Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
Plongée dans le silence calfeutré de la Bibliothèque Mila n'avait pas besoin de regarder où elle allait. Ses yeux étaient rivés sur les étagères, parcourant sans relâche les titres des centaines de livres qu'elle croisait, mais ses jambes continuaient d'avancer sans marquer la moindre hésitation. Depuis le temps qu'elle était à Poudlard la bibliothèque était devenue son domaine, elle en connaissait tous les coins et recoins par cœur. Les sections n'avaient plus de secrets pour elle et elle n'avait presque plus besoin de chercher pour trouver le grimoire qu'elle voulait. Si elle n'avait pas été une fière Serdaigle cela en aurait été ridicule. Ses yeux étaient rivés sur les étagères, parcourant sans relâche les titres des centaines de livres qu'elle croisait, mais ses jambes continuaient d'avancer sans marquer la moindre hésitation. La sorcière avide de connaissance en elle s'était toujours émerveillée devant les connaissances que le monde magique avait à lui offrir et les livres de la bibliothèque avaient été le moyen d'en apprendre le plus possible. Dire qu'elle avait passé sa vie dans la bibliothèque n'était pas vraiment un euphémisme, les élèves les plus troublés par son comportement de l'époque avaient été jusqu'à lancer une rumeur affirmant qu'elle s'était aménagé une planque pour pouvoir rester auprès des livres même après la fermeture. Pour en arriver là elle avait eu sept années d'entraînement et surtout elle avait passée presque toute sa première année entre les murs de la bibliothèque. Cette rumeur était fausse bien sûr, mais elle l'avait fait bien rire alors elle ne l'avait jamais contredite. Cela ne l'empêcha pas pour autant de ramener à son espace de travail un énorme grimoire portant sur l'astronomie, sa deuxième passion après les créatures magiques. Elle regarda d'un air perplexe sa table où reposaient déjà deux autres grimoires d'une taille plus que convenable. Elle avait prévu d'emprunter ces livres pour pouvoir les consulter tranquillement dans la salle commune des Serdaigles, mais vu leurs tailles et leurs poids le transport n'allait pas se faire aisément. Enfin, si elle n'avait pas été une sorcière. Avec un sourire sûr d'elle, elle sortit sa baguette et fit s'élever les ouvrages d'un Wingardium Leviosa parfaitement exécuté. Ils la suivirent sagement jusqu'au bureau du bibliothécaire qui s'empressa de faire disparaitre son air satisfait « Pas de magie sur les grimoires de la bibliothèque Miss Silaïeva. » Les livres tombèrent sur son bureau avec un bruit sourd. « Mais ils sont énormes. » Répondit-elle en ouvrant de grands yeux suppliants. Elle n'avait clairement pas assez de force pour les ramener jusqu'à sa salle commune à bout de bras. Le bibliothécaire se contenta de secouer la tête négativement avec un air contrit. De toute évidence, il était loin de comprendre le manque de force physique de la sorcière. Même son air apitoyé n'avait pas l'air de le faire changer d'avis. Résignée, elle attrapa les ouvrages et se dirigea vers la sortie, se drapant dans sa fierté pour ne pas montrer qu'elle avait à peu près autant de force qu'un petit boursouflet.
Son chargement dans les bras, la bleue entreprit de parcourir les couloirs du château qui la séparaient de sa salle commune. Elle comptait surtout mettre assez de distance entre le bibliothécaire et elle pour pouvoir ensorceler les livres sans risquer de se faire prendre. Elle traversa le couloir et se dirigea d'une démarche plus ou moins adroite vers l'escalier le plus proche, elle avait besoin de trouver une salle où elle pourrait poser les livres, tant qu'elle les avait dans les mains, elle ne pouvait pas attraper sa baguette. La vieille salle de classe qui se trouvait un étage plus haut lui semblait être la plus indiquée, mais pour cela, elle devait déjà réussir à grimper les escaliers sans trébucher. Les trois gros grimoires lui bouchaient la vue et la montée de l'escalier se trouva être aussi compliquée que prévue, si elle se penchait trop pour voir où elle mettait les pieds les livres ne manqueraient pas de tomber. Il sembla à la bleu et bronze qu'il lui fallut une éternité pour monter les quelques marches qui la séparaient de l'étage. Heureusement, l'escalier semblait de bonne humeur et il était sagement resté à sa place, la tâche de Mila était bien assez compliquée comme ça, elle n'avait pas vraiment envie de se retrouver secouée dans tous les sens à cause d'un escalier qui avait la bougeotte. Enfin ses pieds touchèrent le sol du cinquième étage et elle ne pu s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Elle parcourut le couloir aussi vite que son chargement le lui permettait, particulièrement satisfaite de ne croiser personne sur son chemin. Ça aurait bien été le moment de rentrer dans un serpentard, ou pire, un Silaïev. Arrivée devant la salle vide la Serdaigle en poussa la porte avec ses épaules et entra un peu maladroitement. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que, contrairement à ce qu'elle pensait, la salle n'était pas vide. Elle s'apprêtait à faire demi-tour quand elle reconnut la personne assise là. « Lyra ? »
Maison/Métier : ancien gryffondor, choixpeau flou qui n'avait pas l'étoffe d'un lion, il est désormais directeur d'un cirque, maître des cauchemars. Célébrité : hugh dancy Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2878 Gallions : 794 Date d'inscription : 14/11/2016
Une vie peut changer en un rien de temps, en quelques secondes, d'un claquement de doigt. En revenant à Poudlard, Lyra avait espoir de trouver une vie meilleure, pour elle, pour son nouveau frère qu'elle venait de retrouver, mais aussi pour Orion, celui qu'elle aimait. L'été avait été long et très rapide en même temps, la jeune femme n'avait pas vu arriver la rentrée. Le jour d'avant, elle se trouvait en compagnie d'Orion, à Londres, à se balader au Chemin de Traverse, à acheter des fournitures pour l'école. Et le lendemain, elle était à Poudlard, seule, perdue. Elle ne pensait pas que les choses seraient différentes à Poudlard, qu'elle s'éloignerait d'Orion comme cela. La rentrée avait eu lieu la semaine précédente, mais en quelques jours tout avait changé. Elle s'était imaginée qu'elle pourrait vivre son amour le pour le lion sans soucis, qu'elle pourrait se rapprocher de son frère sans problème, mais ça n'avait pas été le cas. Il y avait eu d'abord des rumeurs la concernant, à propos d'elle et un professeur. Évidemment, ces rumeurs étaient fausses, mais la jeune Serdaigle s'était sentie blessée en apprenant qu'on la soupçonnait d'être proche de façon plus qu'amicale avec un professeur. Et puis, il y avait eu l'éloignement avec Orion. Au début, elle avait pris ses distances parce qu'elle voulait qu'il retrouve sa place à Poudlard, c'était elle qui l'avait poussé à revenir à l'école, mais elle voulait qu'il reprenne goût aux choses qu'il aimait avant. Puis, elle avait renforcé cette éloignement, quand elle avait appris pour sa grossesse. La jeune femme avait du retard, et ce n'était pas normal. Depuis l'âge de treize ans, Lyra était réglé comme une horloge. Il aura suffit d'une fois, d'une seule fois, pour que sa vie se trouve changé à jamais. Pour l'instant, elle n'était encore sûre de rien, mais plus le temps passait et plus il fallait qu'elle envisage ses options. Alors elle venait se réfugier dans cette vieille salle de classe, plutôt que dans la bibliothèque, pour être à l'abri des regards, pour être tranquille.
Elle n'était pas du genre à fuir les problèmes, mais elle se concentrait sur son travail et sur les mètres de parchemins qu'elle devait rendre pour ne pas penser aux soucis qui l'empêchaient de dormir la nuit. Pourtant, elle avait le temps, les premiers devoirs ne seraient à rendre qu'à la fin du mois, mais elle était comme cela Lyra, elle était cette miss-je-sais-tout que beaucoup appréciaient ou détestaient. Elle était en train d'étudier un livre de médicomagie, pour en savoir plus sur la dragoncelle, quand elle entendit quelqu'un entrer dans la pièce. Elle leva la tête de son bouquin et reconnut Mila. En une semaine, elles s'étaient croisées de temps en temps dans la salle commune ou lors des repas, mais Lyra était tellement occupée à se cacher d'Orion, qu'elle n'avait pas encore eu de moment avec sa meilleure amie. Mila était de loin la personne qui lui avait le plus manqué l'année précédente – sans compter la Dame Grise évidemment. Elles étaient meilleures amies depuis leur arrivée à Poudlard, et Lyra s'en voulait de ne pas avoir pris plus de nouvelles d'elle après la guerre. Mila murmura son prénom, et aussitôt, Lyra se leva pour rejoindre son amie. Elle portait des gros grimoires, semblait surchargé. La jeune Yaxley lui donna un coup de main et déposa les bouquins sur un des bureaux, en faisant un simple tour de baguette. Une fois débarrassée des livres, Lyra ne laissa pas le temps à Mila de souffler, elle se jeta dans les bras de son amie. Elles n'avaient jamais eu besoin de se parler pour se comprendre, et les retrouvailles les bouleversaient toutes les deux. « Tu m'as tellement manqué... » s'exclama Lyra contre l'épaule de son amie. Elles n'avaient pas eu de moments à elle depuis des lustres, mais c'était comme si rien ne s'était passé depuis la dernière fois qu'elle s'était vue. Pourtant, Poudlard avait changé, certaines salles restaient détruites par le passage de la guerre, et elles-mêmes avaient des cicatrices impossibles à soigner. Lyra se recula un peu, pour admirer son amie. « Tu as une mine épouvantable ! Tu n'as pas profité du soleil cet été ? » plaisanta-t-elle. Mais Lyra était loin de se douter que son amie avait elle aussi des problèmes. Le retour à Poudlard ne serait pas de tout repos.
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
À peine Mila avait-elle aperçu Lyra que déjà, son moral remontait en flèche. Sa meilleure amie avait cet effet-là sur elle, et ce, depuis leur rencontre durant leur première année à Poudlard. Malgré les années, leur amitié avait toujours la fraîcheur et la joie des premiers instants, comme si elles ne cessaient de se découvrir et de se lier à chaque fois un peu plus. Même quand elle croulait sous la masse d’énormes grimoires, la simple présence de Lyra à ses côtés parvenait à lui donner le sourire. D’ailleurs, le poids des ouvrages qu’elle tenait difficilement dans ses bras fut vite de l’histoire ancienne. Anticipant les besoins de la préfète, Lyra avait sorti sa baguette et Mila pu observer avec soulagement les livres se poser avec grâce sur la table la plus proche. La Serdaigle avait toujours le bon sortilège pour sortir Mila d’un mauvais pas ou la préserver de sa maladresse. La bouche de la bleue s’ouvrit pour couvrir son amie de remerciements, mais elle n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot que déjà, son amie se précipitait dans ses bras. « Tu m'as tellement manqué... » Un léger rire s’échappa des lèvres de Mila alors qu’elle passait à son tour les bras autour de sa meilleure amie pour la serrer contre elle. Elle avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis une éternité, en réalité cela faisait seulement près d’un an qu’elles n’avaient pas pu passer de temps libre ensemble, mais les mois avaient semblé infiniment plus longs aux yeux de la Serdaigle. Tout avait été affreusement vite après la fin de la Guerre, Poudlard avait été détruit, des familles avaient été déchirées et la société magique devait se reconstruire. Et elle, elle avait été arrachée à la vie qu’elle connaissait et chérissait pour être envoyée chez les Silaïev où la froideur ambiante n’avait rien à envier à celle de la Russie. Malgré tous les plans qu’elles avaient pu faire, Lyra et elle n’avaient pas pu se voir pendant l’année passée et jamais Mila n’avait vécu de mois aussi longs et ternes. « Toi aussi tu m’as manqué » Même si la rentrée était passée depuis plus d’une semaine, les deux Serdaigles n’avaient pas réussi à passer beaucoup de temps ensembles. Elles s’étaient vues, bien sûr, elles ne pouvaient décemment pas passer autant de temps séparées alors qu’elles vivaient dans le même château, mais ce n’était pas pareil que de passer des heures entières à discuter. Alors quand Mila disait que Lyra lui avait manqué, elle ne parlait pas seulement de son année passée loin d’elle à Moscou, elle parlait aussi du présent où il leur semblait si difficile de se voir alors qu'elles étaient si proches. Vivre au même endroit que sa meilleure amie, mais ne pas pouvoir la voir quand elle le voulait était toujours une épreuve pour la Serdaigle et elle était bien décidée à ne plus laisser le temps ou les contraintes de la vie se mettre en travers de leur chemin. L'amitié qui les liait était trop forte pour souffrir de la distance, mais Mila ne l'était pas autant. Quelque peu rassurée d'avoir enfin Lyra à ses côtés, Mila se détacha doucement de ses bras et alla s'asseoir sur la table la plus proche, non loin de ses chers grimoires.
« Tu as une mine épouvantable ! Tu n'as pas profité du soleil cet été ? » Le ton de Lyra était à la plaisanterie et un instant Mila hésita entre lui adresser une grimace ou un sourire complice. La Serdaigle n'ignorait rien des relations tumultueuses qu'elle entretenait avec les Silaïev et des moments difficiles qu'elle vivait quand elle se trouvait en Russie, mais sûrement imaginait-elle qu'un an passé là-bas avait contribué à atténuer la froideur qui existait entre elle et sa nouvelle famille. Bien-sûr, il n'en était rien. Mila fini par adresser à son amie un sourire dont elle ne chercha pas à camoufler l'ironie. « En Russie le soleil est une notion bien différente. Je sais qu'on se plaint souvent du manque de soleil au Royaume-Uni, mais, crois-moi, on a de la chance, c'est rien par rapport à Moscou. » Lança-t-elle d'une voix qu'elle voulait légère. La neige et le verglas ne recouvraient pas la capitale Russe toute l'année, mais la canicule n'était jamais au rendez-vous. Le soleil était présent, mais il peinait à véritablement réchauffer l'atmosphère, pas vraiment les conditions idéales pour un été parfait. Quant à bronzer, Mila n'y avait pas songé un seul instant, tout d'abord parce que les Silaïev vivaient en ville et parce qu'une fois installée pour l'année à Moscou, elle s'était empressée de se trouver un petit emploi. Elle ne voulait ni rester toute la journée dans le manoir familial ni dépendre financièrement d'eux. Elle avait donc travaillé dans une petite librairie magique pendant toute l'année et n'avait pas vraiment pris le temps de se poser au soleil. De toute façon, l'ambiance empoisonnée qui régnait chez les Silaïev n'était pas propice à la détente. « Et puis, si on ajoute à ça les Silaïev, on obtient un joli petit tableau de l'année dernière. » Mila savait qu'elle n'avait pas besoin d'en dire plus, Lyra connaissait parfaitement sa situation familiale, elle ne lui avait jamais caché et elle avait été son plus grand soutient depuis la mort de sa mère. Les lettres qu'elles s'étaient échangées pendant l'année avaient souvent dépeint les attitudes détestables de ses demi-frères et sœurs. Lyra n'ignorait donc rien du mépris avec lequel les Silaïev la traitaient ou du désespoir que la Serdaigle éprouvait à devoir vivre parmi eux. Mais tant qu'elle était étudiante, elle n'avait pas le choix. Résignée, elle haussa les épaules. « Enfin, depuis le temps que tu entends parler d'eux, tu sais à quoi t'attendre. Tu dois avoir hâte de les rencontrer. » La bleue haussa un sourcil en direction de sa meilleure amie, oscillant entre la plaisanterie légère et l'ironie pure. L'annonce du déménagement des Silaïev à Londres avait été un coup de tonnerre pour Mila. Après avoir souffert à leurs côtés pendant un an, elle devait maintenant côtoyer ses demi-frères et sœurs à Poudlard quotidiennement. Ils venaient empoisonner son havre de paix et elle ne pouvait rien faire. Alors plutôt que de se morfondre, Mila choisi de se concentrer sur sa meilleure amie. Cela faisait un moment qu'elles ne s'étaient pas vu, mais la préfète n'était pas dupe, elle connaissait Lyra par cœur et ses traits fatigués ne lui échappaient pas. Quelque chose ne tournait pas rond, elle en était sûre. Elle reporta toute son attention sur sa camarade, prête à lui montrer qu'elle était toujours là pour elle. « Tu sais, tu n'as pas meilleure mine que moi, tu vas bien ? Ne me dis pas que tu te mets déjà trop la pression, les cours viennent de commencer. » Reprit-elle en ignorant l'ironie de la situation. C'était elle qui avait débarqué dans la salle les bras chargés d'énormes grimoires et elle intimait à sa meilleure amie de ne pas trop se soucier des cours. Il n'y avait bien que les Serdaigles pour ça.
Maison/Métier : ancien gryffondor, choixpeau flou qui n'avait pas l'étoffe d'un lion, il est désormais directeur d'un cirque, maître des cauchemars. Célébrité : hugh dancy Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2878 Gallions : 794 Date d'inscription : 14/11/2016
Les regards disent tout, et le regard qui scintillait entre Lyra et Mila disait tout aussi. Les deux jeunes filles s'étaient manquées à l'une et l'autre, Mila n'avait même pas besoin de le dire pour que Lyra le comprenne. Une amitié comme la leur, c'était précieux, rare, et elles se rendaient compte de la chance qu'elles avaient l'une et l'autre de s'avoir dans leur vie. Mais Lyra ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir. Elle aurait du prendre plus souvent des nouvelles de sa meilleure amie, elle savait que celle-ci avait passé beaucoup de temps chez les Silaïev, et elle n'avait pas osé lui écrire trop souvent, de peur de lui provoquer des ennuis, mais elle regrettait. Parce que si elle l'avait fait, Mila aurait eu quelqu'un à se confier. Le regard de Mila changea quand Lyra lui fit une petite remarque concernant sa mine. D'abord, elle lui parla de la météo de Russie, et Lyra ne s'inquiéta pas trop. « En Russie le soleil est une notion bien différente. Je sais qu'on se plaint souvent du manque de soleil au Royaume-Uni, mais, crois-moi, on a de la chance, c'est rien par rapport à Moscou. » Elle avait raison. La plupart des slaves qui étaient à Poudlard étaient tout aussi blanc que la neige, alors il était évident que Mila le serait aussi, puisqu'elle y a passé plus d'un an. Mais Lyra avait tellement l'habitude du teint hâlée de sa meilleure amie, que cela lui était étrange de la retrouver si pâle. Elle voulait bien croire que les températures étaient bien différentes en Russie, Lyra avait vu beaucoup d'élèves étrangers en tee-shirt dans le parc. Certes, l'été n'était pas encore tout à fait terminer, elle n'avait pas sortie ses vêtements d'hiver, et elle laissait parfois de côté ses capes, mais sortir à manches courtes dehors lui donnait des frissons. Mila la coupa dans ses réflexions météorologiques, puisqu'elle ajouta d'autres paroles : « Et puis, si on ajoute à ça les Silaïev, on obtient un joli petit tableau de l'année dernière. » Lyra grimaça. Mila lui en avait parlé de temps en temps dans les quelques lettres qu'elles avaient échangées, et à chaque fois, Lyra avait eu envie de venir la chercher. Plusieurs fois, elle avait demandé à Ethan de faire quelque chose, mais les relations magiques entre l'Angleterre et la Russie étaient assez compliquées, lui avait-il dit, pour les amplifier.
En attendant, Lyra s'était souvent inquiétée pour sa meilleure amie, et elle avait eu raison. « Enfin, depuis le temps que tu entends parler d'eux, tu sais à quoi t'attendre. Tu dois avoir hâte de les rencontrer. » La sorcière avait eu l'occasion de rencontrer les Silaïev à Poudlard, et elle avait pu voir que Mila ne lui avait pas menti, ils étaient exécrables ! Elle hocha la tête, et soupira. C'était injuste que Mila doive supporter une famille dont elle ne voulait pas. Lyra la comprenait pour ça, elle avait du subir toute sa vie les remarques concernant son père, et c'était devenu pire cette rentrée ci. On l'appelait « La Fille du Mangemort », alors qu'elle lui avait tourné le dos depuis des années. Elle s'avança un peu vers la table où était installée sa meilleure amie, avec l'envie de faire un geste vers elle, pour lui montrer qu'elle était là pour elle. Mais Mila avait eu la même idée. Elle lui coupa l'herbe sous le pied, en lui disant : « Tu sais, tu n'as pas meilleure mine que moi, tu vas bien ? Ne me dis pas que tu te mets déjà trop la pression, les cours viennent de commencer. » Lyra évita le regard de sa meilleure amie et se mit à rougir. Elle ne pouvait rien cacher à Mila, celle-ci savait toujours tout, tout de suite. Mais elle ne pouvait pas non plus lui dire ses tracas... Piégée, Lyra se permit d'éviter la question et s'adressa avec tendresse à sa plus grande amie. « Tu sais... Je suis désolée. Je sais que j'aurais du plus t'écrire, mais j'avais tellement peur qu'ils interceptent ton courrier. Plusieurs fois j'ai voulu venir te chercher, j'aurais du... Je les ai rencontré l'autre jour, et je les trouve infectes. Je ne sais pas comment tu as pu vivre plus d'un an avec eux... » Elle plaint Mila sincèrement. Pendant de longues années, la jeune femme avait du vivre chez ses grands-parents, les Greengrass, c'était toujours mieux que chez les Yaxley, mais elle avait sentit ce que c'était de ne pas être désiré quelque part. « Tu as retrouvé ta vraie famille maintenant. » Elle s'approcha un peu plus et posa une main sur l'épaule de Lyra. Sa main se voulait réconfortante, pleine d'espoir aussi. Maintenant qu'elle était derrière Mila, Lyra pouvait laisser son expression changer. Elle avait peur, peur de dire la vérité, mais peur d'être seule aussi. Elle savait que Mila ne la jugerait pas. Elle devait se poser des questions aussi, Lyra lui avait parlé d'Orion dans ses lettres... Elle inspira un grand coup et se lança : « Oh, tu sais, je me mets toujours la pression pour rien ! Et puis, le parcours de médecine magique est tellement intéressant ! En une semaine, j'ai l'impression d'avoir des années d'études à digérer ! C'est passionnant et épuisant à la fois ! » Quand Lyra parlait des cours, elle était passionnée. Elle ne s'arrêtait pas et pouvait continuer à disserter des heures sur des sujets qui lui tenaient à cœur. Mais elle savait qu'il fallait qu'elle parle d'autre chose. « Mais c'est vrai... il y a autre chose. » Son cœur se mit à battre plus vite. Elle n'avait pas eu l'intention de se livrer si tôt, alors qu'elle n'était même pas sûre de quoi que ce soit. « Je crois qu'avec Orion, c'est terminé... » Il fallait bien commencer par quelque part.
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
Rien n'apaisait plus Mila que la présence de sa meilleure amie. Lyra avait cet effet particulier sur elle, lorsqu'elles étaient ensemble la préfète se sentait libre, légère, apaisée. Lyra savait tout d'elle, de son enfance avec sa mère, de son semblant de famille et de cette douleur sourde qu'elle vivait au quotidien. Le moindre détail, le moindre secret honteux, elle lui avait tout révélé sans se poser de questions tant leur relation lui semblait naturelle. Ce qui la concernait aussi la jeune femme, elles n'avaient jamais eu besoin de se mettre d'accord sur ce qu'elles devaient se dire ou non, c'était une évidence. En présence de Lyra, Mila savait qu'elle pouvait être elle-même. Elle pouvait être elle sans craintes et ça lui faisait un bien fou. C'était elle que Lyra aimait, tout simplement. Elle avait trouvé en la bleue plus qu'une simple meilleure amie, elle avait trouvé une véritable alliée, une sœur. Alors elle affectionnait particulièrement ces moments où elles pouvaient être seules, où elles pouvaient enfin se parler librement et oublier qu'au dehors la vie continuait d'avancer. Mais Mila se doutait que cet instant de sérénité ne durerait pas, elle l'avait lu dans les yeux de son ami dès l'instant où leurs regards s'étaient croisés. Elle savait que quelque chose n'allait pas pour Lyra et qu'elle ne tarderait pas à le découvrir. Depuis le temps qu'elles se connaissaient, elles n'avaient plus besoin de se parler pour se comprendre. Leur amitié était passée au-dessus de ce genre de détail depuis bien longtemps. Les Serdaigles entretenaient un lien qui allait bien au-delà des mots, un simple regard, un geste infime leur suffisait pour se comprendre en un instant. Elle n'avait pas besoin de plus, car leur amitié était aussi simple et pure que cela.
Grâce à ce lien indéfectible qu'elle chérissait tant, Mila comprit que Lyra avait besoin de temps avant de s'ouvrir totalement à elle et de lui révéler les raisons de son regard si tourmenté. La préfète ne s'en offusqua pas le moins du monde, comprenant en un instant le besoin de sa confidente. Elle lui laisserait le temps dont elle aurait besoin et quand ce temps viendra, elle serait l'oreille dont elle aurait la nécessité. Mais en attendant, elle la laissa éviter sa question. « Tu sais... Je suis désolée. Je sais que j'aurais du plus t'écrire, mais j'avais tellement peur qu'ils interceptent ton courrier. Plusieurs fois j'ai voulu venir te chercher, j'aurais du... Je les ai rencontré l'autre jour, et je les trouve infectes. Je ne sais pas comment tu as pu vivre plus d'un an avec eux... » Mila pinça lentement les lèvres, posant sur Lyra un regard peiné. Elle était touchée par les paroles de Lyra mais elle ne voulait pas qu'elle se sente mal à cause de son année passée chez les Silaïev. Elle ne lui en voulait pas. Elle ne pourrait jamais lui en vouloir. Ses actions avaient des raisons, Lyra agissait toujours pour son bien et Mila en était parfaitement consciente. Elle n'était en rien coupable. Elles n'auraient jamais eu leur mot à dire dans ce genre de décision et Mila espérait qu'elle le comprenne. Elles avaient beau être des sorcières, elles ne pouvaient pas tout arranger d'un simple mouvement de baguette. Parfois, elles devaient aussi se battre contre des moulins. Et apprendre à reconnaitre leur défaite. Un sourire las naquit sur les lèvres de la Serdaigles tandis qu'elle secouait doucement la tête. « Ne t'excuse pas. Ils ne m'auraient jamais laissé revenir à Londres par moi-même, tu ne pouvais rien faire et moi non plus. Ne te torture pas avec ça. » Même avec toute la bonne volonté du monde, Lyra n'aurait pas pu parvenir à changer les choses. C'était la loi qui avait obligé Mila à vivre à Moscou, la loi et les Silaïev. Elles ne pouvaient se battre contre ça. Qui étaient-elles pour vouloir s'opposer à ces instances supérieures ? « Quant à vivre avec les Silaïev... L'habitude je suppose. Une grande part d'obligation aussi. » Lâcha-t-elle en haussant les épaules. Même si chaque journée passée auprès de son semblant de famille avait été un calvaire, Mila avait appris à vivre avec. A ne plus entendre leurs remarques acerbes, à ne plus sentir leurs regards méprisants sur sa peau, à ne plus se laisser atteindre par la déception évidence qu'elle provoquait en eux et le rejet dont ils faisaient preuve envers elle. Elle s'était formée une carapace, elle n'avait pas eu le choix. En arrivant à Moscou à ses treize ans, elle avait vite compris que cette famille la briserait si elle les laissait faire. Alors elle avait appris à encaisser, à ne plus accepter ce qu'ils lui faisaient subir. Ils pouvaient bien lui lancer des cacahuètes qu'elle les ignorerait royalement. Elle en ressortait pleines de failles, de fissures qui menaçaient de s'agrandir et de l'engloutir à chaque seconde, mais elle était toujours debout et elle pouvait en être fière. Ils ne lui avaient pas fait de cadeau, mais elle ne leur avait pas fait le plaisir de s'effondrer. Maintenant qu'elle était de retour à Poudlard, elle pouvait prendre le temps de souffler, même s'il lui fallait désormais éviter de croiser la route de ses demi-frères et demi-sœurs. Si elle avait été mesquine, elle aurait souhaité qu'ils se trouvent tous ballonnés à cause de la nourriture anglaise, mais elle n'était même pas comme ça. « Tu as retrouvé ta vraie famille maintenant. » Après chaque été, Mila revenait sans cesse un peu plus fragilisée, mais à chaque fois Lyra et ses amis étaient là pour l'aider à panser ses plaies et à retrouver le sourire. Sa vraie famille était ici, à Poudlard. C'était Lyra. « Oui et c'est le plus important. » Souffla-t-elle doucement. Elle sentit la main de Lyra sur son épaule et elle y posa ses propres doigts, l'enserrant avec affection. Si la Serdaigle avait pu voir son regard, elle y aurait lu toute la reconnaissance et la tendresse qu'elle ressentait à son égard. Mila ne cessait de s'émerveiller du lien qu'elle avait tissé avec Lyra. Cela lui avait paru si évident quand elle avait rencontré la Serdaigle pour la première fois, ça avait été un véritable coup de foudre amical et encore aujourd'hui la préfète se considérait chanceuse de l'avoir dans sa vie. Lyra était son évidence.
La préfète laissa le silence s'installer quelques instants entre elles. Sa question précédente restait toujours sans réponse et elle se doutait que le temps des révélations viendrait bientôt. « Oh, tu sais, je me mets toujours la pression pour rien ! Et puis, le parcours de médecine magique est tellement intéressant ! En une semaine, j'ai l'impression d'avoir des années d'études à digérer ! C'est passionnant et épuisant à la fois ! » Un nouveau sourire étira les lèvres de la Silaïeva, elle reconnaissait bien là sa Lyra. Toujours prête à se passionner pour un nouveau sujet, à en apprendre plus à chaque occasion et à ne jamais se décourager devant le travail à accomplir. Elle la comprenait, elle se reconnaissait également dans ses paroles, même si son engouement pour le travail n'atteignait pas le niveau de celui de Lyra. Elles n'étaient pas des Serdaigles pour rien, la soif de connaissance coulait dans leurs veines et un simple grimoire pouvait les rendre heureuses. « Mais c'est vrai... il y a autre chose. » Cette fois-ci, le visage de la Serdaigle perdit toute trace de joie. Elle se redressa, à l'écoute, sa main enserrant un peu plus celle de sa meilleure amie comme pour lui transmettre tout son soutient. Elle attendit, retenant son souffle. « Je crois qu'avec Orion, c'est terminé... » Elle n'eut pas besoin d'en entendre plus. Elle pouvait percevoir la douleur dans le timbre de Lyra et ça lui brisait le cœur. Sans attendre, Mila pivota pour se placer face à la Serdaigle et pris ses mains dans les siennes pour lui montrer qu'elle était là. Qu'elle serait toujours là. « Terminé ? Oh ma Lyra... » Souffla-t-elle. Lyra lui avait raconté dans une de ses lettres la relation qu'elle avait entamée avec Orion Outerbridge, mais elle ne pensait certainement pas en apprendre la fin aussi tôt. Elle avait été un peu étonnée d'apprendre que son amie s'était autant rapproché du Gryffondor, ils n'étaient pas particulièrement proches avant la Grande Guerre, mais la préfète avait dû manquer beaucoup de choses en un an alors ce n'était pas vraiment étonnant. Et puis, Mila ne pouvait pas mentir, Orion pouvait aisément être qualifié de callipyge, c'était à prendre en compte. Malgré l'aspect quelque peu récent de cette relation -du moins à ses yeux d'expatriée pendant un an- elle était affligée de la voir se terminer si tôt, et surtout de voir Lyra en souffrir. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Demanda-t-elle d'une voix douce. Si elle en savait plus, elle pourrait certainement aider la bleue, trouver les bons mots, soulager sa peine. C'était tout ce qui lui importait désormais. Être là pour elle, tout simplement.
Maison/Métier : ancien gryffondor, choixpeau flou qui n'avait pas l'étoffe d'un lion, il est désormais directeur d'un cirque, maître des cauchemars. Célébrité : hugh dancy Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2878 Gallions : 794 Date d'inscription : 14/11/2016
Le dire à voix haute rendait la chose encore plus douloureuse. Ses mots sifflaient à ses oreilles, lui donnaient la nausée. Orion et Lyra... Leurs noms s'assemblaient si bien ensemble. Jamais Lyra n'aurait pensé tomber amoureuse du gryffondor. Depuis de nombreuses années, ils se couraient après, ou du moins, Orion lui courait après, mais elle n'avait jamais répondu à ses avances. L'amour ne l'intéressait pas, et surtout, elle trouvait qu'Orion n'était qu'un petit vantard, le genre de garçons qui se donnait un style. Populaire, joueur de Quidditch de sa maison, rebelle, il était le type qui ne collait pas avec l'image parfaite de Lyra. Mais elle aimait leur petit jeu de chat et la souris. Elle aimait qu'il s'intéresse à elle, et rien qu'à elle. Et elle l'avait vu autrement après la Bataille, chez son demi-frère. Elle avait pris soin de lui après sa transformation, avait tout fait pour lui redonner goût à la vie. Elle était devenue son pilier, et petit à petit, elle était tombée dans ses bras. Ils s'étaient rapprochés, comme des amis, puis comme des amants. Juste une fois. Mais ça avait été si fort.
Lyra savait que si tout s'écroulait aujourd'hui, c'était uniquement sa faute. C'était elle qui avait voulu poser ses distances avec le lion. Depuis qu'elle pensait être enceinte, elle évitait le regard d'Orion, elle évitait de se trouver près de lui, parce qu'elle était totalement perdue, paumée, égarée. Évidemment, ce n'était pas la bonne solution, mais elle n'avait pas trouvé meilleure idée. Elle était comme cela Lyra, elle calculait, et surtout, elle prévoyait. Et ce qu'elle prévoyait en évitant Orion, c'était l'adaptation à l'abandon. Elle avait eu sa propre expérience, avec sa mère, puis son père. Elle ne voulait pas que cela se reproduise. « Terminé ? Oh ma Lyra... » Mais Mila était là, et Lyra n'était plus seule. Sa meilleure amie se rapprocha d'elle aussitôt, elle compatissait. Elle lui prit les mains, l'encourageant à poursuivre son récit. L'émotion montait, comme à chaque fois que Lyra pensait à Orion, mais pour une fois, Lyra n'eut pas honte de laisser couler les larmes. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Lyra inspira profondément. Que pouvait-elle répondre ? La vérité ? Tout lui raconter ? Mais que fera-t-elle ? Mila était préfète des Serdaigle, et elle ne tolérerait pas la situation de Lyra. D'un autre côté, elle était sa meilleure amie, elle saura l'aider, lui venir en aide. Ce que Lyra craignait, c'était d'être renvoyée de Poudlard. Elle ne voulait pas quitter l'école. Les études, c'étaient toute sa vie. « J'ai besoin que tu gardes ça pour toi... Je... Même si l'école l'interdit. » Lyra savait qu'en disant cela, Mila s'inquiéterait. Elle détestait faire s'inquiéter sa meilleure amie, mais elle n'avait pas d'autres choix. Elle espérait intérieurement que Mila la choisirait elle, plutôt que son devoir. Pour avoir été préfète par le passé, Lyra savait que le choix pouvait être difficile, voir impossible. Mais c'était vital. « Au début, c'est moi qui me suis éloignée... Pour le laisser prendre un peu de liberté, pour qu'il s'intègre à nouveau à Poudlard. Il n'a pas eu une année facile... tu sais... et je voulais qu'il reprenne goût à la magie, à l'école, à ses amitiés. Puis... il y a eu... » C'était trop difficile de poursuivre le récit. À ce moment là, quelqu'un entra dans la salle de classe. C'était une première année avec une longue pile de livres dans les bras. Cela fit sourire Lyra. Elle était exactement pareille en première année, prête à lire tous les livres qui lui passaient sous le nez. Quand la porte de la salle fut refermée, la première année avait vu qu'elle était occupée, son visage retrouva son ton grave. « Je crois que je suis enceinte... » lâcha-t-elle par surprise, au moment où Mila ne s'y attendait pas ; comme elle l'avait appris.
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
Elles avaient beau être jeunes, Mila et Lyra avaient déjà vécu des choses difficiles. Ni l’une ni l’autre n’avait été particulièrement épargnée par la vie et la Grande Guerre n’avait fait que les briser un peu plus. Elles avaient vu des horreurs, elles avaient vécu des situations terribles et elles avaient fait des choses auxquelles elles ne voulaient plus jamais avoir à penser. L’année passée à Poudlard avec les Carrow et la guerre les avaient marqués au-delà des mots. Même un an après, les souffrances étaient toujours là, elles avaient été marquées au fer rouge. Ce dont elles avaient besoin maintenant, c’était de calme, de temps, et surtout d’apaisement. Mais même maintenant ces simples choses semblaient leur être refusées. Alors que l’école de magie leur offrait une chance de pouvoir reprendre leurs vies en main, Mila devait faire face à l’invasion des Silaïev à Poudlard et Lyra souffrait d’un cœur brisé. Certes, elles avaient déjà vécu des choses bien pires, mais ce n’était pas pour autant qu’elles devaient renier leur mal-être. La souffrance que Mila pouvait lire dans les prunelles de Lyra était parfaitement légitime.
La préfète pressa un peu plus ses mains dans les siennes, sincèrement touchée par sa détresse. Elle se sentait impuissante et elle détestait ça. Elle aurait voulu trouver les mots pour apaiser son amie, savoir quoi dire ou quoi faire pour l’aider, mais tant qu’elle n’en savait pas plus, elle était condamnée à la regarder souffrir sans rien pouvoir faire. « J'ai besoin que tu gardes ça pour toi... Je... Même si l'école l'interdit. » Mila fronça les sourcils. Lyra n’était pas du genre à exagérer ou à verser dans le mélodramatique, elle ne parlait pas pour ne rien dire. Si elle lui demandait de garder le secret, c’était qu’elle savait que le statut de préfète de Mila exigerait qu’elle en informe le corps enseignant. Elle avait donc un problème important. L’inquiétude de la Serdaigle afflua davantage, mais elle s’empressa de hocher la tête. « Bien sûr, tu sais que tu peux tout me dire. » Le statut de préfète était important aux yeux de Mila, mais pour elle son rôle était d’aider les élèves, de les soutenir et de les accompagner, pas de dénoncer leurs moindres faits et gestes aux professeurs. Lyra pouvait compter sur elle, comme elle avait toujours pu le faire depuis leur rencontre. Elle aurait dû le savoir, mais elle avait été préfète également, elle savait quelle pression les enseignants pouvaient faire reposer sur les épaules des préfets. Mila ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Pour lui prouver sa bonne foi, elle ôta de son pull son insigne de préfète qu’elle arborait fièrement à côté du blason de sa maison. « C’est pas un insigne qui se mettra entre nous. » Lui assura-t-elle en refermant les doigts sur le petit objet avant de le glisser dans sa poche. Le cœur de la bleue se serra quand elle vit les larmes couler sur les joues de sa meilleure amie, mais elle savait que pour le moment, elle ne pouvait pas en faire plus. Elle avait fait un pas en avant en rassurant Lyra sur ses intentions, maintenant, c’était à la jeune Yaxley d’en faire de même. Alors, elle garda le silence et se contenta de l’écouter. C’était ce qu’elle faisait de mieux. « Au début, c'est moi qui me suis éloignée… Pour le laisser prendre un peu de liberté, pour qu'il s'intègre à nouveau à Poudlard. Il n'a pas eu une année facile... tu sais... et je voulais qu'il reprenne goût à la magie, à l'école, à ses amitiés. Puis... il y a eu... » Mila l’écouta attentivement, hochant lentement la tête pour l’encourager à continuer.
Une première année entra dans la salle, les bras chargés de livres tout comme la préfète l’avait fait un instant auparavant, coupant la Serdaigle dans ses explications. Mila se déplaça aussitôt, imperceptiblement, pour camoufler les larmes de Lyra. Elle n’avait pas à en avoir honte, mais elle ne voulait pas que l’état de son amie soit la cible des plus curieux. Elle reprit sa place quand elles furent de nouveau seules. « Je crois que je suis enceinte... » La Serdaigle tourna la tête vers son amie si rapidement qu’elle s’étonna une seconde de ne pas s’être fait un torticolis. La révélation de Lyra la laissait bouche-bée, elle ne savait pas à quoi s’attendre quand elles avaient débuté cette conversation, mais certainement pas à ça. Elle resta de longues secondes silencieuse, tentant d’assimiler l’information et surtout ses conséquences. « Tu crois être enceinte ? » Répéta-t-elle doucement, incrédule. Elle était complètement perdue. Lyra n'était certainement pas le genre de personne qu'elle avait imaginé se retrouver aux prises avec une grossesse imprévue. Elle qui prévoyait tout, qui maîtrisait tout. Surtout que Lyra croyait être enceinte. Ça ne lui ressemblait pas de croire quelque chose, de rester dans l’incertitude. Tout comme elle, Lyra aimait la connaissance, les certitudes. Le fait qu’elle reste ainsi sans savoir prouvait sa détresse. « Lyra tu ne peux pas rester dans l’ignorance, je sais que c’est dur, mais il faut que tu saches. » Reprit-elle doucement en lui adressant un regard presque suppliant. Elle ne pouvait imaginer à quel point Lyra devait avoir peur en cet instant présent, à quel point les émotions devaient tourner en elle et lui donner le tournis. Pour une fois Mila ne pouvait pas se mettre à sa place, mais elle pouvait essayer de lui montrer le chemin à suivre pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Et elle ne pouvait y parvenir tant qu'elle resterait dans le flou. Ces paroles étaient difficiles à prononcer pour la Serdaigle et elle se doutait que son amie n'avait pas envie de les entendre, mais elle avait l'air devoir besoin de soutien. D'avoir besoin de quelqu'un pour l'aider, et même si Mila devait passer pour celle qui lui ouvrirait les yeux de force, quittes à s'attirer son animosité, elle le ferait. Parce que c'était pour son bien. « Que ce soit une fausse alerte ou pas, il faut que tu saches. Ensuite, on verra. » Mila n’avait pas eut à réfléchir, elle n’avait pas eut la moindre hésitation, l’utilisation de la troisième personne lui était venue naturellement. L’amitié qu’elle partageait avec Lyra était bien plus importante à ses yeux que tous les règlements du monde. L’affection qu’elle lui portait était plus forte que tout, si Lyra avait des problèmes, alors elle serait à ses côtés pour l’aider et la soutenir. « Tu en as parlé à Orion ? » Elle connaissait déjà la réponse, mais elle se devait de poser la question.
Maison/Métier : ancien gryffondor, choixpeau flou qui n'avait pas l'étoffe d'un lion, il est désormais directeur d'un cirque, maître des cauchemars. Célébrité : hugh dancy Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2878 Gallions : 794 Date d'inscription : 14/11/2016
Lyra ne pourrait pas dire si avouer sa grossesse la soulageait ou l'inquiétait encore plus. Elle ne l'avait encore jamais dit à voix haute, et c'était évident que la première personne à le savoir serait sa meilleure amie. Elle ne pourrait pas lui cacher, parce qu'entre elles, il n'y avait jamais eu de secrets. Lyra se sentit soulagée d'un poids, et pourtant, la boule qu'elle avait au ventre ne la quittait pas. En disant ces mots à voix haute, elle se sentit rougir, et les larmes monter. Elle ne pouvait pas aller contre la nature. Mila semblait totalement ailleurs, comme si l'annonce de Lyra la laissait bouche bée. C'était le cas. Et Lyra ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas savoir quoi dire, après tout, elle-même n'avait pas réussi à y croire au début. « Tu crois être enceinte ? » Lyra hocha la tête. Elle savait déjà ce que Mila pouvait se dire. Comment avait-elle pu oublier de prendre ses précautions ? Était-elle certaine ? Avait-elle calculé la date de son dernier cycle ? Lyra aurait été capable de répondre à toutes ces questions, mais les choses n'étaient pas habituelles, et Lyra était complètement dépassée par tout cela. « Lyra tu ne peux pas rester dans l’ignorance, je sais que c’est dur, mais il faut que tu saches. » Lyra écarquilla les yeux. Mila semblait prendre les choses en main, vouloir la pousser à avancer. Elle ne pouvait pas répondre et elle se sentit aussitôt comme impuissante face à son corps, face à ses choix. « Que ce soit une fausse alerte ou pas, il faut que tu saches. Ensuite, on verra. » Lyra acquiesça. Elle pouvait compter sur sa meilleure amie. Tout dans sa tête se mélangeait, mais au moins, elle ne serait plus seule. Mila ferait un bout de chemin avec elle, elle l'épaulerait, comme Lyra l'avait épaulé lors des moments noirs, à cause de ce que les Silaïev lui faisaient subir lors des grandes vacances. Elle voulut se jeter dans les bras de Mila, juste pour la remercier, pour lui témoigner de sa gratitude. Mais ça aurait certainement déclenché d'autres crises de larme, et ce n'était pas le moment.
La salle de classe était bien vide maintenant, presque étouffante, et Lyra n'était plus du tout déterminée à travailler. « Tu en as parlé à Orion ? » Le silence s'installa. Lyra n'eut pas besoin de parler pour que Mila devine sa réponse. Orion ne savait rien, et il ne saurait rien. Elle ignorait comment lui annoncer, et même si il avait le droit de savoir, elle ne voulait pas l'ennuyer pour l'instant. Rien n'était sûr après tout. Il avait déjà assez à faire avec sa lycanthropie, mais ça, évidemment, Lyra ne pouvait pas le dire à Mila. « Je crois qu'il vaut mieux que je garde ça pour moi pour le moment.. » Du moins, tant qu'elle ne savait pas si elle était vraiment enceinte. Après tout, il y avait peut-être une petite chance pour qu'elle ne le soit pas, pour que ce soit une erreur. Une erreur ? Était-ce une erreur d'avoir fait l'amour avec celui qu'elle aimait ? Elle s'en voulait de penser ainsi. « Mais... si je suis enceinte.. comment est-ce que je vais faire pour rester à Poudlard ? » Lyra savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas rester dans l'enceinte de l'école si elle faisait une grossesse. Elle ne pourrait plus étudier, et sans Orion, c'était la seule chose qui la raccrochait à la réalité. Les études, et Mila. Parce que Mila était toujours là. « J'ai peur Mila, tellement... Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. Pas même lorsque les Carrow étaient là, et qu'ils n'arrêtaient pas de nous torturer. » Elle enfouie son visage dans ses mains, chassant les souvenirs de la fin d'année précédente. « Tu ne me laisseras pas, hein ? » Lyra savait que c'était égoïste de demander cela à sa meilleure amie. Mais Mila était la seule qui pourrait la sauver. Pour une fois, ce ne serait pas elle qui aurait le contrôle.
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM Célébrité : Lily Collins Pseudo : Barling Âge : 31 Parchemins : 3299 Gallions : 3398 Date d'inscription : 12/10/2016
La réponse à sa question était évidente. Mila l’avait posée uniquement pour dissiper le doute, pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives qui n’auraient eu aucun effet bénéfique dans la situation actuelle. Mais la vérité, c’était qu’elle connaissait trop bien Lyra pour ignorer ce qu'elle allait répondre. Bien sûr que non Orion n’était pas au courant de la grossesse présumée de la Serdaigle, du moins pas pour le moment. Si cela avait été le cas, la panique ne se lirait pas autant dans les prunelles de la bleue, la peur ne se mêlerait pas à l’incertitude de manière aussi flagrante sur ses traits fins. Si le Gryffondor avait été au courant, ils auraient certainement déjà discuté de ce qu’ils allaient faire, ils auraient réfléchis à un début de plan. Dans ce cas-là, Lyra l’aurait mentionné plus tôt ou elle ne serait pas dans un tel état d’angoisse. Planifier l’aidait à rester calme et maitresse d’elle-même, si elle était aussi mal, c’était certainement qu’elle ignorait quoi faire. D’ailleurs, la confirmation ne tarda pas à venir briser le silence. « Je crois qu'il vaut mieux que je garde ça pour moi pour le moment.. » Mila opina du chef, pinçant les lèvres en réfléchissant en silence. Elle était d’accord avec la logique de Lyra, il était inutile de mêler Orion à tout ça tant que la Serdaigle n’était pas sûre d’être enceinte. Ça ne servirait qu’à compliquer encore plus les choses. En revanche Mila était convaincu que si cette hypothèse se confirmait, il serait nécessaire d’en informer le Gryffondor au plus vite. Qu’ils soient encore en couple ou pas, il avait le droit de savoir. Même si elle soutiendrait sa meilleure amie en toutes situations, la préfète espérait qu’elle partageait son opinion. « Mais... si je suis enceinte.. comment est-ce que je vais faire pour rester à Poudlard ? » Mila la regarda un instant sans rien dire. Elle était prise au dépourvu. Cette question ne l’avait pas du tout effleurée et pendant un instant, elle ne sut quoi lui répondre. Mais elle se reprit bien vite, secouant la tête pour remettre de l’ordre dans ses pensées et affichant un air assuré sur son visage. Lyra avait besoin d’être rassurée, elle ne pouvait pas se permettre de laisser place aux doutes, ce n’était pas le moment. Lyra avait toujours été là quand elle avait besoin de soutien, maintenant qu’elles se trouvaient dans la situation inverse, Mila comptait bien se montrer digne de l’amitié de la Yaxley. [color=teal]« Ne t’en fais pas, je suis sûre que même si la grossesse se confirme, tu pourras rester à Poudlard. Personne ne peut te forcer à quitter l’école pour ça. »[/teal] Lui répondit-elle d’une voix assurée. Elle le pensait réellement. Elle ne voyait aucune raison qui pourrait justifier que Lyra quitte Poudlard. Une grossesse n’était pas une maladie, certes cela allait compliquer ses études mais Lyra saurait se montrer à la hauteur du défi, elle l’avait toujours été. Et si elle trébuchait Mila serait là pour la soutenir. Ni l’une ni l’autre n’était infaillible, mais à deux, elles étaient plus fortes, elles l’avaient toujours été. Mila n’émit pas la possibilité d’arrêter cette hypothétique grossesse avant qu’elle ne soit trop avancée. Les paroles de Lyra montraient son opinion sur la question, pas un instant, elle avait parlé de stopper sa grossesse. La Serdaigle pensait toujours à tout, si elle n’en avait pas parlé, c’était qu’elle avait certainement déjà écarté cette option et Mila respectait son avis. Il était inutile qu’elle la torture davantage avec ce genre de questionnement. De même, elle ne pensa même pas à proposer à Lyra d'envisager l'adoption, elle savait combien la bleue avait souffert de l'abandon de sa mère. [color=teal]« Attendre un enfant n’a jamais empêché personne d’étudier et les professeurs le savent bien. »[/teal] Conclut-elle avec un hochement de tête. Elle était convaincue de ce qu’elle disait et si elle devait défendre Lyra devant le corps professoral alors elle n’hésiterait pas une seconde. En revanche, savoir ce qu’il allait se passer une fois que le bébé aurait vu le jour était une question tout à fait différente. Mila ignorait totalement ce qu’il allait être décidé à ce moment-là, elle n’avait jamais entendu parler d’étudiants élevant leurs nouveau-nés au sein de l’école tout en continuant leurs études. Elle n’avait même jamais réfléchi à la question. Si mener une grossesse au sein de l’école lui paraissait tout à fait faisable, s’occuper d’un enfant était un tout autre problème. Lyra allait-elle devoir faire un choix entre continuer ses études ou rester auprès du bébé ? Allait-elle pouvoir le confier à une personne de confiance et lui rendre visite quand bon lui semblait le temps de terminer ses GISIS ? Toutes ces questions restaient sans réponse et Mila se garda bien de le souligner. Lyra était déjà assez angoissée comme ça, elle ne pouvait pas lui rajouter un poids sur les épaules. Son rôle était même tout le contraire. Mila aurait aimé avoir les réponses à ce problème, elle aurait aimé pouvoir soulager sa meilleure amie et la rassurer, malheureusement, elle n’avait aucun pouvoir sur ces questions. Elle ne pouvait pas anticiper les solutions que la direction de l’école allait lui proposer, peut être qu’un compromis satisfaisant pour tout le monde allait pouvoir être trouvé. La préfète l’espérait de tout son cœur.
« J'ai peur Mila, tellement... Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. Pas même lorsque les Carrow étaient là, et qu'ils n'arrêtaient pas de nous torturer. » La comparaison était forte, terriblement douloureuse à entendre pour Mila qui avait été plusieurs fois la cible des Carrow. Ça avait été une année sombre et il lui arrivait encore de se réveiller au beau milieu de la nuit en tremblant, assaillit par les souvenirs de cette époque. La Serdaigle sentit son cœur se serrer devant la détresse de sa meilleure amie. Elle se sentait impuissante et elle détestait ça. A part son soutien sans faille et son aide inconditionnelle, elle voyait mal ce qu’elle pouvait faire pour rendre la situation plus simple. Elle aurait tant aimé être capable de la rassurer, de pouvoir lui dire que tout allait bien se passer. Effacer ses larmes d’une parole et lui faire retrouver le sourire. Elle aurait tout donné pour ôter à sa meilleure amie la peine qui lui enserrait le cœur. Mais la vie n’était pas aussi simple et elle devait agir avec ses maigres moyens. « Tu ne me laisseras pas, hein ? » Mila fut surprise d’entendre Lyra lui poser une telle question. Leur amitié était si forte qu’elle ne pouvait pas s’imaginer tourner le dos à sa camarade, d’ailleurs cette simple pensée lui serrait la gorge. Pas une seconde, elle avait imaginé laisser la bleue se débrouiller seule face à une telle situation. Au fonds, l’interrogation était légitime, Lyra était complètement perdue et elle ne pouvait pas la blâmer de douter, de chercher le réconfort de cette manière, en s’assurant qu’elle ne serait pas seule. Maintenant, c’était à Mila de lui assurer qu’elle pouvait compter sur elle en toutes circonstances. « Jamais. » Déclara-t-elle simplement, consciente de la force de ce simple mot. « Je serais toujours là Lyra. Même quand la situation semble désespérée, tu ne dois pas en douter. On a déjà vécu bien pire ensemble, souviens toi. » L’année passée en compagnie des Carrow, la bataille de Poudlard, les blessures dont elles s’étaient occupées sur le champ de bataille alors que les combats faisaient encore rage non loin d’elles. Ce n’étaient que quelques exemples parmi tant d’autres, mais ils faisaient passer la possible grossesse de la sorcière pour une ballade de santé. Si elles avaient survécus à pire alors elles sauraient gérer cette situation. « S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire, tu n’as qu’à me le dire.» Lyra n’avait pas à être seule. Pas tant qu’elle avait Mila. La préfète serait toujours là pour l’aider et la soutenir de son mieux. Elle mettrait tout en œuvre pour elle. « Tu peux compter sur moi. » Il n’avait jamais été question du contraire.
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