Y penser, toujours. En parler, jamais. Christiane.

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Beauxbâtons pour entamer sa septième année au collège. Elle est née à Strasbourg en ce beau jour qu'était le 25 janvier 1982 en tant que sang mêlée ; à présent elle vit à Strasbourg. Elle est plutôt intelligente, travailleuse, loyale, curieuse, souriante, persévérante mais aussi naïve, peu confiante, agaçante. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon . Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de poirier, mesurant trente-six centimètres et contenant un ventricule de cœur de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'une cigogne. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : sa famille réunie et en de bon termes. Autant dire que cela n’arrivera jamais. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. La mort de sa grand-mère, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Je dois bien dire que la première fois que j’en ai entendu parler, j’étais plutôt sceptique. Autant le principe me paraissait plutôt logique, favoriser l’entente de la communauté magique suite aux événements tragique, c’est plutôt louable. En pratique, j’avais mes doutes. Après tout, les cours de langue ne font pas tellement partis de notre cursus, et puis, cela représente tout de même une sacrée aventure. Mais j’ai décidé de me lancer, poussée par ma grand-mère qui me soutenait que ce serait une bonne expérience, et parce que mes amis le faisaient aussi. Et au final, je n’ai pas vraiment à m’en plaindre. Je ne m’y sens pas mal, même si la France me manque un peu, j’arrive à me débrouiller en anglais, et j’ai toujours mes amis. Donc dans mon cas, je peux dire que l’expérience est plutôt positive.

ϟ Que faisiez-vous lors de la Grande Bataille ?  Rien. Je me trouvais à l’école, en compagnie de mes camarades, et nous suivions de très loin les évènements, avec le peu de nouvelles qui nous parvenait. Personne ne parlait. Nous avions peur. Peur de ce que l’avenir réservait. Nous étions tous conscients que nos vies se jouaient à ce moment, et que des étudiants, des gens de nos âges, défendaient chèrement leur vie contre le mage noir et ses disciples. Je me sentais divisée, entre le soulagement d’être en sécurité, pour un temps du moins, et l’envie de me joindre moi aussi à la lutte. Mais il était trop tard pour ça, et il me fallait me contenter de suivre ça de loin, avec l’angoisse pour compagne.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Au fond, certainement un peu. Après tout, que je le veuille ou non, c’est une part de moi, et son absence me serais sans aucun doute désagréable, du moins au début. En même temps, j’ai été élevée dans le monde des moldus, et je me sais parfaitement apte à me débrouiller sans magie. J’ai toujours su que j’étais une sorcière, mais j’ai grandi avec ma grand-mère moldu, et je n’ai appris à apprivoiser cette part de moi qu’assez tard, je pense donc que faire le chemin inverse me serais tout à fait possible, et pas si catastrophique que cela pourrait sembler.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Il y a trois possibilités. Ceux qui m’apprécient, avec qui je m’entends bien, notamment mes amis français, et quelques autres avec qui j’ai quelques points communs, et avec qui je peux aisément discuter et passer du temps. Puis il y a ceux qui me trouvent bête et casse-pieds. Il y en a quelques uns, je ne sais pas ce que j’ai fait pour qu’ils pensent ça, mais c’est comme ça. Et enfin, il y a ceux, majoritaires, qui ne savent même pas que j’existe. Après tout, il y a beaucoup d’élèves, je ne fait pas partie des plus populaires ni des plus détestés, donc l’essentiels de mes camarades m’ignorent autant que je les ignore.

Déchirement. C’est toujours la même chose, les départs. J’ai horreur de ça. Et c’est d’autant plus dur cette année. Laisser ma grand-mère seule, ça me fait mal au cœur. Je sais qu’elle n’aura pas de problème, mais je sais aussi qu’il va lui falloir du temps pour s’habituer à voir la maison aussi vide. Avant elles étaient toujours au moins deux. Maintenant c’est terminé. Et puis cette année, je traverse la mer. Je vais dans un autre pays. Je vais être confrontée à une autre langue, une autre culture, une autre école, d’autre gens. Forcément, ça fait peur. Ca intrigue aussi, ça rends nerveux et excité. Je sais que c’est une belle opportunité, je sais que je n’ai pas à m’en faire. Mais le pincement au cœur, il est bien là, que je le veuille ou non. Une dernière étreinte, des dernières promesses, des derniers conseils, un dernier regard, et me voilà partie pour le long voyage qui m’attends. Ce qui me console un peu, c’est que je ne serais pas seule dans ce nouvel univers. Athénaïs sera là. C’est la personne la plus importante dans ma vie après ma grand-mère. Elle m’a aidé plus d’une fois, et je lui en serais toujours reconnaissante. Et puis, on passe énormément de temps ensemble. J’aurais au moins ça à Poudlard. Et il y aura Basile. Mon beau Basile. Il ne le sait pas encore, mais je finirais par l’avoir. Il est à moi. Athénaïs me soutient, c’est sa sœur, c’est pas négligeable. Que j’en prenne une seule dans cette école à le zyeuter de trop près et elle aura affaire à moi. Le Poudlard Express se tient, là, imposant, devant mes yeux. J’aperçois mon amie au cœur de la foule, parvient à la rejoindre. On trouve un compartiment où s’installer, nous voilà partie vers un autre horizon. Quelque chose me dit que point de vue météo, ça va nous changer du soleil du Sud. Même si en bonne Alsacienne que je suis, je ne devrais pas être trop dépaysée. Comme pour confirmer ça, notre arrivée se fait sous la pluie. Ce qui ne m’empêche pas d’être admirative devant le château qui se dresse face à nous. Un mélange d’excitation et de peur fait la gigue dans mon estomac. Je crois que je ne suis pas la seule. Mais personne ne le montre. Alors je suis le mouvement, qui nous mène au pied d’un grand escalier, où l’on nous dirige ensuite vers une grande porte. On nous explique le fonctionnement des maisons. Comment nous allons être répartis. Et nous entrons, dans une salle splendide, qui semble à ciel ouvert, dans laquelle tous les étudiants anglais sont déjà installés. Et la cérémonie commence. Où vais-je me retrouver ? Serais-je avec les autres ? Je l’espère.

ϟ Ton pseudo : Crom. ϟ Ton âge :  Vingt-trois ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Je vous aime   . ϟ Le mot de la fin : Me revoilà, je suis reviendueeee    

Je m’appelle Christiane Yvette Falck. Non, pas de commentaires. Je sais, mes prénoms sont de ceux que l’on pourrait qualifier de ringard. Mais moi, j’en suis fière. D’abord, parce que ça me démarque des autres. Et puis, ce sont les noms de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère, qui m’ont accessoirement élevée. Alors, oui, j’en suis fière. Pourquoi ce ne sont pas mes parents qui m’ont élevée ? Excellente question. Retournons donc un peu en arrière. Je suis née il y a un peu plus de dix-huit ans en Alsace. Mon père était un moldu, ma mère une sorcière. Elle, je ne l’ai pas connu. Elle est partie quand j’avais trois mois, sans la moindre explication, me laissant aux bons soins de mon paternel. Ce dernier connaissait sa nature, et sa famille était au courant également. Il savait donc que je partageais probablement cette condition de sorcière. Mais il a très mal vécu le départ de ma mère, et ne se sentait pas capable de m’élever seul. La majeure partie de mon enfance, il l’a passé en dépression. C’est donc sa mère et sa grand-mère qui m’ont prise en charge, d’autant que j’étais leur seule descendante. Et elles m’ont donnée tout l’amour dont j’avais besoin. Je n’ai jamais vraiment ressenti de manque vis-à-vis de ma mère. Je n’ai jamais voulu la retrouver. J’ai été très bien entourée, je n’avais pas besoin de plus. Et malgré ses soucis, mon père était tout de même présent. Donc dans l’ensemble, je peux dire que mon enfance à été heureuse. Je l’ai passé dans ma ville natale de Strasbourg, où je vis d’ailleurs toujours pendant les vacances. J’adore cette ville. Et j’adore cette région. Je me suis toujours beaucoup plus à l’école, mais je dois bien avouer que chez moi me manque toujours un peu.

J’ai toujours su que j’étais une sorcière. Mon père m’avais parlé de ma mère et m’avais expliqué ce que c’étais. Et puis, Mamie et Mamama le savaient aussi. Ce qui ne les empêchait pas d’être quelque peu désemparées devant les manifestations de magie qui avaient parfois lieu à des moments impromptus. Par exemple, la fois où les cheveux d’un de mes camarades se sont étrangement colorés en vert fluo après qu’il m’ait cherché des noises. Et la fois ou j’ai effacé tout ce qui était écrit au tableau sans bouger de ma chaise. Autant dire que l’incompréhension ne durait pas bien longtemps, et que je finissais toujours par me faire engueuler, en alsacien le plus souvent. Parce que oui, je parle aussi l’alsacien. Vu qu’elles ont toute les deux grandi à une époque ou les enfants alsaciens étaient bilingues, voire trilingue, elles m’ont transmis cette part du patrimoine de la région. C’est plutôt pratique quand je veux dire des trucs sans qu’on me comprenne. Bref, les pauvres femmes, je les ai quand même pas mal fait tourner en bourrique avec ma magie. Elles avaient beau accepter, en tant que moldues, elles ne savaient jamais comment réagir, et je pense qu’elles avaient un peu peur parfois. Pas de moi, mais de ce que je pourrais faire. Alors d’une certaine manière, mon entrée à Beauxbâtons les a rassurés. L’éloignement a été difficile pour toutes les trois, mais au moins, j’apprenais à maîtriser mes pouvoirs, ce qui ne pouvait pas être une mauvaise chose. Et puis, je me suis plutôt bien plu à l’école. Les matières étaient bien plus intéressantes que les maths et la grammaire que j’avais du subir à l’école primaire.

Mes débuts dans ma nouvelle école n’ont pas été des plus simples. J’ignore pourquoi, mais je n’ai pas réussi à trouver ma place. J’avais déjà vécu ça au primaire, mais à l’époque, il y avait une raison. Ma bizarrerie. Mais là, je me retrouvais parmi mes pairs, et je ne parvenais pas à m’imposer. Pendant les premières semaines, je ne souhaitais qu’une chose, c’était de repartir. Je me sentais mise à l’écart. Et c’était peut-être une réalité. Toujours est-il que certains élèves, un peu plus âgés souvent, m’ont vite prise pour cible de leurs moqueries, pour des raisons toutes plus futiles les unes que les autres. Mon accent, par exemple, qui pourtant n’était pas spécialement marqué. Je n’ai jamais été particulièrement timide, mais je ne réussissais pas à me défendre. Je n’avais pas encore trouvé mes marques dans l’école, et plus j’avançais, plus j’essayais de m’effacer le plus possible. Jusqu’au jour où quelqu’un m’a défendu. Et pas n’importe qui. Athénaïs Doranger, une des filles les plus populaires de l’école. Pourquoi elle à choisi de prendre mon parti, je l’ignore encore, mais je lui en serais éternellement reconnaissante. Car à partir de ce moment là, je ne l’ai plus quitté, et j’ai pu trouver ma place. Elle veille au grain que je sois toujours à la pointe de la mode, elle m’a appris à ne pas me laisser faire, elle m’a montré que je valais mieux qu’eux, et de loin. Autant dire que ma cote de popularité à grimpé en flèche, et n’est pas redescendu depuis. Elle est vraiment géniale, Athénaïs. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans elle, mais une chose est certaine, elle est mon ange gardien, et ma meilleure amie, bien entendu.

Ah, et il faut que je vous parle de Basile. Basile, c’est le petit frère d’Athénaïs. Il est un peu plus jeune que moi. Au début, je ne suis prêtait pas spécialement attention. Puis, au fil des années, il est devenu un beau jeune homme, et là, je m’y suis intéressé de plus près. Et j’ai décidé qu’un jour, il serait à moi. Ne le dites pas trop fort, mais j’ai un faible pour lui. J’ai l’impression qu’il est moins enthousiaste, mais Athénaïs m’a assuré que ça marcherais. Et elle est bien placé pour le savoir, elle le connait sûrement mieux que personne. Alors je profitais de chaque occasion qui se présentait à moi pour lui parler ou passer du temps avec lui. Il finira bien par se rendre compte que je suis faite pour lui. Les hommes sont aveugles, ça leur prend toujours du temps. Mais je ne suis pas pressée. Je sais que je parviendrais à mes fins. D’autant que ces derniers temps n’ont pas été des plus propices à ce genre de choses, avec les évènements qui ont secoués la communauté magique. Même si nous n’étions pas touchés directement, l’ambiance générale était à l’inquiétude, voire même à la peur. Finalement, le bien l’a emporté, mais à quel prix ? Et surtout qu’est-ce qui va changer pour nous ?

Cette année marque donc un grand tournant dans ma vie. La guerre ne m’a pas touchée directement, mais elle a marqué la communauté sorcière dans son ensemble, et moi avec. L’année qui à suivi est passée tellement vite, je ne l’ai pas vue passer. Puis cet été a été difficile pour moi. Mon arrière-grand-mère nous a quittés, à près de quatre-vingt-dix ans. Ca fait mal, de perdre une des personnes dont on est le plus proche, qui nous a élevé, avec qui on a passé presque toute sa vie, même si elle était âgée, et que c’est dans l’ordre des choses. Alors c’est le cœur gros que j’ai quitté le domicile familial pour cette nouvelle rentrée, qui prend indéniablement des allures d’aventure, puisque ce n’est pas en France que je vais effectuer ma septième année, mais en Angleterre. Un programme d’échange à été mis en place. Athénaïs s’y rendait de toute façon, afin de poursuivre ses études, grâce au nouveau programme mis en place à Poudlard. Et Basile y allait aussi. Je n’allais pas rester en arrière !

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.

N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves. Tu trouveras tout ça dans le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables ! Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
Si tu as du mal à te retrouver dans le château, que tu ne comprends rien à tes cours ou que tu as été victime d'un sortilège de confusion, tu peux toujours demander un parrain pour te guider.

Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier. Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

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Cordialement,
Le Choixpeau Magique