit sur son visage, alors qu’elle pose ses mains autour de son cou, sans serrer. Il peut l’arrêter, mais il ne bouge pas. Jamais il n’a pensé qu’elle oserait lever la main, le poing, enfin, faire usage de violence avec lui. « Je te laisse une chance de faire tes preuves avec ce gosse mais laisse-moi tranquille à l'avenir ou je lui balance tout. Compris Rosenberg ? Si non, faudra alors respecter ce que tu as dit sur le fait de mourir. » Une chance de faire ses preuves ? Concrètement, il lui faut quoi comme preuves ? Il fait son possible, il fait des erreurs mais en même temps, ce n’est pas comme s’il pouvait suivre un quelconque exemple. Il sait les choses qu’il ne veut pas faire, mais en dehors, il ne sait rien. Alors, il fait des erreurs. Elle lâche son cou, laissant toujours son regard sur lui. Zephÿr s’approche un peu plus d’elle. « Tu sais, tout aurait été plus simple si t’avais serré mon cou un peu plus fort. Il me reste qu’à crever, tu l’as dit. » Il est loin d’être sérieux, évidemment. Il est proche d’elle mais il ne la touche pas. C’est une mauvaise idée. « Je n’ai aucun compte à te rendre, est-ce que tu le sais, Abberline ? Par contre, toi, tu sais très bien ce que tu dois faire. T’avais qu’à pas être là quand les choses ont été décidées. Tu n’as pas eu ton mot à dire, moi non plus figure-toi. » Zephÿr se retourne, s’approchant de la porte. Est-ce qu’il arrêtera un jour de partir quand la situation se complique un peu plus ? Il sait qu’il ne manquera pas de continuer ses menaces, bien que ses doutes soient moins nombreux à son sujet. Il a ce besoin de contrôler les choses. « T’auras jamais ma confiance. Amuse-toi, et surtout, balance tout ce que tu veux à qui tu veux, à Ludwig vu que tu le connais si bien, au gosse. De toute façon, tu n’as rien à y perdre, n’est-ce pas ? » Il sort de la salle des professeurs avec le goût amer d’avoir encore une fois, perdu le contrôle de la situation. Il fronce les sourcils. Cette conversation n’a rien changé. Enfin, peut-être que si, au final. Il ne sait plus. De nouveaux doutes à ajouter à la liste qui s’étend peu à peu. Il perd tout.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySam 29 Juil - 6:06
It's cold gin time again
rosenberg brothers
La pluie arrive toujours au pire des moments, la preuve. Elle tombe en rafale, tandis que le ciel s'est assombri un peu plus encore. Les cheveux du métamorphomage sont plaqués contre son visage et il sent déjà que demain, il regrettera d'être resté comme un con sous la pluie. Il regrettera aussi de ne pas avoir pris la baguette dans sa poche, histoire de se protéger il-ne-sait-comment de la pluie, réflexe qu'il perd visiblement de plus en plus. Pourtant, ces années dans le monde des moldus sont plutôt loin derrière lui. Même lorsqu'il n'a pas ingurgité une telle quantité d'alcool, il lui arrive d'oublier et de reprendre ces vieilles habitudes qui n'ont rien de très magique, de très sorcier. Zephÿr a du mal à savoir s’il va finir par retrouver son chez-lui, ou s’il va devoir trouver un abri quelconque, quelque part. L'idée ne l’enchante vraiment pas. Il regarde autour de lui. Bon sang, mais est-ce qu'ils se dirigent bien vers Poudlard ? Il n'en a foutrement aucune idée, ses pensées sont complètement brouillées et son sens de l'orientation - déjà qu'il n'est pas très bon, est inexistant à ce moment précis. Il a marché comme un con, son frère derrière lui, sans même vérifier s’il se dirigeait bien vers l’école. Le garde-chasse se retourne vers Ludwig. Il est aussi trempé que lui. Les deux Rosenberg allaient finir par tomber malade à rester plantés là comme des cons. « Je crois que... Je crois que nous sommes sur le bon chemin ? Nous ne devrions plus être très loin... » Le garde-chasse soupire. Lui aussi ne semble pas très convaincu. Est-ce qu’ils vont vraiment réussir à rentrer ? Il marmonne, maudissant cette pluie soudaine et ses cheveux dans les yeux. Il n’est tout bonnement pas assez couvert pour supporter un tel temps. Il acquiesce, sans dire un mot, espérant simplement qu’il ait raison. Quand il l’entend rire, malgré la pluie qui couvre chaque bruit, Zephÿr fronce les sourcils. Il est loin de trouver la situation drôle, sur le coup. Est-ce que ça l’amuse de rester comme un con sous la pluie, sans être sûr qu’il va pouvoir dormir dans un lit douillet ce soir ? Est-ce qu’il a un lit douillet, même ? Il n’en a foutrement aucune idée, puis très sincèrement, il ignore pourquoi cette pensée est arrivée dans son esprit. « Regarde nous, incapables de savoir comment rentrer après des mois passés ici... Pas fichus de suivre un chemin sans se tromper ! » Le métamorphomage sourit légèrement. Il n’est pas sûr d’avoir tout compris, mais il préfère ne rien dire. Il sent les nausées revenir petit à petit, et il sent que s’il ouvre la bouche, il risque de vomir. Encore. Et bizarrement, il n’en a pas vraiment l’envie. Bizarrement, qu’il pense. Après tout, Ludwig a quand même raison. Ils ne sont même pas capables de rentrer après tout ce temps. En même temps, ils ne sont pas tous les jours sous l’effet de l’alcool, à chercher comment rentrer. Ses yeux sont vitreux, la pluie n’arrangeant rien du tout. Il le regarde à peine attacher ses cheveux, tandis qu’il tente de dégager les siens de son visage. « Il n'y a qu'un moyen de savoir si nous nous sommes trompés ou non. Aller, quelle est la pire chose qui puisse nous arriver si nous continuons à avancer ? »] Zephÿr ose à peine imaginer ce qui pourrait leur tomber dessus à cette heure-là. De toute façon, à part avancer – ou reculer -, il n’y a pas grand-chose à faire. Soit ils ont raison, soit ils ont tort. Seul l’avenir le dira, et bon sang, qu’il espère qu’il soit bon. Cette fois-ci, c’est Ludwig qui avance sans l’attendre, et il trottine derrière lui, les mains dans les poches. On peut le croire pensif, mais il ne pense à rien. Il n’est pas trop en état de penser. « Puis, qui sait, peut-être tomberons-nous sur une Acromentule qui se balade ! » Le garde-chasse frissonne un peu plus encore, très peu friand de ces bêtes qu’il a l’occasion de croiser dans la forêt interdite. « Si on tombe sur l'une d'entre elles, tu te démerdes avec, j'te préviens. » Il s’entend très mal avec elles, n’appréciant pas forcément leurs façons de faire les choses. Il n’avait pas hésité à leur dire, et il aurait pu finir un bras ou une jambe en moins, croqué par l’une d’entre elles.

Il suit son frère avec peine, alors que le vent se lève. Quel temps de chien, vraiment. Il a beau apprécier les saisons froides, là, ça a un peu de mal à passer. Zephÿr frotte ses bras de ses mains, complètement frigorifié. Il prie les dieux que la cheminée a bien chauffé sa cabane, histoire de se réchauffer immédiatement en arrivant. Il reste silencieux, complètement muté dans un silence qu’il n’explique pas, alors qu’il était si enjoué tout à l’heure. Quand il aperçoit enfin l’entrée de la bâtisse, un sourire s’étend sur son visage. Enfin ! Il presse le pas pour aller à l’allure de son frère. « Enfin ! » Il marche, presque en courant, se dirigeant vers sa cabane au plus vite. Il sort son trousseau de clés, le fait tomber, le ramasse, le refait tomber en ronchonnant. Il le ramasse de nouveau, luttant avec la serrure. Il a toujours préféré les bonnes vieilles méthodes. Quand, après une lutte acharnée qui avait semblé des heures, sous la pluie, il ouvre enfin la porte, le métamorphomage ne peut s’empêcher de lâcher un soupir de soulagement. La cheminée, par un miracle absolu, brûle encore légèrement. Il entre, oubliant complètement son frère. Il lui fait un vague signe pour qu’il entre, lui aussi, histoire d’être au sec. Zephÿr ne se rend même pas compte qu’il est entrain d’inviter Ludwig dans sa vie privée, comme jamais il n’a pensé le faire. Il pose ses affaires, et, tout trempé, se balance sur son lit, faisant s’envoler le courrier ouvert le matin même. Deux trois journaux, et une lettre tombée au verso, avec un sceau d’argent qu’il a reconnu en recevant la lettre. Il soupire, lassé. Il jette un coup d’œil à la pensine qui éclaire un peu la cabane, au fond, avant de lancer à son frangin. « J’crois que j’ai pas d’eau ici. J’ai fini mes réserves ce matin. Désolé, t’vas pas pouvoir décuver et moi non plus. » Il se frotte les yeux, la fatigue commençant à venir, ainsi qu’une bonne migraine. Il est à deux doigts de s’endormir, vraiment, bercé par la pluie qui tape contre le toit.
Comme un gamin.



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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySam 15 Juil - 17:33
Killing you in my mind
abberline, rosenberg
Cette proximité entre lui et Alexis est telle qu'il est presque collé à elle.

La seule chose qui le raccroche à elle, c'est cette envie de dominer cette situation qui le prend aux tripes. Il en devient complètement dingue. Cela fait quelques années maintenant que Zephÿr a à charge un garçon, malgré lui. Des années qu'il tente de faire au mieux, mais il ne connait pas l'amour paternel. Il ne sait pas comment faire. Il fait son possible, mais il a fallu que l'instinct maternel d'Alexis vienne s'interférer et risquer de tout gâcher. Il ne le permettra pas. Pas tant qu'il sera vivant et surtout, pas tant qu'il aura décidé de tout avouer à ce gosse. Déjà qu'il ose à peine imaginer la réaction quand l'enfant apprendra la vérité, alors imaginer que quelqu'un d'autre lui avoue, très peu pour lui. Là, le métamorphomage est mélangé entre ses questions sur Ludwig et son envie d'insister encore et toujours sur son silence. Il la fixe, ayant pour seul but de la déstabiliser un minimum. « Comment je connais Ludwig n'a aucune importance. Au fond, ce n'est pas le sujet vu qu'on parle de toi Zephÿr. Tu parles d’égoïsme mais tu veux me faire croire que toi tu es un bon samaritain? Que tu n'es pas le pire égoïste de tout le personnel de Poudlard? Et j'évite de généraliser car même si tu m'énerves, il doit y avoir pire quelque part. » Sourire sur les lèvres, Zephÿr recule un peu, tenant toujours son bras. Il saura bien un jour quel est son lien avec son frère. Puis, de base, on ne parle pas de son frère, ni de lui, mais du gosse. Oui, peut-être qu'il est égoïste, mais il ne pense pas avoir le choix. C'est lui, le tuteur de cet enfant, lui et personne d'autre. Il devrait être le seul à avoir le droit de donner son avis. Donc, elle n'est pas invitée à le faire, point. Elle repousse sa main de son bras, mais reste stoïque. Il se lève, toujours près du fauteuil, ne la perdant pas de vue. « Le résultat ne m'effraie pas. Il est en cours de potion en ce moment avec le professeur Taylor, il doit rester une petite heure avant la fin de celui-ci. J'irai à ce moment là. » Elle bluffe. Ce n'est pas possible. Elle n'a donc pas compris que ses craintes sont limite justifiables - bon, peut-être pas les menaces à ce point. Zephÿr n'a absolument aucune idée de l'emploi du temps du gosse - enfin, il s'en souvient pas - et ça le rend dingue de voir qu'Abberline semble connaître tant de choses à son propos. A ses yeux, la professeure représente un danger. Un véritable danger à contenir le plus longtemps possible. Elle en sait trop. Il voit le regard de la femme devant lui se durcir. « Maintenant dégage, tu perds ton temps en mots vains. Aucun ne me fera changer d'avis. T'es bien trop fou pour te laisser approcher davantage cet enfant innocent. » Il sourit, ricanant presque. Le garde-chasse se demande presque si elle est conne ou si elle le fait exprès. Bien sûr qu'il perd son temps avec elle, mais son angoisse le pousse à pas la lâcher, à continuer de lui balancer les mêmes choses, les mêmes menaces.

Zephÿr attrape de nouveau violemment le bras droit d'Alexis, l'obligeant à se lever. Il la fixe, d'un regard si mauvais dont il ne se rend même pas compte. Il l'approche de lui. « Mettons les choses au clair tout de suite. J'ai jamais demandé à être son putain de tuteur. J'me suis plié à ce qu'on m'a demandé. Si t'es assez conne pour pas comprendre ça, j'y peux rien, Abberline. » Il parle avec rapidité, même si sa voix durcie permet de calmer le jeu. « Je suis trop fou, mais en attendant il est encore là ce gosse, hein ? Ça veut peut-être dire que j'me débrouille un minimum ? Alors, si je suis si mauvais, pourquoi il est encore là ? » Lui aussi se pose la question, en vérité. Il sait très bien qu'il est loin de s'y prendre bien avec cet enfant, mais il tente de faire des efforts. Il tente. « Si tu penses que toi, tu vas tout gâcher, tu te trompes. Pas tant que j'serais vivant. Il apprendra la vérité quand je l'aurais décidé. Compris ? » Zephÿr a fait de son mieux pour éviter de se laisser aller et d'être brusque. Il lâche son bras, l'éloignant de lui. Il n'est pas celui qui dégagera. Non.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyJeu 13 Juil - 23:56
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Il se sent complètement vide. A l'ouest, dans la lune. Même si le fait d'avoir régurgité les litres d'alcool avalés depuis le début de l'après-midi lui a fait un bien fou sur le coup, Zephÿr est loin de se sentir bien. Il marche, titubant presque, fermant les yeux lorsque la lumière des lampadaires vient l'aveugler. C'est désagréable. Il connait ces rues, un peu trop bien à son goût ; même si il ne se rend pas tout de suite compte de où il est. Le métamorphomage a beau avoir passé plusieurs années dans le monde moldu, il lui arrivait de se balader dans Pré-Au-Lard, quand il avait le temps, quand il prenait le temps de retrouver la magie autrement. Ce qui était rare. Alors là, il se sent un peu étrange, son état n'arrangeant rien. « Tu devrais penser à boire de l'eau avant de te coucher... » Le garde-chasse ne le regarde pas, et fronce simplement les sourcils. Il a un peu de mal à comprendre, sur le coup, en quoi boire de l'eau changera quoi que ce soit. Il est à la limite de lui répondre qu'il s'en fiche complètement de ce qu'il va boire avant d'aller se coucher. Est-ce qu'il va se coucher déjà ? Il n'en sait rien. Absolument rien. Les mains dans les poches, Zephÿr se laisse traîner comme une poupée de chiffon. L'adrénaline est complètement retombée et c'est un coup dur. Visiblement, il finira mal la journée, vu comment c'est parti. « Pour ta question, tu m'as demandé ce que j'ai fait après mon départ de la maison. » Le métamorphomage relève la tête, et lui lance un regard. Oui, c'était donc ça. Sobre, il aurait jamais posé ce type de questions. Déjà, il n'aurait même pas posé de questions. Les questions peuvent attendre, elles peuvent toujours attendre. Au fond de lui, il se les pose pourtant, toutes ces questions. Après tout, il ne sait quasiment rien de son frère, maintenant. Zephÿr n'a pas du tout conscience qu'il fait tout sauf ce qu'il aurait fait habituellement. Sans alcool. « J'ai commencé par me déplacer un peu en Allemagne de l'Ouest, puis je suis tombé sur un dragonologiste. A partir de là, j'ai travaillé avec lui et quelques magizoologistes, j'ai voyagé un peu partout à travers le monde. Je me suis posé quelques années en Angleterre, un peu plus de deux, en fait... » Le garde-chasse écoute, tentant d'assimiler ses mots le plus possible, tentant de ne rien louper. Il a voyagé, il a bougé un peu partout, il a découvert des choses, appris des choses. Sûrement. Il ignore pourquoi, mais il sent une pointe de jalousie le traverser. Oh, il n'a pas vraiment à se plaindre (enfin si) de ne pas avoir bougé, mais ce n'était jamais par choix, ni par envie. Que ce soit avec l'Ordre, ou avec les partisans de Voldemort, il aurait préféré ne pas bouger du tout, et rester cloîtré sur place. « Puis encore du voyage, une vie très nomade, en somme. Et puis là, maintenant. » Une vie très nomade. Le Zephÿr sobre lui aurait sans doute balancé à la gueule qu'il n'a donc pas à se plaindre, vu sa vie « très nomade » dans le passé. « Au moins, t'as bougé. T'as vu des choses. » Là, il ne dit absolument rien, parce qu'il ne sait juste pas quoi dire de plus. Il ne réfléchit même plus, se contentant d'avancer, espérant juste arriver chez lui. Il commence à faire froid. Et à pleuvoir, aussi, de surcroît. Beaucoup. Au début, il ne pleuvait que quelques gouttes. Là, c'était une véritable douche. Il peste, accélère (sans courir, il a pas vraiment envie de se casser la gueule par terre maintenant - jamais) et tente de regarder le plus devant lui. Il oublie encore une fois qu'il a sa baguette dans sa poche. Il sait qu'ils ne sont plus loin de l'école, mais il s'arrête pourtant sous un arbre quelconque, les cheveux aussi trempés que le reste de son corps. Il regarde son frère. « S'tu veux prendre une douche pour te débarbouiller, tu peux rester sous la pluie. » Ca n'a juste aucun sens. Il ne sait pas pourquoi il lui balance ça, de son air complètement absent.

A peine quelques minutes plus tard, peut-être trois, Zephÿr reprend la route, malgré la pluie. A part la phrase balancée sans aucune raison, il ne dit plus rien. Ce silence est inhabituel. Il lance des regards à Ludwig, et c'est tout, rien de plus. Il ne fait qu'avancer, avant de brusquement s'arrêter. Le garde-chasse ne se retourne pas, et demande juste à voix haute, passant sa main dans ses cheveux trempés. « Est-ce que t'as une idée de où on est ? J'ai l'impression d'aller tout sauf à Poudlard là. » Il est perdu, pas sûr de lui du tout. Il le connait ce chemin pourtant. Il le connait mais il bloque.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyVen 9 Juin - 18:30
Killing you in my mind
abberline, rosenberg
Les menaces sont toujours néfastes. Toujours. Les menaces engendrent violence, quand elles sont appliquées.

Tuer. Tuer ce n'est pas son truc. Ça ne l'a jamais été. Ça ne le sera jamais. Il n'a jamais voulu la mort de quiconque, et chaque personne tuée de sa baguette est restée dans son esprit. Toujours. Tout le temps. La mort. La mort, il la craint. Pour lui. Pour les autres. Il en a une peur bleue, Zephÿr, mais il l'utilise sans cesse. Pour inspirer la crainte. La peur. Il se rassure, d'une certaine manière. Il éloigne ce sentiment, cette faucheuse de lui, et la transmet aux autres. Par la violence, les mots, les coups si il le fallait. Les menaces, Alexis n'y échappe pas, et continuera de ne pas y échapper. Pas tant qu'il ne sera pas assuré de son silence. Jamais, du coup. Peut-être abandonnera-t-il. Mais là, il ne s'arrêtera pas, les craintes prenant les dessus, le manque de confiance en cette femme... ou en lui ? Sans doute enfoui sous un tas de sentiments mélangés, de colère, de rancoeur. Cette colère qui le définit tellement, maintenant. Le métamorphomage a perdu le contrôle depuis bien longtemps. Il souhaite qu'elle se taise. Complètement. « Bordel tu fais chier Zephÿr, lâche-moi et va emmerder quelqu'un d'autre. » Voir la femme devant lui énervée ne lui fait absolument rien. Il ne bouge pas d'un pouce, attendant une réponse. A qui irait-elle raconter tout ça ? A qui ? Il se le demande, et très sincèrement, personne ne lui vient en tête. Il ne peut pas se vanter de connaître la vie d'Alexis, les personnes qu'elle fréquente. Du coup, le garde-chasse n'a absolument aucune idée de où elle veut en venir. La brunette le fixe, durement. « Tu as beau ne pas avoir voulu cela initialement, tu te complais dans ce rôle pour lequel tu n'es pas taillé. » Tu te complais, qu'elle dit. Qu'est-ce qu'elle en sait, concrètement ? Il fronce les sourcils, resserrant sa poigne sur les accoudoirs. Ils se regardent mutuellement, regards envahis de colère. Le garde-chasse retient un rictus. Lui, se complaire dans un rôle paternel qu'il n'a jamais voulu. Lui, se complaire alors qu'il n'a foutrement aucune idée si il fait les choses correctement, et ça le rend dingue. Quand elle rit, il se retient pour ne pas user des ses poings. « Dis-moi tu essaies vraiment de me faire peur avec cette menace? Que je me terre dans mon terrier comme un lapin effrayé? Tu devrais savoir une chose pourtant sur moi, il en faut bien plus pour m'effrayer. » Il est agacé. Il est agacé, car elle semble désormais s'amuser, et ça le rend fou. Zephÿr a l'impression qu'elle se fout royalement de sa gueule - et c'est d'ailleurs le cas. Quand il la voit se redresser et sent sa main attraper son poignet, il est étonné. Souvent, il profite de sa réputation en pensant que les gens ont peur de lui. C'est une erreur, visiblement. Abberline balance son poignet loin de l'accoudoir, et il n'émet aucune résistance. Il est toujours debout. Elle est toujours assise. « Je ne sais pas à qui je pourrais en parler. Pourquoi pas à l'intéressé lui-même? Mais plus intéressant, je devrais partager ce secret avec ton frère. C'est mal d'avoir des secrets dans la même famille. Je me trompe ou tu ne lui as rien dit de ton soit-disant dévouement envers cet enfant? Je devrais parler à Johannes. Tu ne me forceras plus à me taire, c'est fini. »

La colère. Zephÿr a le sourire au coin des lèvres, jusqu'à ce qu'il réalise ce qu'elle vient de dire. Il lui lance un regard interrogateur. « A qui ? Joha... » Alexis parle de Ludwig. Il n'en revient pas. Son frère. Encore. Les questions dans sa tête fusent, il en perd ses mots. Il lâche l'accoudoir qu'il tenait encore et recule. Son regard se durcit quelques secondes plus tard. Elle joue avec lui. La colère grandit. Il se fiche si quelqu'un entre, il se fiche si elle balance tout à son aîné. Il a presque envie de rire. « Mais vas-y, allez ! Fonce ! Je t'y invite même. Parles-en autant que tu veux à Johannes, il mime les guillemets avec ses doigts en disant le second prénom de son frère, j'en ai rien à foutre. Amuse-toi. Ose donc. » Il feinte, un peu. Il feinte, car d'un côté, il se fiche qu'elle lui en parle, mais de l'autre... Rien ne transparaît sur son visage. Il la fixe, encore, les poings serrés. Elle connaît donc Ludwig. Comment ? Par son simple boulot de concierge ? Ou autrement ? Zephÿr veut comprendre, veut en savoir plus. La dispute - si on peut appeler ça une dispute - au début du mois lui revient en tête. Ce n'est sans doute pas le moment de poser des questions. Si elle s'amuse à le menacer d'en parler à son frère, c'est qu'elle doit savoir quelques trucs. Alors, au diable si ce n'est pas le bon moment. « Alors, raconte-moi, vous vous êtes connus comment ? Il cherchait une épaule sur laquelle pleurer, et bam, t'étais dans le coin ? Ou t'es juste un plan cul ? Non, parce qu'à la limite, vous vous êtes bien trouvés. Deux égoïstes qui ne pensent qu'à leurs culs, c'est génial ! » Vilain sourire aux lèvres, il est vache, totalement. Elle le provoque, il le provoque. C'est un jeu dangereux. Il s'assoit sur l'un des accoudoirs du fauteuil d'Alexis, et susurre à son oreille, doucement. En même temps, il agrippe l'un des bras du professeur, avec une force telle qu'il espère l'empêcher de bouger. « Ose, ose en parler au gosse. Tu verras bien le résultat. » Le résultat. Il dépend d'elle. Et de lui.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyDim 4 Juin - 13:33
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Zephÿr se sent particulièrement nauséeux. Étant donné la quantité d'alcool qu'il a ingurgité tantôt, cela n'a rien d'étonnant.

L'air froid du vent de Mars balaye ses cheveux, alors qu'il se sent déjà presque défaillir. Il ne peut pas se voir, mais son visage est aussi blanc que le reste de neige presque fondue qui jonche le sol. Cela jure complètement avec l'ébène de ses cheveux. Il a l'air d'un cadavre, au beau milieu de la nuit. il est trop dark Clairement, il a beaucoup trop bu. Au début, on se sent revivre. On oublie l'indésirable, toutes ces choses auxquelles on ne veut plus penser, toutes ces choses qu'on ne veut plus dans nos esprits. Puis, au final, le corps réagit violemment. On se sent mal, on regrette, et la seule chose à laquelle on pense, c'est de se laisser tomber par terre en abandonnant ce corps qui semble lourd. Le garde-chasse sait très bien qu'il a fait une erreur, mais c'est déjà trop tard. Les verres ingurgités remontent peu à peu. « Zephÿr ? » Il entend à peine la voix de son frère aîné, beaucoup trop occupé à retenir cette envie de vomir, cette violente nausée qui semble l'envahir. De dos, se tenant à l'un des murs de l'auberge, il est penché, se préparant à toute éventualité. C'est limite devenu une habitude, à force. Il a enchaîné les situations gênantes, ce mois-ci, et y avait parfois laissé son petit-déjeuné/déjeuné/dîné. L'air frais lui fait du bien, même si il est loin de se sentir au mieux de sa forme. L'alcool semble avoir embaumé son corps, son esprit, le laissant redevenir l'être fragile qu'il était autrefois - qu'il est toujours ? « Je t'en prie, si tu vomis, fais-le dans le parterre à ta droite... » Le métamorphomage se retient de lui balancer qu'il vomira où bon lui semblera. Enfin... où il pourra surtout. Ce n'est pas vraiment lui qui décide. Puis, il a pas vraiment envie de régurgiter tout ce qu'il a avalé depuis le début de l'après-midi. Cela risque d'être long, salissant et désagréable.. surtout pour Zephÿr. Ce dernier se redresse, lentement. Il lève la tête, son visage vers le ciel, afin de sentir le frais sur son visage. « C'est l'alcool ? » Sûrement. Oui. Gagné. L'alcool. L'alcool qui a aidé à lui faire oublier le mois de Mars. Le mois de Mars, et sa destruction progressive. Les coups, les altercations diverses, la tristesse, les souvenirs, la solitude. Le temps. C'est juste une question complètement idiote. Bien sûr que c'est l'alcool qui va le faire vomir pendant dix bonnes minutes, très prochainement. Mais il y a quelque chose derrière tout ça. Il est rare que Zephÿr se retrouve ivre. C'est loin d'être un amusement. « Ca... Va Aller. » Peut-être. Peut-être pas. Il ne tarde pas à vomir devant lui, se penchant de nouveau. Bordel, qu'il déteste ça. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle de son corps, de ses agissements. Il est à la merci de tout ce qu'il a bu.

Deux minutes plus tard, la respiration haletante, l'ouragan semble être passé. Il l'espère du moins. Il se redresse, une bonne fois pour toutes, la main dans ses cheveux poisseux. Le garde-chasse se sent toujours nauséeux, mais le plus gros est passé. Il se retourne vers Ludwig, sans bouger de l'endroit où il est, mais en s'écartant le plus possible de tout ce qui était sorti de sa bouche. « J'devrais peut-être arrêter les mélanges. » Ou arrêter de boire tout court. Sa voix est rauque, son teint un peu plus rosé qu'auparavant. Il soupire fortement, avant de s'avancer, lentement. Il se sent complètement lessivé.« T'vois, j't'ai pas dégueulé dessus. » Il réprime un rire. Dans tous les cas, Zephÿr n'avait pas eu l'intention de régurgiter sur lui. Peut-être qu'il aurait dû, pour voir sa réaction, pour garder cette idée de provocation continuelle. Il est un peu trop dans les vapes pour y penser. Le métamorphomage se laisse glisser au sol, frottant ses yeux rougis par les verres enchaînés. Il regarde son frère, les yeux entrouverts, un poil aveuglé par les quelques lampadaires qui se trouvaient là. « J't'avais posé une question, c'était quoi ? Mais la réponse m'intéresse toujours. Je crois. » Il a une vague idée de ce qu'était la question, mais il peine à mettre des mots dessus. Il se relève péniblement, et grimace en sentant sa mâchoire craquer soudainement. C'est devenu habituel depuis son altercation violente avec l'Auror. C'est douloureux, mais il s'obstine à ne pas aller à l'infirmerie, ou voir quelqu'un. Contrairement aux bleus qui ne sont plus qu'une simple trace brunâtre, ce mal est invisible, il en profite donc. Zephÿr se demande alors si c'est une bonne idée de retourner aux Trois Balais, pour continuer sa lancée, si ce n'était pas mieux de rentrer. Enfin, de tenter de rentrer. « Je devrais peut-être y aller. » Il ignore complètement ce que compte faire Ludwig, mais il se dit qu'il est bien libre de faire ce qu'il veut. Le garde-chasse finira bien par retrouver son chemin. Il le retrouve toujours. Il attrape le trousseau de clefs dans sa poche, et s'avance vers... vers Poudlard. Sûrement. Il n'est plus trop certain de où il veut se rendre.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySam 27 Mai - 18:16
Killing you in my mind
abberline, rosenberg
Il ne lâche pas sa proie des yeux, jamais.

Zephÿr semble presque hypnotisé par la présence de la jeune femme. Il ne peut pas la voir, ne serait-ce qu’en tableau, ou de loin. Pourtant, il était bien–– là, à s’acharner depuis des années, à s’acharner pour qu’elle garde ce secret, ce fardeau qui le rend malade. Elle semblait ne pas comprendre qu’il n’était rien décidé, qu’il était loin d’être heureux de la situation. Il aurait donné n’importe quoi pour ne pas avoir un gosse à charge, là, tout de suite. Il aurait donné n’importe quoi pour refuser et ne jamais venir ici, ou tout abandonner sur place et partir loin. Mais il ne pouvait pas. Il n’avait pas le droit, pas après tout ça. Pas après tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il avait enduré pour que tout se passe « bien ». Sa relation avec le gosse était loin d’être… simple. En même temps, Zephÿr était loin d’être prêt à endosser ce rôle de « tuteur ». Il avait appris sur le tas. Il avait fait des erreurs, en ferait encore et toujours. Il le vivait mal, de faire ces erreurs, constamment. Mais c’était dur de ne pas en faire. Abberline, en balançant ce qu’elle savait, risquait de tout foirer, un peu plus encore. Du coup, il appréhendait à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche, à chaque fois que le métamorphomage la voyait parler à quelqu’un, ou même cligner les yeux. Assis non loin d'elle, il insiste un peu plus. Si un regard pouvait tuer, elle s'effondrait sûrement au sol devant lui. « Tu es encore là-dessus? Tu veux pas changer de disque un peu. Tu ne me fais pas confiance? Oh mais je n'ai pas plus confiance dans tes capacités à tenir ce rôle. Tu veux que je me taise, va falloir changer de technique. En fait, je devrais l'ouvrir une bonne fois pour toute ainsi au moins, je serai débarrassée enfin de toi. Tu viens de me suggérer une brillante idée, je vais finir mes travaux puis je suis précisément à qui j'irai parler un peu de la vérité pure, sans mensonges pour une fois. En fait, c'est pas si compliqué que cela de t'ignorer. » Il fronce les sourcils. Zephÿr était loin de s'attendre à ce qu'elle réponde de la sorte. Il aurait préféré qu'elle se taise, encore et encore, plutôt qu'elle balance ces énormités dans sa figure.

Le garde-chasse regarde la brune s'asseoir à son tour, parchemins dans les mains. Il met quelques secondes à réagir, avant de se lever, et de s'approcher d'elle, peu à peu. « Ce rôle, je ne l'ai pas choisi, bon sang. » Sa voix est forte, un peu trop d'ailleurs. Il jette un regard vers la porte, espérant que personne ne rentre pile poil au moment où il crie. Zephÿr relance son regard vers elle, ce regard froid, perçant. Il s'avance, un peu plus encore. « Dis-moi, dis-moi à qui tu oserais parler de tout ça, allez, j'ai besoin de rire un coup, Abberline. » Il se demande vraiment à qui elle pouvait bien aller parler de tout ça, qui elle peut bien avoir en tête. Cela l'énerve. Pourquoi il a fallu qu'elle soit là, elle aussi ? C'était une manie de retrouver tous les gens indésirables au même endroit, visiblement. Il arrache les morceaux de parchemins des mains de la professeur, et les balance derrière eux. Ils volent dans la pièce. Zephÿr agrippe les deux accoudoirs du fauteuil dans lequel elle est installée, l'empêchant de s'enfuir. Il approche son visage du sien et la fixe. Écoute-moi bien, tu l'ouvres, c'est moi qui suis dans la merde. Donc, je te le dis une énième fois. Vas-y, parles-en, fonce. On verra bien qui sera débarrassé de qui, au final. » Des menaces. Des menaces qu'il pourrait mettre à exécution si elle ouvrait sa bouche, il le sait très bien, il se connait. C'est la seule solution qu'il a trouvé. Lui faire peur. Tenter, du moins.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyDim 14 Mai - 17:47
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Zephÿr n'est plus que l'ombre de lui-même. Une version de lui presque améliorée. S'il se voyait dans cet état, il aurait sans doute envie de hurler.

Son comportement avec Ludwig est plus qu'inhabituel. Son comportement tout court. L'alcool dans son sang change tout. Il change ses pensées, certains de ses souvenirs, et là, au vu du nombre de verres qu'il a pris, il peine à réfléchir convenablement. Il peine à se souvenir de détails, d'événements, mais il le vit bien, pour l'instant, du moins. Quand il redeviendra lui-même, et si il se souvenait de cette journée, il tombera sûrement de haut. Là, il est loin de se rendre compte de l'était dans lequel il. Cigarette à la bouche, Zephÿr fixe la bière tout récemment posée devant lui, comme s'il était obnubilé par le contenu du verre. Il attrape ce dernier, avale une gorgée, mais lentement cette fois-ci. Il a beau être saoul comme un Polonais, il sent très bien que ça va de moins en moins. Au bout d'un moment, son estomac refusera d'ingurgiter quoi que ce soit d'autre et il semble que ce moment approche, au fil des verres. « J'imagine, oui. » Le garde-chasse pose son verre violemment sur la table, tellement près du bord qu'il risque de finir au sol à tout moment, à chaque geste brusque. Sa vie chez les moldus, avec un grand recul, lui avait fait du bien. Il s'était détaché de la magie, notamment de la magie noire, et s'était confronté aux labeurs de la vie, celles qu'il n'avait jamais imaginé connaître. Il avait beau avoir passé ces longs moments seul, perdu, au moins, il avait acquis une certaine expérience de vie. Cela l'avait durci, un peu plus encore, indéfiniment. Le silence semble avoir pris place, en dehors du brouhaha constant de l'endroit. Le teint rougi par l'alcool et la chaleur de l'auberge, les yeux dans le vide, il semble vaciller un moment, puis s'enfonce un peu plus dans sa chaise. Il tourne son regard vers son frère, tire une dernière latte puis écrase la cigarette sur le sol, raclant sa fortement sa gorge. « Qu'est-ce qui t'a... Poussé à venir ici ? Dans ce coin ? A Poudlard ? » Zephÿr soupire, la tête relevée en arrière, nez retroussé. Il continue de le regarder, ne sachant pas quoi répondre, pourquoi il est venu à Poudlard. Pour surveiller le gosse, pour avoir un oeil sur lui, toujours, tout le temps. Il ouvre la bouche, pour la refermer aussitôt, main sur le front. Il ne le sent pas. Il meurt d'envie de balancer toutes ces raisons comme ça, mais il ne le sent pas. Il réprime un rire nerveux et, sourire forcé aux lèvres, Zephÿr s'adresse à son frère en s'affalant sur la table, prenant toute la place. Il manque de faire tomber son verre, ainsi que celui de Ludwig. « Londres, je sais plus. Poudlard... Des responsabilités. Ouais. C'est ça... » Il divague. Sa voix est plus calme, comme affaiblie.

Son euphorie passée semble s'être évaporée pour de bon, durcissant ce visage bouffi par son ivresse. Il ne se sent pas très bien. Bouffées de chaleur, sensation de pression. Zephÿr regarde son frère, d'un air interrogateur. Il ne s'est jamais demandé ce qu'il avait fait après être parti de la maison familiale. Il ne sait même plus si le sujet avait été évoqué. Il ramène ses bras vers lui et engouffre sa tête entre, comme un gosse. « J'en ai marre d'être tout seul en vrai, c'est chiant. J'sais qu'j'suis compliqué mais merde. » Il sanglote presque, alors qu'il a la tête entre ses bras, contre la table. Ses cheveux noirs emmêles comme jamais, il tente de contrer les nausées qui montaient petit à petit. « T'as fait quoi toi, quand tu t'es barré ? » Il se redresse soudainement, lançant le verre près de lui sur le sol. Il se brise dans un fracas, laissant une traînée jaunâtre au sol. « Bordel. » Le métamorphomage se lève, avant que quiconque ne vienne voir ses conneries. Il en oublierai presque la baguette dans sa poche, alors qu'il tente de se pencher pour ramasser ses conneries. Il est loin de se sentir bien, loin. Il voit trouble, et manque de tomber. Il abandonne complètement la tâche qu'il s'est donnée, et se dirige finalement en dehors de l'auberge. Zephÿr force le passage pour qu'on le laisse passer. Il n'attend même pas la réponse de son frère. Il veut juste sortir dehors. Prendre l'air.

Vite.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: Killing you in my mind • Lexis+Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMar 9 Mai - 12:39
Killing you in my mind
abberline, rosenberg
Impatient. Froid. Psychotique.

Zephÿr est sur ses gardes. Constamment. Tous les jours. Il n'accorde jamais sa confiance à quiconque, bien trop peu rassuré. Pour lui, les gens ne méritent en rien cette confiance si rare. Il l'avait su à ses dépends. Puis, c'était surtout les résidus de sa vie d'agent-double. Cette vie, qui a changé sa façon de voir les choses, de voir les gens, de voir le monde. Il ne se fie qu'à lui-même. Chaque décision qu'il prend, il tente de les prendre seul, dans la mesure du possible. Il est heureux de ne pas avoir à partager ses idées et ses choix. Finalement, cette solitude ne lui pesait plus autant qu'il y a quelques années. Avant, il cherchait à se trouver des alliés, des amis, des gens en qui avoir confiance en cas de problème. Certaines de ses aventures amoureuses étaient arrivées ainsi, parce qu'il s'était rapproché de ceux et celles en qui il avait une confiance souvent aveugle. Il comblait ce manque d'affection constant de cette façon. Toutes ces histoires se terminaient souvent très tôt, et ne duraient parfois qu'un simple soir. Rien de concret, rien de durable. C'était sa faute, à chaque fois. Trop violent. Trop brusque. Trop... trop. Il était le coupable.

Alors, Zephÿr a pris l'habitude, lorsqu'il doit surveiller des gens - que ce soit pour un amour obsessionnel ou pour surveiller ce qui sortait de la bouche de certaines personnes - en les suivant un peu partout, ou en leur imposant son regard insistant, pour scruter ainsi leurs faits et gestes. C'est le cas avec Alexis Abberline. Elle était là quand ils lui ont imposé la garde de cet enfant miraculé. Elle était quand ils ont décidé de mentir à cet enfant, sur la mort de ses parents. Le garde-chasse savait qu'elle était loin d'approuver ce choix. Du coup, quand il a aperçu la brunette dans les couloirs de Poudlard, il a commencé à avoir peur, à se méfier un peu plus encore. Avoir peur qu'elle balance la vérité dans la figure de ce gosse, qu'elle brise tous les efforts faits pour s'occuper de lui. Et ça, c'était hors de question.

Assis sur un fauteuil dans la salle des professeurs - salle à laquelle il a accès mais où il ne va jamais de base -, il observe Abberline avec dureté. Il veut qu'elle se la ferme, très clairement, mais il ne lui fait pas confiance, loin de là. Le métamorphomage, dont les cheveux étaient un beau rouge sombre - presque noir -, sait très bien qu'elle le remarque, mais il prend un malin plaisir à continuer. Quand elle sort de la salle, il se retient de la suivre, mais il sait qu'elle reviendra. Elle revient toujours. Zephÿr se lève, guettant son retour. La salle des professeurs est complètement déserte, la plupart donnant cours à cette heure de la journée. Quand Alexis revient, il relance son regard vers elle, insistant, encore et encore. Les bras croisés, prenant appui sur le mur, il ne cille pas quand elle s'approche un peu plus de lui. « Pourquoi tu me fixes ainsi Rosenberg? J'ai l'impression que tu ne peux t'empêcher de me fixer, tu veux me déclarer ta flamme c'est ça? Je suis flattée mais tu m'étouffes un peu. » Zephÿr rit jaune, fixant les yeux de la femme devant lui. Sa réaction, il la trouve amusante. Il n'est pas habitué à ce qu'on vienne l'interpeller de cette manière. Cela lui change, et venant d'elle, cela lui plait presque. Il ne peut s'empêcher de se sentir en position de force. Il s'approche un peu plus encore. « T'aimerais bien hein ? Mais non, je te regarde parce que je veux que tu te la fermes, et parce que je n'ai pas confiance. Pas confiance en toi. Ni en tes capacités à te taire. Tu sais très bien de quoi je parle. » Sa voix est dure. Il se retient d'empoigner les épaules de Alexis, avec ironie. Retournant s'asseoir, il fixe de nouveau la jeune femme, avec cette insistance qui lui est propre.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyMar 9 Mai - 0:18
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Il buvait comme un trou du cul et allait donc finir par se laisser crever ici.

Il ignore combien de verres il a pu ingurgiter depuis le début de l'après-midi. Il ignore l'heure. Il ignore la gueule qu'il se tapait actuellement. Il ignore même si il lui reste assez d'argent pour encore combler ses envies de boire. Il ne sait plus s'arrêter. Plus du tout, même. Il se senti bien, il se sent libre. Zephÿr n'est plus le même dans cet état là. Il ne ressemble plus à ce garde-chasse violent qui ne connait pas la douceur, que ce soit dans ses mots ou dans ses gestes. Une vraie crème. L'alcool dans ses veines le transforme complètement. Ou le fait redevenir comme il était avant. Avant qu'il patauge dans la merde de la vie et ses désillusions. Il n'était pas méchant pour un sou, à l'époque. Peu sûr de lui, un minimum respectueux, il était cet adolescent complètement perdu et sensible. Puis, il y avait eu le départ de Ludwig, et ses conséquences désastreuses sur son comportement. Il avait beaucoup changé. Il était devenu impulsif, violent, arrogant. Quelques temps avant qu'il quitte le manoir et quand il connaissait quelques minutes de répit, il se défoulait sur n'importe quoi. Il cassait de la porcelaine en cachette, pour passer ses nerfs. C'était toujours les domestiques qui finissaient pas se faire engueuler à sa place, mais il s'en fichait royalement. Puis, Zephÿr est parti. Il est parti parce qu'il n'en pouvait plus. Il ne pouvait plus rester dans cet endroit où il avait connu tant de souffrances. Il s'est barré à Londres, sans aucun but précis, sans aucun contact, sans argent. Sans rien, sans personne. Seul et perdu.

Il enchaîne les verres à une telle vitesse que c'est déconcertant. Affalé sur le comptoir, il ne pense à rien. Son esprit est vide, vide de toute logique. Tout semble brouillé. La seule chose qu'il est capable de faire, c'est de déprimer un moment, faire resurgir les seuls souvenirs qui osaient revenir dans ses pensées. Il manque des passages, il manque des détails mais les seuls qu'il a gardé sont les seuls qui ne lui donnent pas envie de hurler habituellement. « Je t'ai manqué ? Vraiment ? » Zephÿr lui lance un regard choqué, presque blessé, ne sachant pas comment prendre - ou comprendre, on peut se le demander - ce que Ludwig venait de lui balancer. Bien sûr qu'il avait ressenti un manque quand il est parti. Bien sûr qu'il a ressenti de la douleur, d'où ce sentiment d'abandon qui était resté en lui toutes ces années. Il fait la moue, encore. Il ne comprend pas, il est perdu. Il termine son verre, et le pose violemment sur le comptoir. Le garde-chasse s'étire, faisant craquer ses muscles douloureux. Il a chaud, très chaud, le surplus d'alcool commence à se faire sentir. Il retire sa veste en cuir et la pose sur le rebord du comptoir, tout en s'affalant de nouveau dessus. « Tu n'as pas à t'excuser d'être parti à ton tour, je peux comprendre... Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu as fait, quand tu es parti ? Où es-tu allé ? » Zephÿr hausse les épaules. Trop de questions d'un coup. Bon, il y en avait que deux, et elles étaient similaires mais tout se mélangeait dans sa tête. Plus très à l'aise debout, il fait signe à son frère de venir s'asseoir devant une table qui venait tout juste d'être libérée. Raisonnable - et surtout parce qu'il commence à se sentir un peu patraque -, il n'emmène pas de verre avec lui, même si il sait qu'il va craquer et s'en reprendre un autre dans très peu de temps. Il s'allume une cigarette en s'asseyant. Il tousse quand il tire une première latte. Cette mauvaise habitude, tirée de son long passage dans la vie de moldu, lui est restée, mais il n'a jamais autant fumé que ces derniers jours. La déprime, sans doute. « Ça m'rend triste que tu doutes, Lud. Vraiment. » Il le fixe. Il ne sait pas trop quoi penser de lui. Il aimerait lui en vouloir, là, mais tout est altéré. « J'me suis barré à Londres. J'sais pas, j'avais nul part autre où aller et ça me semblait une bonne idée. J'suis pas resté côté sorcier, pas envie que les parents me retrouvent. J'ai bien galéré à trouver du boulot chez ces moldus. Sans magie, sans baguette. Mes cheveux m'emmerdaient bien aussi. Comment tu veux que j'explique le changement de couleur ? T'aurais dû voir leurs têtes. » Il repart dans un fou rire incontrôlable. Vraiment, il se sent complètement con de rire autant pour ça, mais il ne sait plus, ce souvenir le fait rire alors qu'il était déprimé deux secondes plus tôt. Quand, les larmes aux yeux, il s'arrête, Zephÿr se calme doucement. « Je suis resté là un long moment, c'était long. Puis t'imagines bien que j'étais pas prédisposé à vivre dans un monde comme ça. » Il tire de nouveau une latte, laissant la fumée se disperser autour de lui. Le métamorphomage, les cheveux toujours sombres - on pourrait limite croire qu'il n'est plus métamorphomage à ce stade, ils ne semblent plus réagir à ses émotions -, interpelle un serveur et lui demande une bière. Il craque encore, et il sait que c'est une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Zephÿr ne pense même pas à demander à son frère ce qu'il a fait, lui, lorsqu'il est parti. Le Zephÿr sobre mourrait d'envie, secrètement, de le savoir. Peut-être parce qu'il veut oublier. Ou juste parce qu'il est complètement bourré.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyJeu 4 Mai - 21:13
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Zephÿr n'a plus vraiment conscience des choses.

Il passe son temps à rire, rire d'un rire franc, impossible à arrêter. C'est presque angoissant de le voir ainsi, personne n'était habitué à le voir se comporter comme cela. Il ne s'en rend pas compte, évidemment. L'alcool a altéré son esprit, ses souvenirs, ses pensées. Le Zephÿr violent semble n'être que passé, seulement ses gestes sont brusques. Involontairement. Le garde chasse entend à peine ce que lui dit son frère, le bruit assourdissant couvrant ses paroles. Il ne comprend plus rien, et n'est pas à apte à cela dans tous les cas. C'est sans doute la pire cuite qu'il s'est pris depuis un bon bout de temps. Dans cet état là, c'est quasiment sûr qu'il allait avoir un mal fou à rentrer dans l'école. Il finirait sûrement par dormir le sol, devant la cabane réaménagée. il se sent heureux, là, tout de suite. Il a oublié ces récents souvenirs qu'il ne voulait plus. L'adoption de son frère, en premier lieu. Il ne l'avouerai jamais, mais il avait complètement pété les plombs après leur dernière rencontre. Il était rentré, avec peine, s'était lavé, avant pansé ses brûlures comme il le pouvait. Puis, il s'était assis, rembobinant tout ce qu'il venait de se passer. Toute sa vie était un mensonge. La seule chose à laquelle il avait pensé à ce moment là, c'était qu'il avait perdu son temps. Ce temps précieux, ces quelques mois où il avait pris le temps de chercher son frère parti. Même si il aurait continué ses recherches, pendant des années, il ne l'aurait sans doute pas retrouvé. Qui voudrait être retrouvé après avoir appris une telle nouvelle ? Lors de la fugue de Ludwig, Zephÿr s'était senti coupable. Il s'était senti coupable d'avoir ce don qui avait été source de leurs conflits. Son frère avait été celui qu'il avait considéré comme la seule personne qui pouvait comprendre. Pas comprendre son don, pas le comprendre lui, mais comprendre leurs vies intenables. Alors, quand il est parti, Zephÿr s'est senti seul. Terriblement seul. Seul face à des parents qui s'étaient durcis face à ce départ inattendu de l'aîné. La solitude l'avait envahi, complètement, lassé de subir pour lui seul cette dureté qu'ils avaient subi à deux. « De quoi est-ce que tu me parles, Zephÿr ? » Ce dernier le regarde, l'air ahuri, moins... joyeux, moins euphorique. Puis, alors qu'il allait lui répondre, le gars avec qui il avait passé toute l'après-midi et une bonne partie de la soirée l'interpelle quelques mètres plus loin. « Hé Rosenberg, c'est à toi ça, mon gars ? » La voix est forte. On l'entendrait de dehors. Il lui lance alors un trousseau de vieilles clefs rouillées - elles ouvrent quelques salles dans Poudlard. Zephÿr les rattrape de justesse, petit rire discret sortant de sa bouche. Il les fourre dans sa poche. Le garde-chasse semble se calmer, alors qu'il lance un regard reconnaissant vers l'homme qui retournait vers le fond de l'auberge. Il se tourne vers son frère. « Quoi ? De quoi je parle ? Bah, t'es parti non ? Genre, j'sais plus y'a combien d'années ? »

Tout se mélange dans sa tête, tandis qu'il fronce les sourcils, pensif - enfin, si on pouvait appeler ça penser dans un état comme le sien. Il se laisse glisser contre le comptoir, prenant soir d'attraper en vitesse un verre qui n'était sans doute pas le sien. Il mord le verre, soudain préoccupé. Il sent un vide. Un oubli, un truc important. Il sait qu'il a oublié quelque chose. Il ne sait juste plus quoi. Zephÿr regarde son frère, qui paraît mesurer au moins vingt centimètres de plus que lui, de là où il est. « J'crois qu'j'ai pleuré, quand t'es parti. Père et mère ont bien gueulé contre moi puis il m'ont enfermé dans ma chambre jusqu'au soir sans rien à bouffer ni à boire. Pouah, j'crois qu'j'étais trop triste pour bouffer de toute façon. » Si le Zephÿr sobre s'entendrait, il se foutrait sans doute des claques dans la figure pour avoir balancé ses faiblesses passées devant Ludwig. Il avale de nouveau son verre d'une traite. Il a ce pressentiment qui lui manque une pièce du puzzle. Ce puzzle, qu'il avait pourtant complété - du moins, il le pensait - il y a quelques temps, pas si longtemps que ça. Tout est flou, rien a de sens. « Tu m'as manqué quand même, espèce de con. C'était nul, sans toi. Puis les parents ont disjoncté quand même, pour ça qu'j'me suis barré aussi. Désolé, j't'ai un peu copié. » Il fait la moue, comme un enfant. Comme un enfant triste qui balance ce qu'il pense, ce qu'il ressent. L'homme de trente-cinq semble s'être volatilisé, pour faire place à un pré-adolescent complètement paumé. Le garde-chasse s'amuse avec son verre, avant de se relever, s'agrippant au comptoir pour s'aider un peu. Il finirait sans doute par retomber au sol sans ça. Les bras croisés, air enfantin sur le visage, il regarde de nouveau le serveur, lui demandant de nouveau « la même chose ». Il ne savait pas trop ce que c'est - il avait déjà oublié - mais ce n'était pas trop mauvais. Le liquide coulait dans sa gorge avec facilité, laissant un fort arrière-goût d'absinthe dans la bouche. « Mettez-en un pour lui, là. » dit-il en désignant Ludwig. De nouveau, il balance des pièces au hasard. L'argent n'a plus d'importance. Boire, juste boire, et oublier. Autant ramener son frangin à faire pareil.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph
Zephÿr Rosenberg

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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: It's cold gin time again | Johan&Zeph    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyLun 1 Mai - 19:06
It's cold gin time again
rosenberg brothers
Zephÿr avait passé son après-midi à Pré-Au-Lard.

Il avait pris sa journée entière pour prendre l'air. Sortir. Passer le temps. Oublier. Ces derniers temps, il sentait que ça n'allait pas, que ça n'irait sans doute pas mieux au fil des jours. Que finalement, les souvenirs reviendront le hanter, malgré le temps qui passe, malgré les changements. Cela faisait un peu plus d'une semaine qu'on lui avait foutu littéralement son passé d'agent-double dans la figure, après toutes ces années. Ces années où il avait risqué sa vie pour faciliter le travail de l'Ordre du Phénix, ces années où il avait pu voir des choses plus horribles les unes que les autres. Ce passé là était révolu, jusqu'à ce qu'on le reconnaisse et qu'on lui fasse payer son silence et le peu de courage qu'il avait eu d'accepter ce poste. A se voir aujourd'hui, il regrettait. Il regrettait tellement de ne pas avoir agi, et de ne pas avoir su dire les choses quand il en avait eu le pouvoir. Le Serment Inviolable fait, il était trop tard pour reculer. De ce fait, il n'avait pu rien faire quand il avait vu des gens souffrir. Quand il avait vu des gens mourir. C'était une expérience traumatisante, qui l'avait changé en tant qu'homme. Alors, il se sentait vide là, tout de suite. L'agression lui avait retourné l'estomac, dans le vrai sens du terme. Le Doloris lui avait donné ce sentiment de vide, ce sentiment d'impuissance. Zephÿr était déprimé. C'était le mot.

La semaine qui avait suivi, le garde-chasse avait vu son état se dégrader. Le dîner entre les membres du personnel de l'école n'avait pas arrangé grand chose. Il était à peine sorti du parc après ça. Il avait effectué ses tâches de tous les jours avec une lenteur impressionnante, due à la douleur de son corps et à celle de son esprit. Il n'avait plus envie de rien. Alors, quand l'occasion s'était présentée, il avait décidé de se rendre à Pré-Au-Lard, pour passer une journée où il finirait par tout oublier, sans doute avec l'aide de l'alcool. Lors de sa vie chez les moldus, il avait pu connaître ces dérives, et il avait très vite compris qu'il ne tenait pas l'alcool. Le seul truc positif, c'était que sa violence se barrait presque lorsqu'il était complètement bourré. Presque. Il devenait complètement dingue, dans le sens où on l'entendait. Beaucoup trop. Souvent, Zephÿr finissait par être viré violemment, pour nuisances sonores. Pourtant, il n'était pas méchant pour un sou. Il passait du stade euphorique au stade déprime à une vitesse dingue.

Arrivé, il se dirigea immédiatement à la Tête du Sanglier. Il y passa une bonne après-midi, mélangeant les alcools, mélangeant ses souvenirs pour ne former qu'une brume éphémère dans son esprit. Le métamorphomage était resté quasiment seul dans l'auberge, partageant ses verres avec un gars inconnu - mais aussi bourré que lui. Ils avaient bien gueulé, se balançant leurs vies pittoresques dans la gueule, sur l'air complètement désespéré du barman qui semblait en avoir marre. Finalement, ils se firent virer tous les deux, pas trop violemment, tandis qu'ils continuaient de gueuler et de rire à vive voix dans les rues de Pré-Au-Lard. Les cheveux de Zephÿr étaient aussi noirs que la nuit qui tombait. Cela trahissait son état intérieur, celui qu'il ne montrait pas et qu'il tentait de dissimuler le plus possible. Ils entrèrent rapidement dans les Trois Balais, où les gens semblaient pas mal s'amuser aussi. Le garde-chasse commanda très vite deux ou trois verres, dépensant l'argent qu'il avait gagné ces dernières années. Il ne faisait même plus attention à ce qu'il dépensait, beaucoup trop occupé à enchaîner les alcools, de plus en plus forts. Si Zirwya le voyait ainsi, elle serait sûrement dégoûtée de lui. Il puait l'alcool et le tabac, qu'il avait consommé en grande quantité cette dernière semaine. Tandis que l'ami inconnu qu'il s'était fait à la Tête de Sanglier lui filait encore plus de verres, Zephÿr lui gueulait contre son poste à Poudlard, contre les élèves, contre sa vie. Il était intenable, bruyant, fatiguant. Insupportable.

Puis soudain, il se dirigea vers le comptoir, se faufilant violemment, et sans doute un peu trop vite, entre les gens qui discutaient au milieu de la pièce. Le teint livide, les joues creusées, les yeux rougis encore par quelques hématomes, cicatrice sur l'arcade sourcilière. Il s'adressa au serveur devant lui, d'une voix rauque, déformée par une gorge brûlée par différents alcools. « Même chose. » Il balança deux trois pièces - il n'avait aucune idée si c'était trop ou pas assez, au vu de la couleur des pièces, c'était sûrement trop - sur le comptoir, sourire jusqu'aux dents. Le métamorphomage avait demandé « la même chose»  mais il avait enchaîné les différents alcools. Il avait sacrément l'air idiot mais évidemment, il ne s'en rendait pas compte. Il regarda autour de lui, pendant que le serveur lui préparait il ne savait quel alcool. Puis, il vit Ludwig. Enfin, il lui semblait que c'était lui, il ne savait plus. L'alcool avait imprégné ses vêtements, ses cheveux, son haleine. C'était pas beau à voir. Glissant ses bras sur le comptoir d'une façon complètement enfantine, il regarda son frère et le seul souvenir qu'il arrivait à assimiler dans son esprit, c'était son départ. Avec un air complètement ahuri, il manqua presque de le pousser. « Attends, t'es pas parti ? J'ai loupé un épisode ? Attends, j'suis entrain de rêver, non ? Putain ! » Il s'approcha un peu plus encore, riant à gorge déployée. Il avait l'air d'un véritable gamin. « Atteeeeeends, je sais, tu t'es barré parce que je t'ai fais chier c'est ça ? NON ! Parce que tu trouvais que le manoir était puant et mal famé ? POUAH, j'suis bien d'accord ! » Bizarrement, il avait envie de lui sauter au cou, mais quelque chose l'en empêchait. Il ne savait pas quoi, mais Zephÿr avait juste l'impression de le revoir après des années. Et il en était heureux. Ses gestes étaient involontairement brusques, et il manqua de faire tomber son verre lorsque le serveur posa sa commande sur le comptoir. Il avala tout d'une traite, sans se soucier une seconde de l'état d'alcoolisme dans lequel il était.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: I don't know what to think anymore | Johannes
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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: I don't know what to think anymore | Johannes    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyVen 28 Avr - 23:58
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Il était lourd. Impassible.

Jamais il ne lâchait. Jamais il ne lâchait prise. Il s'accrochait sans cesse à ses convictions, jusqu'à ce que tout éclate. Jusqu'à ce qu'il fasse tout éclater. Pourtant, dans le temps, il était loin d'être comme ça. A l'instant où il a quitté le cocon familial, il avait changé. Zephÿr avait découvert ainsi les difficultés des choses, de la vie, et il s'était forgé cette carapace de violence, pour se protéger un minimum. Cette fameuse carapace lui avait été utile, oh oui, mais maintenant qu'il n'en avait plus réellement besoin, elle persistait, sans qu'il puisse contrôler quoi que ce soit. Elle était devenue un fardeau. Cette carapace était devenue son identité, ici, au sein de Poudlard. Les personnes avec qui il s'entendait à minimum se comptaient à peine sur ses doigts. Violent, borné, injuste. C'était sa nouvelle identité. Son cauchemar. Alors, il était là, comme un con, la baguette pointée une énième fois vers Ludwig. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui faire de plus ? Ne l'avait-il pas déjà bien amoché ? Zephÿr se mettait en tête qu'il devait le dépasser. Par tous les moyens, quitte à faire mal. Très mal. C'était tout bonnement stupide. Il était clair et net que rien de plus arriverait, qu'il n'irait pas lancer un second sort contre son frère. Son corps tout entier souffrait, entre ses pulsions et les brûlures. En dehors d'un rictus prononcé, rien ne transparaissait sur son visage. La silhouette de l'Auror disparaissait complètement au loin. Zephÿr espérait pour lui qu'il ne reviendrait pas. Parce que là, il aurait sans doute du mal à résister à la tentation de lui en foutre une. « J'ai dis « paranoïaque » et non « psychopathe ». Aucun médicament ne pourra t'aider si tu ne fais pas la différence. » Le métamorphomage leva les yeux au ciel, agacé par cette remarque dont il se passerait bien. Il avait pris les dires de l'Auror trop au sérieux, et Ludwig qui en avait ajouté une couche derrière n'avait absolument rien arrangé. Peut-être, qu'en prenant un certain recul, il verrait que la remarque de son aîné n'était pas si bête que ça. Des médicaments. Forts. Pour qu'il soit shooté jusqu'à la mort et qu'il ne soit plus qu'une loque au milieu du paysage. « Arrête deux secondes de jouer à la victime, veux-tu ? J'ai fait le choix, surement risqué et idiot, de te croire quand tu m'as expliqué les choses un peu plus tôt, ou tout du moins de t'accorder le bénéfice du doute. Alors ne me joue pas la carte du « je suis un Mangemort, c'est mon comportement normal ». Tu te comportes de manière absurde parce que tu ne te contrôles pas, parce que tu n'essayes pas. Tout ce que tu avais besoin de faire, c'était de la jouer intelligent. Au lieu de ça, tu deviens agressif, devant un Auror. Un Auror, Zephÿr, comme si ce type avait besoin d'une raison de plus pour nous mettre dans la merde. »

Sa poigne se renforça un peu plus sur la baguette, lui arrachant une grimace. Ludwig ne pouvait visiblement pas s'imaginer que Zephÿr faisait son possible pour ne pas laisser ses pulsions détruire un peu plus autour de lui. Détruire un peu plus la souffrance passée et sa cause. « Quant à ce qu'il a lancé, c'est inutile de s'y arrêter. N'importe qui de censé n'aurait jamais tenu ce genre de propos après des explications comme celles-ci, pas de cette façon, en tout cas. Si tu veux te mettre en colère pour un abruti, alors vas-y, mais laisse moi en dehors de tout ça, veux-tu ? Et si je te pensais vraiment paranoïaque, j'aurais fait bien davantage à chaque mot que j'ai utilisé avec toi, tu le sais. » Il fronça les sourcils, scrutant son frère, de tout son regard noir. « Tu ne sais juste pas à quel point c'est dur là, tout de suite, de me retenir de t'en foutre une. Alors, ne me dis pas que je n'essaye pas. » C'était tellement compliqué pour lui de contenir chaque geste violent, chaque réaction. Il baissa lentement son bras douloureux, rangeant sa baguette dans sa poche. Il se rendait enfin compte que c'était inutile. Zephÿr s'avança, lentement, toujours le regard fixé sur Ludwig. Quand il fut près de lui, aucun geste de violence. Juste des mots, encore et toujours des mots. « Peut-être que ouais, j'aurais besoin de médicaments. » Ironique, ou presque. Le garde-chasse savait pertinemment qu'il avait un problème, même si il savait aussi que les médicaments n'était pas forcément une solution pour lui. Y avait-il une solution ? Il continua sa marche, boitant, la fatigue le submergeant subitement. Zephÿr avait l'impression d'abandonner, encore. Mais là, il n'avait plus vraiment le choix. Il finirait sans doute par faire encore pire qu'un simple Diffindo à rester ici. Il s'arrêta pourtant quelques mètres plus loin et jeta un regard vers son frère. « Oh, au fait. Ton adoption, j'y peux rien, je pense que tu le sais. Dis-toi au moins que tu ne fais pas parti d'une famille pourrie jusqu'à la moelle finalement. » Son ton était presque moqueur. Après tout, ce n'était pas si faux que ça. Qu'il s'estime donc heureux de ne pas faire partie d'une famille avec de telles valeurs. Sombres, dures et immorales.


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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: I don't know what to think anymore | Johannes
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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: I don't know what to think anymore | Johannes    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyVen 21 Avr - 0:00
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Zephÿr se laissait submerger par sa colère. Encore.

Il avait l'impression que cette journée durait déjà beaucoup trop longtemps. En une vingtaine de minutes à peine, il avait le sentiment que tout s'était effondré, pour se reconstruire, pour ensuite s'effondrer de nouveau. Le tout, c'était lui. Il finissait toujours pas éclater. Éclater de colère, éclater en sanglots. Se transformer en celui qu'il n'était pas. Baguette pointée sur l'Auror, il hésitait durement à balancer le sort qu'il avait envoyé un peu plus tôt à Ludwig. La violence n'était sûrement pas la solution à ses problèmes, mais il y succombait, à ces pulsions. Il était de mauvais humeur, mitigé entre l'envie de partir s'isoler et l'envie de gueuler encore, et de se battre. Pourtant, Zephÿr était dans un état pitoyable. Il ne ferait pas le poids, pour sûr. Cela ne servirait donc à rien de tenter quoi que ce soit. Le garde-chasse insistait. Jamais il ne lâchait l'affaire, jamais il ne se remettait en question. La tension était palpable entre les deux hommes. Il ne connaissait pas l'Auror, et déjà, il le détestait. Peut-être qu'il aurait dû ne pas réagir comme ça, aussi. Mais il ne se le demandait pas, trop occupé à nourrir sa haine de tous les côtés. Le métamorphomage lança un regard noir à Ludwig, qui s'approchait. « S'il vous plait, ne faites pas attention à mon frère. Il souffre depuis tout petit de légère paranoïa, et pense que le monde entier est après lui. Ces réflexes malheureux ne sont que l'expression de son angoisse. Le directeur a eu l'amabilité de lui offrir un travail là où d'autres lui auraient fermé leurs portes, mais il dérape encore quand il ne prend pas ses médicaments. Baisse donc ta baguette, Zephÿr. Ça va aller.  Et si vous pouviez baisser la votre, cela serait vraiment apprécié. » Le garde-chasse était si bouche-bée qu'il baissa sa baguette, rendant, involontairement, les dires de Ludwig corrects. Si il avait tenté de se calmer, là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il ne pouvait s'imaginer que son frère irait jusque là dans ses mensonges, quitte à le faire passer pour un paranoïaque level-up. Ses cheveux avaient repris cette fameuse couleur rougeâtre qui était loin de présager quelque chose de positif. Il le fixait, la bouche entre-ouverte, les sourcils froncés, le regard froid et noir. Ludwig s'approcha un peu plus et était désormais entre lui et l'Auror. Mauvaise idée. « En revanche... Croyez-moi, j'aimerais pouvoir vous dire que la forêt n'est pas dans cet état déplorable à cause d'un simple poulet, mais il faudra que nous nous contentions tous de cette explication, car elle est la seule valable. Mais je vous en prie, si vous ne me croyez pas, allez donc voir le directeur, faites lui perdre son temps pour de la volaille alors qu'il ne se montre que déjà peu et que son emploi du temps ne doit pas vraiment lui permettre ce genre de choses ! Et si vous doutez de mes capacités à reconnaître une créature, allez donc discuter avec le professeur James Martell ! J'ai travaillé en tant que magizoologiste pendant de nombreuses années avec lui, il sera le plus à même de vous le confirmer ! Vraiment, je n'ai aucun souci à ce que vous lui posiez la question ! » L'Auror s'était tourné vers Ludwig, l'air suspicieux, encore. Sa baguette restait pourtant pointée sur Zephÿr, avec méfiance, tandis qu'il scrute l'aîné de tout son regard, comme si il analysait. « Tout cela me semble étrange. Abusif. Mais soit, je n'ai pas le temps avec ces histoires de poulet. Comptez sur moi pour parler de tout ça au directeur. Tenez votre frère en laisse. Sinon, je m'en occuperait personnellement. » Zephÿr se contenait. Il se contenait pour ne pas envenimer la situation encore, mais les insultes à son égard qui fusaient le rendait dingue.

L'Auror tourna le dos, reprenant sa route. Le métamorphomage repointa sa baguette vers lui, comme pour l'attaquer derrière son dos. Comme un lâche. Il était vraiment tenté de le faire. Il empoignait tellement fort le morceau de bois que sa main était rouge écarlate. Ludwig était en face de lui. Il semblait souffrir de sa position. Mais là, Zephÿr n'en avait plus rien à faire. Il le fixait de nouveau, encore choqué de ce que son frère avait pu sortir à son sujet. C'était certes, sans doute pour les sortir du pétrin, mais le garde-chasse ne le voyait pas de cet oeil là. Sa baguette était de nouveau pointée vers lui, tremblante. « C'est donc comme ça que tu veux que l'on me voit ? Ou alors, c'est comme ça que toi, tu me vois ? Comme un putain de psychopathe ? » Qui prenait des médicaments, de plus. Il était abasourdi. Il ignorait si c'était son frère qui l'avait plus choqué, ou si c'était l'Auror, en sous-entendant qu'il était un animal qu'il fallait tenir en laisse. Il toussa un bon coup. « Viens donc me tenir en laisse, comme l'a si bien dit ce connard d'Auror. Je suis un animal, un psychopathe qu'il faut enfermer avec des médicaments. Forts, les médicaments. » Zephÿr avait du mal à prendre du recul, et était blessé que Ludwig aie trouvé pour seule solution, de le descendre, un peu plus bas encore. « Mais, après tout, je suis un Mangemort, pas vrai ? C'est normal que je sois comme ça. » Moqueur. Blessé. Il le cherchait, ne cherchant définitivement plus à se calmer. Il partait à 100 km/h quand les choses ne tournaient pas en sa faveur. Quand c'était lui, qui était touché. Il remit sa baguette dans la main droite, afin d'en rajouter un peu plus encore. La marque était apparente, tout comme les brûlures qui la frôlait presque.

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Tag f03a3a sur Mumblemumps 180602062521331462Sujet: I don't know what to think anymore | Johannes
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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: I don't know what to think anymore | Johannes    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyLun 17 Avr - 23:17
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Le garde-chasse paniquait.

Il ne s'attendait pas à ce qu'on vienne voir ce qu'il se passait. Souvent, il y avait des incidents à cause de certains animaux qui prenaient un malin plaisir à foutre un bordel pas possible, et on laissait le sale boulot au garde-chasse. Là, il avait juste « un peu » de fumée, et les gens bougeaient leurs fesses. Il paniqua, à la minute où il vit une silhouette arriver au loin, s'approcher d'eux. Il recula, autant que c'était possible. Ils étaient dans la mouise, dans la mouise bien profonde. La fumée avait sûrement attiré du monde. Si la magie n'avait pas fait des siennes, peut-être que Zephÿr aurait pu éteindre le feu plus tôt, et la fumée n'aurait pas eu le temps de se propager autant. Il jeta un coup d'oeil vers le ciel, et en effet, la fumée s'était trop bien propagée à son goût. Le raclement de gorge fit presque sursauter le métamorphomage, tandis qu'il lançait un regard discret vers Ludwig, visiblement tout aussi étonné que lui. Il fallait qu'ils trouvent une solution, très rapidement. Une excuse, n'importe laquelle, n'importe quoi. Le premier réflexe de Zephÿr fut de planquer son bras droit, derrière son dos. Il était hors de question que tout cela se sache. Il risquait encore plus que son métier si cela se savait, beaucoup plus.

Il risquait une vie de secrets. Peu de gens savaient qu'il avait été agent-double, parce qu'il n'en parlait pas, simplement. Il ne voulait pas cela se sache, qu'on lui pose des questions. Il voulait qu'on le laisse tranquille à ce sujet. La silhouette s'approcha, laissant voir le visage d'un homme. Zephÿr l'avait croisé peut-être une fois, dans le parc, sans plus. C'était l'un de ces Aurors mandatés pour surveiller l'école. « On peut savoir ce qu'il se passe ici ? On a vu de la fumée depuis l'intérieur du château et quand j'arrive, je vous trouve là tous les deux, dans un sale état ! Alors, des explications ? » Zephÿr fronça les sourcils. Si il n'était pas dans un état des plus déplorables, il aurait déjà menacé l'Auror, sans aucun scrupules. Il passa sa main sur sa bouche, retirant les résidus dégueulasse de tout ce qu'il avait déversé sur le sol, tout en ramassant la baguette qu'il avait lâché au sol, vomissant. Il la garda dans les mains, au cas où, même si il espérait ne pas avoir à en faire usage. Ludwig restait là, à fixer l'homme qui venait de faire une peur bleue au cadet. « Il semblerait que quelqu'un ait mis la main sur une bête à flammes. Pas un crabe de feu, on l'aurait retrouvé. Je suspecte plutôt un poulet cracheur de feu, malgré le fait que l'élevage en soit interdit... » Zephÿr haussa les sourcils, étonné de ce mensonge lâché avec une certaine conviction par son frère aîné. D'un côté, c'était ingénieux. De l'autre, c'était risqué. Mais dire la vérité, c'était impossible. Mentir était la seule solitude pour qu'ils s'en sortent tous les deux presque indemnes. Son frère était debout, adossé contre un arbre. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. « Nous sommes malheureusement arrivés un peu tard pour éteindre les flammes avant qu'elles ne fassent trop de dégâts... » Le garde-chasse ne savait pas quoi dire. Il se murait dans un silence, dans un silence étrange. Il fixait son frère, puis l'Auror. Ce dernier semblait suspicieux, comme si il doutait de ce que Ludwig venait de balancer. Zephÿr, positionné presque un peu trop loin derrière l'aîné, tenta de ne pas bouger lorsque l'homme qui les avait surpris s'avança un peu plus. Il le regardait. « Et vous, vous n'avez rien à dire ? » Le métamorphomage serrait les dents pour ne pas réagir en trombe, comme à son habitude. De toute façon, il ne pouvait pas courir, et encore moins se battre, c'était impensable. Il aurait l'air idiot à tenter quoi que ce soit. « Vous ne l'avez pas entendu ? Vous êtes sourd ? Dégagez, tout est en ordre. » Il mentait, cela se lisait sur son visage. Il avait été dur et froid, presque arrogant dans ses propos. Il lança un regard à Ludwig. L'Auror dégaina sa baguette et la pointa sur les deux frères, un après l'autre. « Je ne vous crois pas. Il y a autre chose. Avouez. Avouez ou je m'en vais faire un rapport très corsé à votre sujet. » Zephÿr gueulerait s'il en avait la force. Et lui en foutrait une. Pourtant, la seule chose qu'il fit, c'est de pointer sa baguette vers l'Auror, comme un con. Un gros con.


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Rechercher dans: SAISON 1   Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptySujet: I don't know what to think anymore | Johannes    Tag f03a3a sur Mumblemumps EmptyVen 14 Avr - 1:45
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Zephÿr était un peu perdu. Pour la seconde fois en si peu de temps.

Assis sur le sol, il fixait celui-ci de façon insistante. Il réfléchissait, perdu dans ses pensées. C'était dans ces moments-là qu'il se disait qu'il avait un problème. Il se le disait, puis il recommençait, encore et encore, inlassablement. Le garde-chasse oubliait la logique, oubliait le calme, oubliait qu'il ne savait pas passer au dessus de sa colère sans risquer d'éclater. Alors, là, il tentait le tout pour le tout. La fatigue l'aidait sans doute à ne pas gueuler, à ne pas trouver une bonne raison pour relancer les tensions. Il aurait peut-être dû rester dans son lit, ce matin. Il aurait peut-être dû partir dès qu'il avait vu Ludwig dans le bureau du directeur. D'ailleurs, celui-ci ne s'était jamais présenté, et s'il allait se présenter, eh bien, ils ne seraient pas là, tant pis pour lui. Même si d'un côté, Zephÿr pensa quelques secondes que si il était venu, ils ne se seraient sans doute pas limite entre-tués dans la Forêt Interdite, lui et son frère. Le métamorphomage venait de parler presque calmement pour la première fois. C'était un travail compliqué. Un travail qui l'obligeait à serrer les poings et à serrer les dents. Toutes ces années, il avait espéré revoir Ludwig. Mais pendant toutes ces années, il était devenu un autre homme. Méconnaissable. Dès qu'il était entré dans le monde moldu, faisant face à toutes les difficultés qu'il n'avait jamais connu, tout avait changé chez lui. Il s'était durci, il était devenu violent, il était devenu incontrôlable. Zephÿr était désagréable avec tout le monde. Avec les élèves, avec le gosse dont il avait la charge, avec tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin, tous ceux qui disaient ou faisaient une chose qui ne lui plaisait pas. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne pouvait pas retenir ses pulsions quasi meurtrières très longtemps. « Je sais... J'ai fait une erreur, en te demandant de me pardonner, plus tôt. Je ne le referais plus. » Zephÿr tourna la tête, regard étonné. Pourtant, Ludwig avait raison. Cela ne servait à rien de lui demander pardon. Cela ne servait à rien de lui balancer des excuses. Rien ne pouvait excuser l'égoïsme de son départ. Rien ne pouvait réparer ce sentiment d'abandon qui persistait dans le coeur du garde-chasse. Ce sentiment qui le rendait exécrable. « C'est mieux pour toi. » Même si sa voix faisait sonner cela comme une menace, il était très sérieux. Qu'il arrête de vouloir le pardon, parce que le métamorphomage ne pouvait pas le supporter. Parce que, pour le moment, rien ne pouvait le pousser à lui pardonner. Absolument rien.

Zephÿr ne le regardait pas. Il restait de dos, regardant toujours le sol calciné. Il attrapa sa baguette d'un geste si vif qu'on aurait pu croire qu'il allait attaquer. La seule chose qu'il fit avec, c'est la glisser entre ses doigts. Il était pensif, même si la fatigue lui embaumait l'esprit peu à peu. « Merci. Pour ne pas m'avoir laissé me vider de mon sang ici même alors que ça aurait été tellement simple. » Le métamorphomage ne réagit pas. Il ne savait pas si il avait bien fait de reprendre ou non. Il ne savait pas si cela valait la peine. Et par dessus-tout, il ne savait pas si la prochaine fois qu'ils se verront, il pourra de nouveau se contrôler si quelque chose du type se reproduit. Avait-il attendu toutes ces années pour tuer son frère ? Il l'ignorait. Son départ l'avait affecté plus qu'il ne l'avait pensé. Jamais le garde-chasse n'aurait pu deviner qu'il perdrait encore plus le contrôle de lui-même devant lui. Soudainement, Zephÿr décida de se lever, posant sa baguette sur le sol, la laissant là. Il eut pas mal de difficultés, car il ne pouvait uniquement se tenir sur un bras, et ses jambes étaient toujours capricieuses. Il souffla sur les cendres qui tentaient de se plaquer sur son visage déjà abîmé. Chaque partie de son corps le faisait souffrir, mais il serrait les dents pour éviter de ne pas gémir. Le métamorphomage s'avança, doucement, vers les arbres qui avaient souffert des flammes. Il y retrouva son manteau, le trench-coat qu'il avait enfilé le matin-même. Il était en partie brûlé, parsemé de trous. Il fouilla dans la poche, et trouva la lettre reçue par hibou alors qu'il était à peine réveillé. Le morceau de parchemin était dans un sale état, l'encre était à peine lisible. Avec toute la rage du monde, il balança le manteau sur le sol et déchira ce qu'il restait de la lettre, la laissant s'envoler avec les cendres. Zephÿr se mit à tousser de façon violente lorsque des cendres décidèrent de voler tout droit dans sa bouche, asséchant encore plus sa gorge. « Vous feriez mieux de redoubler d'attention pour la suite. » Il racla sa gorge, trop asséchée. Il n'avait pas fait attention au fait qu'il avait balancé cette phrase aussi fort. Il ignorait qui en était l'expéditeur, mais il savait au moins une chose : il allait redoubler d'attention, oui. Plus qu'habituellement.

Ses cheveux avaient viré au noir, se mélangeant à la suie qui s'était étalée un peu partout. Zephÿr se retourna, fixant de nouveau son frère, toujours au sol. Il se demandait si il allait se relever, un jour. « Je ne m'excuserais pas, si c'est ce qu'éventuellement, tu attends. » Les yeux défoncés, la voix rauque, son état physique, on aurait presque dit qu'il était complètement groggy, drogué. Pourtant, il était totalement lucide et n'avait rien consommé, malgré son comportement qui pouvait en faire douter. Le garde-chasse regarda la forêt autour de lui. Comment allait-il remettre ça en ordre ? Comment allait-il pouvoir justifier l'état de cette forêt aux centaures, ainsi qu'aux élèves qui étaient parfois collés avec lui ? Pour le dernier point, il s'en fichait royalement. Pour le premier, c'était une autre histoire. Toussant de nouveau, l'air complètement altéré par l'incendie, Zephÿr mit la main devant la bouche. Il avait la nausée, au point où il finirait sans doute par vomir. Ce qui, d'ailleurs, il ne tarda pas à faire. Depuis leur altercation dans le parc, son corps lui envoyait des signaux qui prévoyaient un truc du genre. L'incendie, la panique, la chaleur, les brûlures n'avaient pas aidé. Après cinq bonnes minutes à se vider, il se remit droit, un peu vacillant tellement il ne s'était pas attendu à faire ça, là, maintenant. Autant. « Il faut que... que je trouve une solution. » Il avait bafouillé, crachant presque. Il ne s'en rendait pas compte, mais il donnait l'impression de mettre toute la faute sur lui, oubliant Ludwig. Il n'avait pas envie de perdre son boulot. Il n'avait pas envie que le gosse reste ici sans qu'il puisse le surveiller. Il n'avait pas envie de quitter Zirwya. Mais peut-être, qu'en fin de compte, cela serait mieux pour lui. Qu'il s'en aille. Qu'il retrouve sa vie d'avant, chez les moldus, à se battre dans les bars, dans mes magasins, et à rien foutre. Sans personne. Seul. Il paniqua à la vue d'une silhouette qui s'avançait, peu à peu, vers eux.

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